Pedro Garcia-Velasquez

En résidence depuis juillet 2019, artiste associé depuis 2022

Compositeur et co-directeur artistique du Balcon, Pedro Garcia-Velasquez multiplie les pistes de recherche créatrice, dans une constante volonté d’expérimentation et de transgression. Lauréat en 2016 du prix Pierre Cardin de l’Académie des Beaux-Arts, il s’intéresse également de près à la transdisciplinarité des arts et des sciences, voyant dans la musique et ses différents paramètres (timbre, rythme, réflexes…) le moyen d’une recherche fondamentale de l’Autre.

Pedro grandit à Cali, en Colombie, encerclé par les parcs naturels, les montagnes et les rivières. Il apprend le violon dès son enfance et épargne sans relâche sa petite monnaie pour se procurer quelques disques des grandes pièces du répertoire. À l’âge de quatorze ans, le jeune homme commence à écrire de petites pièces jazz ou baroques. Au lycée, il suit déjà un cycle supérieur de violon, et sa rencontre avec un professeur de théorie musicale, Alvaro Gallego, marque son approche de la musique : à travers une étude parallèle d’une œuvre du compositeur colombien Cesar Potes et du Sacre du Printemps de Stravinsky, Pedro Garcia-Velasquez prend soudain conscience de ce qu’il nomme la « puissance souterraine de la musique » et décide de faire de la composition son métier. Après avoir étudié auprès d’Harold Vasquez-Castañeda, professeur à l’Université Pontificale Javeriana de Bogotá, Pedro entre au CRR de Boulogne, puis au CNSM de Paris et étudie auprès de Frédéric Durieux, qui l’incite à réfléchir sur la place accordée à la complexité dans son écriture.

De cette époque lui viennent deux intuitions fondamentales : la recherche d’un travail harmonique et timbrique lumineux et flottant, pouvant se rapprocher du courant spectral français ; et la fascination pour les résonances, l’impact et la déflagration, l’attente inassouvie de quelque chose qui ne survient jamais. Pedro écrit Esperando Llueva, qu’il enregistre avec Maxime Pascal au Conservatoire, et Levereflejo, contracorriente, horizonte, deux pièces majeures dans son parcours de jeunesse.

C’est au CNSM que Pedro et Maxime, avec quatre autres étudiants, fondent Le Balcon, dans un désir collectif d’expérimentation et de transformation de l’expérience du concert. Au sein du collectif, Pedro Garcia-Velasquez trouve de nombreux interlocuteurs avec lesquels il développera ses idées : le réalisateur en informatique musicale Augustin Muller, l’ingénieur du son Florent Derex, le metteur en scène Benjamin Lazar (Lieux Perdusla série Théâtre Acoustique), la saxophoniste Juliette Herbet (Juguemos), l’inclassable Nieto (Scratched Shadows), le violoncelliste Askar Ishangaliyev (Moro de Venecia) ou le bassoniste Julien Abbes (Cras Lucebit, 2010). Pedro conçoit la création partagée comme un moyen d’exciter l’ouverture des imaginations. Avec Maxime Pascal, le dialogue est également nourri, notamment sur les moyens d’intégrer les fragments du répertoire dans l’écriture contemporaine.

Depuis 2014, la série Théâtre Acoustique (qui comprend les pièces Lieux Perdus, et Fête dans le vide) est une manière pour lui d’explorer les méandres de la conscience et du souvenir, et de travailler avec des outils technologiques inédits. Avec Augustin Muller et l’ingénieur du son Florent Derex, Pedro capture l’empreinte acoustique de dizaines de lieux (églises, château en ruines…) pour les intégrer à la musique qu’il écrit. Ces « lieux perdus » dont l’essence acoustique est saisie, renvoient aux lieux délaissés d’une civilisation occidentale en état de délabrement avancé.

Initio (2016), opéra chorégraphique co-écrit avec Tatiana Julien, lui permet d’user d’un matériau inédit pour lui : le corps de l’interprète. Dans C’est déjà le matin (2016), co-écrit avec Arthur Lavandier et Frédéric Blondy, Pedro crée un petit monde mythologique festif et bizarre, dans lequel il plonge le spectateur dans le nuage de ses idées surréalistes.

Ses pistes de réflexion actuelles sont nombreuses : parmi celles-ci, il y a la tentative de redéfinition d’une écriture rythmique à la hauteur des choses entendues durant son enfance, à Cali, auprès des communautés noires de la ville. La rencontre avec des collégiens primo-arrivants a également déclenché en lui la volonté d’explorer avec eux les intuitions mélodiques et rythmiques extra-européennes. « C’est vraiment le début », dit-il. Récemment, il a rejoint les bancs de l’EHESS, où il étudie désormais l’ethnomusicologie interactiviste. Le parcours de Pedro est peut-être bien, en définitive, une succession d’éternels débuts.

Memorias Robadas est une pièce dans laquelle Pedro García-Velásquez travaille sur les héritages culturels afro-colombiens et indiens des environs de Cali, la ville de son enfance. Memorias Robadas se développe de manière onirique, comme un souvenir qui refait surface transformé en rêve.

Arthur Lavandier

Artiste résident sénior depuis 2020

Arthur Lavandier est un compositeur français né en 1987. Collaborateur régulier de l’orchestre Le Balcon et de son directeur musical Maxime Pascal, il crée avec eux trois opéras : De la terreur des hommes, en 2011 à Paris, Le Premier meurtre en 2016 à l’opéra de Lille, et La Légende du Roi dragon en 2018, encore à l’opéra de Lille. Il crée aussi avec eux de nombreux arrangements comme Shéhérazade de Nikolaï Rimski-Korsakov, les Mirages de Gabriel Fauré ou encore la Symphonie Fantastique d’Hector Berlioz.
Travaillant aussi du côté du cinéma, il est co-compositeur de la musique du long-métrage Minuscule – La vallée des fourmis perdues, qui obtient en 2015 le César du meilleur film d’animation.
Arthur Lavandier est en 2012 finaliste du grand prix de composition Reine Elisabeth, et lauréat en 2014 du prix SwissLife À quatre mains, en tandem avec le photographe Julien Taylor. Il compose à cette occasion l’opéra de chambre Bobba, créé en 2015 à la Philharmonie – Cité de la Musique de Paris et conçoit le livre-disque Mémoires de Bobba en collaboration avec le photographe.
Il reçoit en 2016 le prix d’Encouragement à de jeunes artistes de l’Académie des Beaux-Arts, et en 2017 le prix Nouveau Talent Musique de la SACD.
Compositeur en résidence à l’Orchestre de chambre de Paris de 2017 à 2020, il y crée trois oeuvres : l’arrangement des Mélodies irlandaises d’Hector Berlioz, au Festival Berlioz, Le Périple d’Hannon, pour ténor et orchestre, au Théâtre des Champs-Élysées et les Poèmes spirites sur des textes de Frédéric Boyer, pour soprano et orchestre, au Festival Berlioz.
Ses dernières créations sont Les Noces, variations pour l’opéra de Lille, à partir des Noces de Figaro de Mozart ; L’abrégé des merveilles de Marco Polo, oratorio sur un texte de Frédéric Boyer, pour l’Opéra de Rouen ; Le Chant des accusées, cycle de six mélodies pour soprano et piano, commande du Festival d’Aix-en-Provence (avec Julie Fuchs et Alphonse Cemin) ; Trois prophéties, pour bagad breton, commande du Théâtre de Cornouailles; et enfin Résurrection, pour flûte basse et piccolo, commande de la compagnie Troubleyn pour la pièce Resurrexit Cassandra de Jan Fabre.

La Salle Stravinski (4e étage)

Située au dernier étage de l’hôtel, là où se trouvaient les anciens logements du personnel, cette salle de répétition a été aménagée en 2014. Dédiée aux petites formations sans clavier, elle est principalement attribuée aux quatuors à cordes. Fin 2021, des travaux ont été entrepris afin d’installer un parquet et divers panneaux acoustiques.

La Bibliothèque ovale (3e étage)

Réplique du Salon ovale situé au premier étage et attenant au Salon de musique, la bibliothèque du troisième étage était autrefois un bureau. Appelée “bibliothèque” en raison de la présence de nombreuses étagères de livres sur tout son pourtour, cette pièce d’une centaine de mètres carrés dispose de trois grandes fenêtres donnant sur les terrasses de l’hôtel, d’une cheminée en marbre avec un grand miroir et d’un plafond en verre qui offre une belle luminosité.

Ouverte aux répétitions en 2007 la bibliothèque peut accueillir des formations constituées d’une trentaine de musiciens. Dotée d’un Steinway D depuis 2021, elle est également très recherchée par les pianistes. Un clavecin et un pianoforte peuvent également être mis à la disposition des ensembles qui en expriment le souhait. 

Tous les conseils d’administration de la fondation se déroulent dans cette salle.

Le Salon de musique (premier étage)

A partir de 2014 et l’augmentation accrue du nombre d’artistes en résidence à la fondation, le Grand salon, désormais Salon de musique, s’est ouvert peu à peu aux répétitions quotidiennes.

Aujourd’hui, en journée, il permet d’accueillir des répétitions d’orchestre (jusqu’à quarante personnes), avec clavecin, orgue ou percussions. Les soirs de concert, des fauteuils et chaises sont disposés au pied de la scène de manière à recevoir jusqu’à 160 spectateurs. La taille du plateau peut varier entre 28m² et 42m². 

La Salle Ravel (rez-de-chaussée)

Ce qui était la cuisine au temps de la princesse est ensuite devenue un atelier dans les années 90, puis une salle de répétition en 2011. Quelques vestiges d’antan sont encore visibles (ancien évier en pierre, placards…). Aujourd’hui, cette pièce attenante à la Salle Fauré, est dotée d’un piano Yamaha C3. Elle accueille exclusivement des quatuors à cordes, trios avec piano ou autres petites formations.

La Salle Fauré (rez-de-chaussée)

Aménagée dans l’ancienne Salle des gens de l’hôtel, la salle Fauré a été ouverte en 2010. Un parquet de danse y est posé en 2019. Principalement attribuée aux petites formations, elle dispose aujourd’hui d’un piano quart-de-queue Blüthner et d’une partie du parc de percussions.

L’atelier du pavillon

Situé dans le pavillon attenant à l’hôtel, il était autrefois l’atelier de peinture et de musique de Winnaretta Singer. Le premier concert de la princesse y est organisé en 1888 avec Gabriel Fauré, Emmanuel Chabrier, Vincent d’Indy et André Messager. Après quelques travaux, l’atelier devient un véritable “hall de musique” comme le décrivait Marcel Proust. Officiellement “ouvert” en 1894, il mesurait 

“[…] dix mètres sur douze et demi, la salle était assez grande pour accueillir confortablement une centaine de personnes. La voûte qui la couvrait était haute de deux étages ; une étroite tribune, construite le long des murs ouest et sud du niveau supérieur, abritait le magnifique orgue Cavaillé-Coll, dont les tuyaux impressionnants s’élevaient jusqu’à la voûte. En dessous, la pièce était décorée dans le style Louis XVI avec une prédominance des couleurs favorites de Winnaretta, le bleu et le vert. Deux pianos à queue dominaient l’un des murs. Malgré le décor solennel, les murs lambrissés donnaient une atmosphère chaleureuse et accueillante. Nichés sur les murs nord et est, les cosy-corners dégageaient une impression d’intimité. Les fenêtres, placées de manières à recevoir une lumière optimale pour la peinture le jour, offraient aux visiteurs une vue sur les jardins qui séparaient l’hôtel de l’avenue Henri Martin de la maison plus petite de la rue Cortambert.”

[Sylvia Kahan, Winnaretta Singer-Polignac, princesse, mécène et musicienne, Les Presses du Réel, 2018, p.154-155]

Au fil des années, les soirées musicales organisées dans l’atelier reçoivent les musiciens et compositeurs Gabriel Fauré, Louis Vierne, Igor Stravinski, Alfred Cortot, Blanche Selva, Armande de Polignac, Jean Wiéner, Francis Poulenc, Serge Prokofiev, Jacques Février, Clara Haskil, Nadia Boulanger, Jean Françaix… mais aussi les peintres Félix Barrias et John Singer Sargent, les écrivains Marcel Proust, Oscar Wilde, Colette et Paul Valéry, ainsi que la comédienne Sarah Bernhardt. 

Au moment de la création de la Fondation Singer-Polignac en 1928, l’atelier connaît d’importantes modifications. Une cheminée est remplacée par une double porte vitrée donnant sur les terrasses. Le toit à double pente est supprimé pour permettre la construction d’un appartement ; l’orgue est descendu au rez-de-chaussée, les pianos à queue sont installés dans le salon de musique.

Après la mort de Winnaretta en 1943, la Fondation s’installe dans l’hôtel, dont seuls les murs lui ont été légués. Les pianos furent enlevés en 1948 et l’orgue, que la princesse avait légué à son neveu, le comte Jean de Polignac, fut récupéré par Marie-Blanche, sa veuve, en décembre 1951. Depuis, l’orgue a été vendu au séminaire de Merville dans le Nord de la France.

Aujourd’hui, l’atelier dispose d’un Steinway D acquis par la fondation. Un orgue positif et un clavecin peuvent également être mis à disposition des musiciens pour leurs répétitions, ainsi que des percussions. De par ses dimensions au sol qui restent inchangées (dix mètres sur douze et demi), il peut recevoir des formations allant de l’orchestre (environ 30 personnes) au chœur (40 personnes). Même si quelques concerts y ont été organisés jusqu’au début du XXIe, l’atelier est désormais exclusivement une salle de répétition. Il peut également servir de studio d’enregistrement et de tournage pour les projets discographiques et audiovisuels des résidents.

Le Trio Metral en tournage à l’Atelier en septembre 2021 © FSP CLP

Quatuor Agate

  • Adrien Jurkovic, Thomas Descamps violon
  • Raphaël Pagnon alto
  • Simon Iachemet violoncelle

Artiste résident de 2018 à 2025

Aujourd’hui basés à Paris, c’est la passion pour la ville de Berlin – son bouillonnement culturel, la richesse et l’éclectisme de sa vie musicale – qui réunit en premier lieu les quatre membres du Quatuor Agate. Tous originaires du sud de la France (Marseille, Toulouse et Bordeaux), ils trouvent dans ce cadre inattendu l’environnement propice à stimuler leur curiosité naturelle. Partageant le même enthousiasme pour les projets audacieux, alternatifs voire underground, ils décident en 2016 de fonder le Quatuor pour mettre en commun et développer leurs envies musicales.
La rencontre avec le répertoire du quatuor à cordes marque alors un tournant décisif dans la vie de ces quatre passionnés. Musiciens déjà aguerris et aux expériences variées (de solistes à chambristes en passant par les grands orchestres berlinois), ils découvrent là un champ d’expression et d’inspiration sans limite. Ils entrevoient dans la pratique du quatuor une manière rare de conjuguer une implication personnelle totale et un abandon nécessaire au collectif. Ce quotidien singulier où le travail collectif transcende et bonifie les qualités de chacun, renforce en eux un appétit toujours croissant de faire de la musique ensemble. C’est dans le but de faire partager ce répertoire unique que le Quatuor Agate fonde en 2016 le festival CorsiClassic. Basé en Corse, il se donne pour mission de promouvoir la musique de chambre dans des lieux où la proposition classique se fait rare. 

Le contact avec la tradition musicale germanique joue également un rôle déterminant dans leur formation artistique. Issus du CNSM de Paris, ils étudient pendant 2 ans à la Hochschule für Musik « Hanns Eisler » à Berlin auprès d’Eberhard Feltz où ils ont l’occasion de confronter la science allemande du discours avec leur bagage musical français. 
Toujours soucieux de se développer artistiquement, le Quatuor Agate étudie depuis 2018 à Paris où il bénéficie des conseils de Mathieu Herzog, ancien altiste du Quatuor Ébène. Il étudie aussi auprès de Luc-Marie Aguera au Conservatoire de Paris. Il participe également à des académies de musiques de chambres renommées telles que la Verbier Festival Academy, la Montreal String Quartet Academy (MISQA), l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence ou encore le « Spring International Chamber Music Course Hanns Eisler » auprès de pédagogues de renom tels que Günter Pichler, Gerhard Schulz, Valentin Erben, Sir András Schiff, Tabea Zimmerman, Christoph Poppen, les Quatuors Ysaye, Talich et Vogler. 

Le Quatuor est rapidement invité à se produire lors de nombreux festivals et saisons tels que le Verbier Festival, le Mecklenburg-Vorpommern Festival, Les Rencontres Musicales d’Evian, le Festival La Brèche, en Italie au Festival de Casale Monferrato, la Fondation Cini à Venise, The Hamburg International Chamber Music Festival, Les Vacances de Monsieur Haydn, Konzertverein Schwerin, Toulouse d’Eté… En 2020, le Quatuor Agate se produit en France, en Allemagne, en Italie, en Suisse, au Qatar, et aux Etats-Unis.
Le Quatuor a la chance de jouer avec des artistes tels que Frank Braley, Gabriel Le Magadure, Mathieu Herzog, Florent Héau, le Quatuor Modigliani, le Jerusalem Quartet, Ivan Karizna….

En 2018, le Quatuor Agate a été sélectionné pour participer au projet « Le Dimore del Quartetto ». En 2019, le quatuor devient résident de ProQuartet et artiste associé au Festival La Brèche.

Le Quatuor Agate reçoit un prix spécial durant la Verbier Festival Academy 2019 ainsi qu’un prix du public lors de la Irene Steels-Wilsing Competition 2020.

Adrien Jurkovic joue sur un violon attribué à Giuseppe Giovanni Guarneri généreusement prêté par le Dr Peter Hauber.
Thomas Descamps joue sur un violon de Omobono Stradivari généreusement prêté par la Fondation Boubo-Music.
Raphaël Pagnon joue sur un alto de Ferdinando Alberti généreusement prêté par la Fondation Boubo-Music.
Simon Iachemet joue sur un violoncelle de Giacinto Santagiuliana généreusement prêté par la Fondation Boubo-Music.

Discographie

Intégrale des quatuors à cordes de Brahms

Appassionato le label, 2024

Vidéos

Photos © Kaupo Kikkas


Trio Zadig

  • Miclen Laipang violon
  • Marc Girard Garcia violoncelle
  • Guillaume Vincent piano

Photo : Amaury Viduvier

Artiste résident depuis juillet 2019

Lié par une vision commune de la musique et des amitiés profondes, le Trio Zadig s’est emparé de la scène internationale avec une intensité saisissante. Récompensé par onze prix internationaux, cet ensemble magnétique attire l’attention sans effort grâce à sa virtuosité, à son élégance et à son esprit contagieux qui imprègne chacune de ses prestations. Créant avec maestria un mélange de splendeurs et d’audace contemporaine, ils invitent le public à une exploration fascinante de la profondeur, de la texture et de l’harmonie musicale. La magie du Trio Zadig réside dans la fusion de leurs talents individuels et leur synergie indéniable, reflet de leur passion commune et de leur dévouement inébranlable à leur métier.

Miclen LaiPang, violoniste célébré par le New York Times comme une « force avec laquelle il faut compter », insuffle à l’ensemble son expérience du monde et son énergie dynamique. Marc Girard Garcia, diplômé du CNSM de Paris, communique au violoncelle un art nuancé qui façonne le son authentique du Trio. Le pianiste Guillaume Vincent, également diplômé du CNSM, apporte à l’ensemble une «clarté exemplaire» et des performances expressives.

Nommé d’après le personnage de Voltaire, Zadig, qui incarne la « justice » et la « vérité », le Trio Zadig traduit ces vertus dans ses interprétations. Menahem Pressler, du Beaux Arts Trio, les a qualifiés de « meilleurs musiciens actuels » et a souligné que le Trio Zadig comprend « trois instrumentistes extraordinairement doués et, en même temps, de véritables musiciens en constante recherche ».

Leur réputation est renforcée par de nombreuses récompenses, dont le prestigieux premier prix de la Fnapec « Musiques d’Ensemble » – une voie empruntée auparavant par des ensembles renommés tels que le Quatuor Ysaÿe, le Quatuor Ebene et le Trio Wanderer, ce dernier ayant décrit le Trio Zadig comme possédant « de superbes qualités artistiques et techniques ».

D’éminentes institutions comme La Chapelle Musicale Reine Elisabeth, la Fondation Singer-Polignac, l’association ProQuartet ou l’Académie Musicale de Villecroze les reconnaissent comme « artistes associés » ou « artistes résidents ».

Le Trio Zadig a laissé son empreinte dans le monde entier, se produisant des États-Unis à Taïwan dans des salles réputées telles que le BOZAR, le Shanghai City Theater, le Concertgebouw d’Amsterdam, la Philharmonie de Paris et le Walt Disney Concert Hall de Los Angeles. Leurs interactions avec des artistes renommés tels qu’Alfred Brendel ont notablement renforcé leur maturité musicale.

Leur engagement social va au-delà de leurs succès. Ils apportent fréquemment de la musique dans les écoles, les hôpitaux et les prisons, ce qui témoigne de leur dévouement à l’égard de la communauté et du pouvoir de transformation de la musique.

Leur répertoire s’étend de Haydn aux compositeurs contemporains, rafraîchissant le genre du trio avec audace et fraîcheur. Le son poétique, la profondeur et la sincérité caractérisent leurs interprétations, signifiant un avenir aussi aventureux et durable que leur homonyme. Leur discographie comprend trois CD salués par la critique : « Something in Between », « The Seasons » et « Orpheus », récompensés par des distinctions telles que les quatre f de Télérama, le coup de cœur de Classica et du Figaro, et le « CD du jour » de France Musique.

Miclen LaiPang joue sur un violon de Guiseppe “filius Andrea” Guarneri c.1697 avec un archet de Dominique Peccatte et Marc Girard Garcia joue sur un violoncelle de Andrea Guarneri c.1674 avec un archet de Victor Fétique, généreusement prêtés par la fondation Boubo-Music.

Discographie


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