L’âge d’or de l’octuor à vent – 21 décembre 2023

En partenariat avec

Programme

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)

Sérénade K.375 en Mib majeur

  • Allegro maestoso
  • Adagio
  • Allegro

Franz Krommer (1759-1831)

Partita opus 57 en fa majeur

  • Allegro vivace
  • Minuetto
  • Andante cantabile
  • Alla Polacca

Wolfgang Amadeus Mozart

Rondo alla turca (arr. Goepfert)

Ludwig van Beethoven (1770-1827)

Parthia opus103

  • Allegro
  • Andante
  • Menuetto
  • Presto

Ensemble Sarbacanes

Gabriel Pidoux, Neven Lesage hautbois

Alejandro Pérez Marin, Florian Gazagne basson

Roberta Cristini, Hirona Isobe clarinette

Félix Roth, Alessandro Orlando cor

Lilas Réglat contrebasse

Sarbacanes

Sarbacanes est un ensemble dédié à la musique des XVIIIe et XIXe siècles mettant à l’honneur les instruments à vent. Fondé en 2016 à partir d’un effectif de deux hautbois, basson et clavecin, il comprend à présent différentes formations permettant d’interpréter des répertoires allant de la sonate en trio baroque aux sérénades à grand effectif de l’époque classique et romantique.
Le premier opus discographique de Sarbacanes (2019, label INITIALE) est consacré à des « Ouvertures » de Telemann pour vents. Le second opus de l’ensemble sortira à l’été 2024 sur le label Oktav Records.
La formation d’octuor à vent de l’ensemble a intégré en 2020 pour une durée de 3 ans, le programme EEEMERGING+ (Ensembles Européens Emergents) piloté par le Centre Culturel d’Ambronay et 15 partenaires européens.
Sarbacanes s’est par ailleurs produit au Festival de Royaumont, à la Folle Journée de Nantes, au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, à la Philharmonie de Cologne, aux Flâneries de Reims, au Festival de Saint-Céré, aux Musicales de Normandie, au Collegio Ghislieri de Pavie, à La Courroie, au Festival Européen Jeunes Talents, à la Guildhall de Riga…
Sarbacanes est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2021.

Les grandes créations du salon Singer-Polignac : les wagnériens – 16 novembre 2023

Programme musical

Jean-Sébastien Bach (1685-1750) / Charles Gounod (1818-1893)

Prélude et fugue n°1 pour piano CG587

Gabriel Fauré (1845-1924)

  • Mélodies de Venise pour voix et piano
  • Clair de lune opus 46 n°2 pour voix et piano
  • Sicilienne pour piano et violoncelle (Pelléas et Mélissande)
  • Trio pour piano, violon et violoncelle opus 120 « Allegro vivo »

Emmanuel Chabrier (1841-1894)

  • Souvenirs de Munich pour piano à quatre mains
  • Balade des gros dindons pour voix et piano
  • Pièce pittoresque pour piano

Vincent d’Indy (1851-1931)

  • Trio pour piano, violon et violoncelle opus 29 « Divertissement »

Edmond de Polignac (1834-1901)

  • Lamento pour voix et piano

Avec la participation de

Benoît Rameau ténor

Trio Zeliha

Arthur Hinnewinkel piano

Ainsi que la diffusion de documents sonores et audiovisuels

Biographies

© Olivier Lalane

Benoît Rameau ténor

Artiste composite, Benoît Rameau navigue parmi les genres musicaux. Après des études de saxophone, de piano et de direction de choeur, c’est vers la voix lyrique qu’il se tourne, en parallèle à une licence de musicologie. Il intègre l’atelier lyrique d’Opera Fuoco, l’Académie musicale Philippe Jaroussky, et est diplômé d’un Master du CNSMDP.

Ses dernières saisons sont marquées par plusieurs créations dont Narcisse de J. Stephenson et M. Pellissier ; Zylan ne chantera plus de D. Soh avec l’Opéra de Lyon. On a pu également l’entendre dans du répertoire plus traditionnel avec récemment un Pelléas et Mélisande de Debussy à l’Opéra de Lyon, salué par la critique, mais également dans le rôle de Filippo dans l’Infedelta delusa de J.Haydn avec la Petite Bande de S. Kujiken, Solon dans Croesus de R. Keiser avec l’Ensemble Diderot, le Sänger dans Von Heute auf Morgen de Schönberg et celui de Jacques dans Les Trois Baisers du Diable d’Offenbach avec Musica Nigella, Rodrigue dans Chimène de Sacchini avec l’ARCAL ; Eisenstein dans Die Fledermaus de J. Strauss, mis en scène par N. Raab ; Basilio /Don Curzio dans Le Nozze di Figaro de Mozart, et Monostatos dans La Flûte Enchantée de Mozart. Il explore également la comédie musicale en interprétant Bill dans Kiss me Kate de Cole Porter ou Charley dans Lady in the Dark de Kurt Weill.
En concert, il a été soliste dans la dixième symphonie de Henry/Beethoven à la Philharmonie de Paris, avec l’orchestre et le choeur de Radio France et soliste dans Pulcinella de Stravinsky avec le Chamber Orchestra of Europe, sous la direction de Matthias Pintscher. Il est également membre des Arts Florissants, avec qui il collabore régulièrement depuis plusieurs années.

Cependant, c’est surtout sa passion pour la musique de chambre qui l’accompagne depuis ses débuts. Lauréat de quatre prix au concours de mélodies de Gordes en 2021, il est également candidat du prestigieux Hugo Wolf Wettbewerb et finaliste du non moins prestigieux concours Nadia & Lili Boulanger en duo avec Johan Barnoin avec qui il se produit régulièrement en concert. En 2023, il remporte le 1er Prix de Mélodie au Concours de Marmande, ainsi que le Prix Présence Compositrice et le Prix Lyrichorégra 20 – Québec.

Ses prochaines saisons apporteront quelques nouveautés au répertoire. En 23/24, il chantera dans la création Les Ailes de désir d’Othman Louati avec la CoOpérative, en tournée dans toute la France et sera Gonzalve dans L’Heure Espagnole de Maurice Ravel à l’Opéra Comique.


Trio Zeliha

Le Trio Zeliha voit le jour en 2018, fruit de la complicité artistique entre la violoniste Manon Galy, le violoncelliste Maxime Quennesson et le pianiste Jorge Gonzalez Buajasan. En 2019, le trio est lauréat du concours FNAPEC et l’année suivante ils remportent le 1er Prix « Luigi Boccherini » au Concours International Virtuoso & Belcanto (Italie). En 2021, Jorge Gonzalez Buajasan et Manon Galy remportent en formation sonate le 1er Prix, le Prix du public, le Prix Sacem, le Prix Belle Saison, le Prix de la fondation Bullukian ainsi que le Prix des collégiens au Concours International de Musique de Chambre de Lyon.

Individuellement, les trois musiciens sont également lauréats de nombreux concours internationaux (Clara Haskil – Vevey, KlavierOlymp – BadKissingen… pour Jorge / Jascha Heifetz – Vilnius, Ginette Neveu – Avignon, Marie Cantagrill – St-Girons… pour Manon / Barsbash Bach – USA, Woluwe-St-Pierre – Belgique, Louis Rosor – France… pour Maxime).

Manon est également nommée Révélation des Victoires de la Musique classique 2022.

Animé par une fougue et un même élan passionné, soucieux de servir le répertoire le plus diversifié, le Trio Zeliha se produit régulièrement dans des cadres prestigieux tels que les festivals de La Roque d’Anthéron, Radio France Montpellier, les Rencontres Musicales d’Evian, les Sommets Musicaux de Gstaad, les Folles journées de Nantes, l’Auditorium Reinier III de Monte-Carlo, les Rencontres de violoncelle de Bélaye entre autres.

En 2022 le trio a fait ses débuts avec l’Orchestre National des Pays de la Loire (ONPL) au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence dans le triple concerto de Beethoven, et il entamera une nouvelle tournée avec l’Orchestre de chambre de Lausanne en 2023/2024, sous la direction de Renaud Capuçon.

Il compte parmis ses partenaires réguliers de musique de chambre Renaud Capuçon, l’altiste Violaine Despeyroux et le Quatuor Modigliani.

Le Trio Zeliha a enregistré son premier disque chez Mirare avec un programme consacré aux premiers trios de Mendelssohn, Arensky et Shostakovich. Paru en novembre 2020, il a déjà reçu les éloges d’Alfred Brendel et Menahem Pressler qui parle d’un « enregistrement exceptionnel, non seulement pour son exquise musicalité mais aussi pour les qualités techniques de chacun d’eux. Cela fait chaud au coeur d’entendre un groupe si jeune atteindre une telle profondeur musicale; avec eux il est évident que la musique prime sur tout ». En janvier 2021, le disque est élu « Editor’s Choice January 2021 » par le magazine Gramophone et salué par les critiques de The Strad, Diapason (5 diapasons), Classica (Coup de Coeur/ 5 étoiles) entre autres.

Après avoir travaillé avec Claire Désert et le Trio Wanderer, les musiciens sont actuellement artistes en résidence à la Chapelle Royale Reine Elisabeth de Waterloo (classe de Corina Belcea et Miguel Da Silva), et se perfectionnent également auprès de François Salque en Master de musique de chambre au CNSM de Paris. Le trio reçoit parallèlement les conseils de grandes personnalités musicales comme Renaud Capuçon, Emmanuel Strosser, Lise Berthaud, Luc-Marie Aguera, Olivier Charlier, Hortense Cartier-Bresson ou les quatuors Ebène et Modigliani.

Le Trio Zeliha est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2022.


Arthur Hinnewinkel piano

Né aux États-Unis en 2000, Arthur Hinnewinkel commence le piano à l’âge de 7 ans à Singapour. En France, il rentre au Conservatoire Régional de Rueil chez Chantal Riou puis au Conservatoire Régional de Paris chez Anne-Lise Gastaldi, période où il remporte ses premiers prix de concours (Concours Flame, Claude Kahn, Île-de-France) avant d’être admis à l’âge de 15 ans au Conservatoire National Supérieur de Paris pour se perfectionner dans la classe d’Hortense Cartier-Bresson et de Fernando Rossano.

C’est ici qu’il rencontre Itamar Golan, Claire Désert, Maria Belooussova, François Salque, Gary Hoffman, personnalités qui éveilleront chez Arthur des perspectives musicales nouvelles. 

Arthur se produit dans les grands festivals français en soliste ou chambriste (Festival de la Roque d’Anthéron, Festival de Pâques et d’Août musical à Deauville, Festival de Wissembourg, Festival Chopin à Bagatelle, Festival Musique à La Prée), mais aussi en en amateur de peinture et d’histoire au musée Guimet, au musée de la Vie Romantique, dans les ruines du Teatro di Marcello à Rome ou à la Fondation Singer-Polignac à Paris.

Arthur se passionne pour un répertoire allant du 17ème siècle au contemporain du 21e, mais aussi pour les musiques indiennes et d’Asie du Sud-Est, qu’il a découvertes au cours de voyages qui lui ont donné goût à la diversité culturelle de notre monde.
Musicien curieux, il aime allier les arts en créant notamment des projets avec des danseurs.

En 2023, il obtient le PRIX MODERN TIMES au Concours Clara Haskil récompensant la meilleure interprétation de la pièce « Iridescence-Glace », commandée à la jeune compositrice française Camille Pépin.

Arthur Hinnewinkel est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2021.

Sonntag aus Licht – répétition publique – 12 octobre 2023

Programme

Karlheinz Stockhausen (1928-2007)

Extraits de Sonntag aus Licht

  • scène 2 Engel-Prozessionen, extraits
    • soprano : Marie Picaut 
    • alto : Emmanuelle Monier 
    • ténor : Josué Miranda
    • basse : Florent Baffi 
  • scène 4 Düfte-Zeichen, extraits
    • soprano : Jenny Daviet, Pia Davila Chacon
    • alto : Léa Trommenschlager
    • ténors : Safir Behloul, Hubert Mayer 
    • basse : Damien Pass 
    • enfant soliste : Aurélien Segarra 
    • synthétiseur : Sarah Kim 
  • scène 5 Hoch-Zeiten, extraits
    • flûte : Claire Luquiens 
    • hautbois : Quentin d’Haussy 
    • basson : Julien Abbes 
    • clarinette : Ghislain Roffat 
    • violon : Valentin Broucke 
    • alto : Elsa Seger 
    • violoncelle : Clotilde Lacroix 
  • Direction artistique, Maxime Pascal 
    Projection sonore, Florent Derex 
    Électronique musicale : Romain Vuillet, Augustin Muller 

    Le Balcon

    Le Balcon est fondé en 2008 par un chef d’orchestre (Maxime Pascal), un ingénieur du son (Florent Derex), un pianiste et chef de chant (Alphonse Cemin) trois compositeurs (Juan Pablo Carreño, Mathieu Costecalde, Pedro Garcia Velasquez), et rassemble un ensemble d’instrumentistes et chanteurs rompus à tous les répertoires. Le Balcon se métamorphose dès lors au gré des projets, des concerts, aussi bien dans l’effectif, de l’identité visuelle et scénographique, que dans le rapport à la sonorisation ou à la musique électronique.

    Le Balcon tire son nom d’une pièce de Jean Genet (Le Balcon, 1956), qui se déroule dans le bordel d’une ville pendant une révolte.

    En résidence à l’église Saint-Merry puis au Théâtre de l’Athénée, l’ensemble devient peu à peu un collectif transdisciplinaire – un orchestre, une troupe de chanteurs, des compositeurs, vidéastes, danseurs, metteurs en scène -, un label discographique et un éditeur musical. Le Balcon produit des spectacles issus d’un répertoire balayant toutes les périodes de l’histoire de la musique, avec une prédilection pour les œuvres des XXe et XXIe siècles. En sept années de résidence à l’Athénée, Le Balcon a produit de nombreux opéras et spectacles, comme Ariane à Naxos de Strauss, Le Balcon d’Eötvös, La Métamorphose de Levinas, Jakob Lenz de Rihm et de nombreuses créations.

    En 2018, Le Balcon démarre la production du cycle Licht de Karlheinz Stockhausen. Donnerstag aus Licht, a été donné en 2018-2019 à l’Opéra Comique, puis au Southbank Centre de Londres, suivi de Samstag aus Licht en juin 2019 à la Philharmonie de Paris.

    Récemment, Le Balcon a proposé une version du Chant de la terre de Gustav Mahler augmenté d’un prélude composé par Pedro Garcia Velasquez au Festival de Saint-Denis en juillet. On a également pu l’entendre en ouverture du Festival d’automne de Paris en septembre, ainsi qu’à l’Opéra de Lille en octobre. En plus du cycle Licht, de nouveaux opéras de chambre de Frédéric BlondyArthur Lavandier, Pedro Garcia Velasquez et Sivan Eldar sont au programme des saisons à venir, ainsi qu’une nouvelle production de Saint-François d’Assise d’Olivier Messiaen au Festival international George Enescu.

    Le Balcon est soutenu par le Ministère de la Culture, la Caisse des Dépôts, la Ville de Paris et la SACEM.

    Le Balcon est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac, en résidence depuis 2010.


    Maxime Pascal directeur artistique

    Après une enfance passée à Carcassonne, Maxime Pascal intègre le Conservatoire de Paris où il étudie l’écriture, l’analyse musicale et l’orchestration. En 2008, avec cinq élèves du Conservatoire, il crée Le Balcon, un collectif regroupant un orchestre sonorisé et une troupe d’artistes de toutes disciplines.

    Entamant une carrière internationale, il remporte en 2014 au Festival de Salzbourg le concours pour les jeunes chefs d’orchestre. En 2015, il fait ses débuts à l’Opéra national de Paris.

    Ces dernières années, il dirige plusieurs œuvres lyriques de notre temps : Ti vedo, ti sento, mi perdode Sciarrino et Quartett de Francesconi au Teatro alla Scala, La Métamorphose de Levinas, Like Flesh d’Eldar à l’Opéra de Lille et Sleepless d’Eötvös au Staatsoper Unter den Linden. Il dirige également des opéras du répertoire : Pelléas et Mélisande de Debussy au Staatsoper Berlin, Samson et Dalila de Saint-Saëns et Lulu de Berg au Tokyo Nikikai. Il dirige également de grands orchestres internationaux dans des programmes symphoniques – récemment, le Hallé Orchestra, l’Orchestra della Rai, l’Orchestre du Capitole de Toulouse.

    En 2023, il dirige notamment Turandot de Puccini au Staatsoper Unter den Linden, Lulu de Berg au Wiener Festwochen et The Greek Passion de Martinů au Festival de Salzbourg. Avec Le Balcon, il dirige l’Opéra de Quat’Sous de Weill au Festival d’Aix-en-Provence, Saint François d’Assise de Messiaen au Festival Enescu de Bucarest, et Sonntag aus Licht de Stockhausen à la Philharmonie de Paris, dans le cadre du Festival d’Automne à Paris. Il dirigera prochainement Carmen de Bizet au TheaterBasel. 

    Maxime Pascal est un des conseillers musicaux de la Fondation Singer-Polignac.

    Quartetto Eos – 19 octobre 2023

    Avant-propos

    Depuis la création du quatuor en 2016, nous nous sommes donnés pour but – par notre lecture critique et approfondie de la partition – de transmettre au public des émotions fortes, parfois contrastées, et d’atteindre l’âme du spectateur à travers notre son.

    Notre programme se compose de deux pièces dans lesquelles les compositeurs, à la fin de leur vie, ont pioché au plus profond de leurs émotions. L’incipit désespéré du Quatuor opus 80 de Mendelssohn, un motif frénétique, presque une errance dans le chagrin qui, mesure après mesure devient un cri de douleur, crée un remarquable contraste avec le mouvement lent qui suit, duquel se dégagent une lumière et un langage radicalement différents, tendre et plein de recueillement. Le Quatuor n°14 de Schubert « La Jeune fille et la mort » est quelque peu similaire dans sa construction rien qu’avec son premier mouvement où les sections rythmiques contrastent avec les thèmes doux et élégants inspirés de la tradition autrichienne.

    C’est là pour nous la mission d’un musicien : transmettre les pages immortelles de la musique, mais à travers elles, inspirer, captiver, impliquer l’auditeur.

    Quartetto Eos

    Programme

    Felix Mendelssohn (1809-1847)

    Quatuor à cordes n°6 opus 80 

    • Allegro vivace assai
    • Allegro assai
    • Adagio
    • Finale Allegro molto

    Franz Schubert (1797-1828)

    Quatuor à cordes n°14 La jeune fille et la mort D.810

    • Allegro 
    • Andante con moto
    • Scherzo. Allegro molto — Trio
    • Presto 

    Quartetto Eos

    Elia Chiesa, Giacomo Del Papa violon

    Alessandro Acqui alto

    Silvia Ancarani violoncelle

    © Flavio Ianniello

    Quartetto Eos

    Formé en 2016 au sein du Conservatoire S. Cecilia de Rome, le Quatuor Eos a immédiatement attiré l’attention du monde musical par la fraîcheur et la profondeur de ses interprétations, en remportant en 2018 le Prix Farulli attribué par la Critique musicale italienne.

    Le quatuor est actuellement en master de musique de chambre à l’école de musique et de théâtre de Munich au sein de l’académie du Quatuor Ebène et étudie régulièrement auprès d’Alfred Brendel, Corina Belcea (Belcea Quartet), Eckart Runge, Patrick Jüdt (ECMA), Lawrence Dutton (Emerson Quartet), Isabel Charisius (Alban Berg Quartet), Günter Pichler (Alban Berg Quartet) et le Jerusalem Quartet.

    Les musiciens ont également bénéficié des cours intensifs pour quatuor à cordes à l’Académie Stauffer de Cremona, dans la salle du Quatuor Cremona.

    Le Quatuor Eos est lauréat de plusieurs concours nationaux et internationaux, comme le Concours international Anton Rubinstein de Düsseldorf, le Concours Sergio Dragoni à Milan et a remporté le premier prix du Concours Orpheus en Suisse en 2020.

    Le quatuor s’est déjà produit dans de nombreuses salles et festivals italiens (la Società del Quartetto à Milan, à l’Istituzione Universitaria dei Concerti et l’Accademia Filarmonica Romana à Rome…), mais également en Suisse (Festival Musikdorf Ernen et Davos Festival) ainsi qu’à la Philarmonie de Paris.

    Les musiciens ont déjà collaboré avec Calogero Palermo (Royal Concertgebouw Orchestra), Gustavo Nuñez (Royal Concertgebouw Orchestra), Jerusalem Quartet, Cremona Quartet, Enrico Pace, Aron Chiesa (Teatro alla Scala) et Enrico Dindo. Ils se produisent régulièrement sur les ondes et la télévision italiennes (Rai Radio3, “SRF 2 Kultur”, Rai 5, Rai 1).

    Le premier disque du quatuor Eternal Beauty est paru au printemps 2023 (Da Vinci Records) et se consacre à Janáček, Mendelssohn et Webern.

    Le quatuor est membre du Dimore del Quartetto et vient d’être sélectionné pour participer au Concours de Genève 2023.

    Les musiciens jouent sur un quatuor d’instruments de Peter Greiner généreusement prêté par Valentin Erben (Alban Berg Quartet).

    Le Quatuor Eos est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2022.

    Raphaël Sévère et Nathanaël Gouin – 21 septembre 2023

    Avant-propos

    Ce programme, construit au sein de l’univers schumannien, aborde la technique même de la transcription, question centrale dans le travail du compositeur que l’on retrouve notamment dans les Trois romances pour hautbois ou violon ou clarinette et piano, ou encore dans les Phantasiestücke opus 73 imaginées pour clarinette et piano, dont la partie de clarinette peut également être exécutée à l’alto ou au violoncelle.

    Conçue autour de la tonalité la mineur, chère à Robert Schumann, qui est entre autre celle de son sublime Concerto pour piano, cette balade dans les méandres de l’âme s’aventure dans les Cinq pièces sur un ton populaire – où l’imaginaire onirique et la liberté de Schumann se déploient merveilleusement – puis vers les Trois romances, écrites pour Clara en guise de cadeau de Noël. Enfin, ce programme se clôturera par la première sonate pour violon et piano, un monument d’écriture contrapuntique profondément tourmenté et pourtant traversé d’une simplicité à la grâce absolue. 

    Raphaël Sévère et Nathanaël Gouin

    Programme

    Robert Schumann (1810-1856)

    Cinq pièces sur un ton populaire opus 102

    • Vanitas Vanitatum. Mit humor (Avec humour)
    • Langsam (Lentement)
    • Nicht schnell, mit viel Ton su spielen (Pas vite, à jouer avec beaucoup de sonorité)
    • Nicht zu rasch (Pas trop vite)
    • Stark und markirt (Fort et marqué)

    Lieder (transcription pour clarinette et piano de R. Sévère)

    • Widmung (Myrthen opus 25)
    • Die Lotosblume (Myrthen opus 25)
    • Stille Thränen (Douze poèmes de Kerner opus 35)
    • Und wüssten’s die Blumen (Dichterliebe opus 48)
    • Setze mir nicht (Myrthen opus 25)
    • Mein schöner Stern! (Minnespiel opus 101)
    • Intermezzo (Liederkreis opus 39)

    Sonate n°1 pour violon et piano en la mineur opus 105 (transcription pour clarinette et piano de R. Sévère)

    • Mit leidenschaftlichem Ausdruck
    • Allegretto
    • Lebhaft

    Raphaël Sévère clarinette

    Nathanaël Gouin piano

    © Sylvain Picart

    Raphaël Sévère clarinette

    Vainqueur du concours de Tokyo à l’âge de 12 ans, nommé aux Victoires de la Musique « Révélation soliste instrumental » à 15 ans, Raphaël Sévère remporte en novembre 2013 le prestigieux concours des Young Concerts Artists de New York qui lui décerne le 1er Prix ainsi que huit des dix Prix spéciaux. 

    Raphaël s’est produit en soliste avec le Deutsche Sinfonieorchester à la Philharmonie de Berlin, l’Orchestra of St. Luke au Alice Tully Hall de New York, l’Orchestre de chambre de Paris au festival de Saint-Denis, l’Orchestre National de Russie au festival de Colmar, le London Philharmonic Orchestra, le Konzerthausorchester de Berlin, les Orchestres Nationaux du Capitole de Toulouse, de Bordeaux-Aquitaine, des Pays de la Loire, de Lille, de Strasbourg, de l’Ile de France. 

    En récital, il est présent au Théâtre des Champs Elysées, Kennedy Center de Washington et Merkin Concert Hall de New York, Gardner Museum de Boston et de Vancouver, Auditorium du Louvre, KKL de Lucerne, Rheingau Musik Festival, Mecklenburg-Vorpommern Festspiele, Fondazione La Società dei Concerti di Milano, French May de Hong-Kong, Festival de la Grange de Meslay, Salle Molière à Lyon, Grand Théâtre d’Aix en Provence, Festival de Radio France Montpellier, Folles Journées de Nantes, de Varsovie, de Tokyo. 

    En musique de chambre, il a pour partenaires les quatuors Ebène, Modigliani, Prazák, Van Kuijk, les trios Wanderer, les Esprits et Messiaen, également Martha Argerich, Boris Berezovsky, Adam Laloum, Jean-Frédéric Neuburger, Gidon Kremer, David Grimal, Gérard Caussé, Antoine Tamestit, Gary Hoffman, Xavier Philips, Victor Julien-Laferrière, François Salque… 

    Attiré depuis toujours par la création et lui-même compositeur, il crée en 2016 sa première pièce Obscurs pour clarinette et guitare à la salle Cortot avec Antoine Morinière, éditée par L’empreinte mélodique. En 2019, il compose Sept Miniatures pour piano seul (création en février 2019) et Entre chien et Loup pour guitare seule (création à Vienne en été 2019). En 2020, il créera son premier concerto pour clarinette et orchestre, commande de l’Orchestre de Bretagne.

    Ses disques ont été distingués entre autres par Diapason (Diapason d’Or), Classica (Choc), Télérama (évènement FFFF).

    En 2017 parait un album consacré au 1er Concerto pour clarinette de Carl Maria von Weber enregistré à la Philharmonie de Berlin avec le Deutsches Sinfonieorchester sous la direction d’Aziz Shokhakimov, couplé à deux œuvres du même compositeur avec le pianiste Jean-Frédéric Neuburger (Mirare).

    Complice de toujours avec le Trio Messiaen, ils font paraître en 2018 un album consacré au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès (Mirare).

    Raphaël Sévère est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2020.


    Nathanaël Gouin piano

    Paru chez Mirare en septembre 2017, le premier disque récital de Nathanaël Gouin, Liszt Macabre, n’a pas manqué de susciter des réactions enthousiastes des critiques. Pour Diapason, « Liszt Macabre se signale autant par la pertinence du programme que la perfection de la réalisation » alors que, selon Classica (qui lui décerne un Choc), « loin d’effrayer Nathanaël Gouin, ce funèbre registre lui permet d’exprimer tout son talent, lumineux ! ». Un deuxième album solo consacré à Georges Bizet paraît en septembre 2020 chez Mirare Records. Incontestablement, Nathanaël Gouin figure comme l’une des voix les plus originales ayant émergé sur la scène musicale de ces dernières années. Déjà, le magazine Classica le classe parmi les pianistes à suivre de la jeune génération. 

    Lors de sa résidence à la Chapelle Musicale Reine Elizabeth de Belgique, il reçoit le soutien de Maria João Pires, qui le présente au public dans le cadre du projet Partitura, concept réunissant différentes générations de musiciens dans le partage de la scène, donnant lieu à d’importantes tournées en Europe et au Japon.

    Nathanaël Gouin est devenu un soliste et musicien chambriste recherché, se produisant en Europe, en Asie, ou encore aux États-Unis. Il est invité dans des salles prestigieuses telles que la grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris et la Cité de la musique, La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, la Salle Rameau à Lyon, Bozar et la Salle Flagey à Bruxelles, sans oublier des festivals tels que ceux de La Roque d’Anthéron, de Radio France et Montpellier, ou encore Les Flâneries musicales de Reims, Piano aux Jacobins à Toulouse, Les Folles Journées de Nantes Tokyo Varsovie ou Ekaterinbourg, la Salle Bourgie à Montréal et la nouvelle Scala de Paris. 

    Dans le domaine du concerto, Nathanaël Gouin cultive un répertoire large et curieux, ce qui lui vaut des collaborations stimulantes avec de nombreuses formations : le Philharmonique de Liège, l’ensemble Les Siècles, Le New Japan Philharmonic, l’Orchestre National d’Île-de-France, le Brussels Philharmonic, le Sinfonia Varsovia, ou encore le Chœur de Radio France. C’est en 2016 que paraît l’enregistrement du Concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec le Philharmonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Label Outhere), disque qui reçoit les meilleures critiques.

    La musique de chambre est évidemment très présente dans sa vie artistique et il est le partenaire de grands interprètes tels que Augustin Dumay, Jean-Claude Pennetier, Michel Dalberto, José Van Dam ou Jerome Pernoo.Il a par ailleurs fondé un duo piano-violon avec Guillaume Chilemme, dont les enregistrements Ravel Canal, et Schubert ont été remarqués. 

    Il est fréquemment invité des émissions radiophoniques sur France Musique et Radio Classique mais aussi des Victoires de la musique Classique sur France 3. 

    Nathanaël Gouin commence l’étude du piano et du violon à l’âge de 3 ans. Formé au Conservatoire de Toulouse et de Paris, à la Juilliard School de New York, mais également aux Hochschulen für Musik de Fribourg-en-Brisgau et de Munich, l’Académie Musicale de Villecroze, ainsi que quatres années de résidence à la prestigieuse Chapelle Reine Elisabeth. Il a également reçu les conseils de grands musiciens tels que Maria-Joao Pires, Louis Lortie, Jean-Claude Pennetier, Michel Beroff, Avedis Kouyoumdian, Denis Pascal, Rena Shereshevskaya ou encore Dimitri Bashkirov.

    Lauréat de nombreux concours internationaux, tel que le Concours Johannes Brahms à Pörtschach en Autriche (Premier Prix), le Concours de duos de Suède (Premier Prix), ou encore le Concours de Musique de chambre de Lyon, il est de plus lauréat de la Fondation d’entreprise Banque Populaire et de la Fondation Meyer. 

    Nathanaël Gouin est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2020.

    Musique de chambre en Europe centrale #3 : Polonais et Hongrois – 15 juin 2023

    conçu et présenté par Benoît Duteurtre

    Programme musical

    Franz Schubert (1797-1828)

    Mélodie hongroise en si mineur pour piano D 817

    Frédéric Chopin (1810-1849)

    Introduction et Polonaise brillante pour piano et violoncelle, en ut majeur opus 3 

    Trio pour piano, violon et violoncelle en sol mineur opus 8

    finale, allegretto

    Franz Liszt (1811-1886)

    Epithalam, S 129, pour violon et piano

    La lugubre gondole, S 134 pour violoncelle et piano

    Karol Szymanowski (1882-1937)

    Mythes, op.30 pour violon et piano

    n°3 : Dryades et Pan 

    Béla Bartók (1881-1945)

    Contrastes pour clarinette, violon et piano Sz 111

    n°2 « Piheno »

    n°3 « Sebes

    Raphaël Sévère clarinette

    Shuichi Okada violon

    Maxime Quennesson violoncelle

    Guillaume Vincent piano

    ainsi que la diffusion de documents sonores et audiovisuels

    Biographies

    Benoît Duteurtre

    Benoît Duteurtre est né en 1960 à Sainte-Adresse. Arrière-petit-fils du président René Coty, il grandit au Havre où il commence, adolescent, à se passionner pour la poésie et la musique moderne. En 1977, il entreprend des études de musicologie puis s’installe à Paris. Tout en écrivant beaucoup, il fréquente les milieux de la musique contemporaine, du jazz, et participe comme pianiste à plusieurs spectacles.

    Encouragé par Samuel Beckett, il publie en 1982 son premier texte dans la revue Minuit, puis en 1985 son premier roman chez Grasset, avant d’entamer chez Gallimard – dans « l’Infini « puis dans la collection blanche – une série de fictions souvent satiriques sur la France contemporaine : Tout doit disparaîtreDrôle de tempsGaieté parisienneLes Malentendus et Le Voyage en France qui reçoit en 2001 le prix Médicis… Ses goûts littéraires et sa perception du monde le rapprochent d’illustres aînés comme Milan Kundera (qui écrit un avant-propos pour Drôle de temps), Jean-Jacques Sempé (qui dessine les couvertures de ses « Folio »), et d’auteurs de sa génération, en particulier Michel Houellebecq. Il publie également dans la presse littéraire et musicale.

    Dans les années 2000, Benoît Duteurtre aborde l’anticipation avec des romans comme Service Clientèle et La Petite Fille et la cigarette (Fayard) – bientôt traduits dans de très nombreux pays. Suivront dans la même veine, chez Fayard et Gallimard, Le Retour du général, L’Ordinateur du Paradis et Dénoncez-vous les uns les autres.

    Il entreprend également un cycle de romans autobiographiques : Les Pieds dans l’eau (2008, prix des Écrivains du Sud), L’Été 76 (2011), puis Livre pour adultes (2016)et Ma vie extraordinaire (2021), dans lesquels il mêle souvenirs et fiction. On y retrouve ses paysages familiers : Étretat, Le Havre, Paris, New York, les Hautes Vosges. Ces ouvrages, parus chez Gallimard, figurent dans les sélections des principaux prix littéraires et Benoît Duteurtre obtient, en 2017, le grand prix de littérature Henri Gal, décerné par l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre.

    Depuis son essai Requiem pour une avant-garde (1995, Les Belles Lettres), Benoît Duteurtre a contribué aux débats sur la musique contemporaine, puis soutenu de nombreux compositeurs à travers l’association Musique Nouvelle en Liberté qu’il a fondée avec Marcel Landowski. Mais il adore également la musique légère, la chanson et l’opérette qui, depuis 1999, font le succès de son émission Étonnez-moi Benoît, chaque samedisur France Musique. On lui doit plusieurs documentaires et un spectacle chanté, Le Fantôme de l’Opéra-Comique, créé en 2004 salle Favart. Conseiller de la Fondation Singer Polignac, il y présente régulièrement des soirées musicales.

    Parmi ses publications, on peut mentionner encore des recueils de chroniques comme Ma belle époque (Bartillat), Polémiques et Pourquoi je préfère rester chez moi (Fayard) ; mais aussi deux récits à caractère historique : Ballets roses (Grasset) et La mort de Fernand Ochsé (Fayard). Passionné par la France du début du XXe siècle, il achève en 2022 un Dictionnaire amoureux de la Belle époque et des Années folles (Plon).

    Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans MarianneLe Figaro littéraireClassicaL’Atelier du roman. Repris pour la plupart en collection « Folio », ses romans ont donné lieu à des traductions dans une vingtaine de langues. Il est membre de l’académie Alphonse Allais et commandeur des Arts et des Lettres.


    Raphaël Sévère clarinette

    Vainqueur du concours de Tokyo à l’âge de 12 ans, nommé aux Victoires de la Musique « Révélation soliste instrumental » à 15 ans, Raphaël Sévère remporte en novembre 2013 le prestigieux concours des Young Concerts Artists de New York qui lui décerne le 1er Prix ainsi que huit des dix Prix spéciaux. 

    Raphaël s’est produit en soliste avec le Deutsche Sinfonieorchester à la Philharmonie de Berlin, l’Orchestra of St. Luke au Alice Tully Hall de New York, l’Orchestre de chambre de Paris au festival de Saint-Denis, l’Orchestre National de Russie au festival de Colmar, le London Philharmonic Orchestra, le Konzerthausorchester de Berlin, les Orchestres Nationaux du Capitole de Toulouse, de Bordeaux-Aquitaine, des Pays de la Loire, de Lille, de Strasbourg, de l’Ile de France. 

    En récital, il est présent au Théâtre des Champs Elysées, Kennedy Center de Washington et Merkin Concert Hall de New York, Gardner Museum de Boston et de Vancouver, Auditorium du Louvre, KKL de Lucerne, Rheingau Musik Festival, Mecklenburg-Vorpommern Festspiele, Fondazione La Società dei Concerti di Milano, French May de Hong-Kong, Festival de la Grange de Meslay, Salle Molière à Lyon, Grand Théâtre d’Aix en Provence, Festival de Radio France Montpellier, Folles Journées de Nantes, de Varsovie, de Tokyo. 

    En musique de chambre, il a pour partenaires les quatuors Ebène, Modigliani, Prazák, Van Kuijk, les trios Wanderer, les Esprits et Messiaen, également Martha Argerich, Boris Berezovsky, Adam Laloum, Jean-Frédéric Neuburger, Gidon Kremer, David Grimal, Gérard Caussé, Antoine Tamestit, Gary Hoffman, Xavier Philips, Victor Julien-Laferrière, François Salque… 

    Attiré depuis toujours par la création et lui-même compositeur, il crée en 2016 sa première pièce Obscurs pour clarinette et guitare à la salle Cortot avec Antoine Morinière, éditée par L’empreinte mélodique. En 2019, il compose Sept Miniatures pour piano seul (création en février 2019) et Entre chien et Loup pour guitare seule (création à Vienne en été 2019). En 2020, il créera son premier concerto pour clarinette et orchestre, commande de l’Orchestre de Bretagne.

    Ses disques ont été distingués entre autres par Diapason (Diapason d’Or), Classica (Choc), Télérama (évènement FFFF).

    En 2017 parait un album consacré au 1er Concerto pour clarinette de Carl Maria von Weber enregistré à la Philharmonie de Berlin avec le Deutsches Sinfonieorchester sous la direction d’Aziz Shokhakimov, couplé à deux œuvres du même compositeur avec le pianiste Jean-Frédéric Neuburger (Mirare).

    Complice de toujours avec le Trio Messiaen, ils font paraître en 2018 un album consacré au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès (Mirare).

    Raphaël est en résidence à la Fondation Singer-Polignac en tant que soliste depuis 2020.


    Shuichi Okada violon

    Né en 1995 à Bordeaux, Shuichi Okada débute l’étude du violon à l’âge de cinq ans. Shuichi est admis au Conservatoire de Paris à l’unanimité à l’âge de quinze ans dans la classe de Roland Daugareil, Suzanne Gessner et Christophe Poiget. Passionné par la musique de chambre, il intègre la prestigieuse classe du Quatuor Ysaÿe et a la chance de travailler avec des professeurs tels que Claire Désert, François Salque, Jérôme Pernoo ou encore le Trio Wanderer. Il participe souvent à des master-classes, notamment avec Mihaela Martin, Pavel Vernikov, Patrice Fontanarosa, Donk Suk Kang, Sarah Nemtanu, Stephan Picard. Il est membre du trio à cordes Arnold.

    Shuichi est sélectionné pour participer à de prestigieuses académies telles que l’Académie Seiji Ozawa (Suisse), l’Académie Carl Flesch (où il obtient le Prix Stennebrüggen ainsi que le Prix Ginette Neveu) ou le Festival de Santander. Il est lauréat de nombreux concours : 2ème prix au Concours international Postacchini, 1er prix au Concours international Ginette Neveu, 1er prix et Prix de la personnalité la plus remarquable au Concours international de Mirecourt et devient plus récemment lauréat du Concours Lipizer (Gorizia) et du Concours Fritz Kreisler (Vienne).

    Shuichi est régulièrement invité à des festivals, comme le Festival Les vacances de Mr Haydn, le Festival de la Roque d’Anthéron dans le cadre des ensembles en résidence, le Festival de la Vézère, les Moments musicaux de La Baule, le Festival de Pâques de Deauville, le Festival de Giverny, le Festival Musique à Guéthary, Festival du Palazetto Bru Zane, où il s’est produit avec des artistes tels que Jérôme Pernoo, Jérôme Ducros, Michel Strauss, Raphaël Pidoux, Jean-Claude Vanden Eyden, Peter Frankl, Philippe Jaroussky, Mathieu Herzog, Antoine Tamestit, Claire Désert, Lise Berthaud, Philippe Bernold, Pierre Fouchenneret, Itamar Golan, Jean-Claude Pennetier. Avec Jean-Paul Gasparian (piano) et Gauthier Broutin (violoncelle), il forme le trio Cantor, en résidence à la fondation Singer-Polignac depuis septembre 2016.

    En musique de chambre, deux CDs paraîtront l’année prochaine : les deux sextuors de Brahms chez B-Records avec Pierre Fouchenneret, Lise Berthaud, Marie Chilemme, François Salque et Yan Levionnois ainsi que l’octuor de Schubert. Il joue un violon italien de Sanctus Séraphin (1735) prêté par la Fondation Zilber.

    Shuichi est soutenu par les fondations Safran et Or du Rhin. Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Arnold depuis 2019.


    Maxime Quennesson violoncelle

    C’est à seulement six ans que Maxime Quennesson débute son apprentissage du violoncelle. En 2011, il entre au Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) de Paris dans la classe d’Hélène Dautry avant de poursuivre sa formation en 2014 au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSMD) de Paris dans la classe de Michel Strauss et Guillaume Paoletti. Maxime y obtient son Master en 2019, mention « très bien » avec les félicitations du jury. La même année, il entre à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth sous la direction de Gary Hoffman et Jeroen Reuling.
    Membre fondateur du Trio Zeliha, Maxime est lauréat de nombreux concours internationaux, parmi lesquels Barbash Bach, Louis Rosoor, Edmond Baert, PMC, Flame … En 2021, il est demi-finaliste du concours de Genève. En 2022, il remporte le 3ème prix au concours Trio di Trieste, Italie, (avec Kojiro Okada), et 2ème prix du International Bucchet International Cello Competition, à Bruxelles.
    Il s’est produit en soliste, avec orchestre (Orchestre du Concert de la Loge, Stuttgart Kammerorchester, Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, Belgian National Orchestra, Orchestre national des Pays de la Loire…) et en récital (Festival Radio France Montpellier-Occitanie, les Folles Journées, la Roque d’Anthéron, Rencontres Musicales d’Evian, Sommets Musicaux de Gstaad, Festival de Pâques d’Aix-en-Provence et de Deauville…)
    Maxime joue sur un violoncelle fabriqué par Jean-Baptiste Vuillaume (1863), généreusement mis à disposition par Bruno Delepelaire, et est soutenu par SAFRAN, l’ADAMI et l’Or du Rhin, et intègre la Fondation Banque Populaire en 2022.

    Maxime Quennesson est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Zeliha depuis 2022.

    Guillaume Vincent piano

    Guillaume Vincent naît en octobre 1991 à Annecy. Il commence à étudier le piano à l’âge de 7 ans. Il donne ses premiers récitals et ses premiers concerts avec orchestre dès 10 ans. Son talent est très vite remarqué par François-René Duchable, qui l’amène à se présenter au Conservatoire de Paris qu’il intègre à 13 ans dans la classe de Jacques Rouvier et Prisca Benoit. Trois ans plus tard, il y obtient son Prix de piano à l’unanimité du jury et son diplôme de formation supérieure. Il y poursuit ensuite sa formation auprès de Jean-François Heisser et Marie-Josèphe Jude en piano et avec Yves Henry en harmonie. Il reçoit son diplôme de Master de piano ainsi que son Prix d’harmonie à 18 ans. En juin 2011, il obtient son diplôme de 3e Cycle d’artiste-interprète. Depuis septembre 2018, Guillaume est élève à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth de Belgique dans la classe de Louie Lortie.


    Guillaume Vincent est lauréat de nombreux prix : Prix Drouet-Bourgois, Premier Prix au concours de Leipzig « Young Concert Artists », Prix de l’Académie Ravel et Prix des Mélomanes Côte Sud à Saint-Jean-de-Luz, Troisième Grand Prix au concours Marguerite Long – Jacques Thibaud, Prix de la SACEM, Prix de la Fondation Lacroix, et Prix de l’Orchestre National de France, Premier Prix du concours Adelia Alieva et Révélation classique de l’ADAMI, Prix Jeunes Talents, Prix de la Fondation Safran pour la Musique, lauréat de la Fondation d’entreprise de la Banque Populaire. En 2014 il est nommé dans la catégorie « Révélation soliste instrumental » aux Victoires de la musique classique.

    Il se produit en soliste sur les scènes les plus prestigieuses comme le Suntory Hall à Tokyo, le Barbican Hall à Londres, le Théâtre des Champs-Élysées, la Salle Pleyel et la Salle Gaveau à Paris, le Palace of Arts à Budapest, le Qatar Opera House à Doha, le Simón Bolívar Hall à Caracas ou encore St Martins-in-the-Fields à Londres. En outre, il multiplie les collaborations avec des orchestres tels que l’Orchestre de la Radio de Francfort, l’Orchestre philharmonique de Budapest, l’Ensemble orchestral de Kanazawa, l’Orchestre philharmonique de Kanagawa, l’Orchestre national de Bordeaux, l’Orchestre Lamoureux, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, le BBC Symphony Orchestra, l’Orchestre philharmonique du Qatar et l’Orchestre symphonique Simón Bolívar. Ces rencontres lui permettent de travailler avec d’éminents chefs d’orchestre dont Marc Minkowski, Tugan Sokhiev, Seikyo Kim, Fayçal Karoui, Olari Elts, Joshua Dos Santos, Arie Van Beek, et Joshua Weilerstein.

    Il est régulièrement invité par de nombreux festivals en France pour se produire en solo et en musique de chambre. Citons notamment le Lille Pianos Festival, le Festival Piano Jacobins à Toulouse, le Festival Chopin à Paris, le Festival Pianos en Valois à Angoulême, le Festival de Pâques et l’Août musical à Deauville, le Festival international Piano Classique à Biarritz, le Festival les Grands Crus Musicaux et l’Esprit du Piano à Bordeaux, le Printemps musical de Saint-Cosme, le Nohant Festival Chopin, la Folle Journée de Nantes, le Festival de la Roque d’Anthéron…

    Parmi ses nombreux partenaires de musique de chambre, on peut nommer Augustin Dumay, Renaud Capuçon, Alexandra Soumm, Déborah Nemtanu, Antoine Tamestit, Lise Berthaud, Adrien La Marca, Edgar Moreau, Yan Levionnois, Jean-François Heisser, David Kadouch, Jonas Vitaud, Adam Laloum, Paul Meyer, Michel Lethiec, Sabine Devieilhe, Caroline Casadesus, les quatuors Ardeo, Zaïde, Varèse et Hanson, l’Ensemble Initium et le choeur Aedes.

    Outre ses nombreuses collaborations discographiques notamment avec Warner, Guillaume Vincent enregistre deux projets solos pour le label Naïve : un double disque avec les Préludes de Rachmaninov paru en novembre 2012 et Black Liszt en décembre 2019, autour d’œuvres méconnues de Franz Liszt.

    En décembre 2019, il crée le spectacle La Traversée avec la comédienne Valentine Jongen à la Ferme du Biéreau en Belgique, en coproduction avec Le Volcan – Scène nationale du Havre où Guillaume est artiste associé depuis 2019. 

    Guillaume Vincent est artiste associé de la Fondation Singer-Polignac depuis 2019.

    Trio Sōra et Duo Arborescence – 11 mai 2023

    Programme

    Johannes Brahms (1833-1897)

    Trio pour piano et cordes n° 2 en do majeur opus 87 

    Allegro

    Andante con moto

    Scherzo. Presto — Poco meno presto

    Finale : Allegro giocoso

    Trio Sōra

    Pauline Chenais piano

    Fanny Fheodoroff violon

    Angèle Legasa violoncelle

    Sonate pour violon et piano n° 3 en ré mineur opus 108 

    Allegro alla breve 

    Adagio 

    Un poco presto e con sentimento

    Presto agitato

    Duo Arborescence

    Iris Scialom violon

    Antonin Bonnet piano

    Robert Schumann (1810-1856)

    Quintette pour piano et cordes en mi bémol majeur opus 44 

    Allegro brillante

    In modo d’una Marcia – un poco largamente

    Scherzo. molto vivace

    Allegro ma non troppo

    Fanny Fheodoroff, Iris Scialom violon

    Gabrielle Lafait alto

    Angèle Legasa violoncelle

    Antonin Bonnet piano

    Biographies

    Trio Sōra

    Le premier disque du Trio Sōra, un triple album consacré à l’intégrale des trios de Beethoven (Naïve – novembre 2020), impose son style résolument moderne et ses interprétations aussi libres que rigoureuses. Unanimement plébiscité par la presse (The Strad, Les Echos, Gramophone, Deutschlandfunk Kultur…), il a reçu les récompenses les plus convoitées – Choc Classica de l’année 2021, meilleur album de musique classique de l’année 2020 du Times, Top Mezzo, Tak1 Gold. Sa version du trio Op.70 n°2 Les Esprits a été récemment élue meilleure interprétation dans l’émission “La Tribune des critiques de disques” sur France Musique.

    Formation recherchée, le Trio Sōra foule les scènes les plus prestigieuses : Wigmore Hall de Londres, Beethoven-Haus de Bonn, Festival de Verbier, Philharmonie de Paris, Auditorium du Louvre, la Folle Journée de Nantes ou encore le Festival d’Aix-en-Provence. En février 2022, le trio a créé à l’Auditorium de Radio France le triple concerto qu’il a commandé à la compositrice canadienne Kelly-Marie Murphy, avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé par Mikko Franck.

    L’année 2022 fut également marquée par une série de concerts en collaboration avec La Belle Saison autour de compositrices qui leur sont chères : Fanny Mendelssohn, Mel Bonis, Lili Boulanger, Lera Auerbach, Camille Pépin et Kelly-Marie Murphy.

    Le trio débutera prochainement l’enregistrement de son prochain album qui rassemblera les trois trios de Johannes Brahms et paraîtra au printemps 2024.

    Honoré de prix internationaux — Borletti-Buitoni Trust Fellowship, Prix Hans Gal , Lauréates HSBC de l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence, Special Prize de la Verbier Festival Academy, Parkhouse Award, Lauréates du Prix Charles Oulmont — le Trio Sōra a bénéficié pendant plusieurs années de collaborations avec de grands maîtres tels que Mathieu Herzog, András Schiff, Menahem Pressler, le Quatuor Ébène et le Quatuor Artemis lors de sa résidence à la Chapelle musicale Reine Elisabeth.

    Le trio est en résidence au Dimore Del Quartetto et reçoit le soutien de la Fondation Boubo-Music, Pleyel, du Centre National de la Musique, et du mécénat musical de la Fondation Swiss Life. 

    Fanny Fheodoroff joue un violon Omobono Stradivarius (1738-9) et Angèle Legasa un violoncelle Giulius Cesare Gigli (1767), instruments généreusement prêtés par la Fondation Boubo-Music. 

    Le Trio Sōra est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2017.


    Duo Arborescence

    La violoniste Iris Scialom et le pianiste Antonin Bonnet ont fondé le Duo Arborescence en janvier 2021. Ils se sont déjà produits, entre autres scènes prestigieuses, à la Sala Casella (Accademia Filarmonica Romana) à Rome et aux Archives nationales (Association Jeunes Talents).

    Tous deux étudiants au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSM) respectivement en Diplôme d’artiste iInterprète et Master, ils ont chacun remporté des prix dans de nombreux concours internationaux (Mirecourt, Ginette Neveu, Tibor Varga Junior, Léopold Bellan, Carles et Sofia, Adilia Alieva…).

    Le Duo Arborescence étudie actuellement dans la classe de François Salque au CNSM et a suivi des master-classes avec des artistes de renom comme Florent Boffard, Stéphanie-Marie Degand, Jean-Frédéric Neuburger, Denis Pascal, Christophe Robert, ou encore Tatiana Samouil à l’Académie Ravel (août 2021) et Mihaela Martin à l’Académie de Villecroze (mars 2022). Ils viennent d’être admis en cursus de Master de musique de chambre au CNSM.

    Le Duo Arborescence a remporté le 2e prix au Concours international Premio Annarosa Taddei à Rome (novembre 2021) ainsi que le 2e prix au Concours international Stasys Vainiūnas à Vilnius (avril 2022).


    Gabrielle Lafait alto

    Gabrielle Lafait débute sa formation musicale au Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) de Reims, où elle étudie l’alto auprès de Maud Gastinel. Elle se forme ensuite auprès des altistes Sabine Toutain et Marie-Christine Witterkoer.

    Chambriste passionnée, elle est membre du Quatuor Hanson avec qui elle remporte de nombreux prix internationaux à Genève, Lyon et Vienne. Ensemble, ils mènent une carrière internationale et se produisent dans les plus grandes salles comme la Philharmonie de Paris, le Victoria Hall, à l’Auditorium de Radio France, ou encore au Wigmore Hall. En résidence radiophonique sur France Musique, les musiciens sont également soutenus par la fondation Banque Populaire. Au sein de cet ensemble, Gabrielle Lafait enregistre plusieurs disques tous salués par la critique et récompensés notamment par un Diapason d’Or de l’année, Choc Classica, BBC Choice.

    L’expérience de musique de chambre se poursuit au delà du quatuor puisque la musicienne a fondé le Duo Svadistana avec la violoniste Émeline Concé (Quatuor Akilone, Orchestre de Chambre de Paris), et se produit en soliste avec des artistes renommés tels qu’Adam Laloum, Renaud Capucon et Edgar Moreau.

    Gabrielle Lafait est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Quatuor Hanson depuis 2015.

    En savoir +

    Musique de chambre en Europe centrale #2 : la modernité tchèque – 16 mars 2023

    conçu et présenté par Benoît Duteurtre

    Programme musical composé d’extraits de 

    Leoš Janáček (1854-1928)

    Danse morave n°1 « Ej, Danaj ! » pour piano (1892)

    Dans les brumes pour piano (1911-1912)

    1. Andante

    Quatuor à cordes n°2 Lettres intimes (1928)

    2e mouvement : Adagio

    Concertino pour piano, deux violons, alto, clarinette, cor et basson

    Moderato

    Piu mosso

    Con moto

    Allegro

    Bohuslav Martinů (1890-1959)

    Sonate pour deux violons et piano H.213 (1931)

    1er mouvement : Allegro poco moderato

    Études et Polkas H. 308 premier livre

    Quatuor pour violon, alto, violoncelle et piano H. 287

    Finale : Allegretto poco moderato

    Erwin Schulhoff (1894-1942)

    Ironies pour piano quatre mains

    VI : Tempo di Fox

    Milan Kundera (1929-2023)

    Andantino pour piano

    Ainsi que la diffusion de documents sonores et audiovisuels

    Amaury Viduvier clarinette

    Nicolas Ramez cor

    Rafael Angster basson

    Quatuor Hermès

    Omer Bouchez, Elise Liu violon

    Lou Chang alto

    Yan Levionnois violoncelle

    Jonas Vitaud, Arthur Hinnewinkel piano

    Biographies

    Benoît Duteurtre

    Benoît Duteurtre est né en 1960 à Sainte-Adresse. Arrière-petit-fils du président René Coty, il grandit au Havre où il commence, adolescent, à se passionner pour la poésie et la musique moderne. En 1977, il entreprend des études de musicologie puis s’installe à Paris. Tout en écrivant beaucoup, il fréquente les milieux de la musique contemporaine, du jazz, et participe comme pianiste à plusieurs spectacles.

    Encouragé par Samuel Beckett, il publie en 1982 son premier texte dans la revue Minuit, puis en 1985 son premier roman chez Grasset, avant d’entamer chez Gallimard – dans « l’Infini « puis dans la collection blanche – une série de fictions souvent satiriques sur la France contemporaine : Tout doit disparaîtreDrôle de tempsGaieté parisienneLes Malentendus et Le Voyage en France qui reçoit en 2001 le prix Médicis… Ses goûts littéraires et sa perception du monde le rapprochent d’illustres aînés comme Milan Kundera (qui écrit un avant-propos pour Drôle de temps), Jean-Jacques Sempé (qui dessine les couvertures de ses « Folio »), et d’auteurs de sa génération, en particulier Michel Houellebecq. Il publie également dans la presse littéraire et musicale.

    Dans les années 2000, Benoît Duteurtre aborde l’anticipation avec des romans comme Service Clientèle et La Petite Fille et la cigarette (Fayard) – bientôt traduits dans de très nombreux pays. Suivront dans la même veine, chez Fayard et Gallimard, Le Retour du général, L’Ordinateur du Paradis et Dénoncez-vous les uns les autres.

    Il entreprend également un cycle de romans autobiographiques : Les Pieds dans l’eau (2008, prix des Écrivains du Sud), L’Été 76 (2011), puis Livre pour adultes (2016)et Ma vie extraordinaire (2021), dans lesquels il mêle souvenirs et fiction. On y retrouve ses paysages familiers : Étretat, Le Havre, Paris, New York, les Hautes Vosges. Ces ouvrages, parus chez Gallimard, figurent dans les sélections des principaux prix littéraires et Benoît Duteurtre obtient, en 2017, le grand prix de littérature Henri Gal, décerné par l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre.

    Depuis son essai Requiem pour une avant-garde (1995, Les Belles Lettres), Benoît Duteurtre a contribué aux débats sur la musique contemporaine, puis soutenu de nombreux compositeurs à travers l’association Musique Nouvelle en Liberté qu’il a fondée avec Marcel Landowski. Mais il adore également la musique légère, la chanson et l’opérette qui, depuis 1999, font le succès de son émission Étonnez-moi Benoît, chaque samedisur France Musique. On lui doit plusieurs documentaires et un spectacle chanté, Le Fantôme de l’Opéra-Comique, créé en 2004 salle Favart. Conseiller de la Fondation Singer Polignac, il y présente régulièrement des soirées musicales.

    Parmi ses publications, on peut mentionner encore des recueils de chroniques comme Ma belle époque (Bartillat), Polémiques et Pourquoi je préfère rester chez moi (Fayard) ; mais aussi deux récits à caractère historique : Ballets roses (Grasset) et La mort de Fernand Ochsé (Fayard). Passionné par la France du début du XXe siècle, il achève en 2022 un Dictionnaire amoureux de la Belle époque et des Années folles (Plon).

    Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans MarianneLe Figaro littéraireClassicaL’Atelier du roman. Repris pour la plupart en collection « Folio », ses romans ont donné lieu à des traductions dans une vingtaine de langues. Il est membre de l’académie Alphonse Allais et commandeur des Arts et des Lettres.


    Amaury Viduvier clarinette

    Amaury Viduvier est lauréat du 1er Grand Prix du Concours international de musique de Berlin 2018, 2ème prix du concours Debussy 2014 et Révélation classique de l’ADAMI 2015. 

    Issu d’une famille d’artistes, Amaury Viduvier fait ses premiers pas de clarinettiste à l’âge de huit ans, suivant les traces de son père. Les choses s’enchaînent rapidement pour le jeune élève qui va remporter son premier concours à l’âge de douze ans et d’autres ne tarderont pas à suivre (Bellan, UFAM…). Il reçoit le Premier Grand prix du concours européen de musique en Picardie en 2008. 

    Après de brillantes études au CRR de Paris dans la classe de Franck Amet où il obtient un premier prix de perfectionnement, Amaury est reçu premier nommé en 2010 au CNSM de Paris dans la classe de Pascal Moragues et Jean-François Verdier. Il est alors âgé de 19 ans. 

    Les succès s’enchaînent pour Amaury qui remporte en 2012 le concours « Yamaha Young Foundation of Europe ». Il va ensuite être invité à se produire en tant que soliste à la Philharmonie de Berlin, aux Chorégies d’Orange, au Théâtre des Bouffes du Nord, Salle Cortot, CASS de Londres, aux côtés d’artistes renommés tels Antoine Tamestit, Renaud Capuçon, Nicholas Angelich, Alexandre Kantorow… Il est également l’invité régulier d’émissions sur France Musique. 

    La musique de chambre tenant une grande place dans sa vie d’artiste, Amaury fonde un quintette à vent en 2014, l’Ensemble Ouranos, avec lequel il remporte le 1er Prix du Concours international de musique de chambre de Lyon en 2017 ainsi que le 1er Prix du Concours international Carl Nielsen deux ans plus tard. L’ensemble a enregistré deux disques pour le label NoMadMusic. 

    Il est également Clarinette solo de l’Orchestre de la Garde Républicaine.

    Amaury Viduvier est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac au sein de l’Ensemble Ouranos.


    Rafael Angster basson

    Né en 1992, Rafael Angster commence le basson à l’âge de 8 ans au Conservatoire de Strasbourg auprès de Jean-Christophe Dassonville. A 18 ans, il intègre la classe de Gilbert Audin au Conservatoire National supérieur de musique de Paris, établissement dans lequel il obtient son Diplôme en 2015 avec les félicitations du jury. Il y a également poursuivi un cursus d’improvisation générative, discipline expérimentale à la frontière entre le jazz et la musique contemporaine, dans laquelle il obtient également son Prix avec la plus haute mention.

    Il a eu, au cours de ses années d’apprentissage, l’occasion de se perfectionner auprès de bassonistes renommés tels que Laurent Lefèvre, Frank Morelli et Daniele Damiano.

    Pendant ses jeunes années, Rafael remporte à plusieurs reprises le Concours National des Jeunes Bassonistes, et en 2012, il gagne le 2ème prix et le prix de la meilleure interprétation de l’œuvre contemporaine au Ve Concours international de basson K.M. von Weber à Wroclaw (Pologne). Finaliste du concours de l’International Double Reed Society en 2018, il est également nommé l’année suivante Révélation classique de l’Adami.

    Rafael occupe depuis 2016 le poste de Premier basson solo à l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg.

    Ayant à coeur de partager sa passion pour la musique de chambre avec le public, Rafael est membre fondateur de l’Ensemble Ouranos, avec lequel il remporte le Premier Prix et le Prix du Public au Concours international de musique de chambre de Lyon en 2017, ainsi que le premier prix du Concours international Carl Nielsen à Copenhague en 2019.

    En tant que soliste ou chambriste, il a collaboré avec de nombreux artistes français de premier plan et s’est produit en concert dans des salles prestigieuses en France et à l’étranger, telles que le Théâtre des Champs-Elysées, le Théâtre des Bouffes du Nord, le Théâtre de la Fenice à Venise, et le Panthéon de Rome.

    Rafael joue un basson français modèle Prestige de la marque Buffet Crampon et bénéficie par ailleurs du soutien du fabricant français depuis des années.

    Rafael Angster est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac au sein de l’Ensemble Ouranos.


    Nicolas Ramez cor

    Né en 1994 de parents musiciens, Nicolas Ramez commence l’apprentissage de la musique par le piano, dès l’âge de 5 ans. Deux ans plus tard, il entre au Conservatoire à Rayonnement Régional de Nantes dans la classe de cor de François Mérand, tout en continuant la pratique du piano. A l’âge de 16 ans, il est admis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, dans la classe d’André Cazalet. Il y obtient en 2014 sa Licence puis son master en 2016.
    Très tôt, Nicolas se distingue dans sa discipline principale et gagne à l’âge de 11 ans le premier prix du Concours Wassermassons. En 2011, il obtient également le second prix au Concours international de Brno et en 2016 remporte le 3ème prix au Concours international de l’ARD de Munich.
    En 2016, il occupe le poste de premier cor solo au sein de l’Orchestre de Chambre de Paris avant de devenir cor solo de l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg en 2021.Il continue également de s’investir dans divers projets notamment avec l’Ensemble Ouranos, quintette à vent, avec lequel il s’est distingué en 2017 au Concours international de musique de chambre de Lyon en remportant le premier prix ainsi qu’en 2019 avec le premier prix et le prix de la meilleure interprétation de l’oeuvre commandée au Concours international de musique de chambre Carl Nielsen de Copenhague. L’ensemble a enregistré deux disques pour le label NoMadMusic.
    Nicolas a intégré le programme génération SPEDIDAM en 2016 et a été nommé révélations classiques de l’ADAMI en 2017 avant d’être nommé aux victoires de la musique classique en 2018 dans la catégorie « révélation soliste instrumental ».

    Nicolas Ramez est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac au sein de l’Ensemble Ouranos.


    Quatuor Hermès

    Les membres du Quatuor Hermès, en référence au fameux messager de la mythologie grecque, puisent leur force musicale dans leurs voyages aux quatre coins du monde. Le Carnegie Hall à New York, la Cité Interdite à Pékin ou encore le Wigmore Hall à Londres font ainsi partie des salles qui les ont le plus marqués. Le quatuor est également présent dans les grands festivals tels que les Folles Journées de Nantes et Tokyo, le festival Radio-France de Montpellier, les festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, la Roque d’Anthéron, Mecklenburg-Vorpommern, Mantova Chamber Music festival, le printemps des Alizés au Maroc, Wonderfeel festival…

    La formation originale du groupe voit le jour en 2008 entre les murs du CNSMD de Lyon où les musiciens étudient avec les membres du Quatuor Ravel. Ils s’enrichissent ensuite auprès de personnalités marquantes comme le Quatuor Ysaÿe, le Quatuor Artemis, Eberhard Feltz, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec qui les membres travaillent encore régulièrement aujourd’hui. Ouverts à tous les répertoires, ils ont partagé la scène avec des musiciens émérites comme Yo-Yo Ma, Nicholas Angelich, Gregor Sigl, Pavel Kolesnikov, Kim Kashkashian, Anne Gastinel ou encore les quatuors Ébène et Auryn.

    Lauréat de nombreux premiers prix, notamment au concours de Genève ainsi qu’aux Young Concert Artists Auditions de New York, le Quatuor Hermès est également soutenu par la Fondation Banque Populaire et a été en résidence à la Chapelle Reine Elisabeth à Bruxelles de 2012 à 2016.

    Sa collaboration proche et privilégiée avec le label La Dolce Volta a donné naissance à une intégrale des quatuors de Schumann ainsi qu’à un album consacré à Ravel, Debussy et Dutilleux, qui lui ont tous deux valu de multiples récompenses dans la presse. Son dernier enregistrement de quatuors de Schubert a par ailleurs remporté le Choc du magazine Classica ainsi qu’un Trophée Radio Classique, et a été nommé CD de la semaine de la radio bavaroise Br-Klassik.

    Depuis 2018, le quatuor a élargi son horizon musical par sa rencontre avec l’accordéoniste Félicien Brut et le contrebassiste Édouard Macarez, avec qui il décident de créer le Pari des Bretelles, un projet enregistré pour Mirare en 2019, avant une deuxième collaboration en 2020, rendant hommage à Beethoven au travers de neuf créations.

    Elise Liu joue un violon de Carlo Tononi de 1730 prêté par M. Piganiol, à l’initiative de l’association Talents & Violon’celles.


    Jonas Vitaud piano

    Né en 1980, Jonas Vitaud commence le piano à 6 ans et l’orgue à 11 ans. Formé par Brigitte Engerer, Jean Koerner et Christian Ivaldi, il obtient au Conservatoire National Supérieur de Paris quatre premiers prix (piano, musique de chambre, accompagnement au piano, harmonie).

    Lauréat de plusieurs concours internationaux tant en soliste qu’en chambriste (Lyon, ARD de Munich, Trieste, Beethoven de Vienne), Jonas Vitaud se produit dans de prestigieux festivals : Roque d’Anthéron, Lille Piano(s) Festival, Piano aux Jacobins, Pâques à Deauville, Folle journée de Nantes Tokyo Ekaterinburg et Varsovie, Festival de la Chaise Dieu, Festival Chopin de Bagatelle, Richard Strauss Festival en Allemagne, Automne Musical de Caserta en Italie, iDans d’Istanbul, Summer Festival de Dubrovnik, French May à Hong Kong, Phillips collection à Washington…

    Il joue dans toute l’Europe mais aussi en Russie, Iran, Chine, Turquie, Japon, Etats-Unis…

    Jonas Vitaud se produit avec des orchestres comme celui de Mulhouse, Cannes, Toulouse, l’Orchestre des Pays de Savoie, l’Orchestre Philharmonique de Moravie, le Sinfonia Varsovia, l’Orchestre de la Radio de Munich, l’Orchestre Symphonique de la Radio de Prague…

    Il réserve une place privilégiée à la musique de chambre et joue avec des artistes tels les sopranos Karine Deshayes, Sumi Hwang et Yumiko Tanimura, les violoncellistes Victor Julien-Laferrière et Christian-Pierre La Marca, l’altiste Adrien La Marca, le pianiste Adam Laloum, le clarinettiste Raphaël Sévère, la violoniste Mi-Sa Yang, le Quatuor Zaïde…

    Passionné par les musiques actuelles, Jonas Vitaud a travaillé avec des maîtres de la création comme Henri Dutilleux, Thierry Escaich, György Kurtag, Philippe Hersant, Yann Robin… Ces rencontres, notamment au festival Musique sur Ciel de Cordes, ont été une occasion de se confronter à la variété des courants musicaux actuels et de développer son imaginaire musical.

    Jonas a enregistré plusieurs disques pour le label Mirare : un album solo dédié à l’année 1802 de Beethoven (Choc Classica) en 2021, un disque consacré aux sonates de Mozart avec la violoniste Mi-Sa Yang en 2019, un double-album consacré aux jeunes années de Debussy en 2018, ainsi que Les Saisons dédié à Tchaïkovsky (5 Diapason) en 2016. Citons également la parution d’un disque avec le violoncelliste Victor Julien-Ferrière (Alpha Classics, 2019) et un disque solo consacré à Dutilleux et Franz Liszt encensé par les critiques (NoMadMusic, 2016) grâce auquel il reçoit le Grand Prix soliste instrumental de l’Académie Charles Cros. Il donne de nombreux hommages à Henri Dutilleux durant l’année de son centenaire en 2016 à l’Opéra de Limoges, l’Opéra de Vichy, Scènes Nationales de Douai et Arras, Londres…

    Jonas Vitaud enseigne au CNSM de Paris depuis 2013. Il est professeur assistant dans la classe de piano de Marie-Josèphe Jude. Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2008 et est devenu artiste associé en 2013.


    Arthur Hinnewinkel piano

    Né aux États-Unis en 2000, Arthur Hinnewinkel commence ses études de piano à Singapour. Après avoir étudié auprès d’Anne-Lise Gastaldi au CRR de Paris d’où il sort avec les Félicitations du Jury, il intègre à 15 ans le CNSMDP chez Hortense Cartier-Bresson, avec qui il vient tout juste de terminer son Master. C’est ici qu’il rencontre Itamar Golan, Claire Désert, Maria Belooussova, François Salque, Gary Hoffman et Ivry Gitliss, personnalités qui éveilleront chez Arthur des perspectives musicales nouvelles, allant de la construction mathématique de la justesse à la nature métaphysique du son. Arthur se passionne pour un répertoire allant du 17ème
    siècle aux contemporains du 21e, mais aussi pour le Jazz et les musiques Indiennes et d’Asie du Sud-Est, qu’il a découvert au cours de voyages qui lui ont donné goût à la diversité culturelle de notre monde.
    Arthur se produit régulièrement, dans des festivals (Festival de Wissembourg par exemple), mais aussi en récital au Teatro di Marcello à Rome, et développe aussi son activité de musique de chambre dans diverses formations, notamment en sonate pour Violon et Piano et en Trio. Musicien curieux, il aime allier les arts en créant notamment des projets avec des danseurs.

    Lors de la saison 2021-2022, on a notamment pu l’entendre au Musée Guimet à Paris dans le cadre de la saison Les Pianissimes et à l’Août musical de Deauville.

    Récital Debussy – Jean-Paul Gasparian – 25 mai 2023

    Claude Debussy (1862-1918)

    Préludes, livre I (1909-1910)

    Danseuses de Delphes

    Voiles

    Le vent dans la plaine

    Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir

    Les collines d’Anacapri

    Des pas sur la neige

    Ce qu’a vu le vent d’Ouest

    La fille aux cheveux de lin

    La sérénade interrompue

    La Cathédrale engloutie

    La danse de Puck

    Minstrels

    Estampes (1903)

    Pagodes 

    La soirée dans Grenade

    Jardins sous la pluie

    Images pour orchestre (1905-1912)

    Rondes de printemps (transcription pour piano seul par Gérard Gasparian)

    Jean-Paul Gasparian piano

    Né en 1995 à Paris de parents musiciens, Jean-Paul Gasparian est admis à l’unanimité au CNSM de Paris à 14 ans, où il obtient brillamment son Master en 2015. Ses professeurs sont Olivier Gardon, Jacques Rouvier, Michel Béroff, Laurent Cabasso. Après un 3ème cycle au CNSMDP avec Michel Dalberto et Claire Désert, ainsi qu’au Royal College of Music de Londres avec Vanessa Latarche (Artist Diploma), il se perfectionne auprès d’Elisso Virsaladze en Italie. Il reçoit également, depuis plusieurs années, les conseils réguliers de Tatiana Zelikman lors de masterclasses à l’étranger.

    Jean-Paul a fait paraître début 2022 son troisième album solo pour le label Evidence Classics (« Un nouveau coup de maître » – Le Figaro). Cet enregistrement est entièrement consacré à Rachmaninoff, compositeur avec lequel il entretient une affinité élective depuis de longues années. Au printemps 2019, la sortie de son album Chopin avait été accueillie avec enthousiasme par la presse internationale (« A Major Chopin Release » – International Piano Magazine, « A Highly Accomplished Chopinist » – BBC Music Magazine).

    En février 2020 il s’est vu décerner le Prix Thierry-Scherz aux Sommets Musicaux de Gstaad, ce qui lui a permis d’enregistrer un CD avec l’Orchestre symphonique de Berne pour le label Claves, incluant le Concerto pour piano n° 2 de Rachmaninoff et la Ballade héroïque d’Arno Babadjanian (parution en mars 2022).

    Jean-Paul est nommé aux Victoires de la musique classique 2021 dans la catégorie Révélation soliste instrumental.

    En mai 2022, Jean-Paul a fait ses débuts à la Philharmonie de Paris, en soliste avec l’Orchestre National d’Île-de-France. Parmi les projets importants de la saison 2022/2023, il sera l’invité d’orchestres tels que les Nürnberger Symphoniker, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, l’Orchestre National d’Avignon ou encore l’Orchestre Colonne, et se produira en récital au Teatro San Carlo de Naples ainsi que sur de nombreuses autres scènes européennes.

    Jean-Paul est le vainqueur du prestigieux Concours Européen de Brême (Allemagne) en 2014, mais également lauréat des concours internationaux José Iturbi (Espagne) en 2015, GPIPL de Lyon (France) et Hastings (Angleterre) en 2013. Il remporte le prix de la Fondation Cziffra en 2014 et devient Lauréat de la Fondation l’Or du Rhin en octobre 2016.

    Le 1er Prix de Philosophie au Concours Général des Lycéens de France lui est attribué en 2013.

    Parmi les orchestres qui l’ont accompagné en soliste, citons : Orchestre National d’Île-de-France, Bremer Philharmoniker, Berner Symphonieorchester, Robert-Schumann-Philharmonie, Nordwestdeutsche Philharmonie, Musikkollegium Winterthur, Armenian State Symphony Orchestra, Orquesta Sinfónica de la Región de Murcia, Montenegrin Symphony Orchestra, RTS Symphony Orchestra, Orchestre de l’Opéra de Rouen, Orchestre Régional de Normandie, Orchestre de Chambre de Toulouse, Orchestre de Nouvelle-Aquitaine, Orchestre Symphonique de Caen…

    En janvier 2018 il a remplacé au pied levé le célèbre pianiste Christian Zacharias dans le 24ème Concerto de Mozart sous la direction du grand chef autrichien Leopold Hager à la Stadthalle de Chemnitz.

    Jean-Paul s’est produit en récital ou avec orchestre à la Philharmonie de Paris, Salle Gaveau, Fondation Louis Vuitton, Auditorium de la Maison de la Radio, Tonhalle de Zürich, Laeiszhalle de Hambourg, Die Glocke de Brême, Mozarteum de Salzbourg, Salle Flagey de Bruxelles, Kolarac de Belgrade, Aram Khachaturian Concert Hall de Yerevan, et dans des festivals tels que La Roque d’Anthéron, Festival Radio France de Montpellier, Festival de Menton, Piano aux Jacobins, Printemps des Arts de Monte-Carlo, Festival de l’Épau, Lisztomanias, Les Flâneries de Reims, Nohant Chopin Festival, Festival de Saint-Denis, Festival International de Colmar, Les Grands Crus Musicaux, Sommets Musicaux de Gstaad, Piano à Saint-Ursanne, Schleswig-Holstein Festival, Festspiele Mecklenburg-Vorpommern, Kissinger Sommer Festival, Armenia International Music Festival.

    Par ailleurs, le Festival Chopin de Nohant a publié un album d’archives dédié à Aldo Ciccolini, dans lequel est incluse la Sonate en sol mineur de Schumann enregistrée en live par Jean-Paul Gasparian (édition 2015). Le magazine Classica a décerné à l’album son Choc du mois et placé Jean-Paul parmi les dix pianistes les plus prometteurs de la jeune génération.

    Jean-Paul est lauréat de l’Académie musicale de Villecroze, soutenu par les fondations Safran et ADAMI. Il est aussi, depuis l’été 2017, un Artiste Steinway.

    Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac en tant que soliste depuis 2020.

    Au Salon de Winnaretta – Trio Arnold – 20 avril 2023

    Guy Ropartz (1864-1955)

    Trio à cordes (1934-35)

    • Allegro moderato
    • Vivo Lento, molto espressivo
    • Allegro molto

    Jean Françaix (1912-1997)

    Trio à cordes (1933)

    • Allegretto vivo
    • Scherzo
    • Andante

    Albert Roussel (1869-1937)

    Trio à cordes opus 58 (1937) 

    • Allegro moderato
    • Adagio
    • Allegro con spirito

    Jean Cras (1879-1932)

    Trio à cordes (1926)

    • Premier mouvement
    • Lento
    • Animé
    • Très animé

    Trio Arnold

    Shuichi Okada violon

    Manuel Vioque-Judde alto

    Bumjun Kim violoncelle

    Trio Arnold

    Fondé en 2018 entre Berlin et Paris, le trio à cordes Arnold est un objet rare et surprenant dans le paysage musical européen. 

    Musiciens versatiles et lauréats de prestigieux concours internationaux, Shuichi Okada (Violon), Manuel Vioque-Judde (Alto) et Bumjun Kim (Violoncelle) se rencontrent en Suisse à la «Seiji Ozawa international Academy Switzerland», où ils reçoivent les conseils de Pamela Frank, Nobuko Imai, Sadao Harada et Seiji Ozawa. 

    Ils sont chacun régulièrement appelés à jouer sur les plus grandes scènes tant en solistes qu’en musique de chambre : Le Victoria Hall de Genève, Le théâtre des Champs Elysée, La philharmonie de Paris, la salle Pleyel, la fondation Louis Vuitton, la philharmonie de Berlin, la philharmonie de Liège, le BOZAR de Bruxelles, Schloss Elmau, le Matsumoto Harmony Hall ou encore le Tanglewood Seiji Ozawa Hall… 

    Grandement influencé par une décennie à la prestigieuse académie internationale du chef d’orchestre japonais, le trio Arnold se démarque par la recherche constante d’une sonorité d’une grande homogénéité habituellement exclusivement réservée aux quatuors à cordes et d’un caractère d’ensemble d’une grande force expressive. 

    Le premier album du Trio Arnold consacré aux trois trios à cordes opus 9 de Ludwig van Beethoven (Mirare 2021) est déjà un succès critique récompensé d’un « diapason d’or » et d’un « Trophée Radio Classique ». 

    Reconnu comme l’un des plus impressionnants jeunes ensembles européen, le trio a déjà été entendu sur France Musique, Radio Classique, la RTBF, BBC Radio 3 et diffusé en live sur ARTE Concert et medici.tv.

    Le Trio Arnold est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2019.

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