Amaury Viduvier, Léa Hennino, Yan Levionnois, Guillaume Bellom

Max Bruch (1838-1920)

Pièces pour alto, clarinette et piano opus 83

Andante

Allegro con moto

Andante con moto

Allegro agitato

Johannes Brahms (1833-1897)

Sonate pour clarinette et piano n° 1 opus 120 n° 1

Allegro appassionato

Andante un poco adagio

Allegretto grazioso

Vivace

Frédéric Chopin (1810-1849)

Trio pour piano, alto et violoncelle opus 8

Allegro con fuoco

Scherzo. Vivace – Trio

Adagio. Sostenuto

Finale. Allegretto

Amaury Viduvier clarinette

Léa Hennino alto

Yan Levionnois violoncelle

Guillaume Bellom piano

Biographies

Amaury Viduvier clarinette

Amaury Viduvier est issu d’une famille d’artistes. Son père clarinettiste l’initie à son art dès l’âge de huit ans. Il donne ses premiers concerts et remporte les concours Bellan et UFAM à l’âge de douze ans. Il intègre ensuite le conservatoire du XIIe arrondissement de Paris puis le Conservatoire à rayonnement régional de Paris dans la classe de Richard Vieille et Franck Amet. Il remporte en 2008 le premier grand prix du concours européen de musique en Picardie. Il est reçu en 2010 premier nommé à l’unanimité du jury au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Il obtient la même année un premier prix de perfectionnement à l’unanimité avec félicitations du jury au Conservatoire de Paris. Il est alors nommé clarinette solo de l’orchestre de la Cité internationale ainsi que de l’ensemble Francilien et est régulièrement invité à jouer au sein des orchestres parisiens comme l’orchestre de Paris, l’orchestre national d’’Ile-de-France, l’orchestre Pasdeloup. Il se produit également lors de récitals ou avec différentes formations de musique de chambre. Il est depuis 2012 clarinettiste à l’académie internationale Gyorgy Sebök ainsi que de la garde républicaine. Amaury a récemment remporté le premier prix du Concours international de Berlin dans la catégorie des instruments à vent.

En 2014, il fonde l’ensemble Ouranos aux côtés de Mathilde Calderini, Rafael Angster, Philibert Perrine et Nicolas Ramez, qui remporte le premier prix, le prix du public, le prix de la Fondation Bullukian ainsi que le prix des internautes au Concours international de musique de chambre de Lyon en 2017. Leur premier disque, paru en 2018 pour le label NoMadMusic, est salué par les critiques internationales.

Amaury Viduvier est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec l’ensemble Ouranos.


Léa Hennino alto

Léa Hennino rentre au CRR de Paris à l’âge de 9 ans et obtient en 2008 un DEM avec les félicitations du jury dans la classe de Carole Dauphin. Lauréate du CNSMD de Paris (licence en 2011, master en 2013) où elle étudie auprès de Sabine Toutain et Christophe Gaugué, Léa travaille également un an avec l’altiste japonaise Nobuko Imai à Genève (Erasmus). Elle se perfectionne ensuite auprès de l’altiste anglais Lawrence Power à Zürich pendant deux ans (2014-2016).

La jeune musicienne s’est produite sur de grandes scènes internationales aux côtés d’artistes tels que le quatuor Modigliani, Eric Le Sage, Emmanuel Pahud, Paul Meyer, Nicolas Dautricourt, Clara Jumi-Kang, Zvi Plesser, Adam Laloum, Thorleif Tedeen, Anna Fedorova, Francois Salque, David Kadoush, Alexandra Soumm, Edgar Moreau, Alina Pogotskina, Alena Baeva, Nicholas Angelich, Gauthier Capucon, Jérôme Pernoo, Lars Anders Tomter, Nelson Goerner, Marc Coppey, Anne Queffelec, Martin Beaver, Itamar Golan, Denis Pascal…

En 2014, elle prend part à une tournée européenne de l’intégrale des quintettes de Mozart au côté de Renaud Capucon, Alina Ibragimova, Hanna Weinmeister, Gérard Caussé et Clemens Hagen.

Léa est régulièrement invitée par différents ensembles comme les Dissonances, I Giardini, Le Balcon. Elle prend également part à la troupe du Centre de musique de chambre de Paris menée par Jérôme Pernoo pour deux saisons consécutives.

En 2016, elle interprète le concerto rhapsodie de Martinü avec le Hradec Kralové Philharmonic Orchestra en République Tchèque et est invitée par l’Armenian Philharmonic Orchestra pour la saison 2017/2018. Léa a également fait ses débuts dans la symphonie concertante de Mozart avec l’orchestre de chambre de Toulouse et a tenu la partie soliste au côté de Sebastien Hurtaud dans le Don Quichotte de Strauss avec l’orchestre de Picardie début 2019.

Sélectionnée pour participer à de prestigieuses académies internationales comme Krzyzowa Music for Europe (Pologne), Kronberg Cello Plus (Allemagne), Ravinia Steans Music Institut (USA), Verbier Festival Academy (Suisse), IMS Prussia Cove (Angleterre), Aurora Chamber Music (Suède), Encuentro de Santander (Espagne), elle se produit dans diverses formations lors de concerts et masterclasses avec notamment Tabea Zimmermann, Antoine Tamestit, Kim Kashkashian, Lars Anders Tomter, Thomas Rieble, Veronika Hagen, Pamela Frank, Miriam Fried, Ferenc Rados, Gabor Takacs-Nagy, Hatto Beyerle…

Enrichie de ces nombreuses rencontres, Léa remporte des prix lors de concours en France, Allemagne, Luxembourg et devient également lauréate de la Yamaha Music Fondation of Europe, de la Fondation Meyer et de l’Adami.

Elle est désormais académiste et ambassadrice de Dakapp, application de cours en ligne.

Léa joue un alto de Charles Coquet fait pour elle en 2014 à Paris.


Yan Levionnois violoncelle

Premier Prix des concours internationaux “André Navarra” et “In Memoriam Rostropovitch”, Yan Levionnois est également lauréat du premier concours Reine Elisabeth consacré au violoncelle et du dernier concours Rostropovitch, où il a notamment obtenu le prix de la “personnalité la plus remarquable”, et a été nommé aux Victoires de la musique classique 2011. Il est d’autre part lauréat des fondations d’entreprise Banque Populaire et Safran et révélation classique de l’Adami 2013.

Il s’est produit en soliste avec notamment le London Philharmonic Orchestra, l’Orchestre national de France, le Sinfonia Varsovia et l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, sous la direction de Daniele Gatti, Dimitry Sitkovetsky, Jean-Jacques Kantorow ou encore Heinrich Schiff, et compte parmi ses partenaires de musique de chambre des personnalités telles que David Grimal, Antoine Tamestit, Renaud et Gautier Capuçon, Nicholas Angelich, David Guerrier, Emmanuel Pahud et le quatuor Ébène. Musicien éclectique, il joue régulièrement avec l’accordéoniste de jazz Richard Galliano, et participe en tant que chef de pupitre à l’ensemble sans chef Les Dissonances, abordant avec eux le grand répertoire orchestral, des symphonies de Beethoven aux œuvres de Ravel ou Debussy.

Sa discographie a été unanimement saluée par la presse et le public depuis son premier CD Cello Solo, sorti en 2013 chez Fondamenta. Notons également, entre autres, un disque de sonates avec le pianiste Guillaume Bellom et Pierrots Lunaires, un disque de duos avec la violoniste Mélanie Clapiès, tous deux parus chez le même label, ainsi qu’un enregistrement live à Lugano du Trio Élégiaque n°2 de Rachmaninov, paru chez EMI dans le coffret Martha Argerich & Friends 2011.

Attaché à la création contemporaine et aux rencontres avec les compositeurs, il a travaillé avec Jonathan Harvey, Bruno Mantovani ou encore Éric Tanguy. Il a, de plus, commandé une pièce à Kryštof Mařatka pour le disque Cello Solo, et a créé le Concerto pour violoncelle et orchestre d’harmonie de Richard Dubugnon, une collaboration qui a fait l’objet du film Ce qu’il faut de silences, réalisé par Thierry Augé.

Passionné par la poésie d’Arthur Rimbaud, il a conçu Illuminations, un spectacle mêlant les poèmes du recueil éponyme aux Suites pour violoncelle seul de Benjamin Britten, et dans lequel il assure également le rôle de récitant.

Yan a débuté le violoncelle avec son père, puis a étudié notamment à Paris avec Marc Coppey et Philippe Muller, à Oslo avec Truls Mørk, et à New York avec Timothy Eddy, où il a également suivi des cours de philosophie à la Columbia University.

Il a eu la chance de participer à la création de son violoncelle, réalisé par Patrick Robin, et joue un archet fait pour lui par Yannick Le Canu.

Yan Levionnois est artiste associé, en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Guillaume Bellom piano

Guillaume Bellom a un parcours atypique, menant des études de violon parallèlement au piano, depuis le conservatoire de Besançon jusqu’au conservatoire national supérieur de musique de Paris. C’est au contact de personnalités musicales marquantes, telles que Nicholas Angelich et Hortense Cartier-Bresson, qu’il développe pleinement son activité de pianiste. Finaliste et prix Modern Times de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine lors du concours Clara Haskil en 2015, il se révèle lors de cet événement dédié à la pianiste roumaine, elle-même violoniste à ses heures.

La même année, il remporte le premier prix du concours international d’Épinal et devient lauréat de la fondation L’Or du Rhin, avant de remporter le prix Thierry Scherz des Sommets Musicaux de Gstaad l’année suivante. Le grand public le découvre lors des Victoires de la musique 2017, où il est nommé dans la catégorie “révélation soliste instrumental”.

Il s’est produit en soliste avec l’orchestre de chambre de Lausanne, la Camerata du Léman, l’orchestre national de Lorraine, sous la direction de Jacques Mercier et Christian Zacharias. Par ailleurs, son grand intérêt pour la musique de chambre et sa maîtrise d’un vaste répertoire font de lui un partenaire musical convoité. Il joue régulièrement dans le cadre du festival de Pâques d’Aix-en-Provence, du festival international de piano de la Roque d’Anthéron, de Piano aux Jacobins, des festivals de Pâques et de l’Août musical de Deauville, du festival des Arcs, du Bel-Air Claviers festival, du Palazzetto Bru Zane à Venise, ou encore du Centre de musique de chambre de Paris à la salle Cortot, avec des artistes tels que Renaud Capuçon, Amaury Coeytaux, Nicolas Dautricourt, Philippe Cassard, Paul Meyer, Yan Levionnois, Victor Julien-Laferrière ou encore Antoine Tamestit.

Sa discographie comporte trois albums enregistrés avec Ismaël Margain : le premier, dédié aux œuvres pour quatre mains de Schubert (ffff Télérama), le deuxième consacré à Mozart, tous deux pour le label Aparté, ainsi que Deux pianos pour le label B Records en 2018. En 2017 sont parus un disque en sonate avec le violoncelliste Yan Levionnois (Fondamenta) et un disque en solo (Claves) consacré à Schubert, Haydn et Debussy. Aux côtés du quatuor Girard, Guillaume a enregistré un disque Saint-Saëns, paru au printemps 2019 pour le label B Records dans la collection Fondation Singer-Polignac live.

Guillaume Bellom est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

Ombres mouvantes

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)

Quatuor à cordes n° 14 K.387

Allegro vivace assai

Menuetto

Andante cantabile

Molto allegro

Gabriel Fauré (1845-1927)

Quintette pour piano et cordes n°1 opus 89

Molto moderato

Adagio

Allegretto moderato

Quatuor Zaïde

Charlotte Maclet, Leslie Boulin Raulet violon

Sarah Chenaf alto

Juliette Salmona violoncelle

Ismaël Margain piano

Biographies

Quatuor Zaïde

Fondé en 2009, le quatuor Zaïde a remporté une impressionnante série de prix dans des concours internationaux : premier prix à l’unanimité du concours Charles Hennen 2010, premier prix du concours international de musique de chambre de Pékin BMJC 2011, premier prix du concours de musique de chambre Haydn à Vienne en 2012. Il est aussi lauréat du concours de quatuors de Banff (Canada) en 2010, de l’ARD de Munich en 2012, prix de la Presse au concours international de Bordeaux en 2010. Les musiciennes sont également lauréates HSBC en 2010, et sélectionnées pour participer au programme Rising Star ECHO en 2015. Le quatuor remercie le Mécénat musical de la Société générale pour son précieux soutien à ses débuts. 
Le quatuor Zaïde a reçu les précieux conseils de Hatto Beyerle, Johannes Meissl, Gabor Takacs-Nagy, Gordan Nicolic et Goran Gribajecvic, qu’il considère comme ses mentors. Aujourd’hui, les membres du quatuor aiment transmettre leur passion et propose régulièrement des masterclasses dans les villes où elles vont se produire en concert. 

Les quatre musiciennes se sont déjà produites au Wigmore hall de Londres, à la Tonhalle de Zürich, aux philharmonies de Berlin, Cologne, Essen, Dortmund, Düsseldorf, Paris et Luxembourg, au Bozar de Bruxelles, aux Contcertgebouw d’Amsterdam, de Bruges et de Gent, au Théâtre des Champs Elysées, au Théâtre de la Ville, aux Bouffes du Nord, à l’auditorium du musée d’Orsay, au KKL de Lucerne, au Concerthuset de Stockholm, au Mupa de Budapest, au Müsikverein et au Konzerthaus de Vienne, au Barbican hall de Londres, au Festspiehaus de Baden Baden, au Jordan Hall de Boston, au Merkin Hall de New York, au Domaine Forget de Québec, au Théatro Colon de Bogota, au Sesc de San Paulo, à l’auditorium de la Cité interdite de Pékin, au Xi’an concert hall, au Teong Yeong concert hall, au centre culturel de Hong Kong, et font régulièrement des tournées en France et à l’international. 
Depuis 2018 les musiciennes assurent la direction artistique du festival international de quatuors à cordes du Lubéron.
Depuis 2013, le quatuor tisse une étroite collaboration avec le label NoMadMusic chez qui sont signés trois albums, tous vivement salués par la critique, notamment 4F Telerama pour l’album Haydn (2015) et un choc Classica pour l’album Franck-Chausson (2017).
Les musiciennes du quatuor collaborent avec des artistes tels que Abdel Raman El Bacha, Béatrice Rana, Alexander Lonquich, Eric lesage, Bertrand Chamayou, Adam Laloum, Jonas Vitaud, David Kadouch, Da Sol Kim, Lise de la Salle, Nicolas Alsteadt, Jérôme Pernoo, Edgar Moreau, Yovan Markoviic, Bruno Philippe, Sung Won Yang, Camille Thomas, Julian Steckel, François Salque, Michel Portal, Nicolas Baldeyrou, Raphaël Sévère, Tommaso Lonquich, Dyonnisis Grammenos, Lise Berthaud, Miguel Da Silva, Antoine Tammestit, Karine Deshayes, Catherine Trottman, Andrea Hill, les quatuors Voce, Zemlinsky, Kuss, Doric, Auryn.
La formation met un point d’honneur à ne pas se spécialiser dans un répertoire spécifique, convaincue que la musique d’hier éclaire l’actualité et qu’on ne peut comprendre la musique du passé sans habiter celle d’aujourd’hui. La création d’œuvres nouvelles est un des centres d’intérêt du quatuor qui a eu notamment l’immense honneur de jouer pour la première fois des œuvres de Francesca Verunelli, Marco Momi et Bryce Dessner.
Aller à la rencontre d’autres styles de musique est également au goût des quatre artistes qui ont collaboré cette dernière année avec les jazzmen Yaron Herman et Marion Rampal, les rappeurs Fianso, Chilla et Lord Esperanza, les chanteurs Camélia Jordana et Bénabar. 
Charlotte Maclet joue un violon de Testor

Leslie Boulin Raulet joue un violon école de Tononi prêté par le Fond instrumental français
Sarah Chenaf joue un alto anonyme italien du XVIIeme siècle
Juliette Salmona joue un violoncelle de Claude Augustin Miremont prêté par l’association des Amis du violoncelle

Le quatuor Zaïde est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Ismaël Margain piano

Ismaël Margain est né en 1992 à Sarlat où il entame sa formation musicale (piano, flûte, saxophone, jazz et écriture) jusqu’à son admission à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique et de Paris. Il y travaille avec Jacques Rouvier, Nicholas Angelich, puis Roger Muraro.

Lauréat du concours international « Génération SPEDIDAM 2011 » sa version du concerto n° 4 de Beethoven, primée par Aldo Ciccolini, l’amène à se produire au Touquet International Music Masters 2012 dans le concerto en sol de Maurice Ravel. Mais c’est au concours international Long-Thibaud 2012 que le grand public découvre Ismaël: accompagné par l’orchestre philharmonique de Radio France avec lequel il joue le concerto n° 23 de Wolfgang Amadeus Mozart et obtient le prix du public et le 3e grand prix Marguerite Long.

Il est invité aux festivals de Pâques et Août à Deauville, Chopin à Paris, au Bel-Air Claviers Festival, Pablo Casals de Prades, aux Vacances de Monsieur Haydn, à Piano aux Jacobins à Toulouse. En 2014 il joue les deux concertos de Ravel avec l’orchestre philharmonique de Nice.

Il remporte le 1er prix au concours de la Société des Arts à Genève en 2012, puis il se produit en Allemagne au Klavier Festival Ruhr, en Suisse et en Bulgarie dans le 2e concerto de Chopin, et part en tournée en Amérique Latine et aux Etats-Unis pour une série de récitals, concertos et masterclasses.

Ismaël Margain est lauréat du prix de la Yamaha Music Foundation of Europe lauréat de la Fondation Banque Populaire. Il forme un duo de piano avec Guillaume Bellom avec lequel il a enregistré deux disques à quatre mains consacrés à Schubert et Mozart (Aparté) puis Deux pianos pour le label B Records en 2018. Pour ce même label sont également parus un disque consacré à Mendelssohn enregistré en 2014 à Deauville ainsi que son premier disque solo consacré à Schubert également enregistré en live à Deauville paru en mars 2017.

Ismaël est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012.

Récital Théo Fouchenneret

Ernest Chausson (1855-1899)

Quelques danses opus 26

Dédicace. Calme

Sarabande. Andante

Pavane. Sans hâte

Forlane. Animé

Gabriel Fauré (1845-1924)

Nocturnes n° 7 et n° 12

Ludwig van Beethoven (1770-1827)

Sonate n° 29 Hammerklavier opus 106

Théo Fouchenneret piano

Biographie

Premier prix du Concours international de Genève en novembre 2018, Théo Fouchenneret a étudié au conservatoire à rayonnement régional de Nice, sa ville natale, dans la classe de Christine Gastaud. Il obtient les plus hautes distinctions au CNSM de Paris auprès de professeurs tels qu’Alain Planès, Hortense Cartier-Bresson et Jean-Frédéric Neuburger.

En 2013, il remporte le 1er prix au Concours international de piano Gabriel Fauré qui lui donne l’occasion d’aborder un répertoire qui lui est cher. L’année 2018 marque un tournant dans la carrière du jeune pianiste. Quelques mois avant de triompher au Concours international de Genève, il remporte le 1er prix ainsi que cinq prix spéciaux au Concours international de musique de chambre de Lyon avec le Trio Messiaen, qu’il forme avec David Petrlik (violon) et Volodia Van Keulen (violoncelle). Si Théo est régulièrement l’invité des émissions de radio et de télévision, c’est bien sûr la scène qui porte ses principales interprétations. Déjà de nombreuses salles françaises l’ont applaudi (fondation Louis Vuitton, Opéra de Nice, Opéra de Dijon…) et son talent s’exporte jusqu’à l’étranger (Sala Verdi à Milan, Université Antonine à Beyrouth, Philharmonie de Xi’an, Toppan Hall à Tokyo, Izumi Hall à Osaka, Munetsugu Hall à Nagoya, National Concert Hall à Taïpei…). Aujourd’hui invité par de nombreux festivals (festivals de Deauville, festival de la Roque d’Anthéron, Folle Journée de Nantes, Cully Classique, Klavier Ruhr Festival…), il partage la scène avec les musiciens les plus doués de sa génération.

Théo sort un premier CD en 2013 chez Sonare Art Office, comprenant la Sonate de Franck et la Deuxième sonate de Fauré aux côtés du violoniste Tatsuki Narita. En 2015, c’est avec la violoncelliste Astrig Siranossian qu’il partage un enregistrement chez Claves Records. Plus récemment, le premier CD du Trio Messiaen avec le clarinettiste Raphael Sévère est paru en 2018 aux éditions Mirare et se consacre tout naturellement au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen, ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès.

Théo Fouchenneret est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le Trio Messiaen.

Dialogue idéal

Programme

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)

Sonate pour violon et piano KV.304 en mi mineur

  • Allegro
  • Tempo di menuetto

Sonate pour violon et piano KV.454 en sib majeur

  • Largo — Allegro
  • Andante
  • Allegretto

Richard Strauss (1864-1949)

Sonate pour violon et piano opus 18

  • Allegro, ma non troppo
  • Improvisation: Andante cantabile
  • Finale: Andante – Allegro

Renaud Capuçon violon

Guillaume Bellom piano

Biographies

Renaud Capuçon violon

Né à Chambéry en 1976, Renaud Capuçon étudie au conservatoire national supérieur de musique de Paris avec Gérard Poulet et Veda Reynolds, puis avec Thomas Brandis à Berlin et Isaac Stern.

En 1998 Claudio Abbado le choisit comme Konzertmeister du Gustav Mahler Jugendorchester ce qui lui permet de parfaire son éducation musicale avec Pierre Boulez, Seiji Ozawa, Daniel Barenboim et Franz Welser-Moest. En 2000 il est nommé « Rising Star » et « Nouveau talent de l’année » aux Victoires de la musique puis « Soliste instrumental de l’année » en 2005. En 2006, il reçoit le prix Georges Enesco décerné par la Sacem.

Renaud Capuçon collabore avec les plus grands chefs et les orchestres les plus prestigieux : Philharmonique de Berlin avec Bernard Haitink, David Robertson, Matthias Pintscher, DSO Berlin avec Robin Ticciati, Leipzig Gewandhaus Orchester avec Kurt Masur, Staatskapelle de Dresde avec Daniel Harding, Bamberg Symphony avec Jonathan Nott, Berlin Staatskapelle avec Antonio Papano, Wiener Symphoniker avec Philippe Jordan, orchestre de Paris avec Wolfgang Sawallish, Christoph Eschenbach, Paavo Jarvi et Daniel Harding, orchestre national de France avec Daniele Gatti et Valéry Gergiev, orchestre philharmonique de Radio France avec Myung-Whun Chung, Chamber Orchestra of Europe avec Semyon Bychkov et Yannick Nezet-Séguin, Philharmonia Orchestra avec Juraj Valculha, Royal Philharmonic Orchestra avec Charles Dutoit, orchestre Mariinsky de Saint-Petersbourg avec Valery Gergiev, orchestre symphonique académique de Moscou avec Vladimir Yurowsky, Rotterdam Philharmonic avec Yannick Nézet-Séguin, Tonhalle Zurich Orchestra avec Lionel Bringuier, orchestre de la Suisse Romande, Symphonique de Lucerne avec James Gaffigan, Oslo Philharmonic avec Jukka Pekka Saraste, Santa Cecilia Orchestra Rome avec Semyon Bychkov, New York Philharmonic et Philadelphia Orchestra avec Charles Dutoit et Tugan Sokhiev, Chicago Symphony Orchestra avec Bernard Haitink, Boston Symphony avec Christoph von Dohnanyi, Andris Nelsons et Alain Altinoglu, Los Angeles Philharmonic avec Gustavo Dudamel, Andris Nelsons, Daniel Harding et Lionel Bringuier, NHK Symphony avec Stéphane Denève, Singapour Symphony avec Gustavo Dudamel, Hong-Kong Philharmonic avec Jaap Van Zweden.

En 2017-2018, Renaud était en tournée européenne avec la Camerata Salzburg avec l’intégrale des cinq concertos pour violon de Mozart, le Berlin Staatsoper et le London Symphony Orchestra avec François-Xavier Roth, le Vienna Philharmonic avec Robin Ticciati, le Vienna Symphony et le Stockholm Philharmonic avec Alain Altinoglu, le Los Angeles Philharmonic avec Matthias Pintscher, le Seoul Philharmonic avec Thierry Fischer, l’orchestre national de France et le Scottish Chamber Orchestra avec Emmanuel Krivine, l’orchestre philharmonique de Radio France et le Royal Flemish Philharmonic avec Lahav Shani. Passionné de musique de chambre, il collabore avec Martha Argerich, Nicholas Angelich, Kit Armstrong, Khatia Buniatishvili, Frank Braley, Guillaume Bellom, Yefim Bronfman, Hélène Grimaud, Khatia et Marielle Labèque, Maria João Pires, Jean-Yves Thibaudet, Gérard Caussé, Yuri Bashmet, Myung-Whun Chung, Yo Yo Ma, Mischa Maisky, Truls Mørk, Michael Pletnev, et son frère Gautier dans les plus grands festivals : Aix en Provence, Saint-Denis, La Roque d’Anthéron, Menton, Colmar, Hollywood Bowl, Tanglewood, Gstaad, Lucerne, Lugano, Verbier, Salzburg, Rheingau, Bucarest Festival Enescu, Amsterdam, Granada.

Discographie chez Erato : avec Martha Argerich Trios Haydn/Mendelssohn et Triple de Beethoven, Berlioz/Saint-Saëns/Milhaud/Ravel avec la Deutsche Kammerphilharmonie et Daniel Harding, L’Arbre des songes de Dutilleux avec le philharmonique de Radio France et M.-W. Chung, Mendelssohn/Schumann avec le Mahler Chamber Orchestra et Daniel Harding, Mozart avec le Scottish Chamber Orchestra, Louis Langrée et Antoine Tamestit, la musique de chambre de Schubert, Ravel, Saint-Saëns, ainsi que Brahms sonates, trios et quatuor de Brahms avec Nicholas Angelich, son frère Gautier et Gérard Caussé, les concertos de Beethoven/Korngold avec le Rotterdam Philharmonic et Yannick Nézet-Seguin, l’intégrale des sonates de Beethoven avec Frank Braley et l’intégrale Fauré avec Nicholas Angelich, Gautier Capuçon, Michel Dalberto et Gérard Caussé et le quatuor Ébène.

Après les concertos de Brahms et Berg avec le philharmonique de Vienne et Daniel Harding, Saint-Saëns avec le Philharmonique de Radio France et Lionel Bringuier, ainsi que L’Histoire de Babar – Poulenc/Debussy/Ridout avec Laurence Ferrari et Jérôme Ducros, son premier best of Le Violon roi, un coffret de 3 CD retraçant son parcours et un récital avec Khatia Buniatishvili (Frank/Grieg/Dvorak). Dernières parutions : un disque réunissant la Symphonie espagnole de Lalo, le premier concerto de Bruch et les airs bohémiens de Sarasate et un disque avec des concertos contemporains Rihm/Dusapin/Montovani nommé dans la catégorie « meilleur enregistrement » aux Victoires de le musique et Echo Prize 2017, et un disque de sonates et trios de Debussy sorti en octobre 2017 avec Bertrand Chamayou, Gérard Caussé, Emmanuel Pahud, Marie-Pierre Langlamet et Edgar Moreau.

En 1997, Renaud Capuçon, Jérôme Ducros, Nicholas Angelich et Jérôme Pernoo créèrent le festival de Pâques de Deauville à l’intention des nouvelles générations de musiciens de chambre. Il est également le fondateur et directeur artistique du festival de Pâques d’Aix-en-Provence et du festival Les Sommets Musicaux de Gstaad, ainsi que professeur de violon à la Haute École de musique de Lausanne. En février 2018 il fonde un nouvel ensemble à cordes, le Lausanne Soloists.

Il joue le Guarneri del Gesù « Panette » (1737) qui a appartenu à Isaac Stern.

Renaud Capuçon est artiste associé, en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2011.


Guillaume Bellom piano

Guillaume Bellom a un parcours atypique, menant des études de violon parallèlement au piano, depuis le conservatoire de Besançon jusqu’au conservatoire national supérieur de musique de Paris. C’est au contact de personnalités musicales marquantes, telles que Nicholas Angelich et Hortense Cartier-Bresson, qu’il développe pleinement son activité de pianiste. Finaliste et prix Modern Times de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine lors du concours Clara Haskil en 2015, il se révèle lors de cet événement dédié à la pianiste roumaine, elle-même violoniste à ses heures.

La même année, il remporte le premier prix du concours international d’Épinal et devient lauréat de la fondation L’Or du Rhin, avant de remporter le prix Thierry Scherz des Sommets Musicaux de Gstaad l’année suivante. Le grand public le découvre lors des Victoires de la musique 2017, où il est nommé dans la catégorie “révélation soliste instrumental”.

Il s’est produit en soliste avec l’orchestre de chambre de Lausanne, la Camerata du Léman, l’orchestre national de Lorraine, sous la direction de Jacques Mercier et Christian Zacharias. Par ailleurs, son grand intérêt pour la musique de chambre et sa maîtrise d’un vaste répertoire font de lui un partenaire musical convoité. Il joue régulièrement dans le cadre du festival de Pâques d’Aix-en-Provence, du festival international de piano de la Roque d’Anthéron, de Piano aux Jacobins, des festivals de Pâques et de l’Août musical de Deauville, du festival des Arcs, du Bel-Air Claviers festival, du Palazzetto Bru Zane à Venise, ou encore du Centre de musique de chambre de Paris à la salle Cortot, avec des artistes tels que Renaud Capuçon, Amaury Coeytaux, Nicolas Dautricourt, Philippe Cassard, Paul Meyer, Yan Levionnois, Victor Julien-Laferrière ou encore Antoine Tamestit.

Sa discographie comporte trois albums dédiés enregistrés avec Ismaël Margain : le premier, dédié aux œuvres pour quatre mains de Schubert (ffff Télérama), le deuxième consacré à Mozart, tous deux pour le label Aparté, ainsi que Deux pianos pour le label B Records en 2018. En 2017 sont parus un disque en sonate avec le violoncelliste Yan Levionnois (Fondamenta) et un disque en solo (Claves) consacré à Schubert, Haydn et Debussy. Aux côtés du quatuor Girard, Guillaume a enregistré un disque Saint-Saëns, paru au printemps 2019 pour le label B Records dans la collection Fondation Singer-Polignac live.

Guillaume Bellom est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012.

Espagnolades, les compositeurs français et l’Espagne

Programme musical

Georges Bizet (1838-1875)

Carmen, opéra-comique en quatre actes sur un livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy, d’après la nouvelle de Prosper Mérimée (1845)

  • Habanera ou séguédille pour soprano et piano 

Gabriel Fauré (1845-1924)

Dolly opus 56

  • Le pas Espagnol pour piano à 4 mains 

Jacques Offenbach (1819-1890)

La Périchole (1868), opéra-bouffe en deux actes sur un livret de Ludovic Halévy et Henri Meilhac d’après la comédie de Prosper Mérimée Le carrosse du Saint-Sacrement (1828)

  • “Le conquérant dit à la jeune indienne” (acte 1) pour soprano, ténor et piano

Les Brigands (1869), opéra-bouffe en trois actes sur un livret de Ludovic Halévy et Henri Meilhac

air de Gloria Cassis (acte 2) : “Jadis vous n’aviez qu’une patrie” pour ténor et piano 

Camille Saint-Saëns (1835-1921)

Havanaise pour violon et piano opus 83

Claude Debussy (1862-1918)

Estampes (1903)

  • La Soirée dans Grenade pour piano

Francis Poulenc (1899-1963)

Toréador pour soprano et piano (1918) 

Emmanuel Chabrier (1841-1894)

España pour piano à quatre mains (1883) 

ainsi que des documents sonores et audiovisuels

Pauline Sabatier mezzo-soprano

Rémy Mathieu ténor

David Petrlik violon

Guillaume Bellom, Ismaël Margain piano

Biographies

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né à Sainte-Adresse, près du Havre. Il a grandi non loin des écrivains qu’il aime : Flaubert, Maupassant ou Alphonse Allais. Passionné de musique, il a d’abord gagné sa vie en jouant du piano.

Son premier texte est paru dans la revue Minuit en 1982. De Tout doit disparaître (1992) à Gaieté parisienne en passant par Drôle de temps et Les Malentendus, ses romans racontent avec humour la France contemporaine. En 2001, il obtient le Prix Médicis pour Le Voyage en France. Ses livres plus récents s’aventurent parfois aux frontières du réel : Service clientèle, La Cité heureuse et La Petite fille et la cigarette (2005), ont été traduits dans plus de vingt langues. Les Pieds dans l’eau (2008), puis Ballets Roses (2009) et Livre pour adultes (2016) explorent une veine plus autobiographique. La plupart de ces ouvrages sont parus chez Gallimard ou chez Fayard.

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans Marianne, Le Figaro Littéraire, L’Atelier du Roman. Ses chroniques ont été rassemblées dans Ma Belle Epoque (2007). Il a suscité une vive polémique par son essai Requiem pour une avant-garde (1995), avant de fonder avec Marcel Landowski l’association Musique Nouvelle en Liberté qui soutient les jeunes compositeurs. On lui doit également une histoire de L’opérette en France et des documentaires pour la télévision. Depuis dix ans, il anime sur France Musique une émission au succès jamais démenti : Étonnez-moi Benoît.

Au théâtre, Benoît Duteurtre est l’auteur de Viva l’opéra comique qui a connu un vif succès salle Favart en 2004. Il a également signé l’adaptation de Véronique présentée en 2008 au Châtelet. Une nouvelle édition de L’Opérette en France est parue chez Fayard fin 2009.


Pauline Sabatier mezzo-soprano

Pauline Sabatier commence sa formation au sein de la "Maîtrise de l’Opéra de Lyon" et étudie parallèlement le piano et la danse contemporaine. En 2002, elle intègre la classe de Gary Magby au sein de la Haute Ecole de Musique de Lausanne dont elle sort diplômée en 2007. Elle se perfectionne en "Master-Class" à Lausanne, Verbier et Royaumont auprès de Christa Ludwig, Edda Moser, Françoise Pollet, Michel Sénéchal, Thomas Quasthoff et Roger Vignoles. Pauline est lauréate des bourses Mosetti et Niccati-de-Luze.
En 2007, elle est invitée à intégrer pour deux saisons l’Opéra-Studio de "l’Opéra National du Rhin". Elle y abordera les rôles de Rosine, Mélisande, Concepcion, Béatrice, Chérubin ou Dorabella.

En 2009, l’ADAMI décerne à Pauline Sabatier le prix "Révélation Jeune Artiste Lyrique" et en 2010 est également prime au concours de chant de Béziers.
Son vaste répertoire lyrique comprend aussi bien Mozart (Noces de Figaro), Massenet (Thaïs), Debussy (Martyre de Sant-Sébastien), Offenbach (La vie parisienne), Rossini (La Cambiale di Matrimonio), Verdi (Traviata), Chabrier (Une éducation manquée) que la musique sacrée de Bach, Mozart et Duruflé.

Pauline Sabatier a chanté notamment sous la direction de chefs tells que: Jean-Claude Malgoire, Marc Minkowski, Michel Tabachnik, Paolo Arrivabeni, Gabrielle Ferro, Kaspar Zehnder, Jean-Yves Ossonce, Michael Schønwandt, Benjamin Levy et Emmanuel Joel-Hornak, dans des mises en scène d’Elsa Rooke, Bernard Pisani, Jérome Savary, Arnaud Bernard, Philippe Arlaud, Jean-Philippe Clarac, Olivier Deloeuil, François de Carpentries, Alexandra Lacroix, Nadinne Duffaut, Omar Porras et Jean-Paul Scarpitta.


Rémy Mathieu ténor

Originaire de Nice, Rémy Mathieu débute le chant à l’âge de 7 ans et entre dans la maîtrise des Petits Chanteurs de Monaco. Il y restera 11 ans. Il fait ses études au Conservatoire de Nice puis au Conservatoire National Supérieur de Musique (CNSMD) de Lyon où il intègre à 18 ans la classe de Françoise Pollet et Hélène Lucas. Dans le cadre du programme d’échange ERASMUS, il travaille une année avec le ténor Francesco Araiza à Stuttgart . Il obtient son master en 2013.
Au cours de son cursus, il participe à de nombreuses masterclasses avec Alain Garichot, Christan Immler, Udo Reinemann, Françoise Leroux, Rosemary Joshua, Jean Paul Fouchécourt ou encore Thomas Moser et Félicity Lott.

Rémy Mathieu fait ses premiers pas comme soliste en juillet 2010 avec l’ensemble Justinana dans Renard de Stravinsky (Coq). Il se produit par la suite dans West side story de Leonard Bernstein avec les Solistes de Bernard Tétu dans le rôle de Tony. Il participe à de nombreux concerts autour des Passions et des Cantates de Bach. 

En septembre 2012 , encore étudiant au CNSMD il intègre le studio de l’opéra de Lyon. La même année, il chante dans la Cambiale del Matrimonio de Rossini (Eduardo) à l’opéra de Versailles. Suivra dans le cadre du studio de Lyon le rôle de Moustique dans La petite Renarde Rusée de Léos Janaek à l’opéra de Lyon.
Encore étudiant, Olivier Py l’engage sur la production de Claude, de Thierry Escaich /Robert Badinter, une première mondiale à l’opéra de Lyon où il sera remarqué par la presse et les professionnels. A la suite de cet opéra et de la rencontre avec Thierry Escaich, ils montent un programme de concert qu’ils interprètent lors du festival de musique et du livre de Deauville. 
Raymond Duffaud le sélectionne pour participer au Tremplin 2013 des jeunes Talents à l’opéra d’Avignon. La même année, il est nommé Révélation classique de l’ADAMI.

Il est également invité pour le rôle de Monostatos dans La Flûte enchantée signée Pierrick Sorin, puis il participe au Dialogue des Carmélites de Christophe Honoré à l’opéra de Lyon .
L’opéra de Lyon et EMI l’engagent pour donner la réplique à Joyce Di Donato lors de l’enregistrement de son nouvel album. Fin 2013, il est le Laerte dans Hamlet d’Ambroise Thomas au théâtre de la Monnaie à Bruxelles dans une nouvelle production d’Olivier Py sous la direction de Marc Minkovski.

Début février 2014, il interprète le rôle Martin dans Tenderland d’Aaron Copland dans le cadre du studio de l’opéra de Lyon. Il participe également à l’académie du festival d’Aix en Provence pour la Résidence Mozart. L’année 2014 est également ponctuée par plusieurs concerts notamment à l’opéra de Limoges avec les lauréats du concours Paris Opéra compétition, aux Invalides et Radio France. Il se produit aussi à l’opéra de Marseille dans la version concertante de Moise et Pharaon sous la direction musicale de Paolo Arrivabeni.
En 2015 il chante la partie de ténor solo dans la Petite messe solennelle de Rossini (Invalides Paris), le rôle du Comte Albert dans la Ville mort de Korngold à l’opéra de Nantes et Nancy, le rôle d’ Oebale dans Apollon et Hyacinthe de Mozart (Hostel Dieu Lyon), la messe en ut mineur de Mozart avec l’orchestre régional Avignon-Provence.
Il est Roland dans les Chevaliers de la table ronde (opéras de Bordeaux, Nantes, Massy, Toulon, Venise) 
Ses projets futurs : Laerte dans Hamlet et Piquillo dans La Périchole (opéra de Marseille), Guiseppe dans Traviata et le messager dans Aida (Chorégies d’Orange) Ferrando dans Cosi fan tutte (opéra de Massy) Siebel dans Faust (Opéra d’Avignon).


David Petrlik violon

En 2015, il obtient son master au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSM) de Paris avec les félicitations et poursuit sa formation dans le cycle d’excellence « Konzertexamen » à l’université des Arts de Essen. La même année, il participe à la Seiji Osawa International Music Academy de quatuor à cordes en Suisse, où il côtoie et joue avec des musiciens tels que Pamela Franck, Nobuko Imaï, Sadao Harada et Seiji Ozawa, son fondateur.

L’année 2016 est une étape importante dans sa jeune carrière : David est sélectionné par Gidon Kremer pour participer au programme « Chamber music connects the world » et joue avec Steven Isserlis, Christian Tetzlaff et Gidon Kremer.

Parallèlement à ses études, David remporte des premiers prix aux concours internationaux Kocian (Répuplique Tchèque), Flame (Paris), il est lauréat du concours Jasha Heifetz (Lituanie), Ginette Neveu (France), avec, à deux reprises, le prix du public, ainsi que du concours Lipizer (Italie), où il obtient le prix spécial pour la pièce virtuose. En 2017, David est lauréat du concours Felix Mendelssohn à Berlin et du prix « André Hoffmann » pour la meilleure interprétation de la pièce de M. Toshio Hosokawa avec Alexandre Kantorow au festival Les Sommets Musicaux de Gstaad. David est aussi le lauréat de la Fondation Safran, de l’Adami et de la bourse Huguet-Bourgeois de la Fondation de France. Il vient récemment d’être nommé « Génération Spedidam ».

Ces différentes distinctions lui permettent de se produire lors de récitals dans plusieurs pays européens et en tant que soliste avec le Prague Radio Symphony Orchestra, le Kremerata Baltica, l’orchestre philarmonique classique de Bonn, le Staatorchester Rheinische Philharmonie, le Mannheim Chamber Orchestra, l’orchestre d’Auvergne, le Moravian Philharmonic Orchestra Olomouc, l’orchestre philarmonique de Pardubice, l’orchestre philarmonique du Maroc, le Kaunas City Symphony Orchestra, l’orchestre lyrique du théâtre d’Avignon et l’orchestre de Caen… David s’est produit en tant que concertiste dans les plus prestigieuses salles de concerts et festivals comme la Grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris, l’Auditorium du Louvre à Paris, l’Auditorium de La Seine Musicale à Paris, le Victoria Hall à Genève, le Smetana Hall à Prague, la Fondation Louis Vuitton à Paris, le National Philarmonic Hall à Vilnius, le Peterhouse Theatre à Cambridge, le Beethoven Hall à Bonn, lefFestival de la Roque d’Anthéron, le Bratislava Music Festival, le festival de Pâques et l’Août musical de Deauville, le festival de la Chaise-Dieu, le Ffestival Printemps des Alizé et le festival du Périgord Noir.

Ayant à cœur un désir de qualité et d’expressivité il suit les conseils avisés de Vadim Repin, Léonidas Kavakos, Pinchas Zukerman, Vadim Gluzman, le trio Wanderer et Christian Ivaldi à l’occasion de différentes masterclasses.

Il a joué également en musique de chambre avec des musiciens tels que Nicholas Angelich, Gidon Kremer, Philippe Jaroussky, Steven Isserlis, Christian Tetzlaff, Karine Deshayes, Jean-Frédéric Neuburger, Itamar Golan, Marc Coppey, Claire Désert, Eric Le Sage, Boris Garlitsky, Emmanuel Strosser, François Salque, Jonas Vitaud, Raphaël Sévère, Amaury Coeytaux, Guillaume Bellom, Vassily Sinaïsky, Laurent Martin and Thomas Hoppe… 

En 2016, David reçoit le prix André Boisseaux qui lui permet d’enregistrer son premier disque avec Itamar Golan au piano, ce disque paraîtra au Label Soupir en septembre 2017 avec un programme de musique française composé de C. Debussy, O. Messiaen, P. Boulez et M. Ravel.

David est également le violoniste du trio Messiaen, aux côtés de Volodia van Keulen et Théo Fouchenneret. Le trio a remporté en 2018 le 1er Prix du Concours international de musique de chambre de Lyon, ainsi que 5 prix spéciaux, permettant aux jeunes musiciens d’enregistrer un disque consacré au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen et aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès, paru en 2018 pour le label Mirare.

David est en résidence à la fondation allemande Villa Musica Rheinland-Pfalz qui lui prête l’instrument qu’il joue actuellement : un violon de Petrus Guarnerius de 1702 ex Schubert.

Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Messiaen.


Ismaël Margain piano

Ismaël Margain est né en 1992 à Sarlat où il entame sa formation musicale (piano, flûte, saxophone, jazz et écriture) jusqu’à son admission à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique et de Paris. Il y travaille avec Jacques Rouvier, Nicholas Angelich, puis Roger Muraro.

Lauréat du concours international « Génération SPEDIDAM 2011 » sa version du concerto n° 4 de Beethoven, primée par Aldo Ciccolini, l’amène à se produire au Touquet International Music Masters 2012 dans le concerto en sol de Maurice Ravel. Mais c’est au concours international Long-Thibaud 2012 que le grand public découvre Ismaël: accompagné par l’orchestre philharmonique de Radio France avec lequel il joue le concerto n° 23 de Wolfgang Amadeus Mozart et obtient le prix du public et le 3e grand prix Marguerite Long.

Il est invité aux festivals de Pâques et Août à Deauville, Chopin à Paris, au Bel-Air Claviers Festival, Pablo Casals de Prades, aux Vacances de Monsieur Haydn, à Piano aux Jacobins à Toulouse. En 2014 il joue les deux concertos de Ravel avec l’orchestre philharmonique de Nice.

Il remporte le 1er prix au concours de la Société des Arts à Genève en 2012, puis il se produit en Allemagne au Klavier Festival Ruhr, en Suisse et en Bulgarie dans le 2e concerto de Chopin, et part en tournée en Amérique Latine et aux Etats-Unis pour une série de récitals, concertos et masterclasses.

Ismaël Margain est artiste résident de la fondation Singer-Polignac, lauréat du prix de la Yamaha Music Foundation of Europe lauréat de la Fondation Banque Populaire. Il forme un duo de piano avec Guillaume Bellom avec lequel il a enregistré deux disques à quatre mains consacrés à Schubert et Mozart (Aparté) puis Deux pianos pour le label B Records en 2018. Pour ce même label sont également parus un disque consacré à Mendelssohn enregistré en 2014 à Deauville ainsi que son premier disque solo consacré à Schubert également enregistré en live à Deauville paru en mars 2017.

Ismaël est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012.


Guillaume Bellom piano

Guillaume Bellom a un parcours atypique, menant des études de violon parallèlement au piano, depuis le conservatoire de Besançon jusqu’au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. C’est au contact de personnalités musicales marquantes, telles que Nicholas Angelich et Hortense Cartier-Bresson, qu’il développe pleinement son activité de pianiste.

Finaliste et prix “Modern Times” de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine lors du concours Clara Haskil en 2015, il se révèle lors de cet événement dédié à la pianiste roumaine, elle-même violoniste à ses heures. La même année, il remporte le premier prix du concours international d’Épinal et devient lauréat de la fondation L’Or du Rhin, avant de remporter le prix Thierry Scherz des Sommets musicaux de Gstaad l’année suivante. Le grand public le découvre lors des Victoires de la Musique 2017, où il est nommé dans la catégorie “révélation soliste instrumental”.

Guillaume s’est produit en soliste avec l’orchestre de chambre de Lausanne, la Camerata du Léman, l’orchestre national de Lorraine, sous la direction de Jacques Mercier et Christian Zacharias. Par ailleurs, il joue régulièrement dans le cadre du festival de Pâques d’Aix-en-Provence, du festival international de piano de la Roque d’Anthéron, de Piano aux Jacobins, des festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, du festival des Arcs, des Vacances de Monsieur Haydn, du Palazzetto Bru Zane à Venise, ou encore du Centre de Musique de Chambre de Paris à la salle Cortot, avec des artistes tels Renaud Capuçon, Amaury Coeytaux, Nicolas Dautricourt, Philippe Cassard, Paul Meyer, Yan Levionnois, Victor Julien-Laferrière ou encore Antoine Tamestit.

Sa discographie comporte deux albums dédiés aux œuvres pour quatre mains de Schubert (ffff Télérama) et Mozart, enregistrés avec Ismaël Margain pour le label Aparté, ainsi que Deux pianos pour le label B Records en 2018, un disque en sonate avec le violoncelliste Yan Levionnois, paru en 2017 pour Fondamenta, et un disque en solo paru chez Claves la même année, consacré à Schubert, Haydn et Debussy.

Guillaume est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012.

Samstag aus Licht – Le Balcon

Programme

Karlheinz Stockhausen (1928-2007)

  • Samstag aus Licht
    • Luzifers Traum/Le Rêve de Lucifer
    • Luzifers Tanz/La Danse de Lucifer (extraits)

Interprètes

  • Le Balcon
    • Lucifer : Damien Pass baryton-basse
    • Michael : Henri Deléger trompette
    • Chat noir Kathinka : Julie Brunet-Jailly flûte
    • Joueur du rêve de Lucifer : Alphonse Cemin piano
    • Emmanuelle Grach danseuse
    • Maxime Pascal direction musicale


Biographies

Le Balcon

Fondé en 2008 par des étudiants du Conservatoire de Paris, Le Balcon rassemble au départ trois compositeurs, un chef d’orchestre, un ingénieur du son, un pianiste et chef de chant, et un ensemble de musiciens ouverts aux répertoires du XXe et XXIe siècle. Le Balcon, nommé d’après la pièce de Jean Genet, se métamorphose au gré des projets, des concerts, aussi bien dans l’effectif, de l’identité visuelle et scénographique, que dans le rapport à la sonorisation ou à la musique électronique. 

Après cinq années riches en expérimentation au sein de l’église Saint-Merry, Le Balcon entre en résidence en 2013 à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, où il présente ses premiers opéras, dont Ariadne auf Naxos de Strauss (2013), Le Balcon de Eötvös (2014) et La Métamorphose de Michaël Levinas (2015). Il crée les œuvres de compositeurs de son temps, tels Juan-Pablo Carreño (Garras de Oro, Punto Muerto…), Pedro Garcia-Velasquez (InitioLieux Perdus…) et Arthur Lavandier (libre adaptation de la Symphonie Fantastique, l’opéra Le Premier Meurtre…). 

Le Balcon défend un répertoire balayant toutes les périodes de l’histoire de la musique, permettant un dialogue entre quelques grandes figures des siècles passés – Gesualdo, Monteverdi, Strauss, Berlioz, Messiaen, Boulez, Stockhausen… – avec les techniques du présent. 

Sa deuxième spécificité est son maniement de la sonorisation : chaque musicien est doté d’un micro projetant le son dans l’espace de concert d’une manière radicale et nouvelle. Les interprètes apprennent au fil des années à adapter leur technique de jeu en relation à l’objet microphonique, permettant de proposer une expérience de concert immersive. 

La troisième grande caractéristique de la compagnie est l’éclatement de l’espace de concert tel que l’entend la tradition, en mobilisant tous les espaces – couloirs, escaliers, balcons, rue… – d’un lieu de représentation. 

Le Balcon est désormais un collectif transdisciplinaire – un orchestre, une troupe de chanteurs, des compositeurs, vidéastes, danseurs, metteurs en scène -, un label discographique et un éditeur musical. De plus, il développe des actions pédagogiques avec ses partenaires et notamment l’association Le Tréteau, en permettant aux enfants des conservatoires d’Île-de-France de découvrir la musique d’aujourd’hui, les instruments, et d’improviser au cours d’ateliers. Enfin, Le Balcon s’attache à développer ses activités de recherche en partenariat avec le CNRS et l’IRCAM, autour de la question des interactions en temps réel entre partition et interprète. 

En 2018, à l’occasion de son dixième anniversaire, Le Balcon démarre la production de l’intégralité du cycle Licht de Karlheinz Stockhausen, au rythme d’un opéra par an jusqu’en 2024. Donnerstag aus Licht, le premier du cycle, a été donné en novembre 2018 à l’Opéra Comique, avant d’être repris au Southbank Centre de Londres en mai 2019. Donnerstag sera suivi par Samstag aus Licht, en juin 2019 à la Philharmonie de Paris. 

2019 est également l’année de la première édition du festival Le Balcon à l’Athénée, avec de nombreux concerts, ateliers éducatifs, projections, installations et une grande soirée-anniversaire pour souffler les dix bougies de la compagnie. 

Le Balcon reçoit pour l’ensemble de ce travail le soutien de la Caisse des Dépôts, son principal mécène depuis 2017.

L’ensemble est artiste associé, en résidence à la Fondation Singer-Polignac


Maxime Pascal direction musicale

Maxime Pascal naît à Nantes, le 9 septembre 1985. Dès l’âge de cinq ans, encouragé par des parents musiciens, il apprend plusieurs instruments, dont le piano, la batterie et le violon. Il découvre l’orchestre au conservatoire de Tarbes, ce qu’il décrit aujourd’hui comme un moment décisif dans sa formation de jeune musicien. Admis au Conservatoire de Paris, il étudie l’écriture, l’analyse musicale et l’orchestration, s’inscrit dans la classe de direction d’orchestre de François-Xavier Roth et étudie le violon. 

Avec cinq élèves du conservatoire il crée en 2008 Le Balcon, un ensemble à géométrie variable réunissant instrumentistes, chanteurs, compositeurs, techniciens et artistes pluridisciplinaires autour d’une idée fixe : celle de l’ensemble sonorisé.

Derrière la caractéristique technologique, il y a le rêve d’une expérience totale. La sonorisation est vue comme le prolongement du geste d’interprétation, tout comme la salle de concert est considérée comme un espace symbiotique, devant surmonter et effacer la fracture entre scène et salle. En plus de la sonorisation de chaque instrument, Maxime Pascal demande ainsi au musicien du Balcon d’investir les couloirs du théâtre (Le Balcon de Peter Eötvös, 2014) de surgir dans les loges (Symphonie Fantastique, 2016), lui demandant ainsi d’outrepasser son rôle pour faire du concert une expérience totale.

L’émergence du Balcon lui permet de maîtriser chaque étape de la construction du spectacle musical, de la composition à la production en passant par la mise en scène. Il y a derrière cela le désir d’engloutir l’auditeur dans le son et de faire naître en lui une euphorie brute et profonde. L’interprétation de l’œuvre orchestrale ne se fait qu’au prix d’un intense travail de compréhension mutuelle des musiciens.

En 2015-2016, Maxime Pascal effectue ses débuts avec l’orchestre et le ballet de l’Opéra national de Paris. Il y dirige le gala d’ouverture de la saison et un ballet de Jerome Robbins repris par Benjamin Millepied, Opus 19/The Dreamer. En mai 2017, il dirige à l’Opéra un programme ravélien à l’occasion du spectacle Robbins/Balanchine/Cherkaoui et l’année suivante, L’Heure espagnole (Ravel) ainsi que Gianni Schicchi (Puccini) mis en scène par Laurent Pelly. Il part également en tournée au Japon avec le ballet en mars 2017.

S’il est particulièrement fasciné par Karlheinz Stockhausen, dont Le Balcon projette de produire l’intégralité du cycle Licht jusqu’en 2024, Maxime Pascal se passionne également pour plusieurs compositeurs du XVIe siècle, comme Gesualdo et Monteverdi, qu’il dirige notamment dans des versions avec instruments électrifiés. Dans les répertoires postérieurs au XVIe siècle, il dirige fréquemment des œuvres de Beethoven, Berlioz, Debussy et Ravel. La relation avec les compositeurs vivants, dont il crée des œuvres chaque année, est également au centre de son attention : citons en exemple sa collaboration avec Arthur Lavandier (La Symphonie fantastique, Le Premier meurtre, De la Terreur des hommes).

En 2018, Maxime Pascal a dirigé la création de Ti vedo, to sento, mi perdo de Salvatore Sciarrino au Teatro alla Scala de Milan. Récemment, il a également dirigé l’orchestre de l’opéra de Malmö, l’orchestre de la Rai, celui du Teatro Massimo de Palerme et de l’opéra de Rome.

En 2018-2019, en plus des premiers opéras (Donnerstag et Samstag) du cycle Licht avec Le Balcon, Maxime Pascal dirige notamment un programme Berlioz à Hong Kong avec Les Siècles (février 2019), Le Pavillon d’or de Chihiro Mayuzumi à Tokyo (février 2019), Paroles et musique de Morton Feldman et Pelléas et Mélisande de Claude Debussy à Berlin (Staatsoper Unter den Linden, avril et mai 2019). En octobre 2019, Maxime reviendra au Teatro alla Scala pour diriger l’opéra Quartett de Luca Francesconi, librement adapté des Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos.

Maxime Pascal est un des conseillers musicaux de la Fondation Singer-Polignac.


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Quatuors de Beethoven #3

Programme

Ludwig van Beethoven (1770-1827)

Mercredi 22 mai

  • Quatuor n° 2 en sol majeur opus 18 n° 2
    • Allegro
    • Adagio cantabile – Allegro
    • Scherzo : Allegro
    • Allegro molto quasi presto
  • Quatuor n° 6 en si bémol majeur opus 18 n° 6
    • Allegro con brio
    • Adagio ma non troppo
    • Scherzo : Allegro
    • Adagio – Allegretto quasi Allegro – Adagio – Allegretto
  • Quatuor n° 13 en si bémol majeur opus 130
    • Adagio ma non troppo – Allegro
    • Presto
    • Andante con moto ma non troppo
    • Alla danza tedesca : Allegro assai
    • Cavatine : Adagio molto espressivo
    • Finale : Allegro

 Jeudi 23 mai

  • Quatuor n° 8 en mi mineur opus 59 n° 2
    • Allegro
    • Molto adagio
    • Allegretto
    • Finale : Presto
  • Quatuor n° 14 en ut dièse mineur opus 131
    • Adagio, ma non troppo e molto espressivo
    • Allegro molto vivace
    • Allegro moderato-Adagio
    • Andante, ma non troppo e molto cantabile
    • Presto
    • Adagio quasi un poco Andante
    • Allegro

Interprètes

  • Quatuor Girard
    • Hugues Girard, Agathe Girard violon
    • Odon Girard alto
    • Lucie Girard violoncelle


Biographie

Quatuor Girard

Constitué au sein d’une grande fratrie, le quatuor Girard est né d’une passion commune révélée par la pratique très précoce de la musique de chambre en famille. Formé par le quatuor Ysaÿe au conservatoire régional de Paris puis par Miguel da Silva à la Haute école de musique de Genève, le quatuor Girard se fait remarquer au cours de grandes compétitions internationales, en remportant notamment en 2010 le prix Académie Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz. Troisième prix du Concours de Genève en novembre 2011, il devient la même année lauréat de la Fondation Banque Populaire et lauréat HSBC de l’Académie du festival d’Aix-en-Provence. Grâce au soutien de l’European Chamber Music Academy (ECMA), de l’Académie musicale de Villecroze, de l’Académie du festival d’Aix-en-Provence et de Proquartet, le quatuor a bénéficié de la rencontre de très grands quartettistes (Alban Berg, Arditti, Artemis, Artis, Keller, Lindsay, Talich…) ainsi que d’éminents artistes tels Alfred Brendel, Jean-François Heisser ou Jean-Guihen Queyras.

Invité de salles et de festivals prestigieux en France – Auditorium du Musée d’Orsay, Théâtre du Châtelet, La Folle journée de Nantes, Soirées et Matinées musicales d’Arles, le festival de Deauville, la Grange de Meslay – le quatuor est également demandé à l’étranger notamment en Suisse, en Italie, en Belgique, au Maroc, en Russie et au Japon. Il joue avec des musiciens de renom tels que Jean-Claude Pennetier, Henri Demarquette, Raphaël Pidoux, François Salque, Gérard Caussé et Ronald Van Spaendonck.
Le quatuor est en résidence à la Chapelle Royale Reine Elisabeth de Belgique, bénéficiant ainsi d’échanges privilégiés avec le quatuor Artemis. Il associe ses activités concertistes à un effort constant de diffusion en direction de tous les publics. À ce titre, il noue régulièrement des partenariats avec des écoles primaires, collèges, lycées et conservatoires.
L’intégrale des quatuors de Beethoven donnée à l’Auditorium de Caen ces trois dernières années restera pour le quatuor Girard une aventure marquante et déterminante pour la suite de sa vie artistique.

Son premier album, un récital Haydn, Schumann, Schubert (Discophiles français, 2012) a été primé par la critique (Choix de France Musique, Qobuzissime). Le quatuor a participé à un album consacré à Reicha avec Tanguy Parisot (Outhere, 2017). En 2018, son disque The Starry Sky propose le premier enregistrement mondial du Quatuor n°4 de Philippe Hersant associé au Quatuor n°8 de Beethoven (Paraty, 2018). Un disque Saint-Saëns avec Guillaume Bellom enregistré en live à la Fondation Singer-Polignac vient de paraître (B Records, 2019).
Les musiciens jouent sur un quatuor d’instruments fabriqués entre 2014 et 2016 par le luthier Charles Coquet.
Le quatuor Girard est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


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César Franck et ses disciples

Guillaume Lekeu (1870-1894)

Adagio pour septuor à cordes (1891)

Guy Ropartz (1864-1955)

Troisième nocturne pour piano (1916)

Vincent d’Indy (1851-1931)

Helvetia pour piano opus 17

Ernest Chausson (1855-1899)

Concert pour violon, piano et quatuor à cordes opus 21

  • Décidé
  • Sicilienne
  • Grave
  • Très animé

Pierre Fouchenneret violon

Quatuor Hanson

Raphaël Pagnon alto

Adrien Bellom violoncelle

Simon Guidicelli contrebasse

Théo Fouchenneret, Philippe Hattat piano

Biographies

Pierre Fouchenneret violon

Artiste insatiable, fort d’une discographie de plus d’une vingtaine de disques, il dédie plusieurs années de sa vie à l’œuvre d’un compositeur, s’entoure des plus beaux chambristes pour, le plus souvent, en graver une intégrale. En 2016, il enregistre chez Aparte l’intégrale des sonates pour violon et piano de Beethoven avec Romain Descharmes. En 2018, parait le premier volume d’une intégrale de la musique de chambre de Gabriel Fauré avec Simon Zaoui et Raphaël Merlin. Il se lance également avec le quatuor Strada, Eric Lesage, Florent Pujuila, Adrien Boisseau…dans le projet insensé de jouer toute la musique de chambre de Brahms. L’intégrale parait chez B.Records au cours de la saison 2018-2019.

Enfant prodige, Pierre Fouchenneret obtient à 16 ans son premier prix de violon et de musique de chambre au CNSM de Paris, remporte ensuite le Grand Prix du Concours International de musique de chambre de Bordeaux, le Grand prix Georges Enesco de la Sacem, et devient lauréat de la fondation Natixis.
Invité sur les scènes du monde entier, l’« archer hors norme » (Le Figaro) de Pierre Fouchenneret est rapidement amené à jouer avec des musiciens d’exception tels que le Fine Art Quartet, Jean-François Heisser, Jean-Frédéric Neuburger, Zongh Xu, Julien Leroy, Nicolas Angelich… Il fonde en 2013 le quatuor Strada avec Sarah Nemtanu, Lise Berthaud et François Salque.

Artiste gourmand et complet Pierre Fouchenneret est reconnu par les orchestres français et internationaux pour son audace et sa vision du répertoire. Il a notamment été invité par l’orchestre de la Suisse Romande, le Suzhou Symphony Orchestra, l’orchestre national de Bordeaux, le Philharmonique de Brno, le Philharmonique de Nice, le Baltic de Saint Petersbourg, l’orchestre de chambre Nouvelle-Aquitaine.

Pierre Fouchenneret est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Quatuor Hanson

Le quatuor Hanson s’est formé en 2013 au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Il obtient sa licence à l’unanimité puis son Master dans la classe de Jean Sulem (quatuor Rosamonde). Membre de l’European Chamber Music Academy après avoir été invité aux sessions de Manchester puis de Grossraming (Autriche), le quatuor travaille avec Hatto Beyerle, Johannes Meissl, Miguel Da Silva, Peter Cropper et se perfectionne auprès de Claire Désert, du trio Wanderer, du quatuor Ebène et de Mathieu Herzog. En 2014, le quatuor est en résidence au festival international de La Roque d’Anthéron.

Il se produit en quintette avec Jean Sulem au Grand salon des Invalides et interprète Figura IV / Passagio per quartetto d’archi de Matthias Pintscher au festival ManiFeste de l’IRCAM. Le quatuor Hanson est lauréat du concours européen «Musiques d’ensemble » de la Fnapec 2014 où il remporte la bourse de l’Académie des Beaux-Arts. En 2015, il se perfectionne à l’université des arts de Vienne auprès de Johannes Meissl.

Le quatuor a obtenu le 2e prix du concours international de quatuor à cordes Joseph Haydn en 2017 ainsi que trois prix spéciaux (le prix Joseph Haydn, le prix 20e siècle et le prix du public), le 2e prix du concours de Genève en 2016, le 3e prix ainsi que le prix du public au 11e concours international de quatuor à cordes de Lyon en 2015. Lors de l’ISA Competition à Reichenau en Autriche, les musiciens remportent trois prix dont celui du meilleur quatuor à cordes, ainsi que deux prix spéciaux (les « Wienner Klassik » et « Second Viennese School » prizes). Il est soutenu par la Fondation Banque Populaire.

Le quatuor se produit dans des salles prestigieuses telles l’auditorium de la Maison de la radio et la Philharmonie de Paris, le Wigmore Hall de Londres, le Victoria Hall de Genève, l’ORF Kulturhaus de Vienn (Autriche), l’opéra de Lyon, la Salle Cortot, le Grand salon des Invalides et les Archives nationales. Les quatre musiciens ont été les invités de festivals tels La Roque d’Anthéron, le festival Pablo Casals, le Kalkalpen Kammermusik Festival (Autriche), Les Vacances de Monsieur Haydn, Les Chaises musicales en Vienne, le festival de La Baule. Leur carrière internationale les amène à se produire en Europe, au Maroc et très prochainement en Chine.

Le quatuor partage régulièrement la scène avec des musiciens tels Michel Lethiec, Paul Meyer, Bruno Philippe, Vadim Kholodenko, Amaury Viduvier ou encore Guillaume Bellom.

Le premier enregistrement du quatuor sera consacré à Haydn et paraîtra à l’automne 2019 pour le label Aparté.

Le quatuor Hanson est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2015.


Raphaël Pagnon alto

Après des études de violon aux conservatoires de Reims et Marseille, Raphaël intègre à Paris les classes d’Annick Roussin et Christophe Poiget. Il débute parallèlement l’alto auprès de Michel Michalakakos et intègre la même année le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris dans la classe d’alto de Pierre-Henri Xuereb. Il y obtient en 2015 sa licence d’interprète mention « très bien ». Il a également la chance de bénéficier des conseils de Yuri Bashmet, Tabea Zimmerman ou encore Garth Knox lors de divers cours et masterclasses.

Raphaël est lauréat du Concours international Città di Cremona, du Concours national des jeunes altistes, du Prix du département des Bouches-du-Rhône, des Concours Bellan et Tertis, et est soutenu par la fondation « Musique et Vin au Clos Vougeot ». Il est membre de l’Académie de la Staatskapelle Berlin sous la direction de Daniel Barenboim entre 2016 et 2018. À cette occasion, il se produit dans des lieux aussi prestigieux que la Philharmonie de Paris, le Konzerthaus Berlin, la Philharmonie de Berlin sous la direction de chefs tels que Zubin Mehta, Simon Rattle, James Levine, Paavo Järvi… Il collabore également régulièrement avec des ensembles tels quel Les Dissonances ou l’ensemble Appassionato.

Passionné de musique de chambre, il a l’occasion de se produire aux côtés de partenaires de renom comme Dong-Suk Kang, Pascal Devoyon, Jérôme Pernoo, Dejan Bogdanovic.

Membre fondateur du quatuor Agate, il étudie actuellement auprès de Mathieu Herzog (quatuor Ébène) et Luc-Marie Aguera (quatuor Ysaye). Il côtoie également des maîtres réputés de cette discipline : Eberhard Feltz, Günter Pichler et Gerhard Schulz du quatuor Alban Berg, Yovan Markovitch du quatuor Danel, des membres du quatuor Talich et du quatuor Vogler.

Il joue sur un alto de Friedrich Alber de 2014.

Raphaël est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le quatuor Agate.


Adrien Bellom violoncelle

Après avoir étudié dans la classe de Jérôme Pernoo au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, puis au Mozarteum de Salzburg auprès de Clemens Hagen ainsi qu’à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth en Belgique, Adrien Bellom poursuit actuellement une activité soutenue de chambriste.

Il est membre fondateur du quatuor avec piano Abegg et du quatuor à cordes Lachrymae, et est actuellement le violoncelliste du trio Medici. Il se produit aussi régulièrement en sonate avec son frère Guillaume Bellom, avec lequel il vient d’obtenir un Master en musique de chambre dans la classe de Claire Désert.

On a ainsi pu l’entendre aux côtés de nombreuses personnalités musicales au festival de Bel-Air, au festival de la Roche-Posay, au festival des Arcs, aux Journées Ravel de Monfort l’Amaury, au festival de Deauville, au festival de La Prée, au festival Debussy, au Palazetto Bru Zane à Venise, aux Sommets musicaux de Gstaad, à Flagey, à l’Auditorium du Louvre, à la Philarmonie de Paris…

Adrien fait partie depuis 2015 de la troupe du Centre de musique de chambre de Paris en résidence à la Salle Cortot, sous la direction artistique de Jérôme Pernoo. Après avoir intégré l’académie de l’orchestre philharmonique de Radio France et l’académie de l’orchestre de Paris il joue désormais au sein de différents orchestres de chambre, tels que l’ensemble Appassionato ou les Forces Majeures.

Adrien accorde depuis son plus jeune âge une grande place à la pratique du piano ; il obtient en 2014 un Premier Prix au Conservatoire de Boulogne-Billancourt dans la classe de Nicolas Mallarte. En tant que violoncelliste du trio Medici, il a participé à l’enregistrement du coffret CD Reicha publié chez Outhere Music en coproduction avec la Chapelle Musicale Reine Elisabeth et le Palazetto Bru Zane, sorti en septembre 2017.

Adrien est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Medici depuis 2017.


Simon Guidicelli contrebasse

Né en 1989, Simon Guidicelli commence la contrebasse à huit ans à l’école normale de musique d’Aix-en- Provence. Il y obtient en 2008 son diplôme de perfectionnement à l’unanimité avec les félicitations du jury dans la classe de Francis Laforge. Il est admis la même année au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Thierry Barbé.

Il se produit régulièrement avec l’orchestre national du Capitole de Toulouse ainsi qu’avec l’orchestre national de France, l’orchestre de l’Opéra de Paris, l’orchestre de chambre de Montpellier sous la direction de chefs tels que Tugan Sokhiev, Daniele Gatti, Philippe Jordan, Kristjan Järvi, Harmut Haenchen.

Contrebassiste de l’ensemble Le Balcon dirigé par Maxime Pascal, il participe à de nombreux projets, dont La Symphonie Fantastique de Berlioz/Lavandier, Le Premier meutre d’Arthur Lavandier, Le Balcon de Peter Eötvös, et les Lieux Perdus de Pedro Garcia-Velasquez.

Il s’occupe également à la production de projets pour Le Poème Harmonique, dirigé par Vincent Dumestre.

En 2018-2019, il participe avec Le Balcon à l’opéra Donnerstag aus Licht de Stockhausen à l’Opéra comique de Paris.


Théo Fouchenneret piano

Théo Fouchenneret commence ses études musicales au Conservatoire à rayonnement régional de Nice à l’âge de cinq ans dans la classe de Christine Gastaud. À treize ans, il obtient son prix de piano mention « très bien » à l’unanimité. Il entre alors au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe d’Alain Planès, puis dans celle d’Hortense Cartier-Bresson. Il obtient son master mention « très bien », est admis en 3e cycle et suit également l’enseignement de la classe d’accompagnement.

En octobre 2013, il est lauréat du Concours international Gabriel Fauré. En 2018, il remporte le premier prix ex-aequo du Concours de Genève et est nommé dans la catégorie « soliste instrumental » aux Victoires de la musique classique.

Il a fondé en 2014 le trio Messiaen aux côtés du violoniste David Petrlik et du violoncelliste Volodia van Keulen, avec qui il obtient le premier prix au Concours international de musique de chambre de Lyon en 2018. Ce prix permet au trio d’enregistrer, avec Raphaël Sévère, son premier disque pour le label Mirare consacré au Quatuor pour la fin du temps de Messiaen et aux Court Studies de Thomas Adès.

Théo s’est déjà produit dans des salles prestigieuses en France (UNESCO, opéra de Nice, opéra de Dijon…) et à l’étranger (Toppan Hall à Tokyo, Izumi Hall à Osaka, Munetsugu Hall à Nagoya, National Concert Hall à Taïwan…). Aujourd’hui invité par de nombreux festivals (festival de Pâques de Deauville, Rencontres musicales de Bélaye, festival de La Roque d’Anthéron, Cully Classique…), il partage la scène avec des musiciens tels Raphaël Sévère, Victor Julien-Laferrière, Tatsuki Narita, Nicolas Bône, Roland Pidoux, Romain Descharmes, Éric Picard, Christophe Morin.

Théo Fouchenneret est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Messiaen.


Philippe Hattat piano

Né en 1993, Philippe Hattat entame ses études musicales à l’âge de huit ans au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre dès 2003, au Conservatoire à rayonnement régional de Paris en classe de piano, puis en 2006 en classe d’accompagnement (avec Ariane Jacob, Jean-Marie Cottet et Philippe Biros) et passe parallèlement un baccalauréat littéraire. Il est parallèlement l’un des « disciples » de Jean-Marc Luisada qui lui ouvre de nombreuses voies d’interprétation. En 2011, il entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de piano de Jean-François Heisser et dans celle d’accompagnement de Jean-Frédéric Neuburger. En 2013, il suit le cursus supérieur d’écriture et obtient le prix d’harmonie avec Jean-François Zygel, le prix de contrepoint avec Pierre Pincemaille et le prix d’écriture XXe-XXIe avec Alain Mabit. En 2014 il entre en Master de musique de chambre dans la classe d’Itamar Golan, en trio avec François Pineau-Benois (violon) et Nil Kocamangil (violoncelle).

Philippe Hattat s’est produit dans de nombreux festivals en tant que soliste : Les Nuits musicales de Pise Musique au moulin (Moulin d’Andé) ; Musique et Terroir à Caunes-Minervois Le Brulhois musical ; l’Heure musicale au Marais (Paris) ; Festival Chopin (Paris) ; l’Orangerie de Sceaux ; Festival du Palazzetto Bru Zane (Paris) ; Musica da Casa Menotti (Spoleto, Italie) et La Roque d’Anthéron. En tant que chambriste, il participe aux Journées Ravel de Monfort-l’Amaury ; Musiques sur Ciel de Cordes-sur-Ciel ; Moments musicaux de Chalosse Printemps de l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean-de-Luz ; Gümüşlük Klasik Müzik Festivali en Turquie. Avec l’orchestre de chambre tchèque Camerata bohemia (direction Rémi Gousseau) et l’orchestre Bel’Arte (direction Richard Boudarham), il participe en tant que soliste aux Estivales en Puisaye-Forterre. En tant que clavier d’orchestre, il participe aux Folles Journées de Nantes 2013 avec l’orchestre Poitou-Charentes (direction : Jean-François Heisser) ainsi qu’au 32ème festival Aspect des Musiques d’Aujourd’hui (Caen) avec l’ensemble Multilatérale (direction Kanako Abe). 

Compositeur, Philippe Hattat a suivi l’enseignement de Michel Merlet à Levallois-Perret (2005- 2011) en composition et orchestration. Il pratique le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens. Il joue également du violoncelle. En octobre 2014 il entre dans la classe d’improvisation à l’orgue de Pierre Pincemaille au Conservatoire à rayonnement régional de Saint-Maur-des-Fossés et obtient son prix dans cette même discipline en juin 2016. Très impliqué dans la création contemporaine, il a dernièrement participé à deux premières mondiales : le cycle de mélodies Imago Mundi d’Olivier Greif avec le baryton L’Oiseleur des Longchamps en mai 2016 puis la création mondiale partielle des Études pour piano de Philippe Manoury, avec Jean-Frédéric Neuburger au Festival Berlioz (2016). Attaché tant au répertoire qu’à la création contemporaine où à la redécouverte de compositeurs moins connus (Séverac, Durosoir, etc), son horizon musical s’est élargi à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et des musiques traditionnelles extra-européennes (pratique du gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, etc).

Philippe Hattat est lauréat du concours international de piano Claude Bonneton de Sète (2010 ; 1er prix et prix du public), du concours international de piano d’Orléans (2016 ; Prix Mention Spéciale Ricardo Viñes, Prix Mention Spéciale Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon – Yvonne Bonnaud), et du Concours international Giorgio Cambissa (2016).

Outre ses activités musicales et pour satisfaire son ouverture d’esprit et son insatiable curiosité, il s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir (sciences physiques, géologie, philosophie, archéologie, anthropologie, etc.), avec une prédilection certaine pour la linguistique comparative et les origines du langage.

Philippe Hattat est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2017.


Donnerstag aus Licht – Michaels Jugend

Programme

Karlheinz Stockhausen (1928-2007)

  • Donnerstag aus Licht
    • Acte I Michaels Jugend
      • Kindheit
      • Mondeva
      • Examen

Interprètes

  • Le Balcon
  • Michael : Hubert Mayer ténor, Henri Deléger trompette, Emmanuelle Grach danseuse
  • Eva : Léa Trommenschlager soprano, Iris Zerdoud cor de basset, Suzanne Meyer danseuse
  • Lucifer : Damien Pass baryton-basse, Mathieu Adam trombone, Jamil Attar danseur
  • Alphonse Cemin piano
  • Maxime Pascal direction musicale
  • Benjamin Lazar mise en scène
  • Augustin Muller réalisation en informatique musicale
  • Yann Chapotel créateur vidéo
  • Gaëtan Besnard & Simon Guidicelli régie vidéo
  • Emmanuelle Grach transmission de la danse
  • Alain Muller chef de chant

© FSP FV

Biographies

Le Balcon

Fondé en 2008 par des étudiants du Conservatoire de Paris, Le Balcon rassemble au départ trois compositeurs, un chef d’orchestre, un ingénieur du son, un pianiste et chef de chant, et un ensemble de musiciens ouverts aux répertoires du XXe et XXIe siècle. Le Balcon, nommé d’après la pièce de Jean Genet, se métamorphose au gré des projets, des concerts, aussi bien dans l’effectif, de l’identité visuelle et scénographique, que dans le rapport à la sonorisation ou à la musique électronique. 

Après cinq années riches en expérimentation au sein de l’église Saint-Merry, Le Balcon entre en résidence en 2013 à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, où il présente ses premiers opéras, dont Ariadne auf Naxos de Strauss (2013), Le Balcon de Eötvös (2014) et La Métamorphose de Michaël Levinas (2015). Il crée les œuvres de compositeurs de son temps, tels Juan-Pablo Carreño (Garras de Oro, Punto Muerto…), Pedro Garcia-Velasquez (InitioLieux Perdus…) et Arthur Lavandier (libre adaptation de la Symphonie Fantastique, l’opéra Le Premier Meurtre…). 

Le Balcon défend un répertoire balayant toutes les périodes de l’histoire de la musique, permettant un dialogue entre quelques grandes figures des siècles passés – Gesualdo, Monteverdi, Strauss, Berlioz, Messiaen, Boulez, Stockhausen… – avec les techniques du présent. 

Sa deuxième spécificité est son maniement de la sonorisation : chaque musicien est doté d’un micro projetant le son dans l’espace de concert d’une manière radicale et nouvelle. Les interprètes apprennent au fil des années à adapter leur technique de jeu en relation à l’objet microphonique, permettant de proposer une expérience de concert immersive. 

La troisième grande caractéristique de la compagnie est l’éclatement de l’espace de concert tel que l’entend la tradition, en mobilisant tous les espaces – couloirs, escaliers, balcons, rue… – d’un lieu de représentation. 

Le Balcon est désormais un collectif transdisciplinaire – un orchestre, une troupe de chanteurs, des compositeurs, vidéastes, danseurs, metteurs en scène -, un label discographique et un éditeur musical. De plus, il développe des actions pédagogiques avec ses partenaires et notamment l’association Le Tréteau, en permettant aux enfants des conservatoires d’Île-de-France de découvrir la musique d’aujourd’hui, les instruments, et d’improviser au cours d’ateliers. Enfin, Le Balcon s’attache à développer ses activités de recherche en partenariat avec le CNRS et l’IRCAM, autour de la question des interactions en temps réel entre partition et interprète. 

En 2018, à l’occasion de son dixième anniversaire, Le Balcon démarre la production de l’intégralité du cycle Licht de Karlheinz Stockhausen, au rythme d’un opéra par an jusqu’en 2024. Donnerstag aus Licht, le premier du cycle, a été donné en novembre 2018 à l’Opéra Comique, avant d’être repris au Southbank Centre de Londres en mai 2019. Donnerstag sera suivi par Samstag aus Licht, en juin 2019 à la Philharmonie de Paris. 

2019 est également l’année de la première édition du festival Le Balcon à l’Athénée, avec de nombreux concerts, ateliers éducatifs, projections, installations et une grande soirée-anniversaire pour souffler les dix bougies de la compagnie. 

Le Balcon reçoit pour l’ensemble de ce travail le soutien de la Caisse des Dépôts, son principal mécène depuis 2017.

L’ensemble est artiste associé, en résidence à la Fondation Singer-Polignac


Maxime Pascal direction musicale

Maxime Pascal naît à Nantes, le 9 septembre 1985. Dès l’âge de cinq ans, encouragé par des parents musiciens, il apprend plusieurs instruments, dont le piano, la batterie et le violon. Il découvre l’orchestre au conservatoire de Tarbes, ce qu’il décrit aujourd’hui comme un moment décisif dans sa formation de jeune musicien. Admis au Conservatoire de Paris, il étudie l’écriture, l’analyse musicale et l’orchestration, s’inscrit dans la classe de direction d’orchestre de François-Xavier Roth et étudie le violon. 

Avec cinq élèves du conservatoire il crée en 2008 Le Balcon, un ensemble à géométrie variable réunissant instrumentistes, chanteurs, compositeurs, techniciens et artistes pluridisciplinaires autour d’une idée fixe : celle de l’ensemble sonorisé.

Derrière la caractéristique technologique, il y a le rêve d’une expérience totale. La sonorisation est vue comme le prolongement du geste d’interprétation, tout comme la salle de concert est considérée comme un espace symbiotique, devant surmonter et effacer la fracture entre scène et salle. En plus de la sonorisation de chaque instrument, Maxime Pascal demande ainsi au musicien du Balcon d’investir les couloirs du théâtre (Le Balcon de Peter Eötvös, 2014) de surgir dans les loges (Symphonie Fantastique, 2016), lui demandant ainsi d’outrepasser son rôle pour faire du concert une expérience totale.

L’émergence du Balcon lui permet de maîtriser chaque étape de la construction du spectacle musical, de la composition à la production en passant par la mise en scène. Il y a derrière cela le désir d’engloutir l’auditeur dans le son et de faire naître en lui une euphorie brute et profonde. L’interprétation de l’œuvre orchestrale ne se fait qu’au prix d’un intense travail de compréhension mutuelle des musiciens.

En 2015-2016, Maxime Pascal effectue ses débuts avec l’orchestre et le ballet de l’Opéra national de Paris. Il y dirige le gala d’ouverture de la saison et un ballet de Jerome Robbins repris par Benjamin Millepied, Opus 19/The Dreamer. En mai 2017, il dirige à l’Opéra un programme ravélien à l’occasion du spectacle Robbins/Balanchine/Cherkaoui et l’année suivante, L’Heure espagnole (Ravel) ainsi que Gianni Schicchi (Puccini) mis en scène par Laurent Pelly. Il part également en tournée au Japon avec le ballet en mars 2017.

S’il est particulièrement fasciné par Karlheinz Stockhausen, dont Le Balcon projette de produire l’intégralité du cycle Licht jusqu’en 2024, Maxime Pascal se passionne également pour plusieurs compositeurs du XVIe siècle, comme Gesualdo et Monteverdi, qu’il dirige notamment dans des versions avec instruments électrifiés. Dans les répertoires postérieurs au XVIe siècle, il dirige fréquemment des œuvres de Beethoven, Berlioz, Debussy et Ravel. La relation avec les compositeurs vivants, dont il crée des œuvres chaque année, est également au centre de son attention : citons en exemple sa collaboration avec Arthur Lavandier (La Symphonie fantastique, Le Premier meurtre, De la Terreur des hommes).

En 2018, Maxime Pascal a dirigé la création de Ti vedo, to sento, mi perdo de Salvatore Sciarrino au Teatro alla Scala de Milan. Récemment, il a également dirigé l’orchestre de l’opéra de Malmö, l’orchestre de la Rai, celui du Teatro Massimo de Palerme et de l’opéra de Rome.

En 2018-2019, en plus des premiers opéras (Donnerstag et Samstag) du cycle Licht avec Le Balcon, Maxime Pascal dirige notamment un programme Berlioz à Hong Kong avec Les Siècles (février 2019), Le Pavillon d’or de Chihiro Mayuzumi à Tokyo (février 2019), Paroles et musique de Morton Feldman et Pelléas et Mélisande de Claude Debussy à Berlin (Staatsoper Unter den Linden, avril et mai 2019). En octobre 2019, Maxime reviendra au Teatro alla Scala pour diriger l’opéra Quartett de Luca Francesconi, librement adapté des Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos.

Maxime Pascal est un des conseillers musicaux de la Fondation Singer-Polignac.


Non
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Métamorphoses nocturnes

György Ligeti (1923-2006)

Quatuor à cordes n° 1 Métamorphoses nocturnes (1954)

Franz Schubert (1797-1828)

Quintette à cordes en ut majeur opus 163 D. 956

  • Allegro ma non troppo
  • Adagio
  • Scherzo : presto
  • Allegretto

Quatuor Hanson

Anton Hanson, Jules Dussap violon

Gabrielle Lafait alto

Simon Dechambre violoncelle

Adrien Bellom violoncelle

Biographies

Quatuor Hanson

Le quatuor Hanson s’est formé en 2013 au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Il obtient sa licence à l’unanimité puis son Master dans la classe de Jean Sulem (quatuor Rosamonde). Membre de l’European Chamber Music Academy après avoir été invité aux sessions de Manchester puis de Grossraming (Autriche), le quatuor travaille avec Hatto Beyerle, Johannes Meissl, Miguel Da Silva, Peter Cropper et se perfectionne auprès de Claire Désert, du trio Wanderer, du quatuor Ebène et de Mathieu Herzog. En 2014, le quatuor est en résidence au festival international de La Roque d’Anthéron. Il se produit en quintette avec Jean Sulem au Grand salon des Invalides et interprète Figura IV / Passagio per quartetto d’archi de Matthias Pintscher au festival ManiFeste de l’IRCAM. Le quatuor Hanson est lauréat du concours européen « Musiques d’ensemble » de la Fnapec 2014 où il remporte la bourse de l’Académie des Beaux-Arts. En 2015, il se perfectionne à l’université des arts de Vienne auprès de Johannes Meissl.

Le quatuor a obtenu le 2e prix du concours international de quatuor à cordes Joseph Haydn en 2017 ainsi que trois prix spéciaux (le prix Joseph Haydn, le prix 20e siècle et le prix du public), le 2e prix du concours de Genève en 2016, le 3e prix ainsi que le prix du public au 11e concours international de quatuor à cordes de Lyon en 2015. Lors de l’ISA Competition à Reichenau en Autriche, les musiciens remportent trois prix dont celui du meilleur quatuor à cordes, ainsi que deux prix spéciaux (les « Wienner Klassik » et « Second Viennese School » prizes). Il est soutenu par la Fondation Banque Populaire.

Le quatuor se produit dans des salles prestigieuses telles l’auditorium de la Maison de la radio et la Philharmonie de Paris, le Wigmore Hall de Londres, le Victoria Hall de Genève, l’ORF Kulturhaus de Vienn (Autriche), l’opéra de Lyon, la Salle Cortot, le Grand salon des Invalides et les Archives nationales. Les quatre musiciens ont été les invités de festivals tels La Roque d’Anthéron, le festival Pablo Casals, le Kalkalpen Kammermusik Festival (Autriche), Les Vacances de Monsieur Haydn, Les Chaises musicales en Vienne, le festival de La Baule. Leur carrière internationale les amène à se produire en Europe, au Maroc et très prochainement en Chine.

Le quatuor partage régulièrement la scène avec des musiciens tels Michel Lethiec, Paul Meyer, Bruno Philippe, Vadim Kholodenko, Amaury Viduvier ou encore Guillaume Bellom.

Le quatuor Hanson est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2015.


Adrien Bellom violoncelle

Après avoir étudié dans la classe de Jérôme Pernoo au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, puis au Mozarteum de Salzburg auprès de Clemens Hagen ainsi qu’à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth en Belgique, Adrien Bellom poursuit actuellement une activité soutenue de chambriste.

Il est membre fondateur du quatuor avec piano Abegg et du quatuor à cordes Lachrymae, et est actuellement le violoncelliste du trio Medici. Il se produit aussi régulièrement en sonate avec son frère Guillaume Bellom, avec lequel il vient d’obtenir un Master en musique de chambre dans la classe de Claire Désert. 

On a ainsi pu l’entendre aux côtés de nombreuses personnalités musicales au festival de Bel-Air, au festival de la Roche-Posay, au festival des Arcs, aux Journées Ravel de Monfort l’Amaury, au festival de Deauville, au festival de La Prée, au festival Debussy, au Palazetto Bru Zane à Venise, aux Sommets musicaux de Gstaad, à Flagey, à l’Auditorium du Louvre, à la Philarmonie de Paris…

Adrien fait partie depuis 2015 de la troupe du Centre de musique de chambre de Paris en résidence à la Salle Cortot, sous la direction artistique de Jérôme Pernoo. Après avoir intégré l’académie de l’orchestre philharmonique de Radio France et l’académie de l’orchestre de Paris il joue désormais au sein de différents orchestres de chambre, tels que l’ensemble Appassionato ou les Forces Majeures.

Adrien accorde depuis son plus jeune âge une grande place à la pratique du piano ; il obtient en 2014 un Premier Prix au Conservatoire de Boulogne-Billancourt dans la classe de Nicolas Mallarte. En tant que violoncelliste du trio Medici, il a participé à l’enregistrement du coffret CD Reicha publié chez Outhere Music en coproduction avec la Chapelle Musicale Reine Elisabeth et le Palazetto Bru Zane, sorti en septembre 2017.

Adrien est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Medici depuis 2017.

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