Harshal Shukla

en résidence de 2019 à 2021

Harshal Shukla obtient son diplôme d’études musicales en 2017 au conservatoire de Chennai (KM Music Conservatory) en Inde, d’où il est originaire. Au cours de ce cursus, il participe aux masterclasses de Siegfried Mauser, Marouan Benandallah et Helena Basilova. Durant ses trois ans d’études au conservatoire, il est choisi pour donner un récital de piano annuel devant le fondateur de l’établissement et le compositeur indien A. R. Rahman.

Pianiste, il poursuit actuellement sa formation en analyse et harmonie à la Schola Cantorum de Paris auprès de Michael Levinas. Débutant dans la composition, il reçoit l’enseignement de Jean-Luc Hervé pour l’électroacoustique au conservatoire de Boulogne-Billancourt, ainsi que celui d’Elsa Grabowski pour la formation musicale et de Pierre Chepelov pour l’écriture, au conservatoire du 13e arrondissement de Paris en tant qu’auditeur libre.

Parmi son travail d’écriture, on peut citer deux compositions électroniques : Forge factory et Naya Savera qui inclut des sonorités indiennes. En 2017, son œuvre Loveliness extreme, inspirée du poème Sacred Emily de Gertrude Stein, composée pour deux voix (soprano et ténor), piano et vibraphone, a été jouée au conservatoire et à l’Alliance française de Chennai.

En 2019, il est invité à observer le travail de l’ensemble Le Balcon, dirigé par Maxime Pascal, lors de son festival à l’Athénée.

Il entre la même année en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

Marco Suarez-Cifuentes

compositeur en résidence pour la saison 2018-2019

Marco Suárez-Cifuentes est un compositeur, chercheur, réalisateur en informatique Colombien. Il a étudié à l’Université Javeriana (Bogotá), au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP), à l’IRCAM et à la Fondation Royaumont. En 2017, il obtient le titre de Docteur en Arts et création, mention composition musicale, SACRe (ENS-ED 540 – PSL) /Conservatoire de Paris.

Au cours de son doctorat SACRe-PSL (2012-2016), Suarez-Cifuentes a conduit une recherche intitulée “Interactions, articulations et poétique de l’espace instrumental, acoustique et électroacoustique”, sous la direction de Frédéric Bevilacqua (ISMM/IRCAM), et l’encadrement de Stefano Gervasoni et Luis Naón (CNSMDP).

L’interaction de l’espace acoustique, instrumental et électroacoustique ainsi que la conception des dispositifs scéniques de type architectural sont devenus au fil de temps les territoires pour la construction, la réflexion et le développement de son propre cheminement de recherche artistique. Il a toujours exploré dans ses créations des outils pour construire des œuvres à dimensions multiples, insaisissables d’un seul point de vue ou d’écoute ; des spectacles qui confèrent au public un rôle participatif dans la construction de la perception sonore ; des créations ou le corps du musicien est un sujet actif de l’élaboration du geste instrumental.

Marco aborde une musique qui se construit dans l’intimité de chaque spectateur grâce à sa mémoire.

Ses œuvres récentes illustrent cette recherche artistique, comme par exemple L’enfer musical d’Alejandra Pizarnik (2012), opéra conçu pour trois espaces synchrones et créé par l’ensemble le Balcon dans le cadre du festival Paris Quartier d’été ; Libellule (2014), pour clarinette basse hybride, ensemble sonorisé et dispositif électroacoustique, en collaboration avec Alain Billard ; Monologue pour une araignée mécanique (2016) pour un musicien jouant une architecture instrumentale électroacoustique, collaboration avec Nieto et Nicolas Crosse ; Moi, comme une autre (2016) spectacle musical pour percussion, architecture instrumentale hybride et dispositif vidéo en collaboration avec Lucie Antunes ; ainsi que, Hétérochronies (2016) concerto pour deux voix sonorisées, accordéon XAMP et grand orchestre créé par Elise Chauvin, Camille Merckx et l’orchestre du CNSM sous la direction de Pierre-André Valade.

Marco Suárez-Cifuentes développe son travail de compositeur principalement en Europe et en Amérique latine. Ses œuvres ont été créées dans des festivals par des prestigieux ensembles comme l’ensemble Intercontemporain, Le Balcon, Multilatérale, l’Itinéraire, l’ensemble orchestral Contemporain, l’Instant donné, le duo XAMP ; l’ensemble Vortex et Contrechamps en Suisse , l’rnsemble Onyx au Mexique, ou Decibelio en Colombie. Il a eu occasion de collaborer avec des chefs d’orchestre reconnus comme Pierre André Valade, Maxime Pascal, Jean-Michaël Lavoie, Pierre Strauch, Zolt Nagy, Guillaume Bourgogne et Daniel Kawka, ainsi qu’avec des solistes de renom comme Nicolas Crosse, Alain Billard, Sévérine Ballon, Valérie Philippin, Hélène Colombotti, Elise Chauvin, Camille Merckx, Jeanne Maisonhaute, Juliette Hérbet, Gilles Durot, Alejandro Escuer, Sergio Restrepo, Cesar Quevedo et Beatriz Hélena Martinez.

Depuis 2003, il a réalisé plusieurs résidences artistiques (GMEM, CMM du CENART à Mexico, Studio Musiques Inventives d’Annecy, Muse en Circuit, GRAME de Lyon, studio Art ZOYD). Il a travaillé en tant que compositeur référent pour l’édition 2008-2009 de la formation Transforme à la Fondation Royaumont, et collaboré en tant que compositeur en recherche avec Norbert Schnell au sein de l’équipe IMTR de l’IRCAM (2010). Son travail a été soutenu par le Ministère de la Culture de la Colombie, les Fondations Carolina Oramas, Mazda, Meyer et Tarrazi. Il a bénéficié de commandes du Ministère de la Culture et de la Communication, de l’IRCAM, des Voix Nouvelles et de la SACEM et de plusieurs ensembles professionnels.

Marco Suárez Cifuentes a enseigné la composition aux Conservatoires à rayonnement départemental de Romainville (2008 – 2012) et de Laval (2011 – 2016). Dans le cadre de son contrat doctoral il conseille entre 2012 et 2015 des étudiants en électroacoustique au CNSMDP. Depuis 2008 il est invité régulièrement comme professeur de composition à l’Université Javeriana de Bogotà.

Depuis 2017 il collabore avec le metteur en scène Nieto sur un spectacle lyrique et visuel intitulé REVELO, il s’agit d’un opéra/installation en treize tableaux inspirés de l’Apocalypse de Saint-Jean. Ce projet est soutenu par l’aide au développement du DICREAM. Le premier tableau de cette œuvre a été joué à la Biennale di Venezia en octobre 2018 par l’ensemble l’Itinéraire.

Marco Suárez-Cifuentes est compositeur en résidence associé au Balcon pour l’année 2018-2019 et est aussi lauréat du Programme des Résidences en Recherche Artistique à l’IRCAM et au ZKM (Karlsruhe). Il est également compositeur en résidence à la Fondation Singer-Polignac pour la saison 2018-2019.

Liens

Quatuor vocal L’Archipel

en résidence de 2018 à 2020

  • Mariamielle Lamagat soprano
  • Adèle Charvet mezzo-soprano
  • Mathys Lagier ténor
  • Edwin Fardini baryton

Biographies

Mariamielle Lamagat soprano

Suivant la tradition familiale, Mariamielle Lamagat débute ses études musicales au Conservatoire de Brive-la-Gaillarde dès la petite enfance. Elle commence en piano-jazz dans la classe de Charles Balayer ainsi qu’en percussions avec Marc-Antoine Millon. Sa passion de plus en plus grandissante pour la musique l’amène à terminer son lycée à Limoges en option musique obligatoire. Elle intègre alors la classe de chant du Conservatoire de Limoges ainsi que la classe d’écriture et d’analyse formelle. Durant ces années, ses affinités pour différents styles la conduisent à chanter sous la direction de Thierry Stalano (Alauzeta : Orchestre des jeunes du pays de Brive), Patrick Mallet (Jeune choeur de Limoges), Arnaud Capelli (Choeur Gaudeamus) ou encore Jean-Michel Hasler (Camerata vocale de Brive).

En 2013, elle intègre le Centre de Musique Baroque de Versailles où elle a l’opportunité de travailler sous la direction d’Olivier Schneebeli, Hervé Niquet, Christophe Rousset ou encore Sofi Jeannin. En août 2015, elle se produit avec l’Ensemble Correspondances, dirigé par Sébastien Daucé.

En septembre 2015, elle intègre le Conservatoire National de Paris (CNSMDP) où elle apprivoise le répertoire plus tardif, sans pour autant délaisser sa passion première, la musique baroque. Elle est accompagnée en cela par ses professeurs Malcolm Walker et Rosa Dominguez.

Elle rencontre également des personnalités telles qu’Emmanuelle Haim, Benoit Haller, Florence Guignolet. Par ailleurs, elle se découvre une vocation dans l’art de la scène, notamment dans l’exercice de style des « 10 minutes » dirigée par Vincent Vittoz et Charlotte Bonneu.

En septembre 2017, dans le cadre d’un échange Erasmus, elle intègre la Royal Academy of Music in London.

En août 2018, elle obtient le troisième prix du concours du Innsbrücker Festwochen der Alten musik et poursuit actuellement sa dernière année d’étude au Conservatoire National de Paris (CNSMDP).


Adèle Charvet mezzo-soprano

Adèle Charvet est diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe d’Élène Golgevit.

Très attachée à l’art de la scène, elle connaît ses premières expériences musicales et scéniques dans Brundibár de Hans Krása, où elle incarne le rôle de Pepíček. Elle interprète également le rôle de Hänsel dans Hänsel und Gretel d’Humperdinck, ainsi que Frau Reich dans Die lustigen Weiber von Windsor d’Otto Nicolaï. En 2017, elle fait ses débuts à l’Opéra d’Amsterdam dans le rôle de la Jeune fille polovtsienne dans Le Prince Igor de Borodine, mis en scène par Dmitri Tcherniakov, et dirigé par Stanislav Kochanovsky. Elle incarne par la suite la nourrice Filippievna dans Eugène Onéguine de Tchaïkovski au Festival de Verbier. En août 2017, elle chante au Festival Berlioz à la Côte-Saint-André sous la baguette de Nicolas Chalvin avec l’orchestre des Pays de Savoie, aux côtés de grands solistes tels que Xavier Philips, François-Frédéric Guy et Tedi Papavrami. Elle chante également en concert Il Pirata (Adele) à l’Opéra National de Bordeaux.

Passionnée par le répertoire de la mélodie et du Lied qu’elle a étudié avec David Selig et Anne Le Bozec, elle forme en 2015 un duo avec le pianiste Florian Caroubi, avec qui elle remporte la même année le prix de Mélodie du Concours International Nadia et Lili Boulanger, et un an plus tard, le grand prix de Lied Duo du 51ème Concours International’s-Hertogenbosch ainsi que quatre prix spéciaux : le prix Junior Jury, le prix de l’association des Amis du Lied, le prix de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine, et enfin, le prix de la presse. Forts de ces succès, ils se produisent en récital au Concertgebouw d’Amsterdam, au Petit Palais à Paris, au festival de Radio France, au Music Festival de Schiermonnikoog aux Pays-Bas…

La saison dernière, Adèle Charvet a participé à l’Académie d’Opéra et l’Académie du Lied du Festival de Verbier où elle a pu bénéficier de masterclasses avec Thomas Hampson, Thomas Quastoff, Sir Thomas Allen et Anna Tomowa-Sintow. Elle est lauréate du Prix d’Honneur « Yves Paternot » du festival de Verbier, honorant le musicien le plus prometteur de l’Académie du Festival, et elle sera invitée à s’y produire en 2019. Thomas Hampson l’a également invitée à prendre part à son Académie du Lied à Heidelberg.

Parmi ses projets, citons ses débuts au Royal Opera House dans Carmen (Mercédès) et à l’Opéra de Paris dans Rigoletto (La comtesse Ceprano), elle chantera Idomeneo (Idamante) avec Opera Fuoco, Rosine dans le Barbier de Séville à l’opéra de Bordeaux… En concert, elle interprètera la Nelson Mass au Barbican Center avec le London Symphony Orchestra ainsi qu’au Concertgebouw d’Amsterdam, et en récital au Festival Tons Voisins d’Albi, aux Musicales de Normandie, au De Singel à Anvers…

En 2018 elle fonde avec la soprano Mariamielle Lamagat, le ténor Mathys Lagier et le baryton Edwin Fardini le quatuor L’Archipel, en résidence à la Fondation Singer Polignac.


Mathys Lagier ténor

Mathys Lagier commence la musique avec son père qui lui enseigne le violon dès l’âge de six ans. Il débute ses études en chant lyrique dans la classe de Sophie Geoffroy de Chaume au CRD de Pantin, puis il poursuit sa formation au CRR de Montpellier auprès de Nicolas Domingues. En parallèle à ses études artistiques, il entreprend une licence de musicologie et obtient son diplôme en 2015. C’est cette même année qu’il est admis au CNSMDP pour poursuivre son apprentissage vocal. 

Il intègre en 2012 l’ensemble Pygmalion, dirigé par Raphaël Pichon, avec lequel il se produit au Festival de Saint-Denis, au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence ainsi que dans plusieurs salles françaises. En 2014, il rejoint l’ensemble Accentus (dir. Laurence Equilbey) et participe à des productions à la Philharmonie de Paris, à la Seine Musicale, à l’Opéra de Rouen et à la Mozarteum Grosser Saal de Salzburg. 
Passionné par le répertoire de lieder et de mélodies, il se perfectionne dans ce genre auprès d’Anne le Bozec et Jeff Cohen. En 2017, il se produit en récital au Théâtre Impérial de Compiègne et aux Invalides pour la Saison musicale du musée de l’Armée. Dans le cadre de la saison Jeunes Talents, il participe en février 2018 à un concert en quatuor autour de l’œuvre de Schumann au Musée des Archives Nationales.
Dernièrement, il s’est produit au Festival d’Aix-en-Provence avec l’ensemble Pygmalion dans La Flûte Enchantée ainsi que dans Didon et Enée. 


Edwin Fardini baryton

Élève en dernière année au Conservatoire de Paris, c’est avec Élène Golgevit qu’il poursuit actuellement son travail vocal. En 2016, il est lauréat de la Fondation de l’Abbaye de Royaumont de même que de la Fondation Daniel et Nina Carasso dont son équipe artistique et lui bénéficient du soutien dans le cadre d’explorations artistiques. En avril 2018, il fonde, avec Mariamielle Lamagat (soprano), Adèle Charvet (mezzo-soprano) et Mathys Lagier (ténor), L’Archipel, un ensemble à géométrie variable. Depuis septembre 2018, ils sont « artistes-résidents » à la Fondation Singer-Polignac.

Il a l’opportunité au cours de masterclasses, d’enrichir sa formation au contact d’artistes tels que Thomas Quasthoff, Bernarda Fink et Regina Werner. Il affectionne particulièrement le répertoire de la mélodie, du Lied et de l’oratorio qu’il façonne auprès des pianistes Anne Le Bozec et Susan Manoff, ainsi que du baryton Stephan Genz et de la mezzo-soprano Janina Baechle.

Lors de l’édition 2017 de l’Académie du Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence, il a participé à la Résidence Pinocchio et a notamment travaillé en tant que doublure musicale pour la Création mondiale du dernier opéra du compositeur Philippe Boesmans et du dramaturge Joël Pommerat.

En novembre dernier, à la Philharmonie de Paris, il se produisait avec l’orchestre de Paris et l’orchestre du Conservatoire de Paris sous la direction de Thomas Hengelbrock.

En récital, on l’a entendu aux côtés d’Anne le Bozec, de Tanguy de Williencourt ou encore de Clément Mao-Takacs et du Secession Orchestra au Grand salon du Musée de l’Armée, au théâtre de l’Athénée ainsi qu’au festival Les Athénéennes de Genève dans des programmes très différents.

En octobre, vous l’entendrez en récital au Festival de Royaumont dans un programme Berg/Mahler aux côtes de Tanguy de Williencourt.

En décembre, vous pourrez l’entendre dans Ein deutsches Requiem de Johannes Brahms avec le Wiener Symphoniker et l’Orchestre du Conservatoire de Paris dirigés par Patrick Davin à la Cathédrale Saint-Louis.

En mars 2019, il interprètera le rôle de Buonafede dans Il mondo della Luna de Joseph Haydn, sous la direction musicale de Tito Ceccherini, dans la mise en scène de Marc Paquien.

Quatuor Confluence

Photo : Astrid di Crollalanza

  • Charlotte Saluste-Bridoux, Lorraine Campet violon
  • Pierre-Antoine Codron alto
  • Tom Almerge-Zerillo violoncelle

Artiste résident de 2018 à 2024

Le Quatuor Confluence est composé de quatre jeunes musiciens éclectiques qui, réunis en septembre 2019, partagent leur amour du répertoire de quatuor à cordes, et tant d’autres choses allant de l’écologie à l’intonation pure en passant par la musique folk… En septembre 2021, ils remportent le 1er Prix ainsi que le Prix de l’œuvre contemporaine, le Prix du public et le Prix IDAGIO au Concours International de quatuor à cordes de Trondheim.
Pierre-Antoine et Tom se rencontrent au CNSM de Lyon, où ils découvrent et développent ensemble une grande passion pour le quatuor. Une fois diplômés, les deux amis entreprennent de construire l’ensemble de leurs rêves.

Se remémorant le souvenir marquant d’un Trio élégiaque de Rachmaninov avec la petite Charlotte, sa première partenaire de musique de chambre, Tom lui propose de les rejoindre, après ses onze années d’études en Angleterre à la Menuhin school puis au Royal College of Music.
C’est au cours d’un festival de musique de chambre que la dernière pièce du puzzle apparaît enfin : Lorraine, une jeune étoile montante, diplômée du CNSM de Paris en contrebasse et en violon. Une fois établi à Paris, le quatuor se lance avec détermination dans le travail. En conjuguant la fougue de Charlotte, la poésie de Pierre-Antoine, l’imagination de Tom et la force musicale de Lorraine, il tente d’offrir un regard nouveau sur l’interprétation du répertoire.
En résidence à la Fondation Singer-polignac, le Quatuor Confluence travaille auprès de Mathieu Herzog, et est généreusement soutenu par la fondation suisse Boubo-Music, qui met à leur disposition de magnifiques instruments italiens anciens.
Le quatuor rejoint la promotion 2021-22 de l’association Jeunes Talents et se produit dans des festivals tels que les Rencontres Musicales d’Evian, les Jeudis Musicaux de Royan, le Cambridge Summer Music, ainsi qu’à la radio dans l’émission Générations France musique : le live.

Justina Repečkaitė

Justina Repečkaitė a été artiste en résidence de 2017 à 2018.

Justina Repečkaitė est née en 1989 à Vilnius en Lituanie. Elle commence ses études musicales dans son pays natal. Elle obtient une licence de composition à l’Académie de musique de Vilnius en 2012. Grâce au programme Erasmus, elle continue ses études en France. Elle suit la classe de composition de Stefano Gervasoni au Conservatoire national supérieur de musique de Paris (2010-11) puis obtient une licence de musicologie (spécialisation musique médiévale) à la Sorbonne Paris IV (2015) ainsi qu’une licence de création musicale au Pôle supérieur d’enseignement artistique de la musique de Paris-Boulogne-Billancourt (2016). Elle est actuellement en master de composition dans la classe de Philippe Hurel au Conservatoire national supérieur de musique de Paris.

Justina Repečkaitė est passionnée par la culture du bas Moyen Âge qui influence profondément son écriture. Ses idées musicales reposent sur des concepts géométriques et mathématiques et s’inspirent également des arts visuels. Son quatuor à cordes Unbennant-2 composé à partir d’un tableau du même titre peint par l’artiste arménien Sam Grigorian, est créé lors du festival interdisciplinaire Hearing Art Seeing Sound à Yerevan en 2016.

Sa pièce Chartres pour orchestre à cordes est recommandée par l’International Rostrum of Composers et primée Révélation de l’année en Lituanie, elle est interprétée lors du festival World Music Days de Ljubljana en 2015. La musique de Justina a été jouée par des ensembles tels l’Ensemble InterContemporain, l’Ensemble Court-Circuit, l’Ensemble 2e2m, le Spectra Ensemble, le Collectif Warning, l’Ensemble X.Y., OSSIA, l’Ensemble Platypus, l’Ensemble SurPlus, le Moscow Contemporary Music Ensemble, The Egyptian Contemporary Music Ensemble et le Lithuanian Ensemble Network.

Justina compose actuellement une pièce pour orchestre symphonique qui sera créée en novembre 2017 à Vilnius pour le festival Gaida.

Justina Repečkaitė est lauréate 2017-2018 du Centre international Nadia et Lili Boulanger.

Trio Cantor

En résidence de 2016 à 2019

Shuichi Okada violon

Gauthier Broutin violoncelle

Jean-Paul Gasparian piano

Amis de longue date, diplômés du CNSM de Paris et lauréats de plusieurs concours internationaux, Shuichi Okada (violon), Gauthier Broutin (violoncelle) et Jean-Paul Gasparian (piano) décident à l’automne 2015 de fonder le trio Cantor. En janvier 2016, ils sont invités par Gaëlle Le Gallic à son émission Génération Jeunes interprètes, où ils jouent, en direct sur France Musique, le Trio en sol mineur de Chausson. Quelques semaines plus tard, ils obtiennent le Prix des anciens lauréats au concours Musiques d’Ensemble de la FNAPEC. En août ils sont invités en tant qu’ensemble en résidence à la Roque d’Anthéron, ce qui leur permet notamment de jouer le Troisième trio de Brahms sur la grande scène du festival. Le trio Cantor entre en résidence à la Fondation Singer-Polignac à partir d’octobre 2016 tout en poursuivant sa formation auprès de Claire Désert et du trio Wandrer. Shuichi, Gauthier et Jean-Paul ont eu l’occasion de se produire dans des festivals tels que les Musicales d’Arradon, Les Solistes du Festival de Deauville, le Festival du Périgord Noir, ou encore le cycle Jeunes Talents à Paris.

Concert à la Fondation Singer-Polignac

Concert d’atelier : Trio Cantor | 21 septembre 2017

Quatuor Brahma

en résidence de 2016 à 2018

Guillaume Chilemme violon

Guillaume Chilemme débute le violon à l’âge de trois ans. En 2010, après avoir obtenu ses masters de violon et de musique de chambre avec les félicitations du jury dans les classes de Boris Garlitsky et Pierre-Laurent Aimard au Conservatoire national supérieur de musique Paris, il part se perfectionner auprès de Stéphane Picard et d’Eckart Runge (quatuor Artemis) à Berlin, puis auprès de David Grimal à Saarbrücken.

Sélectionné par Seiji Ozawa de 2008 à 2013 pour participer à l’International Music Academy Switzerland, il bénéficie de l’enseignement de Nobuko Imaï, Pamela Frank, Sadao Harada, Robert Mann et Seiji Ozawa.

Il remporte le 1er prix du Swedish International Duo Competition avec le pianiste Nathanaël Gouin en août 2010, et le 3ème Grand Prix ainsi que prix spécial des élèves des conservatoires de Paris du concours international Marguerite Long-Jacques Thibaud en novembre 2010.

Passionné par le répertoire du quatuor à cordes, Guillaume fonde avec Marie Chilemme, Matthieu Handtschoewercker et Bruno Delepelaire, le quatuor Cavatine avec lequel il remporte la même année deux prix au Concours international de musique de chambre de Hambourg (ICMC).

En août 2013, le quatuor remporte le deuxième Grand Prix du prestigieux Concours international de quatuor à cordes de Banff (Canada).

Il se produit régulièrement en sonate avec le pianiste Nathanaël Gouin. Les deux musiciens ont bénéficié de l’enseignement des quatre membres du quatuor Artemis dans le cadre de leur cursus à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth de Bruxelles. Après avoir remporté de nombreux prix au Concours international de musique de chambre de Lyon en 2014 (notamment le 3ème Prix et le prix du public), ils enregistrent leur premier disque consacré aux sonates de Maurice Ravel et Marguerite Canal en 2014.

Guillaume est invité dans de nombreux festivals : Les Folles Journées de Nantes, Musique à L’Empéri, Les Schubertiades de Schwarzenberg, les Folles Journées de Varsovie, le festival de Pâques à Aix en Provence, le festival de l’Orangerie de Sceaux, le Julitafestival en Suède, le festival des Serres d’Auteuil, les Folles Journées de Tokyo, le Festival des sonates d’automne, La Roque d’Anthéron, le festival des Arcs, le festival de Pâques à Deauville. Il s’y produit aux côtés de musiciens tels Frank Braley, Edgar Moreau, Renaud Capuçon, Gauthier Capuçon, Raphael Pidoux, Michel Portal, Lise Berthaud, Paul Meyer, Emmanuel Pahud, le Quatuor Voce, Deborah Nemtanu, Christian Ivaldi, Pierre Fouchenneret, Claire Désert , Adrien La Marca, Adam Laloum, Nicolas Baldeyrou, Xavier Gagnepain, Florent Boffard, Emmanuelle Bertrand, Juliette Hurel.

Guillaume Chilemme se produit régulièrement en tant que soliste dans divers concertos du répertoire. Il a notamment été invité par l’orchestre du Capitole de Toulouse à interpréter le concerto de Bruch sous la baguette de Tugan Sokhiev. Il fait partie du collectif d’artistes Les Dissonances de David Grimal.

Depuis 2016 Guillaume Chilemme est le nouveau violon solo de l’orchestre d’Auvergne.

De 2015 à 2018, il prend part au “Adolph Busch Project”, quatuor créé par Renaud Capuçon avec Edgar Moreau et Adrien La Marca. Les quatre musiciens se produisent dans les plus grandes salles d’Europe (Concertgebouw d’Amsterdam, Musikverein de Vienne, Wigmore Hall de Londres….)

Guillaume Chilemme est lauréat de la fondation Safran (2015).

Il joue le « quatuor Château Pape Clément » un violon de Nicolas Lupot (1795), généreusement mis à sa disposition par Bernard Magrez.


Marie Chilemme alto

Marie Chilemme débute l’alto à l’âge de trois ans. En 2005 elle est admise au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Jean Sulem. De 2008 à 2013 Marie Chilemme est sélectionnée pour l’Académie Ozawa en Suisse. Elle se perfectionne dans le travail de quatuor à cordes auprès de Paméla Franck, Sadao Arada, Nobuko Imai, et bénéficie des conseils de Seiji Ozawa. Marie Chilemme fait partie du Gustav Mahler Jugendorchester pendant la saison 2007/2008. En juin 2010, elle obtient son diplôme de Master au Conservatoire national supérieur de musique de Paris avec les félicitations du jury.

De 2010 à 2012, elle suit l’enseignement de Tabea Zimmermann à la Hochschule Hanns Eisler de Berlin. En parallèle, elle étudie le quatuor à cordes à la Universität Der Küste de Berlin dans la classe du quatuor Artemis. En 2012, elle fonde avec son frère Guillaume Chilemme, Matthieu Handtschoewercker et Bruno Delepelaire le quatuor Cavatine qui remporte la même année deux prix au prestigieux Concours international de musique de chambre de Hambourg. L’année suivante le quatuor remporte le 2e grand prix au Concours international de quatuor à cordes de Banff au Canada.

Elle se produit fréquemment en concert en tant que chambriste et soliste dans de nombreux festivals comme le : Festival de Pâques d’Aix en Provence, Festival Musique à L’Empéri, Festival de Besançon, Colmar Festival de printemps, Musique à Deauville, 3 jours en Mai (France), Villa Musica (Allemagne), Folles journées de Bilbao (Espagne), Arte Amanti (Belgique), Kuhmo Festival (Finlande) ,Davos Festival (Suisse) , Arties Festival India (Inde)… avec des partenaires de musique de chambre tels que : Tabea Zimmermann, Éric Le Sage, Paul Meyer, Emmanuel Pahud, Frank Braley, Renaud Capuçon, Lise Berthaud, Sacha Sitkovetsky, Sarah et Déborah Nemtanu, Pierre Fouchenneret, Christophe Morin, David Grimal, Olivier Patey, Miguel Da Silva, Natasha Tchitch, Michaela Martin, Franz Helmerson, Boris Garlitsky, Vadim Gluzman…

Elle est régulièrement invitée par l’ensemble Les Dissonances, le Mahler Chamber Orchestra , l’orchestre de Paris, l’orchestre National du Capitole de Toulouse, ainsi qu’en Allemagne au sein du Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin (RSB) et à l’Orchestre Philarmonique du Luxembourg.

Depuis janvier 2015, Marie Chilemme suit l’enseignement de Miguel da Silva à la Chapelle musicale Reine Élisabeth de Bruxelles. Elle enregistre son premier disque en juin 2015, le sextuor op. 18 de J. Brahms (Onyx), aux côtés d’Augustin Dumay, Svetlin Roussev, Miguel da Silva, Aurélien Pascal et Henri Demarquette dans le sextuor opus 18 de Johannes Brahms.


Astrig Siranossian violoncelle

Astrig Siranossian commence le violoncelle à l’âge de quatre ans et entre à l’âge de huit ans au Conservatoire national de Lyon dans la classe de Patrick Gabard, puis elle suit l’enseignement d’Yvan Chiffoleau au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon. Après avoir obtenu son diplôme d’études supérieures en 2008 avec les félicitations du jury, elle part en Suisse achever sa formation dans la classe d’Ivan Monighetti à la Hochschule für Musik de Bâle. Elle obtient ses masters de concert et soliste avec les hautes distinctions.

Elle remporte le concours international de violoncelle Penderecki (ainsi que deux prix spéciaux) et le Concours en duo de Bâle, Basel Duo Competition 2013, aux côtés du pianiste Andriy Dragan. Elle est lauréate de la Fondation d’entreprise Banque Populaire.

Astrig travaille en 2015 et 2016 avec Irina Brook au théâtre national de Nice où elle joue le rôle principale d’une adaptation des Quarante jours du Musadagh de Franz Werfel.

Elle a été l’invitée de nombreux festivals tels Annecy Classique, Viva Cello, La Roque d’Anthéron, Auvers-sur-Oise, le festival de musique de chambre de Bâle, le festival de Cully et le festival de Menton, ce qui lui a permis de jouer aux côtés de Bertrand Chamayou, Jacques Di Donato, Yo-Yo Ma (elle interprète l’octuor pour violoncelle de Philippe Hersant à ses côtés en 2014), ou encore Adrian Oetiker, les frères Bruno et Régis Pasquier, Daniel Ottensamer, Michel Taddei, Bruno Schneider et Daniel Schnyder. Elle travaille régulièrement avec Janos Starker, Miklos Perenyi, Conradin Brotbeck, Anner Bylsma, Gary Hoffmann, Jens Peter Maintz, Truls Mørk, Roland Pidoux, Ferenc Rados, et Tibor Varga.

Elle a joué avec l’orchestre symphonique de Bâle, l’orchestre de chambre de Lyon, l’orchestre philharmonique de Gießen, l’orchestre national de chambre d’Arménie, les Solistes de Zagreb et l’orchestre philharmonique de Zabreb.

Jean-Luc Darbellay, Rudolf Kelterborn, Bechara El-Khoury et Daniel Schnyder ont composé des œuvres à son intention. En 2016, le compositeur Krzysztof Penderecki lui confie la transcription pour violoncelle et violon de son double concerto pour alto et violon qu’elle crée en sa présence.

En 2016, elle enregistre avec le pianiste Théo Fouchenneret pour le label Claves un disque consacré à Francis Poulenc, Gabriel Fauré et Komitas.

Depuis la rentrée 2015, Astrig est artiste en résidence à la Chapelle musicale Reine Elisabeth.

Astrig Siranossian joue un violoncelle Ruggieri de 1676.


Nathanaël Gouin piano

Nathanaël Gouin commence l’étude du piano et du violon à l’âge de trois ans. Formé au Conservatoire de Paris, à la Juillard School de New York, mais également aux Hochschule für Musik de Freiburg et de Munich, il fut aussi en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elizabeth de Belgique, auprès de Maria Joao Pires, qui le présente ainsi au public depuis 2014 dans le cadre du projet Partitura, concept qui allie différentes générations de musiciens dans le partage de la scène.

En 2016, l’enregistrement du concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec l’orchestre symphonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Label Outhere) reçoit les meilleures critiques. Nathanaël Gouin a également formé un duo piano violon avec Guillaume Chilemme, dont le premier enregistrement remarqué des sonates de Ravel et Canal est paru en 2014 (Maguelone). Un album Schubert est également attendu en 2017 sous le label Aparté.

Nathanaël Gouin est lauréat de nombreux concours internationaux, tel le Concours « Johannes Brahms» à Pörtschach -Autriche – (1er prix), le concours de duos de Suède (1er prix), ou encore le Concours de musique de chambre de Lyon. Il est lauréat de la fondation d’entreprise Banque Populaire et de la Fondation Meyer.

Nathanaël Gouin est invité à donner des concerts dans le cadre de festivals tels les Folles Journées de Nantes ou la Roque d’Anthéron, ou dans des salles telles que le Palais des Beaux Arts de Bruxelles, la Cité de la musique à Paris, ou encore la salle Rameau à Lyon ; il se produit fréquemment avec orchestre ainsi qu’en récital. Nathanaël Gouin collabore par ailleurs avec de nombreux ensembles tels le Philharmonique de Liège, l’orchestre national d’Ile-de-France, le Brussels Philharmonie, ainsi que le Chœur de Radio France. Passionné de musique de chambre, il partage l’affiche avec de brillants musiciens tels Maria-Joao Pires, Gary Hoffman, Augustin Dumay, Jean Claude Pennetier, les quatuors Voce et Cavatine, Bruno Delepelaire, Michel Dalberto, Francois Salque, José Van Dam, Raphaël Pidoux, Raphael Severe ou encore Fabrice Millischer.

Le Consort

  • Théotime Langlois de Swarte, Sophie de Bardonnèche violon
  • Hanna Salzenstein violoncelle
  • Justin Taylor clavecin et orgue

Artiste résident de 2016 à 2023

Le Consort réunit quatre jeunes musiciens qui font renaître le répertoire de la sonate en trio et s’emparent de ce genre, véritable quintessence de la musique de chambre baroque, en interprétant les œuvres de compositeurs célèbres tels que Corelli, Vivaldi, Purcell et moins connus comme Reali ou Dandrieu. Le dialogue entre les deux violons et la basse continue déploie une richesse de contrastes que les quatre musiciens aiment à souligner dans leurs interprétations de la musique de chambre du XVIIème et XVIIIèmes siècles.

Entre 2022 et 2024, l’ensemble se produira en France et à l’étranger : Sommets Musicaux de Gstaad, Rheingau Musik Festival, Cologne Philharmonie, Innsbrucker Festwochen der Alten Musik, Musikfestspiele Mecklenburg-Vorpommern où les musiciens ont reçu le « Ensemblepreis de la Fondation Nordmetall », Philharmonie de Paris, Auditorium de Radio France pour un grand week-end Vivaldi à l’occasion de la sortie de leur prochain CD consacré au maître vénitien, La Seine Musicale, DeBijloke Gent, Llums d’Antiga in Barcelona, Sevilla (ICAS), Milano Arte Musica, Settimane Musicali Meranesi, Unione Musicale Torino, Settimane Barrocche di Brescia, Teatro di Verona, Wonderfeel festival à Amsterdam et une tournée des Pays-Bas orchestrée par OudeMuziek.
L’ensemble effectuera deux tournées en Amérique du Nord, avec pas moins de 20 concerts programmés entre autres à Berkeley (Cal Performances), Boston (Early Music Festival), Chicago (University), Vancouver Early Music, San Diego et New Orleans.

En juin 2017, Le Consort avait remporté le Premier Prix et le Prix du Public lors du Concours International de Musique Ancienne du Val de Loire, présidé par William Christie. Il a été depuis Ensemble-résident à l’Abbaye de Royaumont, à la Banque de France, et aux Festivals de Wallonie pendant l’été 2021.

Pour leurs enregistrements, en exclusivité pour ALPHA Classics, les musiciens du Consort affirment leurs choix artistiques avec Opus 1, réunissant des sonates inédites de Jean-François Dandrieu, couplées avec Corelli (Diapason d’or de l’année 2019), suivi de Specchio Veneziano, mettant en regard deux compositeurs vénitiens, Vivaldi et Reali. Leur collaboration avec la mezzo-soprano Eva Zaïcik a fait naître deux enregistrements : un recueil de cantates françaises, Venez, chère Ombre (CHOC de Classica) et un hommage à Handel du temps de la Royal Academy à Londres (Royal Handel). Le prochain projet discographique fera la place belle au célèbre directeur artistique du Teatro San Angelo qu’était Vivaldi avec comme invitée la mezzo-soprano, Adèle Charvet (sortie prévue en mai 2023).

photo : Julien Benhamou

Vidéos

Quatuor Hanson

Artiste résident de 2015 à 2022, a bénéficié d’une carte blanche de 2023 à 2024

  • Anton Hanson, Jules Dussap violon
  • Gabrielle Lafait alto
  • Simon Dechambre violoncelle

Le Quatuor Hanson se fonde en 2013 à Paris. Depuis, les quatre musiciens n’ont de cesse d’explorer la richesse du répertoire du Quatuor à cordes et la force de cette formation qui offre des possibilités de recherches musicales et humaines essentielles et inépuisables. 

Ils enregistrent leur premier album au sein du Label Aparté en 2019, un double disque consacré à Joseph Haydn. Ce compositeur qui représente le point d’ancrage du répertoire pour quatuor accompagne les Hanson depuis ses débuts, et l’inventivité de sa musique est pour eux un terrain de jeu sans cesse renouvelé. Ce double album en forme de portait éclectique de Haydn met en relief sa modernité et la diversité de ses quatuors ; ce premier disque est récompensé d’un Diapason d’Or, du Choc de Classica, du Qobuzissime et du Choix de France Musique et a été vivement salué par la presse internationale ( The Strad, Ongaku Geijutsu, The Classic Review…)

Le Quatuor Hanson a créé son identité en explorant des horizons différents en travaillant notamment avec des maîtres autrichiens comme Hatto Beyerle et Johannes Meissl, mais aussi fortement inspiré par l’école française auprès des Quatuors Ebène et Ysaye. Ensemble à la curiosité aiguisée, le quatuor Hanson se passionne également pour des compositeurs de son temps tels que Toshio Hosokawa, Wolfgang Rihm, ou encore Mathias Pintscher dont ils interprètent la première française de Figura IV au Festival de l’IRCAM. Ils enregistreront en live la pièce saisissante « Black Angels » pour quatuor amplifié de George Crumb en août 2020 au Festival de Deauville. Ils se plaisent également à provoquer des rencontres anachroniques entre des compositeurs de différentes époques et aiment proposer des programmes où ces contrastes éclairent les œuvres d’une manière nouvelle et inattendue. 

Le Quatuor Hanson a remporté de nombreux prix internationaux notamment aux Concours de Genève, J. Haydn à Vienne et Lyon. Il est soutenu par la fondation Singer-Polignac où les musiciens sont en résidence, par la Fondation Corde Sensible (Fondation de France) et ils sont lauréats de la Fondation Banque Populaire.

Ils poursuivent une carrière internationale en se produisant à l’Auditorium du Louvre, au Wigmore Hall à Londres, à la Philharmonie de Paris, au Victoria Hall de Genève, à l’ORF Kulturhaus à Vienne et jouent régulièrement en Asie. L’enrichissement qui résulte de la rencontre avec d’autres artistes est pour eux primordial ; ils partagent régulièrement la scène avec des musiciens comme Edgar Moreau, Adam Laloum, Pierre Genisson, Bruno Philippe, Vadim Kholodenko, ou encore Guillaume Bellom.

Photo © Rémi Rière

Discographie

 

Vidéos


Quatuor Arod

  • Jordan Victoria, Alexandre Vu violon
  • Tanguy Parisot alto
  • Jérémy Garbarg violoncelle 

Artiste résident de 2015 à 2022, a bénéficié d’une carte blanche de 2022 à 2024

Quel est donc cet Arod ? Un compositeur oublié, une ville mythique, un mystérieux acrostiche ? Pas du tout. Le Quatuor Arod s’est donné comme figure tutélaire un cheval imaginé par Tolkien dans Le Seigneur des Anneaux. Symbole de force et de fougue (son nom signifie « agile, rapide »), il incarne aussi un esprit de liberté et de compagnonnage puisqu’il est monté à cru, sans rênes, par l’elfe Legolas. Cette communauté de l’archet naît en 2013 au Conservatoire de Paris. Tous les membres du quatuor y ont étudié, bénéficiant notamment de l’enseignement de Jean Sulem. D’abord groupe d’élèves cherchant à poser les doigts sur de belles pages du répertoire, l’ensemble choisit comme galop d’essai le concours de la FNAPEC, qui a couronné quelques grands comme les quatuors Modigliani et Ysaÿe. Le Quatuor Arod y remporte le plus haut prix (2014), ce qui lui ouvre les portes de la résidence ProQuartet – Centre européen de musique de chambre.

Travaillant au Conservatoire avec le Quatuor Ébène, puis de façon très régulière avec le Quatuor Artemis à la Chapelle Musicale Reine Élisabeth de Bruxelles, le quatuor désormais résident à la Fondation Singer-Polignac se donne un nouveau défi ambitieux avec le Concours International de Musique de Chambre Carl Nielsen à Copenhague de 2015. Pour le préparer au mieux, il se tourne vers celui qui devient son véritable mentor : Mathieu Herzog, altiste du Quatuor Ébène devenu chef d’orchestre. Avec lui, il affine sa technique et sa musicalité mais apprend aussi à mieux apprivoiser un quotidien constamment partagé. Ce concours abordé avec sérénité et plaisir demeure l’un des grands souvenirs d’Arod, qui y remporte le Premier Prix et deux Prix d’interprétation.

Lorsque le quatuor décide de s’attaquer à l’Everest des concours, l’ARD de Munich, c’est tout naturellement que Mathieu Herzog revient lui mettre le pied à l’étrier. Le travail et l’audace paient puisqu’il remporte le Premier Prix, récompense suprême accordée sept fois seulement entre 1959 et sa victoire en 2016. Du haut de ses trois ans, il marche ainsi dans les pas de ses maîtres lauréats avant lui, les Quatuors Tokyo, Artemis et Ébène. Poussé dans la lumière par ce coup d’éclat, le Quatuor Arod nommé BBC New Generation Artist de 2017 à 2019 et ECHO Rising Star pour la saison 2018-2019 poursuit sur sa flamboyante lancée. Cinq ans seulement après ses premiers accords dans une salle de répétition du Conservatoire, il est demandé sur tous les continents et dans les plus prestigieuses salles de concert : Philharmonie de Paris, Wigmore Hall de Londres, Philharmonie de Berlin, ElbPhilharmonie de Hambourg, Concertgebouw d’Amsterdam, Bozar Bruxelles, Oji Hall de Tokyo et pas moins que le Carnegie Hall de New York pour sa première tournée aux États-Unis.

De Gramophone au Monde en passant par The Strad et Diapason, les critiques saluent aussi bien la rare énergie du Quatuor Arod en concert que la qualité de ses enregistrements, le premier consacré à Mendelssohn, le second créé comme un kaléidoscope musical dont le centre serait Mathilde Zemlinsky.
Le quatuor se fait volontiers le complice d’artistes comme Elsa Dreisig, Adam Laloum, Jérôme Pernoo, Antoine Tamestit, Alexandre Tharaud et Camille Thomas. Plus que simple interprète, il se fait aussi moteur de la musique de demain : il crée en 2017 Al Asr, premier quatuor à cordes de Benjamin Attahir, qu’il a commandé avec La Belle Saison et ProQuartet.

  • Jordan Victoria joue un violon de Giovani Battista ROGERI – 1710
  • Alexandre Vu joue un violon de Francesco GOFFRILLER – 1728
  • Tanguy Parisot joue un alto composite LANDOLPHI, MANTEGAZZA – 1775
  • Jérémy Garbarg joue un violoncelle de RUGGIERI – circa 1700

Les violons et l’alto joués par le Quatuor AROD sont gracieusement prêtés par la Fondation Boubo-Music (Suisse).

Photos : Julien Benhamou


Discographie

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