Quatuor Girard

Artiste résident de 2011 à 2017, puis artiste associé jusqu’en 2023

  • Grégoire Girard violon
  • Agathe Girard violon
  • Hugues Girard alto
  • Lucie Girard violoncelle

Constitué au sein d’une grande fratrie, le Quatuor Girard est né d’une passion commune révélée par la pratique très précoce de la musique de chambre en famille.

Formé par les membres du Quatuor Ysaÿe, au Conservatoire de Paris puis dans la classe de Miguel da Silva à la HEM de Genève, le Quatuor Girard reçoit en parallèle les riches enseignements proposés par l’European Chamber Music Academy, l’Académie musicale de Villecroze, Musique à Flaine, Proquartet, l’Académie du festival d’Aix-en-Provence, et ne tarde pas à se faire remarquer au cours de grandes compétitions internationales. 

Lauréat du Concours de Genève en 2011, le quatuor a remporté en 2010 le Prix Académie Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz, devient par la suite lauréat de la Fondation Banque Populaire puis lauréat HSBC de l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence.

Invités de salles et de festivals prestigieux en France -Auditorium du Musée d’Orsay, Théâtre du Châtelet, La Folle Journée de Nantes, Soirées et Matinées musicales d’Arles, le festival de Deauville, la Grange de Meslay…- le quatuor est également demandé à l’étranger notamment en Suisse, en Italie, en Belgique, au Maroc, en Russie, au Japon, en Chine…

Il partage régulièrement la scène avec d’autres musiciens tels que Jean-Claude Pennetier, Augustin Dumay, Henri Demarquette, Michel Lethiec, Raphaël Pidoux, François Salque, Gérard Caussé, Ronald Van Spaendonck…

En résidence à la Chapelle Royale Reine Elisabeth de Belgique, le Quatuor Girard a bénéficié d’échanges privilégiés avec le Quatuor Artemis. 

En tant qu’« artistes associés », il entretient également des liens étroits avec la Fondation Singer-Polignac ; l’intégrale des quatuors de Beethoven qu’il y a produite à la veille du 250ème anniversaire du compositeur, restera pour le Quatuor Girard une aventure marquante et déterminante pour la suite de sa vie artistique.

Ses passages réguliers sur France Musique, Radio classique et Musiq’3 lui permettent de faire partager à un large public des projets musicaux qui lui tiennent particulièrement à cœur. 

Il associe ses activités concertistes à un effort constant de diffusion en direction de tous les publics. A ce titre, il noue régulièrement des partenariats avec des écoles primaires, collèges, lycées et conservatoires. En 2018 il crée une Académie pour enfants « Les clefs du bonheur » et en 2020 il fonde, entre musique et terroir, le festival provençal « Rosa Musica ».

Les quatre membres du Quatuor jouent sur des instruments du luthier parisien Charles Coquet.


Concerts à la Fondation Singer-Polignac

Concerts d’atelier : Quatuors de Beethoven #3 | 22 et 23 mai 2019

Concerts d’atelier : Quatuors de Beethoven #2 | 27 et 28 mars 2019

Concerts d’atelier : Quatuors de Beethoven #1 | 18, 19 & 20 septembre 2018

Concert d’atelier : Quatuor Girard & Guillaume Bellom | 22 mars 2018

Concert d’atelier : Quatuor Girard | 11 mai 2017

Concert d’atelier : Hommage à René Girard | 10 mars 2016

Concert d’atelier : Quatuor Girard | 4 novembre 2014

Concert de saison : Mozart éternel | 17 juin 2014

Concert de saison : Fulgurances chambristes | 14 février 2013

Le Balcon – Maxime Pascal

Photo : Meng Phu

En résidence depuis septembre 2010, artiste associé depuis 2016

Le Balcon est un collectif fondé en 2008 par six étudiants du Conservatoire de Paris et rassemble un ensemble d’instrumentistes et de chanteurs formés à tous les répertoires, sous la direction artistique du chef d’orchestre Maxime Pascal. Le Balcon se métamorphose au gré des projets, des concerts, aussi bien dans l’effectif, dans l’identité visuelle ou scénographique, que dans le rapport à la sonorisation ou à la musique électronique.

Le Balcon tire son nom de la pièce de Jean Genet (Le Balcon, 1956) ; il situe ainsi instantanément son engagement artistique et musical, à l’instar du dramaturge, à l’endroit du récit, de la parole et de la représentation.

D’abord en résidence à l’église Saint-Merry, puis au Théâtre de l’Athénée-Louis-Jouvet, l’ensemble devient un collectif transdisciplinaire – un orchestre, une troupe de chanteurs, des compositeurs, vidéastes, danseurs, metteurs en scène -, un label discographique et un éditeur musical. Le Balcon produit des spectacles issus d’un répertoire balayant toutes les périodes de l’histoire de la musique, avec une prédilection pour les œuvres des XXe et XXIe siècles. En sept années passées à l’Athénée, Le Balcon a produit de nombreux opéras et spectacles, comme Ariane à Naxos de Strauss,  d’Eötvös, La Métamorphose de LevinasJakob Lenz de Rihm ainsi que de nombreuses créations.

En 2018, Le Balcon amorce une mutation vers des plus grandes formes, notamment avec le démarrage de la production de Licht, cycle opératique colossal – 7 opéras, 29 heures de musique – du compositeur allemand Karlheinz Stockhausen. Donnerstag aus Licht, la première « Journée » du cycle, a été créé en 2018 à l’Opéra Comique, puis repris au Southbank Centre de Londres. Il a été suivi de Samstag aus Licht en juin 2019 et de Dienstag aus Licht en octobre 2020 à la Philharmonie de Paris dans le cadre du Festival d’Automne à Paris. La prochaine « Journée », Freitag aus Licht, est programmée pour fin 2022. 

Sur le volet de la création, Le Balcon a souhaité à partir de 2018, inscrire des commandes de nouvelles œuvres dans un travail approfondi en accueillant tous les ans des compositeurs en résidence avec le soutien de la Fondation Singer-Polignac. Ces résidences ont récemment donné lieu, entre autres, à la création d’un projet d’orchestre robotique dans le cadre du Festival de Saint-Denis ou bien de la création du dernier opéra d’Arthur Lavandier à l’Opéra de Lille.

De nouveaux opéras de Frédéric Blondy Arthur Lavandier – Au cœur de l’océan – , Pedro Garcia Velasquez – Words and Music – et Sivan Eldar – Like Flesh – sont au programme des saisons à venir, ainsi qu’une nouvelle production de Saint-François d’Assise d’Olivier Messiaen.

Le Balcon est soutenu par le Ministère de la Culture, la Société Générale – Fondation C’est vous l’avenir –, la Région Île-de-France, la Ville de Paris, la Fondation Singer-Polignac, la SACEM et la Copie privée. 

Maxime Pascal direction artistique

Après une enfance passée à Carcassonne, Maxime Pascal intègre le Conservatoire de Paris où il étudie l’écriture, l’analyse musicale et l’orchestration. En 2008, avec cinq élèves du Conservatoire, il crée Le Balcon, un collectif regroupant un orchestre sonorisé et une troupe d’artistes de toutes disciplines.

Entamant une carrière internationale, il remporte en 2014 au Festival de Salzbourg le concours pour les jeunes chefs d’orchestre. En 2015, il fait ses débuts à l’Opéra national de Paris.

Ces dernières années, il dirige plusieurs œuvres lyriques de notre temps : Ti vedo, ti sento, mi perdode Sciarrino et Quartett de Francesconi au Teatro alla Scala, La Métamorphose de Levinas, Like Flesh d’Eldar à l’Opéra de Lille et Sleepless d’Eötvös au Staatsoper Unter den Linden. Il dirige également des opéras du répertoire : Pelléas et Mélisande de Debussy au Staatsoper Berlin, Samson et Dalila de Saint-Saëns et Lulu de Berg au Tokyo Nikikai. Il dirige également de grands orchestres internationaux dans des programmes symphoniques – récemment, le Hallé Orchestra, l’Orchestra della Rai, l’Orchestre du Capitole de Toulouse.

En 2023, il dirige notamment Turandot de Puccini au Staatsoper Unter den Linden, Lulu de Berg au Wiener Festwochen et The Greek Passion de Martinů au Festival de Salzbourg. Avec Le Balcon, il dirige l’Opéra de Quat’Sous de Weill au Festival d’Aix-en-Provence, Saint François d’Assise de Messiaen au Festival Enescu de Bucarest, et Sonntag aus Licht de Stockhausen à la Philharmonie de Paris, dans le cadre du Festival d’Automne à Paris. Il dirigera prochainement Carmen de Bizet au TheaterBasel. 

Maxime Pascal est un des conseillers musicaux de la Fondation Singer-Polignac.

Vidéos


    Trio Elégiaque

    En résidence de 2011 à 2016

    Laurent Le Flécher violon

    François Dumont piano

    Virginie Constant violoncelle.

    Le Trio Élégiaque s’est créé à l’initiative de trois lauréats de Concours internationaux : François Dumont, piano, est lauréat des Concours Reine Elisabeth et Chopin (Varsovie 2010), Virginie Constant, violoncelle, du Concours Maria Canals et Laurent Le Flécher, violon, de l’ARD de Munich. En 2013, Julien Szulman, Lauréat du Concours Long-Thibaud, prend la suite de Laurent Le Flécher et rejoint le Trio.

    Les rencontres qu’ils ont eues avec les membres du Beaux-Arts Trio, quatuors Amadeus et Alban Berg leur ont permis de s’ouvrir aux répertoires aussi bien classiques que contemporains. Le Trio a remporté le Prix de la meilleure interprétation d’une œuvre contemporaine au Concours International de Weimar. En tant que Lauréats de la Theo Lieven Chair, ils se perfectionnent avec William G. Naboré au Conservatoire de Lugano, où ils donnent l’intégrale des trios de Beethoven, intégrale qu’ils ont également jouée à Paris à l’Opéra Comique, à Lyon, à Rennes ainsi qu’au Festival de Ljubljana en Slovénie.

    Le Trio Elégiaque est régulièrement l’invité de diverses émissions : Génération Jeunes Interprètes de Gaëlle Le Gallic, Plaisir d’amour de Frédéric Lodéon ou, à la télévision, La boîte à musique de Jean-François Zygel. Leur premier enregistrement, paru sous le label Triton et consacré à la création du Trio Rombach de Pascal Dusapin et au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen, a été récompensé d’un Diapason d’or, le second, Trios russes, d’un 5 de Diapason. L’enregistrement de trois Trios de Reber est sorti chez Timpani, l’intégrale des Trios de Beethoven est sorti en 2013 chez Brilliant Classics.

    Le Trio Élégiaque est conseiller artistique des Concertinos de Pornic ainsi que du festival Pornic Classic.

    François Dumont piano

    François Dumont est entré au Conservatoire national supérieur de musique de Paris à l’âge de quatorze ans dans la classe de Bruno Rigutto avant de se perfectionner auprès de personnalités telles que Murray Perahia, Leon Fleisher, Menahem Pressler, Pierre-Laurent Aimard, Paul Badura-Skoda, Fou Ts’ong dans le cadre de la série Piano**** et de l’académie Internationale de Côme, en Italie.

    Lauréat du prestigieux concours Reine-Elisabeth à Bruxelles, François Dumont a également remporté le 1er prix du concours international Jean-Françaix, le 1er prix à l’unanimité du concours Steinway, le grand prix de la Spedidam lors du forum musical de Normandie, le prix Déclic de CulturesFrance. Il est lauréat des concours Perlemuter, Clara Haskil, Piano Campus et Hamamatsu au Japon.

    Il s’est produit avec de nombreux orchestres tels que l’orchestre national de Belgique, l’orchestre de chambre de Wallonie, le Tokyo Symphony Orchestra, le Fortworth Symphony Orchestra, l’orchestre de chambre de Lausanne, l’orchestre de Trêves, l’orchestre symphonique de Liepaja, l’orchestre de Cannes.

    Il fait partie du trio Elégiaque depuis 2004 et a également joué en musique de chambre avec le quatuor Debussy, le violoniste Stéphane Tran Ngoc, la soprano Helen Kearns, le pianiste Bruno Rigutto.

    François Dumont s’est produit dans des salles prestigieuses telles que le théâtre du Châtelet, la salle Pleyel, le musée d’Orsay, la salle Gaveau, aux festivals Radio France de Montpellier, Chopin de Bagatelle.

    François Dumont est soutenu par la fondation Groupe Banque Populaire, a reçu le prix de la fondation Charles Oulmont en 2008 sous l’égide de la fondation de France, et est en résidence à la fondation Singer-Polignac avec le trio Elégiaque. Sa discographie comprend l’intégrale des sonates de Mozart (Anima Records), récompensé par le «Maestro» de la revue Pianiste.

    Laurent Le Flécher violon

    Après avoir reçu les 1ers prix à l’unanimité en violon et en musique de chambre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, Laurent Le Flécher a suivi le cycle de perfectionnement en musique de chambre dans la classe de Jean Mouillère.

    Parallèlement, il s’est perfectionné auprès de Veda Reynolds au Curtis Institute (Philadelphie), du quatuor Amadeus, du quatuor Alban Berg et du Beaux-Arts Trio.

    Il a obtenu de nombreux prix et récompenses, tels que le 3e prix au concours international de musique de chambre de l’ARD de Munich, le 1er grand prix au concours international Pierre Lantier.

    Laurent Le Flécher a joué dans de nombreuses salles et festivals, tels que le festival Radio France de Montpellier, au Capitole de Toulouse, au festival des sept chapelles, à Salzbourg, à Prague, et dans toute l’Europe. Il a participé à de nombreuses émissions radios à France Musique et France Inter, ainsi qu’à la radio Suisse-Romande.

    Laurent Le Flécher a joué en compagnie de nombreux musiciens et ensemble tels que Michel Dalberto, Andre Cazalet, Juliette Hurel, Benoit Fromanger, le trio Archipel. Il joue au sein du trio Elégiaque, en résidence à la fondation Singer-Polignac et est également directeur artistique des Musicales de Pontivy.

    Il a enregistré les trios de Maurice Ravel et d’Ernest Chausson, avec le trio Archipel (Musica Numéris), ainsi que les Souvenirs imaginaires de Serge Kaufmann (Frémeaux et associés).

    Virginie Constant violoncelle

    Virginie Constant a reçu les 1ers prix de violoncelle et de musique de chambre dans les classes de Michel Strauss et de Christian Ivaldi au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, avant d’y suivre un cycle de perfectionnement en musique de chambre,. Elle a obtenu parallèlement le certificat d’enseignement et s’est distinguée lors des concours internationaux de Weimar, Guérande, Fnapec, Florence, Barcelone.

    Elle a joué dans de nombreux festivals en France, en Inde, au Brésil, au Maroc, au Danemark, en Italie, en Slovénie, en Belgique, en Allemagne, en Angleterre, en Hollande, au Luxembourg. Elle a également fréquemment participé à des émissions télévisés et radiophoniques.

    Virginie Constant se produit au sein du duo Goyescas avec le guitariste Benoît Maurel, et au sein du trio Elégiaque, en résidence à la Fondation Singer-Polignac. Elle a également joué avec Cédric Tiberghien, Roland Pidoux, le quatuor Psophos, l’ensemble Ourkouzounov.

    Elle dirige avec Benoît Maurel une collection de musique de chambre pour violoncelle et guitare aux éditions Dobermann Ypann (Canada). Ils dirigent ensemble le festival les Intermusicales du Lavoir dans le 18e arrondissement de Paris.

    Ont déjà paru en disque Traverses avec son duo Goyescas (Mandala/Harmonia Mundi), Contes des Balkans avec l’ensemble Ourkouzounov (Klee), un disque des trios de la 1ère école de Vienne (Tamino, distribution E.D.N), Souvenirs imaginaires de Serge Kaufmann (Frémeaux et associés).

    Les Frivolités Parisiennes

    En résidence de 2012 à 2018 puis artiste associé depuis 2019

    Créées en 2012 par les musiciens Benjamin El Arbi et Mathieu Franot, les Frivolités Parisiennes trouvent leur origine dans la volonté de faire redécouvrir au public un genre pluriel, le répertoire lyrique léger français des XIXe et XXe siècles : l’opéra-comique, l’opéra bouffe et la comédie musicale. Désireuse de proposer des œuvres nouvelles, la compagnie d’opéra produit chaque saison des créations et des recréations inédites, dont certaines donnent lieu à des enregistrements discographiques sous le label Naxos. Depuis 2012, les Frivolités Parisiennes ont donné vie à près de quinze œuvres du genre.

    Pierre angulaire de la compagnie, l’orchestre des Frivolités Parisiennes se veut l’héritier spirituel de l’orchestre de l’Opéra Comique disparu dans les années soixante. Orchestre de chambre oscillant, selon les projets, entre 14 et 40 instrumentistes, il se compose de musiciens curieux et spécialistes de ce répertoire. Pour chaque production, la compagnie d’opéra choisi des chefs d’orchestre de renom (David Reiland, Mathieu Romano, etc.), partageant le même goût de l’exigence et de la qualité musicale. À ce même titre, elle
    fait le pari de la création de mises en scène audacieuses, recentrées sur l’enjeu théâtral et musical, grâce à des metteurs en scène souvent issus du théâtre (Vincent Tavernier, Édouard Signolet, Justine Heynemann, etc.). C’est dans ce sens que tous les chanteurs lyriques, associés pour certains depuis le début de la compagnie, sont recrutés sur auditions, notamment par un panel de musicologues, de chercheurs spécialistes du chant français des XIXe et XXe siècle (Pierre Girod et Christophe Mirambeau) et d’un conseiller artistique théâtre (Pascal Neyron) afin de présenter un travail dramatiquement et historiquement
    documenté.

    Soucieuses de partager ce répertoire auprès du plus grand nombre, les Frivolités Parisiennes se produisent dans les hauts lieux du music-hall et de l’opéra à Paris mais également sur l’ensemble du territoire (Compiègne, Reims, Bastia, Saint-Dizier, Dreux, etc.) où elles sont accueillies en résidence. C’est dans cette volonté de transmission que les Frivolités Parisiennes ont lancé deux projets éducatifs de grande envergure. D’une part, une académie lyrique, Les Paris Frivoles, un laboratoire formant la jeune génération de chanteurs à l’interprétation du répertoire de l’opéra-comique romantique. D’autre part, un projet d’action culturelle auprès des plus jeunes, De Mômes et d’Opérette, créé afin de retisser des liens culturels et intergénérationnels dans des lieux à forte mixité sociale. Durant près de 9 mois, près de 150 personnes issues du milieu scolaire – enfants, adultes, enseignants et éducateurs – deviennent acteurs d’une véritable maison d’opéra prenant part à tous les corps de métiers associés à une telle aventure.

    En définitive, les Frivolités Parisiennes sont une compagnie d’opéra transversale qui répond à la question, « qu’est-ce que faire de la musique classique dite légère aujourd’hui ? » qui se reconnait dans la devise « innover, surprendre et transmettre ».

    Discographie sélective


    Trio Les Esprits

    en résidence de 2012 à 2018

     Dès leurs toutes premières rencontres, c’est une véritable amitié qui s’installe entre le pianiste Adam Laloum, la violoniste Mi-sa Yang et le violoncelliste Victor Julien-Laferrière. Cette complicité se confirme lors de leur tout premier concert en février 2009.

    Ils décident en 2012 de former le trio « Les Esprits ». Les trois artistes issus du CNSM de Paris suivent la formation de la classe de musique de chambre de Vladimir Mendelssohn puis la classe de maître de Hatto Bayerle (ex-Quatuor Berg). Ils ont depuis lors l’occasion de jouer de nombreux concerts, notamment à Cordes-sur-Ciel, au Festival de Deauville, au Conservatoire d’Art Dramatique de Paris, à Zermatt, au Musée de la Vie Romantique, aux Invalides, au Festival de l’Épau, au Festival des Pianissimes, etc. Parmi les concerts à venir, on peut noter des débuts aux Théâtre des Champs Elysées, des concerts dans le cadre de la Folle Journée de Nantes, aux Soirées Musicales de Tours, au Festival de Pâques de Deauville, au Festival de musique d’Entrecasteaux, etc.

    Concert d’atelier : Prix des Muses 2015 | 2 avril 2015

    Concert d’atelier : Trio Les Esprits | 4 décembre 2012

    Adam Laloum piano

    Né le 25 février 1987, Adam commence le piano à l’âge de dix ans. Il poursuit ses études musicales au Conservatoire de Toulouse avant d’intégrer le Conservatoire national supérieur de musique de Paris en 2002 dans la classe de Michel Béroff. Durant ces années d’études à Paris, il a la chance de travailler avec des personnalités musicales telles que Daria Hovora, Jean Mouillère, Claire Désert, Christian Ivaldi, Ami Flammer ou Vladimir Mendelssohn. Durant sa scolarité, Adam a pu rencontrer dans le cadre de masterclasses des personnalités comme Dmitri Bashkirov ou Paul Badura-Skoda. Il obtient son diplôme de formation supérieure de piano en juin 2006 et poursuit un cycle de perfectionnement au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon dans la classe de Géry Moutier.

    Musicien de chambre passionné, il fonde en parallèle à sa carrière de soliste, un trio avec piano, le trio Les Esprits avec la violoniste Mi-sa Yang et le violoncelliste Victor Julien-Laferrière en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

    Il participe à l’Académie Maurice Ravel en septembre 2007 et aborde le grand répertoire avec Jean-Claude Pennetier. Il y remporte le prix Maurice Ravel qui lui permet de se produire en musique de chambre à Saint-Jean-de-Luz lors du festival de Printemps. Adam a reçu une reconnaissance internationale en remportant le 1er prix du prestigieux concours Clara Haskil et a dès lors rejoint la classe hambourgeoise d’Evgeni Koroliov, lui-même prix Clara Haskil 1977.

    Depuis 2012 Adam Laloum est présent dans les principaux festivals : Festival de Verbier, Festival de Lucerne, à Wigmore Hall, Festival de la Roque d’Anthéron, Klavier Festival Ruhr, Festival de Pâques et à l’Août musical de Deauville. Il joue à l’auditorium du Louvre, à la série Piano à Lyon, au Grand Théâtre de Bordeaux, au Grand Théâtre d’Avignon, aux Folles Journées de Nantes, de Bilbao et au Japon, au Festival de Colmar, au Festival de Menton, au Festival du Périgord Noir, au festival Piano aux Jacobins, au Festival de Zermatt, au Festival de Bad Kissingen, à la Société Chopin de Bern, au Palais des Beaux-arts de Bruxelles, au Mecklenburg-Vorpommern Festival, au festival Piano Passion de Saint-Etienne.

    Avec orchestre, outre le 3e concerto de Beethoven sous la direction de Charles Dutoit avec le Verbier Festival Orchestra, il est le soliste de l’Orchestre de Paris à la salle Pleyel sous la direction de Cornelius Meister, du Sinfonia Varsovia dans le 2e concerto de Brahms à la Roque d’Anthéron, puis du Russian National Philharmonic dans le même concerto au festival international de Colmar, de l’Orchestre national de Montpellier dans le concerto pour deux pianos de Mozart, l’Orchestre symphonique de Tours dans le 3e concerto de Beethoven sous la direction de Jean-Yves Ossonce, l’Orchestre de Pau Pays de Béarn dans le concerto en sol de Ravel, l’Orchestre d’Avignon dans le 1er concerto de Brahms pour l’ouverture de la saison 2012/13.

    En 2011 parait un CD Brahms (Mirare), en 2013 un CD Schumann (Mirare). Il a également enregistré un disque en duo avec l’altiste Lise Berthaud (Aparté, 2013), en trio avec le clarinettiste Raphaël Sévère et le violoncelliste Victor Julien-Laferrière (Mirare, 2014) et en solo un disque Schumann/Schubert (Mirare, 2016). Plus récemment, il a une nouvelle fois collaboré avec Victor Julien-Laferrière sur l’enregistrement d’un disque de sonates autour de Brahms, Franck et Debussy (Mirare, 2016).

    Il est lauréat de la fondation de France et lauréat boursier de la fondation Groupe Banque Populaire – Natixis. En 2017, il est élu « soliste instrumental de l’année » aux Victoires de la musique classique.

    Adam Laloum et ses amis fondent en 2015 les Moments musicaux de Lagrasse.

    Mi-Sa Yang violon

    Violoniste d’origine coréenne, Mi-Sa Yang est née et a grandi au Japon. Elle est admise au Conservatoire national supérieur de musique de Paris en musique de chambre après avoir terminé ses études avec Olivier Charlier et Jean-Jacques Kantorow.

    Mi-Sa est primée de divers concours internationaux : premier prix au concours international Yehudi Menuhin pour jeunes violonistes en 2000, troisième prix et prix spécial du jury au concours international de musique de Sendaï en 2001, premier prix au concours international de musique Maria Canals de Barcelone en 2009.

    Depuis que Mi-Sa a fait ses débuts avec orchestre à l’âge de douze ans au Japon, elle joue avec de nombreuses formations (Suk Chamber Orchestra, London Mozart Players, Sendaï Philharmonic Orchestra, Tokyo Symphony Orchestra, New Japan Philharmonic, Osaka Philharmonic Orchestra, Kyôto Symphony Orchestra, Kansai Philharmonic Orchestra, Century Orchestra Osaka), tout en se produisant également en récital.

    En mars 2008, elle a fait ses débuts de soliste en Europe en interprétant le concerto de Reynaldo Hahn avec l’Orquesta Ciudad de Granada.

    Son talent de chambriste s’épanouit par sa participation à divers festivals : l’Académie Maurice Ravel, Fêtes musicales en Touraine, la Roque d’Anthéron, musique de chambre à Giverny, Musique sur Ciel à Cordes-sur-Ciel, le festival de Pâques et l’Août musical à Deauville, le festival de l’Epau, Kuhmo Chamber Music en Finlande, La Folle Journée à Tokyo, la saison musicale du musée de l’armée à l’hôtel national des Invalides.

    Depuis 2009 Mi-Sa Yang forme, avec beaucoup de succès, avec Adam Laloum et Victor Julien-Laferrière, le trio Les Esprits et a rejoint en 2014 le quatuor Ardeo.

    Victor Julien-Laferrière violoncelle

    Né à Paris en 1990, Victor Julien-Laferrière débute le violoncelle avec René Benedetti, puis étudie au Conservatoire national supérieur de musique de Paris (2004-2008) avec Roland Pidoux, avant de devenir en 2009 l’élève d’Heinrich Schiff à l’université de Vienne. Parallèlement, il prend part de 2005 à 2011 à l’International Music Academy Switzerland de Seiji Ozawa. Victor Julien-Laferrière remporte le 1er prix ainsi que les deux prix spéciaux au concours international du Printemps de Prague 2012 en jouant le concerto de Dvořák en finale. De ces prix découlent des concerts avec l’orchestre philharmonique de Radio France au festival du Printemps de Prague (concerto de Saint-Saëns), au festival Olympus de St Pétersbourg avec le State Hermitage Orchestra (concerto de Schumann), au Central European Music Festivalavec le SlovakRadio Symphony Orchestra (Concerto de Chostakovitch n°1) ainsi qu’avec divers orchestres tchèques dans les concertos de Dvořák et (Czech Chamber Orchestra Pardubice, Pilsen Radio Philharmonic Orchestra, South Bohemian Chamber Philharmonic Orchestra). Il est par ailleurs l’invité de l’auditorium du Louvre et la Cité de la musique à Paris, des Sommets musicaux de Gstaad, de l’opéra de Dijon, des festivals de Kuhmo (Finlande), Berne, Besançon, Pâques et Août musical de Deauville, de l’orangerie de Sceau, des Serres d’Auteuil, de l’Epau, de l’Autunno Musicale di Caserta, EuroArt à Prague, Ticino Musica à Lugano, notamment. Il joue aux côtés d’Augustin Dumay, Renaud Capuçon, David Grimal, Christian Ivaldi, Alain Planès, parmi d’autres, et prend part à de nombreuses émissions pour France Musique, Mezzo TV, Radio Classique, la BBC à Londres, la radio tchèque.

    Il a fondé en compagnie d’Adam Laloum et de Mi-Sa Yang le trio avec piano Les Esprits, qui est apparu entre autres à la Folle Journée de Nantes et aux festivals de Deauville et Menton, au Théâtre des Champs-Elysées, ainsi que dans le triple Concerto de Beethoven salle Gaveau et aux Invalides à Paris (avec l’orchestre de la Garde Républicaine).

    Victor Julien-Laferrière est soutenu par le Fonds Instrumental Français, est lauréat de la fondation Groupe Banque Populaire, et s’est vu décerner le prix de la fondation Safran pour la Musique 2013. Il a fait partie des nommés aux Victoires de la musique classique 2013 dans la catégorie “Révélation soliste instrumental”.

    En 2017, il remporte le grand prix international Reine Elisabeth – prix Reine Mathilde, du prestigieux concours Reine Elisabeth.

    Les Ombres

    Photo : Conrad Allain

    direction : Sylvain Sartre et Margaux Blanchard

    En résidence depuis 2014, artiste associé depuis 2020

    Les Ombres, co-dirigées par le flûtiste Sylvain Sartre et la violiste Margaux Blanchard, se distinguent dans le paysage baroque d’aujourd’hui.

    C’est la diversité des rencontres qui les mène de la formation trio à l’orchestre de chambre, lors de créations scéniques rassemblant solistes, comédiens et danseurs autour d’œuvres opératiques méconnues. Leurs spectacles à l’atmosphère unique, faits de jeux (de scènes) et soulignés de douces variations (de lumières), permettent de projeter dans l’espace la poésie de la musique.

    Pour autant, leur travail se veut fidèle à la pratique instrumentale dite « historiquement informée » et s’inscrit sans conteste dans la lignée musicale des pionniers du baroque. Formés à la Schola Cantorum Basiliensis, les Ombres mènent parallèlement à leur carrière d’interprète des travaux de recherche sur le rayonnement de la musique française à travers l’Europe et participent à la redécouverte des chefs d’œuvres oubliés des XVIIe et XVIIIe siècles.
    Parmi l’équipe talentueuse et intergénérationnelle fidélisée ces dix dernières années, on retrouve entre autres Chantal Santon, Mathias Vidal et Alain Buet lors de productions données sur les scènes de prestigieuses maisons d’opéra et de festivals internationaux (Folle Journée, Ambronay, Freunde Alter Musik Basel, York, Utrecht, Tokyo,…). Leurs disques sont salués par la critique : 4F (ffff) Télérama, Choc de Classica, Quobuzissime, Coup de cœur du jardin des critiques de France musique, Supersonic Pizzicatto,…

    Les Ombres enregistrent Couperin, Marais, Blamont, Telemann et Haendel pour les labels Ambronay Editions et Mirare.

    L’ensemble bénéficie du soutien de la Fondation Orange, de la DRAC et de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée.
    Les Ombres sont « artiste en résidence » à la Fondation Singer-Polignac et sont membres de la FEVIS et de PROFEDIM.

    Discographie sélective


     

    Ensemble Pygmalion

    En résidence depuis 2013, artiste associé depuis 2018

    Photo : Pierre-Gabriel Pichon

    Pygmalion, chœur et orchestre sur instruments d’époque fondé en 2006 par Raphaël Pichon, explore les filiations qui relient Bach à Mendelssohn, Schütz à Brahms ou encore Rameau à Gluck et Berlioz.

    A côté des grands œuvres du répertoires dont il réinterroge l’approche (les Passions de Bach, les tragédies lyriques de Rameau, la Grande messe en ut mineur de Mozart, Elias de Mendelssohn, les Vêpres de Monteverdi), Pygmalion s’attache à bâtir des programmes originaux mettant en lumières les faisceaux de correspondances entre les œuvres tout en retrouvant l’esprit de leur création : Mozart & The Weber Sisters, Miranda sur des musiques de Purcell, Stravaganza d’Amore – qui évoque la naissance de l’Opéra à la cour des Médicis, Enfers aux côtés de Stéphane Degout, le cycle Bach en sept paroles à la Philharmonie de Paris.

    Pour ses œuvres lyriques, Pygmalion collabore avec des metteurs en scène comme Katie Mitchell, Aurélien Bory, Simon McBurney, Jetske Mijnssen, Pierre Audi ou encore Michel Fau.

    En résidence à l’Opéra national de Bordeaux, Pygmalion se produit régulièrement sur les plus grandes scènes françaises (Philharmonie de Paris, Opéra royal de Versailles, Opéra-Comique, Aix-en-Provence, Beaune, Toulouse, Saint-Denis, La Chaise-Dieu, Royaumont, Nancy, Metz, Montpellier…) et internationales (Cologne, Francfort, Essen, Vienne, Amsterdam, Pékin, Hong-Kong , Barcelone, Bruxelles etc.).

    Pygmalion enregistre pour Harmonia Mundi depuis 2014. Sa discographie a été distinguée en France et à l’étranger : Choc de Classica, Gramophone Award, Preis der Schallplattenkritik etc.

    Pygmalion est en résidence à l’Opéra national de Bordeaux. Il est aidé par la Direction régionale des affaires culturelles de Nouvelle-Aquitaine, la Ville de Bordeaux et la région Nouvelle-Aquitaine. Ensemble associé à l’Opéra-Comique (2017-2019), Pygmalion reçoit le soutien de Mécénat Musical Société Générale. Pygmalion est en résidence à la Fondation Singer-Polignac. 

    Raphaël Pichon direction

    Raphaël Pichon, né en 1984, débute son apprentissage musical à travers le violon, le piano et le chant en se formant dans les différents conservatoires parisiens (CNSMDP & CRR). Jeune chanteur professionnel, il est amené à se produire sous la direction de personnalités telles que Jordi Savall, Gustav Leonhardt, Ton Koopman, ou encore au sein des Cris de Paris de Geoffroy Jourdain, avec lequel il aborde la création contemporaine.

    Il fonde en 2006 l’ensemble Pygmalion, chœur & orchestre sur instruments d’époque, qui rapidement se distingue par la singularité de ses projets. Les Missae Breves de Bach, les versions tardives des grandes tragédies lyriques de Rameau, la mise en perspective de raretés mozartiennes sont autant de projets qui fondent l’identité de Pygmalion. Par un travail centré sur la fusion entre chœur et orchestre, mais aussi par une démarche dramaturgique dans l’exercice du concert, les différentes réalisations de Pygmalion sont rapidement saluées unanimement en France et à l’étranger. Aux côtés de son ensemble, Raphaël Pichon se produit notamment à la Philharmonie de Paris, au Château de Versailles, aux BBC Proms, au Bozar Bruxelles, au Konzerthaus de Vienne, à la Philharmonie de Cologne, au Palau de la Musica Catalana de Barcelone, au French May de Hong-Kong ou encore au Beijing Music Festival. Sur la scène lyrique, Raphaël Pichon dirige différentes productions à l’Opéra Comique de Paris, au Festival lyrique d’Aix-en-Provence, au Théâtre du Bolshoi à Moscou, à l’Opéra d’Amsterdam, à l’Opéra National de Bordeaux. Il collabore ainsi avec des metteurs en scène tels que Katie Mitchell, Romeo Castellucci, Simon McBurney, Michel Fau, Pierre Audi, Aurélien Bory ou encore Jetske Mijnssen. 

    Parmi les projets les plus marquants de ces dernières années, citons ses débuts au Festival d’Aix-en-Provence avec la création de Trauernacht sur des musiques de Bach, mise en scène par Katie Mitchell (2014), la redécouverte de l’Orfeo de Luigi Rossi à l’Opéra national de Lorraine et à l’Opéra royal du Château de Versailles (2016), la spatialisation des Vespro della Beata Vergine de Monteverdi avec Pierre Audi (Holland Festival, BBC Proms, Chapelle royale de Versailles, Festival Bach de Leipzig). Après un cycle des cantates à la Philharmonie de Paris, Raphaël Pichon revient à Bach pour la saison 2018-2019 avec l’intégrale des Motets et la Messe en Si. Invité au Festival d’Aix-en-Provence en 2018 pour diriger La Flûte Enchantée mise en scène par Simon McBurney, il revient pour une création scénique du Requiem de Mozart porté par Romeo Castellucci.

    Comme chef invité, il fait ses débuts au festival de Salzburg en 2018 aux côtés du Mozarteum Orchester, à la Philharmonie de Berlin aux côtés du Deutsches Symphonies-Orchester, et il est invité à diriger l’Orchestre de Chambre de Lausanne, la Scintilla de l’Opéra de Zürich, ou encore les Violons du Roy de Québec. 

    Pendant la saison 2019-2020, Raphaël Pichon dirigera une nouvelle production d’Ercole Amante de Cavalli à l’Opéra-Comique, il fera ses débuts à New-York pour les Vêpres de Monteverdi mises en scène par Pierre Audi et retournera au festival de Salzburg et à la Philharmonie de Berlin. Il dirigera également de nombreux concerts de Praetorius à Mendelssohn en tant que nouveau directeur artistique du festival Mysteria Paschalia de Cracovie. 

    Ses nombreux enregistrements paraissent désormais exclusivement chez Harmonia Mundi, dont les dernières parutions sont la fresque Stravaganza d’amore (2017) et l’opéra imaginaire Enfers avec le baryton Stéphane Degout (2018). A paraître à l’été 2019, un projet singulier autour des origines de la Trilogie Mozart/Da Ponte, aux côtés notamment de la soprano Sabine Devieilhe. L’intégralité de sa discographie a été acclamée unanimement en France et à l’étranger. Raphaël Pichon est chevalier dans l’ordre des Arts & des Lettres.


    Adrien La Marca

    En résidence depuis mai 2010 et artiste associé depuis juillet 2017

    Reconnu par The Financial Times comme « un pur talent » et décrit par Le Monde comme « le nouveau héros de l’alto », le jeu d’Adrien La Marca est caractérisé par une profonde expression alliée à une maîtrise instrumentale survolant tous les répertoires. Sa richesse sonore unique combinée à une présence charismatique naturelle créent une connexion émotionnelle immédiate avec son public.

    Adrien se produit régulièrement avec des orchestres tels que le Philharmonique de Radio-France, L’Orchestre de la Radio De Leipzig, (MDR), Orchestre National de France, Polish National Radio Orchestra, Hong-Kong Sinfonietta, Capitole de Toulouse, Les Siècles, Insula Orchestra, Orchestre Philharmonique Royal de Liège, Orchestre National de Metz.

    2014 est un tournant important de sa vie musicale : il remporte le titre de Révélation Soliste instrumental de l’année aux Victoires de la Musique. En 2016, Rolando Villazon l’invite dans son émission sur ARTE « Les Stars de Demain » et la même année il sort son premier album « English Delight », paru chez la Dolce Volta et récompensé notamment d’un Diapason d’Or, 4FFFF Télérama, choix de The Strad et Gramophone, et acclamé unanimement par la presse. 

    Son dernier album « HEROES » comporte trois grandes pièces pour alto et orchestre avec Christian Arming et l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège. L’alto devient un héros se promenant au cœur de la musique de ballet russe avec Roméo et Juliette de Prokofiev , puis dans le lyrisme de la musique anglaise de l’entre-deux-guerres avec le Concerto pour alto et orchestre de Walton, jusqu’à la musique littéralement scénarisée d’aujourd’hui avec le compositeur belge Gwenaël Mario Grisi, On the Reel (« Sur la bobine ») qui a écrit son concerto pour Adrien. 

    Adrien est régulièrement invité en récitaliste et musique de chambre à la Philharmonie de Paris, Wigmore Hall, Auditorium de Radio France, Amsterdam Concertgebouw, Berlin Konzerthaus, Vienna Musikverein, Auditorium du Louvre, Schloss Elmau, Théâtre des Champs-Elysées, Théâtre de la Ville de Paris, Salle Gaveau. Il est invité dans des festivals tels que le Festival de Salzburg, Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, La Folle Journée, Jerusalem Festival, Intonations Berlin, Mecklenburg Vorpommen, Schubertiades Hoenems, Schwarzenberg Festival…

    En 2016, Adrien devient le premier musicien classique à recevoir la prestigieuse bourse de la « Fondation Lagardère ». Il est également lauréat des fondations « Banque Populaire », « L’Or du Rhin », et « Safran ». Adrien a gagné de nombreux prix importants dans des concours internationaux tels que William Primrose, Lionel Tertis, Felix Mendelssohn et Johannes Brahms.

    Né dans une famille musicale, Adrien commence le piano à l’âge de quatre ans, puis l’alto à six ans à Aix-en-Provence. Il rentre premier nommé au Conservatoire de Paris à l’âge de seize ans où il se forme auprès de Jean Sulem. Il complète ensuite sa formation en Allemagne avec Tatjana Masurenko et Tabea Zimmermann à Leipzig et Berlin. Pendant ses études, Adrien est régulièrement invité dans des Académies musicales où il a l’opportunité de travailler et jouer avec des musiciens tels que Seiji Ozawa, Valery Gergiev, Gidon Kremer, Andras Schiff et Menahem Pressler.

    Il partage avec son frère, Christian-Pierre, la direction artistique du Festival du Forez (Loire) depuis 2013.

    Adrien joue un alto de Nicola Bergonzi fait à Crémone en 1780, généreusement prêté par la Boubo-Music Foundation.

    Photo : Marco Borggreve


    Guillaume Bellom

    Photo : Jean-Baptiste Millot

    Guillaume Bellom est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012 et artiste associé depuis 2018.

    Guillaume Bellom a un parcours atypique, menant des études de violon parallèlement au piano, depuis le conservatoire de Besançon jusqu’au CNSM de Paris. C’est au contact de personnalités musicales marquantes, telles que Nicholas Angelich et Hortense Cartier-Bresson, qu’il développe pleinement son activité de pianiste. Finaliste et prix Modern Times de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine lors du concours Clara Haskil en 2015, il se révèle lors de cet événement dédié à la pianiste roumaine, elle-même violoniste à ses heures.

    La même année, il remporte le premier prix du concours international d’Épinal et devient lauréat de la fondation L’Or du Rhin, avant de remporter le prix Thierry Scherz des Sommets Musicaux de Gstaad l’année suivante. Le grand public le découvre lors des Victoires de la Musique 2017, où il est nommé dans la catégorie “révélation soliste instrumental”.

    Il s’est produit en soliste avec l’orchestre de chambre de Lausanne, la Camerata du Léman, l’orchestre national de Lorraine, sous la direction de Jacques Mercier et Christian Zacharias. Par ailleurs, son grand intérêt pour la musique de chambre et sa maîtrise d’un vaste répertoire font de lui un partenaire musical convoité. Il joue régulièrement dans le cadre du festival de Pâques d’Aix-en-Provence, du festival international de piano de la Roque d’Anthéron, de Piano aux Jacobins, des festivals de Pâques et de l’Août musical de Deauville, du festival des Arcs, du Bel-Air Claviers festival, du Palazzetto Bru Zane à Venise, ou encore du Centre de musique de chambre de Paris à la salle Cortot, avec des artistes tels que Renaud Capuçon, Amaury Coeytaux, Nicolas Dautricourt, Philippe Cassard, Paul Meyer, Yan Levionnois, Victor Julien-Laferrière ou encore Antoine Tamestit.

    Sa discographie comporte notamment deux albums dédiés aux oeuvres pour quatre mains de Schubert (récompensé par un “ffff” Télérama) et Mozart, enregistrés avec Ismaël Margain pour le label Aparté, un disque en sonate avec le violoncelliste Yan Levionnois paru en 2017 pour Fondamenta (recompensé par un “ffff” Télérama), un disque en solo paru chez Claves la même année consacré à Schubert, Haydn et Debussy et un disque À deux pianos avec Ismaël Margain pour la collection “Deauville Live” de B Records.

    Discographie sélective


    Vidéos


    Guillaume Vincent

    Photos : Andrej Grilc

    Artiste résident de 2011 à 2017, puis est devenu artiste associé en 2019.

    Guillaume Vincent naît en octobre 1991 à Annecy. Il commence à étudier le piano à l’âge de 7 ans. Il donne ses premiers récitals et ses premiers concerts avec orchestre dès 10 ans. Son talent est très vite remarqué par François-René Duchable, qui l’amène à se présenter au Conservatoire de Paris qu’il intègre à 13 ans dans la classe de Jacques Rouvier et Prisca Benoit. Trois ans plus tard, il y obtient son Prix de piano à l’unanimité du jury et son diplôme de formation supérieure. Il y poursuit ensuite sa formation auprès de Jean-François Heisser et Marie-Josèphe Jude en piano et avec Yves Henry en harmonie. Il reçoit son diplôme de Master de piano ainsi que son Prix d’harmonie à 18 ans. En juin 2011, il obtient son diplôme de 3e Cycle d’artiste-interprète. Depuis septembre 2018, Guillaume est élève à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth de Belgique dans la classe de Louie Lortie.

    Guillaume Vincent est lauréat de nombreux prix : Prix Drouet-Bourgois, Premier Prix au concours de Leipzig « Young Concert Artists », Prix de l’Académie Ravel et Prix des Mélomanes Côte Sud à Saint-Jean-de-Luz, Troisième Grand Prix au concours Marguerite Long – Jacques Thibaud, Prix de la SACEM, Prix de la Fondation Lacroix, et Prix de l’Orchestre National de France, Premier Prix du concours Adelia Alieva et Révélation classique de l’ADAMI, Prix Jeunes Talents, Prix de la Fondation Safran pour la Musique, lauréat de la Fondation d’entreprise de la Banque Populaire. En 2014 il est nommé dans la catégorie « Révélation soliste instrumental » aux Victoires de la musique classique.

    Il se produit en soliste sur les scènes les plus prestigieuses comme le Suntory Hall à Tokyo, le Barbican Hall à Londres, le Théâtre des Champs-Élysées, la Salle Pleyel et la Salle Gaveau à Paris, le Palace of Arts à Budapest, le Qatar Opera House à Doha, le Simón Bolívar Hall à Caracas ou encore St Martins-in-the-Fields à Londres. En outre, il multiplie les collaborations avec des orchestres tels que l’Orchestre de la Radio de Francfort, l’Orchestre philharmonique de Budapest, l’Ensemble orchestral de Kanazawa, l’Orchestre philharmonique de Kanagawa, l’Orchestre national de Bordeaux, l’Orchestre Lamoureux, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, le BBC Symphony Orchestra, l’Orchestre philharmonique du Qatar et l’Orchestre symphonique Simón Bolívar. Ces rencontres lui permettent de travailler avec d’éminents chefs d’orchestre dont Marc Minkowski, Tugan Sokhiev, Seikyo Kim, Fayçal Karoui, Olari Elts, Joshua Dos Santos, Arie Van Beek, et Joshua Weilerstein.

    Il est régulièrement invité par de nombreux festivals en France pour se produire en solo et en musique de chambre. Citons notamment le Lille Pianos Festival, le Festival Piano Jacobins à Toulouse, le Festival Chopin à Paris, le Festival Pianos en Valois à Angoulême, le Festival de Pâques et l’Août musical à Deauville, le Festival international Piano Classique à Biarritz, le Festival les Grands Crus Musicaux et l’Esprit du Piano à Bordeaux, le Printemps musical de Saint-Cosme, le Nohant Festival Chopin, la Folle Journée de Nantes, le Festival de la Roque d’Anthéron…

    Parmi ses nombreux partenaires de musique de chambre, on peut nommer Augustin Dumay, Renaud Capuçon, Alexandra Soumm, Déborah Nemtanu, Antoine Tamestit, Lise Berthaud, Adrien La Marca, Edgar Moreau, Yan Levionnois, Jean-François Heisser, David Kadouch, Jonas Vitaud, Adam Laloum, Paul Meyer, Michel Lethiec, Sabine Devieilhe, Caroline Casadesus, les quatuors Ardeo, Zaïde, Varèse et Hanson, l’Ensemble Initium et le choeur Aedes.

    Outre ses nombreuses collaborations discographiques notamment avec Warner, Guillaume Vincent enregistre deux projets solos pour le label Naïve : un double disque avec les Préludes de Rachmaninov paru en novembre 2012 et Black Liszt en décembre 2019, autour d’œuvres méconnues de Franz Liszt.

    En décembre 2019, il crée le spectacle La Traversée avec la comédienne Valentine Jongen à la Ferme du Biéreau en Belgique, en coproduction avec Le Volcan – Scène nationale du Havre où Guillaume est artiste associé depuis 2019. 

    Discographie sélective


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