Les grandes créations du salon Singer-Polignac : les wagnériens – 16 novembre 2023

Programme musical

Jean-Sébastien Bach (1685-1750) / Charles Gounod (1818-1893)

Prélude et fugue n°1 pour piano CG587

Gabriel Fauré (1845-1924)

  • Mélodies de Venise pour voix et piano
  • Clair de lune opus 46 n°2 pour voix et piano
  • Sicilienne pour piano et violoncelle (Pelléas et Mélissande)
  • Trio pour piano, violon et violoncelle opus 120 « Allegro vivo »

Emmanuel Chabrier (1841-1894)

  • Souvenirs de Munich pour piano à quatre mains
  • Balade des gros dindons pour voix et piano
  • Pièce pittoresque pour piano

Vincent d’Indy (1851-1931)

  • Trio pour piano, violon et violoncelle opus 29 « Divertissement »

Edmond de Polignac (1834-1901)

  • Lamento pour voix et piano

Avec la participation de

Benoît Rameau ténor

Trio Zeliha

Arthur Hinnewinkel piano

Ainsi que la diffusion de documents sonores et audiovisuels

Biographies

© Olivier Lalane

Benoît Rameau ténor

Artiste composite, Benoît Rameau navigue parmi les genres musicaux. Après des études de saxophone, de piano et de direction de choeur, c’est vers la voix lyrique qu’il se tourne, en parallèle à une licence de musicologie. Il intègre l’atelier lyrique d’Opera Fuoco, l’Académie musicale Philippe Jaroussky, et est diplômé d’un Master du CNSMDP.

Ses dernières saisons sont marquées par plusieurs créations dont Narcisse de J. Stephenson et M. Pellissier ; Zylan ne chantera plus de D. Soh avec l’Opéra de Lyon. On a pu également l’entendre dans du répertoire plus traditionnel avec récemment un Pelléas et Mélisande de Debussy à l’Opéra de Lyon, salué par la critique, mais également dans le rôle de Filippo dans l’Infedelta delusa de J.Haydn avec la Petite Bande de S. Kujiken, Solon dans Croesus de R. Keiser avec l’Ensemble Diderot, le Sänger dans Von Heute auf Morgen de Schönberg et celui de Jacques dans Les Trois Baisers du Diable d’Offenbach avec Musica Nigella, Rodrigue dans Chimène de Sacchini avec l’ARCAL ; Eisenstein dans Die Fledermaus de J. Strauss, mis en scène par N. Raab ; Basilio /Don Curzio dans Le Nozze di Figaro de Mozart, et Monostatos dans La Flûte Enchantée de Mozart. Il explore également la comédie musicale en interprétant Bill dans Kiss me Kate de Cole Porter ou Charley dans Lady in the Dark de Kurt Weill.
En concert, il a été soliste dans la dixième symphonie de Henry/Beethoven à la Philharmonie de Paris, avec l’orchestre et le choeur de Radio France et soliste dans Pulcinella de Stravinsky avec le Chamber Orchestra of Europe, sous la direction de Matthias Pintscher. Il est également membre des Arts Florissants, avec qui il collabore régulièrement depuis plusieurs années.

Cependant, c’est surtout sa passion pour la musique de chambre qui l’accompagne depuis ses débuts. Lauréat de quatre prix au concours de mélodies de Gordes en 2021, il est également candidat du prestigieux Hugo Wolf Wettbewerb et finaliste du non moins prestigieux concours Nadia & Lili Boulanger en duo avec Johan Barnoin avec qui il se produit régulièrement en concert. En 2023, il remporte le 1er Prix de Mélodie au Concours de Marmande, ainsi que le Prix Présence Compositrice et le Prix Lyrichorégra 20 – Québec.

Ses prochaines saisons apporteront quelques nouveautés au répertoire. En 23/24, il chantera dans la création Les Ailes de désir d’Othman Louati avec la CoOpérative, en tournée dans toute la France et sera Gonzalve dans L’Heure Espagnole de Maurice Ravel à l’Opéra Comique.


Trio Zeliha

Le Trio Zeliha voit le jour en 2018, fruit de la complicité artistique entre la violoniste Manon Galy, le violoncelliste Maxime Quennesson et le pianiste Jorge Gonzalez Buajasan. En 2019, le trio est lauréat du concours FNAPEC et l’année suivante ils remportent le 1er Prix « Luigi Boccherini » au Concours International Virtuoso & Belcanto (Italie). En 2021, Jorge Gonzalez Buajasan et Manon Galy remportent en formation sonate le 1er Prix, le Prix du public, le Prix Sacem, le Prix Belle Saison, le Prix de la fondation Bullukian ainsi que le Prix des collégiens au Concours International de Musique de Chambre de Lyon.

Individuellement, les trois musiciens sont également lauréats de nombreux concours internationaux (Clara Haskil – Vevey, KlavierOlymp – BadKissingen… pour Jorge / Jascha Heifetz – Vilnius, Ginette Neveu – Avignon, Marie Cantagrill – St-Girons… pour Manon / Barsbash Bach – USA, Woluwe-St-Pierre – Belgique, Louis Rosor – France… pour Maxime).

Manon est également nommée Révélation des Victoires de la Musique classique 2022.

Animé par une fougue et un même élan passionné, soucieux de servir le répertoire le plus diversifié, le Trio Zeliha se produit régulièrement dans des cadres prestigieux tels que les festivals de La Roque d’Anthéron, Radio France Montpellier, les Rencontres Musicales d’Evian, les Sommets Musicaux de Gstaad, les Folles journées de Nantes, l’Auditorium Reinier III de Monte-Carlo, les Rencontres de violoncelle de Bélaye entre autres.

En 2022 le trio a fait ses débuts avec l’Orchestre National des Pays de la Loire (ONPL) au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence dans le triple concerto de Beethoven, et il entamera une nouvelle tournée avec l’Orchestre de chambre de Lausanne en 2023/2024, sous la direction de Renaud Capuçon.

Il compte parmis ses partenaires réguliers de musique de chambre Renaud Capuçon, l’altiste Violaine Despeyroux et le Quatuor Modigliani.

Le Trio Zeliha a enregistré son premier disque chez Mirare avec un programme consacré aux premiers trios de Mendelssohn, Arensky et Shostakovich. Paru en novembre 2020, il a déjà reçu les éloges d’Alfred Brendel et Menahem Pressler qui parle d’un « enregistrement exceptionnel, non seulement pour son exquise musicalité mais aussi pour les qualités techniques de chacun d’eux. Cela fait chaud au coeur d’entendre un groupe si jeune atteindre une telle profondeur musicale; avec eux il est évident que la musique prime sur tout ». En janvier 2021, le disque est élu « Editor’s Choice January 2021 » par le magazine Gramophone et salué par les critiques de The Strad, Diapason (5 diapasons), Classica (Coup de Coeur/ 5 étoiles) entre autres.

Après avoir travaillé avec Claire Désert et le Trio Wanderer, les musiciens sont actuellement artistes en résidence à la Chapelle Royale Reine Elisabeth de Waterloo (classe de Corina Belcea et Miguel Da Silva), et se perfectionnent également auprès de François Salque en Master de musique de chambre au CNSM de Paris. Le trio reçoit parallèlement les conseils de grandes personnalités musicales comme Renaud Capuçon, Emmanuel Strosser, Lise Berthaud, Luc-Marie Aguera, Olivier Charlier, Hortense Cartier-Bresson ou les quatuors Ebène et Modigliani.

Le Trio Zeliha est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2022.


Arthur Hinnewinkel piano

Né aux États-Unis en 2000, Arthur Hinnewinkel commence le piano à l’âge de 7 ans à Singapour. En France, il rentre au Conservatoire Régional de Rueil chez Chantal Riou puis au Conservatoire Régional de Paris chez Anne-Lise Gastaldi, période où il remporte ses premiers prix de concours (Concours Flame, Claude Kahn, Île-de-France) avant d’être admis à l’âge de 15 ans au Conservatoire National Supérieur de Paris pour se perfectionner dans la classe d’Hortense Cartier-Bresson et de Fernando Rossano.

C’est ici qu’il rencontre Itamar Golan, Claire Désert, Maria Belooussova, François Salque, Gary Hoffman, personnalités qui éveilleront chez Arthur des perspectives musicales nouvelles. 

Arthur se produit dans les grands festivals français en soliste ou chambriste (Festival de la Roque d’Anthéron, Festival de Pâques et d’Août musical à Deauville, Festival de Wissembourg, Festival Chopin à Bagatelle, Festival Musique à La Prée), mais aussi en en amateur de peinture et d’histoire au musée Guimet, au musée de la Vie Romantique, dans les ruines du Teatro di Marcello à Rome ou à la Fondation Singer-Polignac à Paris.

Arthur se passionne pour un répertoire allant du 17ème siècle au contemporain du 21e, mais aussi pour les musiques indiennes et d’Asie du Sud-Est, qu’il a découvertes au cours de voyages qui lui ont donné goût à la diversité culturelle de notre monde.
Musicien curieux, il aime allier les arts en créant notamment des projets avec des danseurs.

En 2023, il obtient le PRIX MODERN TIMES au Concours Clara Haskil récompensant la meilleure interprétation de la pièce « Iridescence-Glace », commandée à la jeune compositrice française Camille Pépin.

Arthur Hinnewinkel est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2021.

Musique de chambre en Europe centrale #3 : Polonais et Hongrois – 15 juin 2023

conçu et présenté par Benoît Duteurtre

Programme musical

Franz Schubert (1797-1828)

Mélodie hongroise en si mineur pour piano D 817

Frédéric Chopin (1810-1849)

Introduction et Polonaise brillante pour piano et violoncelle, en ut majeur opus 3 

Trio pour piano, violon et violoncelle en sol mineur opus 8

finale, allegretto

Franz Liszt (1811-1886)

Epithalam, S 129, pour violon et piano

La lugubre gondole, S 134 pour violoncelle et piano

Karol Szymanowski (1882-1937)

Mythes, op.30 pour violon et piano

n°3 : Dryades et Pan 

Béla Bartók (1881-1945)

Contrastes pour clarinette, violon et piano Sz 111

n°2 « Piheno »

n°3 « Sebes

Raphaël Sévère clarinette

Shuichi Okada violon

Maxime Quennesson violoncelle

Guillaume Vincent piano

ainsi que la diffusion de documents sonores et audiovisuels

Biographies

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né en 1960 à Sainte-Adresse. Arrière-petit-fils du président René Coty, il grandit au Havre où il commence, adolescent, à se passionner pour la poésie et la musique moderne. En 1977, il entreprend des études de musicologie puis s’installe à Paris. Tout en écrivant beaucoup, il fréquente les milieux de la musique contemporaine, du jazz, et participe comme pianiste à plusieurs spectacles.

Encouragé par Samuel Beckett, il publie en 1982 son premier texte dans la revue Minuit, puis en 1985 son premier roman chez Grasset, avant d’entamer chez Gallimard – dans « l’Infini « puis dans la collection blanche – une série de fictions souvent satiriques sur la France contemporaine : Tout doit disparaîtreDrôle de tempsGaieté parisienneLes Malentendus et Le Voyage en France qui reçoit en 2001 le prix Médicis… Ses goûts littéraires et sa perception du monde le rapprochent d’illustres aînés comme Milan Kundera (qui écrit un avant-propos pour Drôle de temps), Jean-Jacques Sempé (qui dessine les couvertures de ses « Folio »), et d’auteurs de sa génération, en particulier Michel Houellebecq. Il publie également dans la presse littéraire et musicale.

Dans les années 2000, Benoît Duteurtre aborde l’anticipation avec des romans comme Service Clientèle et La Petite Fille et la cigarette (Fayard) – bientôt traduits dans de très nombreux pays. Suivront dans la même veine, chez Fayard et Gallimard, Le Retour du général, L’Ordinateur du Paradis et Dénoncez-vous les uns les autres.

Il entreprend également un cycle de romans autobiographiques : Les Pieds dans l’eau (2008, prix des Écrivains du Sud), L’Été 76 (2011), puis Livre pour adultes (2016)et Ma vie extraordinaire (2021), dans lesquels il mêle souvenirs et fiction. On y retrouve ses paysages familiers : Étretat, Le Havre, Paris, New York, les Hautes Vosges. Ces ouvrages, parus chez Gallimard, figurent dans les sélections des principaux prix littéraires et Benoît Duteurtre obtient, en 2017, le grand prix de littérature Henri Gal, décerné par l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre.

Depuis son essai Requiem pour une avant-garde (1995, Les Belles Lettres), Benoît Duteurtre a contribué aux débats sur la musique contemporaine, puis soutenu de nombreux compositeurs à travers l’association Musique Nouvelle en Liberté qu’il a fondée avec Marcel Landowski. Mais il adore également la musique légère, la chanson et l’opérette qui, depuis 1999, font le succès de son émission Étonnez-moi Benoît, chaque samedisur France Musique. On lui doit plusieurs documentaires et un spectacle chanté, Le Fantôme de l’Opéra-Comique, créé en 2004 salle Favart. Conseiller de la Fondation Singer Polignac, il y présente régulièrement des soirées musicales.

Parmi ses publications, on peut mentionner encore des recueils de chroniques comme Ma belle époque (Bartillat), Polémiques et Pourquoi je préfère rester chez moi (Fayard) ; mais aussi deux récits à caractère historique : Ballets roses (Grasset) et La mort de Fernand Ochsé (Fayard). Passionné par la France du début du XXe siècle, il achève en 2022 un Dictionnaire amoureux de la Belle époque et des Années folles (Plon).

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans MarianneLe Figaro littéraireClassicaL’Atelier du roman. Repris pour la plupart en collection « Folio », ses romans ont donné lieu à des traductions dans une vingtaine de langues. Il est membre de l’académie Alphonse Allais et commandeur des Arts et des Lettres.


Raphaël Sévère clarinette

Vainqueur du concours de Tokyo à l’âge de 12 ans, nommé aux Victoires de la Musique « Révélation soliste instrumental » à 15 ans, Raphaël Sévère remporte en novembre 2013 le prestigieux concours des Young Concerts Artists de New York qui lui décerne le 1er Prix ainsi que huit des dix Prix spéciaux. 

Raphaël s’est produit en soliste avec le Deutsche Sinfonieorchester à la Philharmonie de Berlin, l’Orchestra of St. Luke au Alice Tully Hall de New York, l’Orchestre de chambre de Paris au festival de Saint-Denis, l’Orchestre National de Russie au festival de Colmar, le London Philharmonic Orchestra, le Konzerthausorchester de Berlin, les Orchestres Nationaux du Capitole de Toulouse, de Bordeaux-Aquitaine, des Pays de la Loire, de Lille, de Strasbourg, de l’Ile de France. 

En récital, il est présent au Théâtre des Champs Elysées, Kennedy Center de Washington et Merkin Concert Hall de New York, Gardner Museum de Boston et de Vancouver, Auditorium du Louvre, KKL de Lucerne, Rheingau Musik Festival, Mecklenburg-Vorpommern Festspiele, Fondazione La Società dei Concerti di Milano, French May de Hong-Kong, Festival de la Grange de Meslay, Salle Molière à Lyon, Grand Théâtre d’Aix en Provence, Festival de Radio France Montpellier, Folles Journées de Nantes, de Varsovie, de Tokyo. 

En musique de chambre, il a pour partenaires les quatuors Ebène, Modigliani, Prazák, Van Kuijk, les trios Wanderer, les Esprits et Messiaen, également Martha Argerich, Boris Berezovsky, Adam Laloum, Jean-Frédéric Neuburger, Gidon Kremer, David Grimal, Gérard Caussé, Antoine Tamestit, Gary Hoffman, Xavier Philips, Victor Julien-Laferrière, François Salque… 

Attiré depuis toujours par la création et lui-même compositeur, il crée en 2016 sa première pièce Obscurs pour clarinette et guitare à la salle Cortot avec Antoine Morinière, éditée par L’empreinte mélodique. En 2019, il compose Sept Miniatures pour piano seul (création en février 2019) et Entre chien et Loup pour guitare seule (création à Vienne en été 2019). En 2020, il créera son premier concerto pour clarinette et orchestre, commande de l’Orchestre de Bretagne.

Ses disques ont été distingués entre autres par Diapason (Diapason d’Or), Classica (Choc), Télérama (évènement FFFF).

En 2017 parait un album consacré au 1er Concerto pour clarinette de Carl Maria von Weber enregistré à la Philharmonie de Berlin avec le Deutsches Sinfonieorchester sous la direction d’Aziz Shokhakimov, couplé à deux œuvres du même compositeur avec le pianiste Jean-Frédéric Neuburger (Mirare).

Complice de toujours avec le Trio Messiaen, ils font paraître en 2018 un album consacré au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès (Mirare).

Raphaël est en résidence à la Fondation Singer-Polignac en tant que soliste depuis 2020.


Shuichi Okada violon

Né en 1995 à Bordeaux, Shuichi Okada débute l’étude du violon à l’âge de cinq ans. Shuichi est admis au Conservatoire de Paris à l’unanimité à l’âge de quinze ans dans la classe de Roland Daugareil, Suzanne Gessner et Christophe Poiget. Passionné par la musique de chambre, il intègre la prestigieuse classe du Quatuor Ysaÿe et a la chance de travailler avec des professeurs tels que Claire Désert, François Salque, Jérôme Pernoo ou encore le Trio Wanderer. Il participe souvent à des master-classes, notamment avec Mihaela Martin, Pavel Vernikov, Patrice Fontanarosa, Donk Suk Kang, Sarah Nemtanu, Stephan Picard. Il est membre du trio à cordes Arnold.

Shuichi est sélectionné pour participer à de prestigieuses académies telles que l’Académie Seiji Ozawa (Suisse), l’Académie Carl Flesch (où il obtient le Prix Stennebrüggen ainsi que le Prix Ginette Neveu) ou le Festival de Santander. Il est lauréat de nombreux concours : 2ème prix au Concours international Postacchini, 1er prix au Concours international Ginette Neveu, 1er prix et Prix de la personnalité la plus remarquable au Concours international de Mirecourt et devient plus récemment lauréat du Concours Lipizer (Gorizia) et du Concours Fritz Kreisler (Vienne).

Shuichi est régulièrement invité à des festivals, comme le Festival Les vacances de Mr Haydn, le Festival de la Roque d’Anthéron dans le cadre des ensembles en résidence, le Festival de la Vézère, les Moments musicaux de La Baule, le Festival de Pâques de Deauville, le Festival de Giverny, le Festival Musique à Guéthary, Festival du Palazetto Bru Zane, où il s’est produit avec des artistes tels que Jérôme Pernoo, Jérôme Ducros, Michel Strauss, Raphaël Pidoux, Jean-Claude Vanden Eyden, Peter Frankl, Philippe Jaroussky, Mathieu Herzog, Antoine Tamestit, Claire Désert, Lise Berthaud, Philippe Bernold, Pierre Fouchenneret, Itamar Golan, Jean-Claude Pennetier. Avec Jean-Paul Gasparian (piano) et Gauthier Broutin (violoncelle), il forme le trio Cantor, en résidence à la fondation Singer-Polignac depuis septembre 2016.

En musique de chambre, deux CDs paraîtront l’année prochaine : les deux sextuors de Brahms chez B-Records avec Pierre Fouchenneret, Lise Berthaud, Marie Chilemme, François Salque et Yan Levionnois ainsi que l’octuor de Schubert. Il joue un violon italien de Sanctus Séraphin (1735) prêté par la Fondation Zilber.

Shuichi est soutenu par les fondations Safran et Or du Rhin. Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Arnold depuis 2019.


Maxime Quennesson violoncelle

C’est à seulement six ans que Maxime Quennesson débute son apprentissage du violoncelle. En 2011, il entre au Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) de Paris dans la classe d’Hélène Dautry avant de poursuivre sa formation en 2014 au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSMD) de Paris dans la classe de Michel Strauss et Guillaume Paoletti. Maxime y obtient son Master en 2019, mention « très bien » avec les félicitations du jury. La même année, il entre à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth sous la direction de Gary Hoffman et Jeroen Reuling.
Membre fondateur du Trio Zeliha, Maxime est lauréat de nombreux concours internationaux, parmi lesquels Barbash Bach, Louis Rosoor, Edmond Baert, PMC, Flame … En 2021, il est demi-finaliste du concours de Genève. En 2022, il remporte le 3ème prix au concours Trio di Trieste, Italie, (avec Kojiro Okada), et 2ème prix du International Bucchet International Cello Competition, à Bruxelles.
Il s’est produit en soliste, avec orchestre (Orchestre du Concert de la Loge, Stuttgart Kammerorchester, Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, Belgian National Orchestra, Orchestre national des Pays de la Loire…) et en récital (Festival Radio France Montpellier-Occitanie, les Folles Journées, la Roque d’Anthéron, Rencontres Musicales d’Evian, Sommets Musicaux de Gstaad, Festival de Pâques d’Aix-en-Provence et de Deauville…)
Maxime joue sur un violoncelle fabriqué par Jean-Baptiste Vuillaume (1863), généreusement mis à disposition par Bruno Delepelaire, et est soutenu par SAFRAN, l’ADAMI et l’Or du Rhin, et intègre la Fondation Banque Populaire en 2022.

Maxime Quennesson est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Zeliha depuis 2022.

Guillaume Vincent piano

Guillaume Vincent naît en octobre 1991 à Annecy. Il commence à étudier le piano à l’âge de 7 ans. Il donne ses premiers récitals et ses premiers concerts avec orchestre dès 10 ans. Son talent est très vite remarqué par François-René Duchable, qui l’amène à se présenter au Conservatoire de Paris qu’il intègre à 13 ans dans la classe de Jacques Rouvier et Prisca Benoit. Trois ans plus tard, il y obtient son Prix de piano à l’unanimité du jury et son diplôme de formation supérieure. Il y poursuit ensuite sa formation auprès de Jean-François Heisser et Marie-Josèphe Jude en piano et avec Yves Henry en harmonie. Il reçoit son diplôme de Master de piano ainsi que son Prix d’harmonie à 18 ans. En juin 2011, il obtient son diplôme de 3e Cycle d’artiste-interprète. Depuis septembre 2018, Guillaume est élève à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth de Belgique dans la classe de Louie Lortie.


Guillaume Vincent est lauréat de nombreux prix : Prix Drouet-Bourgois, Premier Prix au concours de Leipzig « Young Concert Artists », Prix de l’Académie Ravel et Prix des Mélomanes Côte Sud à Saint-Jean-de-Luz, Troisième Grand Prix au concours Marguerite Long – Jacques Thibaud, Prix de la SACEM, Prix de la Fondation Lacroix, et Prix de l’Orchestre National de France, Premier Prix du concours Adelia Alieva et Révélation classique de l’ADAMI, Prix Jeunes Talents, Prix de la Fondation Safran pour la Musique, lauréat de la Fondation d’entreprise de la Banque Populaire. En 2014 il est nommé dans la catégorie « Révélation soliste instrumental » aux Victoires de la musique classique.

Il se produit en soliste sur les scènes les plus prestigieuses comme le Suntory Hall à Tokyo, le Barbican Hall à Londres, le Théâtre des Champs-Élysées, la Salle Pleyel et la Salle Gaveau à Paris, le Palace of Arts à Budapest, le Qatar Opera House à Doha, le Simón Bolívar Hall à Caracas ou encore St Martins-in-the-Fields à Londres. En outre, il multiplie les collaborations avec des orchestres tels que l’Orchestre de la Radio de Francfort, l’Orchestre philharmonique de Budapest, l’Ensemble orchestral de Kanazawa, l’Orchestre philharmonique de Kanagawa, l’Orchestre national de Bordeaux, l’Orchestre Lamoureux, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, le BBC Symphony Orchestra, l’Orchestre philharmonique du Qatar et l’Orchestre symphonique Simón Bolívar. Ces rencontres lui permettent de travailler avec d’éminents chefs d’orchestre dont Marc Minkowski, Tugan Sokhiev, Seikyo Kim, Fayçal Karoui, Olari Elts, Joshua Dos Santos, Arie Van Beek, et Joshua Weilerstein.

Il est régulièrement invité par de nombreux festivals en France pour se produire en solo et en musique de chambre. Citons notamment le Lille Pianos Festival, le Festival Piano Jacobins à Toulouse, le Festival Chopin à Paris, le Festival Pianos en Valois à Angoulême, le Festival de Pâques et l’Août musical à Deauville, le Festival international Piano Classique à Biarritz, le Festival les Grands Crus Musicaux et l’Esprit du Piano à Bordeaux, le Printemps musical de Saint-Cosme, le Nohant Festival Chopin, la Folle Journée de Nantes, le Festival de la Roque d’Anthéron…

Parmi ses nombreux partenaires de musique de chambre, on peut nommer Augustin Dumay, Renaud Capuçon, Alexandra Soumm, Déborah Nemtanu, Antoine Tamestit, Lise Berthaud, Adrien La Marca, Edgar Moreau, Yan Levionnois, Jean-François Heisser, David Kadouch, Jonas Vitaud, Adam Laloum, Paul Meyer, Michel Lethiec, Sabine Devieilhe, Caroline Casadesus, les quatuors Ardeo, Zaïde, Varèse et Hanson, l’Ensemble Initium et le choeur Aedes.

Outre ses nombreuses collaborations discographiques notamment avec Warner, Guillaume Vincent enregistre deux projets solos pour le label Naïve : un double disque avec les Préludes de Rachmaninov paru en novembre 2012 et Black Liszt en décembre 2019, autour d’œuvres méconnues de Franz Liszt.

En décembre 2019, il crée le spectacle La Traversée avec la comédienne Valentine Jongen à la Ferme du Biéreau en Belgique, en coproduction avec Le Volcan – Scène nationale du Havre où Guillaume est artiste associé depuis 2019. 

Guillaume Vincent est artiste associé de la Fondation Singer-Polignac depuis 2019.

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