Quatuor Zaïde

En résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2014, artiste associé depuis 2019

  • Charlotte Maclet, Leslie Boulin-Raulet violon
  • Céline Tison alto
  • Juliette Salmona violoncelle

Le Quatuor Zaïde est un quatuor à cordes constitué de Charlotte Maclet (premier violon), Leslie Boulin Raulet (deuxième violon), Céline Tison (alto) et Juliette Salmona (violoncelle).

Le quatuor Zaïde a été créé en 2009 et s’est affirmé sur la scène internationale comme l’un des rares quatuor constitué uniquement de femmes. Les nombreux prix de prestigieux concours internationaux obtenus entre 2010 et 2012 notamment à Bordeaux, Vienne et Pekin (*) l’imposent comme l’un des ensembles de musique de chambre incontournables dans le paysage musical classique. Il est aujourd’hui reconnu pour son exigence et son exploration continue du spectre sonore du quatuor.

Le Quatuor Zaïde joue depuis 15 ans dans les plus belles salles du monde et a récemment partagé la scène avec Martha Argerich, Nelson Goerner, Xavier Philips, Michel Portal ou Lise de la Salle. (*)

Excellence et bienveillance

Le répertoire de quatuor est reconnu comme particulièrement exigeant dans le monde classique.

Ainsi le Quatuor Zaïde fonde en 2021 l’ISQA (l’International String Quartet Academy), académie internationale et intergénérationnelle dans laquelle les quatuors peuvent échanger et apporter un soutien technique, musical, physiologique et psychologique nécessaires dans une approche holistique. Des grands maîtres aux jeunes étoiles, tous sont invités pour chercher et jouer ensemble, recevoir de précieux conseils et se perfectionner dans une atmosphère de respect mutuel.

Les musiciennes nourrissent en outre un lien privilégié avec le label NoMadMusic et sa directrice artistique Hannelore Guittet, qui les accompagnent depuis leur premier projet discographique et avec qui elles ont déjà réalisé sept albums.

Le quatuor est également connu pour son répertoire diversifié, qui s’étend des quatuors classiques aux œuvres contemporaines, notamment celles de Iannis Xenakis, Jonathan Harvey, Wolfgang Rihm et Sofia Gubaidulina.

Au fils des ans, le quatuor Zaïde tisse d’étroits liens amicaux et artistiques avec plusieurs compositeurs et compositrices tels que Bryce Dessner, Suzanne Giraud, Francesca Verunelli et Cécile Buchet, à qui il commande plusieurs pièces.

Elles collaborent également avec de grands noms du jazz : Michel Portal, Marion Rampal, Sylvain Rifflet, Yaron Herman et s’associent à différentes compagnies telles le Sydney Dance Company dans le spectacle « Impermanence » sur la musique de Bryce Dessner.

Tout en s’inscrivant dans l’héritage transmis par les grandes figures du quatuor, les quatre musiciennes proposent des interprétations inspirées de leur « laboratoire imaginaire » : la mise en relation du son avec le corps, la prise de risque artistique et l’interaction avec le public.

Le Quatuor Zaïde est «artiste associé » de la Fondation Singer-Polignac et est soutenu par la Ville de Dijon, la DRAC Bourgogne Franche-Comté et Indosuez Wealth Management.

Charlotte Maclet joue un violon Milanais de 1769 de Carlo Ferdinando Landolfi prêté par l’association El Pasito.

Leslie Boulin Raulet joue un violon de Jacques Bocquay de 1715.

Céline Tison joue un alto de Sebastian Rauch de 1720.

Juliette Salmona joue un violoncelle de Claude-Augustin Miremont de 1876.

*Lauréates de nombreux concours internationaux : ARD 2012, Beijing International Music Competition 2011 (1er prix), Charles Hennen 2010, Banff 2010, Bordeaux 2010, Vienne 2012 (1er prix) .

*les salles de concerts : Wigmore Hall de Londres, Philharmonies de Berlin, Cologne et Paris, Concertgebouw d’Amsterdam, Théâtre des Champs-Elysées, Konserthuset de Stockholm, Musikverein et Konzerthaus de Vienne, Jordan Hall de Boston, Merkin Hall de New York, Hong Kong, Corée, Brésil etc…

*Les grands maîtres : Hatto Beyerle, Erbherard Feltz, Goran Gribajecvic, Johannes Meissl, Gordan Nicolic et Gábor Takács-Nagy.

Discographie sélective


Ensemble Desmarest

Ensemble Desmarest , direction : Ronan Khalil

L’ensemble était en résidence de 2013 à 2018.

Ensemble de musique ancienne fondé en 2010 qui doit son nom à un compositeur français du 18e siècle, l’ensemble Desmarest est dédié au répertoire baroque et réunit jeunes musiciens, chanteurs et instrumentistes autour du claveciniste Ronan Khalil.

Sélectionné en 2012 parmi les jeunes ensembles en résidence du centre culturel de rencontre d’Ambronay, l’ensemble collabore avec quelques uns des chanteurs les plus talentueux de la jeune génération tels Rodrigo Ferreira, Camille Poul, Maïlys de Villoutreys, Dagmar Saskova, Manuel Nunez Camelino, Virgile Ancely et Jeanne Crousaud.

Il rejoint également le réseau La Belle Saison – Concert Halls, créé par Olivier Mantei et Jean-François Dubos en collaboration avec le Théâtre des Bouffes du Nord à Paris.

Invité de grands festivals, salles de concerts et émissions de radio, l’ensemble Desmarest se produit en France (opéra de Lille, théâtre de Coulommiers, Chapelle du Méjan, festival de l’Abbaye de Lessay, festival de Pâques de Deauville, salle Cortot à Paris, Philippe Maillard Productions, festival d’Ambronay, théâtre de Villefranche-de-Rouergue, festival et saison Jeunes Talents, festival Lez’arts à l’écoute, auditorium du Louvre en 2016, Chapelle Royale de Versailles, festival Les Ephémères, festival baroque du Pays du Mont-Blanc, etc.) et à l’étranger (Festival Pavia Barocca, Baroque Week de Bucarest, Fringe Oudemuziek Utrecht, etc.).

L’ensemble Desmarest était l’invité de la première édition du festival Les Voix Humaines qui s’est tenue en octobre 2015 à La Havane (Cuba).

En 2016, l’ensemble joue l’opéra Il Giasone de Francesco Cavalli mis en scène par Olivier Lexa ainsi que l’Orféo de Claudio Monteverdi en novembre 2016 sur l’île de La Réunion.

En 2016, l’Ensemble Desmarest enregistre son premier album Il Pianto della Madonna (B-records, distribué par Naïve), album qui a reçu un accueil particulièrement élogieux. Aux côtés de Jordi Savall, les musiciens de l’ensemble Desmarest seront les invités du prochain Classik Festival Langtang sur l’Île de la Réunion.

Ronan Khalil, clavecin et direction

Né en 1986, Ronan Khalil découvre la musique ancienne à la Maîtrise de Bretagne avant d’étudier le clavecin auprès de Pascal Dubreuil au Conservatoire national de région de Rennes puis Sharon Gould à la Chetham’s School of Music de Manchester. Diplômé du Conservatoire royal de La Haye dans la classe de Fabio Bonizzoni, il a également reçu les précieux conseils d’Elisabeth Joyé, Patrick Ayrton, Christophe Rousset, Carole Cerasi, Pierre Hantaï et travaillé le chant avec Peter Kooy, Christiaan Immler et Kees-Jan de Koning. Il poursuit ses études en France au Conservatoire national supérieur de musique et danse de Paris dans les classes d’Olivier Baumont, Blandine Rannou, Kenneth Weiss et obtient le prix de basse continue avec les plus hautes distinctions.

En 2008, il remporte le premier prix et le prix du public au concours international de clavecin de la fondation Marcelle & Robert de Lacour (Festival d’Auvers-sur-Oise Opus 28) puis en 2009, le premier prix du concours international de clavecin de Bologne ainsi que le prix Oriolis-Kriegelstein à Paris. Plus récemment, il remporte le prix du public lors du concours Westfield organisé à l’université de Maryland (USA).

Il a travaillé sous la direction de chefs tels que Christophe Rousset, William Christie, Alessandro de Marchi, Sigiswald Kuijken, Laurence Cummings, Michel Laplénie et Claudio Ribeiro avec qui il enregistre un disque consacré à G.F Haendel (Mr. Haendel’s Delight – ORF Alte Musik). Très sollicité en tant que soliste et continuiste, il est invité à se produire dans toute l’Europe (Festival d’Ambronay, Festival d’Aix-en-Provence, Opéra de Vichy, Handel House Museum à Londres, Festival les Clavecins de Chartres, Théâtre National de Toulouse, Les Concerts Parisiens – Philippe Maillard, Auditorium Lingotto à Turin, Centro Cultural de Belem à Lisbonne, Teatro La Fenice à Venise, Spring Organ Concert Series à Athènes, Grand Théâtre de Bordeaux, Festival Anima Mundi à Pise etc…), en Asie et en Amérique du Sud. En 2011 et de nouveau en 2013, il apparaît dans Le Neveu de Rameau (Diderot) au Théatre du Ranelagh et aux cotés de Nicolas Vaude et Gabriel Le Doze. Depuis 2010, il est directeur musical de l’Ensemble Desmarest, formation vocale et instrumentale consacrée au répertoire du 17ème siècle et du 18ème siècle.

Concerts à la Fondation Singer-Polignac

Concert d’atelier : De la cour à l’église au XVIIe siècle | 20 mai 2014

Amaury Coeytaux

En résidence de 2012 à 2016

Amaury Coeytaux est né le 22 novembre 1984. Il commence le piano à l’âge de quatre ans puis le violon à l’âge de huit ans. Il étudie dans la classe de Micheline Lefebvre au Conservatoire à rayonnement régional de Bordeaux. À douze ans il obtient une médaille d’or à l’unanimité avec les félicitations du jury en musique de chambre et à treize ans un 1er prix à l’unanimité en violon décerné par la ville de Bordeaux. Cette même année, il rentre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris où il étudie avec Jean-Jacques Kantorow. Il en ressort à l’âge de seize ans avec un 1er prix et un diplôme de formation supérieure. Il poursuit ses études à Rotterdam avec ce même professeur jusqu’en 2003, puis il part aux États-Unis dans les classes de Pinchas Zukerman et de Patinka Kopec.

Il participe à de nombreuses master classes de violonistes et chambristes célèbres tels que Zakhar Bron, Tibor Varga, Pierre Amoyal, Gérard Poulet, Michel Strauss, Bernard Greenhouse. Sa première apparition en public eut lieu à l’âge de neuf ans, il joue alors la troisième sonate d’Ysaÿe à Radio France. Depuis lors, il donne beaucoup de concerts et récitals en tant que soliste ou chambriste dans différents pays (France, Allemagne, Suisse, Italie, Autriche, Pays-Bas, Canada, États-Unis, Corée du Sud, Japon), dans de grandes salles telles que Gaveau, Olivier-Messiaen, Carnegie Hall, National Arts Center, avec des artistes de renommée internationale comme Pinchas Zukerman, Joseph Silverstein, Joseph Kalischtein, Michael Tree, Marielle Nordmann.

Il s’est illustré dans de nombreux concours : 1er prix au 25e concours international Rodolfo-Lipizer en 2006, 1er prix au concours international de cordes Julius-Stulberg en 2004, 1er prix au concours Rosalind and Joseph Stone Berg Philharmonic en 2004, 1er prix au concours Waldo Mayo en 2004, prix du musée Bonnat pour la meilleure performance en musique de chambre décerné par l’académie Ravel en 2002, 1er prix au concours du Royaume de la musique en 1997. En 2003, le gouvernement français lui décerne la bourse Lavoisier, puis en 2004, l’Adami lui permet de partir aux États-Unis où il fait ses débuts dans le Stern Auditorium du Carnegie Hall avec le concerto de Brahms.

Après quatre années passées au sein de l’orchestre d’Auvergne en tant que violon solo, il vient d’être nommé violon solo – super-soliste à l’orchestre philharmonique de Radio France avec qui il débutera la saison prochaine sous la direction de Myung-Whun Chung,

Amaury Coeytaux joue un violon italien Guadagnini de 1773.

Concerts à la Fondation Singer-Polignac

Concert de saison : Métamorphose printanière | 13 avril 2017

Concert de saison : L’enfant magique | 26 janvier 2017

Rencontre musicale : César Franck et son école | 24 novembre 2016

Concert d’atelier : Quatuor Ulysse | 25 février 2016

Concert d’atelier : 150e anniversaire de la naissance de Winnaretta Singer-Polignac | 5 novembre 2015

Concert d’atelier : Autour de Roland Barthes | 4 juin 2015

Concert de saison : L’Atelier heureux | 17 avril 2014

Rencontre musicale : Autour du Groupe des six, première partie | 10 avril 2014

Concert de saison : Virtuosité à la française | 20 février 2014

Causerie : L’école de Paris | 13 juin 2013

Concert de saison : Wagner intime | 23 mai 2013

Concert de saison : Mozart, l’oiseleur illuminé | 25 avril 2013

Concert de saison : Ces belles heures reviendront… | 8 avril 2011

Concert de saison : 31 mars 1931 chez la princesse Edmond de Polignac | 16 avril 2010

Les Paladins

Artistes associés de 2012 à 2023

En 1760, Jean-Philippe Rameau compose Les Paladins, ultime chef-d’œuvre de l’esprit baroque français, délibérément placé sous le signe de la fantaisie et de l’imaginaire. C’est dans cet esprit que Jérôme Correas fonde en 2001 son ensemble vocal et instrumental qui explore principalement le répertoire musical dramatique italien et français des XVIIème et XVIIIème siècles.

L’interprétation des Paladins est résolument théâtrale. Grâce à sa double formation de chanteur et de claveciniste, Jérôme Correas développe un style et un son particuliers. C’est là toute la genèse du travail sur le « Parlé-Chanté » qui caractérise nombre des projets de l’ensemble, en particulier l’opéra italien du XVIIème siècle et l’opéra-comique : approche interprétative fondée non sur l’écriture seule de la partition mais sur la recherche de libertés expressives et théâtrales liées à la langue et à ses rythmes, travail sur le rubato, l’improvisation, la réflexion sur les couleurs de la voix et de l’instrument, le passage de la voix chantée à la voix parlée…

Les Paladins se produisent régulièrement en France (Théâtre des Champs Elysées, Théâtre du Châtelet, Philharmonie, Théâtre de l’Athénée, opéras de Nice, Reims, Rennes, Metz, Massy, Fondation Royaumont, Festival de La Chaise-Dieu, d’Ambronay) et à l’étranger, notamment aux Etats-Unis, au Japon, dans les grands festivals en Europe.

CREATIONS SCENIQUES

Parmi les événements scéniques marquants de ces dernières années, citons la recréation de La Fausse magie, opéra-comique de Gretry avec la Fondation Royaumont, les opéra de Metz, Rennes et Reims avec une mise en scène de Vincent Tavernier, Le Couronnement de Poppée de Monteverdi avec l’Arcal, mis en scène par Christophe Rauck, salué par la critique et représenté 44 fois. En 2011, Les Paladins recréent le premier opéra donné en France : L’Egisto de Mazzocchi et Marazzoli (Fondation Royaumont et théâtre de l’Athénée), mis en scène par Jean-Denis Monory ; suivent Le Retour d’Ulysse dans sa patrie de Monteverdi avec l’Arcal, mis en scène par Christophe Rauck, Les Indes Galantes de Rameau (mise en scène Constance Larrieu) mêlant chanteurs et marionnettes et poursuivant le travail de rencontre avec d’autres modes d’expression artistique. Les Paladins créent ensuite Molière à l’Opéra, spectacle retraçant la collaboration entre Molière et Lully et dont l’enregistrement a paru en 2016.

En 2017, Les Paladins créent deux nouveaux spectacles : Viva Espana, au CDBM du Perreux, avec la chorégraphe Ana Yepes, voyage musical et chorégraphié à la recherche des danses et musiques du Siècle d’Or espagnol ; et l’opéra de Monteverdi Le Combat de Tancrède et de Clorinde, au Théâtre de Cornouaille, Scène Nationale de Quimper, avec le metteur en scène Dan Jemmett. Ces deux dernières créations sont en tournée en 2018 et 2019.

 En janvier 2019, Les Paladins ont créé au Théâtre-Sénart, Scène Nationale de Lieusaint, l’opéra de Georg Friedrich Haendel Amadigi, dans une mise en scène contemporaine de Bernard Levy, centrée autour d’un dispositif vidéo. Le spectacle aura été joué tout au long du 1er trimestre 2019, pour une quinzaine de représentations.

Début novembre 2019, Les Paladins créeront au Théâtre de Corbeil Le Code Noir, opéra-comique de Louis Clapisson, dans une mise-en-scène de Jean-Pierre Baro. Œuvre « oubliée » depuis sa création en 1842, Le Code Noir abordera dans une scénographie et une adaptation contemporaine, le toujours d’actualité sujet de l’esclavage. Du jamais vu à l’Opéra !

Le spectacle partira pour une tournée de 7 représentations, avant une reprise prévue sur la saison 2020-21.

ENREGISTREMENTS PHONOGRAPHIQUES

Les Paladins ont enregistré une dizaine de disques récompensés à de nombreuses reprises : Cantates de Haendel avec Sandrine Piau, Lamentations de Porpora avec Karine Deshayes (Arion), Les Serpents de feu dans le désert de Hasse, Soleils baroques, sur des musiques de Luigi Rossi et Marco Marazzoli (Ambronay), Jephté de Carissimi, L’Ormindo de Cavalli (Pan Classics), Tenebris (Cyprès), Le triomphe de l’amour avec Sandrine Piau (Naive), Molière à l’opéra (Glossa).

Dernier opus sorti en novembre 2018, Leçons de Ténèbres de Couperin est une version inédite pour deux voix de haute-contre du chef d’œuvre du répertoire religieux français (EnPhases).

Jérôme Correas direction

Jérôme Correas débute l’étude du piano dès l’âge de cinq ans puis très vite se passionne pour le clavecin. Il devient l’élève du grand claveciniste et musicologue Antoine Geoffroy-Dechaume dont l’enseignement, basé sur l’improvisation et la souplesse rythmique, le marque durablement.

Sa curiosité pour le chant l’amène à se présenter au CNSM de Paris où il obtient un Premier Prix d’Art lyrique dans la classe de Xavier Depraz, et de chant baroque dans celle de William Christie. Remarqué par ce dernier, il débute au festival d’Aix-en-Provence sous sa direction dans The Fairy Queen de Purcell et devient membre des Arts Florissants de 1989 à 1993.

Jérôme Correas diversifie ses goûts et ses activités en suivant l’enseignement de René Jacobs au Studio Versailles Opéra, puis entre à l’école de chant de l’Opéra de Paris sur la recommandation de Régine Crespin, entre 1992 et 1994. Il travaille ensuite sous la direction de nombreux chefs, dans les répertoires lyrique ou baroque : William Christie, Sylvain Cambreling, Christophe Coin, Michel Corboz, Philippe Entremont, Marco Guidarini, Emmanuelle Haim, Jean-François Heisser, Marek Janowski, Sigiswald Kuijken, Jesus Lopez-Cobos, Jean-Claude Malgoire, Hervé Niquet, Donato Renzetti, François-Xavier Roth, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Arie Van Beek…

Dans son parcours, il privilégie l’interprétation de la mélodie française qu’il chante en Europe et dans de nombreuses tournées aux Etats-Unis aux côtés de Jean-Claude Pennetier, Claude Lavoix, Philippe Bianconi, Jean-François Heisser, Marie-Josèphe Jude, Jeff Cohen ou Philippe Cassard.

En 2001, Jérôme Correas se tourne vers la direction d’orchestre et fonde Les Paladins, ensemble vocal et instrumental dédié à l’exploration des oeuvres lyriques des XVIIème et XVIIIème siècle, de Monteverdi à Mozart.

Avec les metteurs en scène Dan Jemmett, Christophe Rauck, Vincent Tavernier, Vincent Vittoz, Irène Bonnaud, Mireille Larroche ou Jean–Denis Monory, il crée de nombreux opéras français, italiens ou anglais, de Monteverdi, Cavalli, Rossi, Marazzoli à Haydn et Paisiello, en passant par Purcell, Marin Marais, Destouches ou Rameau et Gretry. Il enregistre une trentaine de disques et se produit dans de nombreux théâtres et festivals en France et à l’étranger.

Sa double expérience de claveciniste et de chanteur lui permet de présenter une interprétation toute personnelle fondée sur la théâtralité, la respiration et le rubato, mais aussi une recherche sur l’art du « Parlé-Chanté », particulièrement bienvenue dans l’opéra italien du XVIIème siècle et l’opéra-comique, deux genres qu’il affectionne particulièrement.

Il transmet aussi cette recherche artistique en tant que chef invité : Orchestre de l’opéra de Rouen (La Vera Constanza de Haydn, mise en scène de Elio de Capitani), Orchestre de chambre Israël Camerata (Stabat Mater de Pergolesi), Moscow Chamber Orchestra (Haendel, Mozart), Orchestre Baroque de St Petersbourg (Acteon de Charpentier), Orchestre symphonique des Baléares (Vivaldi, Haendel, Gluck), Orchestre de l’Opéra de Catane (recréation de Fedra de Paisiello pour la réouverture du Teatro Massimo Bellini), Orchestre du CNSM de Paris, Maîtrise de Notre-Dame de Paris, Chœur de chambre de Namur…

Il intervient régulièrement pour des Master classes au CNSM de Paris, au CRR de Toulouse, de Paris, de Nice, du Pôle supérieur de Dijon, l’atelier lyrique de l’Opéra de Paris et à l’Ecole Normale de Musique.

Jérôme Correas est chevalier des Arts et Lettres depuis 2011.

Concerts à la Fondation Singer-Polignac

Concert de saison hors les murs : Molière à l’opéra | 15 décembre 2016

Concert d’atelier : Le roi danse | 5 mars 2015

Nathalie Stutzmann

Artiste associée de 2011 à 2023

Nathalie Stutzmann compte parmi les personnalités musicales les plus marquantes de notre époque : l’une des rares authentiques voix de contralto mais également l’une des grandes révélations de ces dernières années en tant que chef d’orchestre.

Elle a créé l’ensemble Orfeo 55 en 2009, et leur nouvel album d’airs italiens, Quella Fiamma, vient de paraître chez Warner/Erato. Sont déjà sortis Prima Donna (2011), dédié aux grands contraltos vivaldiens et Une Cantate imaginaire (2012), dédié à Bach, chez Deutsche Grammophon, et Heroes from the shadows (2014), consacré aux grands héros de l’ombre handéliens, chez Warner/Erato. Ces enregistrements ont été couronnés par de nombreuses récompenses telles que Diapason d’Or, Melómano de Oro et Editor’s Choice de Gramophone.

Comme chef, elle a pour mentors les grands Seiji Ozawa et Sir Simon Rattle qui dit d’elle : « Nathalie est un chef d’orchestre exceptionnel et rare. Tant d’amour, d’intensité et une technique impeccable. Elle nous est indispensable ». Ses récents débuts de chef avec le London Philharmonic Orchestra, le Philadelphia Orchestra, le Rotterdams Philharmonisch Orkest, le Washington National Symphony Orchestra ou encore le Royal Stockholm Philharmonic Orchestra lui ont valu des réinvitations immédiates cette saison et les suivantes. Suite à son succès unanime avec Tannhaüser de Wagner à l’Opéra de Monte-Carlo en 2017, elle a été invitée à diriger Mefistofele de Boito en ouverture des Chorégies d’Orange en 2018.

A compter de la saison 2018/2019, elle occupera le poste de Chef Principal du Kristiansand Symfoniorkester en Norvège. Elle est également Chef Principal Invité du RTÉ National Symphony Orchestra of Ireland de Dublin et Artiste Associé Principal de l’Orquestra Sinfônica do Estado de São Paulo dans le cadre d’une collaboration centrée sur la direction d’orchestre.

Nathalie Stutzmann a une formation de pianiste et bassoniste. Pour le chant, elle a reçu l’enseignement de sa mère, Christiane Stutzmann, avant d’étudier à l’école d’art lyrique de l’Opéra de Paris avec Michel Sénéchal. Également élève de Hans Hotter, elle a été formée à la direction d’orchestre par Jorma Panula qu’elle retrouvera à ses côtés dans le jury du 4ème Concours international de chefs d’orchestre Evgeny Svetlanov à Radio France en septembre 2018. Elle est Officier des Arts et des Lettres et Chevalier de l’Ordre National du Mérite, Officier du Mérite Culturel de Monte-Carlo.

Concerts à la Fondation Singer-Polignac

Concert hors les murs : Bach – Dévotion à voix basse | 13 décembre 2018

Concert d’atelier : Orfeo 55 – Nathalie Stutzmann, concert de résidents | 25 février 2012

Bertrand Chamayou

Natif de Toulouse, Bertrand Chamayou est remarqué dès l’âge de 13 ans par le pianiste Jean-François Heisser dont il suit par la suite l’enseignement au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Dans le même temps, il travaille assidûment aux côtés de Maria Curcio à Londres, et reçoit les conseils éclairés d’un grand nombre de maîtres, dont ceux de Murray Perahia. En 2006, son parcours déjà prometteur est couronné d’une Victoire de la musique dans la catégorie « Révélation », en 2012 il est élu « soliste instrumental de l’année ».

Bertrand a été invité à se produire sur les plus grandes scènes internationales telles la Salle Pleyel, le théâtre des Champs-Elysées, le Wigmore Hall (Londres), le Lincoln Center (New York), la Herkulessaal (Munich), la Philharmonie de Cologne, le Concertgebouw (Amsterdam), le Palais des Beaux-Arts (Bruxelles), l’Auditori de Barcelone, le conservatoire Tchaïkovski de Moscou, le Forbidden City Concert Hall de Pékin ainsi que dans des festivals tels le Klavier Festival de la Ruhr, le Mostly Mozart Festival, le festival Gergiev de Rotterdam, le festival de Lucerne, le Mecklenburg-Vorpommern Festspiele, le Musikfest de Brême, la Schubertiade de Schwartzenberg, le festival de Schwetzingen, le festival Piano aux Jacobins à Toulouse ainsi que dans son édition chinoise, le festival de la Roque d’Anthéron, le festival de la Chaise-Dieu, le festival de Besançon, le festival de la Côte Saint-André, le festival de Radio France et Montpellier qui lui offre une résidence pour son édition 2013.

Bertrand Chamayou joue sous la direction de chefs tels Pierre Boulez, Andris Nelsons, Leonard Slatkin, Neville Marriner, Yutaka Sado, Semyon Bychkov, Philippe Herreweghe, Emmanuel Krivine, Michel Plasson, Stéphane Denève, Fabien Gabel, Ludovic Morlot, Jérémie Rohrer, Fayçal Karoui, Tugan Sokhiev, Lawrence Foster, Evelino Pido, Louis Langrée, Christian Arming, Paul Daniel, Joshua Weilerstein aux côtés de plusieurs orchestres de renom tels que l’orchestre de Paris, le London Philharmonic Orchestra, le WDR Sinfonie Orchester de Cologne, la Deutsche Kammer Philharmonie de Brême, le SWR Sinfonie Orchester de Stuttgart, l’orchestre national de France, le Royal Scottish National Orchestra, le Danish National Symphony Orchestra.
La musique contemporaine occupe une part importante de son activité. Il a travaillé avec Henri Dutilleux et György Kurtag et a été invité dans le cadre du festival Présences à donner les concertos de Thomas Adès et de Esa-Pekka Salonen. Son activité de chambriste est tout aussi essentielle. Il se produit régulièrement avec Sol Gabetta, Renaud Capuçon, Daishin Kashimoto, Augustin Dumay, Antoine Tamestit, Gautier Capuçon, Nicolas Baldeyrou, Alexeï Ogrintchouk, David Guerrier, Paul Meyer, Emmanuel Pahud, les quatuors Ebène, Belcea, Ysaÿe pour n’en citer que quelques-uns.

Parmi ses réalisations ambitieuses, citons le cycle des 20 regards sur l’enfant-Jésus à l’occasion du centenaire d’Olivier Messiaen ou les 12 études d’exécution transcendante de Liszt, données maintes fois en concert, et dont résulte un live salué unanimement par la critique (Sony Classical). En 2008 Bertrand Chamayou enregistre un récital Mendelssohn (Naïve) couronné de très nombreuses récompenses. Au printemps 2010, il présente un disque César Franck (Naïve) accompagné par le Royal Scottish National Orchestra dirigé par Stéphane Denève. Ce disque a notamment reçu l’ « Editor’s Choice » de Gramophone.

En 2011, l’intégrale des Années de pèlerinage, est couronnée de nombreuses récompenses (Gramophone’s Choice, Choc Classica, Diapason d’Or de l’année 2012 et Victoire de la musique du meilleur enregistrement de l’année).

En 2014 Bertrand signe un contrat d’exclusivité avec le label Erato. Le premier fruit de cette collaboration est un disque Schubert sorti en février 2014 puis en 2016, une intégrale Ravel.

Concerts à la Fondation Singer-Polignac

Concert de saison : Carte blanche à Bertrand Chamayou | 15 juin 2017

Concert de saison : Franz Liszt. Un portrait : le diable et le bon Dieu | 18 octobre 2011

Causerie : Mendelssohn-Schumann, la musique et l’amitié | 31 mars 2009

Le Poème Harmonique

Photo : Jean-Baptiste Millot

En résidence depuis septembre 2010 et actuellement artiste associé

Depuis 1998, le Poème Harmonique fédère autour de son fondateur Vincent Dumestre, des musiciens passionnés dévoués à l’interprétation des musiques des XVIIe et XVIIIe siècles.

Leur champ d’action ? Les pages connues ou méconnues rythmant vie quotidienne et cérémonies à Versailles (Lully, Couperin, Charpentier…), dans l’Italie baroque de Monteverdi à Pergolèse, ou encore l’Angleterre de Purcell. Des programmes inventifs et exigeants qui retissent les liens entre le profane et le sacré, la musique savante et les sources populaires, mais qui associent également à la musique le théâtre, la danse ou le cirque. À l’opéra l’ensemble est reconnu comme une référence mondiale pour ses interprétations des œuvres de Lully, Cavalli ou Monteverdi et la collaboration avec le metteur en scène Benjamin Lazar a donné lieu à des spectacles unanimement salués par la critique et le public.

Le Poème Harmonique ne cesse de surprendre le public en révélant des trésors oubliés (à l’automne 2024 L’Homme-Femme, irrésistible comédie du genre de Galuppi dans la mise en scène par Agnès Jaoui – Opéra de Dijon, Théâtre de Caen et Opéra royal de Versailles ), en proposant une approche inédite des plus grands chefs d’œuvre (Il Nerone ou L’Incoronazione di Poppea avec l’Académie de l’Opéra National de Paris), ou encore en intégrant aux concerts des processions et des effets de spatialisation saisissants.

Avec une soixantaine de représentations données chaque année, Le Poème Harmonique est familier des plus grands festivals et salles du monde entier – Opéra-Comique, Opéra Royal de Versailles, Philharmonie de Paris, Théâtre des Champs-Élysées, Festivals d’Ambronay, de Beaune et de Sablé, Teatro Real (Madrid), Wigmore Hall (Londres), NCPA (Pékin), Philharmonie de Berlin, Wiener Konzerthaus, Concertgebouw de Bruges, BOZAR (Bruxelles), Oji Hall (Tokyo), Université Columbia (New York), Teatro San Carlo (Naples), Accademia Santa Cecilia (Rome), Philharmonie de Saint-Pétersbourg, ou encore les BBC Proms.…  Le Poème Harmonique demeure très engagé en Normandie, sa région de résidence, berceau de ses nombreuses créations et terrain privilégié de ses actions pédagogiques, sociales ou encore d’insertion de jeunes musiciens professionnels.

La discographie du Poème Harmonique compte aujourd’hui une cinquantaine de références régulièrement distinguées par la critique et de nombreux succès publics. Chez Alpha Classics, la sortie de Mon Amant de Saint-Jean, tour de chant du baroque aux années folles avec Stéphanie d’Oustrac est paru en août 2023.  Après la première mondiale de L’Egisto de Cavalli récompensée par un Choc de Classica et par le prestigieux Preis der deutschen Schallplattenkritik, Château de Versailles Spectacles publie au printemps 2024 Armide de Lully. La saison 2024-2025​ sera ponctuée par la sortie de deux​ chefs-d’œuvre de la musique chorale : Monteverdi Testamento – Vespro della Madonna 1643, en novembre​, ainsi que Hail !Bright Cecilia de ​Henry Purcell​, en avril.

Vincent Dumestre direction

Vincent Dumestre est né en mai 1968. Après des études d’histoire de l’art à l’École du Louvre et de guitare classique à l’École Normale de Musique de Paris, il se consacre au luth, à la guitare baroque et au théorbe qu’il étudie avec Hopkinson Smith, Eugène Ferré, Rolf Lislevand, puis intègre divers ensembles et orchestres (Ricercar Consort, La Simphonie du Marais, La Grande Écurie et la Chambre du Roy, Le Centre de Musique Baroque de Versailles…), avec lesquels il participe à de nombreux concerts et réalise une trentaine d’enregistrements.

C’est en 1998 qu’il fonde le Poème Harmonique – ensemble musical spécialisé dans le répertoire baroque – dont il définit les orientations artistiques et assure la direction. L’ensemble est immédiatement remarqué, et la revue Diapason élit Vincent Dumestre « jeune talent de l’année 1999 ».

Son parcours artistique se confondant essentiellement avec celui du Poème Harmonique, il occupe une place tout à fait singulière sur la scène baroque internationale : défricheur insatiable d’œuvres inédites à l’opéra (Caligula, Egisto, Cadmus & Hermione…), de musiques sacrées (Lamentations de Cavalieri, Grands Motets de Lalande…) et de musique de chambre (Briceno, Belli, Tessier…). Il est également, à partir de la création de son Bourgeois Gentilhomme en 2004, l’un des rares musiciens dirigeant une compagnie un ensemble directement impliqué dans la production de spectacles scéniques de grandes dimensions, contribuant ainsi à une nouvelle perception des rapports entre musique et théâtre. Cette approche artistique suscite un immense engouement tant de la part des critiques que du public.

Parallèlement au développement de son activité de chef d’orchestre, il continue à prendre part comme instrumentiste avec ses chanteurs et musiciens aux programmes de musique de chambre de l’ensemble. Ces dernières années, la renommée de Vincent Dumestre et du Poème Harmonique a connu un développement spectaculaire, l’ensemble étant désormais accueilli par les programmateurs les plus prestigieux sur tous les continents (Philharmonie de Paris, Opéra Comique, Théâtre des Champs-Élysées, Opéra Royal de Versailles, Wiener Konzerthaus, Concertgebouw à Amsterdam, Festival d’Utrecht, Kölner Philharmonie, Wigmore Hall de Londres, BBC Proms, National Center for Performing Arts de Beijing, Oji Hall de Tokyo, Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, Columbia University de New York…).

Soutenu par la Région Normandie pour les activités du Poème Harmonique, Vincent Dumestre est également le directeur artistique des Saisons Baroques : une série de concerts et événements culturels rouennaise intégrant un concours international de musique baroque, programmés dans le cadre historique de la Chapelle Corneille, et directeur artistique du Festival du Haut Jura. Il s’est vu confier en 2017 la programmation de la 14e édition du festival Misteria Paschalia de Cracovie. En 2004, le Ministre de la Culture nomme Vincent Dumestre Chevalier des Arts et des Lettres, et en 2009 Chevalier de l’ordre national du Mérite.

Partenaires

Le Poème Harmonique est soutenu par le Ministère de la Culture (DRAC Haute-Normandie), la Région Haute-Normandie et la Ville de Rouen.

Pour ses actions éducatives, le Poème Harmonique bénéficie du soutien de Safran.

Le Poème Harmonique est en résidence à l’Opéra de Rouen Normandie.

Pour ses répétitions, Le Poème Harmonique est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Les Cris de Paris

Artistes associés depuis 2012

Créés et imaginés par Geoffroy Jourdain, Les Cris de Paris interprètent principalement le répertoire vocal et instrumental du début du XVIe siècle à nos jours. Leur démarche artistique est le reflet de la richesse et de la variété des parcours des artistes qui participent à leurs productions ; ils peuvent être quatre comme quatre-vingt, avec parmi eux des compositeurs, des arrangeurs, des comédiens, des metteurs en scène, des instrumentistes, des danseurs, des directeurs d’ensembles, des chefs de chœur, des plasticiens, des créateurs sonores, des pédagogues…

Curieux et passionnés, ils s’investissent avec la même audace dans la redécouverte d’œuvres méconnues que dans l’exploration des potentialités de la voix au sein de la création contemporaine. Leurs projets musicaux prennent place dans le cadre de concerts, de performances, mais également au sein de productions scéniques mêlant plusieurs formes artistiques (théâtre, danse, lecture..). La plupart des créations qui jalonnent les saisons culturelles des Cris de Paris mêlent la musique contemporaine à la musique ancienne, les musiques actuelles à la musique baroque et romantique…

Pour l’ensemble de leurs activités, Les Cris de Paris sont aidés par le Ministère de la Culture et de la Communication/Direction Régionale des affaires culturelles d’Ile-de-france au titre de l’aide aux ensembles conventionnés, ainsi que par la Ville de Paris. Les activités des Cris de Paris sont soutenues par la Fondation Bettencourt Schueller et par Mécénat Musical Société Générale. Les Cris de Paris bénéficient également d’un soutien annuel de la Sacem, de l’association musique nouvelle en liberté et du soutien ponctuel de la Fondation Orange, de l’Onda, de la Spedidam, de l’Adami, du FCM et de l’Institut Français.

Ils sont membres du réseau Futurs Composés, de la Fevis, et du Profedim. Depuis le mois de mars 2012, ils sont « artistes associés » de la Fondation Singer-Polignac. En 2015/2016, ils entament deux nouvelles résidences artistiques en Champagne-Ardenne, via l’Opéra de Reims, ainsi qu’à la Salle Ravel de Levallois. A compter de la saison 2016/2017, ils débutent une résidence artistique, pédagogique et technologique au Centre des Arts d’Enghien-les-Bains.

Geoffroy Jourdain direction

Parallèlement à des études de musicologie en Sorbonne et à des recherches dans les fonds musicaux italiens de plusieurs bibliothèques européennes, Geoffroy Jourdain s’implique très tôt dans la direction d’ensembles vocaux et fonde, alors qu’il est encore étudiant, les Cris de Paris, rapidement reconnu pour l’audace de son projet artistique, et pour son investissement en faveur de la création contemporaine.

Il s’intéresse à la mise en œuvre de dispositifs de création de spectacles musicaux novateurs, en compagnie de metteurs en scène, de comédiens, de chorégraphes et de plasticiens. Aux côtés de Benjamin Lazar, il crée de nombreuses formes lyriques et de théâtre musical. Il est invité par l’Atelier lyrique de l’Opéra de Paris à diriger des ouvrages lyriques (Orphée et Eurydice puis Iphigénie en Tauride de Gluck, Orfeo de Monteverdi), mais également par des ensembles, comme Capella Amsterdam ou le chœur de l’Orchestre Symphonique de Sao Paulo ; François-Xavier Roth lui confie son orchestre Les Siècles (Israël in Egypt de Haendel)… Il a suscité et créé des œuvres de Beat Furrer, Mauro Lanza, Marco Stroppa, Francesco Filidei, Oscar Strasnoy (dont l’opéra Cachafaz), Ivan Fedele, mais se passionne également pour le répertoire des XVIIème et XVIIIème siècles et à l’ethnomusicologie. Sa curiosité pour des répertoires variés et l’originalité de la démarche avec laquelle il les aborde l’ont amené à se produire aussi bien à l’Opéra Comique qu’à l’IRCAM ou à la Cité de la Musique, au festival Présences de Radio-France comme à la Biennale de Venise, à être accueilli en résidence à l’abbaye de Royaumont, aussi bien qu’à l’opéra de Reims, à être un artiste privilégié du festival de Beaune ou de celui de la Chaise-Dieu.

Avec Olivier Michel, administrateur des Cris de Paris, il co-dirige depuis le mois de mars 2015 La Pop (Quai de Loire, Paris).

Discographie sélective


Les Talens Lyriques

Artistes associés depuis 2011

L’ensemble Les Talens Lyriques, qui tient son nom du sous-titre de l’opéra de Rameau, Les Fêtes d’Hébé (1739), a été créé en 1991 par le claveciniste et chef d’orchestre Christophe Rousset.

Défendant un large répertoire lyrique et instrumental qui s’étend du premier Baroque au Romantisme naissant, Les Talens Lyriques s’attachent à éclairer les grands chefs-d’œuvre de l’histoire de la musique, à la lumière d’œuvres plus rares ou inédites, véritables chaînons manquants du patrimoine musical européen. Ce travail musicologique et éditorial est une priorité de l’ensemble et contribue à sa notoriété.

Les Talens Lyriques voyagent de Monteverdi (L’Incoronazione di Poppea, Il Ritorno d’Ulisse in patria, L’Orfeo), Cavalli (La Didone, La Calisto), Landi (La Morte d’Orfeo), à Hændel (Scipione, Riccardo Primo, Rinaldo, Admeto, Giulio Cesare, Serse, Arianna in Creta, Tamerlano, Ariodante, Semele, Alcina, Agrippina) en passant par Lully (Persée, Roland, Bellérophon, Phaéton, Amadis, Armide, Alceste), Desmarest (Vénus et Adonis), Mondonville (Les Fêtes de Paphos), Cimarosa (Il Mercato di Malmantile, Il Matrimonio segreto), Traetta (Antigona, Ippolito ed Aricia), Jommelli (Armida abbandonata), Martin y Soler (La Capricciosa corretta, Il Tutore burlato), Mozart (Mitridate, Die Entführung aus dem Serail, Così fan tutte, Die Zauberflöte), Salieri (La Grotta di Trofonio, Les Danaïdes, Les Horaces, Tarare), Rameau (Zoroastre, Castor et Pollux, Les Indes galantes, Platée, Pygmalion), Gluck (Bauci e Filemone, Alceste), Beethoven et enfin Cherubini (Médée), García (Il Califfo di Bagdad), Berlioz, Massenet, Gounod (Faust) ou Saint-Saëns.

La recréation de ces œuvres va de paire avec une collaboration étroite avec des metteurs en scène ou chorégraphes tels que Pierre Audi, Jean-Marie Villégier, David McVicar, Eric Vigner, Ludovic Lagarde, Mariame Clément, Jean-Pierre Vincent, Macha Makeïeff, Laura Scozzi, Natalie van Parys, Marcial di Fonzo Bo, Claus Guth, Robert Carsen, David Hermann, Christof Loy, Jetske Mijnssen, Alban Richard ou David Lescot.

Outre le répertoire lyrique, l’Ensemble explore d’autres genres musicaux tels que le Madrigal, la Cantate, l’Air de cour, la Symphonie et l’immensité du répertoire sacré (Messe, Motet, Oratorio, Leçons de Ténèbres…). De saison en saison, Les Talens Lyriques sont ainsi amenés à se produire dans le monde entier, dans des effectifs variant de quelques musiciens à plus d’une soixantaine d’interprètes de toutes générations.

En 2018-2019, Les Talens Lyriques retournent à leurs premières amours avec une saison intitulée la « Tentation de l’Italie ». La vocalité sera célébrée de toutes parts, des chefs-d’œuvre incontestés de Monteverdi, Purcell, Hændel (Agrippina), Mozart (La Betulia liberata) à des partitions plus rares ou inédites de Legrenzi (La Divisione del mondo), Salieri (Tarare), Leo ou encore Porpora. Après avoir célébré Telemann en 2017, l’ensemble partira en Amérique pour se faire l’ambassadeur de François Couperin, à l’occasion du 350e anniversaire du compositeur. Cette « année Couperin » sera également célébrée dans la discographie des Talens Lyriques, avec les sorties attendues des Nations (Aparté, automne 2018) ainsi que des Concerts royaux (Aparté, Noël 2018).

L’ensemble a réalisé la célèbre bande-son du film de Gérard Corbiau, Farinelli (1994), vendue à plus d’un million d’exemplaires. La discographie des Talens Lyriques comprend aujourd’hui une soixantaine de références, enregistrées chez Erato, Fnac Music, Auvidis, Decca, Naïve, Ambroisie, Virgin Classics, Outhere et Aparté. Cette saison, l’Ensemble conclura notamment le cycle des opéras de Salieri en français avec la sortie des Horaces en septembre 2018 et l’enregistrement de Tarare à l’automne 2018 (Aparté).

Depuis 2007, l’Ensemble s’emploie à initier des élèves à la musique, à travers un programme d’actions artistiques ambitieuses et d’initiatives pédagogiques innovantes. Ils sont en résidence dans des établissements scolaires à Paris et en Île-de-France, où ils ont créé notamment une classe orchestre et un petit chœur des Talens. Les 3 applis pédagogiques t@lenschool, téléchargeables gratuitement, suscitent beaucoup d’engouement et ont remporté de nombreux prix français et internationaux.

Partenaires

Les Talens Lyriques sont soutenus par le Ministère de la Culture, la Ville de Paris et le Cercle des

Mécènes. L’Ensemble remercie ses Grands Mécènes : la Fondation Annenberg / GRoW – Gregory et Regina Annenberg Weingarten et Madame Aline Foriel-Destezet.

Les Talens Lyriques sont membres fondateurs de la FEVIS (Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés) et de PROFEDIM (Syndicat professionnel des Producteurs, Festivals, Ensembles, Diffuseurs Indépendants de Musique).

Discographie sélective


Jonas Vitaud

© Jean-Baptiste Millot

Artiste associé depuis juillet 2013

Né en 1980, il commence le piano à 6 ans et l’orgue à 11 ans. Formé par Brigitte Engerer, Jean Koerner et Christian Ivaldi, il obtient au Conservatoire national supérieur de Paris quatre premiers prix (piano, musique de chambre, accompagnement au piano, harmonie).
Lauréat de plusieurs concours internationaux tant en soliste qu’en chambriste (Lyon, ARD de Munich, Trieste, Beethoven de Vienne), Jonas Vitaud se produit dans de prestigieux festivals : Roque d’Anthéron, Lille Piano(s) Festival, Piano aux Jacobins, Pâques à Deauville, Folle journée de Nantes, Tokyo, Ekaterinburg et Varsovie, Festival de la Chaise Dieu, Festival Chopin de Bagatelle, Richard Strauss Festival en Allemagne, Automne Musical de Caserta en Italie, iDans d’Istanbul, Summer Festival de Dubrovnik, French May à Hong Kong, Phillips collection à Washington… Il joue dans toute l’Europe mais aussi en Russie, Chine, Turquie, Japon, Etats-Unis…

Jonas Vitaud se produit avec des Orchestres comme celui de Mulhouse, Cannes, Toulouse l’Orchestre des Pays de Savoie, l’Orchestre Philarmonique de Moravie, le Sinfonia Varsovia, l’Orchestre de la Radio de Munich, l’Orchestre Symphonique de la Radio de Prague…
Il réserve une place privilégiée pour la musique de chambre et joue avec des artistes tels les sopranos Karine Deshayes, Sumi Hwang et Yumiko Tanimura, les violoncellistes Victor Julien-Laferrière et Christian-Pierre La Marca, l’altiste Adrien La Marca, le pianiste Adam Laloum, le clarinettiste Raphaël Sévère, la violoniste Mi sa Yang, le Quatuor Zaïde…

Passionné par les musiques actuelles, Jonas Vitaud a travaillé avec des maîtres de la création comme Henri Dutilleux, Thierry Escaich, György Kurtag, Philippe Hersant, Yann Robin. Ces rencontres, notamment au festival Musique sur Ciel de Cordes, ont été une occasion de se confronter à la variété des courants musicaux actuels et de développer son imaginaire musical.
En 2019 paraitront chez MIRARE et ALPHA CLASSICS, deux albums : l’un avec la violoniste Mi-Sa Yang consacré aux sonates de MOZART et l’autre au répertoire russe avec le violoncelliste Victor Julien-Laferrière.
En octobre 2018, pour le centenaire Debussy, Jonas Vitaud sort un double album avec le label MIRARE dédié aux jeunes années du compositeur, une réalisation originale et ambitieuse présentant des aspects méconnus de l’univers debussyste. Il donne de nombreux concerts hommage. En mars 2016, il présente un disque Tchaïkovsky chez MIRARE – Les Saisons et la Grande Sonate opus 37, disque qui obtient 5 de Diapason. Son disque solo consacré à Henri Dutilleux et Franz Liszt chez NoMadMusic est couronné de succès et il reçoit le GRAND PRIX SOLISTE INSTRUMENTAL de l’Académie Charles Cros (CHOC CLASSICA. 5 de DIAPASON). Il donne de nombreux hommages à Henri Dutilleux durant l’année de son centenaire en 2016 à l’Opéra de Limoges, l’Opéra de Vichy, Scènes Nationales de Douai et Arras, Londres…
Jonas Vitaud enseigne au CNSM de Paris depuis 2013. Il est professeur assistant dans la classe de piano de Marie-Josèphe Jude.

Discographie sélective


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