Ensemble Quiebros

en résidence depuis 2025

Co-direction artistique : Darío Cervera, Virgile Pellerin
Direction musicale : Darío Cervera

Quiebros est un ensemble de musique sur instruments anciens à géométrie variable, fondé
en 2024 par Darío Cervera, claveciniste espagnol, et Virgile Pellerin, chanteur français.
L’ensemble est né du désir de faire se rencontrer musicalement et culturellement des musicien·nes de nationalités différentes, autour d’un projet polymorphe : redécouvrir et promouvoir les musiques anciennes hispaniques, commander des créations contemporaines pour instruments historiques et proposer des relectures d’œuvres du XXᵉ siècle sur ces mêmes instruments.

L’identité artistique de Quiebros s’est formée sous le parrainage d’artistes tels que Kenneth Weiss, Blandine Rannou et Stephane Fuget. Son premier programme, Canciones de Amor, a été créé en décembre 2024 aux Archives nationales de Paris, avec le soutien de l’association Jeunes Talents, puis donné au Petit Palais, dans le cadre de l’exposition Ribera. Le répertoire de chansons d’amour espagnoles permet à Quiebros de raconter l’histoire singulière des XVIe et XVIIe siècles espagnols et des artistes qui les ont faits.
Son second programme, Echoes of Exile, est en cours de création, avec le soutien de la
fondation Nguyen Thien Dao. Dans ce programme qui aborde le thème de l’exil et de la colonisation de l’Amérique latine, la musique se propose comme une manière de panser les
blessures du passé et de refaire société ensemble. Echoes of Exile mélange musique
ancienne et musique contemporaine, avec des créations originales du compositeur chilien
Vicente Atria.

Darío Cervera clavecin, direction artistique et musicale

Né à Valencia, Darío Cervera obtient en 2019 un Master cum laude en piano dans l’Estonian
Academy of Music and Theatre, et est diplômé en 2025 d’un Master avec mention Très bien à l’unanimité au CNSMD de Paris, dans les classes de clavecin et de basse continue d’Olivier Baumont et de Blandine Rannou. Il a bénéficié des cours et masterclasses de Ton Koopman, Pierre Hantaï, Mahan Esfahani, Raphaël Pichon, Skip Sempé, Bertrand Cuiller, entre autres. Il a reçu un Prix extraordinaire de clavecin (Conservatorio Superior de Música de Valencia, 2023) et il a été finaliste du Xe Concours de musique ancienne de Gijón (2021). Il est également lauréat de Campus France Excellence Europa, de la Fondation de France et de la Fondation Royaumont.
Il a participé à des productions orchestrales sous la direction de Ton Koopman, Sébastien
Daucé, Lionel Meunier ou Fabio Biondi. Il a également travaillé avec Le Concert des Nations et le Jeune Orchestre Baroque Européen en tant qu’accompagnateur.
Comme soliste, il a donné des récitals au Centre Arvo Pärt (Estonie), à Helsinki, à Valencia et à Paris, et il est salué par son « toucher précis » et « son ornementation maîtrisée » (Jean-
Christophe Pucek, Diapason).
Son premier CD Un Tombeau pour Ravel est sorti en mars 2025 au label Passacaille. Il a été nommé “Disque du jour” dans l’émission En Piste de Radio France et reçu un chaleureux accueil de la critique : « Un premier album intelligent et sensible […] comparé à tant de récitals si artificiels qui paraissent sans cesse, un petit bijou. » (Yves Riesel). Ce programme sera presenté en direct lors de l’émission Génerations France Musique et en
concert à la Fundación Juan March (Madrid).

Virigile Pellerin contre-ténor, direction artistique

Virgile Pellerin est un contre-ténor avec une approche transversale, allant de la musique
ancienne à l’improvisation libre. Il se produit sous la direction de chefs comme Hervé Niquet, Emmanuelle Haïm, Sylvain Sartre, Maxime Pascal, Lionel Meunier, Martin Wåhlberg et Damien Guillon, dans des maisons comme le TCE, la Philharmonie de Paris, l’Opéra de
Versailles ou encore l’Opéra d’Oslo.

En mars 2023, il est la Sorceress dans Didon et Enée de Purcell, dirigé par Leonardo García Alarcón pour la Philharmonie de Paris. Sa passion pour le jeu l’amène à travailler au théâtre, comme avec Aurelia Ivan, ou Maëlle Dequiedt, dans Une Improvisation sans fin, dont les premières représentations seront données au festival Musica de Strasbourg en septembre 2025.

Passionné de musique contemporaine, il collabore régulièrement avec des compositeurs pour des créations, comme avec Samir Amarouch, pour l’émission Création mondiale d’Anne Montaron. Il reviendra dans cette émission en mars 2026, pour créer une pièce de Nicola Sani. Parallèlement à sa pratique d’interprète de la musique classique, Virgile Pellerin écrit et joue dans ses propres pièces et performances, comme 312 cm de son, créée au Générateur de Gentilly en mai 2025, avec la danseuse Lyou Bouzon Simonet.
La critique salue “un timbre exceptionnel, une voix large, puissante“ (Stéphane Loison).
Diplômé en 2024 d’un master de chant au CNSMDP, il est soutenu dans le début de sa
carrière par la Fondation Royaumont, l’académie ManiFeste de l’Ircam et la Jeune Scène
Lyrique de l’Arcal.

Ensemble Daphnis

en résidence depuis 2025

  • Iris Daverio, Perrine Chapoutot flûte
  • Coline Moreau alto
  • Alec Fukuda violoncelle
  • Adrien Gey piano

Le groupe se forme en 2018 lors d’un concert à l’Opéra de Tours, réunissant des musiciens animés par une même quête d’excellence musicale et un objectif commun : sortir des conventions pour toucher de nouveaux publics et explorer des répertoires variés.
Spécialisé dans la transcription d’œuvres majeures du répertoire classique pour leur formation, l’Ensemble Daphnis se distingue par sa volonté d’élargir le champ du possible, tant au niveau des répertoires que des styles. Il se produit sur les scènes françaises, et en 2020, fonde le Festival Daphnis à Tours. La cinquième édition, dédiée à la musique française et à ses influences espagnoles, a vu le jour en novembre 2024.

En 2021, l’Ensemble Daphnis crée un spectacle musical autour des Tableaux d’une exposition de Modeste Moussorgski, dirigé par le metteur en scène Jean-Michel Fournereau. En 2022, le groupe poursuit son perfectionnement en entrant en Master de musique de chambre au CNSM de Lyon, où il travaille aux côtés de Franck Krawczyk, Fabrice Bihan et Yovan Markovitch.
De 2021 à 2023, l’ensemble bénéficie du soutien de la Société Générale pendant deux saisons consécutives, puis de la Fondation Safran.

L’Ensemble Daphnis a depuis eu l’opportunité de se produire dans des lieux prestigieux tels que l’Auditorium National de Lyon, l’Opéra de Tours, le Théâtre de Fontainebleau, et dans divers festivals à travers la France. En 2023, il crée un nouveau spectacle musical, Rachmazninov, l’exil d’une âme slave, en collaboration avec l’actrice et comédienne Lula Cotton-Frapier. Ce projet retrace la vie du compositeur à travers des transcriptions
soignées de ses deux Suites pour deux pianos, opus 5 et 17, accompagnées de textes écrits par Adrien Gey, pianiste du groupe, évoquant la vie de Rachmaninov et son lien avec sa Russie natale. Des partitions inédites qu’ils s’apprêtent à enregistrer à la saison 25/26.

©️Corentin Villalonga

La Palatine

en résidence depuis 2025

  • Marie Théoleyre soprano et direction artistique
  • Guillaume Haldenwang clavecin et direction artistique

Cultiver la curiosité, la poésie, l’audace et le partage : telle est la mission de l’ensemble baroque La Palatine.
Dirigé par Marie Théoleyre et Guillaume Haldenwang, cet ensemble à géométrie variable se place sous la figure pétillante et décalée de la Princesse Palatine, la truculente belle-sœur du Roi-Soleil. Spécialisé dans le lien entre les répertoires français et italiens au XVIIe siècle, il a à cœur de toucher directement le public par les couleurs et l’expressivité de ses interprétations. L’ensemble aime également enjamber les siècles pour proposer lors de leurs concerts des adaptations de chansons françaises bien connues de tous. Passionnée par le dialogue entre les arts, La Palatine conçoit ses concerts comme de véritables spectacles pleins de vie et de fantaisie.
Créé en 2019, le jeune ensemble se produit dans de nombreux festivals comme le festival d’Ambronay, le Festival de Beaune, Embaroquement Immédiat, le York Early Music Festival, le festival de Cordes-sur-Ciel, Mars en Baroque ou encore sur la scène de l’Opéra de Rennes.

La Palatine est lauréate de l’International H.I.F. Biber Competition (Autriche), où elle a obtenu le prix F.J. Aumann donné pour les nouvelles découvertes en musique baroque. Membre du programme européen Eeemerging+, ce dernier a révélé l’ensemble lors du Festival d’Ambronay 2021. La Palatine est également soutenue par le Centre de Musique Baroque de Versailles, la Fondation Royaumont et la Caisse des Dépôts.
La Palatine a enregistré en 2022 son premier album Il n’y a pas d’amour heureux pour le label Ambronay Éditions (5 Diapasons, Coup de cœur Classica, Le choix de France Musique).

Marie Théoleyre soprano et direction artistique

Lauréate du concours Cesti d’Innsbruck en 2021, Marie Théoleyre s’est produite sous la direction de chefs éminents tels que Jordi Savall, Vincent Dumestre, Raphaël Pichon, Andrea Marcon, Gabriel Garrido, Geoffroy Jourdain ou encore Alessandro de Marchi. Ses qualités expressives et musicales lui ont valu de prestigieuses récompenses, notamment le prix de la critique ainsi que le troisième prix du concours Renata Tebaldi de San Marino en 2022.
Spécialisée dans le répertoire baroque, Marie Théoleyre a abordé de nombreux rôles à l’opéra : La Musica et Euridice dans L’Orfeo de Monteverdi sous la baguette de Jordi Savall, Amour dans Dardanus de Rameau au Théâtre de Confidencen, Irena dans L’Amazone Corsara de Pallavicino au Innsbrucker Festwochen der Alten Musik ou encore Isbé dans Les Fêtes de Ramire de Rameau à l’Opéra Royal de Versailles. On la retrouve en soliste au disque avec les ensembles La Palatine, Sollazzo, Teatro dei Cervelli ou encore Elyma.
La critique loue sa « voix aussi limpide qu’expressive » (Diapason), « sa science de la déclamation et son investissement dramatique » (Concertclassic), « son timbre riche et onctueux » (Olyrix), son « expressivité sincère » (Classica) ou encore « sa plénitude sur tout le registre, l’émission souple et ductile, la grâce des ornementations : tout séduit » (Première Loge).

Guillaume Haldenwang clavecin et direction artistique

Guillaume Haldenwang est claveciniste et chef de chant. Continuiste apprécié, il se produit au sein des Arts Florissants, des Talens Lyriques, d’Il Pomo d’Oro, de l’Ensemble Correspondances, du Drottningholm Theatre Orchestra, de l’Ensemble Clément Janequin, d’Il Caravaggio, de l’ensemble Les Accents, du Budapest Festival Orchestra ou encore de l’Ensemble Matheus. Il a travaillé également comme chef de chant/accompagnateur à
l’Opéra National de Paris. Guillaume Haldenwang est invité par de nombreux festivals, tels que le Festival Oude Muziek Utrecht, le Festival du Périgord Noir, Embaroquement Immédiat ou encore Mars en Baroque. Lors de ses concerts, la critique loue sa « musicalité infaillible » (Première Loge), « son jeu d’une clarté absolue » (Resmusica) et son continuo aux « contrepoints savoureux, arpègements gracieux et ornements délicats » (Diapason).

En 2019, puis à nouveau en 2020, il est lauréat de la Fondation Royaumont. Après avoir commencé le clavecin au Conservatoire de Niort, Guillaume Haldenwang a étudié à Paris avec Noëlle Spieth. Il a ensuite travaillé dans les classes de Béatrice Martin et de Frédéric Michel. Lors de master classes, il a bénéficié de l’enseignement de clavecinistes renommés tels que Pierre Hantaï, Bertrand Cuiller ou encore Francesco Corti. Guillaume Haldenwang est également titulaire d’une licence mention Très Bien en musicologie à l’université de La Sorbonne.

Photos : Julien Benhamou

Ensemble Marilou

en résidence depuis 2025

  • Gabrielle Rubio traverso, théorbe
  • Samuel Bricault traverso
  • Agnès Boissonot-Guilbault viole de gambe
  • Hélène Richaud violoncelle, chant
  • Cécile Chartrain clavecin, hautbois


Marilou est un ensemble constitué de cinq musiciens métamorphes et poly-instrumentistes. Passionnés par les tensions et les détentes harmoniques, les dissonances, les sanglots et les « hélas », l’ensemble est spécialisé dans la musique des XVIIème et XVIIIème siècles.

A géométrie variable, les musiciens explorent des répertoires variés allant de deux à cinq instruments. Partant d’une formation à deux dessus, clavecin et deux basses, leur polyvalence leur permet de jouer également avec théorbe, chant et dessus de viole. Ils peuvent ainsi varier à l’infini les combinaisons sonores et le répertoire, et proposer ainsi une grande richesse de timbres et de couleurs.

Marilou tient à mettre à l’honneur des compositeurs trop peu connus tels que André Chéron (claveciniste à l’Opéra de Paris), Honoré d’Ambruys (disciple de Michel Lambert) ou encore Jean-Baptiste Quentin (violoniste à l’Opéra de Paris).

L’ensemble se produit en France (notamment à La Folle Journée de Nantes, au festival Bach en Combrailles…) ainsi qu’à l’étranger (Albacete, festival Midis Minimes à Bruxelles). Leur premier disque « Doux Silence » est paru en février 2024 via le label Les Belles Écouteuses.

 

Ensemble Irini

en résidence depuis 2025

Basé à Marseille, fondé en 2015 par Lila Hajosi, l’Ensemble Irini est spécialisé en musique ancienne sacrée d’Orient et d’Occident, entre Rome et Constantinople, et reconnu internationalement pour son exigence et ses propositions uniques, hors-normes et audacieuses, loin des codes habituels de la musique ancienne.

L’Ensemble Irini impose aujourd’hui un son à part dans la musique vocale : en effectif polymorphe, sans soprano, l’ensemble illumine pourtant le répertoire orthodoxe ou les compositions de la Renaissance de couleurs nouvelles, chaudes et profondes. De Maria Nostra (2015, disque Choc de Classica en 2018) à JANUA (2023-24) en passant par O Sidera (2019, disque en 2021) et Printemps Sacré, vivre, mourir, (re)naître (2022-24 TTTT de Télérama, 5 étoiles de la Libre Belgique) l’Ensemble Irini ouvre dans ses programmes des dialogues entre l’Orient et l’Occident sacrés, entre la sagesse d’hier et les bouleversements d’aujourd’hui, fidèle en cela à son nom qui signifie “la Paix” en grec.

En 2025-2026, l’Ensemble Irini entre dans une nouvelle ère avec POST TENEBRAS (spero lucem), son programme le plus ambitieux, proposant désormais un répertoire aux prémices du Baroque vénitien et byzantin, en double chœur avec cuivres. La création d’INVICTAE, programme féminin revenant aux sources médiévales de l’ensemble, lui permet de proposer pour la première fois un spectacle total, pluridisciplinaire, avec voix, danse, et mise en espace. Friand d’ouvertures et de collaborations, l’Ensemble Irini co-crée PROPHITISSAI en 2024 avec Tom de Cock, mêlant Lassus, Xenakis et musique grecque antique et byzantine, puis en 2025 THE BOOK OF WOMEN, porté par l’orchestre Ictus. Ces deux créations joignant musique contemporaine et ancienne sont des commandes du MAFestival de Bruges.

Si l’ensemble est aujourd’hui invité dans des lieux et festivals prestigieux en France comme à l’international et soutenu par la Fondation Société Générale et la Caisse des Dépôts c’est grâce à l’énergie de sa directrice, Lila Hajosi et à une solide équipe de chambristes chevronné·e·s. D’abord chanteuse avant de devenir cheffe, Lila Hajosi parvient à incarner ses réflexions musicologiques et esthétiques dans des concerts fascinants, qui nous emportent presque malgré nous.

Lila Hajosi directrice musicale et artistique

D’abord artiste lyrique et musicologue spécialisée dans les musiques anciennes, c’est grâce à l’Ensemble Irini qu’elle a fondé en 2014 que Lila Hajosi prend en 2021 le chemin de la direction de choeur et prochainement d’orchestre. L’Ensemble Irini lui permet de s’affirmer comme directrice artistique au fur et à mesure des programmes qu’elle crée puis dirige.

Elle est formée dès 2012-13 aux Conservatoires d’Aix-en-Provence (Prix Jeune Espoir Dussurget) et Marseille (Premier Prix d’Art Lyrique) en chant, musique ancienne, théâtre, art lyrique et musique de chambre, puis à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (2018-2021) dont elle est boursière. Elle est diplômée en musicologie médiévale à l’Université de Montpellier.

Avant même de commencer ses études musicales elle se découvre une passion pour la direction. En 2011 chantant dans le choeur amateur servant aux élèves de la classe de Roland Hayrabédian à Marseille, elle est fascinée par la finesse et la profondeur du travail de chef et glane secrètement les leçons précieuses auxquelles elle assiste. Cette passion complétée par ses études et enrichie par les enseignements tirés de sa carrière de chanteuse auprès de chefs comme Marc Korovitch, Lluis Vilamajó & Jordi Savall et nourrie par des rencontres comme celles de Teodor Currentzis en master-classe devient, finalement sa vocation. Depuis Septembre 2021 elle se forme auprès du chef d’orchestre Sergio Monterisi.

Après Maria Nostra un premier disque de l’Ensemble Irini sorti en 2018 chez l’empreinte digitale (Choc de Classica), Lila Hajosi crée O Sidera, dont le disque sorti en 2021 et salué par la critique sera son premier opus en tant que cheffe. Lila Hajosi et l’Ensemble Irini collaborent à deux reprises avec le compositeur Zad Moultaka. Depuis 2015 elle emmène son ensemble dans des festivals nationaux et internationaux prestigieux. En 2022, elle dirige notamment l’Ensemble Irini à la Philharmonie de Paris (studio) et devient lauréate du programme REMArkables du REMA. Sa création Printemps Sacré est finaliste des REMA awards de 2022. En 2024, elle collabore avec le percussionniste et chef Tom de Cock pour une version augmentée de O Sidera mêlée d’oeuvres de Xenakis et d’une création à 4 mains basée sur L’hymne delphique à Apollon, première oeuvre écrite connue (-138 av. J-C). En 2025, c’est avec ICTUS et Riccardo Nova qu’elle collaborera pour une création commune. Militante, référente VSS, elle a cofondé le réseau #EllesDirigent destiné à promouvoir le leadership féminin dans la Musique classique. Que ce soit pour l’égalité, la diversité et l’inclusion ou pour la défense du Service Public de la Culture, Lila Hajosi s’exprime régulièrement dans les médias pour porter un idéal de mutualisation des ressources, d’entraide et de résistance à tous les obscurantismes. Passionnée de radio, elle concrétise un rêve en produisant l’émission Agnus D.E.I pour Forum Opéra.

Ensemble Ecoute

en résidence depuis juillet 2024

Créé en 2015 à l’initiative de Fernando Palomeque et d’Alex Nante, l’Ensemble Ecoute a pour mission principale de créer et de diffuser la musique de jeunes compositeurs. Dans le cadre de résidences artistiques de longue durée, l’ensemble les invite à participer à plusieurs types de projets : concerts, installations, opéras, projets pédagogiques et enregistrements. Dans ces projets la creation dialogue toujours avec le répertoire historiquement célèbre de la fin du XXe siècle (œuvres de Grisey, Murail, Birtwistle, Rihm, Saunders, entre autres).
Actuellement, il accueille la compositrice coréenne Dahae Boo et le compositeur belge Alexandre Jamar. Naoki Sakata et Mathieu Bonilla complètent la liste.
Au-delà des résidences proposées à des compositeurs, l’Ensemble programme dans chaque production une création d’un jeune compositeur ou une jeune compositrice. A ce jour Tomàs Bordalejo, Manon Lepauvre, Antonin Rey, Sara Caneva, Alex Nante, Nikolet Burzyn ska, Charles Peck, Dzovinar Mikirditsian, Demian Rudel Rey et Nicolas Roulive, entre autres, ont été programmés.
Pour élargir son champ d’action dans la création contemporaine et s’adresser à un public plus large et divers, l’Ensemble Ecoute a créé de nombreux projets pluridisciplinaires. Grâe à des collaborations avec le GMEM, Poush, Compagnie Ficta, chorégraphes et danseurs.ses, l’Ensemble propose des projets entrelaçant la musique et l’art plàstique, la danse, les arts numériques et le théâtre.
Son premier disque, Creo (Scala Music), dédié à la musique de ses compositeurs en résidence, est sorti en octobre 2023 et à été très bien accueilli par la presse spécialisée (5 Diapasons sur le magazine Diapason).
L’ensemble a été invité à participer à plusieurs festivals tels que : Action ! Création ! (France Musique), Aux Armes, contemporains !, les festivals de l’Epau, Messiaen, le Festival européen Jeunes Talents, la Scène ouverte de l’Orchestre de Chambre de Paris et les Journées européennes du Patrimoine. Il a été l’un des cinq ensembles à être invité à Ià première Académie-Résidence organisée par l’Ensemble Modern à Francfort.

La collaboration avec des compositeurs et institutions à l’internationale est toujours au cœur de l’Ensemble. Dans sa courte vie, il a réalisé des tournées aux Etats-Unis, en Allemagne, en Pologne, en Corée du Sud et en Argentine. Pour les prochaines saisons sont prévues des
tournées en Corée, au Royaume-Uni et en Irlande, en Allemagne, au Canada et au Japon.
Son implication en faveur de la céation musicale contemporaine l’a conduit à créer en 2016 le Concours de composition Ensemble Ecoute. Chaque année, il convie plusieurs personnalités du monde musical contemporain à intégrer le jury du concours (Gérard Pesson, Alessandro Solbiati, Stefano Gervasoni, Bernard Cavanna, Jean-Philippe Wurtz en ont fait partie parmi d’autres) qui compte avec un nombre grandissant de candidats depuis sa première édition.

Constitué de jeunes musiciens de différentes nationalités, issus principalement du programme Diplôme d’Artiste Interprète (DAI) — répertoire contemporain du Conservatoire National de Musique de Paris (CNSMDP), ainsi que d’autres grandes institutions de formation musicale supé rieure européenne, il a été accueilli en résidence à la Cité Universitaire pendant quatre ans, puis à la Cité Internationale des Arts de Paris entre 2018 et 2020.
L’Ensemble Ecoute est soutenu par la Caisse des Dépôts (mécène principal), la DRAC, la SACEM, la SPEDIDAM, Ernst von Siemens Musikstifftung, les Fonds Impuls Neue Musik, le Centre National de la Musique (CNM), la Maison de la Musique Contemporaine, la Mairie de Paris, la Kagel-Burghardt Stiftung, la Fondation Peter Eotvos, le Mécénat Culturel Société Générale, Ibermusicas et l’Unesco parmi d’autres.
Il est sous la direction artistique de Fernando Palomeque et Rachel Koblyakov.

Fernando Palomeque directeur musical et artistique

Pianiste et chef d’orchestre, né à Buenos Aires en 1990, il est un des musiciens argentins les plus reconnus de sa génération. Son vaste
répertoire au piano et à la direction d’orchestre s’étend des sonates de Scarlatti à la musique d’aujourd’hui, pour laquelle il consacre une grande part de son travail. Diplômé du Conservatoire Supérieur de Musique de Paris en DAI (Post-Master), il a obtenu le Master en direction d’orchestre à la Robert Schumann Hochschule à Düsseldorf sous la direction de Rüdiger Bohn. Par ailleurs, il a fait une spécialisation en direction de répertoire contemporain auprès de Jean-Philippe Wurtz au Conservatoire de Strasbourg. Son engagement pour la musique
contemporaine l’a amené à travailler avec les plus importantes formations du monde comme l’Ensemble Intercontemporain, l’Ensemble Musikfabrik et l’Ensemble Modern. Entre 2021 et 2024, il sera un des Young Promising Conductors du projet Ulysses Network. 
Récemment, il a reçu le 3ème Prix au Concours International de Direction « Città di Brescia »
Directeur musical et artistique de l’Ensemble Écoute de Paris, il a dirigé l’Orchestre Symphonique Argentine, la Danubia Orchestre Obuda de Budapest, l’Orchestre Académique du Théâtre Colón, le Divertimento Ensemble, l’Orchestre OTM de New Jersey et la Filarmonica Dinu Lipati (Roumanie). En Allemagne, il a dirigé l’Ensemble Musikfabrik, l’Ensemble Modern, la Dortmunder Philharmoniker, la Staatsorchester Rheinische Philharmonie, l’Anhaltische Philharmonie, la Neue Philharmonie Westfalen et le Bergischen Sinfonikern. En plus, il a été au podium des ensembles Sargo et Nomades (Suisse), l’Ensemble DAI du Conservatoire de Paris, l’Orchestre Symphonique de Bolivar (Colombie)
et l’Orchestre Symphonique San Martin (Argentine).
Au fil de sa carrière, Fernando Palomeque a reçu le soutien de diverses institutions, dont le Centre International Nadia et Lili Boulanger, le
Mécénat Musical Société Générale, le Mozarteum Argentino, le Ministère de la Culture de l’Italie, Stiftung Kagel-Burghardt, la Fondation Meyer, et les Fonds Terrazi (France).


Ensemble Noun

en résidence depuis 2024

Noun est un jeune ensemble dynamique fondé par Sasha Verner, chanteuse lyrique et productrice de spectacles.
Noun est une lettre hébraïque et phénicienne et un dieu égyptien. Elle symbolise le poisson et l’océan primordial duquel émerge toute chose. L’ensemble Noun explore cet univers de l’ombre, du mystère, joue avec l’émergence et le rapport à la découverte.
Noun est un ensemble de chambre à géométrie variable. Nous explorons principalement le répertoire du 19ème siècle à nos jours. Nous proposons des concerts et des installations sonores. Nous aimons mélanger les époques au sein d’un même concert, marquant notre volonté d’abolir les frontières entre les styles. Noun accorde une place toute particulière à la création, accueillant des compositrices et compositeurs en résidence afin de développer ensemble des projets. Nous sommes également en recherche de lieux atypiques et undergrounds comme le Consulat ou la Galerie Studio Rens Lipsius afin de développer et conquérir un public plus large.
Sur cette dynamique, nous avons créé les Concerts allongés notamment lors de la Nuit des Châteaux et à l’Espace Quartier Latin, durant lesquels le public est allongé sur des couettes avec des mobiles suspendus, cela afin de proposer une autre perspective d’écoute de la musique live.
Nous avons créé Si tu ne m’aimes pas je t’aime, mais si je t’aime…Prends garde à toi, à la Coupole de Combs-la-Ville, à l’occasion du Mois Molière 2023, ou à L’Imprimerie de Nemours (une salle underground au public très éclectique) un concert mêlant lecture d’extraits littéraires des airs choisis et extraits d’opéra. Présenté de manière légère, ludique et humoristique, notre public non averti a été conquis par cette approche moins conventionnelle.
Particulièrement attachée à la cause des violences faites aux femmes, en tant qu’ancienne victime de violences conjugales et intra-familiales, Sasha Verner a créé le festival Ce que peuvent les femmes au sein duquel se trouve la production Carmen 2.1, adaptation de l’opéra de Bizet (arrangements de Fernando Fiszbein) pour dénoncer les violences faites aux femmes et joué à la Coupole de Combs-la-Ville.
Sur l’impulsion du compositeur Pedro García Velásquez, nous avons crée le cycle Extrasymphonique, qui lie la musique traditionnelle à la musique contemporaine, explorant leurs liens ou leurs différences avec la pensée musicale extra-européenne. Ces concerts sont particulièrement destinés à être joués dans des lieux atypiques comme Le Consulat, favorisant la connexion avec un public très différent de celui des salles de concert classiques. Pour ce cycle, des commandes sont passées à des compositrices et compositeurs.
La saison prochaine, nous produirons deux nouveaux concerts dont l’un avec une commande à la compositrice Imsu Choi.


The Banshies

Photo : Alexia et Ferdinand

En résidence depuis juillet 2024

  • Yaoré Talibart, Roxana Rastegar violon
  • Suzanne Wolff violoncelle
  • Louise Acabo clavecin

Fusion de quatre fortes personnalités du monde de la musique ancienne, The Banshies réunit Yaoré, Roxana, Suzanne et Louise dans une formation de sonate en trio.

Le quatuor puise son identité dans la mythologie celtique irlandaise où la Banshie, être féminin surnaturel, est une magicienne messagère d’un autre monde. Il utilise les instruments de musique comme passeurs offrant à l’auditeur une échappatoire vers leur univers sonore et imaginaire.

Il tient à coeur aux Banshies de proposer une expérience plus que musicale au public. Le choix de faire cohabiter des œuvres pour quatre avec des moments de solo, de duo ou de trio, parfois s’affranchissant de la partition, permet de nourrir une mise en espace emmenant l’auditeur à renouveler son écoute tout au long du concert. Elles cherchent à exploiter toutes les possibilités de dialogue public-musicien.n.e en sortant de la scène prévue : immersions dans le public, intermèdes poétiques… Les quatre musiciennes tendent vers une rupture de la forme traditionnelle, en faisant cohabiter des œuvres du grand répertoire et des pièces méconnues, transcriptions, musiques traditionnelles ou même compositions contemporaines.

Elles ont été sélectionnées pour la promotion 2024 du programme Eeemerging +. 

Elles se produiront aux Moments Musicaux de Gerberoy le 22 juin 2024, au Pré-Saint-gervais le 30 juin, au festival d’Ambronay le 26 septembre, au Festival Marin Marais le 29 septembre, et seront en résidence au festival de la Chaise-Dieu pour 2025. Elles enregistreront un EP en 2025 chez State 51 à Londres.


La Néréide

en résidence depuis 2023

  • Julie Roset soprano
  • Camille Allérat soprano
  • Ana Vieira Leite soprano

La Néréide

Julie, Ana et Camille se rencontrent lors de leurs études de chant à la HEM de Genève. Toutes trois passionnées de musique ancienne et plus particulièrement baroque, elles construisent ensemble plusieurs programmes à voix égales leur permettant d’allier leurs trois voix de soprano, assumant tour à tour les différentes tessitures en solo, duo ou trio. Dans une volonté de découverte artistique et de transversalité, elles collaborent avec différents musiciens ou ensembles déjà constitués selon les programmes joués.

Pour son premier enregistrement paru en 2023 sous le label Ricercar, l’ensemble se consacre au répertoire dédié aux dames de Ferrare, un trio de voix féminines placé sous la responsabilité de Luzzasco Luzzaschi, maître de musique de la cour de Ferrare à la fin du XVIe siècle. Le prochain disque de l’ensemble Le Coeur et la Raison paraîtra fin 2025 sur le label Alpha Classics.

Julie Roset soprano

Lauréate des concours Operalia (2023) et Laffont du Metropolitan Opera (2022), Julie Roset s’est illustrée dans des rôles tels que Valletto et Amour (Le Couronnement de Poppée) au Festival d’Aix-en-Provence, Eurydice et La Musica (L’Orfeo) au Teatro Real de Madrid, ou encore Papagena (La Flûte enchantée) à l’Opéra de Toulon.

En concert, elle a brillé dans Il re pastore (Tamiri) au Festival de Salzbourg, La Création au Festival de Saint-Denis, et Acis et Galatea avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, parmi d’autres.

En 2023-2024, elle interprète Zémire (Zémire et Azor) à l’Opéra-Comique, participe à une tournée européenne d’Elijah avec l’Ensemble Pygmalion et se produit au Carnegie Hall avec Elemental (Twelfth Night). Côté discographie, citons l’enregistrement Salve Regina aux côtés du Millenium Orchestra, Lamenti e Sospiri de d’India sous la direction de Leonardo García Alarcón et plus récemment Le Quatro Stagioni avec Théotime Langlois de Swarte et l’orchestre Le Consort (harmonia mundi, 2025).

Julie Roset est nommée dans la catégorie Révélation Artiste Lyrique aux Victoires de la Musique Classique 2025.

Ana Vieira Leite soprano

Ana Vieira Leite est diplômée de la Haute école de musique de Genève et lauréate de l’Académie Le Jardin des Voix des Arts Florissants. Au Portugal, elle a remporté le premier prix du Concurso internacional Cidade de Almada, le premier prix du Prémio Helena Sá e Costa et le premier prix du Concurso da Fundação Rotária Portuguesa. Elle obtient également le premier prix du Concours international de chant baroque de Froville.

Ana s’est notamment produite au Grand Théâtre de Genève, à l’Opéra-Comique, au Festival de Lucerne, au Festival de Ludwigsburg, au Palais des Arts Reina-Sofía de Valence, au Teatro Real de Madrid, au Gran Teatre del Liceu de Barcelone, à l’Opéra Royal de Versailles et à la Philharmonie de Paris.

Elle travaille en étroite collaboration avec William Christie et les Arts Florissants et est aussi fréquemment invitée par les ensembles Cappella Mediterranea, Concerto 1700, Divino Sospiro et Los Elementos. Ana Vieira Leite est soutenue par la Fondation Gulbenkian (Portugal), la Fondation Mosetti (Suisse) et la Fondation GDA (Portugal).

Camille Allérat soprano

Camille découvre la musique par le violon et les chœurs d’enfants avec lesquels elle se produit à l’international depuis son plus jeune âge. Elle étudie ensuite le chant à Lyon, puis à Genève, où elle sera lauréate de plusieurs distinctions pour son parcours. 

Sa passion pour la musique d’ensemble l’amène à collaborer avec Pygmalion, Holland Baroque et les chœurs de l’Opéra de Lyon et du Grand Théâtre de Genève, mais aussi à participer à la création de jeunes ensembles comme Les Argonautes. 

En soliste, elle incarne Gretel (Hansel et Gretel), Donna Anna (Don Giovanni) et la Comtesse (Les Noces de Figaro), et s’illustre dans le répertoire sacré (Dixit Dominus de Handel, Stabat Mater de Pergolese, Requiem de Verdi et Petite Messe Solennelle de Rossini…).

Avec Les Argonautes, on peut l’entendre au disque dans le rôle titre de Didon & Enée (Aparté, 2022) et dans le Dixit Dominus de Handel & Lotti (Aparté, 2024).

Par ailleurs, Camille est diplômée d’une licence de philosophie et d’un master en management. 

Photo : Jean-Baptiste Millot


Les Illuminations

en résidence depuis 2023

Les Illuminations, c’est d’abord un ensemble instrumental fondé en 2015 par des musiciens issus du CNSMDP. Le choix d’emprunter son nom à un recueil d’Arthur Rimbaud mis en musique par Benjamin Britten affiche sa volonté d’associer ces deux arts.
Les Illuminations, c’est un projet porté à maturité en 2021 sous l’impulsion de sa nouvelle directrice artistique, Aurélie Allexandre d’Albronn, qui le redéfinit en approfondissant son rapport à différents formats de concert et au répertoire à géométrie variable.

Les Illuminations, c’est la création d’un espace autre : celui d’un rapport au temps et au lieu singulier où le public peut accéder à un imaginaire musical et à une utopie sonore.
Les Illuminations, c’est un univers étroitement lié à la création contemporaine qui a pour ambition de commander une série d’oeuvres, collection de pièces concertantes pour violoncelle solo et ensemble.
Les Illuminations, c’est un projet collaboratif ouvert aux aspirations des musiciens qui composent l’ensemble, ambassadeurs des répertoires du patrimoine et forts de propositions tournées vers la création musicale et littéraire -en particulier poétique.
Les Illuminations, c’est un ensemble citoyen engagé qui fait d’une médiation rigoureusement ciblée sa pierre angulaire.
Un défi réfléchi mû par le désir de transmettre :

  • En créant des opportunités d’échange pensées par des professionnels de la médiation sous des formats uniques et ce, en devançant le public.
    Parce que nous pensons que partager une oeuvre c’est révéler au public sa propre créativité et par réflexion inviter l’artiste à réinterroger son oeuvre.
  • En investissant tous types de lieux sous forme d’ateliers adaptés à différents âges et en partenariat au long cours avec des institutions et des « artistes-enseignants »
    Parce que nous pensons que partager une oeuvre, c’est la donner à entendre et à déchiffrer avec de vrais outils élaborés sur un temps long pour accéder à son sens et l’habiter ensemble.

En mars 2022, l’Ensemble crée et coproduit avec France Musique, dans le cadre de l’émission Création Mondiale, Nuits d’Othman Louati, qui a remporté la sélection de la Tribune Internationale des Compositrices et Compositeurs en 2023.
En janvier 2023, l’Ensemble joue en formation octuor de violoncelles des arrangements des Nocturnes de Debussy et Liberté tiré de Figures Humaines de Francis Poulenc dans l’émission Génération France Musique.
L’Ensemble enregistre Messagesquisse de Pierre Boulez, pour violoncelle solo et six violoncelles, inscrit dans un projet de monographie des compositeurs français des XXe et XXIe siècles autour du violoncelle concertant, avec notamment, prévue en 2024, une commande à la compositrice Claire-Mélanie Sinnhuber.
L’Ensemble a remporté l’appel à projet 2023 Résidence Tremplin de l’Atelier Lyrique de Tourcoing, où il sera en résidence en novembre 2024 pour créer la version opéra de chambre du Jardin d’Afrique de Benjamin Attahir, mis en scène par Victoria Duhamel.
En 2024, L’Ensemble sera en résidence à la scène conventionnée ScénOgraph, où il créera en mars son spectacle tout public Le Carnaval de Toumaï pour violon, violoncelle, accordéon et acteur, sur une musique de Pascal Zavaro, mis en scène par Coralie Salonne et avec Elene Usdin aux décors et costumes.
L’Ensemble est soutenu par la Casa de Velázquez, la Drac Ile-de-France et la SACEM, et compte dans ses coproducteurs l’Institut du Monde Arabe, le CACCV Espace Jean-Legendre du Théâtre Impérial de Compiègne et la scène conventionnée ScénOgraph.


© Létizia Le Fur

Aurélie Allexandre d’Albronn direction artistique

La violoncelliste Aurélie Allexandre d’Albronn appartient à une génération de musiciens qui n’oppose plus ni les styles ni les répertoires. Elle aime à se retrouver au croisement de différentes formes, du répertoire soliste à la musique de chambre, et conserve un rapport privilégié à l’orchestre qui demeure le lieu d’une aventure collective hors normes, collaborant notamment avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France et les Dissonances.
Elle a étudié avec Marc Coppey au CNSM de Paris, avec Peter Bruns à la Hochschule für Musik de Leipzig, ainsi que dans la classe du Trio Wanderer au CRR de Paris. Intéressée par toutes les esthétiques musicales, elle a suivi l’enseignement de Bruno Cocset en violoncelle baroque (CNSMDP).
Elle a également eu l’opportunité de se perfectionner avec Philippe Hersant, Tôn-ThâtTiêt, Gustav Rivinius, Gary Hoffman, Anne Gastinel, Philippe Muller, Roland Pidoux, Valentin Erben, les membres des quatuors Ysaÿe et Debussy.
Elle a eu l’occasion de jouer dans les plus grandes salles françaises, mais aussi au NCPA Beijing, Sejong Center for the performing Arts, National Library of China, Shanghai Grand Theatre, Hong-Kong Cultural Center Hall, Wiener Konzerthaus, Smetana Hall de Prague, Liszt Academy de Budapest, Reduta Bratislava Concert Hall, etc. On compte parmi ses partenaires de musique de chambre le clarinettiste Raphaël Sévère, le pianiste Clément Lefebvre, la violoniste Eva Zavaro, l’altiste Léa Hennino ou encore le Quatuor Hermès.
En 2023 elle enregistre et joue Messagesquisse de Pierre Boulez sur l’invitation de Clément Rochefort dans son émission Génération France Musique, crée une oeuvre lyrique pour trois violoncelles et soprane de Benjamin Attahir à l’Institut du Monde Arabe et publie son premier livre aux Éditions Al Manar.
Elle assure depuis 2021 la direction artistique de l’ensemble à géométrie variable Les Illuminations qui développe une importante activité tournée vers les répertoires du patrimoine et de la création, sans oublier la médiation avec tous les publics.


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