Musique de chambre en Europe centrale #3 : Polonais et Hongrois – 15 juin 2023

conçu et présenté par Benoît Duteurtre

Programme musical

Franz Schubert (1797-1828)

Mélodie hongroise en si mineur pour piano D 817

Frédéric Chopin (1810-1849)

Introduction et Polonaise brillante pour piano et violoncelle, en ut majeur opus 3 

Trio pour piano, violon et violoncelle en sol mineur opus 8

finale, allegretto

Franz Liszt (1811-1886)

Epithalam, S 129, pour violon et piano

La lugubre gondole, S 134 pour violoncelle et piano

Karol Szymanowski (1882-1937)

Mythes, op.30 pour violon et piano

n°3 : Dryades et Pan 

Béla Bartók (1881-1945)

Contrastes pour clarinette, violon et piano Sz 111

n°2 « Piheno »

n°3 « Sebes

Raphaël Sévère clarinette

Shuichi Okada violon

Maxime Quennesson violoncelle

Guillaume Vincent piano

ainsi que la diffusion de documents sonores et audiovisuels

Biographies

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né en 1960 à Sainte-Adresse. Arrière-petit-fils du président René Coty, il grandit au Havre où il commence, adolescent, à se passionner pour la poésie et la musique moderne. En 1977, il entreprend des études de musicologie puis s’installe à Paris. Tout en écrivant beaucoup, il fréquente les milieux de la musique contemporaine, du jazz, et participe comme pianiste à plusieurs spectacles.

Encouragé par Samuel Beckett, il publie en 1982 son premier texte dans la revue Minuit, puis en 1985 son premier roman chez Grasset, avant d’entamer chez Gallimard – dans « l’Infini « puis dans la collection blanche – une série de fictions souvent satiriques sur la France contemporaine : Tout doit disparaîtreDrôle de tempsGaieté parisienneLes Malentendus et Le Voyage en France qui reçoit en 2001 le prix Médicis… Ses goûts littéraires et sa perception du monde le rapprochent d’illustres aînés comme Milan Kundera (qui écrit un avant-propos pour Drôle de temps), Jean-Jacques Sempé (qui dessine les couvertures de ses « Folio »), et d’auteurs de sa génération, en particulier Michel Houellebecq. Il publie également dans la presse littéraire et musicale.

Dans les années 2000, Benoît Duteurtre aborde l’anticipation avec des romans comme Service Clientèle et La Petite Fille et la cigarette (Fayard) – bientôt traduits dans de très nombreux pays. Suivront dans la même veine, chez Fayard et Gallimard, Le Retour du général, L’Ordinateur du Paradis et Dénoncez-vous les uns les autres.

Il entreprend également un cycle de romans autobiographiques : Les Pieds dans l’eau (2008, prix des Écrivains du Sud), L’Été 76 (2011), puis Livre pour adultes (2016)et Ma vie extraordinaire (2021), dans lesquels il mêle souvenirs et fiction. On y retrouve ses paysages familiers : Étretat, Le Havre, Paris, New York, les Hautes Vosges. Ces ouvrages, parus chez Gallimard, figurent dans les sélections des principaux prix littéraires et Benoît Duteurtre obtient, en 2017, le grand prix de littérature Henri Gal, décerné par l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre.

Depuis son essai Requiem pour une avant-garde (1995, Les Belles Lettres), Benoît Duteurtre a contribué aux débats sur la musique contemporaine, puis soutenu de nombreux compositeurs à travers l’association Musique Nouvelle en Liberté qu’il a fondée avec Marcel Landowski. Mais il adore également la musique légère, la chanson et l’opérette qui, depuis 1999, font le succès de son émission Étonnez-moi Benoît, chaque samedisur France Musique. On lui doit plusieurs documentaires et un spectacle chanté, Le Fantôme de l’Opéra-Comique, créé en 2004 salle Favart. Conseiller de la Fondation Singer Polignac, il y présente régulièrement des soirées musicales.

Parmi ses publications, on peut mentionner encore des recueils de chroniques comme Ma belle époque (Bartillat), Polémiques et Pourquoi je préfère rester chez moi (Fayard) ; mais aussi deux récits à caractère historique : Ballets roses (Grasset) et La mort de Fernand Ochsé (Fayard). Passionné par la France du début du XXe siècle, il achève en 2022 un Dictionnaire amoureux de la Belle époque et des Années folles (Plon).

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans MarianneLe Figaro littéraireClassicaL’Atelier du roman. Repris pour la plupart en collection « Folio », ses romans ont donné lieu à des traductions dans une vingtaine de langues. Il est membre de l’académie Alphonse Allais et commandeur des Arts et des Lettres.


Raphaël Sévère clarinette

Vainqueur du concours de Tokyo à l’âge de 12 ans, nommé aux Victoires de la Musique « Révélation soliste instrumental » à 15 ans, Raphaël Sévère remporte en novembre 2013 le prestigieux concours des Young Concerts Artists de New York qui lui décerne le 1er Prix ainsi que huit des dix Prix spéciaux. 

Raphaël s’est produit en soliste avec le Deutsche Sinfonieorchester à la Philharmonie de Berlin, l’Orchestra of St. Luke au Alice Tully Hall de New York, l’Orchestre de chambre de Paris au festival de Saint-Denis, l’Orchestre National de Russie au festival de Colmar, le London Philharmonic Orchestra, le Konzerthausorchester de Berlin, les Orchestres Nationaux du Capitole de Toulouse, de Bordeaux-Aquitaine, des Pays de la Loire, de Lille, de Strasbourg, de l’Ile de France. 

En récital, il est présent au Théâtre des Champs Elysées, Kennedy Center de Washington et Merkin Concert Hall de New York, Gardner Museum de Boston et de Vancouver, Auditorium du Louvre, KKL de Lucerne, Rheingau Musik Festival, Mecklenburg-Vorpommern Festspiele, Fondazione La Società dei Concerti di Milano, French May de Hong-Kong, Festival de la Grange de Meslay, Salle Molière à Lyon, Grand Théâtre d’Aix en Provence, Festival de Radio France Montpellier, Folles Journées de Nantes, de Varsovie, de Tokyo. 

En musique de chambre, il a pour partenaires les quatuors Ebène, Modigliani, Prazák, Van Kuijk, les trios Wanderer, les Esprits et Messiaen, également Martha Argerich, Boris Berezovsky, Adam Laloum, Jean-Frédéric Neuburger, Gidon Kremer, David Grimal, Gérard Caussé, Antoine Tamestit, Gary Hoffman, Xavier Philips, Victor Julien-Laferrière, François Salque… 

Attiré depuis toujours par la création et lui-même compositeur, il crée en 2016 sa première pièce Obscurs pour clarinette et guitare à la salle Cortot avec Antoine Morinière, éditée par L’empreinte mélodique. En 2019, il compose Sept Miniatures pour piano seul (création en février 2019) et Entre chien et Loup pour guitare seule (création à Vienne en été 2019). En 2020, il créera son premier concerto pour clarinette et orchestre, commande de l’Orchestre de Bretagne.

Ses disques ont été distingués entre autres par Diapason (Diapason d’Or), Classica (Choc), Télérama (évènement FFFF).

En 2017 parait un album consacré au 1er Concerto pour clarinette de Carl Maria von Weber enregistré à la Philharmonie de Berlin avec le Deutsches Sinfonieorchester sous la direction d’Aziz Shokhakimov, couplé à deux œuvres du même compositeur avec le pianiste Jean-Frédéric Neuburger (Mirare).

Complice de toujours avec le Trio Messiaen, ils font paraître en 2018 un album consacré au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès (Mirare).

Raphaël est en résidence à la Fondation Singer-Polignac en tant que soliste depuis 2020.


Shuichi Okada violon

Né en 1995 à Bordeaux, Shuichi Okada débute l’étude du violon à l’âge de cinq ans. Shuichi est admis au Conservatoire de Paris à l’unanimité à l’âge de quinze ans dans la classe de Roland Daugareil, Suzanne Gessner et Christophe Poiget. Passionné par la musique de chambre, il intègre la prestigieuse classe du Quatuor Ysaÿe et a la chance de travailler avec des professeurs tels que Claire Désert, François Salque, Jérôme Pernoo ou encore le Trio Wanderer. Il participe souvent à des master-classes, notamment avec Mihaela Martin, Pavel Vernikov, Patrice Fontanarosa, Donk Suk Kang, Sarah Nemtanu, Stephan Picard. Il est membre du trio à cordes Arnold.

Shuichi est sélectionné pour participer à de prestigieuses académies telles que l’Académie Seiji Ozawa (Suisse), l’Académie Carl Flesch (où il obtient le Prix Stennebrüggen ainsi que le Prix Ginette Neveu) ou le Festival de Santander. Il est lauréat de nombreux concours : 2ème prix au Concours international Postacchini, 1er prix au Concours international Ginette Neveu, 1er prix et Prix de la personnalité la plus remarquable au Concours international de Mirecourt et devient plus récemment lauréat du Concours Lipizer (Gorizia) et du Concours Fritz Kreisler (Vienne).

Shuichi est régulièrement invité à des festivals, comme le Festival Les vacances de Mr Haydn, le Festival de la Roque d’Anthéron dans le cadre des ensembles en résidence, le Festival de la Vézère, les Moments musicaux de La Baule, le Festival de Pâques de Deauville, le Festival de Giverny, le Festival Musique à Guéthary, Festival du Palazetto Bru Zane, où il s’est produit avec des artistes tels que Jérôme Pernoo, Jérôme Ducros, Michel Strauss, Raphaël Pidoux, Jean-Claude Vanden Eyden, Peter Frankl, Philippe Jaroussky, Mathieu Herzog, Antoine Tamestit, Claire Désert, Lise Berthaud, Philippe Bernold, Pierre Fouchenneret, Itamar Golan, Jean-Claude Pennetier. Avec Jean-Paul Gasparian (piano) et Gauthier Broutin (violoncelle), il forme le trio Cantor, en résidence à la fondation Singer-Polignac depuis septembre 2016.

En musique de chambre, deux CDs paraîtront l’année prochaine : les deux sextuors de Brahms chez B-Records avec Pierre Fouchenneret, Lise Berthaud, Marie Chilemme, François Salque et Yan Levionnois ainsi que l’octuor de Schubert. Il joue un violon italien de Sanctus Séraphin (1735) prêté par la Fondation Zilber.

Shuichi est soutenu par les fondations Safran et Or du Rhin. Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Arnold depuis 2019.


Maxime Quennesson violoncelle

C’est à seulement six ans que Maxime Quennesson débute son apprentissage du violoncelle. En 2011, il entre au Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) de Paris dans la classe d’Hélène Dautry avant de poursuivre sa formation en 2014 au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSMD) de Paris dans la classe de Michel Strauss et Guillaume Paoletti. Maxime y obtient son Master en 2019, mention « très bien » avec les félicitations du jury. La même année, il entre à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth sous la direction de Gary Hoffman et Jeroen Reuling.
Membre fondateur du Trio Zeliha, Maxime est lauréat de nombreux concours internationaux, parmi lesquels Barbash Bach, Louis Rosoor, Edmond Baert, PMC, Flame … En 2021, il est demi-finaliste du concours de Genève. En 2022, il remporte le 3ème prix au concours Trio di Trieste, Italie, (avec Kojiro Okada), et 2ème prix du International Bucchet International Cello Competition, à Bruxelles.
Il s’est produit en soliste, avec orchestre (Orchestre du Concert de la Loge, Stuttgart Kammerorchester, Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, Belgian National Orchestra, Orchestre national des Pays de la Loire…) et en récital (Festival Radio France Montpellier-Occitanie, les Folles Journées, la Roque d’Anthéron, Rencontres Musicales d’Evian, Sommets Musicaux de Gstaad, Festival de Pâques d’Aix-en-Provence et de Deauville…)
Maxime joue sur un violoncelle fabriqué par Jean-Baptiste Vuillaume (1863), généreusement mis à disposition par Bruno Delepelaire, et est soutenu par SAFRAN, l’ADAMI et l’Or du Rhin, et intègre la Fondation Banque Populaire en 2022.

Maxime Quennesson est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Zeliha depuis 2022.

Guillaume Vincent piano

Guillaume Vincent naît en octobre 1991 à Annecy. Il commence à étudier le piano à l’âge de 7 ans. Il donne ses premiers récitals et ses premiers concerts avec orchestre dès 10 ans. Son talent est très vite remarqué par François-René Duchable, qui l’amène à se présenter au Conservatoire de Paris qu’il intègre à 13 ans dans la classe de Jacques Rouvier et Prisca Benoit. Trois ans plus tard, il y obtient son Prix de piano à l’unanimité du jury et son diplôme de formation supérieure. Il y poursuit ensuite sa formation auprès de Jean-François Heisser et Marie-Josèphe Jude en piano et avec Yves Henry en harmonie. Il reçoit son diplôme de Master de piano ainsi que son Prix d’harmonie à 18 ans. En juin 2011, il obtient son diplôme de 3e Cycle d’artiste-interprète. Depuis septembre 2018, Guillaume est élève à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth de Belgique dans la classe de Louie Lortie.


Guillaume Vincent est lauréat de nombreux prix : Prix Drouet-Bourgois, Premier Prix au concours de Leipzig « Young Concert Artists », Prix de l’Académie Ravel et Prix des Mélomanes Côte Sud à Saint-Jean-de-Luz, Troisième Grand Prix au concours Marguerite Long – Jacques Thibaud, Prix de la SACEM, Prix de la Fondation Lacroix, et Prix de l’Orchestre National de France, Premier Prix du concours Adelia Alieva et Révélation classique de l’ADAMI, Prix Jeunes Talents, Prix de la Fondation Safran pour la Musique, lauréat de la Fondation d’entreprise de la Banque Populaire. En 2014 il est nommé dans la catégorie « Révélation soliste instrumental » aux Victoires de la musique classique.

Il se produit en soliste sur les scènes les plus prestigieuses comme le Suntory Hall à Tokyo, le Barbican Hall à Londres, le Théâtre des Champs-Élysées, la Salle Pleyel et la Salle Gaveau à Paris, le Palace of Arts à Budapest, le Qatar Opera House à Doha, le Simón Bolívar Hall à Caracas ou encore St Martins-in-the-Fields à Londres. En outre, il multiplie les collaborations avec des orchestres tels que l’Orchestre de la Radio de Francfort, l’Orchestre philharmonique de Budapest, l’Ensemble orchestral de Kanazawa, l’Orchestre philharmonique de Kanagawa, l’Orchestre national de Bordeaux, l’Orchestre Lamoureux, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, le BBC Symphony Orchestra, l’Orchestre philharmonique du Qatar et l’Orchestre symphonique Simón Bolívar. Ces rencontres lui permettent de travailler avec d’éminents chefs d’orchestre dont Marc Minkowski, Tugan Sokhiev, Seikyo Kim, Fayçal Karoui, Olari Elts, Joshua Dos Santos, Arie Van Beek, et Joshua Weilerstein.

Il est régulièrement invité par de nombreux festivals en France pour se produire en solo et en musique de chambre. Citons notamment le Lille Pianos Festival, le Festival Piano Jacobins à Toulouse, le Festival Chopin à Paris, le Festival Pianos en Valois à Angoulême, le Festival de Pâques et l’Août musical à Deauville, le Festival international Piano Classique à Biarritz, le Festival les Grands Crus Musicaux et l’Esprit du Piano à Bordeaux, le Printemps musical de Saint-Cosme, le Nohant Festival Chopin, la Folle Journée de Nantes, le Festival de la Roque d’Anthéron…

Parmi ses nombreux partenaires de musique de chambre, on peut nommer Augustin Dumay, Renaud Capuçon, Alexandra Soumm, Déborah Nemtanu, Antoine Tamestit, Lise Berthaud, Adrien La Marca, Edgar Moreau, Yan Levionnois, Jean-François Heisser, David Kadouch, Jonas Vitaud, Adam Laloum, Paul Meyer, Michel Lethiec, Sabine Devieilhe, Caroline Casadesus, les quatuors Ardeo, Zaïde, Varèse et Hanson, l’Ensemble Initium et le choeur Aedes.

Outre ses nombreuses collaborations discographiques notamment avec Warner, Guillaume Vincent enregistre deux projets solos pour le label Naïve : un double disque avec les Préludes de Rachmaninov paru en novembre 2012 et Black Liszt en décembre 2019, autour d’œuvres méconnues de Franz Liszt.

En décembre 2019, il crée le spectacle La Traversée avec la comédienne Valentine Jongen à la Ferme du Biéreau en Belgique, en coproduction avec Le Volcan – Scène nationale du Havre où Guillaume est artiste associé depuis 2019. 

Guillaume Vincent est artiste associé de la Fondation Singer-Polignac depuis 2019.

Au Salon de Winnaretta – Trio Arnold – 20 avril 2023

Guy Ropartz (1864-1955)

Trio à cordes (1934-35)

  • Allegro moderato
  • Vivo Lento, molto espressivo
  • Allegro molto

Jean Françaix (1912-1997)

Trio à cordes (1933)

  • Allegretto vivo
  • Scherzo
  • Andante

Albert Roussel (1869-1937)

Trio à cordes opus 58 (1937) 

  • Allegro moderato
  • Adagio
  • Allegro con spirito

Jean Cras (1879-1932)

Trio à cordes (1926)

  • Premier mouvement
  • Lento
  • Animé
  • Très animé

Trio Arnold

Shuichi Okada violon

Manuel Vioque-Judde alto

Bumjun Kim violoncelle

Trio Arnold

Fondé en 2018 entre Berlin et Paris, le trio à cordes Arnold est un objet rare et surprenant dans le paysage musical européen. 

Musiciens versatiles et lauréats de prestigieux concours internationaux, Shuichi Okada (Violon), Manuel Vioque-Judde (Alto) et Bumjun Kim (Violoncelle) se rencontrent en Suisse à la «Seiji Ozawa international Academy Switzerland», où ils reçoivent les conseils de Pamela Frank, Nobuko Imai, Sadao Harada et Seiji Ozawa. 

Ils sont chacun régulièrement appelés à jouer sur les plus grandes scènes tant en solistes qu’en musique de chambre : Le Victoria Hall de Genève, Le théâtre des Champs Elysée, La philharmonie de Paris, la salle Pleyel, la fondation Louis Vuitton, la philharmonie de Berlin, la philharmonie de Liège, le BOZAR de Bruxelles, Schloss Elmau, le Matsumoto Harmony Hall ou encore le Tanglewood Seiji Ozawa Hall… 

Grandement influencé par une décennie à la prestigieuse académie internationale du chef d’orchestre japonais, le trio Arnold se démarque par la recherche constante d’une sonorité d’une grande homogénéité habituellement exclusivement réservée aux quatuors à cordes et d’un caractère d’ensemble d’une grande force expressive. 

Le premier album du Trio Arnold consacré aux trois trios à cordes opus 9 de Ludwig van Beethoven (Mirare 2021) est déjà un succès critique récompensé d’un « diapason d’or » et d’un « Trophée Radio Classique ». 

Reconnu comme l’un des plus impressionnants jeunes ensembles européen, le trio a déjà été entendu sur France Musique, Radio Classique, la RTBF, BBC Radio 3 et diffusé en live sur ARTE Concert et medici.tv.

Le Trio Arnold est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2019.

Trio Arnold

  • Shuichi Okada violon
  • Manuel Vioque-Judde alto
  • Bumjun Kim violoncelle

Artiste résident depuis juillet 2019

Le trio Arnold est né de la rencontre de trois jeunes solistes, membres seniors de l’académie internationale Seiji Ozawa, Shuichi Okada (violon) Manuel Vioque-Judde (alto) et Bumjun Kim (violoncelle).

Lauréats de grands concours internationaux (Primrose, Tertis, Markneukirchen, Lipizer, Osaka) ils sont régulièrement appelés à jouer sur les plus grandes scènes tant en France qu’à l’étranger en tant que solistes ou en musique de chambre.

Grandement influencé par la pratique de la musique de chambre au sein de la prestigieuse académie du chef Seiji Ozawa, le trio se caractérise par la recherche constante d’une sonorité d’une grande homogénéité habituellement exclusivement réservée aux quatuors à cordes.

La saison 2019/2020 du trio Arnold sera consacrée aux trios à cordes de Ludwig van Beethoven. Acclamé pour ses quatuors à cordes, il a composé cinq trios qui, bien que souvent ignorés, possèdent toute la force expressive que l’on admire dans ses oeuvres les plus reconnues.

Discographie

Vidéos

Concert en hommage au professeur Yves Pouliquen

président de la Fondation Singer-Polignac de 2006 à 2020

Olivier Messiaen (1908-1992)

L’abîme des oiseaux

  • Amaury Viduvier clarinette

Dmitri Chostakovitch (1906-1975) / Rudolf Barshai (1924-2010)

Symphonie de chambre opus 110a

  • Shuichi Okada, Amanda Favier violon
  • Adrien Boisseau alto
  • Adrien Bellom violoncelle
  • Simon Guidicelli contrebasse
  • Quatuor Hanson
  • Quatuor Elmire
  • Quatuor Mona

Richard Wagner (1813-1883)

Wesendonck Lieder

« Traüme » 

Gustav Mahler (1860-1911)

Rückert Lieder

« Ich atmet einen linden Duft »

 « Liebst du um Schönheit »

« Ich bin der Welt » 

Sergeï Rachmaninov (1873-1943)

Douze romances opus 21

Na smert′ chizhika (A la mort d’un serin)

Richard Strauss (1864-1949)

Morgen opus 27 n° 4

  • Ismaël Margain piano
  • Ambroisine Bré mezzo-soprano

Biographies

Ambroisine Bré mezzo-soprano

La mezzo-soprano Ambroisine Bré commence très tôt sa formation musicale dans une classe maîtrisienne avant d’intégrer la filière pour jeunes chanteurs professionnels du CRR de Paris. En 2013, elle intègre la classe d’Yves Sotin au CNSM de Paris. Lauréate de plusieurs concours lyriques, elle remporte en 2017, quatre prix au Paris Opéra Compétition « Les Mozart de l’Opéra » au Théâtre des Champs-Elysées puis remporte cette même année, avec la pianiste Qiaochu Li, le Grand Prix Duo Chant/Piano du Concours International Nadia et Lili Boulanger.

La carrière d’Ambroisine Bré prend son essor sur plusieurs grandes scènes européennes sous la baguette de grands chefs tels que Christophe Rousset, Laurence Equilbey, Marc Minkowski, Hervé Niquet, Eivind Gullberg Jensen, Vincent Dumestre, Leonardo Garcia Alarcon… 

On a déjà pu l’entendre au Wiener Staatsoper, au Théâtre des États de Prague, à la Philharmonie du Luxembourg, au Staatsoper de Berlin, à l’Opéra de Lille, à l’Opéra de Bordeaux, au Théâtre des Champs-Elysées ou encore à l’Opéra Royal de Versailles ainsi que dans de nombreux festivals, Festival Radio France, Festival Berlioz, Festival de Pâques de Deauville, Festival de la Chaise Dieu, Festival de Beaune ou encore au Festival de Menton…
Elle incarne déjà de nombreux rôles tels que Lazuli dans l’Etoile de Chabrier, Cherubin dans les Noces de Figaro de Mozart, Zerline dans Don Giovanni de Mozart, Sesto dans la Clémence de Titus de Mozart, Flora dans la Traviata de Verdi, Mercédès dans Carmen de Bizet, Galathée dans Acis et Galathée de Lully. Elle affectionne particulièrement le récital et a la chance d’avoir déjà été accompagnée par de nombreux merveilleux artistes tels que Bertrand Chamayou, Ismaël Margain, Johan Farjot, David Bismuth, Mathilde Calderini, le Quatuor Hanson, le Quatuor Hermès, Geneviève Laurenceau…

Prochainement, elle incarnera la mère, la libelulle et la tasse chinoise dans L’Enfant et les sortilèges de Ravel à l’Opéra de Lille, Dorabella dans Cosi Fan Tutte de Mozart à l’Opéra du Rhin, puis Urbain dans Les Huguenots de Meyerbeer à la Monnaie de Bruxelles.

Début 2022, elle sortira son premier disque solo autour de mélodies et airs d’opéra, entourée de la nouvelle génération d’artistes français talentueux : Mathilde Calderini, Ismaël Margain, Julien Dran, Anaïs Gaudemard ainsi que le Quatuor Hanson.

Ambroisine est également Révélation Classique de l’Adami 2017, lauréate de la Fondation Royaumont et est nommée en tant qu’Artiste lyrique dans la catégorie des Révélations des Victoires de la Musique Classique 2019.


Amaury Viduvier clarinette

Issu d’une famille d’artistes, Amaury fait ses premiers pas de clarinettiste à l’âge de huit ans. Porté par un père clarinettiste, c’est alors une révélation. Les choses s’enchaînent rapidement pour ce brillant jeune élève qui remporte son premier concours à l’âge de douze ans et d’autres ne tarderont pas à suivre (Bellan, UFAM…). C’est ainsi qu’il reçoit le 1er Grand prix du Concours européen de musique en Picardie en 2008.

Après de brillantes études au CRR de Paris dans la classe de Richard Vieille et Franck Amet où il obtiendra un premier prix de perfectionnement, Amaury est reçu premier nommé en 2010 au CNSM de Paris dans la classe de Pascal Moragues et Jean-François Verdier.

Les succès s’enchaînent pour Amaury qui remporte en 2012 le Concours Yamaha Young Foundation of Europe, en 2014 le 2e prix du Concours Debussy et en 2018 le Premier Grand prix du Concours international de musique de Berlin. En 2015, il est Révélation classique de l’Adami.

Il est invité à la Philharmonie de Berlin, au Théâtre des Champs-Élysées, aux Chorégies d’Orange, au Théâtre des Bouffes du Nord, à la Salle Cortot, aux Flâneries musicales de Reims, au Festival de Davos, CASS de Londres, au Festival de Pâques et l’Août musical de Deauville, au Festival de Pont-Croix, au Festival Pablo Casals, Septembre musical de l’Orne, Festival Debussy, Escapades musicales du Bassin d’Arcachon, ou encore au Festival de la Vézère ; il s’y produit aux côtés d’artistes renommés tels Antoine Tamestit, Renaud Capuçon, Nicholas Angelich, Amaury Coeytaux, François Salque, Lise Berthaud, Guillaume Vincent, Adrien La Marca, Jérôme Ducros, Quatuor Hermès, Quatuor Modigliani, Quatuor Girard, Jonas Vitaud, Pierre Fouchenneret, Ismaël Margain, Adrien Boisseau… Il est également l’invité régulier d’émissions sur France Musique.

La musique de chambre tenant une grande place dans sa vie d’artiste, Amaury fonde en 2014 l’Ensemble Ouranos avec lequel il remporte le 1er prix du Concours international de musique de chambre de Lyon en 2017 et le Premier prix au Concours international Carl Nielsen en 2019. L’ensemble enregistre un premier disque avec le label NomadMusic.

Amaury Viduvier est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac au sein de l’Ensemble Ouranos.


Shuichi Okada violon

Né en 1995 à Bordeaux, il commence l’étude du violon à l’âge de 5 ans. Après avoir commencé ses études au conservatoire de Bordeaux avec Stéphane Rougier, il est admis au CNSM de Paris à l’unanimité à l’âge de 15 ans, dans la classe de Roland Daugareil, Suzanne Gessner et Christophe Poiget. Il poursuit ses études à la Barenboim Said Academy de Berlin avec Mihaela Martin et est actuellement étudiant à La Chapelle Reine Elisabeth dans la classe d’Augustin Dumay.

Passionné par la musique de chambre, il intègre la prestigieuse classe du quatuor Ysaÿe, et a la chance de travailler avec des professeurs tels que Claire Désert, François Salque, Jérôme Pernoo ou encore le trio Wanderer. Il participe souvent à des masterclasses, notamment avec Mihaela Martin, Pavel Vernikov, Patrice Fontanarosa, Donk Suk Kang, Sarah Nemtanu, Stephan Picard… Shuichi est sélectionné pour participer à de prestigieuses académies, comme l’académie Seiji Ozawa (Suisse), l’académie Carl Flesch (où il obtient le prix Stennebrüggen, le prix Carl Flesch ainsi que le prix Ginette Neveu ), ou le festival Santander.

Il remporte le 2ème prix au Concours international Postacchini, 1er prix au Concours international Ginette Neveu, 1er prix ainsi que le prix de la personnalité la plus remarquable au Concours international de Mirecourt, et devient plus récemment lauréat du Concours Lipizer (Gorizia) et du Concours Fritz Kreisler (Vienne).

En 2015 il gagne le deuxième prix au concours Markneukirchen, et reçoit le prix « Prince of Hessen »lors des masterclasses à la Kronberg Academy.

Cela lui donne l’opportunité de jouer avec des orchestres tels que l’orchestre lyrique d’Avignon, l’orchestre de la Hochschule de Weimar, l’orchestre symphonique de Nancy, l’orchestre du DFO (à la salle Pleyel), l’orchestre de chambre « Nouvelle Europe », l’orchestre philharmonique de Baden- Baden, la philharmonique de Vogtland, l’orchestre de Normandie, l’orchestre de l’opéra de Toulon, l’orchestre de Bayonne, l’orchestre Pasdeloup, l’orchestre symphonique de Bienne…

Shuichi est régulièrement invité à jouer dans des festivals comme« Les vacances de Mr Haydn », le Festival de la Roque d’Anthéron dans le cadre des ensembles en résidence, le Festival de la Vézère, les Moments musicaux de La Baule, les Folles journées de Nantes et Tokyo, le Festival Seiji Ozawa à Mastumoto, le Festival de Pâques de Deauville, le Festival de Radio-France, le Festival de Giverny, le Festival 1001 notes, le Festival de Val d’Isère, le Festival Musique à Guéthary, le Festival de l’orangerie de Sceaux, le Festival du Palazetto Bru Zane, où il s’est produit avec des artistes tels que Jerôme Pernoo, Jerôme Ducros, Michel Strauss, Raphael Pidoux, Jean-Claude Vanden Eyden, Peter Frankl, Philippe Jaroussky, Mathieu Herzog, Antoine Tamestit, Claire Désert, Lise Berthaud, Itamar Golan, Jean- François Heisser, Amaury Coeytaux, Stéphanie-Marie Degand, Gérard Caussé, Pierre Fouchenneret, Augustin Dumay, François Salque, Gary Hoffman, Miguel Da Silva…

Il a eu l’occasion de jouer dans de grandes salles en tant que soliste ou en musique de chambre à la salle Pleyel, au Théâtre des Champs Elysées, à la salle Cortot, la Victoria Hall de Genève, le théâtre des Bouffes du Nord, la grande salle du Konzerthaus de Vienne, la grande salle de la Philharmonie de Paris, la fondation Louis Vuitton, au Bozar de Bruxelles, la cité de la musique…

Shuichi est aussi le violoniste du Trio Arnold composé de Bumjun Kim (violoncelle) et Manuel Vioque-Judde (alto) qui est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

Il sort son premier CD (Brahms/Schumann) avec le pianiste Clément Lefebvre, sous le label Mirare. Il enregistre aussi les quintettes et sextuors à cordes de Brahms avec Pierre Fouchenneret, Lise Berthaud, Adrien Boisseau, François Salque et Yan Levionnois, dans le cadre de « l’intégrale de la musique de chambre de Brahms », pour le label B Records.

Avec le label Alpha, il enregistre l’octuor de Schubert et l’octuor de Raphaël Merlin, ainsi qu’un disque avec la chanteuse Veronique Gens dans des mélodies françaises, récompensé par un Choc de Classica, un Diapason d’or et une nomination aux Victoires de la musique classique 2021 dans la catégorie enregistrement.

Il est soutenu par la fondation Safran, l’or du Rhin et Banque populaire. Il joue sur un magnifique violon de Carlo Tononi de 1710, prêté par la famille royale belge et La Chapelle Reine Elisabeth.


Amanda Favier violon

Amanda Favier fait partie de la jeune génération des solistes français.

Talent précoce, on la remarque à neuf ans dans son premier concerto en soliste, à onze ans salle Gaveau et à treize sur les bancs du CNSM de Paris dans la classe de Gérard Poulet.

Après un Premier Prix de violon et un Diplôme de Formation Supérieure mention Très Bien, elle achève son cursus par un Cycle de Perfectionnement avant de suivre à Cologne et Londres l’enseignement d’Igor Ozim et de Sir Ifrah Neaman.

Ce métissage culturel fait d’elle une musicienne complète, qui, rapidement, glane une quinzaine de prix internationaux et devient la plus jeune lauréate du concours international Jean Sébastien Bach de Leipzig.

En France, elle est distinguée par le Prix Forthuny de l’Académie des Beaux-Arts, le prix Berthier des Palmes Académiques, la Fondation Banque Populaire et l’Adami (« Révélation classique » puis « Violon de l’Adami »). 

Ses voyages l’emmènent dans des salles prestigieuses (Gewandhaus de Leipzig, Concertgebouw d’Amsterdam, Kremlin State Palace – Moscou, le Poisson Rouge – New York, Victoria Hall de Genève, Théâtre des Champs-Elysées, Châtelet, Cité de la Musique, salle Gaveau…) avec des partenaires et orchestres recherchés. Curieuse de rencontres et de nouvelles collaborations, elle mêle souvent sa musique à la poésie, la littérature ou le jazz avec la complicité de personnalités contrastées comme Brigitte Fossey, François Castang, Jean-Marie Machado, Yaron Herman… 

Après un premier disque remarqué avec le pianiste Cédric Tiberghien (Lyrinx), l’on retient entre autres sa version des Quatre Saisons de Vivaldi (Saphir) – Classique d’Or RTL – Sélection Air France, « Coup de coeur » France-Musique – « Attention Talent » Fnac – tête des meilleures ventes françaises pendant plusieurs semaines. « Dans la malle du Poilu » (Arion), label de la Mission du Centenaire de la guerre 14-18, a été distingué par le journal «Le Monde» comme l’un des 5 meilleurs disques de l’année 2014, quant à son disque Beethoven (NoMadMusic) avec Célimène Daudet, il est le « Choix de France Musique » et FFF de Télérama.

Son nouveau disque (NoMadMusic) des concertos de Stravinsky et Corigliano avec l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège dirigé par Adrien Perruchon reçoit le meilleur accueil : « une performance d’équilibriste, tant pour une technique de haut vol que pour une esthétique toujours en mutation » (Le Monde) « un remarquable doublé de concertos du XXe siècle » (Musikzen) « une indéniable maestria. » (On Mag), « l’archet magique d’Amanda Favier » (Toute la culture), Disque du jour (france musique), 5 croches Pizzicato, **** Classica… Il est nommé aux Octaves de la musique 21 (Belgique).

Amanda est également la violoniste du Trio Sōra depuis 2021. L’ensemble est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Adrien Boisseau alto

Adrien Boisseau découvre la musique à l’âge de 5 ans et décide à ce moment- là qu’il lui consacrera sa vie. Un coup de foudre avec son instrument, l’alto, tout autant qu’avec le piano et le chant. Après l’école de musique de Nevers et le CNR de Saint- Maur, Adrien intègre le CNSM de Paris à l’âge de 14 ans dans la classe de Jean Sulem.
En 2009, Adrien attire l’attention du jury au Concours International Max Rostal, décrochant le 1er Prix et le Prix du Public à l’âge de 17ans. Il est invité à faire ses débuts en soliste à la Philharmonie de Berlin avec le Deutsches-Symphonie Orchester sous la direction de Krzysztof Urbanski en 2011.
A partir de 2013, Adrien se perfectionne auprès des maîtres prestigieux de la Kronberg Academy : Andras Schiff, Nobuko Imaï, Steven Isserlis, Christoph Eschenbach, Ivry Gitlis. Il se rend dans les académies les plus inspirantes telles Prussia Cove en Cornouaille ou Verbier en Suisse, deux lieux magiques où il développe ses idées musicales et rencontre les meilleurs jeunes solistes de sa génération.
En 2014, Adrien décroche le titre de ‘Young Artist of the year’ de l’International Classical Music Awards Association (ICMA). Il joue à la Philharmonie de Varsovie la Romance de Bruch avec le Polish Iuventus Orchestra sous la direction de José Maria Florencio. Le jury le décrit en ces termes : « A son jeune âge, en dehors de son habileté technique et de la beauté de sa sonorité, Adrien Boisseau est un musicien particulièrement mature et introspectif. »
La vie d’Adrien est bouleversée en 2015 lorsqu’il est appelé à rejoindre les rangs du quatuor Ébène, un des quatuors à cordes les plus en vue dans le monde. Il se produit avec le quatuor dans les plus belles salles (Théâtre des Champs Elysées, Wigmore Hall, Concertgebouw d’Amsterdam, Carnegie Hall…) et avec les plus grands musiciens (Mitsuko Uchida, Mathias Goerne, Anne Sofie Von Otter, Nicholas Angelich, Martin Fröst…).
Après trois années très fructueuses avec le quatuor Ebène, Adrien décide de suivre son propre chemin. Pendant la saison 2019/2020, il joue à Schubertiade Hohenehms (Autriche), Folle Journée Nantes (France), Seoul Arts Center (Corée), Arsenal de Metz (France), Evian Festival (France)et Bergen Festival (Norvège).
Adrien s’est déjà produit en soliste avec de nombreux orchestres parmi lesquels l’Orchestre de chambre d’Auvergne, le Trondheim Symphony Orchestra, le Deutsches Symphonie Orchester Berlin, le Nova Russia Symphony Orchestra, le Liechtenstein Symphony Orchestra, Les Siècles, l’Orchestre National de Metz, l’Orchestre du Capitole de Toulouse…Sous la direction de chefs tels que Tugan Sokhiev, Kristof Urbanski ou encore François-Xavier Roth.
Il s’est récemment produit à la Philharmonie de Paris avec Khatia Buniatishvili et Edgar Moreau pour le concert de réouverture de la salle après le confinement.
Il joue un magnifique alto fait par Yair Hod Fainas à Paris.


Adrien Bellom violoncelle

Après avoir étudié dans la classe de Jérôme Pernoo au CNSM de Paris, puis au Mozarteum de Salzburg auprès de Clemens Hagen ainsi qu’à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth en Belgique, Adrien Bellom poursuit actuellement une activité soutenue de chambriste : il est membre fondateur du quatuor avec piano Abegg et du quatuor à cordes Lachrymae, et est actuellement le violoncelliste du trio Medici (2e prix des concours internationaux Joseph Haydn et Melbourne). Il se produit aussi régulièrement en sonate avec son frère Guillaume Bellom, avec lequel il a obtenu un Master en musique de chambre dans la classe de Claire Désert. 

On a ainsi pu l’entendre au festival de Bel-Air, au festival de la Roche-Posay, au festival des Arcs, aux Journées Ravel de Monfort l’Amaury, au festival de Deauville, au festival de La Prée, au festival Debussy, au Palazetto Bru Zane à Venise, aux Sommets Musicaux de Gstaad, à Flagey, à l’Auditorium du Louvre, à la Philarmonie de Paris… aux côtés de nombreuses personnalités musicales, telles que Pierre Fouchenneret, Charlotte Juillard, Marie Chilemme, François Salque, Yan Levionnois, Ismaël Margain, Philippe Bernold.

Après avoir joué au sein de différents orchestres de chambre, tels que l’ensemble Appassionato ou les Forces Majeures, il est désormais violoncelle 2e solo au sein de l’Orchestre Philharmonique de Radio-France.

Adrien accorde depuis son plus jeune âge une grande place à la pratique du piano ; il obtient en 2014 un Premier Prix au Conservatoire de Boulogne-Billancourt dans la classe de Nicolas Mallarte.

En tant que violoncelliste du Trio Medici, il a participé à l’enregistrement du coffret CD Anton Reicha publié chez Outhere Music, en coproduction avec la Chapelle Musicale Reine Elisabeth et le Palazetto Bru Zane, sorti en septembre 2017.

Il a également participé à l’enregistrement du coffret CD autour de la musique de chambre de Fernand de La Tombelle (Collection « Portraits » | Bru Zane), sorti en novembre 2019.

Il est lauréat de la Fondation Banque Populaire depuis 2016, lauréat de la Fondation l’Or du Rhin depuis 2018 

Adrien Bellom est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Medici.


Simon Guidicelli contrebasse

Né en 1989, Simon Guidicelli commence la contrebasse à huit ans à l’école normale de musique d’Aix-en- Provence. Il y obtient en 2008 son diplôme de perfectionnement à l’unanimité avec les félicitations du jury dans la classe de Francis Laforge. Il est admis la même année au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Thierry Barbé. Il se produit régulièrement avec l’orchestre national du Capitole de Toulouse ainsi qu’avec l’orchestre national de France, l’orchestre de l’Opéra de Paris, l’orchestre de chambre de Montpellier sous la direction de chefs tels que Tugan Sokhiev, Daniele Gatti, Philippe Jordan, Kristjan Järvi, Harmut Haenchen.
Avec Le Balcon, il participe à de nombreux projets, dont La Symphonie Fantastique de Berlioz/Lavandier, Le Premier meurtre d’Arthur Lavandier, Le Balcon de Peter Eötvös, ou les Lieux Perdus de Pedro Garcia-Velasquez. Il s’occupe également à la production de projets pour Le Poème Harmonique et Le Balcon. En 2018-2019, il participe à l’opéra Donnerstag aus Licht à l’Opéra comique de Paris.


Ismaël Margain piano

Ismaël Margain est né en 1992 à Sarlat où il entame sa formation musicale (piano, flûte, saxophone, jazz, écriture …). Le pianiste et chef d’orchestre Vahan Mardirossian, avec qui Ismaël travaille depuis son plus jeune âge le présente à son ancien maître Jacques Rouvier qui le prépare au concours d’entrée au Conservatoire de Paris. Reçu à l’unanimité, il choisit d’intégrer la classe de Nicholas Angelich, puis au départ de ce dernier de poursuivre sa formation auprès de Roger Muraro et Michel Dalberto.

Lauréat du Concours International « Génération SPEDIDAM 2011 », 1er Prix au Concours de la Société des Arts à Genève, c’est au Concours Long-Thibaud 2012 que le grand public découvre Ismaël. Après avoir joué en finale le concerto n°23 de Mozart, il remporte le Prix du public et le 3ème Grand Prix Marguerite Long remis par le président du jury Menahem Pressler. Il joue à nouveau ce concerto lors des Victoires de la Musique Classique 2015, où il est nommé dans la catégorie « révélation soliste instrumental ». 

Suite à ces récompenses Ismaël part en tournée en Amérique Latine et aux Etats-Unis pour une série de récitals et master class, puis de retour en Europe il se produit en Allemagne, en Suisse, en Italie, en Espagne et en Bulgarie.

 Il est l’invité régulier de nombreux festivals (Pâques et Août Musical à Deauville, Chopin à Paris, Festival de musique de Menton, Piano aux Jacobins à Toulouse, Nohant Festival Chopin, l’Esprit du Piano à Bordeaux, Lille Piano(s) Festival, Pianoscope à Beauvais, Festival de Mecklenburg-Vorpommern et Klavier Ruhr Festival en Allemagne, All about piano à Londres …) où il se produit en solo et en musique de chambre, notamment avec Alexandra Soumm, Renaud Capuçon, Adrien La Marca, Yura Lee, Edgar Moreau, Bertrand Chamayou, le quatuor Hermès … A Paris, il se produit à la Salle Cortot pour le Centre de Musique de Chambre, mais aussi Salle Gaveau, au Musée d’Orsay, à l’Auditorium du Louvre, à la Cité de la Musique, au Théâtre des Champs-Elysées.

Il joue en soliste avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre Philharmonique de Nice, l’Orchestre de l’Opéra de Marseille, l’Orchestre National d’Île de France …

Ismaël Margain est artiste associé à la fondation Singer Polignac, lauréat du prix de la Yamaha Music Foundation of Europe, soutenu par la Fondation SAFRAN, la Fondation l’Or du Rhin, et la Fondation Banque Populaire. En 2010 il forme un duo avec Guillaume Bellom avec qui il enregistre deux disques, consacrés à Mozart et Schubert (ffff dans Télérama) sous le label Aparté/Harmonia Mundi. Puis il réalise 3 enregistrements live pour le label B Records: Mendelssohn en 2015, Schubert en solo en 2017, et un récital à 2 pianos avec Guillaume Bellom en 2018.


Quatuor Hanson

Le Quatuor Hanson se fonde en 2013 à Paris. Depuis, les quatre musiciens n’ont de cesse d’explorer la richesse du répertoire du quatuor à cordes et la force de cette formation qui offre des possibilités de recherches musicales et humaines essentielles et inépuisables. 

 Ils enregistrent leur premier album au sein du label Aparté en 2019, un double disque consacré à Joseph Haydn. Ce compositeur qui représente le point d’ancrage du répertoire pour quatuor accompagne les Hanson depuis ses débuts, et l’inventivité de sa musique est pour eux un terrain de jeu sans cesse renouvelé. Ce double album en forme de portait éclectique de Haydn met en relief sa modernité et la diversité de ses quatuors ; ce premier disque est récompensé d’un Diapason d’Or, du Choc de Classica, du Qobuzissime et du Choix de France Musique et a été vivement salué par la presse internationale ( The Strad, Ongaku Geijutsu, The Classic Review…)

Le Quatuor Hanson a créé son identité en explorant des horizons différents en travaillant notamment avec des maîtres autrichiens comme Hatto Beyerle et Johannes Meissl, mais aussi fortement inspiré par l’école française auprès des Quatuors Ebène et Ysaÿe. Ensemble à la curiosité aiguisée, le Quatuor Hanson se passionne également pour des compositeurs de son temps tels que Toshio Hosokawa, Wolfgang Rihm, ou encore Mathias Pintscher dont ils interprètent la première française de Figura IV au Festival de l’IRCAM. Ils ont enregistré en live la pièce saisissante Black Angels pour quatuor amplifié de George Crumb en août 2021 au Festival de l’Août musical de Deauville. Ils se plaisent également à provoquer des rencontres anachroniques entre des compositeurs de différentes époques et aiment proposer des programmes où ces contrastes éclairent les œuvres d’une manière nouvelle et inattendue. 

Le Quatuor Hanson a remporté de nombreux prix internationaux notamment aux Concours de Genève, J. Haydn à Vienne et Lyon. Il est soutenu par la fondation Singer-Polignac où les musiciens sont en résidence, par la Fondation Cordes Sensibles (Fondation de France) et ils sont lauréats de la Fondation Banque Populaire.

Ils poursuivent une carrière internationale en se produisant à l’Auditorium du Louvre, au Wigmore Hall à Londres, à la Philharmonie de Paris, au Victoria Hall de Genève, à l’ORF Kulturhaus à Vienne et jouent régulièrement en Asie. L’enrichissement qui résulte de la rencontre avec d’autres artistes est pour eux primordial ; ils partagent régulièrement la scène avec des musiciens comme Edgar Moreau, Adam Laloum, Pierre Genisson, Bruno Philippe, Vadim Kholodenko, ou encore Guillaume Bellom.

Le Quatuor Hanson est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Quatuor Elmire

Fondé fin 2016, le Quatuor Elmire remporte le 3e Prix ainsi que le Prix Spécial pour la meilleure interprétation de l’œuvre contemporaine imposée au Concours international Carl Nielsen à Copenhague en 2019. 

Il obtient également le 2e Prix du Concours européen de la FNAPEC à Paris ainsi que le 2Prix et le Prix spécial « Adolfo Betti » au Concorso di Musica da Camera Virtuoso e Belcanto, à Lucca, en 2018. Cette même année, le quatuor remporte le Prix « Rheingau Music Festival » aux « 63èmes Jeunesses Musicales International Chamber Music Campus » à Weikersheim. 

Les quatre musiciens sont invités dans divers festivals tels que le Festival de Wissembourg, le Festival des Arcs, les Rencontres Musicales d’Evian ou encore les Folles Journées de Tokyo et Ekaterinburg.

Durant son parcours, le Quatuor Elmire bénéficie de l’enseignement de ses maîtres Philippe Bernhard du Quatuor Modigliani, Luc-Marie Aguera du Quatuor Ysaÿe, et Rainer Schmidt du Quatuor Hagen. Les quatre musiciens étoffent leur jeu en participant à plusieurs Masterclass avec de grands maîtres et chambristes comme les Quatuors Ébène, Berg, Danel, Casals, Tabea Zimmermann ou encore Andras Keller du Keller Quartett.

Le quatuor est artiste résident à l’association Proquartet, au Dimore del quartetto et au Festival des Arcs. Il est également lauréat de la Fondation Banque Populaire. 

Curieux d’explorer différents horizons, le Quatuor Elmire collabore avec le guitariste Samuel Strouk pour l’enregistrement d’un album mêlant jazz et classique intitulé Nouveaux mondes sous le label WDS Records, distribué par Universal. Par ailleurs, il travaille avec le metteur en scène Marcus Borja pour le Festival international de Théâtre de Milos et avec La Belle Saison à Paris pour l’enregistrement d’un nouvel album.

Le quatuor lance son premier festival de musique de chambre, « Festiv’Elmire », à la Salle Cortot à Paris, à la fin de l’année 2020.

Cyprien Brod joue un violon de Nicolas Lupot fait à Paris en 1817, gracieusement prêté par Xavier et Joséphine Moreno. 

Khoa-Nam Nguyen joue un violon de Jean-Baptiste Vuillaume, gracieusement prêté par la famille Adelus.

Jean Sautereau joue un alto de Charles Coquet fait en 2017.

Rémi Carlon joue un violoncelle de Nicolas Lupot fait à Paris en 1804, gracieusement prêté par la famille Adelus.

Le Quatuor Elmire est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Quatuor Mona

Fondé en 2018, le Quatuor Mona est né de la rencontre de quatre jeunes musiciennes issues des quatre coins du monde. Basé à Paris et formé au Conservatoire National Supérieur de Musique, le quatuor établit très vite une présence dans la capitale française en se produisant sur les scènes de la salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris, le Petit Palais, la Salle Cortot, le studio 104 de la Maison de la Radio et sur l’émission « Générations France Musique ». En janvier 2020, elles ont été sélectionnées parmi les jeunes quatuors les plus prometteurs du monde pour se produire à la Biennale de Quatuors à Cordes à la Cité de la Musique.

Le quatuor a partagé la scène avec des artistes tels que Emmanuel Pahud, Abdel Rahman El Bacha, Paul Meyer, Marie-Josèphe Jude et Philippe Graffin, et a donné ses premiers concerts au Festival International d’Edimbourg, au Festival de Salon de Provence, au Festival « Les Vacances de Monsieur Haydn » de Jérôme Pernoo, au Festival Debussy et au Festival de Dinard. Charmé par leur talent lors de leurs débuts au Festival de Flaine en 2018, le pianiste et compositeur Abdel Rahman El Bacha leur dédie sa pièce « Prélude pour cordes » et les invite à se produire au Théâtre Royal du Parc de Bruxelles, à l’occasion du Festival Classissimo retransmis sur Musiq3. Au cours de la saison 2021/2022, elles donneront des récitals à la Elbphilharmonie Laeiszhalle de Hambourg, au Festival Quartettissimo en Hongrie, à la Philharmonie du Luxembourg et bien d’autres.
En 2021 elles sont nommées BBC New Generation Artists. Elles sont par ailleurs artistes en résidence à la Fondation Singer-Polignac et à Proquartet à Paris, à la Fondation Villa Musica en Allemagne, à Dimore Del Quartetto en Italie, à Live Music Now France et à la Escuela Reina Sofia à Madrid où elles étudient avec Günter Pichler (Alban Berg String Quartet). Depuis sa formation, le quatuor à eu l’occasion de travailler avec de grands pédagogues tels que Luc-Marie Aguera (Quatuor Ysaÿe), François Salque, Jérôme Pernoo, le Quatuor Modigliani, Mathieu Herzog (Quatuor Ebène), Valentin Erben (Alban Berg String Quartet), Rainer Schmidt (Hagen Quartet) et Martin Beaver (Tokyo String Quartet). 

Le quatuor est lauréat du 3e Tremplin de la Phiharmonie de Paris et a été récompensé des Prix du Méjan et de l’Orangerie de Sceaux lors de sa participation au Festival Ravel. Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2021.

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