Le Salon de musique (premier étage)

A partir de 2014 et l’augmentation accrue du nombre d’artistes en résidence à la fondation, le Grand salon, désormais Salon de musique, s’est ouvert peu à peu aux répétitions quotidiennes.

Aujourd’hui, en journée, il permet d’accueillir des répétitions d’orchestre (jusqu’à quarante personnes), avec clavecin, orgue ou percussions. Les soirs de concert, des fauteuils et chaises sont disposés au pied de la scène de manière à recevoir jusqu’à 160 spectateurs. La taille du plateau peut varier entre 28m² et 42m². 

La Salle Ravel (rez-de-chaussée)

Ce qui était la cuisine au temps de la princesse est ensuite devenue un atelier dans les années 90, puis une salle de répétition en 2011. Quelques vestiges d’antan sont encore visibles (ancien évier en pierre, placards…). Aujourd’hui, cette pièce attenante à la Salle Fauré, est dotée d’un piano Yamaha C3. Elle accueille exclusivement des quatuors à cordes, trios avec piano ou autres petites formations.

La Salle Fauré (rez-de-chaussée)

Aménagée dans l’ancienne Salle des gens de l’hôtel, la salle Fauré a été ouverte en 2010. Un parquet de danse y est posé en 2019. Principalement attribuée aux petites formations, elle dispose aujourd’hui d’un piano quart-de-queue Blüthner et d’une partie du parc de percussions.

L’atelier du pavillon

Situé dans le pavillon attenant à l’hôtel, il était autrefois l’atelier de peinture et de musique de Winnaretta Singer. Le premier concert de la princesse y est organisé en 1888 avec Gabriel Fauré, Emmanuel Chabrier, Vincent d’Indy et André Messager. Après quelques travaux, l’atelier devient un véritable “hall de musique” comme le décrivait Marcel Proust. Officiellement “ouvert” en 1894, il mesurait 

“[…] dix mètres sur douze et demi, la salle était assez grande pour accueillir confortablement une centaine de personnes. La voûte qui la couvrait était haute de deux étages ; une étroite tribune, construite le long des murs ouest et sud du niveau supérieur, abritait le magnifique orgue Cavaillé-Coll, dont les tuyaux impressionnants s’élevaient jusqu’à la voûte. En dessous, la pièce était décorée dans le style Louis XVI avec une prédominance des couleurs favorites de Winnaretta, le bleu et le vert. Deux pianos à queue dominaient l’un des murs. Malgré le décor solennel, les murs lambrissés donnaient une atmosphère chaleureuse et accueillante. Nichés sur les murs nord et est, les cosy-corners dégageaient une impression d’intimité. Les fenêtres, placées de manières à recevoir une lumière optimale pour la peinture le jour, offraient aux visiteurs une vue sur les jardins qui séparaient l’hôtel de l’avenue Henri Martin de la maison plus petite de la rue Cortambert.”

[Sylvia Kahan, Winnaretta Singer-Polignac, princesse, mécène et musicienne, Les Presses du Réel, 2018, p.154-155]

Au fil des années, les soirées musicales organisées dans l’atelier reçoivent les musiciens et compositeurs Gabriel Fauré, Louis Vierne, Igor Stravinski, Alfred Cortot, Blanche Selva, Armande de Polignac, Jean Wiéner, Francis Poulenc, Serge Prokofiev, Jacques Février, Clara Haskil, Nadia Boulanger, Jean Françaix… mais aussi les peintres Félix Barrias et John Singer Sargent, les écrivains Marcel Proust, Oscar Wilde, Colette et Paul Valéry, ainsi que la comédienne Sarah Bernhardt. 

Au moment de la création de la Fondation Singer-Polignac en 1928, l’atelier connaît d’importantes modifications. Une cheminée est remplacée par une double porte vitrée donnant sur les terrasses. Le toit à double pente est supprimé pour permettre la construction d’un appartement ; l’orgue est descendu au rez-de-chaussée, les pianos à queue sont installés dans le salon de musique.

Après la mort de Winnaretta en 1943, la Fondation s’installe dans l’hôtel, dont seuls les murs lui ont été légués. Les pianos furent enlevés en 1948 et l’orgue, que la princesse avait légué à son neveu, le comte Jean de Polignac, fut récupéré par Marie-Blanche, sa veuve, en décembre 1951. Depuis, l’orgue a été vendu au séminaire de Merville dans le Nord de la France.

Aujourd’hui, l’atelier dispose d’un Steinway D acquis par la fondation. Un orgue positif et un clavecin peuvent également être mis à disposition des musiciens pour leurs répétitions, ainsi que des percussions. De par ses dimensions au sol qui restent inchangées (dix mètres sur douze et demi), il peut recevoir des formations allant de l’orchestre (environ 30 personnes) au chœur (40 personnes). Même si quelques concerts y ont été organisés jusqu’au début du XXIe, l’atelier est désormais exclusivement une salle de répétition. Il peut également servir de studio d’enregistrement et de tournage pour les projets discographiques et audiovisuels des résidents.

Le Trio Metral en tournage à l’Atelier en septembre 2021 © FSP CLP

Quatuor Agate

  • Adrien Jurkovic, Thomas Descamps violon
  • Raphaël Pagnon alto
  • Simon Iachemet violoncelle

Artiste résident de 2018 à 2025

Aujourd’hui basés à Paris, c’est la passion pour la ville de Berlin – son bouillonnement culturel, la richesse et l’éclectisme de sa vie musicale – qui réunit en premier lieu les quatre membres du Quatuor Agate. Tous originaires du sud de la France (Marseille, Toulouse et Bordeaux), ils trouvent dans ce cadre inattendu l’environnement propice à stimuler leur curiosité naturelle. Partageant le même enthousiasme pour les projets audacieux, alternatifs voire underground, ils décident en 2016 de fonder le Quatuor pour mettre en commun et développer leurs envies musicales.
La rencontre avec le répertoire du quatuor à cordes marque alors un tournant décisif dans la vie de ces quatre passionnés. Musiciens déjà aguerris et aux expériences variées (de solistes à chambristes en passant par les grands orchestres berlinois), ils découvrent là un champ d’expression et d’inspiration sans limite. Ils entrevoient dans la pratique du quatuor une manière rare de conjuguer une implication personnelle totale et un abandon nécessaire au collectif. Ce quotidien singulier où le travail collectif transcende et bonifie les qualités de chacun, renforce en eux un appétit toujours croissant de faire de la musique ensemble. C’est dans le but de faire partager ce répertoire unique que le Quatuor Agate fonde en 2016 le festival CorsiClassic. Basé en Corse, il se donne pour mission de promouvoir la musique de chambre dans des lieux où la proposition classique se fait rare. 

Le contact avec la tradition musicale germanique joue également un rôle déterminant dans leur formation artistique. Issus du CNSM de Paris, ils étudient pendant 2 ans à la Hochschule für Musik « Hanns Eisler » à Berlin auprès d’Eberhard Feltz où ils ont l’occasion de confronter la science allemande du discours avec leur bagage musical français. 
Toujours soucieux de se développer artistiquement, le Quatuor Agate étudie depuis 2018 à Paris où il bénéficie des conseils de Mathieu Herzog, ancien altiste du Quatuor Ébène. Il étudie aussi auprès de Luc-Marie Aguera au Conservatoire de Paris. Il participe également à des académies de musiques de chambres renommées telles que la Verbier Festival Academy, la Montreal String Quartet Academy (MISQA), l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence ou encore le « Spring International Chamber Music Course Hanns Eisler » auprès de pédagogues de renom tels que Günter Pichler, Gerhard Schulz, Valentin Erben, Sir András Schiff, Tabea Zimmerman, Christoph Poppen, les Quatuors Ysaye, Talich et Vogler. 

Le Quatuor est rapidement invité à se produire lors de nombreux festivals et saisons tels que le Verbier Festival, le Mecklenburg-Vorpommern Festival, Les Rencontres Musicales d’Evian, le Festival La Brèche, en Italie au Festival de Casale Monferrato, la Fondation Cini à Venise, The Hamburg International Chamber Music Festival, Les Vacances de Monsieur Haydn, Konzertverein Schwerin, Toulouse d’Eté… En 2020, le Quatuor Agate se produit en France, en Allemagne, en Italie, en Suisse, au Qatar, et aux Etats-Unis.
Le Quatuor a la chance de jouer avec des artistes tels que Frank Braley, Gabriel Le Magadure, Mathieu Herzog, Florent Héau, le Quatuor Modigliani, le Jerusalem Quartet, Ivan Karizna….

En 2018, le Quatuor Agate a été sélectionné pour participer au projet « Le Dimore del Quartetto ». En 2019, le quatuor devient résident de ProQuartet et artiste associé au Festival La Brèche.

Le Quatuor Agate reçoit un prix spécial durant la Verbier Festival Academy 2019 ainsi qu’un prix du public lors de la Irene Steels-Wilsing Competition 2020.

Adrien Jurkovic joue sur un violon attribué à Giuseppe Giovanni Guarneri généreusement prêté par le Dr Peter Hauber.
Thomas Descamps joue sur un violon de Omobono Stradivari généreusement prêté par la Fondation Boubo-Music.
Raphaël Pagnon joue sur un alto de Ferdinando Alberti généreusement prêté par la Fondation Boubo-Music.
Simon Iachemet joue sur un violoncelle de Giacinto Santagiuliana généreusement prêté par la Fondation Boubo-Music.

Discographie

Intégrale des quatuors à cordes de Brahms

Appassionato le label, 2024

Vidéos

Photos © Kaupo Kikkas


Trio Zadig

  • Miclen Laipang violon
  • Marc Girard Garcia violoncelle
  • Guillaume Vincent piano

Photo : Amaury Viduvier

Artiste résident depuis juillet 2019

Lié par une vision commune de la musique et des amitiés profondes, le Trio Zadig s’est emparé de la scène internationale avec une intensité saisissante. Récompensé par onze prix internationaux, cet ensemble magnétique attire l’attention sans effort grâce à sa virtuosité, à son élégance et à son esprit contagieux qui imprègne chacune de ses prestations. Créant avec maestria un mélange de splendeurs et d’audace contemporaine, ils invitent le public à une exploration fascinante de la profondeur, de la texture et de l’harmonie musicale. La magie du Trio Zadig réside dans la fusion de leurs talents individuels et leur synergie indéniable, reflet de leur passion commune et de leur dévouement inébranlable à leur métier.

Miclen LaiPang, violoniste célébré par le New York Times comme une « force avec laquelle il faut compter », insuffle à l’ensemble son expérience du monde et son énergie dynamique. Marc Girard Garcia, diplômé du CNSM de Paris, communique au violoncelle un art nuancé qui façonne le son authentique du Trio. Le pianiste Guillaume Vincent, également diplômé du CNSM, apporte à l’ensemble une «clarté exemplaire» et des performances expressives.

Nommé d’après le personnage de Voltaire, Zadig, qui incarne la « justice » et la « vérité », le Trio Zadig traduit ces vertus dans ses interprétations. Menahem Pressler, du Beaux Arts Trio, les a qualifiés de « meilleurs musiciens actuels » et a souligné que le Trio Zadig comprend « trois instrumentistes extraordinairement doués et, en même temps, de véritables musiciens en constante recherche ».

Leur réputation est renforcée par de nombreuses récompenses, dont le prestigieux premier prix de la Fnapec « Musiques d’Ensemble » – une voie empruntée auparavant par des ensembles renommés tels que le Quatuor Ysaÿe, le Quatuor Ebene et le Trio Wanderer, ce dernier ayant décrit le Trio Zadig comme possédant « de superbes qualités artistiques et techniques ».

D’éminentes institutions comme La Chapelle Musicale Reine Elisabeth, la Fondation Singer-Polignac, l’association ProQuartet ou l’Académie Musicale de Villecroze les reconnaissent comme « artistes associés » ou « artistes résidents ».

Le Trio Zadig a laissé son empreinte dans le monde entier, se produisant des États-Unis à Taïwan dans des salles réputées telles que le BOZAR, le Shanghai City Theater, le Concertgebouw d’Amsterdam, la Philharmonie de Paris et le Walt Disney Concert Hall de Los Angeles. Leurs interactions avec des artistes renommés tels qu’Alfred Brendel ont notablement renforcé leur maturité musicale.

Leur engagement social va au-delà de leurs succès. Ils apportent fréquemment de la musique dans les écoles, les hôpitaux et les prisons, ce qui témoigne de leur dévouement à l’égard de la communauté et du pouvoir de transformation de la musique.

Leur répertoire s’étend de Haydn aux compositeurs contemporains, rafraîchissant le genre du trio avec audace et fraîcheur. Le son poétique, la profondeur et la sincérité caractérisent leurs interprétations, signifiant un avenir aussi aventureux et durable que leur homonyme. Leur discographie comprend trois CD salués par la critique : « Something in Between », « The Seasons » et « Orpheus », récompensés par des distinctions telles que les quatre f de Télérama, le coup de cœur de Classica et du Figaro, et le « CD du jour » de France Musique.

Miclen LaiPang joue sur un violon de Guiseppe “filius Andrea” Guarneri c.1697 avec un archet de Dominique Peccatte et Marc Girard Garcia joue sur un violoncelle de Andrea Guarneri c.1674 avec un archet de Victor Fétique, généreusement prêtés par la fondation Boubo-Music.

Discographie


Trio Xenakis

  • Rodolphe Théry percussions
  • Adélaïde Ferrière percussions
  • Emmanuel Jacquet percussions

Photos © Zoé Ducourneau

Artiste résident depuis juillet 2018

Le trio Xenakis, composé des percussionnistes Adélaïde Ferrière, Emmanuel Jacquet et Rodolphe Théry, interprète le répertoire à travers les chefs-d’oeuvre de la musique contemporaine en mettant à l’honneur la diversité infinie du timbre propre à la percussion.

Diplômés du CNSMDP, les trois musiciens vouent une passion commune au travail de la musique de chambre et à la découverte de ce répertoire, tour à tour mélodique et percussif, résolument éclectique. Leur entrée résidence à la Fondation Singer Polignac, en 2018, leur permet d’approfondir leur maitrise du répertoire.

Rendant hommage à Iannis Xenakis (1922-2001), l’un des premiers compositeurs à mettre en lumière l’instrument sous un jour solistique et chambriste, alliant complexité mathématique et virtuosité rythmique. Le trio explore les oeuvres du siècle dernier en suivant l’évolution de l’esthétique musicale, tout en étant très impliqué dans la création contemporaine. 

Au cours de la saison 2018/2019, on a pu les entendre au Festival de Pâques de Deauville, ainsi que dans l’émission Génération France Musique à la Maison de la Radio à Paris.

Dernièrement, le trio était membre de la production d’Electre/Oreste d’Euripide, mis en scène par Ivo van Hove à la Comédie Française, pour des représentations d’octobre 2019 à février 2020.


Trio Sōra

  • Fanny Fheodoroff violon
  • Angèle Legasa violoncelle
  • Pauline Chenais piano

Photo : Astrid di Crollalanza

En résidence de 2017 à 2024

« Entrée fracassante (…) La fortune sourit aux audacieuses qui se hissent au sommet d’une discographie de haut vol. » Choc Classica – mars 2021

Le premier disque du Trio Sōra, un triple album consacré à l’intégrale des trios de Beethoven (Naïve – novembre 2020), impose son style résolument moderne et ses interprétations aussi libres que rigoureuses ; unanimement plébiscité par la presse (The Strad, les Echos, Gramophone, Deutschlandfunk Kultur…), il reçoit les récompenses les plus convoitées – Choc Classica de l’année 2021, meilleur album de musique classique de l’année 2020 du Times, Top Mezzo, Tak1 Gold. Sa version du trio Op.70 n°2 Les Esprits a été récemment élue meilleure interprétation dans l’émission La Tribune des critiques de disque sur France Musique. Formation recherchée, le Trio Sōra foule les scènes les plus prestigieuses : Wigmore Hall de Londres, Beethoven-Haus de Bonn, Festival de Verbier, Philharmonie de Paris, Auditorium du Louvre, la Folle Journée de Nantes ou encore le Festival d’Aix-en-Provence. L’Auditorium de Radio France accueillera le prochain projet-phare des musiciennes : la création en février 2022 d’un triple concerto dont elles ont passé commande à la compositrice canadienne Kelly-Marie Murphy, avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé par Mikko Franck.

Autre temps fort de 2022, une série de concerts en collaboration avec La Belle Saison autour de compositrices qui leur sont chères : Fanny Mendelssohn, Mel Bonis, Lili Boulanger, Lera Auerbach, Camille Pépin et Kelly-Marie Murphy. Ces deux projets seront réunis dans leur prochain album à paraître chez Naïve à l’automne 2022. Honoré de nombreux prix de concours internationaux — Borletti-Buitoni Trust Fellowship, Prix Hans Gal , Lauréates HSBC de l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence, Special Prize de la Verbier Festival Academy, Parkhouse Award, Lauréates du Prix Charles Oulmont —, le Trio Sōra a bénéficié pendant plusieurs années de collaborations avec de grands maîtres tels que Mathieu Herzog, András Schiff, Menahem Pressler et le Quatuor Ébène.

Le trio est en résidence à la Fondation Singer-Polignac & Dimore Del Quartetto et reçoit le soutien de la Fondation Boubo-Music, Pleyel, le Centre National de la Musique, et le mécénat musical de la Fondation Swiss Life. Fanny Fheodoroff joue un violon Omobono Stradivarius (1738-9) et Angèle Legasa un violoncelle Giulius Cesare Gigli (1767), instruments généreusement prêtés par la Fondation Boubo-Music.

Discographie


Agenda  

Trio Metral

  • Nathan Mierdl violon
  • Laure-Hélène Michel violoncelle
  • Victor Metral piano

Photos : Philippe Le Faure

Artiste résident de 2017 à 2024

Le Trio Metral, initialement formé par une fratrie de musiciens, rassemble aujourd’hui le pianiste Victor Metral, fondateur du trio, la violoncelliste Laure Hélène Michel et le violoniste Nathan Mierdl. Laure Hélène succède d’abord à Justine Metral et rejoint l’aventure après une première expérience familiale en trio. Nathan, récemment nommé violon solo de l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, est quant à lui le tout nouveau venu. Ces trois jeunes concertistes, unis dans un même élan, s’adonnent à leur passion pour le grand répertoire de la musique de chambre. Par leur fougue, leur rythme, ils emportent leur public dans un univers passionné, virtuose et sensible. Leur parcours, en Trio comme individuellement, est jalonné de nombreuses récompenses : plus d’une quinzaine de Prix, dont le Premier Prix ainsi que le Prix du public et le Prix de la meilleure interprétation des Trios de Haydn remportés au Concours International Joseph Haydn à Vienne en 2017.

Un premier disque des deux Trios de Mendelssohn, très chaleureusement accueilli par la critique et complimenté par la pianiste Martha Argerich, est paru chez Aparté. Le second opus, enregistré à l’Arsenal de Metz, regroupe les Trios de Chostakovitch et celui de Weinberg, et marque le début d’une collaboration avec le label La Dolce Volta. Ce CD est aussi complimenté dans de nombreuses revues dont Diapason, Classica, the Strad, the violin channel, the classical review, Monde, etc.

Le Trio Metral passe régulièrement sur les ondes, notamment sur France Musique, et participe aux émissions « Classic Club » de Lionel Esparza, « Générations Jeunes Interprètes » de Gaëlle Le Gallic, « Générations France Musique, le live » de Clément Rochefort et à « la matinale » de Saskia de Ville. Leur concert aux Invalides a été retransmis sur Radio Classique.

Formés aux Conservatoires Supérieurs de Paris et de Lyon, ils sont respectivement élèves d’Yvan Chiffoleau (violoncelle), Roland Daugareil (violon), et Michel Dalberto (piano).

Ensemble, ils se perfectionnent auprès de Claire Désert, Amy Flammer, Yovan Markovitch (« Leur très haut niveau instrumental et leurs talents respectifs forcent l’admiration, mais plus encore, leur profonde recherche artistique, allant au cœur même du message humain, émotionnel et spirituel me touche tout particulièrement »), et François Salque, dans la classe duquel ils valident leur Master au CNSM de Paris, puis obtiennent un doctorat de concertistes sous la tutelle de Michel Dalberto, pour qui, « le Trio a toutes les qualités d’un grand ensemble. Un beau parcours qui leur permet de côtoyer les plus fameuses formations du genre ». La formation reçoit aussi les conseils du Quatuor Belcea et de Gary Hoffman, Krzysztof Chorzelski, Avedis Kouyoumdjian, Johannes Meissl, Alfred Brendel, dans le cadre de l’European Chamber Music Academy à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth et de ProQuartet – dont il est successivement membre et résident. Il participe par ailleurs aux master-class du Trio Wanderer, du Quatuor Ysaÿe, du Quatuor Ebène et de Renaud Capuçon (au Festival de Radio-France à Montpellier et au Mozartfest de Würzburg).

Il se produit à la Cité de la Musique de Paris dans le Triple Concerto de Beethoven sous la direction de Philippe Aïche, au Konzerthaus et au Musikverein de Vienne, au Royal Albert Hall à Londres, aux Folles journées de Nantes et dans le cadre de l’Académie du Festival de la Roque d’Anthéron, au Festival Pablo Casals, aux Rencontres artistiques de Bel-Air et au Festival « Jeunes Talents » à Paris.

On a pu les entendre aux « Musicales de l’Orangerie » et aux Festivals des « Nuits Romantiques », de Besançon, de Sully sur Loire. Ils font également partie de la grande famille des Concerts de Poches, organisés par Gisèle Magnan.

Le Trio Metral est régulièrement amené à jouer en Italie (Turin, Florence, Milan, Rovereto) ainsi que dans différents pays d’Europe (à Vilnius, au Festival de l’été Mosan de Belgique, au Maroc et au Royaume Uni – un récital à Piano à Oxford, à l’invitation d’Alfred Brendel et de Menahem Pressler). Ils participent par ailleurs à la fameuse « leçon de musique » de Jean-François Zygel et se produisent à la chapelle Reine Elisabeth en Belgique en tant que résident.

Lauréat de la Fondation Banque Populaire, le Trio Metral est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

Ils préparent actuellement leur nouvel enregistrement, dédié cette fois à la musique française, des Trios de Ravel et de Chausson. A paraître au printemps 23 chez La Dolce Votla.

Discographie

Vidéos


Trio Medici

Photo : Yasuhiro Yokota

  • Vera Lopatina violon
  • Adrien Bellom violoncelle
  • Olga Kirpicheva piano

Artiste résident de 2018 à 2022

En septembre 2014, moins d’un an après leur formation, le trio reçoit le Grand Prix de l’académie Ravel de la ville de Saint-Jean-de-Luz ; suivi en mars 2015 du 2e prix du 6e Concours international de musique de chambre Joseph Haydn à Vienne. Quelques mois plus tard, il remporte le 2e prix du 7e Concours international de musique de chambre de Melbourne en Australie qui lance sa carrière à l’international.

Les trois musiciens suivent depuis 2014 les cours de perfectionnement de la classe de musique de chambre de Miguel Da Silva et du Trio Wanderer au Conservatoire de Paris. Artistes en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth en Belgique depuis 2015, ils se perfectionnent dans les classes de Miguel da Silva et du Quatuor Artemis. Ils bénéficient également des conseils d’artistes de renommée internationale tels que Régis Pasquier, Jean-François Heisser, Itamar Golan, Philippe Bernold ainsi que le Quatuor Ebène.

 Ils participent à des émissions de radio sur France Musique, sur Abc Classical ou SBS en Australie et se sont déjà produits dans des salles telles que La Philharmonie de Paris, l’Auditorium du Louvre, la Salle Gaveau, le Théâtre des Bouffes du Nord à Paris, le Melbourne Recital Centre, la Haydn Saal à Vienne en Autriche. Ils ont également apporté leur contribution à plusieurs festivals tels que La Roque d’Anthéron, le Festival de l’Orangerie de Sceaux, le festival de Ravel à Monfort l’Amaury, le Russian Classics à Flagey, Bruxelles, etc.

Le trio Medici devient lauréat de la Fondation d’entreprise Banque Populaire en juin 2016.

Le trio a participé à l’enregistrement du coffret CD Reicha publié chez Outhere Music en coproduction avec la Chapelle Musicale Reine Elisabeth et le Palazetto Bru Zane, sorti en septembre 2017.

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