La Palatine

en résidence depuis 2025

  • Marie Théoleyre soprano et direction artistique
  • Guillaume Haldenwang clavecin et direction artistique

Cultiver la curiosité, la poésie, l’audace et le partage : telle est la mission de l’ensemble baroque La Palatine.
Dirigé par Marie Théoleyre et Guillaume Haldenwang, cet ensemble à géométrie variable se place sous la figure pétillante et décalée de la Princesse Palatine, la truculente belle-sœur du Roi-Soleil. Spécialisé dans le lien entre les répertoires français et italiens au XVIIe siècle, il a à cœur de toucher directement le public par les couleurs et l’expressivité de ses interprétations. L’ensemble aime également enjamber les siècles pour proposer lors de leurs concerts des adaptations de chansons françaises bien connues de tous. Passionnée par le dialogue entre les arts, La Palatine conçoit ses concerts comme de véritables spectacles pleins de vie et de fantaisie.
Créé en 2019, le jeune ensemble se produit dans de nombreux festivals comme le festival d’Ambronay, le Festival de Beaune, Embaroquement Immédiat, le York Early Music Festival, le festival de Cordes-sur-Ciel, Mars en Baroque ou encore sur la scène de l’Opéra de Rennes.

La Palatine est lauréate de l’International H.I.F. Biber Competition (Autriche), où elle a obtenu le prix F.J. Aumann donné pour les nouvelles découvertes en musique baroque. Membre du programme européen Eeemerging+, ce dernier a révélé l’ensemble lors du Festival d’Ambronay 2021. La Palatine est également soutenue par le Centre de Musique Baroque de Versailles, la Fondation Royaumont et la Caisse des Dépôts.
La Palatine a enregistré en 2022 son premier album Il n’y a pas d’amour heureux pour le label Ambronay Éditions (5 Diapasons, Coup de cœur Classica, Le choix de France Musique).

Marie Théoleyre soprano et direction artistique

Lauréate du concours Cesti d’Innsbruck en 2021, Marie Théoleyre s’est produite sous la direction de chefs éminents tels que Jordi Savall, Vincent Dumestre, Raphaël Pichon, Andrea Marcon, Gabriel Garrido, Geoffroy Jourdain ou encore Alessandro de Marchi. Ses qualités expressives et musicales lui ont valu de prestigieuses récompenses, notamment le prix de la critique ainsi que le troisième prix du concours Renata Tebaldi de San Marino en 2022.
Spécialisée dans le répertoire baroque, Marie Théoleyre a abordé de nombreux rôles à l’opéra : La Musica et Euridice dans L’Orfeo de Monteverdi sous la baguette de Jordi Savall, Amour dans Dardanus de Rameau au Théâtre de Confidencen, Irena dans L’Amazone Corsara de Pallavicino au Innsbrucker Festwochen der Alten Musik ou encore Isbé dans Les Fêtes de Ramire de Rameau à l’Opéra Royal de Versailles. On la retrouve en soliste au disque avec les ensembles La Palatine, Sollazzo, Teatro dei Cervelli ou encore Elyma.
La critique loue sa « voix aussi limpide qu’expressive » (Diapason), « sa science de la déclamation et son investissement dramatique » (Concertclassic), « son timbre riche et onctueux » (Olyrix), son « expressivité sincère » (Classica) ou encore « sa plénitude sur tout le registre, l’émission souple et ductile, la grâce des ornementations : tout séduit » (Première Loge).

Guillaume Haldenwang clavecin et direction artistique

Guillaume Haldenwang est claveciniste et chef de chant. Continuiste apprécié, il se produit au sein des Arts Florissants, des Talens Lyriques, d’Il Pomo d’Oro, de l’Ensemble Correspondances, du Drottningholm Theatre Orchestra, de l’Ensemble Clément Janequin, d’Il Caravaggio, de l’ensemble Les Accents, du Budapest Festival Orchestra ou encore de l’Ensemble Matheus. Il a travaillé également comme chef de chant/accompagnateur à
l’Opéra National de Paris. Guillaume Haldenwang est invité par de nombreux festivals, tels que le Festival Oude Muziek Utrecht, le Festival du Périgord Noir, Embaroquement Immédiat ou encore Mars en Baroque. Lors de ses concerts, la critique loue sa « musicalité infaillible » (Première Loge), « son jeu d’une clarté absolue » (Resmusica) et son continuo aux « contrepoints savoureux, arpègements gracieux et ornements délicats » (Diapason).

En 2019, puis à nouveau en 2020, il est lauréat de la Fondation Royaumont. Après avoir commencé le clavecin au Conservatoire de Niort, Guillaume Haldenwang a étudié à Paris avec Noëlle Spieth. Il a ensuite travaillé dans les classes de Béatrice Martin et de Frédéric Michel. Lors de master classes, il a bénéficié de l’enseignement de clavecinistes renommés tels que Pierre Hantaï, Bertrand Cuiller ou encore Francesco Corti. Guillaume Haldenwang est également titulaire d’une licence mention Très Bien en musicologie à l’université de La Sorbonne.

Photos : Julien Benhamou

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