Quatuor Girard

Artiste résident de 2011 à 2017, puis artiste associé jusqu’en 2023

  • Grégoire Girard violon
  • Agathe Girard violon
  • Hugues Girard alto
  • Lucie Girard violoncelle

Constitué au sein d’une grande fratrie, le Quatuor Girard est né d’une passion commune révélée par la pratique très précoce de la musique de chambre en famille.

Formé par les membres du Quatuor Ysaÿe, au Conservatoire de Paris puis dans la classe de Miguel da Silva à la HEM de Genève, le Quatuor Girard reçoit en parallèle les riches enseignements proposés par l’European Chamber Music Academy, l’Académie musicale de Villecroze, Musique à Flaine, Proquartet, l’Académie du festival d’Aix-en-Provence, et ne tarde pas à se faire remarquer au cours de grandes compétitions internationales. 

Lauréat du Concours de Genève en 2011, le quatuor a remporté en 2010 le Prix Académie Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz, devient par la suite lauréat de la Fondation Banque Populaire puis lauréat HSBC de l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence.

Invités de salles et de festivals prestigieux en France -Auditorium du Musée d’Orsay, Théâtre du Châtelet, La Folle Journée de Nantes, Soirées et Matinées musicales d’Arles, le festival de Deauville, la Grange de Meslay…- le quatuor est également demandé à l’étranger notamment en Suisse, en Italie, en Belgique, au Maroc, en Russie, au Japon, en Chine…

Il partage régulièrement la scène avec d’autres musiciens tels que Jean-Claude Pennetier, Augustin Dumay, Henri Demarquette, Michel Lethiec, Raphaël Pidoux, François Salque, Gérard Caussé, Ronald Van Spaendonck…

En résidence à la Chapelle Royale Reine Elisabeth de Belgique, le Quatuor Girard a bénéficié d’échanges privilégiés avec le Quatuor Artemis. 

En tant qu’« artistes associés », il entretient également des liens étroits avec la Fondation Singer-Polignac ; l’intégrale des quatuors de Beethoven qu’il y a produite à la veille du 250ème anniversaire du compositeur, restera pour le Quatuor Girard une aventure marquante et déterminante pour la suite de sa vie artistique.

Ses passages réguliers sur France Musique, Radio classique et Musiq’3 lui permettent de faire partager à un large public des projets musicaux qui lui tiennent particulièrement à cœur. 

Il associe ses activités concertistes à un effort constant de diffusion en direction de tous les publics. A ce titre, il noue régulièrement des partenariats avec des écoles primaires, collèges, lycées et conservatoires. En 2018 il crée une Académie pour enfants « Les clefs du bonheur » et en 2020 il fonde, entre musique et terroir, le festival provençal « Rosa Musica ».

Les quatre membres du Quatuor jouent sur des instruments du luthier parisien Charles Coquet.


Concerts à la Fondation Singer-Polignac

Concerts d’atelier : Quatuors de Beethoven #3 | 22 et 23 mai 2019

Concerts d’atelier : Quatuors de Beethoven #2 | 27 et 28 mars 2019

Concerts d’atelier : Quatuors de Beethoven #1 | 18, 19 & 20 septembre 2018

Concert d’atelier : Quatuor Girard & Guillaume Bellom | 22 mars 2018

Concert d’atelier : Quatuor Girard | 11 mai 2017

Concert d’atelier : Hommage à René Girard | 10 mars 2016

Concert d’atelier : Quatuor Girard | 4 novembre 2014

Concert de saison : Mozart éternel | 17 juin 2014

Concert de saison : Fulgurances chambristes | 14 février 2013

Trio Elégiaque

En résidence de 2011 à 2016

Laurent Le Flécher violon

François Dumont piano

Virginie Constant violoncelle.

Le Trio Élégiaque s’est créé à l’initiative de trois lauréats de Concours internationaux : François Dumont, piano, est lauréat des Concours Reine Elisabeth et Chopin (Varsovie 2010), Virginie Constant, violoncelle, du Concours Maria Canals et Laurent Le Flécher, violon, de l’ARD de Munich. En 2013, Julien Szulman, Lauréat du Concours Long-Thibaud, prend la suite de Laurent Le Flécher et rejoint le Trio.

Les rencontres qu’ils ont eues avec les membres du Beaux-Arts Trio, quatuors Amadeus et Alban Berg leur ont permis de s’ouvrir aux répertoires aussi bien classiques que contemporains. Le Trio a remporté le Prix de la meilleure interprétation d’une œuvre contemporaine au Concours International de Weimar. En tant que Lauréats de la Theo Lieven Chair, ils se perfectionnent avec William G. Naboré au Conservatoire de Lugano, où ils donnent l’intégrale des trios de Beethoven, intégrale qu’ils ont également jouée à Paris à l’Opéra Comique, à Lyon, à Rennes ainsi qu’au Festival de Ljubljana en Slovénie.

Le Trio Elégiaque est régulièrement l’invité de diverses émissions : Génération Jeunes Interprètes de Gaëlle Le Gallic, Plaisir d’amour de Frédéric Lodéon ou, à la télévision, La boîte à musique de Jean-François Zygel. Leur premier enregistrement, paru sous le label Triton et consacré à la création du Trio Rombach de Pascal Dusapin et au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen, a été récompensé d’un Diapason d’or, le second, Trios russes, d’un 5 de Diapason. L’enregistrement de trois Trios de Reber est sorti chez Timpani, l’intégrale des Trios de Beethoven est sorti en 2013 chez Brilliant Classics.

Le Trio Élégiaque est conseiller artistique des Concertinos de Pornic ainsi que du festival Pornic Classic.

François Dumont piano

François Dumont est entré au Conservatoire national supérieur de musique de Paris à l’âge de quatorze ans dans la classe de Bruno Rigutto avant de se perfectionner auprès de personnalités telles que Murray Perahia, Leon Fleisher, Menahem Pressler, Pierre-Laurent Aimard, Paul Badura-Skoda, Fou Ts’ong dans le cadre de la série Piano**** et de l’académie Internationale de Côme, en Italie.

Lauréat du prestigieux concours Reine-Elisabeth à Bruxelles, François Dumont a également remporté le 1er prix du concours international Jean-Françaix, le 1er prix à l’unanimité du concours Steinway, le grand prix de la Spedidam lors du forum musical de Normandie, le prix Déclic de CulturesFrance. Il est lauréat des concours Perlemuter, Clara Haskil, Piano Campus et Hamamatsu au Japon.

Il s’est produit avec de nombreux orchestres tels que l’orchestre national de Belgique, l’orchestre de chambre de Wallonie, le Tokyo Symphony Orchestra, le Fortworth Symphony Orchestra, l’orchestre de chambre de Lausanne, l’orchestre de Trêves, l’orchestre symphonique de Liepaja, l’orchestre de Cannes.

Il fait partie du trio Elégiaque depuis 2004 et a également joué en musique de chambre avec le quatuor Debussy, le violoniste Stéphane Tran Ngoc, la soprano Helen Kearns, le pianiste Bruno Rigutto.

François Dumont s’est produit dans des salles prestigieuses telles que le théâtre du Châtelet, la salle Pleyel, le musée d’Orsay, la salle Gaveau, aux festivals Radio France de Montpellier, Chopin de Bagatelle.

François Dumont est soutenu par la fondation Groupe Banque Populaire, a reçu le prix de la fondation Charles Oulmont en 2008 sous l’égide de la fondation de France, et est en résidence à la fondation Singer-Polignac avec le trio Elégiaque. Sa discographie comprend l’intégrale des sonates de Mozart (Anima Records), récompensé par le «Maestro» de la revue Pianiste.

Laurent Le Flécher violon

Après avoir reçu les 1ers prix à l’unanimité en violon et en musique de chambre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, Laurent Le Flécher a suivi le cycle de perfectionnement en musique de chambre dans la classe de Jean Mouillère.

Parallèlement, il s’est perfectionné auprès de Veda Reynolds au Curtis Institute (Philadelphie), du quatuor Amadeus, du quatuor Alban Berg et du Beaux-Arts Trio.

Il a obtenu de nombreux prix et récompenses, tels que le 3e prix au concours international de musique de chambre de l’ARD de Munich, le 1er grand prix au concours international Pierre Lantier.

Laurent Le Flécher a joué dans de nombreuses salles et festivals, tels que le festival Radio France de Montpellier, au Capitole de Toulouse, au festival des sept chapelles, à Salzbourg, à Prague, et dans toute l’Europe. Il a participé à de nombreuses émissions radios à France Musique et France Inter, ainsi qu’à la radio Suisse-Romande.

Laurent Le Flécher a joué en compagnie de nombreux musiciens et ensemble tels que Michel Dalberto, Andre Cazalet, Juliette Hurel, Benoit Fromanger, le trio Archipel. Il joue au sein du trio Elégiaque, en résidence à la fondation Singer-Polignac et est également directeur artistique des Musicales de Pontivy.

Il a enregistré les trios de Maurice Ravel et d’Ernest Chausson, avec le trio Archipel (Musica Numéris), ainsi que les Souvenirs imaginaires de Serge Kaufmann (Frémeaux et associés).

Virginie Constant violoncelle

Virginie Constant a reçu les 1ers prix de violoncelle et de musique de chambre dans les classes de Michel Strauss et de Christian Ivaldi au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, avant d’y suivre un cycle de perfectionnement en musique de chambre,. Elle a obtenu parallèlement le certificat d’enseignement et s’est distinguée lors des concours internationaux de Weimar, Guérande, Fnapec, Florence, Barcelone.

Elle a joué dans de nombreux festivals en France, en Inde, au Brésil, au Maroc, au Danemark, en Italie, en Slovénie, en Belgique, en Allemagne, en Angleterre, en Hollande, au Luxembourg. Elle a également fréquemment participé à des émissions télévisés et radiophoniques.

Virginie Constant se produit au sein du duo Goyescas avec le guitariste Benoît Maurel, et au sein du trio Elégiaque, en résidence à la Fondation Singer-Polignac. Elle a également joué avec Cédric Tiberghien, Roland Pidoux, le quatuor Psophos, l’ensemble Ourkouzounov.

Elle dirige avec Benoît Maurel une collection de musique de chambre pour violoncelle et guitare aux éditions Dobermann Ypann (Canada). Ils dirigent ensemble le festival les Intermusicales du Lavoir dans le 18e arrondissement de Paris.

Ont déjà paru en disque Traverses avec son duo Goyescas (Mandala/Harmonia Mundi), Contes des Balkans avec l’ensemble Ourkouzounov (Klee), un disque des trios de la 1ère école de Vienne (Tamino, distribution E.D.N), Souvenirs imaginaires de Serge Kaufmann (Frémeaux et associés).

Trio Les Esprits

en résidence de 2012 à 2018

 Dès leurs toutes premières rencontres, c’est une véritable amitié qui s’installe entre le pianiste Adam Laloum, la violoniste Mi-sa Yang et le violoncelliste Victor Julien-Laferrière. Cette complicité se confirme lors de leur tout premier concert en février 2009.

Ils décident en 2012 de former le trio « Les Esprits ». Les trois artistes issus du CNSM de Paris suivent la formation de la classe de musique de chambre de Vladimir Mendelssohn puis la classe de maître de Hatto Bayerle (ex-Quatuor Berg). Ils ont depuis lors l’occasion de jouer de nombreux concerts, notamment à Cordes-sur-Ciel, au Festival de Deauville, au Conservatoire d’Art Dramatique de Paris, à Zermatt, au Musée de la Vie Romantique, aux Invalides, au Festival de l’Épau, au Festival des Pianissimes, etc. Parmi les concerts à venir, on peut noter des débuts aux Théâtre des Champs Elysées, des concerts dans le cadre de la Folle Journée de Nantes, aux Soirées Musicales de Tours, au Festival de Pâques de Deauville, au Festival de musique d’Entrecasteaux, etc.

Concert d’atelier : Prix des Muses 2015 | 2 avril 2015

Concert d’atelier : Trio Les Esprits | 4 décembre 2012

Adam Laloum piano

Né le 25 février 1987, Adam commence le piano à l’âge de dix ans. Il poursuit ses études musicales au Conservatoire de Toulouse avant d’intégrer le Conservatoire national supérieur de musique de Paris en 2002 dans la classe de Michel Béroff. Durant ces années d’études à Paris, il a la chance de travailler avec des personnalités musicales telles que Daria Hovora, Jean Mouillère, Claire Désert, Christian Ivaldi, Ami Flammer ou Vladimir Mendelssohn. Durant sa scolarité, Adam a pu rencontrer dans le cadre de masterclasses des personnalités comme Dmitri Bashkirov ou Paul Badura-Skoda. Il obtient son diplôme de formation supérieure de piano en juin 2006 et poursuit un cycle de perfectionnement au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon dans la classe de Géry Moutier.

Musicien de chambre passionné, il fonde en parallèle à sa carrière de soliste, un trio avec piano, le trio Les Esprits avec la violoniste Mi-sa Yang et le violoncelliste Victor Julien-Laferrière en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

Il participe à l’Académie Maurice Ravel en septembre 2007 et aborde le grand répertoire avec Jean-Claude Pennetier. Il y remporte le prix Maurice Ravel qui lui permet de se produire en musique de chambre à Saint-Jean-de-Luz lors du festival de Printemps. Adam a reçu une reconnaissance internationale en remportant le 1er prix du prestigieux concours Clara Haskil et a dès lors rejoint la classe hambourgeoise d’Evgeni Koroliov, lui-même prix Clara Haskil 1977.

Depuis 2012 Adam Laloum est présent dans les principaux festivals : Festival de Verbier, Festival de Lucerne, à Wigmore Hall, Festival de la Roque d’Anthéron, Klavier Festival Ruhr, Festival de Pâques et à l’Août musical de Deauville. Il joue à l’auditorium du Louvre, à la série Piano à Lyon, au Grand Théâtre de Bordeaux, au Grand Théâtre d’Avignon, aux Folles Journées de Nantes, de Bilbao et au Japon, au Festival de Colmar, au Festival de Menton, au Festival du Périgord Noir, au festival Piano aux Jacobins, au Festival de Zermatt, au Festival de Bad Kissingen, à la Société Chopin de Bern, au Palais des Beaux-arts de Bruxelles, au Mecklenburg-Vorpommern Festival, au festival Piano Passion de Saint-Etienne.

Avec orchestre, outre le 3e concerto de Beethoven sous la direction de Charles Dutoit avec le Verbier Festival Orchestra, il est le soliste de l’Orchestre de Paris à la salle Pleyel sous la direction de Cornelius Meister, du Sinfonia Varsovia dans le 2e concerto de Brahms à la Roque d’Anthéron, puis du Russian National Philharmonic dans le même concerto au festival international de Colmar, de l’Orchestre national de Montpellier dans le concerto pour deux pianos de Mozart, l’Orchestre symphonique de Tours dans le 3e concerto de Beethoven sous la direction de Jean-Yves Ossonce, l’Orchestre de Pau Pays de Béarn dans le concerto en sol de Ravel, l’Orchestre d’Avignon dans le 1er concerto de Brahms pour l’ouverture de la saison 2012/13.

En 2011 parait un CD Brahms (Mirare), en 2013 un CD Schumann (Mirare). Il a également enregistré un disque en duo avec l’altiste Lise Berthaud (Aparté, 2013), en trio avec le clarinettiste Raphaël Sévère et le violoncelliste Victor Julien-Laferrière (Mirare, 2014) et en solo un disque Schumann/Schubert (Mirare, 2016). Plus récemment, il a une nouvelle fois collaboré avec Victor Julien-Laferrière sur l’enregistrement d’un disque de sonates autour de Brahms, Franck et Debussy (Mirare, 2016).

Il est lauréat de la fondation de France et lauréat boursier de la fondation Groupe Banque Populaire – Natixis. En 2017, il est élu « soliste instrumental de l’année » aux Victoires de la musique classique.

Adam Laloum et ses amis fondent en 2015 les Moments musicaux de Lagrasse.

Mi-Sa Yang violon

Violoniste d’origine coréenne, Mi-Sa Yang est née et a grandi au Japon. Elle est admise au Conservatoire national supérieur de musique de Paris en musique de chambre après avoir terminé ses études avec Olivier Charlier et Jean-Jacques Kantorow.

Mi-Sa est primée de divers concours internationaux : premier prix au concours international Yehudi Menuhin pour jeunes violonistes en 2000, troisième prix et prix spécial du jury au concours international de musique de Sendaï en 2001, premier prix au concours international de musique Maria Canals de Barcelone en 2009.

Depuis que Mi-Sa a fait ses débuts avec orchestre à l’âge de douze ans au Japon, elle joue avec de nombreuses formations (Suk Chamber Orchestra, London Mozart Players, Sendaï Philharmonic Orchestra, Tokyo Symphony Orchestra, New Japan Philharmonic, Osaka Philharmonic Orchestra, Kyôto Symphony Orchestra, Kansai Philharmonic Orchestra, Century Orchestra Osaka), tout en se produisant également en récital.

En mars 2008, elle a fait ses débuts de soliste en Europe en interprétant le concerto de Reynaldo Hahn avec l’Orquesta Ciudad de Granada.

Son talent de chambriste s’épanouit par sa participation à divers festivals : l’Académie Maurice Ravel, Fêtes musicales en Touraine, la Roque d’Anthéron, musique de chambre à Giverny, Musique sur Ciel à Cordes-sur-Ciel, le festival de Pâques et l’Août musical à Deauville, le festival de l’Epau, Kuhmo Chamber Music en Finlande, La Folle Journée à Tokyo, la saison musicale du musée de l’armée à l’hôtel national des Invalides.

Depuis 2009 Mi-Sa Yang forme, avec beaucoup de succès, avec Adam Laloum et Victor Julien-Laferrière, le trio Les Esprits et a rejoint en 2014 le quatuor Ardeo.

Victor Julien-Laferrière violoncelle

Né à Paris en 1990, Victor Julien-Laferrière débute le violoncelle avec René Benedetti, puis étudie au Conservatoire national supérieur de musique de Paris (2004-2008) avec Roland Pidoux, avant de devenir en 2009 l’élève d’Heinrich Schiff à l’université de Vienne. Parallèlement, il prend part de 2005 à 2011 à l’International Music Academy Switzerland de Seiji Ozawa. Victor Julien-Laferrière remporte le 1er prix ainsi que les deux prix spéciaux au concours international du Printemps de Prague 2012 en jouant le concerto de Dvořák en finale. De ces prix découlent des concerts avec l’orchestre philharmonique de Radio France au festival du Printemps de Prague (concerto de Saint-Saëns), au festival Olympus de St Pétersbourg avec le State Hermitage Orchestra (concerto de Schumann), au Central European Music Festivalavec le SlovakRadio Symphony Orchestra (Concerto de Chostakovitch n°1) ainsi qu’avec divers orchestres tchèques dans les concertos de Dvořák et (Czech Chamber Orchestra Pardubice, Pilsen Radio Philharmonic Orchestra, South Bohemian Chamber Philharmonic Orchestra). Il est par ailleurs l’invité de l’auditorium du Louvre et la Cité de la musique à Paris, des Sommets musicaux de Gstaad, de l’opéra de Dijon, des festivals de Kuhmo (Finlande), Berne, Besançon, Pâques et Août musical de Deauville, de l’orangerie de Sceau, des Serres d’Auteuil, de l’Epau, de l’Autunno Musicale di Caserta, EuroArt à Prague, Ticino Musica à Lugano, notamment. Il joue aux côtés d’Augustin Dumay, Renaud Capuçon, David Grimal, Christian Ivaldi, Alain Planès, parmi d’autres, et prend part à de nombreuses émissions pour France Musique, Mezzo TV, Radio Classique, la BBC à Londres, la radio tchèque.

Il a fondé en compagnie d’Adam Laloum et de Mi-Sa Yang le trio avec piano Les Esprits, qui est apparu entre autres à la Folle Journée de Nantes et aux festivals de Deauville et Menton, au Théâtre des Champs-Elysées, ainsi que dans le triple Concerto de Beethoven salle Gaveau et aux Invalides à Paris (avec l’orchestre de la Garde Républicaine).

Victor Julien-Laferrière est soutenu par le Fonds Instrumental Français, est lauréat de la fondation Groupe Banque Populaire, et s’est vu décerner le prix de la fondation Safran pour la Musique 2013. Il a fait partie des nommés aux Victoires de la musique classique 2013 dans la catégorie “Révélation soliste instrumental”.

En 2017, il remporte le grand prix international Reine Elisabeth – prix Reine Mathilde, du prestigieux concours Reine Elisabeth.

Nathalie Stutzmann

Artiste associée de 2011 à 2023

Nathalie Stutzmann compte parmi les personnalités musicales les plus marquantes de notre époque : l’une des rares authentiques voix de contralto mais également l’une des grandes révélations de ces dernières années en tant que chef d’orchestre.

Elle a créé l’ensemble Orfeo 55 en 2009, et leur nouvel album d’airs italiens, Quella Fiamma, vient de paraître chez Warner/Erato. Sont déjà sortis Prima Donna (2011), dédié aux grands contraltos vivaldiens et Une Cantate imaginaire (2012), dédié à Bach, chez Deutsche Grammophon, et Heroes from the shadows (2014), consacré aux grands héros de l’ombre handéliens, chez Warner/Erato. Ces enregistrements ont été couronnés par de nombreuses récompenses telles que Diapason d’Or, Melómano de Oro et Editor’s Choice de Gramophone.

Comme chef, elle a pour mentors les grands Seiji Ozawa et Sir Simon Rattle qui dit d’elle : « Nathalie est un chef d’orchestre exceptionnel et rare. Tant d’amour, d’intensité et une technique impeccable. Elle nous est indispensable ». Ses récents débuts de chef avec le London Philharmonic Orchestra, le Philadelphia Orchestra, le Rotterdams Philharmonisch Orkest, le Washington National Symphony Orchestra ou encore le Royal Stockholm Philharmonic Orchestra lui ont valu des réinvitations immédiates cette saison et les suivantes. Suite à son succès unanime avec Tannhaüser de Wagner à l’Opéra de Monte-Carlo en 2017, elle a été invitée à diriger Mefistofele de Boito en ouverture des Chorégies d’Orange en 2018.

A compter de la saison 2018/2019, elle occupera le poste de Chef Principal du Kristiansand Symfoniorkester en Norvège. Elle est également Chef Principal Invité du RTÉ National Symphony Orchestra of Ireland de Dublin et Artiste Associé Principal de l’Orquestra Sinfônica do Estado de São Paulo dans le cadre d’une collaboration centrée sur la direction d’orchestre.

Nathalie Stutzmann a une formation de pianiste et bassoniste. Pour le chant, elle a reçu l’enseignement de sa mère, Christiane Stutzmann, avant d’étudier à l’école d’art lyrique de l’Opéra de Paris avec Michel Sénéchal. Également élève de Hans Hotter, elle a été formée à la direction d’orchestre par Jorma Panula qu’elle retrouvera à ses côtés dans le jury du 4ème Concours international de chefs d’orchestre Evgeny Svetlanov à Radio France en septembre 2018. Elle est Officier des Arts et des Lettres et Chevalier de l’Ordre National du Mérite, Officier du Mérite Culturel de Monte-Carlo.

Concerts à la Fondation Singer-Polignac

Concert hors les murs : Bach – Dévotion à voix basse | 13 décembre 2018

Concert d’atelier : Orfeo 55 – Nathalie Stutzmann, concert de résidents | 25 février 2012

Bertrand Chamayou

Natif de Toulouse, Bertrand Chamayou est remarqué dès l’âge de 13 ans par le pianiste Jean-François Heisser dont il suit par la suite l’enseignement au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Dans le même temps, il travaille assidûment aux côtés de Maria Curcio à Londres, et reçoit les conseils éclairés d’un grand nombre de maîtres, dont ceux de Murray Perahia. En 2006, son parcours déjà prometteur est couronné d’une Victoire de la musique dans la catégorie « Révélation », en 2012 il est élu « soliste instrumental de l’année ».

Bertrand a été invité à se produire sur les plus grandes scènes internationales telles la Salle Pleyel, le théâtre des Champs-Elysées, le Wigmore Hall (Londres), le Lincoln Center (New York), la Herkulessaal (Munich), la Philharmonie de Cologne, le Concertgebouw (Amsterdam), le Palais des Beaux-Arts (Bruxelles), l’Auditori de Barcelone, le conservatoire Tchaïkovski de Moscou, le Forbidden City Concert Hall de Pékin ainsi que dans des festivals tels le Klavier Festival de la Ruhr, le Mostly Mozart Festival, le festival Gergiev de Rotterdam, le festival de Lucerne, le Mecklenburg-Vorpommern Festspiele, le Musikfest de Brême, la Schubertiade de Schwartzenberg, le festival de Schwetzingen, le festival Piano aux Jacobins à Toulouse ainsi que dans son édition chinoise, le festival de la Roque d’Anthéron, le festival de la Chaise-Dieu, le festival de Besançon, le festival de la Côte Saint-André, le festival de Radio France et Montpellier qui lui offre une résidence pour son édition 2013.

Bertrand Chamayou joue sous la direction de chefs tels Pierre Boulez, Andris Nelsons, Leonard Slatkin, Neville Marriner, Yutaka Sado, Semyon Bychkov, Philippe Herreweghe, Emmanuel Krivine, Michel Plasson, Stéphane Denève, Fabien Gabel, Ludovic Morlot, Jérémie Rohrer, Fayçal Karoui, Tugan Sokhiev, Lawrence Foster, Evelino Pido, Louis Langrée, Christian Arming, Paul Daniel, Joshua Weilerstein aux côtés de plusieurs orchestres de renom tels que l’orchestre de Paris, le London Philharmonic Orchestra, le WDR Sinfonie Orchester de Cologne, la Deutsche Kammer Philharmonie de Brême, le SWR Sinfonie Orchester de Stuttgart, l’orchestre national de France, le Royal Scottish National Orchestra, le Danish National Symphony Orchestra.
La musique contemporaine occupe une part importante de son activité. Il a travaillé avec Henri Dutilleux et György Kurtag et a été invité dans le cadre du festival Présences à donner les concertos de Thomas Adès et de Esa-Pekka Salonen. Son activité de chambriste est tout aussi essentielle. Il se produit régulièrement avec Sol Gabetta, Renaud Capuçon, Daishin Kashimoto, Augustin Dumay, Antoine Tamestit, Gautier Capuçon, Nicolas Baldeyrou, Alexeï Ogrintchouk, David Guerrier, Paul Meyer, Emmanuel Pahud, les quatuors Ebène, Belcea, Ysaÿe pour n’en citer que quelques-uns.

Parmi ses réalisations ambitieuses, citons le cycle des 20 regards sur l’enfant-Jésus à l’occasion du centenaire d’Olivier Messiaen ou les 12 études d’exécution transcendante de Liszt, données maintes fois en concert, et dont résulte un live salué unanimement par la critique (Sony Classical). En 2008 Bertrand Chamayou enregistre un récital Mendelssohn (Naïve) couronné de très nombreuses récompenses. Au printemps 2010, il présente un disque César Franck (Naïve) accompagné par le Royal Scottish National Orchestra dirigé par Stéphane Denève. Ce disque a notamment reçu l’ « Editor’s Choice » de Gramophone.

En 2011, l’intégrale des Années de pèlerinage, est couronnée de nombreuses récompenses (Gramophone’s Choice, Choc Classica, Diapason d’Or de l’année 2012 et Victoire de la musique du meilleur enregistrement de l’année).

En 2014 Bertrand signe un contrat d’exclusivité avec le label Erato. Le premier fruit de cette collaboration est un disque Schubert sorti en février 2014 puis en 2016, une intégrale Ravel.

Concerts à la Fondation Singer-Polignac

Concert de saison : Carte blanche à Bertrand Chamayou | 15 juin 2017

Concert de saison : Franz Liszt. Un portrait : le diable et le bon Dieu | 18 octobre 2011

Causerie : Mendelssohn-Schumann, la musique et l’amitié | 31 mars 2009

Amaury Coeytaux

En résidence de 2012 à 2016

Amaury Coeytaux est né le 22 novembre 1984. Il commence le piano à l’âge de quatre ans puis le violon à l’âge de huit ans. Il étudie dans la classe de Micheline Lefebvre au Conservatoire à rayonnement régional de Bordeaux. À douze ans il obtient une médaille d’or à l’unanimité avec les félicitations du jury en musique de chambre et à treize ans un 1er prix à l’unanimité en violon décerné par la ville de Bordeaux. Cette même année, il rentre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris où il étudie avec Jean-Jacques Kantorow. Il en ressort à l’âge de seize ans avec un 1er prix et un diplôme de formation supérieure. Il poursuit ses études à Rotterdam avec ce même professeur jusqu’en 2003, puis il part aux États-Unis dans les classes de Pinchas Zukerman et de Patinka Kopec.

Il participe à de nombreuses master classes de violonistes et chambristes célèbres tels que Zakhar Bron, Tibor Varga, Pierre Amoyal, Gérard Poulet, Michel Strauss, Bernard Greenhouse. Sa première apparition en public eut lieu à l’âge de neuf ans, il joue alors la troisième sonate d’Ysaÿe à Radio France. Depuis lors, il donne beaucoup de concerts et récitals en tant que soliste ou chambriste dans différents pays (France, Allemagne, Suisse, Italie, Autriche, Pays-Bas, Canada, États-Unis, Corée du Sud, Japon), dans de grandes salles telles que Gaveau, Olivier-Messiaen, Carnegie Hall, National Arts Center, avec des artistes de renommée internationale comme Pinchas Zukerman, Joseph Silverstein, Joseph Kalischtein, Michael Tree, Marielle Nordmann.

Il s’est illustré dans de nombreux concours : 1er prix au 25e concours international Rodolfo-Lipizer en 2006, 1er prix au concours international de cordes Julius-Stulberg en 2004, 1er prix au concours Rosalind and Joseph Stone Berg Philharmonic en 2004, 1er prix au concours Waldo Mayo en 2004, prix du musée Bonnat pour la meilleure performance en musique de chambre décerné par l’académie Ravel en 2002, 1er prix au concours du Royaume de la musique en 1997. En 2003, le gouvernement français lui décerne la bourse Lavoisier, puis en 2004, l’Adami lui permet de partir aux États-Unis où il fait ses débuts dans le Stern Auditorium du Carnegie Hall avec le concerto de Brahms.

Après quatre années passées au sein de l’orchestre d’Auvergne en tant que violon solo, il vient d’être nommé violon solo – super-soliste à l’orchestre philharmonique de Radio France avec qui il débutera la saison prochaine sous la direction de Myung-Whun Chung,

Amaury Coeytaux joue un violon italien Guadagnini de 1773.

Concerts à la Fondation Singer-Polignac

Concert de saison : Métamorphose printanière | 13 avril 2017

Concert de saison : L’enfant magique | 26 janvier 2017

Rencontre musicale : César Franck et son école | 24 novembre 2016

Concert d’atelier : Quatuor Ulysse | 25 février 2016

Concert d’atelier : 150e anniversaire de la naissance de Winnaretta Singer-Polignac | 5 novembre 2015

Concert d’atelier : Autour de Roland Barthes | 4 juin 2015

Concert de saison : L’Atelier heureux | 17 avril 2014

Rencontre musicale : Autour du Groupe des six, première partie | 10 avril 2014

Concert de saison : Virtuosité à la française | 20 février 2014

Causerie : L’école de Paris | 13 juin 2013

Concert de saison : Wagner intime | 23 mai 2013

Concert de saison : Mozart, l’oiseleur illuminé | 25 avril 2013

Concert de saison : Ces belles heures reviendront… | 8 avril 2011

Concert de saison : 31 mars 1931 chez la princesse Edmond de Polignac | 16 avril 2010

Les Paladins

Artistes associés de 2012 à 2023

En 1760, Jean-Philippe Rameau compose Les Paladins, ultime chef-d’œuvre de l’esprit baroque français, délibérément placé sous le signe de la fantaisie et de l’imaginaire. C’est dans cet esprit que Jérôme Correas fonde en 2001 son ensemble vocal et instrumental qui explore principalement le répertoire musical dramatique italien et français des XVIIème et XVIIIème siècles.

L’interprétation des Paladins est résolument théâtrale. Grâce à sa double formation de chanteur et de claveciniste, Jérôme Correas développe un style et un son particuliers. C’est là toute la genèse du travail sur le « Parlé-Chanté » qui caractérise nombre des projets de l’ensemble, en particulier l’opéra italien du XVIIème siècle et l’opéra-comique : approche interprétative fondée non sur l’écriture seule de la partition mais sur la recherche de libertés expressives et théâtrales liées à la langue et à ses rythmes, travail sur le rubato, l’improvisation, la réflexion sur les couleurs de la voix et de l’instrument, le passage de la voix chantée à la voix parlée…

Les Paladins se produisent régulièrement en France (Théâtre des Champs Elysées, Théâtre du Châtelet, Philharmonie, Théâtre de l’Athénée, opéras de Nice, Reims, Rennes, Metz, Massy, Fondation Royaumont, Festival de La Chaise-Dieu, d’Ambronay) et à l’étranger, notamment aux Etats-Unis, au Japon, dans les grands festivals en Europe.

CREATIONS SCENIQUES

Parmi les événements scéniques marquants de ces dernières années, citons la recréation de La Fausse magie, opéra-comique de Gretry avec la Fondation Royaumont, les opéra de Metz, Rennes et Reims avec une mise en scène de Vincent Tavernier, Le Couronnement de Poppée de Monteverdi avec l’Arcal, mis en scène par Christophe Rauck, salué par la critique et représenté 44 fois. En 2011, Les Paladins recréent le premier opéra donné en France : L’Egisto de Mazzocchi et Marazzoli (Fondation Royaumont et théâtre de l’Athénée), mis en scène par Jean-Denis Monory ; suivent Le Retour d’Ulysse dans sa patrie de Monteverdi avec l’Arcal, mis en scène par Christophe Rauck, Les Indes Galantes de Rameau (mise en scène Constance Larrieu) mêlant chanteurs et marionnettes et poursuivant le travail de rencontre avec d’autres modes d’expression artistique. Les Paladins créent ensuite Molière à l’Opéra, spectacle retraçant la collaboration entre Molière et Lully et dont l’enregistrement a paru en 2016.

En 2017, Les Paladins créent deux nouveaux spectacles : Viva Espana, au CDBM du Perreux, avec la chorégraphe Ana Yepes, voyage musical et chorégraphié à la recherche des danses et musiques du Siècle d’Or espagnol ; et l’opéra de Monteverdi Le Combat de Tancrède et de Clorinde, au Théâtre de Cornouaille, Scène Nationale de Quimper, avec le metteur en scène Dan Jemmett. Ces deux dernières créations sont en tournée en 2018 et 2019.

 En janvier 2019, Les Paladins ont créé au Théâtre-Sénart, Scène Nationale de Lieusaint, l’opéra de Georg Friedrich Haendel Amadigi, dans une mise en scène contemporaine de Bernard Levy, centrée autour d’un dispositif vidéo. Le spectacle aura été joué tout au long du 1er trimestre 2019, pour une quinzaine de représentations.

Début novembre 2019, Les Paladins créeront au Théâtre de Corbeil Le Code Noir, opéra-comique de Louis Clapisson, dans une mise-en-scène de Jean-Pierre Baro. Œuvre « oubliée » depuis sa création en 1842, Le Code Noir abordera dans une scénographie et une adaptation contemporaine, le toujours d’actualité sujet de l’esclavage. Du jamais vu à l’Opéra !

Le spectacle partira pour une tournée de 7 représentations, avant une reprise prévue sur la saison 2020-21.

ENREGISTREMENTS PHONOGRAPHIQUES

Les Paladins ont enregistré une dizaine de disques récompensés à de nombreuses reprises : Cantates de Haendel avec Sandrine Piau, Lamentations de Porpora avec Karine Deshayes (Arion), Les Serpents de feu dans le désert de Hasse, Soleils baroques, sur des musiques de Luigi Rossi et Marco Marazzoli (Ambronay), Jephté de Carissimi, L’Ormindo de Cavalli (Pan Classics), Tenebris (Cyprès), Le triomphe de l’amour avec Sandrine Piau (Naive), Molière à l’opéra (Glossa).

Dernier opus sorti en novembre 2018, Leçons de Ténèbres de Couperin est une version inédite pour deux voix de haute-contre du chef d’œuvre du répertoire religieux français (EnPhases).

Jérôme Correas direction

Jérôme Correas débute l’étude du piano dès l’âge de cinq ans puis très vite se passionne pour le clavecin. Il devient l’élève du grand claveciniste et musicologue Antoine Geoffroy-Dechaume dont l’enseignement, basé sur l’improvisation et la souplesse rythmique, le marque durablement.

Sa curiosité pour le chant l’amène à se présenter au CNSM de Paris où il obtient un Premier Prix d’Art lyrique dans la classe de Xavier Depraz, et de chant baroque dans celle de William Christie. Remarqué par ce dernier, il débute au festival d’Aix-en-Provence sous sa direction dans The Fairy Queen de Purcell et devient membre des Arts Florissants de 1989 à 1993.

Jérôme Correas diversifie ses goûts et ses activités en suivant l’enseignement de René Jacobs au Studio Versailles Opéra, puis entre à l’école de chant de l’Opéra de Paris sur la recommandation de Régine Crespin, entre 1992 et 1994. Il travaille ensuite sous la direction de nombreux chefs, dans les répertoires lyrique ou baroque : William Christie, Sylvain Cambreling, Christophe Coin, Michel Corboz, Philippe Entremont, Marco Guidarini, Emmanuelle Haim, Jean-François Heisser, Marek Janowski, Sigiswald Kuijken, Jesus Lopez-Cobos, Jean-Claude Malgoire, Hervé Niquet, Donato Renzetti, François-Xavier Roth, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Arie Van Beek…

Dans son parcours, il privilégie l’interprétation de la mélodie française qu’il chante en Europe et dans de nombreuses tournées aux Etats-Unis aux côtés de Jean-Claude Pennetier, Claude Lavoix, Philippe Bianconi, Jean-François Heisser, Marie-Josèphe Jude, Jeff Cohen ou Philippe Cassard.

En 2001, Jérôme Correas se tourne vers la direction d’orchestre et fonde Les Paladins, ensemble vocal et instrumental dédié à l’exploration des oeuvres lyriques des XVIIème et XVIIIème siècle, de Monteverdi à Mozart.

Avec les metteurs en scène Dan Jemmett, Christophe Rauck, Vincent Tavernier, Vincent Vittoz, Irène Bonnaud, Mireille Larroche ou Jean–Denis Monory, il crée de nombreux opéras français, italiens ou anglais, de Monteverdi, Cavalli, Rossi, Marazzoli à Haydn et Paisiello, en passant par Purcell, Marin Marais, Destouches ou Rameau et Gretry. Il enregistre une trentaine de disques et se produit dans de nombreux théâtres et festivals en France et à l’étranger.

Sa double expérience de claveciniste et de chanteur lui permet de présenter une interprétation toute personnelle fondée sur la théâtralité, la respiration et le rubato, mais aussi une recherche sur l’art du « Parlé-Chanté », particulièrement bienvenue dans l’opéra italien du XVIIème siècle et l’opéra-comique, deux genres qu’il affectionne particulièrement.

Il transmet aussi cette recherche artistique en tant que chef invité : Orchestre de l’opéra de Rouen (La Vera Constanza de Haydn, mise en scène de Elio de Capitani), Orchestre de chambre Israël Camerata (Stabat Mater de Pergolesi), Moscow Chamber Orchestra (Haendel, Mozart), Orchestre Baroque de St Petersbourg (Acteon de Charpentier), Orchestre symphonique des Baléares (Vivaldi, Haendel, Gluck), Orchestre de l’Opéra de Catane (recréation de Fedra de Paisiello pour la réouverture du Teatro Massimo Bellini), Orchestre du CNSM de Paris, Maîtrise de Notre-Dame de Paris, Chœur de chambre de Namur…

Il intervient régulièrement pour des Master classes au CNSM de Paris, au CRR de Toulouse, de Paris, de Nice, du Pôle supérieur de Dijon, l’atelier lyrique de l’Opéra de Paris et à l’Ecole Normale de Musique.

Jérôme Correas est chevalier des Arts et Lettres depuis 2011.

Concerts à la Fondation Singer-Polignac

Concert de saison hors les murs : Molière à l’opéra | 15 décembre 2016

Concert d’atelier : Le roi danse | 5 mars 2015

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