Ensemble vocal Aedes

© William Beaucardet

L’ensemble est artiste associé, en résidence depuis 2008

Aedes est le fruit d’une aventure humaine initiée en 2005 par Mathieu Romano. Chœur parmi les plus renommés de France, il compte 17 chanteurs et chanteuses unis par une même ferveur pour l’art choral qu’ils servent au plus haut niveau.

Aedes explore toutes les époques, de la musique baroque aux répertoires des XXe et XXIe siècles, jusqu’à la création contemporaine. L’ensemble se distingue dans des programmes originaux sous forme de spectacles mis en scène, de collaborations avec des artistes issus d’autres univers (danse, théâtre, arts visuels…) et d’incursions dans divers genres musicaux, tels que la chanson française ou le flamenco.

Doué d’une grande présence scénique, Aedes est salué et régulièrement invité en tant que chœur d’opéra sur les plus belles scènes lyriques françaises. L’ensemble se produit dans de nombreuses salles prestigieuses telles que la Philharmonie de Paris, l’Opéra-Comique, le Théâtre des Champs-Élysées, l’Opéra de Paris, le Théâtre du Châtelet, le Palais de Chaillot… Il participe, entre autres, aux festivals d’Aix-en-Provence, de La Chaise-Dieu, de Besançon, de Radio France Montpellier, à La Folle Journée de Nantes, aux Rencontres Musicales de Vézelay. Il est présent sur les scènes européennes, à Vienne (Konzerthaus, Musikverein), Amsterdam, Cracovie, Grenade (Festival International de Musique et de Danse).

La musique du XXe siècle et la création contemporaine tiennent une place essentielle dans les activités de l’ensemble. Sa riche discographie consacrée au répertoire sacré et profane de cette période a reçu l’accueil enthousiaste du public et de la critique.

Aedes collabore avec des formations renommées dans l’interprétation des chefs-d’œuvre du répertoire vocal et instrumental (Les Siècles, l’Ensemble Intercontemporain, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, le Latvian Radio Choir…).

Domicilié dans la Somme, Aedes est reconnu en tant que « pôle culturel ressource » du département. Il y œuvre, ainsi que dans toute la région Hauts-de-France, afin de structurer la filière voix et faire rayonner le chant choral.

Son programme d’actions culturelles comprend des concerts dans les établissements de santé et de soin, ainsi que des formations en chant et direction de chœur destinées aux jeunes professionnels ainsi qu’aux amateurs. Il accompagne le développement de la pratique vocale à l’école et contribue à la formation d’un chœur académique pour les enseignants, en partenariat avec l’Académie d’Amiens.

La saison 2025-2026 sera celle des 20 ans d’Aedes. Elle sera nourrie de multiples projets emblématiques du savoir-faire de l’ensemble, notamment la sortie d’une intégrale des pièces a cappella de Francis Poulenc à l’automne 2025.

Mathieu Romano, direction

Chef polyvalent et en quête perpétuelle d’expériences nouvelles, Mathieu Romano met à profit sa grande connaissance des voix solistes, du chœur et de l’orchestre pour aborder tous les genres, de la musique baroque à la création contemporaine en passant par le symphonique, aussi à l’aise sur scène qu’en fosse d’opéra. 

Lors de son Master en direction d’orchestre du CNSM de Paris, il bénéficie des conseils de chefs tels que François-Xavier Roth, Pierre Boulez, Susanna Mälkki et Zsolt Nagy. Son parcours l’amène ensuite à travailler comme chef assistant auprès de David Zinman, Dennis Russell Davies, François-Xavier Roth, Paul Agnew ou encore Marc Minkowski. 

Il travaille avec des ensembles tels que Les Siècles, le RIAS Kammerchor, l’Orchestre Français des Jeunes, le NFM Choir, l’Orchestre des Pays de la Loire, le Latvian Radio Choir, l’Orchestre de Caen ou encore le Chœur de Radio France. Il dirige également des productions d’opéra, notamment à l’Opéra Comique (avec l’Orchestre de chambre de Paris, Les Frivolités Parisiennes ou encore la Maîtrise Populaire de l’Opéra Comique), ainsi que des projets contemporains avec l’Ensemble Itinéraire.  

Avec l’ensemble Aedes, dont il est fondateur et directeur artistique, il se produit dans les plus grandes saisons musicales. Sa riche discographie consacrée à la musique a cappella est saluée par le public et la critique. 

Impliqué dans les actions d’accessibilité et d’éducation à la musique, il a notamment dirigé un orchestre DEMOS en Nouvelle-Aquitaine de 2017 à 2020. Il initie également des actions de formation des musiciens amateurs, des enfants, ainsi que des jeunes talents, notamment dans le cadre de son implantation en région Hauts-de-France et plus particulièrement dans le cadre d’un partenariat privilégié avec l’Abbaye de Saint-Riquier et le département de la Somme.

Pour ses réalisations en tant que musicien, il est nommé Chevalier dans l’ordre des Arts et Lettres

Discographie sélective


Guillaume Vincent

Photos : Andrej Grilc

Artiste résident de 2011 à 2017, puis est devenu artiste associé en 2019.

Guillaume Vincent naît en octobre 1991 à Annecy. Il commence à étudier le piano à l’âge de 7 ans. Il donne ses premiers récitals et ses premiers concerts avec orchestre dès 10 ans. Son talent est très vite remarqué par François-René Duchable, qui l’amène à se présenter au Conservatoire de Paris qu’il intègre à 13 ans dans la classe de Jacques Rouvier et Prisca Benoit. Trois ans plus tard, il y obtient son Prix de piano à l’unanimité du jury et son diplôme de formation supérieure. Il y poursuit ensuite sa formation auprès de Jean-François Heisser et Marie-Josèphe Jude en piano et avec Yves Henry en harmonie. Il reçoit son diplôme de Master de piano ainsi que son Prix d’harmonie à 18 ans. En juin 2011, il obtient son diplôme de 3e Cycle d’artiste-interprète. Depuis septembre 2018, Guillaume est élève à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth de Belgique dans la classe de Louie Lortie.

Guillaume Vincent est lauréat de nombreux prix : Prix Drouet-Bourgois, Premier Prix au concours de Leipzig « Young Concert Artists », Prix de l’Académie Ravel et Prix des Mélomanes Côte Sud à Saint-Jean-de-Luz, Troisième Grand Prix au concours Marguerite Long – Jacques Thibaud, Prix de la SACEM, Prix de la Fondation Lacroix, et Prix de l’Orchestre National de France, Premier Prix du concours Adelia Alieva et Révélation classique de l’ADAMI, Prix Jeunes Talents, Prix de la Fondation Safran pour la Musique, lauréat de la Fondation d’entreprise de la Banque Populaire. En 2014 il est nommé dans la catégorie « Révélation soliste instrumental » aux Victoires de la musique classique.

Il se produit en soliste sur les scènes les plus prestigieuses comme le Suntory Hall à Tokyo, le Barbican Hall à Londres, le Théâtre des Champs-Élysées, la Salle Pleyel et la Salle Gaveau à Paris, le Palace of Arts à Budapest, le Qatar Opera House à Doha, le Simón Bolívar Hall à Caracas ou encore St Martins-in-the-Fields à Londres. En outre, il multiplie les collaborations avec des orchestres tels que l’Orchestre de la Radio de Francfort, l’Orchestre philharmonique de Budapest, l’Ensemble orchestral de Kanazawa, l’Orchestre philharmonique de Kanagawa, l’Orchestre national de Bordeaux, l’Orchestre Lamoureux, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, le BBC Symphony Orchestra, l’Orchestre philharmonique du Qatar et l’Orchestre symphonique Simón Bolívar. Ces rencontres lui permettent de travailler avec d’éminents chefs d’orchestre dont Marc Minkowski, Tugan Sokhiev, Seikyo Kim, Fayçal Karoui, Olari Elts, Joshua Dos Santos, Arie Van Beek, et Joshua Weilerstein.

Il est régulièrement invité par de nombreux festivals en France pour se produire en solo et en musique de chambre. Citons notamment le Lille Pianos Festival, le Festival Piano Jacobins à Toulouse, le Festival Chopin à Paris, le Festival Pianos en Valois à Angoulême, le Festival de Pâques et l’Août musical à Deauville, le Festival international Piano Classique à Biarritz, le Festival les Grands Crus Musicaux et l’Esprit du Piano à Bordeaux, le Printemps musical de Saint-Cosme, le Nohant Festival Chopin, la Folle Journée de Nantes, le Festival de la Roque d’Anthéron…

Parmi ses nombreux partenaires de musique de chambre, on peut nommer Augustin Dumay, Renaud Capuçon, Alexandra Soumm, Déborah Nemtanu, Antoine Tamestit, Lise Berthaud, Adrien La Marca, Edgar Moreau, Yan Levionnois, Jean-François Heisser, David Kadouch, Jonas Vitaud, Adam Laloum, Paul Meyer, Michel Lethiec, Sabine Devieilhe, Caroline Casadesus, les quatuors Ardeo, Zaïde, Varèse et Hanson, l’Ensemble Initium et le choeur Aedes.

Outre ses nombreuses collaborations discographiques notamment avec Warner, Guillaume Vincent enregistre deux projets solos pour le label Naïve : un double disque avec les Préludes de Rachmaninov paru en novembre 2012 et Black Liszt en décembre 2019, autour d’œuvres méconnues de Franz Liszt.

En décembre 2019, il crée le spectacle La Traversée avec la comédienne Valentine Jongen à la Ferme du Biéreau en Belgique, en coproduction avec Le Volcan – Scène nationale du Havre où Guillaume est artiste associé depuis 2019. 

Discographie sélective


Le Balcon – Maxime Pascal

Photo : Meng Phu

En résidence depuis septembre 2010, artiste associé depuis 2016

Le Balcon est un collectif fondé en 2008 par six étudiants du Conservatoire de Paris et rassemble un ensemble d’instrumentistes et de chanteurs formés à tous les répertoires, sous la direction artistique du chef d’orchestre Maxime Pascal. Le Balcon se métamorphose au gré des projets, des concerts, aussi bien dans l’effectif, dans l’identité visuelle ou scénographique, que dans le rapport à la sonorisation ou à la musique électronique.

Le Balcon tire son nom de la pièce de Jean Genet (Le Balcon, 1956) ; il situe ainsi instantanément son engagement artistique et musical, à l’instar du dramaturge, à l’endroit du récit, de la parole et de la représentation.

D’abord en résidence à l’église Saint-Merry, puis au Théâtre de l’Athénée-Louis-Jouvet, l’ensemble devient un collectif transdisciplinaire – un orchestre, une troupe de chanteurs, des compositeurs, vidéastes, danseurs, metteurs en scène -, un label discographique et un éditeur musical. Le Balcon produit des spectacles issus d’un répertoire balayant toutes les périodes de l’histoire de la musique, avec une prédilection pour les œuvres des XXe et XXIe siècles. En sept années passées à l’Athénée, Le Balcon a produit de nombreux opéras et spectacles, comme Ariane à Naxos de Strauss,  d’Eötvös, La Métamorphose de LevinasJakob Lenz de Rihm ainsi que de nombreuses créations.

En 2018, Le Balcon amorce une mutation vers des plus grandes formes, notamment avec le démarrage de la production de Licht, cycle opératique colossal – 7 opéras, 29 heures de musique – du compositeur allemand Karlheinz Stockhausen. Donnerstag aus Licht, la première « Journée » du cycle, a été créé en 2018 à l’Opéra Comique, puis repris au Southbank Centre de Londres. Il a été suivi de Samstag aus Licht en juin 2019 et de Dienstag aus Licht en octobre 2020 à la Philharmonie de Paris dans le cadre du Festival d’Automne à Paris. La prochaine « Journée », Freitag aus Licht, est programmée pour fin 2022. 

Sur le volet de la création, Le Balcon a souhaité à partir de 2018, inscrire des commandes de nouvelles œuvres dans un travail approfondi en accueillant tous les ans des compositeurs en résidence avec le soutien de la Fondation Singer-Polignac. Ces résidences ont récemment donné lieu, entre autres, à la création d’un projet d’orchestre robotique dans le cadre du Festival de Saint-Denis ou bien de la création du dernier opéra d’Arthur Lavandier à l’Opéra de Lille.

De nouveaux opéras de Frédéric Blondy Arthur Lavandier – Au cœur de l’océan – , Pedro Garcia Velasquez – Words and Music – et Sivan Eldar – Like Flesh – sont au programme des saisons à venir, ainsi qu’une nouvelle production de Saint-François d’Assise d’Olivier Messiaen.

Le Balcon est soutenu par le Ministère de la Culture, la Société Générale – Fondation C’est vous l’avenir –, la Région Île-de-France, la Ville de Paris, la Fondation Singer-Polignac, la SACEM et la Copie privée. 

Maxime Pascal direction artistique

Après une enfance passée à Carcassonne, Maxime Pascal intègre le Conservatoire de Paris où il étudie l’écriture, l’analyse musicale et l’orchestration. En 2008, avec cinq élèves du Conservatoire, il crée Le Balcon, un collectif regroupant un orchestre sonorisé et une troupe d’artistes de toutes disciplines.

Entamant une carrière internationale, il remporte en 2014 au Festival de Salzbourg le concours pour les jeunes chefs d’orchestre. En 2015, il fait ses débuts à l’Opéra national de Paris.

Ces dernières années, il dirige plusieurs œuvres lyriques de notre temps : Ti vedo, ti sento, mi perdode Sciarrino et Quartett de Francesconi au Teatro alla Scala, La Métamorphose de Levinas, Like Flesh d’Eldar à l’Opéra de Lille et Sleepless d’Eötvös au Staatsoper Unter den Linden. Il dirige également des opéras du répertoire : Pelléas et Mélisande de Debussy au Staatsoper Berlin, Samson et Dalila de Saint-Saëns et Lulu de Berg au Tokyo Nikikai. Il dirige également de grands orchestres internationaux dans des programmes symphoniques – récemment, le Hallé Orchestra, l’Orchestra della Rai, l’Orchestre du Capitole de Toulouse.

En 2023, il dirige notamment Turandot de Puccini au Staatsoper Unter den Linden, Lulu de Berg au Wiener Festwochen et The Greek Passion de Martinů au Festival de Salzbourg. Avec Le Balcon, il dirige l’Opéra de Quat’Sous de Weill au Festival d’Aix-en-Provence, Saint François d’Assise de Messiaen au Festival Enescu de Bucarest, et Sonntag aus Licht de Stockhausen à la Philharmonie de Paris, dans le cadre du Festival d’Automne à Paris. Il dirigera prochainement Carmen de Bizet au TheaterBasel. 

Maxime Pascal est un des conseillers musicaux de la Fondation Singer-Polignac.

Vidéos


    Ismaël Margain

    Photos : Lyodoh Kaneko

    En résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012, artiste associé depuis 2018

    Ismaël Margain est né en 1992 à Sarlat où il entame sa formation musicale (piano, flûte, saxophone, jazz, écriture). Le pianiste et chef d’orchestre Vahan Mardirossian, avec qui Ismaël travaille depuis son plus jeune âge, le présente à son ancien maître Jacques Rouvier qui le prépare au concours d’entrée au Conservatoire de Paris. Reçu à l’unanimité, il choisit d’intégrer la classe de Nicholas Angelich, puis au départ de ce dernier de poursuivre sa formation auprès de Roger Muraro et de Michel Dalberto.

    Lauréat du Concours International Génération SPEDIDAM 2011, 1er Prix au Concours de la Société des Arts à Genève, c’est au Concours International Long-Thibaud 2012 que le public découvre Ismaël. Après avoir joué en finale le concerto n°23 de Mozart, il remporte le Prix du public et le 3e Grand Prix Marguerite Long remis par le président du jury Menahem Pressler. Il joue à nouveau ce concerto lors des Victoires de la Musique Classique 2015, où il est nommé dans la catégorie Révélation soliste instrumental.

    Il est également l’invité régulier de nombreux festivals : Festival de Pâques et Août Musical de Deauville, Chopin à Paris, Festival de musique de Menton, Bel-Air Claviers Festival à Chambéry,

    Pablo Casals de Prades, Piano aux Jacobins à Toulouse, Nohant Festival Chopin, l’Esprit du Piano à Bordeaux, Lille Piano(s) Festival où il se produit en solo et en musique de chambre, notamment avec le quatuor Hermès, Bertrand Chamayou, Alexandra Soumm, Yura Lee, Adrien La Marca, Edgar Moreau, Renaud Capuçon. A Paris, il se produit régulièrement à la Salle Cortot pour le Centre de Musique de Chambre, mais aussi Salle Gaveau, Musée d’Orsay, Auditorium du Louvre, Cité de la Musique, Théâtre des Champs-Élysées.

    Il joue en soliste avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre Philharmonique de Nice, l’Orchestre de l’Opéra de Marseille, l’Orchestre national d’Île-de-France.

    Ismaël Margain est lauréat du prix de la Yamaha Music Foundation of Europe, soutenu par la Fondation SAFRAN, la Fondation l’Or du Rhin, et la Fondation Banque Populaire. En 2010 il forme un duo de piano à quatre mains avec Guillaume Bellom avec qui il enregistre deux disques, consacrés à Mozart et Schubert (ffff dans Télérama) sous le label Aparté/Harmonia Mundi. Puis il réalise trois enregistrements pour le label B Records. En 2018 paraît un récital à deux pianos avec Guillaume Bellom dans la collection Deauville Live de B Records.

    Discographie

    Les Frivolités Parisiennes

    En résidence de 2012 à 2018 puis artiste associé depuis 2019

    Créées en 2012 par les musiciens Benjamin El Arbi et Mathieu Franot, les Frivolités Parisiennes trouvent leur origine dans la volonté de faire redécouvrir au public un genre pluriel, le répertoire lyrique léger français des XIXe et XXe siècles : l’opéra-comique, l’opéra bouffe et la comédie musicale. Désireuse de proposer des œuvres nouvelles, la compagnie d’opéra produit chaque saison des créations et des recréations inédites, dont certaines donnent lieu à des enregistrements discographiques sous le label Naxos. Depuis 2012, les Frivolités Parisiennes ont donné vie à près de quinze œuvres du genre.

    Pierre angulaire de la compagnie, l’orchestre des Frivolités Parisiennes se veut l’héritier spirituel de l’orchestre de l’Opéra Comique disparu dans les années soixante. Orchestre de chambre oscillant, selon les projets, entre 14 et 40 instrumentistes, il se compose de musiciens curieux et spécialistes de ce répertoire. Pour chaque production, la compagnie d’opéra choisi des chefs d’orchestre de renom (David Reiland, Mathieu Romano, etc.), partageant le même goût de l’exigence et de la qualité musicale. À ce même titre, elle
    fait le pari de la création de mises en scène audacieuses, recentrées sur l’enjeu théâtral et musical, grâce à des metteurs en scène souvent issus du théâtre (Vincent Tavernier, Édouard Signolet, Justine Heynemann, etc.). C’est dans ce sens que tous les chanteurs lyriques, associés pour certains depuis le début de la compagnie, sont recrutés sur auditions, notamment par un panel de musicologues, de chercheurs spécialistes du chant français des XIXe et XXe siècle (Pierre Girod et Christophe Mirambeau) et d’un conseiller artistique théâtre (Pascal Neyron) afin de présenter un travail dramatiquement et historiquement
    documenté.

    Soucieuses de partager ce répertoire auprès du plus grand nombre, les Frivolités Parisiennes se produisent dans les hauts lieux du music-hall et de l’opéra à Paris mais également sur l’ensemble du territoire (Compiègne, Reims, Bastia, Saint-Dizier, Dreux, etc.) où elles sont accueillies en résidence. C’est dans cette volonté de transmission que les Frivolités Parisiennes ont lancé deux projets éducatifs de grande envergure. D’une part, une académie lyrique, Les Paris Frivoles, un laboratoire formant la jeune génération de chanteurs à l’interprétation du répertoire de l’opéra-comique romantique. D’autre part, un projet d’action culturelle auprès des plus jeunes, De Mômes et d’Opérette, créé afin de retisser des liens culturels et intergénérationnels dans des lieux à forte mixité sociale. Durant près de 9 mois, près de 150 personnes issues du milieu scolaire – enfants, adultes, enseignants et éducateurs – deviennent acteurs d’une véritable maison d’opéra prenant part à tous les corps de métiers associés à une telle aventure.

    En définitive, les Frivolités Parisiennes sont une compagnie d’opéra transversale qui répond à la question, « qu’est-ce que faire de la musique classique dite légère aujourd’hui ? » qui se reconnait dans la devise « innover, surprendre et transmettre ».

    Discographie sélective


    Pierre Fouchenneret

    Pierre Fouchenneret est artiste associé, en résidence depuis 2012

    Pierre Fouchenneret est un violoniste niçois dont l’engagement touche autant ses activités de soliste et de chambriste. Il est reconnu pour son audace et sa vision du répertoire, et on a pu l’entendre notamment avec des orchestres tels que l’orchestre de la Suisse Romande, l’orchestre National de Bordeaux Aquitaine, le Philharmonique de Strasbourg ou encore l’orchestre symphonique de la Radio-télévision Irlandaise…

    Dans la continuité de ces collaborations, Pierre partage la direction artistique de l’orchestre Ostinato qui soutient l’émergence par l’insertion professionnelle de jeunes talents issus des meilleurs conservatoires. Cette expérience plurielle et exigeante trouve un écho dans ses activités d’enseignant à la Haute Ecole de Musique Genève-Neuchâtel, où il occupe actuellement un poste de professeur de violon.

    Ce sont des rencontres marquantes qui conduisent naturellement Pierre à la pédagogie. Enfant prodige, Pierre Fouchenneret commence ses études au Conservatoire à rayonnement régional de Nice dans la classe de Alain Babouchian et les termine à 16 ans au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris en musique de chambre et en violon dans les classes de Daria Hovora et Olivier Charlier, dont il deviendra l’assistant.  Au sortir de ses études, de nombreuses distinctions engagent immédiatement Pierre vers une intense activité de concertiste.

    Invité sur les scènes du monde entier, l’« archet hors norme » (Le Figaro) de Pierre Fouchenneret est rapidement amené à jouer avec des musiciens d’exception avec qui se tissent des projets pharaoniques. Il fonde le quatuor Strada avec qui il partage de nombreuses entreprises par lesquelles naissent des intégrales : celle de la musique de Brahms en douze albums (B Records), celle des sonates pour piano et violon de Beethoven (Aparte), celle de la musique de Robert Schumann (B Records), comprenant elle aussi le concerto pour violon, et celle de la musique de chambre de Gabriel Fauré (Aparte) ainsi que du rare concerto pour violon qu’il interprète avec l’orchestre symphonique de la radio-télévision irlandaise, à paraître chez Naxos.

    Discographie sélective


      Les Ombres

      Photo : Conrad Allain

      direction : Sylvain Sartre et Margaux Blanchard

      En résidence depuis 2014, artiste associé depuis 2020

      Les Ombres, co-dirigées par le flûtiste Sylvain Sartre et la violiste Margaux Blanchard, se distinguent dans le paysage baroque d’aujourd’hui.

      C’est la diversité des rencontres qui les mène de la formation trio à l’orchestre de chambre, lors de créations scéniques rassemblant solistes, comédiens et danseurs autour d’œuvres opératiques méconnues. Leurs spectacles à l’atmosphère unique, faits de jeux (de scènes) et soulignés de douces variations (de lumières), permettent de projeter dans l’espace la poésie de la musique.

      Pour autant, leur travail se veut fidèle à la pratique instrumentale dite « historiquement informée » et s’inscrit sans conteste dans la lignée musicale des pionniers du baroque. Formés à la Schola Cantorum Basiliensis, les Ombres mènent parallèlement à leur carrière d’interprète des travaux de recherche sur le rayonnement de la musique française à travers l’Europe et participent à la redécouverte des chefs d’œuvres oubliés des XVIIe et XVIIIe siècles.
      Parmi l’équipe talentueuse et intergénérationnelle fidélisée ces dix dernières années, on retrouve entre autres Chantal Santon, Mathias Vidal et Alain Buet lors de productions données sur les scènes de prestigieuses maisons d’opéra et de festivals internationaux (Folle Journée, Ambronay, Freunde Alter Musik Basel, York, Utrecht, Tokyo,…). Leurs disques sont salués par la critique : 4F (ffff) Télérama, Choc de Classica, Quobuzissime, Coup de cœur du jardin des critiques de France musique, Supersonic Pizzicatto,…

      Les Ombres enregistrent Couperin, Marais, Blamont, Telemann et Haendel pour les labels Ambronay Editions et Mirare.

      L’ensemble bénéficie du soutien de la Fondation Orange, de la DRAC et de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée.
      Les Ombres sont « artiste en résidence » à la Fondation Singer-Polignac et sont membres de la FEVIS et de PROFEDIM.

      Discographie sélective


       

      Ensemble Pygmalion

      En résidence depuis 2013, artiste associé depuis 2018

      Photo : Pierre-Gabriel Pichon

      Pygmalion, chœur et orchestre sur instruments d’époque fondé en 2006 par Raphaël Pichon, explore les filiations qui relient Bach à Mendelssohn, Schütz à Brahms ou encore Rameau à Gluck et Berlioz.

      A côté des grands œuvres du répertoires dont il réinterroge l’approche (les Passions de Bach, les tragédies lyriques de Rameau, la Grande messe en ut mineur de Mozart, Elias de Mendelssohn, les Vêpres de Monteverdi), Pygmalion s’attache à bâtir des programmes originaux mettant en lumières les faisceaux de correspondances entre les œuvres tout en retrouvant l’esprit de leur création : Mozart & The Weber Sisters, Miranda sur des musiques de Purcell, Stravaganza d’Amore – qui évoque la naissance de l’Opéra à la cour des Médicis, Enfers aux côtés de Stéphane Degout, le cycle Bach en sept paroles à la Philharmonie de Paris.

      Pour ses œuvres lyriques, Pygmalion collabore avec des metteurs en scène comme Katie Mitchell, Aurélien Bory, Simon McBurney, Jetske Mijnssen, Pierre Audi ou encore Michel Fau.

      En résidence à l’Opéra national de Bordeaux, Pygmalion se produit régulièrement sur les plus grandes scènes françaises (Philharmonie de Paris, Opéra royal de Versailles, Opéra-Comique, Aix-en-Provence, Beaune, Toulouse, Saint-Denis, La Chaise-Dieu, Royaumont, Nancy, Metz, Montpellier…) et internationales (Cologne, Francfort, Essen, Vienne, Amsterdam, Pékin, Hong-Kong , Barcelone, Bruxelles etc.).

      Pygmalion enregistre pour Harmonia Mundi depuis 2014. Sa discographie a été distinguée en France et à l’étranger : Choc de Classica, Gramophone Award, Preis der Schallplattenkritik etc.

      Pygmalion est en résidence à l’Opéra national de Bordeaux. Il est aidé par la Direction régionale des affaires culturelles de Nouvelle-Aquitaine, la Ville de Bordeaux et la région Nouvelle-Aquitaine. Ensemble associé à l’Opéra-Comique (2017-2019), Pygmalion reçoit le soutien de Mécénat Musical Société Générale. Pygmalion est en résidence à la Fondation Singer-Polignac. 

      Raphaël Pichon direction

      Raphaël Pichon, né en 1984, débute son apprentissage musical à travers le violon, le piano et le chant en se formant dans les différents conservatoires parisiens (CNSMDP & CRR). Jeune chanteur professionnel, il est amené à se produire sous la direction de personnalités telles que Jordi Savall, Gustav Leonhardt, Ton Koopman, ou encore au sein des Cris de Paris de Geoffroy Jourdain, avec lequel il aborde la création contemporaine.

      Il fonde en 2006 l’ensemble Pygmalion, chœur & orchestre sur instruments d’époque, qui rapidement se distingue par la singularité de ses projets. Les Missae Breves de Bach, les versions tardives des grandes tragédies lyriques de Rameau, la mise en perspective de raretés mozartiennes sont autant de projets qui fondent l’identité de Pygmalion. Par un travail centré sur la fusion entre chœur et orchestre, mais aussi par une démarche dramaturgique dans l’exercice du concert, les différentes réalisations de Pygmalion sont rapidement saluées unanimement en France et à l’étranger. Aux côtés de son ensemble, Raphaël Pichon se produit notamment à la Philharmonie de Paris, au Château de Versailles, aux BBC Proms, au Bozar Bruxelles, au Konzerthaus de Vienne, à la Philharmonie de Cologne, au Palau de la Musica Catalana de Barcelone, au French May de Hong-Kong ou encore au Beijing Music Festival. Sur la scène lyrique, Raphaël Pichon dirige différentes productions à l’Opéra Comique de Paris, au Festival lyrique d’Aix-en-Provence, au Théâtre du Bolshoi à Moscou, à l’Opéra d’Amsterdam, à l’Opéra National de Bordeaux. Il collabore ainsi avec des metteurs en scène tels que Katie Mitchell, Romeo Castellucci, Simon McBurney, Michel Fau, Pierre Audi, Aurélien Bory ou encore Jetske Mijnssen. 

      Parmi les projets les plus marquants de ces dernières années, citons ses débuts au Festival d’Aix-en-Provence avec la création de Trauernacht sur des musiques de Bach, mise en scène par Katie Mitchell (2014), la redécouverte de l’Orfeo de Luigi Rossi à l’Opéra national de Lorraine et à l’Opéra royal du Château de Versailles (2016), la spatialisation des Vespro della Beata Vergine de Monteverdi avec Pierre Audi (Holland Festival, BBC Proms, Chapelle royale de Versailles, Festival Bach de Leipzig). Après un cycle des cantates à la Philharmonie de Paris, Raphaël Pichon revient à Bach pour la saison 2018-2019 avec l’intégrale des Motets et la Messe en Si. Invité au Festival d’Aix-en-Provence en 2018 pour diriger La Flûte Enchantée mise en scène par Simon McBurney, il revient pour une création scénique du Requiem de Mozart porté par Romeo Castellucci.

      Comme chef invité, il fait ses débuts au festival de Salzburg en 2018 aux côtés du Mozarteum Orchester, à la Philharmonie de Berlin aux côtés du Deutsches Symphonies-Orchester, et il est invité à diriger l’Orchestre de Chambre de Lausanne, la Scintilla de l’Opéra de Zürich, ou encore les Violons du Roy de Québec. 

      Pendant la saison 2019-2020, Raphaël Pichon dirigera une nouvelle production d’Ercole Amante de Cavalli à l’Opéra-Comique, il fera ses débuts à New-York pour les Vêpres de Monteverdi mises en scène par Pierre Audi et retournera au festival de Salzburg et à la Philharmonie de Berlin. Il dirigera également de nombreux concerts de Praetorius à Mendelssohn en tant que nouveau directeur artistique du festival Mysteria Paschalia de Cracovie. 

      Ses nombreux enregistrements paraissent désormais exclusivement chez Harmonia Mundi, dont les dernières parutions sont la fresque Stravaganza d’amore (2017) et l’opéra imaginaire Enfers avec le baryton Stéphane Degout (2018). A paraître à l’été 2019, un projet singulier autour des origines de la Trilogie Mozart/Da Ponte, aux côtés notamment de la soprano Sabine Devieilhe. L’intégralité de sa discographie a été acclamée unanimement en France et à l’étranger. Raphaël Pichon est chevalier dans l’ordre des Arts & des Lettres.


      Quatuor Hermès

      © Lyodoh Kaneko

      En résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2013, artiste associé depuis 2019

      • Omer Bouchez violon
      • Elise Liu  violon
      • Yung-Hsin Chang alto
      • Yan Levionnois violoncelle

      Le quatuor Hermès, en référence au fameux messager de la mythologie grecque, puise sa force musicale par son rôle de passeur entre le texte du compositeur et la sensibilité du public. Les musiciens établissent également cette identité par leurs voyages aux quatre coins du monde. Le Carnegie Hall à New York, la Cité Interdite à Pékin ou encore le Wigmore Hall à Londres font ainsi partie des salles qui les ont le plus marqués. Le quatuor est également présent dans les grands festivals tels que les Folles Journées de Nantes et Tokyo, le festival Radio-France de Montpellier, les festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, la Roque d’Anthéron, Mecklenburg-Vorpommern, Mantova Chamber Music festival, le printemps des Alizés au Maroc, Wonderfeel festival…

      La formation originale du groupe voit le jour en 2008 entre les murs du CNSMD de Lyon où ils étudient avec les membres du quatuor Ravel. Ils s’enrichissent ensuite auprès de personnalités marquantes comme le quatuor Ysaÿe, le quatuor Artemis, Eberhard Feltz, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec lequel ses membres travaillent encore régulièrement aujourd’hui. Ouverts à tous les répertoires, ils sont amenés régulièrement à partager la scène avec des musiciens émérites comme Yo-Yo Ma, Nicholas Angelich, Gregor Sigl, Pavel Kolesnikov, Kim Kashkashian, Anne Gastinel ou encore les quatuors Ébène et Auryn.

      Lauréat de nombreux premiers prix, notamment au concours de Genève ainsi qu’aux Young Concert Artists Auditions de New York, il est également soutenu par la fondation Banque Populaire. Il a été quatuor en résidence à la Chapelle Reine Elisabeth à Bruxelles de 2012 à 2016 et est depuis 2019 quatuor associé à la Fondation Singer-Polignac à Paris.

      Leur collaboration proche et privilégiée avec le label La Dolce Volta a donné naissance à leur intégrale des quatuors de Schumann ainsi qu’à un album consacré à Ravel, Debussy et Dutilleux, qui leur ont tous deux valu de multiples récompenses dans la presse. Leur dernier enregistrement du quintette de Brahms avec le pianiste Geoffroy Couteau a par ailleurs remporté le Choc de l’année 2019 du magazine Classica.

      Depuis 2018, le quatuor élargit son horizon musical par sa rencontre avec l’accordéoniste Félicien Brut et le contrebassiste Édouard Macarez, avec qui ils décident de créer le Pari des Bretelles, un projet enregistré pour Mirare en 2019, avant une deuxième collaboration en 2020, rendant hommage à Beethoven au travers de neuf créations.

      Elise Liu joue un violon de Carlo Tononi de 1730 prêté par M. Piganiol, à l’initiative de l’association Talents & Violon’celles.


      Discographie sélective


      Quatuor Zaïde

      En résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2014, artiste associé depuis 2019

      • Charlotte Maclet, Leslie Boulin-Raulet violon
      • Céline Tison alto
      • Juliette Salmona violoncelle

      Le Quatuor Zaïde est un quatuor à cordes constitué de Charlotte Maclet (premier violon), Leslie Boulin Raulet (deuxième violon), Céline Tison (alto) et Juliette Salmona (violoncelle).

      Le quatuor Zaïde a été créé en 2009 et s’est affirmé sur la scène internationale comme l’un des rares quatuor constitué uniquement de femmes. Les nombreux prix de prestigieux concours internationaux obtenus entre 2010 et 2012 notamment à Bordeaux, Vienne et Pekin (*) l’imposent comme l’un des ensembles de musique de chambre incontournables dans le paysage musical classique. Il est aujourd’hui reconnu pour son exigence et son exploration continue du spectre sonore du quatuor.

      Le Quatuor Zaïde joue depuis 15 ans dans les plus belles salles du monde et a récemment partagé la scène avec Martha Argerich, Nelson Goerner, Xavier Philips, Michel Portal ou Lise de la Salle. (*)

      Excellence et bienveillance

      Le répertoire de quatuor est reconnu comme particulièrement exigeant dans le monde classique.

      Ainsi le Quatuor Zaïde fonde en 2021 l’ISQA (l’International String Quartet Academy), académie internationale et intergénérationnelle dans laquelle les quatuors peuvent échanger et apporter un soutien technique, musical, physiologique et psychologique nécessaires dans une approche holistique. Des grands maîtres aux jeunes étoiles, tous sont invités pour chercher et jouer ensemble, recevoir de précieux conseils et se perfectionner dans une atmosphère de respect mutuel.

      Les musiciennes nourrissent en outre un lien privilégié avec le label NoMadMusic et sa directrice artistique Hannelore Guittet, qui les accompagnent depuis leur premier projet discographique et avec qui elles ont déjà réalisé sept albums.

      Le quatuor est également connu pour son répertoire diversifié, qui s’étend des quatuors classiques aux œuvres contemporaines, notamment celles de Iannis Xenakis, Jonathan Harvey, Wolfgang Rihm et Sofia Gubaidulina.

      Au fils des ans, le quatuor Zaïde tisse d’étroits liens amicaux et artistiques avec plusieurs compositeurs et compositrices tels que Bryce Dessner, Suzanne Giraud, Francesca Verunelli et Cécile Buchet, à qui il commande plusieurs pièces.

      Elles collaborent également avec de grands noms du jazz : Michel Portal, Marion Rampal, Sylvain Rifflet, Yaron Herman et s’associent à différentes compagnies telles le Sydney Dance Company dans le spectacle « Impermanence » sur la musique de Bryce Dessner.

      Tout en s’inscrivant dans l’héritage transmis par les grandes figures du quatuor, les quatre musiciennes proposent des interprétations inspirées de leur « laboratoire imaginaire » : la mise en relation du son avec le corps, la prise de risque artistique et l’interaction avec le public.

      Le Quatuor Zaïde est «artiste associé » de la Fondation Singer-Polignac et est soutenu par la Ville de Dijon, la DRAC Bourgogne Franche-Comté et Indosuez Wealth Management.

      Charlotte Maclet joue un violon Milanais de 1769 de Carlo Ferdinando Landolfi prêté par l’association El Pasito.

      Leslie Boulin Raulet joue un violon de Jacques Bocquay de 1715.

      Céline Tison joue un alto de Sebastian Rauch de 1720.

      Juliette Salmona joue un violoncelle de Claude-Augustin Miremont de 1876.

      *Lauréates de nombreux concours internationaux : ARD 2012, Beijing International Music Competition 2011 (1er prix), Charles Hennen 2010, Banff 2010, Bordeaux 2010, Vienne 2012 (1er prix) .

      *les salles de concerts : Wigmore Hall de Londres, Philharmonies de Berlin, Cologne et Paris, Concertgebouw d’Amsterdam, Théâtre des Champs-Elysées, Konserthuset de Stockholm, Musikverein et Konzerthaus de Vienne, Jordan Hall de Boston, Merkin Hall de New York, Hong Kong, Corée, Brésil etc…

      *Les grands maîtres : Hatto Beyerle, Erbherard Feltz, Goran Gribajecvic, Johannes Meissl, Gordan Nicolic et Gábor Takács-Nagy.

      Discographie sélective


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