Ensemble Adélie

en résidence depuis 2023

  • Vassily Chmykov violon
  • Paul Zientara alto
  • Stéphanie Huang violoncelle
  • Kojiro Okada piano

Vassily Chmykov violon

Vassily Chmykov est un violoniste français né à Monaco en 1999.
Il débute le violon au sein de l’Académie de Musique du Prince Rainier III de Monaco dans la classe de violon de Margarita Guerchovitch puis il poursuit ses études au CNSMD de Paris dans la classe d’Alexis Galpérine en cycle d’études Master et également à Lausanne en Master Soliste dans la classe de Pavel Vernikov et Svetlana Makarova, où il a eu la chance d’enregistrer son premier disque en duo Violon Guitare durant l’année 2023 avec Benoît Mussard et le label suisse Claves Records.
Il s’est déjà produit en tant que soliste et chambriste dans de nombreux pays notamment en France, Russie, Japon, Monaco, Allemagne, Italie, Suisse et Autriche, accompagné d’éminents orchestres dont l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, l’Orchestre national d’île-de-France, l’Orchestre des lauréats du CNSM de Paris, l’ensemble Artis, l’Orchestre Philharmonique de Krasnoïarsk et Novosibirks; et dans des salles prestigieuses comme le Théâtre des Champs-Élysées, la Salle Cortot ainsi que la Fondation Louis Vuitton à Paris, la Konzerthaus de Vienne, l’Auditorium Rainier III et Grimaldi Forum de Monaco ou encore le Victoria Hall de Genève.
Vassily est également sollicité à se produire au sein d’orchestres français (l’Orchestre de Chambre de Paris, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre National de Bretagne, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo…).
Artiste invité dans de nombreux festivals de musique de chambre en France comme à l’étranger, on peut citer le Festival de la Kronberg academy, le Festival de Pâques de Deauville, l’Orangerie de Sceaux, le Festival Pablo Casals, l’Académie Jaroussky, Seiji Ozawa International Academy (Suisse), Seiji Ozawa Matsumoto Festival (Japon), le Festival des Arcs, le Festival de Saint-Cezaire, le festival de Giverny, le Centre de Musique de Chambre de Paris, le festival de Musique de Chambre d’Entrecasteaux.
Vassily a participé à des Masterclasses et partagé la scène avec de nombreux artistes internationaux tels Augustin Dumay, Michaela Martin, Svetlin Roussev, Laurent Korcia, Boris Garlitsky, Pamela Franck, Pavel Vernikov et Svetlana Makarova.
Dans son palmarès, il a été lauréat et récompensé de plusieurs prix internationaux : 1er Prix du IXème Concours International de violon Alexandre Glazounov, Prix du Prince Albert II de Monaco, 1er Grand Prix au Concours International Intercordes à Paris, le Prix de la Kronberg academy « Ana Chumachenco ».


Paul Zientara alto

Nommé à 20 ans Révélation Classique de l’ADAMI 2021, Paul Zientara est lauréat de plusieurs concours internationaux : 3ème prix du prestigieux Concours Lionel Tertis sur l’île de Man, Grand Prix de la Fondation Safran, 1er prix du Concours de Cordes d’Epernay, 3ème prix du Festival Musical d’Automne des Jeunes Interprètes…
Il débute l’alto à l’âge de 7 ans avec Yves Pruvot au Conservatoire de Yerres. Après deux années au CRR de Paris dans la classe de Françoise Gnéri, il est admis à l’âge de 16 ans au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Sabine Toutain et Christophe Gaugué. Paul a eu l’occasion de se perfectionner auprès de maîtres tels Tabea Zimmermann, Gérard Caussé, Tatjana Masurenko, Lawrence Power, Nobuko Imai, Bruno Pasquier, Nils Mönkemeyer, Claire Désert, le Quatuor Ebene, Laurent Korcia…
Il participe régulièrement à différentes académies et masterclasses internationales dont la Kronberg Academy Festival (pour laquelle il a été recommandé par Tabea Zimmermann), Anton Rubinstein Academy de Düsseldorf, Internationale Musikakademie du Liechtenstein…
En 2022, il se produit en soliste dans la Symphonie Concertante de Mozart pour violon et alto avec Renaud Capuçon et l’Orchestre National du Capitole de Toulouse. Ses débuts en soliste sont marqués par le Concerto de Bartók avec l’orchestre Pasdeloup à l’âge de 16 ans, suivis de multiples expériences en soliste avec orchestres tels que l’Orchestre de la
Garde Républicaine, L’Orchestre Colonne, la Nouvelle Europe…

Parmi ses partenaires de musique de chambre citons Renaud Capuçon, Gérard Caussé, Nelson Goerner, Valeriy Sokolov, François Salque, Pierre Fouchenneret, Jérôme Pernoo, Marc Coppey, Adam Laloum, Emmanuel Strosser, Adrien Boisseau, Liya Petrova, Adrien La Marca,
Jérôme Ducros, Jérémy Menuhin, Victor Julien-Laferrière, Nicolas Baldeyrou…

Il s’est produit notamment au Festival de La Roque-d’Anthéron, au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, de Deauville, de Colmar, au Festival de la Grange de Meslay, au Centre de Musique de Chambre de Paris, aux Pianissimes, au Festival Idéal au Potager du Roi de Versailles, au Festival Pablo Casals à Prades, avec le Collectif Fractales…
En novembre 2021, il est invité par Renaud Capuçon au festival Nouveaux Horizons où il interprète entre autres diverses créations contemporaines dont une œuvre de Diana Soh en duo d’altos avec Gérard Caussé.
Il joue régulièrement en duo avec l’organiste Vincent Warnier qui a récemment composé « Légende », œuvre pour alto et orgue dont Paul est le dédicataire. Ils en ont interprété la création en octobre 2020.
En 2021, Michel Le Naour lui consacre un article dans le magazine Classica, et en 2022, Benoît Fauchet dans le magazine Diapason. Il apparaît aussi dans d’autres médias comme France Musique, Radio Classique, Le Figaro, Arte Concert, Ouest-France…
Il est membre du Quatuor Phantasy avec hautbois, du Duo Atlas dans l’Association Jeunes Talents avec Vassily Chmykov et du collectif créé par Emmanuel Coppey, Paris Youth Music Society.
Il intègre Beau Soir Productions dès sa création, ce qui lui permet de travailler avec Renaud Capuçon et ses équipes.
Paul joue sur un alto de Patrick Robin, financé par la Fondation Safran pour la Musique, à l’initiative de l’association TALENTS & VIOLON’CELLES.


Stéphanie Huang violoncelle

Lauréate du Concours musical international Reine Elisabeth de Belgique 2022 où elle remporte également les deux prix du public (le prix Canvas-Klara et le prix Musiq3), Grand Prix du Concours international de violoncelle Suggia 2015 à Porto, Premier Prix du Concours international de la Società Umanitaria 2021 à Milan, nommée Révélation ADAMI Classique 2021 en France, Stéphanie Huang a marqué son parcours musical par sa passion et son sens du perfectionnisme.

En janvier 2025, elle rejoint l’Orchestre de Paris au poste de premier violoncelle solo. Elle est également professeure au Koninklijk Conservatorium van Brussel depuis septembre 2024.

Elle a joué en soliste avec l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, l’Orchestre Symphonique de Mulhouse, le Munchner Rundfunkorchester, l’Orquestra Sinfonica do Porto, le Brussels Philharmonic, l’Orchestre National de Belgique, l’Orchestre de Chambre de Wallonie, sous la direction de Renaud Capuçon, Augustin Dumay, Pierre Dumoussaud, Michael Sanderling, Stéphane Denève, Joana Carneiro, James Feddeck. Elle joue régulièrement dans de nombreux festivals nationaux et internationaux (Evian, Deauville, La Roque d’Anthéron, Biot, Verbier, Gstaad, Bruxelles, Schiermonnikoog, Helsinki…) avec Renaud Capuçon, Sylvia Huang, Paul Zientara, Anna Agafia, Gérard Caussé, Guillaume Bellom, Keigo Mukawa… 

Née en Belgique dans une famille de musiciens, Stéphanie Huang commence le violoncelle dès son plus jeune âge. Elle a remporté un premier Prix au Concours Dexia et fait ses débuts à l’âge de douze ans au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles dans les Variations sur un thème rococo de Tchaïkovsky. Après avoir obtenu en 2017 sa licence au Koninklijk Conservatorium de Bruxelles avec Jeroen Reuling, elle a poursuivi ses études avec Marc Coppey et Emmanuelle Bertrand (musique de chambre) au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, et Gary Hoffman (Chapelle Musicale Reine Elisabeth) avec de nombreuses récompenses (fondations Spes, Meyer, Kriegelstein, Safran, Banque Populaire).

Elle joue sur un violoncelle Jean-Baptiste Vuillaume généreusement prêté par le Fonds de Dotation Adelus. 


Kojiro Okada piano

Né en 1999 à Bordeaux, Kojiro Okada débute le piano à l’âge de sept ans.

Il se produit dans les plus grandes salles à Paris, en 2010 à la Salle Pleyel à l’occasion du bicentenaire de Chopin, en 2013 au Théâtre du Châtelet pour un concert caritatif intitulé « Tous en cœur », en 2022 à la Philharmonie de Paris, ainsi que de nombreux concerts à la Salle Cortot. En 2022, il participe à une tournée aux Etats-Unis et au Canada où il partage la scène avec Miguel da Silva à la Salle Bourgie à Montréal et la « Philipps Collection » à Washington.
Il est régulièrement invité par de nombreux festivals tels que le festival Chopin à Nohant, le festival de l’Orangerie de Sceaux, le festival des Musiques au Pays de Gabriel Fauré, le festival international de Piano de la Roque d’Anthéron, les Folles Journées de Nantes, les Sommets Musicaux de Gstaad, le festival Beethoven à Flagey…
Ainsi, il partage la scène avec de grands artistes tels que Nicholas Angelich, Jean-Efflam Bavouzet, François-Frédéric Guy, Claire Désert, Emmanuel Strosser, Marie-Josèphe Jude, Frank Braley, Miguel da Silva, Yves Henry, Dag Jensen, Jean-Philippe Collard, Bruno Philippe, Gary Hoffman.
Après avoir étudié au CNSMD de Paris dans la classe de Hortense Cartier-Bresson et Florent Boffard, il se perfectionne actuellement à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth auprès des pianistes Frank Braley et Avedis Kouyoumdjian.
Soutenu par la Fondation Banque Populaire et la Fondation Safran, Kojiro Okada est récompensé de prix internationaux comme soliste et chambriste, premier prix du Concours International Gabriel Fauré, premier prix du Concours International de la Società Umanitaria à Milan (duo) et lauréat du Concours International « Classic Piano » à Dubaï.

En 2024, il rejoint le Trio Pantoum.

Ensemble Théodora

en résidence depuis 2023

  • Mariamielle Lamagat soprano
  • Louise Ayrton violon
  • Alice Trocellier viole de gambe
  • Lucie Chabard clavecin

THÉODORA est un ensemble de musique ancienne dont le travail explore les répertoires baroques français et anglais, avec une attention particulière portée aux compositeurs expatriés.
L’ensemble s’est formé en 2018 au travers de divers concours en Angleterre, en obtenant un deuxième prix au Nancy Nuttall Early Music Prize (Londres, 2018) et fut sélectionné parmi les finalistes du London Early Music Exhibition 2018. Son expérience de la scène s’est par ailleurs développée grâce à divers tremplins pour jeunes ensembles en Europe : Fabulous Fringe du Festival de Musique Ancienne d’Utrecht, Fringe du Festival Musica Antiqua de Bruges 2018, et la saison 2021 ainsi que le Festival 2022 Jeunes Talents à Paris.
Si le premier amour de l’ensemble reste la musique française, le répertoire anglais XVIIe – et particulièrement les collections des English Country Dances – lui a permis de développer un travail sur l’improvisation, notamment à l’occasion de sa participation au Brighton Early
Music Festival.
En 2021, l’ensemble a entamé une phase de création théâtrale autour de la figure de l’abbé de Choisy, mêlant ses écrits avec la musique de son temps, en collaboration avec le comédien Théophile Gasselin, associé à la Comédie de Saint-Etienne. La création de ce projet a eu lieu en novembre 2022 au Théâtre du Grand Orme, commune de Blois, et est en phase de diffusion. En parallèle de ses concerts programmés dans les circuits classiques, l’ensemble initie en 2022 un projet de médiation en collaboration avec l’Université Paris Cité. Cette programmation, appelée “Classique Sandwich”, permet à des étudiants non musiciens d’apprivoiser le répertoire baroque lors de concerts courts pendant leur pause-déjeuner. Récemment, THÉODORA a créé son tout nouveau programme Genesis – récital autour de la chaconne de Bach – lors de l’édition 2023 du Festival La Folia à Rougemont.
En septembre 2023, Vie(s) de Choisy sera redonné à l’Université Paris Cité dans le cadre d’une collaboration avec l’ensemble.
Pour sa saison 2024, l’ensemble sera invité pour une résidence lors de l’édition 2024 du Festival La Chaise-Dieu, autour d’une carte blanche de création ainsi que des actions pédagogiques. 


Photos : Mirza Durakovič

Ensemble Sarbacanes

 

en résidence depuis juillet 2022

Sarbacanes est un ensemble dédié à la musique des XVIIIe et XIXe siècles mettant à l’honneur les instruments à vent. Fondé en 2016 à partir d’un effectif de deux hautbois, basson et clavecin, il comprend à présent différentes formations permettant d’interpréter des répertoires allant de la sonate en trio baroque aux sérénades à grand effectif de l’époque classique et romantique.

Le premier opus discographique de Sarbacanes (2019, label INITIALE) est consacré à des « Ouvertures » de Telemann pour vents. Le second opus de l’ensemble sortira à l’été 2024 sur le label Oktav Records.

La formation d’octuor à vent de l’ensemble a intégré en 2020 pour une durée de 3 ans, le programme EEEMERGING+ (Ensembles Européens Emergents) piloté par le Centre Culturel d’Ambronay et 15 partenaires européens.

Sarbacanes s’est par ailleurs produit au Festival de Royaumont, à la Folle Journée de Nantes, au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, à la Philharmonie de Cologne, aux Flâneries de Reims, au Festival de Saint-Céré, aux Musicales de Normandie, au Collegio Ghislieri de Pavie, à La Courroie, au Festival Européen Jeunes Talents, à la Guildhall de Riga…


Les Apaches

Photo : Julien Benhamou

Artiste résident depuis juillet 2019

L’Ensemble Les Apaches est un groupe instrumental à géométrie variable, dirigé par le chef d’orchestre Julien Masmondet. Il est composé de jeunes musiciens professionnels, parmi les plus doués de leur génération, et passionnés par la création musicale. Il s’inscrit au sein d’un collectif plus large, pluridisciplinaire, associant des artistes issus d’univers connexes : compositeurs, chanteurs, metteurs en scène, écrivains, vidéastes, danseurs, comédiens…

Leur objectif commun est de créer et de diffuser des spectacles mêlant la musique d’aujourd’hui avec des œuvres du répertoire, en correspondance avec d’autres arts du spectacle vivant. Les jeunes talents de l’ensemble, associés à des artistes confirmés, croisent leurs regards et décloisonnent les disciplines artistiques. Le nom du collectif, fondé par Julien Masmondet et Pascal Zavaro, fait référence au groupe artistique français réuni vers 1900 autour de Maurice Ravel et composé principalement de musiciens, poètes, sculpteurs et critiques. Devenue un symbole de l’effervescence intellectuelle et culturelle qui agite Paris au début du 20èmesiècle, cette bande d’amis, baptisée la Société des Apaches, a participé aux révolutions de son temps par des influences mutuelles, en brisant toute forme de routine et d’académisme.

L’ensemble est constitué à ce jour de 15 à 25 jeunes musiciens professionnels selon les projets. Tous ont entre 20 et 30 ans ; ils sont brillants, audacieux et exaltés par leur métier. Ils ont choisi de se réunir par passion et se reconnaissent par leurs affinités communes pour les arts sous toutes leurs formes. Leur identité sonore se construit au travers des défis qu’ils aiment se lancer dans des répertoires éclectiques. Ce qui les lie et ce qui soude les énergies : une profonde envie de bousculer les habitudes culturelles, de révolutionner la pensée du public sur la musique classique et la musique d’aujourd’hui. Ils sont issus des meilleures écoles, telles que les CNSM de Paris et de Lyon ou l’Ecole Normale de Musique de Paris, et ont remporté des prix dans de grands concours internationaux.

Les Apaches se sont réunis pour la première fois en avril 2018 lors de la création mondiale de Manga-Café de Pascal Zavaro et de Trouble In Tahiti de Leonard Bernstein. Les représentations au Théâtre Impérial de Compiègne, au Théâtre de la Coupe d’Or à Rochefort puis à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, ont remporté un vif succès, à la fois auprès du public et de la presse. Cette première production lyrique a donné lieu à un enregistrement discographique, sorti chez le label Maguelone en septembre 2018.

Dès leur première saison en 2019-20, Les Apaches sont accueillis par la Fondation Singer-Polignac en tant qu’artistes résidents ; par la Fondation Royaumont dans le cadre du programme Incubateur ; ils s’associent avec l’Orchestre de l’Opéra de Massy et l’Ecole Normale de Musique de Paris – Alfred Cortot pour un partenariat pédagogique autour de la classe de direction d’orchestre. Les différents projets de l’Ensemble sont programmés sur la scène du Théâtre de la Coupe d’Or à Rochefort et à Paris au Théâtre de l’Athénée-Louis Jouvet.

« Un immense bravo au jeune ensemble Les Apaches, collectif rebelle et pacifique, décidément à suivre, et à Julien Masmondet, son chef et fondateur, qui tient le tout avec talent et offre de sa fosse un spectacle de rythmes, de dynamiques et de couleurs. » – Gaëlle Le Dantec – Concerclassic – Juin 2018


Julien Masmondet direction

Julien Masmondet développe une carrière internationale très prometteuse et multiplie les projets. Révélé lorsqu’il était chef assistant de Paavo Järvi à l’Orchestre de Paris, il enchaîne aujourd’hui les invitations en France et à l’étranger (Paris, Bordeaux, Lyon, Lille … Moscou, Riga, Prague, Lausanne, Liège, Vérone, Québec, Naples …) et les collaborations avec des solistes comme Emanuel Ax, Tabea Zimmermann, Seong-Jin Cho ou Karine Deshayes. Tous saluent sa musicalité instinctive, son intelligence affûtée, son énergie et son implication.

Il a enregistré récemment plusieurs disques pour des labels comme Sony Music, Warner Classics, Aparté Music, Claves records, à la tête de l’Orchestre National de France, l’Orchestre de Chambre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo et du Czech National Symphony Orchestra.

Passionné de rencontres et d’échanges culturels, il est depuis 2005, directeur artistique du festival Musiques au Pays de Pierre Loti dont la programmation associant musique et littérature se consacre à la redécouverte d’un répertoire français rarement joué. Il vient également de fonder un collectif d’artistes, l’ensemble Les Apaches, avec l’ambition de créer des concerts singuliers et novateurs mêlant musiques d’aujourd’hui et œuvres du répertoire.

Julien Masmondet a étudié à l’Ecole Normale de Musique de Paris où il intervient aujourd’hui comme professeur de la classe de direction d’orchestre aux côtés de Dominique Rouits. Il a également travaillé auprès de chefs comme Louis Langrée, Herbert Blomstedt, Christoph von Dohnanyi, Yutaka Sado, David Zinman et Bertrand de Billy.


Le Furor Poetico

Artiste résident depuis juillet 2021

Le nom de la compagnie est en lien avec la colère, moteur de créativité, d’énergie et de passion, comme force pour faire bouger notre monde. La colère permet d’accéder à une intensité émotionnelle qui élargit l’espace pour l’imaginaire. La colère créatrice des êtres féminins est largement sous-exploitée.

Furor Poetico met en lumière des écritures scéniques féminines et pense la création d’imaginaires comme émancipatrice pour modifier le quotidien. La manière d’agir sur scène ou dans la vie compose un même geste afin que création et transmission puissent se répondre et se nourrir. Le travail de la compagnie repose sur la concrétisation scénique de nouvelles réalités, pour faire prendre conscience au spectateur de sa propre capacité à développer son imaginaire.

Furor Poetico a le projet dramaturgique et social de développer une série de spectacles et d’actions. La musique et son incarnation physique est le point de départ des réflexions animant la compagnie. Elle défend un médium sonore autonome et indépendant des mots et du langage écrit, afin que ses propres imaginaires naissent sur un plateau. La rencontre entre l’artiste sonore et les objets auquel il fait face, produit une parole autre. La capacité du corps à mettre en mouvement des images, par la fusion de la danse, du son et de la matière, est libérateur pour s’émanciper du monde.

Furor Poetico est une compagnie transdisciplinaire. Elle a le projet d’explorer les limites d’un corps avec un instrument de musique et souhaite exploiter les possibilités chorégraphiques, théâtrales, et plastiques afin de développer son univers. La compagnie place l’artiste dans une zone incertaine, qu’iel ne connait pas, afin que naisse une poésie singulière. C’est ce regard autre, en-dehors, sur une pratique artistique qui l’intéresse.
Elle souhaite qu’une confusion se créée sur scène : la.e spectateur.ice ne doit plus savoir s’il est venu voir de la danse, de la musique, de la performance plastique ou du théâtre.


Lili Gomond direction artistique

Née en 1999, Lili GOMOND débute le saxhorn à 7 ans et se promet de donner à son instrument méconnu une place au-devant de la scène. Elle est diplômée du Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris en 2017. Une double opération pulmonaire fera l’objet d’une remise en question instrumentale, musicale et artistique importante en 2016. Ce réapprentissage la conduira à construire son rapport à la scène et à la création.

Elle prend conscience du statut de créateur et interprète qu’elle souhaite développer par une approche transdisciplinaire. Elle réalise son monde artistique de façon autodidacte. En 2019, elle créée avec le soutien de Xavier DELETTE, un Opéra à partir du texte de la Machine Infernale de Jean COCTEAU. Sa mise en scène fait l’objet d’un regard bienveillant de la part d’Armelle HELIOT dans le Figaro (5 mai 2019). A la suite de spectacle, la direction de la compagnie Le Furor Poetico lui est confiée, afin de développer sa quête d’«art total».

Elle écrit depuis juin 2019 son spectacle [Ceci est un adieu au langage] dont elle imagine la dramaturgie, la mise en scène, la scénographie, la chorégraphie, les lumières et la musique. La création est prévue pour l’automne 2023 au Collectif 12. Elle est soutenue par le 104 Paris, le Collectif 12, le Théâtre à Durée Indéterminée et Mains d’œuvres. En septembre 2021, elle est lauréate de la Bourse FoRTE Talents Émergents d’Ile de France pour cette création et est parrainée par la compagnie Le Balcon. Elle est également artiste-résidente à la Fondation Singer-Polignac.

En parallèle du travail pour sa compagnie, elle approfondit ses connaissances à travers la pratique du jazz Conservatoire de Montreuil. Elle se nourrit également de cours de théâtre à L’École du Jeu et de cours de danses (Centre de danse du Marais, Micadanses et La Ménagerie de Verre). Lili est également artiste-intervenante chez Démos. Elle a participé aux spectacles « L’œil et l’Oreille » et « Femme Capital » avec l’Orchestre de spectacle de Montreuil, « Les Pièces Manquantes » et « Toute la vérité » avec Adrien Béal ; ainsi qu’à L’Autre Festival, le Classical Beat Festival et sur des productions du Balcon (cycle Licht Stockhausen). Lili participe au projet Opéra De-Ci De- Là » du Festival d’Aix-en-Provence en tant qu’académicienne en 2021 et comme artiste invitée en 2022. Enfin, elle travaille avec Camel Zekri et Okba Soudani durant l’Académie de musiques transculturelles 2022 de la Fondation Royaumont.

Ensemble Jupiter

Artiste résident depuis 2020

Note d’intention

Au sein de Jupiter, j’ai souhaité réunir un collectif de musiciens exceptionnels de la nouvelle génération, rencontrés au cours de collaborations avec de nombreux ensembles. Chaque artiste invité à rejoindre ce projet est brillant dans la maîtrise de son instrument et certains sont déjà renommés en tant que solistes. La grande liberté que chacun a pu acquérir au fil de ses projets et le choix d’une recherche et d’une compréhension commune de la musique permettront de rendre avec passion, force et émotion les différents répertoires abordés.

La musique ancienne a connu une grande période de redécouverte, grâce à des pionniers tels que William Christie, Philippe Herreweghe, Jordi Savaii, avec lesquels j’ai eu la chance de travailler. Il est à présent de notre responsabilité, génération ayant grandi avec cette musique, de continuer à la faire vivre tout en la rendant plus moderne, en montrant à quel point elle peut être accessible et combien elle peut toucher les cœurs. L’écoute, l’improvisation et l’énergie ainsi qu’une vision globale commune en seront la clef. Toutes nos expériences passées, ainsi que notre travail collectif au sein de Jupiter nous permettront d’acquérir cette grande liberté qui rendra la musique extrêmement vivante et je l’espère, touchante. »

Thomas Dunford


Thomas Dunford direction artistique

Né à Paris en 1988, Thomas Dunford découvre le luth à l’âge de 9 ans grâce à sa professeure Claire Antonini. Il poursuit ses études au Conservatoire de Paris où il obtient un premier prix à l’unanimité dans la classe de Charles-Edouard Fantin, puis à la Schola Cantorum de Bâle avec Hopkinson Smith. Il participe à de nombreuses masterclasses avec des luthistes tels que Rolf Lislevand, Julian Bream, Eugène Ferré, Paul O’Dette, Pascale Boquet, Benjamin Perrot et Eduardo Eguez.
De 2003 à 2005, Thomas fait ses débuts en jouant le rôle du luthiste dans La Nuit des Rois de Shakespeare sur la scène de la Comédie Française. Depuis, il donne des concerts dans le monde entier : Carnegie Hall et Frick Collection à New York, Wigmore Hall de Londres, Washington Kennedy Center, Vancouver Recital Society, Palau de la Musica à Barcelone, Philharmonies de Paris et Berlin, TAP Poitiers, WDR Cologne, Bozar Bruxelles… Il participe aux grands festivals tels que Saintes, Radio-France Montpellier Occitanie, Ambronay, Leipzig Bachfest, Utrecht, Folles Journées de Nantes et d’autres encore. Il joue aussi en Angleterre, Ecosse, Irlande, Islande, Italie, Espagne, Allemagne, Autriche, Norvège, Belgique, Pays-Bas, Suisse, Pologne, Hongrie, Roumanie, Estonie, République Tchèque, Danemark, Etats-Unis, Brésil, Colombie, Chili, Mexique, Israël, Chine, Japon et Inde.
Thomas Dunford est régulièrement invité à jouer ou à diriger de nombreux ensembles et orchestres parmi lesquels on peut citer Les Arts Florissants, l’Academy of Ancient Musik, La Cappella Mediterranea, Pygmalion… Il dirige aussi depuis 2017 des productions à l’Opéra
Lafayette à Washington.
En 2018, il crée son propre ensemble Jupiter, qui regroupe des musiciens tels que Lea Desandre, Jean Rondeau, Sophie Gent, Théotime Langlois de Swarte, Bruno Philippe, Peter Whelan… Leur premier disque consacré à Vivaldi, multi-récompensé, est sorti chez Alpha en 2019. Parmi leurs prochains projets, citons un programme de Mardrigaux de Monteverdi et Amazones, un programme de récital franco-italien avec Lea Desandre. Jupiter est d’ores et déjà programmé dans les plus grandes salles d’Europe et des États-Unis : Philharmonie de Paris, Philharmonie de Berlin, Auditorium Radio-France, ElbPhilharmonie Hambourg, Carnegie Hall de New York, Wigmore Hall de Londres, Festival de Pâques d’Aix-en-Provence…

Précédemment, Thomas Dunford a reçu de nombreuses récompenses pour ses disques solo (chez Alpha) : Lacrimae en 2012, Labirinto d’Amore en 2014 et les Suites de Bach solo en 2018. 

Thomas Dunford est attiré par une grande variété de genres musicaux, dont le jazz, et collabore dans des projets de musique de chambre avec les chefs et solistes Paul Agnew, Leonardo Garcia Alarcon, Nicola Benedetti, Keyvan Chemirani, William Christie, Jonathan Cohen, Christophe Coin, Iestyn Davies, Lea Desandre, Isabelle Faust, Bobby McFerrin, Philippe Herreweghe, Monica Huggett, Alexis Kosenko, Francois Lazarévitch, Anne-Sophie von Otter, Trevor Pinnock, Patricia Petibon, Sandrine Piau, Anna Prohaska, Hugo Reyne, Anna Reinhold, Jean Rondeau, Skip Sempé, Jean Tubéry… Il joue notamment au sein de plusieurs duos constitués : avec le claveciniste Jean
Rondeau, avec la mezzo-soprano Lea Desandre ou encore avec le contre-ténor Iestyn Davies.


Collectif G.

Artiste résident depuis juillet 2021

Le Collectif G, est constitué des pianistes Maroussia Gentet et Matvey Zheleznyakov, la soprano Marie Soubestre et la violoniste Apolline Kirklar. Musiciens investis dans la musique d’aujourd’hui, ils sont attachés à développer leur propre répertoire en collaboration avec des compositeurs : des œuvres qui intègrent dès leur conception la dimension gestuelle et performative des musiciens.

S’interrogeant sur la perception de la gravité et comment elle influe sur la présence scénique, l’interaction entre les interprètes et le rapport au mouvement, il propose au public une remise en perspective de l’écoute gestuelle et musicale. Cette exploration les mène à développer un langage sans frontières entre sons et gestes où la résonance devient le matériau théâtral. Telle une entité, elle est support de points de rencontres, redéfinissant l’espace sonore et la vision de la relation et de l’interaction musicale et artistique. Le geste est exploité comme élément initiateur de l’interprétation, provoquant l’intention, l’échange dans un positionnement scénique renouvelé par une écoute théâtralisée par le mouvement.


Il Caravaggio

Photo : Julien Benhamou

Artiste résident depuis juillet 2021

L’ensemble Il Caravaggio est un orchestre sur instruments d’époques dirigé par Camille Delaforge. Associé aux plus brillants chanteurs de la jeune génération, il explore les répertoires lyriques français et italiens. À côté des pièces de grands répertoires dont il n’hésite pas à requestionner l’approche, Il Caravaggio porte une attention particulière à la redécouverte d’un patrimoine musical inédit. Il s’attache à la valorisation du travail des compositrices, en créant chaque année au moins un programme permettant de découvrir le travail d’une créatrice oubliée : Isabelle Leonarda, Elizabeth Jacquet de la Guerre, ou encore Mademoiselle Duval, dont il enregistre en 2023 l’opéra « Les Génies » à l’Opéra de Versailles.

 Placé sous le patronage spirituel du peintre Le Caravage, le travail de l’ensemble se distingue par son sens de la théâtralité, son expressivité intense, sa spiritualité profondément incarnée, et vise à montrer l’universalité de la sensibilité baroque, d’une vitalité intrinsèque à l’expérience humaine. L’ensemble explore également la porosité entre le répertoire savant et la musique populaire à travers des formats plus intimes : opéra de salon, musique de rue … qui lui permettent un travail de proximité avec le public.

Camille Delaforge direction artistique

Claviériste, cheffe de chant et cheffe d’orchestre, Camille Delaforge débute son apprentissage artistique par la danse et le piano et se découvre, à travers les pratiques d’improvisations et la pratique du clavecin, une passion pour la musique ancienne. Elle se forme au Conservatoire Supérieur de Musique et de Danse de Paris et se spécialise rapidement dans les répertoires vocaux par le biais de la direction d’orchestre, du travail de chef de chant et en pratiquant le répertoire de lied et de mélodie en récital avec des chanteurs.
Elle collabore de nombreuses années avec de nombreux ensembles tels Le Poème Harmonique, Le Concert de la Loge et Orfeo 55 et se produit entre autre, à la Chapelle Royale de Versailles, au Théâtre des Champs Elysées, au Zariadye Hall de Moscou, à la Philipszaal à la Haye, au Wigmore Hall de Londres, au Salzburger Festspiele, au Victoria Hall de Genève, avec des programmes tels Les leçons de Ténèbres de Couperin ainsi que Heroes from the shadows, Prima donna et Quella fiamma, enregistrés chez Erato et Warner Music. En tant que chef de chant, elle a participé à la production Raoul de Barbe-Bleue, de Grétry, auprès du Centre de Musique Baroque de Versailles et a été cheffe assistante sur deux productions lyriques lors de la saison 2019/2020 : Coronis de Sebastián Durón à l’Opéra de Caen et Cadmus et Hermione de Jean-Baptiste Lully à l’Opéra Royal de Versailles. Elle a également été invitée à travailler auprès de plusieurs orchestres, notamment l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg et l’Orchestre de Cannes, lorsque ceux-ci abordent le répertoire baroque.
Camille Delaforge fonde en 2017 l’Ensemble Il Caravaggio qui devient rapidement un nouvel acteur du paysage baroque français. Salué par la critique en France et à l’étranger à travers son premier disque « Madonna della Grazia », un disque dédié à la musique savante et populaire en Italie au 17ème siècle paru chez Klarthe Record, Il Caravaggio est attaché à défendre les répertoires lyriques français et italiens sur instruments d’époque. L’ensemble se distingue rapidement par sa facilité à faire émerger des répertoires inédits et recherche, en travaillant sur la théâtralité de ses concerts à réunir la musique classique à la notion de musique populaire. En résidence en Centre de Musique Baroque de Versailles et au Festival de Sablé, l’ensemble crée sous sa ligne directrice des opéras ou extraits d’opéra de Mademoiselle Duval et Elisabeth Jacquet de la Guerre et donnera pour sa saison 2022, un opéra de Pauline Viardot. Passionnée par la voix, Camille Delaforge concoure à faire émerger de jeunes chanteurs lyriques et se produit, aux côtés de son ensemble au Festival de Sablé, Festival Radio France (Montpellier), Potager du Roi (Versailles) au Oude Musiek Festival (Utrecht), au festival Rosa Bonheur, Festival Agapé (Genève), etc.
Éclectique dans ses projets musicaux, Camille Delaforge fonde le Duo Wasserfall avec le baryton-basse français Guilhem Worms, avec lequel elle développe plusieurs programmes de musique de chambre au clavecin et au piano tels Mozart et Salieri (piano 4 mains avec Karolos Zouganelis), La Dame de mes Songes (répertoire franco-espagnol du 20ème), Près de mon coeur (mélodies françaises).
Elle enregistre pour les labels Warner, Klarthe, Versailles Spectacles, Alpha. Plusieurs disques sont en préparation pour sa saison 2022.
Soucieuse de développer des échanges socio-culturels par l’enseignement de la musique, elle organise des projets humanitaires. Dans ce cadre elle a enseigné aux enfants les plus défavorisés en Equateur lors de l’été 2015 et continue de développer des projets de médiations culturelles dans le cadre de son ensemble (Rosa Musica, un concert pour les publics empêchés – 2021).

Discographie sélective


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