Justina Repečkaitė

Justina Repečkaitė a été artiste en résidence de 2017 à 2018.

Justina Repečkaitė est née en 1989 à Vilnius en Lituanie. Elle commence ses études musicales dans son pays natal. Elle obtient une licence de composition à l’Académie de musique de Vilnius en 2012. Grâce au programme Erasmus, elle continue ses études en France. Elle suit la classe de composition de Stefano Gervasoni au Conservatoire national supérieur de musique de Paris (2010-11) puis obtient une licence de musicologie (spécialisation musique médiévale) à la Sorbonne Paris IV (2015) ainsi qu’une licence de création musicale au Pôle supérieur d’enseignement artistique de la musique de Paris-Boulogne-Billancourt (2016). Elle est actuellement en master de composition dans la classe de Philippe Hurel au Conservatoire national supérieur de musique de Paris.

Justina Repečkaitė est passionnée par la culture du bas Moyen Âge qui influence profondément son écriture. Ses idées musicales reposent sur des concepts géométriques et mathématiques et s’inspirent également des arts visuels. Son quatuor à cordes Unbennant-2 composé à partir d’un tableau du même titre peint par l’artiste arménien Sam Grigorian, est créé lors du festival interdisciplinaire Hearing Art Seeing Sound à Yerevan en 2016.

Sa pièce Chartres pour orchestre à cordes est recommandée par l’International Rostrum of Composers et primée Révélation de l’année en Lituanie, elle est interprétée lors du festival World Music Days de Ljubljana en 2015. La musique de Justina a été jouée par des ensembles tels l’Ensemble InterContemporain, l’Ensemble Court-Circuit, l’Ensemble 2e2m, le Spectra Ensemble, le Collectif Warning, l’Ensemble X.Y., OSSIA, l’Ensemble Platypus, l’Ensemble SurPlus, le Moscow Contemporary Music Ensemble, The Egyptian Contemporary Music Ensemble et le Lithuanian Ensemble Network.

Justina compose actuellement une pièce pour orchestre symphonique qui sera créée en novembre 2017 à Vilnius pour le festival Gaida.

Justina Repečkaitė est lauréate 2017-2018 du Centre international Nadia et Lili Boulanger.

Quatuor Brahma

en résidence de 2016 à 2018

Guillaume Chilemme violon

Guillaume Chilemme débute le violon à l’âge de trois ans. En 2010, après avoir obtenu ses masters de violon et de musique de chambre avec les félicitations du jury dans les classes de Boris Garlitsky et Pierre-Laurent Aimard au Conservatoire national supérieur de musique Paris, il part se perfectionner auprès de Stéphane Picard et d’Eckart Runge (quatuor Artemis) à Berlin, puis auprès de David Grimal à Saarbrücken.

Sélectionné par Seiji Ozawa de 2008 à 2013 pour participer à l’International Music Academy Switzerland, il bénéficie de l’enseignement de Nobuko Imaï, Pamela Frank, Sadao Harada, Robert Mann et Seiji Ozawa.

Il remporte le 1er prix du Swedish International Duo Competition avec le pianiste Nathanaël Gouin en août 2010, et le 3ème Grand Prix ainsi que prix spécial des élèves des conservatoires de Paris du concours international Marguerite Long-Jacques Thibaud en novembre 2010.

Passionné par le répertoire du quatuor à cordes, Guillaume fonde avec Marie Chilemme, Matthieu Handtschoewercker et Bruno Delepelaire, le quatuor Cavatine avec lequel il remporte la même année deux prix au Concours international de musique de chambre de Hambourg (ICMC).

En août 2013, le quatuor remporte le deuxième Grand Prix du prestigieux Concours international de quatuor à cordes de Banff (Canada).

Il se produit régulièrement en sonate avec le pianiste Nathanaël Gouin. Les deux musiciens ont bénéficié de l’enseignement des quatre membres du quatuor Artemis dans le cadre de leur cursus à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth de Bruxelles. Après avoir remporté de nombreux prix au Concours international de musique de chambre de Lyon en 2014 (notamment le 3ème Prix et le prix du public), ils enregistrent leur premier disque consacré aux sonates de Maurice Ravel et Marguerite Canal en 2014.

Guillaume est invité dans de nombreux festivals : Les Folles Journées de Nantes, Musique à L’Empéri, Les Schubertiades de Schwarzenberg, les Folles Journées de Varsovie, le festival de Pâques à Aix en Provence, le festival de l’Orangerie de Sceaux, le Julitafestival en Suède, le festival des Serres d’Auteuil, les Folles Journées de Tokyo, le Festival des sonates d’automne, La Roque d’Anthéron, le festival des Arcs, le festival de Pâques à Deauville. Il s’y produit aux côtés de musiciens tels Frank Braley, Edgar Moreau, Renaud Capuçon, Gauthier Capuçon, Raphael Pidoux, Michel Portal, Lise Berthaud, Paul Meyer, Emmanuel Pahud, le Quatuor Voce, Deborah Nemtanu, Christian Ivaldi, Pierre Fouchenneret, Claire Désert , Adrien La Marca, Adam Laloum, Nicolas Baldeyrou, Xavier Gagnepain, Florent Boffard, Emmanuelle Bertrand, Juliette Hurel.

Guillaume Chilemme se produit régulièrement en tant que soliste dans divers concertos du répertoire. Il a notamment été invité par l’orchestre du Capitole de Toulouse à interpréter le concerto de Bruch sous la baguette de Tugan Sokhiev. Il fait partie du collectif d’artistes Les Dissonances de David Grimal.

Depuis 2016 Guillaume Chilemme est le nouveau violon solo de l’orchestre d’Auvergne.

De 2015 à 2018, il prend part au “Adolph Busch Project”, quatuor créé par Renaud Capuçon avec Edgar Moreau et Adrien La Marca. Les quatre musiciens se produisent dans les plus grandes salles d’Europe (Concertgebouw d’Amsterdam, Musikverein de Vienne, Wigmore Hall de Londres….)

Guillaume Chilemme est lauréat de la fondation Safran (2015).

Il joue le « quatuor Château Pape Clément » un violon de Nicolas Lupot (1795), généreusement mis à sa disposition par Bernard Magrez.


Marie Chilemme alto

Marie Chilemme débute l’alto à l’âge de trois ans. En 2005 elle est admise au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Jean Sulem. De 2008 à 2013 Marie Chilemme est sélectionnée pour l’Académie Ozawa en Suisse. Elle se perfectionne dans le travail de quatuor à cordes auprès de Paméla Franck, Sadao Arada, Nobuko Imai, et bénéficie des conseils de Seiji Ozawa. Marie Chilemme fait partie du Gustav Mahler Jugendorchester pendant la saison 2007/2008. En juin 2010, elle obtient son diplôme de Master au Conservatoire national supérieur de musique de Paris avec les félicitations du jury.

De 2010 à 2012, elle suit l’enseignement de Tabea Zimmermann à la Hochschule Hanns Eisler de Berlin. En parallèle, elle étudie le quatuor à cordes à la Universität Der Küste de Berlin dans la classe du quatuor Artemis. En 2012, elle fonde avec son frère Guillaume Chilemme, Matthieu Handtschoewercker et Bruno Delepelaire le quatuor Cavatine qui remporte la même année deux prix au prestigieux Concours international de musique de chambre de Hambourg. L’année suivante le quatuor remporte le 2e grand prix au Concours international de quatuor à cordes de Banff au Canada.

Elle se produit fréquemment en concert en tant que chambriste et soliste dans de nombreux festivals comme le : Festival de Pâques d’Aix en Provence, Festival Musique à L’Empéri, Festival de Besançon, Colmar Festival de printemps, Musique à Deauville, 3 jours en Mai (France), Villa Musica (Allemagne), Folles journées de Bilbao (Espagne), Arte Amanti (Belgique), Kuhmo Festival (Finlande) ,Davos Festival (Suisse) , Arties Festival India (Inde)… avec des partenaires de musique de chambre tels que : Tabea Zimmermann, Éric Le Sage, Paul Meyer, Emmanuel Pahud, Frank Braley, Renaud Capuçon, Lise Berthaud, Sacha Sitkovetsky, Sarah et Déborah Nemtanu, Pierre Fouchenneret, Christophe Morin, David Grimal, Olivier Patey, Miguel Da Silva, Natasha Tchitch, Michaela Martin, Franz Helmerson, Boris Garlitsky, Vadim Gluzman…

Elle est régulièrement invitée par l’ensemble Les Dissonances, le Mahler Chamber Orchestra , l’orchestre de Paris, l’orchestre National du Capitole de Toulouse, ainsi qu’en Allemagne au sein du Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin (RSB) et à l’Orchestre Philarmonique du Luxembourg.

Depuis janvier 2015, Marie Chilemme suit l’enseignement de Miguel da Silva à la Chapelle musicale Reine Élisabeth de Bruxelles. Elle enregistre son premier disque en juin 2015, le sextuor op. 18 de J. Brahms (Onyx), aux côtés d’Augustin Dumay, Svetlin Roussev, Miguel da Silva, Aurélien Pascal et Henri Demarquette dans le sextuor opus 18 de Johannes Brahms.


Astrig Siranossian violoncelle

Astrig Siranossian commence le violoncelle à l’âge de quatre ans et entre à l’âge de huit ans au Conservatoire national de Lyon dans la classe de Patrick Gabard, puis elle suit l’enseignement d’Yvan Chiffoleau au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon. Après avoir obtenu son diplôme d’études supérieures en 2008 avec les félicitations du jury, elle part en Suisse achever sa formation dans la classe d’Ivan Monighetti à la Hochschule für Musik de Bâle. Elle obtient ses masters de concert et soliste avec les hautes distinctions.

Elle remporte le concours international de violoncelle Penderecki (ainsi que deux prix spéciaux) et le Concours en duo de Bâle, Basel Duo Competition 2013, aux côtés du pianiste Andriy Dragan. Elle est lauréate de la Fondation d’entreprise Banque Populaire.

Astrig travaille en 2015 et 2016 avec Irina Brook au théâtre national de Nice où elle joue le rôle principale d’une adaptation des Quarante jours du Musadagh de Franz Werfel.

Elle a été l’invitée de nombreux festivals tels Annecy Classique, Viva Cello, La Roque d’Anthéron, Auvers-sur-Oise, le festival de musique de chambre de Bâle, le festival de Cully et le festival de Menton, ce qui lui a permis de jouer aux côtés de Bertrand Chamayou, Jacques Di Donato, Yo-Yo Ma (elle interprète l’octuor pour violoncelle de Philippe Hersant à ses côtés en 2014), ou encore Adrian Oetiker, les frères Bruno et Régis Pasquier, Daniel Ottensamer, Michel Taddei, Bruno Schneider et Daniel Schnyder. Elle travaille régulièrement avec Janos Starker, Miklos Perenyi, Conradin Brotbeck, Anner Bylsma, Gary Hoffmann, Jens Peter Maintz, Truls Mørk, Roland Pidoux, Ferenc Rados, et Tibor Varga.

Elle a joué avec l’orchestre symphonique de Bâle, l’orchestre de chambre de Lyon, l’orchestre philharmonique de Gießen, l’orchestre national de chambre d’Arménie, les Solistes de Zagreb et l’orchestre philharmonique de Zabreb.

Jean-Luc Darbellay, Rudolf Kelterborn, Bechara El-Khoury et Daniel Schnyder ont composé des œuvres à son intention. En 2016, le compositeur Krzysztof Penderecki lui confie la transcription pour violoncelle et violon de son double concerto pour alto et violon qu’elle crée en sa présence.

En 2016, elle enregistre avec le pianiste Théo Fouchenneret pour le label Claves un disque consacré à Francis Poulenc, Gabriel Fauré et Komitas.

Depuis la rentrée 2015, Astrig est artiste en résidence à la Chapelle musicale Reine Elisabeth.

Astrig Siranossian joue un violoncelle Ruggieri de 1676.


Nathanaël Gouin piano

Nathanaël Gouin commence l’étude du piano et du violon à l’âge de trois ans. Formé au Conservatoire de Paris, à la Juillard School de New York, mais également aux Hochschule für Musik de Freiburg et de Munich, il fut aussi en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elizabeth de Belgique, auprès de Maria Joao Pires, qui le présente ainsi au public depuis 2014 dans le cadre du projet Partitura, concept qui allie différentes générations de musiciens dans le partage de la scène.

En 2016, l’enregistrement du concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec l’orchestre symphonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Label Outhere) reçoit les meilleures critiques. Nathanaël Gouin a également formé un duo piano violon avec Guillaume Chilemme, dont le premier enregistrement remarqué des sonates de Ravel et Canal est paru en 2014 (Maguelone). Un album Schubert est également attendu en 2017 sous le label Aparté.

Nathanaël Gouin est lauréat de nombreux concours internationaux, tel le Concours « Johannes Brahms» à Pörtschach -Autriche – (1er prix), le concours de duos de Suède (1er prix), ou encore le Concours de musique de chambre de Lyon. Il est lauréat de la fondation d’entreprise Banque Populaire et de la Fondation Meyer.

Nathanaël Gouin est invité à donner des concerts dans le cadre de festivals tels les Folles Journées de Nantes ou la Roque d’Anthéron, ou dans des salles telles que le Palais des Beaux Arts de Bruxelles, la Cité de la musique à Paris, ou encore la salle Rameau à Lyon ; il se produit fréquemment avec orchestre ainsi qu’en récital. Nathanaël Gouin collabore par ailleurs avec de nombreux ensembles tels le Philharmonique de Liège, l’orchestre national d’Ile-de-France, le Brussels Philharmonie, ainsi que le Chœur de Radio France. Passionné de musique de chambre, il partage l’affiche avec de brillants musiciens tels Maria-Joao Pires, Gary Hoffman, Augustin Dumay, Jean Claude Pennetier, les quatuors Voce et Cavatine, Bruno Delepelaire, Michel Dalberto, Francois Salque, José Van Dam, Raphaël Pidoux, Raphael Severe ou encore Fabrice Millischer.

Le Consort

  • Théotime Langlois de Swarte, Sophie de Bardonnèche violon
  • Hanna Salzenstein violoncelle
  • Justin Taylor clavecin et orgue

Artiste résident de 2016 à 2023

Le Consort réunit quatre jeunes musiciens qui font renaître le répertoire de la sonate en trio et s’emparent de ce genre, véritable quintessence de la musique de chambre baroque, en interprétant les œuvres de compositeurs célèbres tels que Corelli, Vivaldi, Purcell et moins connus comme Reali ou Dandrieu. Le dialogue entre les deux violons et la basse continue déploie une richesse de contrastes que les quatre musiciens aiment à souligner dans leurs interprétations de la musique de chambre du XVIIème et XVIIIèmes siècles.

Entre 2022 et 2024, l’ensemble se produira en France et à l’étranger : Sommets Musicaux de Gstaad, Rheingau Musik Festival, Cologne Philharmonie, Innsbrucker Festwochen der Alten Musik, Musikfestspiele Mecklenburg-Vorpommern où les musiciens ont reçu le « Ensemblepreis de la Fondation Nordmetall », Philharmonie de Paris, Auditorium de Radio France pour un grand week-end Vivaldi à l’occasion de la sortie de leur prochain CD consacré au maître vénitien, La Seine Musicale, DeBijloke Gent, Llums d’Antiga in Barcelona, Sevilla (ICAS), Milano Arte Musica, Settimane Musicali Meranesi, Unione Musicale Torino, Settimane Barrocche di Brescia, Teatro di Verona, Wonderfeel festival à Amsterdam et une tournée des Pays-Bas orchestrée par OudeMuziek.
L’ensemble effectuera deux tournées en Amérique du Nord, avec pas moins de 20 concerts programmés entre autres à Berkeley (Cal Performances), Boston (Early Music Festival), Chicago (University), Vancouver Early Music, San Diego et New Orleans.

En juin 2017, Le Consort avait remporté le Premier Prix et le Prix du Public lors du Concours International de Musique Ancienne du Val de Loire, présidé par William Christie. Il a été depuis Ensemble-résident à l’Abbaye de Royaumont, à la Banque de France, et aux Festivals de Wallonie pendant l’été 2021.

Pour leurs enregistrements, en exclusivité pour ALPHA Classics, les musiciens du Consort affirment leurs choix artistiques avec Opus 1, réunissant des sonates inédites de Jean-François Dandrieu, couplées avec Corelli (Diapason d’or de l’année 2019), suivi de Specchio Veneziano, mettant en regard deux compositeurs vénitiens, Vivaldi et Reali. Leur collaboration avec la mezzo-soprano Eva Zaïcik a fait naître deux enregistrements : un recueil de cantates françaises, Venez, chère Ombre (CHOC de Classica) et un hommage à Handel du temps de la Royal Academy à Londres (Royal Handel). Le prochain projet discographique fera la place belle au célèbre directeur artistique du Teatro San Angelo qu’était Vivaldi avec comme invitée la mezzo-soprano, Adèle Charvet (sortie prévue en mai 2023).

photo : Julien Benhamou

Vidéos

Quatuor Hanson

Artiste résident de 2015 à 2022, a bénéficié d’une carte blanche de 2023 à 2024

  • Anton Hanson, Jules Dussap violon
  • Gabrielle Lafait alto
  • Simon Dechambre violoncelle

Le Quatuor Hanson se fonde en 2013 à Paris. Depuis, les quatre musiciens n’ont de cesse d’explorer la richesse du répertoire du Quatuor à cordes et la force de cette formation qui offre des possibilités de recherches musicales et humaines essentielles et inépuisables. 

Ils enregistrent leur premier album au sein du Label Aparté en 2019, un double disque consacré à Joseph Haydn. Ce compositeur qui représente le point d’ancrage du répertoire pour quatuor accompagne les Hanson depuis ses débuts, et l’inventivité de sa musique est pour eux un terrain de jeu sans cesse renouvelé. Ce double album en forme de portait éclectique de Haydn met en relief sa modernité et la diversité de ses quatuors ; ce premier disque est récompensé d’un Diapason d’Or, du Choc de Classica, du Qobuzissime et du Choix de France Musique et a été vivement salué par la presse internationale ( The Strad, Ongaku Geijutsu, The Classic Review…)

Le Quatuor Hanson a créé son identité en explorant des horizons différents en travaillant notamment avec des maîtres autrichiens comme Hatto Beyerle et Johannes Meissl, mais aussi fortement inspiré par l’école française auprès des Quatuors Ebène et Ysaye. Ensemble à la curiosité aiguisée, le quatuor Hanson se passionne également pour des compositeurs de son temps tels que Toshio Hosokawa, Wolfgang Rihm, ou encore Mathias Pintscher dont ils interprètent la première française de Figura IV au Festival de l’IRCAM. Ils enregistreront en live la pièce saisissante « Black Angels » pour quatuor amplifié de George Crumb en août 2020 au Festival de Deauville. Ils se plaisent également à provoquer des rencontres anachroniques entre des compositeurs de différentes époques et aiment proposer des programmes où ces contrastes éclairent les œuvres d’une manière nouvelle et inattendue. 

Le Quatuor Hanson a remporté de nombreux prix internationaux notamment aux Concours de Genève, J. Haydn à Vienne et Lyon. Il est soutenu par la fondation Singer-Polignac où les musiciens sont en résidence, par la Fondation Corde Sensible (Fondation de France) et ils sont lauréats de la Fondation Banque Populaire.

Ils poursuivent une carrière internationale en se produisant à l’Auditorium du Louvre, au Wigmore Hall à Londres, à la Philharmonie de Paris, au Victoria Hall de Genève, à l’ORF Kulturhaus à Vienne et jouent régulièrement en Asie. L’enrichissement qui résulte de la rencontre avec d’autres artistes est pour eux primordial ; ils partagent régulièrement la scène avec des musiciens comme Edgar Moreau, Adam Laloum, Pierre Genisson, Bruno Philippe, Vadim Kholodenko, ou encore Guillaume Bellom.

Photo © Rémi Rière

Discographie

 

Vidéos


Quatuor Arod

  • Jordan Victoria, Alexandre Vu violon
  • Tanguy Parisot alto
  • Jérémy Garbarg violoncelle 

Artiste résident de 2015 à 2022, a bénéficié d’une carte blanche de 2022 à 2024

Quel est donc cet Arod ? Un compositeur oublié, une ville mythique, un mystérieux acrostiche ? Pas du tout. Le Quatuor Arod s’est donné comme figure tutélaire un cheval imaginé par Tolkien dans Le Seigneur des Anneaux. Symbole de force et de fougue (son nom signifie « agile, rapide »), il incarne aussi un esprit de liberté et de compagnonnage puisqu’il est monté à cru, sans rênes, par l’elfe Legolas. Cette communauté de l’archet naît en 2013 au Conservatoire de Paris. Tous les membres du quatuor y ont étudié, bénéficiant notamment de l’enseignement de Jean Sulem. D’abord groupe d’élèves cherchant à poser les doigts sur de belles pages du répertoire, l’ensemble choisit comme galop d’essai le concours de la FNAPEC, qui a couronné quelques grands comme les quatuors Modigliani et Ysaÿe. Le Quatuor Arod y remporte le plus haut prix (2014), ce qui lui ouvre les portes de la résidence ProQuartet – Centre européen de musique de chambre.

Travaillant au Conservatoire avec le Quatuor Ébène, puis de façon très régulière avec le Quatuor Artemis à la Chapelle Musicale Reine Élisabeth de Bruxelles, le quatuor désormais résident à la Fondation Singer-Polignac se donne un nouveau défi ambitieux avec le Concours International de Musique de Chambre Carl Nielsen à Copenhague de 2015. Pour le préparer au mieux, il se tourne vers celui qui devient son véritable mentor : Mathieu Herzog, altiste du Quatuor Ébène devenu chef d’orchestre. Avec lui, il affine sa technique et sa musicalité mais apprend aussi à mieux apprivoiser un quotidien constamment partagé. Ce concours abordé avec sérénité et plaisir demeure l’un des grands souvenirs d’Arod, qui y remporte le Premier Prix et deux Prix d’interprétation.

Lorsque le quatuor décide de s’attaquer à l’Everest des concours, l’ARD de Munich, c’est tout naturellement que Mathieu Herzog revient lui mettre le pied à l’étrier. Le travail et l’audace paient puisqu’il remporte le Premier Prix, récompense suprême accordée sept fois seulement entre 1959 et sa victoire en 2016. Du haut de ses trois ans, il marche ainsi dans les pas de ses maîtres lauréats avant lui, les Quatuors Tokyo, Artemis et Ébène. Poussé dans la lumière par ce coup d’éclat, le Quatuor Arod nommé BBC New Generation Artist de 2017 à 2019 et ECHO Rising Star pour la saison 2018-2019 poursuit sur sa flamboyante lancée. Cinq ans seulement après ses premiers accords dans une salle de répétition du Conservatoire, il est demandé sur tous les continents et dans les plus prestigieuses salles de concert : Philharmonie de Paris, Wigmore Hall de Londres, Philharmonie de Berlin, ElbPhilharmonie de Hambourg, Concertgebouw d’Amsterdam, Bozar Bruxelles, Oji Hall de Tokyo et pas moins que le Carnegie Hall de New York pour sa première tournée aux États-Unis.

De Gramophone au Monde en passant par The Strad et Diapason, les critiques saluent aussi bien la rare énergie du Quatuor Arod en concert que la qualité de ses enregistrements, le premier consacré à Mendelssohn, le second créé comme un kaléidoscope musical dont le centre serait Mathilde Zemlinsky.
Le quatuor se fait volontiers le complice d’artistes comme Elsa Dreisig, Adam Laloum, Jérôme Pernoo, Antoine Tamestit, Alexandre Tharaud et Camille Thomas. Plus que simple interprète, il se fait aussi moteur de la musique de demain : il crée en 2017 Al Asr, premier quatuor à cordes de Benjamin Attahir, qu’il a commandé avec La Belle Saison et ProQuartet.

  • Jordan Victoria joue un violon de Giovani Battista ROGERI – 1710
  • Alexandre Vu joue un violon de Francesco GOFFRILLER – 1728
  • Tanguy Parisot joue un alto composite LANDOLPHI, MANTEGAZZA – 1775
  • Jérémy Garbarg joue un violoncelle de RUGGIERI – circa 1700

Les violons et l’alto joués par le Quatuor AROD sont gracieusement prêtés par la Fondation Boubo-Music (Suisse).

Photos : Julien Benhamou


Discographie

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