Une rhapsody in blue – 22 janvier 2026

Après s’être rencontrés sur les bancs du Conservatoire de Paris, Jorge González Buajasan et le Quatuor Zahir ont pris leur envol, menant tous deux des carrières très animées. Aujourd’hui, leurs chemins se croisent à nouveau en quête d’univers sonores originaux. En hommage au succès outre-Atlantique de leurs instruments, ce quintette inédit vous propose un voyage aux origines de Broadway et de ses influences afro-cubaines.

⁠⁠Leonard Bernstein (1918-1990)

Ouverture de Candide

Florence Price (1887-1953)

Folksong in counterpoint

Ernesto Lecuona (1895-1963)

Danses Afro-cubaines

⁠⁠Leonard Bernstein

West side story

Ignacio Cervantes (1847-1905)

Danses cubaines

George Gershwin (1898-1937)

The man I love

I got rhythm

That certain feeling

Swanee

Fascinating rhythm

Oh lady be good

Rhapsody in blue

Quatuor Zahir

Guillaume Berceau saxophone soprano

Etienne Boussard saxophone alto

Florent Louman saxophone ténor

Joakim Ciesla saxophone baryton

Jorge Gonzalez Buajasan piano

Quatuor Zahir

Bernard Martinez

Quatre saxophonistes qui ont pour eux une merveilleuse complicité, perceptible jusque dans le choix des couleurs, des phrasés, des respirations.

Le Monde

Une idée qui surgit, une personne que l’on rencontre, et subitement cela nous apparaît comme évident. C’est l’essence même du Zahir, ce mot arabe qui désigne « ce qui est apparent, explicite », ou encore une chose qui, une fois connue, occupe toutes nos pensées.

Née en 2015, cette jeune formation se produit déjà dans de nombreux festivals, en France et dans le monde mais c’est en 2017 que le Quatuor Zahir se distingue en remportant le 9ème Concours International de Musique de chambre d’Osaka (Japon), acquérant ainsi une reconnaissance sur la scène internationale. Ils ont depuis été invités au Wigmore Hall de Londres, à la Philharmonie de Paris et au Konzerthaus de Vienne, ainsi qu’aux Folles Journées de Nantes, au Festival de Radio France à Montpellier, aux festivals des forêts et de Sully, à l’Acropolis de Nice ou encore au Toppan Hall à Tokyo.

Issu du Conservatoire de Paris où il a suivi les conseils du Quatuor Ébène et du Quintette Moraguès, le Quatuor Zahir est actuellement en résidence à la Fondation Singer-Polignac. Parrainé par le pianiste Jean- François Zygel depuis son passage sur France 2 dans l’émission « La Boîte à Musique », il est également lauréat du concours international de musique de chambre de la FNAPEC 2016 et a remporté les médailles d’or aux Manhattan, Vienna et Berliner International Music Competitions de 2019. Après un premier disque en 2018, le Quatuor entame une collaboration discographique avec le label Aparté et produit « L’Heure bleue » parue en 2024. On retrouve dans ces enregistrements les valeurs qui unissent cet ensemble : le partage d’une même sensibilité, d’une exigence aiguë et le désir de renouveler le paysage musical.

À l’image du héros romanesque du Zahir de P. Coelho qui part en quête d’un idéal romantique, ces quatre saxophonistes ont à cœur de faire évoluer le genre du quatuor. Que ce soit en interprétant le répertoire original, grâce à leurs rencontres avec de nombreux compositeurs comme Bruno Mantovani, Fabien Waksman, Ichiro Nodaïra et Graciane Finzi ou en collaborant avec de nombreux artistes : Félicien Brut, Jean-Charles Richard, Jorge Gonzales Buajasan, Adèle Charvet, Les Chanteurs d’Oiseaux, ces musiciens montrent là leur curiosité et leur créativité.

Complicité entre musiciens, chatoiement des coloris, raffinement du jeu, équilibre des quatre instruments, maîtrise totale de l’interprétation ou excellence, rien n’est négligé.

Classica


Jorge Gonzalez Buajasan piano

J. Glassberg

Né à La Havane, Jorge Gonzalez Buajasan commence ses études de piano à Cuba avant d’intégrer le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe d’Hortense Cartier-Bresson.
Lauréat du 1er Prix et du Prix du Public au concours KlavierOlymp de Bad Kissingen en 2015, il reçoit ensuite le Prix Coup de Cœur de la Jeune Critique au Concours Clara Haskil en 2019. En 2021, il remporte le 1er Prix ainsi que quatre Prix spéciaux au Concours International de Musique de Chambre de Lyon avec la violoniste Manon Galy.
Ses débuts en trio ont lieu à la Salle Pleyel en prélude à l’Orchestre de Paris. Il se produit ensuite à la Fondation Louis Vuitton aux côtés de Boris Berezovsky. Ses distinctions à Bad Kissingen le conduisent à jouer en soliste avec l’Orchestre Philharmonique de Marseille sous la direction de Lawrence Foster, dans le cadre du festival Kissinger Sommer. Il est également invité au Beethovenfest de Bonn, à la Herkulessaal de Munich pour un récital retransmis par la Bayerische Rundfunk, et au festival « Stars and Rising Stars » aux côtés d’Elisabeth Leonskaja. Depuis, il a été invité à de nombreux festivals, parmi lesquels La Roque d’Anthéron – où il a notamment participé au concert de clôture avec Renaud Capuçon et l’Orchestre de Chambre de Lausanne en 2022 -, les Folles Journées de Tokyo, Piano aux Jacobins, le Festival de Gstaad, le Festival de Lucerne et le Festival de Pâques d’Aix-en-Provence avec le Quatuor Dutilleux.
En tant que soliste, il s’est produit avec l’Orchestre National de Lettonie dirigé par Vassily Sinaïski, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo dirigé par Stanislav Kochanovsky, l’Orchestre National de France sous la direction de Felix Mildenberger, et l’Orchestre de Chambre de Lausanne avec Renaud Capuçon.
Depuis 2018, Jorge Gonzalez Buajasan forme le Trio Zeliha avec Manon Galy et Maxime Quennesson. L’ensemble s’est produit à la Grange au Lac du Festival d’Évian, à La Roque d’Anthéron, dans la saison de musique de chambre de l’Orchestre de Monte-Carlo, au Festival Al Bustan et au Festival Berlioz, entre autres. Le trio interprète régulièrement le Triple concerto de Beethoven avec des orchestres tels que l’ONPL dirigé par Gabor Takacs-Nagy, l’Orchestre de Chambre de Lausanne en tournée avec Renaud Capuçon, ainsi qu’avec l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo dirigé par Bertrand de Billy. Le premier enregistrement du trio, paru en 2020 chez Mirare, a reçu l’éloge d’Alfred Brendel et Menahem Pressler, ainsi que 5 Diapasons, 5 Étoiles de Classica, et le « Editor’s Choice » du magazine Gramophone.

En 2023, Jorge enregistre un disque avec Manon Galy distingué d’un Diapason d’Or de l’année. Puis le trio fait paraître un deuxième enregistrement en 2024, consacré à Chostakovitch et Schubert.
Jorge Gonzalez Buajasan a bénéficié des conseils de musiciens tels que Jean-Frédéric Neuburger, Elisabeth Leonskaja, Menahem Pressler et Radu Lupu. Il est actuellement soutenu par la Fondation Banque Populaire.

Jorge est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Zeliha.

Un Noël enchanté – Ensemble Aedes – 18 décembre 2025

Concert sur invitation, organisé en partenariat avec le Collège de France

Avant-propos

Depuis sa création en 1928, la Fondation Singer-Polignac a pour mission de soutenir les arts, les lettres et les sciences, notamment à travers l’organisation d’événements culturels. Depuis le début du XXIe siècle, son mécénat s’adresse plus particulièrement à la musique de chambre et aux jeunes artistes émergents par l’animation d’une résidence artistique qui leur permet de répéter, d’enregistrer et de se produire dans le salon de musique de l’hôtel de la fondation, mais aussi lors de manifestations hors les murs. C’est dans ce cadre que la fondation s’associe au Collège de France pour la quatrième année consécutive afin de proposer son traditionnel concert de fin d’année.

Le Collège de France, établi à Paris depuis 1530, répond à une double vocation : être à la fois le lieu de la recherche la plus audacieuse et celui de son enseignement. On y enseigne ainsi à tous les publics intéressés, sans aucune condition d’inscription ni de diplôme, « le savoir en train de se constituer dans tous les domaines des lettres, des sciences ou des arts ».

Les deux institutions ont toujours partagé des liens proches que ce soit par leurs membres ou leur volonté commune de soutenir le savoir et la recherche, comme en témoigne la toute première conférence organisée par la fondation qui s’est tenue au sein du Collège de France en 1934.

Cette soirée clôture la série de concerts 2025, en accueillant sur la scène de l’amphithéâtre Marguerite de Navarre du Collège de France, l’ensemble Aedes dirigé par Mathieu Romano, actuellement artiste associé de la Fondation Singer-Polignac.


Programme

Anonyme

Es ist ein Ros entsprungen (Allemagne) – arrangement de Michael Praetorius

Healey Willan (1880-1968)

Hodie Christus Natus est – (Angleterre / Canada)

Traditionnel

Twas in the moon of winter time (Canada) – arrangement de John Rutter

Traditionnel

Mu süda, ärka üles (Estonie) – arrangement de Cyrillus Kreek

Francis Poulenc (1899-1963)

Quatre motets pour le temps de Noël

  • n°1 O Magnum mysterium (France)

Serguei Rachmaninov (1873-1943)

Bogoroditse Devo (extrait des Vêpres) (Russie)

Jan Sandström (né en 1954)

Es ist ein Ros entsprungen (Suède) – d’après Michael Praetorius (1571-1621)

Gospel

Joshua Fit the Battle of Jericho (États-Unis)

Francis Poulenc

Un Soir de neige (France)

Gustaf Nordqvist (1886-1949)

Jul, jul, strålande jul (Suède)

Hugo Distler (1908-1942)

Die Weihnachtsgeschichte (Choral IV) (Allemagne)

Irving Berlin

Noël blanc (France) – arrangement de Victor Jacob

Sally Beamish (née en 1956)

In the Stillness (Angleterre)

Traditionnel

Chtchedryk (Ukraine)arrangement de Maykola Leontovych

Nicolae Ursu (1905-1965)

Vine Craciunu pe sara (Roumanie)

Traditionnel

We wish you a merry Christmas (Angleterre)arrangement d’Arthur Warrell

Traditionnel

Deck the hall (Pays de Galles)arrangement de John Rutter

Traditionnel

Jingle Bells (États-Unis)arrangement de Goldon Langford

Emile Desamours (né en 1941)

Noel Ayisyen (Haïti)

Ensemble Aedes

Agathe Boudet, Roxane Chalard, Laura Holm, Clémence Olivier soprano

Julia Beaumier, Pauline Leroy, Charlotte Milbéo, Mathilde Rossignol alto

Fabrice Foison, Anthony Lo Papa, Nicolas Rether, Florent Thioux ténor

Frédéric Bourreau, Sorin Adrian Dumitrascu, Pascal Gourgand,

Maxime Saïu, Dominic Veilleux basse

Mathieu Romano direction


Biographies

Ensemble Aedes

Considéré comme « l’un des meilleurs chœurs de France » (Le Figaro), capable de « tout faire, chanter et jouer à la perfection » (Le Monde), Aedes figure parmi les grands ensembles européens, acclamé pour la justesse et l’intensité de ses interprétations.

Fondé en 2005 par Mathieu Romano, l’ensemble à dix-sept voix a forgé sous sa direction une sonorité unique, à la fois précise, charnelle et puissante, d’une vibrante énergie qui va droit au cœur.

De la renaissance à la création contemporaine, en passant par des incursions dans d’autres univers, Aedes aime surprendre, inventer, brouiller les frontières : la danse, le théâtre, les arts visuels se mêlent au chant, ouvrant sans cesse de nouveaux horizons.

Invité des plus grandes scènes françaises et européennes, Aedes est également le partenaire d’orchestres prestigieux dans l’interprétation des chefs-d’œuvre du répertoire choral. Sa riche discographie, essentiellement consacrée à la musique des XXe et XXIe siècles, est récompensée de nombreux prix.

Ancré en région Hauts-de-France, reconnu « pôle culturel ressource » dans le département de la Somme et en résidence à l’Atelier Lyrique de Tourcoing, Aedes place la transmission au cœur de son engagement. L’ensemble forme les chefs de chœur de demain, chante pour les publics les plus divers et sensibilise élèves et enseignants à la pratique du chant.

Au cours de la saison 2025/2026, Aedes célèbre ses 20 ans d’existence autour de deux projets phares : la sortie de l’intégrale des œuvres a cappella de Francis Poulenc (Aparté) et une vaste tournée de son programme « Résonances » qui retrace vingt années d’une aventure chorale hors du commun.

Aedes bénéficie du soutien du Ministère de la Culture – Direction régionale des affaires culturelles Hauts-de-France au titre de l’aide aux compagnies conventionnées. Il est soutenu par la Région Hauts-de-France ainsi que par le Conseil départemental de la Somme dans le cadre du dispositif « Pôle culturel ressource ». Il est également en résidence à l’Atelier Lyrique de Tourcoing.

Fondation d’entreprise Société Générale est le mécène principal de l’ensemble. Aedes bénéficie du soutien de la Fondation Bettencourt Schueller et reçoit des aides du Centre National de la Musique.

Aedes est en résidence à la Fondation Singer-Polignac en tant qu’artiste associé. Il est Lauréat 2009 du Prix Bettencourt pour le chant choral, membre de la FEVIS, de Scène Ensemble et de Tenso (réseau européen des chœurs de chambre professionnels).


Mathieu Romano direction

Mathieu Romano place l’expressivité et le partage au centre de sa direction : unir les musiciens dans une même émotion pour mieux la transmettre au public.

Nourrie par la recherche historique mais tournée vers une interprétation vivante et intense, son approche met toujours en lumière le sens et la force émotionnelle des textes musicaux.

Il travaille tout autant avec les voix qu’avec l’orchestre ; cette versatilité, cette connaissance intime de la voix, ainsi que la clarté de son geste et son écoute lui permettent d’être aussi familier sur une scène qu’en fosse d’opéra.

Personnalité en quête perpétuelle d’expériences nouvelles, son répertoire s’étend ainsi de la musique baroque jusqu’aux créations d’aujourd’hui. Il s’empare également régulièrement de projets transdisciplinaires : électronique en temps réel, ciné-concerts, théâtre musical, performances in-situ…

Ces dernières saisons, il a collaboré avec des orchestres et ensembles comme Les Siècles, l’Orchestre de Chambre de Paris, L’itinéraire, l’Orchestre National de Lille, le Yellow Socks orchestra, L’Orchestre National de Pays de la Loire, l’Orchestre de l’Opéra de Genova, l’orchestre symphonique de la Garde Républicaine, Les Frivolités Parisiennes, le Chœur de Radio France, le RIAS Kammerchor, le Netherlands Chamber choir.

Dans le domaine de l’opéra, il a entre autres dirigé Breaking the waves (Mazzoli) à l’Opéra-Comique, Don Giovanni (Mozart) au Théâtre des Champs-Élysées, et dirige cette saison Orphée aux enfers (Offenbach) au CNSMD de Paris et L’Arche de Noé (Britten) à l’Atelier Lyrique de Tourcoing avec Les Siècles.

Avec Aedes, dont il est fondateur et directeur artistique, il se produit dans les plus grandes saisons musicales. Cet ensemble et sa riche discographie sont salués par le public et la critique.

Pour ses réalisations en tant qu’artiste, il est nommé Chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres en 2020.

Photo : © William Beaucardet

Duo Arborescence – 13 novembre 2025, 21h

RÉSERVATIONS CLOSES

⚠️ LE CONCERT AURA EXCEPTIONNELLEMENT LIEU À 21H

Ce programme présente un cheminement à travers trois œuvres qui témoignent de la diversité et de la richesse de la musique de chambre à la fin du XIXe siècle. Alors que cette forme semblait éclipsée par la domination de l’opéra et du drame lyrique, Gabriel Fauré, compositeur et pédagogue, défend la liberté artistique et renouvelle les codes de la musique de chambre, influençant durablement une génération de musiciens. L’empreinte de son enseignement et de son propre style se retrouve dans les œuvres de deux de ses élèves, Maurice Ravel et Georges Enesco, qui ont tous deux composé leurs sonates pour violon et piano dans le cadre de la classe de composition de Fauré au Conservatoire de Paris. Ces dernières illustrent parfaitement l’ouverture d’esprit du maître et la liberté qu’il accordait à ses étudiants. Bien qu’elles partagent certaines influences, ces œuvres sont pourtant profondément distinctes et montrent bien l’étendue des possibilités offertes par un même cadre pédagogique. C’est dans ce « laboratoire » créatif qu’Enesco et Ravel ont forgé leur propre langage musical, chacun à sa manière.

Ces trois pièces sont mises à l’honneur dans notre premier enregistrement paru en septembre 2025 pour le label Scala Music, avec le soutien de l’Académie musicale de Villecroze.

Duo Arborescence

Georges Enesco (1881-1955)

Sonate pour violon et piano no 2 en fa mineur opus 6

  • Assez mouvementé
  • Tranquillement
  • Vif

Maurice Ravel (1875-1937)

Sonate posthume M.12

Gabriel Fauré (1845-1924)

Sonate pour violon et piano en la majeur opus 13

  • Allegro molto 
  • Andante 
  • Scherzo : Allegro vivo
  • Finale : Allegro quasi presto 

Duo Arborescence

Iris Scialom violon

Antonin Bonnet piano

Duo Arborescence

« Le Duo Arborescence imprime un merveilleux frisson poétique à la musique. » (Alain Cochard, Concertclassic)
Fondé en janvier 2021 par Iris Scialom et Antonin Bonnet, le Duo Arborescence est régulièrement invité à se produire en France et en Europe sur des scènes prestigieuses telles que le Festival de la Roque d’Anthéron, La Folle Journée de Nantes, le Petit Palais, la Cour d’Honneur et le Musée des Archives Nationales, la Sala Casella à Rome, et le Forum International de Tokyo.
Le Duo a étudié en Cursus de Master de musique de chambre au CNSM de Paris dans les classes de Claire Désert et François Salque. Les deux musiciens ont obtenu leur diplôme avec la mention très bien à l’unanimité avec les félicitations du jury.
Tous deux individuellement lauréats de prestigieux concours internationaux, Iris et Antonin ont remporté ensemble le 2e Prix au Concours International Premio Annarosa Taddei à Rome (novembre 2021) ainsi que le 2e Prix au Concours International Stasys Vainiūnas à Vilnius (avril 2022).
Par ailleurs, ils sont attachés au partage de la musique avec tous les types de public, ils jouent régulièrement dans des EHPAD et des centres médicaux-sociaux.
Le premier album Arborescence, consacré à Fauré, Ravel et Enesco, est paru en septembre 2025 sous le label Scala Music, avec le précieux soutien de l’Académie Musicale de Villecroze.

Le Duo Arborescence est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2024.


Iris Scialom violon

Gagnante du Prix des Violin Masters de Monte-Carlo – Prince Rainier III, nommée dans la
catégorie Révélation Soliste Instrumental aux Victoires de la musique classique 2025, Talent ADAMI 2024, lauréate de la Fondation Banque Populaire et de l’Académie de Villecroze, Iris Scialom a été invitée à l’Opéra de Tours pour le concerto de Sibélius et le 5e Concerto de Mozart en 2022. Elle a également été invitée par l’Opéra de Rouen pour le 4e Concerto de Mozart sous la direction de Victor Jacob en septembre 2023 lors d’une tournée qu’elle a partagée avec Tedi Papavrami et a joué le conerto de Brahms à la Salle Gaveau en mai 2024.
Elle s’est produite de nombreuses fois en soliste dans l’Auditorium de la Seine Musicale, notamment avec l’orchestre Appassionato, ainsi qu’avec l’orchestre de chambre de Stuttgart à Kronberg, le Polish Chamber Orchestra et l’Orchestre de Chambre de Nouvelle-Aquitaine.

Iris participe également au projet « Archipel des murmures – Vera vita viva ! » de l’ensemble Les Illuminations, porté par la violoncelliste Aurélie Allexandre d’Albronn, qui a été créé lors du Festival Un Temps pour Elles en juin 2025 et donné depuis au Festival Singer-Polignac, au Lavoir Moderne Parisien, au Musée d’art et d’histoire de Genève et au Théâtre El Duende d’Ivry-sur-Seine.

Au cours de cette saison 2025-2026, Iris se produira aux Sommets Musicaux de Gstaad en récital avec Antonin Bonnet le 31 janvier, le 28 mars en soliste avec l’Orchestre de Chambre de Nouvelle-Aquitaine à Royan et le 6 avril en musique de chambre au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence avec Yulianna Avdeeva, Héloïse Houzé et Krzysztof Michalski.

Iris joue un violon Giovanni Battista Guadagnini de 1773.


Antonin Bonnet piano

« Un interprète dont la personnalité rayonnante et un propos musical aussi étayé que direct séduisent immanquablement »
Alain Cochard, Concertclassic

Né en 2001 le jour de la Fête de la Musique, Antonin Bonnet s’est produit sur de nombreuses grandes scènes françaises telles que le Festival de La Roque d’Anthéron, le Festival de La Chaise-Dieu, La Folle Journée de Nantes, l’Auditorium de La Seine Musicale, les Archives Nationales et la Salle Cortot. À l’étranger, on a pu l’entendre à Vienne, Rome, Munich, Tokyo, Budapest, Vilnius, Barcelone, Gstaad, Belgrade, Ljubljana ou encore La Chaux-de-Fonds. Ses interprétations ont été diffusées sur France Musique, BR-Klassik et RTS Espace 2.

Lauréat de plusieurs concours internationaux de piano et de musique de chambre —notamment Carles & Sofia, Piano Campus, Premio Annarosa Taddei, et Stasys Vainiūnas — il s’est distingué par la diversité et la sensibilité de son jeu ainsi que par son engagement sur scène.
Parmi ses récentes apparitions en soliste, on compte le Concerto pour piano de Schumann avec l’Orchestre de Picardie et le Concerto pour piano n°2 de Chopin avec l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire. Il a également collaboré avec l’Orchestre Appassionato et d’autres ensembles.
Admis à l’unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSMDP) à l’âge de 16 ans, il y obtient sa licence et son master dans la classe de Denis Pascal, et poursuit actuellement un Diplôme d’Artiste Interprète au sein du même établissement. Il a auparavant étudié auprès de Frédérique Lagarde, puis de Romain Descharmes au CRR de Paris, où il reçoit son prix avec les félicitations du jury.
Souhaitant enrichir sa compréhension stylistique, il se forme au pianoforte auprès de Daria Fadeeva au CNSMDP, et participe au cycle Les sons et couleurs de Chopin animé par Yves Henry.
Il est invité à plusieurs académies de renom, dont l’Académie musicale de Villecroze
(2019, 2022, 2024), l’Encuentro de Música y Academia de Santander (2023), et la French Connection Academy (2025) dont il est lauréat, travaillant aux côtés de musiciens tels que Philippe Cassard, Bernard d’Ascoli, Blandine Dumay, Philippe Giusiano, Stanislav Ioudenitch, Avedis Kouyoumdjian et le Trio Wanderer. En 2022–2023, il a intégré la promotion Debussy de l’Académie Philippe Jaroussky, où il a bénéficié des conseils de Cédric Tiberghien.
Chambriste recherché, il s’est produit aux côtésde Lise Berthaud, Olivier Charlier, Pierre Fouchenneret, Calogero Palermo, Nemanja Radulovic et François Salque. Il forme un duo régulier avec la violoniste Iris Scialom et le violoncelliste Krzysztof Michalski.

©️ Kit Balakun Prod. 

Montag aus Licht (extraits) – Le Balcon

Répétition publique (sur invitation)

Note d’intention

Journée de l’envoûtement par la magie, fête de l’enfantement, ode à l’initiation se déroulant entièrement sur une plage, le synopsis de Lundi laisse entrevoir des rêves enchanteurs.

Sa musique, curieuse et fascinante, est produite non par un orchestre mais par le chant de chœurs d’enfants et d’adultes, de scènes sonores diffusées par les haut-parleurs, par le jeu des solistes et d’un « orchestre moderne » formé de trois claviers électroniques, quatre réalisateurs en informatique musicale et une percussionniste.

Parmi les solistes, mentionnons en priorité Cœur de basset, la joueuse de cor de basset, et le Ravisseur d’enfants, la joueuse de flûte. Leurs rôles, interprétés à l’époque de la création par Suzanne Stephens et Kathinka Pasveer, deux musiciennes qui ont partagé la vie du compositeur, sont le sommet de la virtuosité instrumentale de Licht. Rien de ce que Stockhausen a écrit avant Lundi, et de ce qu’il écrira par la suite, n’approche de la finesse des détails et de la complexité de ces deux partitions instrumentales, à la fois sensuelles, joueuses, plaintives, énigmatiques, cruelles. Iris Zerdoud (cor de basset) et Claire Luquiens (flûte) ont depuis 2019 appris ces parties en transmission directe de la part des interprètes historiques. L’étude de Licht est une école du quotidien, un apprentissage nécessairement au long cours, qui entre dans la vie de ses interprètes.

La place des trois claviers est centrale. Certes, les instruments électroniques existaient avant l’écriture de Lundi, mais Stockhausen a inventé un langage pour eux. La fabrique de cet orchestre moderne, cousu de mille et un fils sonores, est l’un des défis immenses de cet opéra.

Lundi est un sommet polyphonique de Licht. À l’instar d’« Enfance », la première scène de Jeudi, mais cette fois-ci à l’échelle de plusieurs heures, Lundi nous fait entendre une polyphonie compacte, d’une abstraction magnifique. Il faut des heures de travail sur chaque mesure pour en révéler la matière organique, comme le dévoilement d’un cosmos grâce à la transparence du son.

Hymne à la femme, à la déesse aux mille noms comme à l’universalité féminine, Lundi n’en est pas moins une cérémonie pour le temps présent.

Maxime Pascal

Programme

Karlheinz Stockhausen (1928-2007)

Montag aus Licht

  • Acte 1 : Evas Erstgeburt (le premier enfantement d’Ève)  pour trois sopranos, trois ténors, basse, comédien, orchestre moderne et chœur d’enfants

Ève en trois femmes : Michiko Takahashi, Marie Picaut, Clara Barbier Serrano soprano

Trois marins : Josué Miranda, Safir Behloul, Ryan Veillet ténor

Lucipolype : Florent Baffi basse, Elio Massignat comédien

Lucifer : Florent Baffi basse

Maîtrise de Radio France

  • Acte 2 : Evas Zweitgeburt (Le deuxième enfantement d’Ève) 
    • Klavierstück XIV (extrait de la scène 2 Befruchtung mit Klavierstück

Alphonse Cemin piano

  • Acte 3 : Evas Zauber (Magie d’Ève)
    • Scène 1 : Botschaft (Message) pour flûte, cor de basset et orchestre moderne 

Ave : Claire Luquiens flûte

Cœur de basset : Iris Zerdoud cor de basset

Chœur : Laurence Pouderoux, Zoé Fouray, Ryan Veillet, Alan Picol

Le Balcon

Maxime Pascal direction musicale

Orchestre moderne : 

Sarah Kim, Alain Muller, Haga Ratovo claviers

Augustin Muller électronique musicale

Biographies

Maxime Pascal direction

Maxime Pascal s’est imposé comme l’un des interprètes les plus brillants de la musique du XXᵉ siècle et de la création contemporaine de sa génération. Son parcours musical est animé par une exploration passionnée du phénomène sonore, développant une approche où le son lui-même devient le centre de l’expérience musicale.

En 2008, il co-fonde Le Balcon, collectif novateur dont les concerts amplifiés permettent au public de plonger « à l’intérieur du son ». Le nom de l’ensemble est emprunté à la pièce de Jean Genet, en résonance avec les thèmes de la représentation et de l’incarnation. Devenu un acteur majeur de la scène contemporaine, Le Balcon s’est engagé dans des projets d’envergure tels que l’opéra monumental Licht de Karlheinz Stockhausen. Maxime Pascal considère Licht comme l’œuvre de sa vie, qu’il prévoit de présenter dans son intégralité pour le centenaire de Stockhausen en 2028. Avec Le Balcon, il a également dirigé Saint François d’Assise d’Olivier Messiaen et un grand nombre d’œuvres de Gérard Grisey, Pierre Boulez, Michaël Levinas, Morton Feldman et Fausto Romitelli, ainsi que de nombreuses créations.

Présence marquante sur la scène lyrique, il a dirigé Gianni Schicchi et L’Heure espagnole de Maurice Ravel à l’Opéra national de Paris, Ti vedo, ti sento, mi perdo de Salvatore Sciarrino et Quartett de Luca Francesconi au Teatro alla Scala de Milan, Pelléas et Mélisande de Claude Debussy, Turandot de Giacomo Puccini et Sleepless de Péter Eötvös à la Staatsoper de Berlin et au Grand Théâtre de Genève, Lulu d’Alban Berg et Samson et Dalila de Camille Saint-Saëns au Tokyo Nikikai Opera. En 2024, il a dirigé une nouvelle production d’Innocence de Kaija Saariaho à l’Opéra de Dresde. En 2025/26, il dirigera à la Scala une nouvelle production de Pelléas et MélisandeAriadne auf Naxos de Richard Strauss à l’Opéra de Rome et La Damnation de Faust d’Hector Berlioz au Tokyo Nikikai Opera.

Il est régulièrement invité dans de grands festivals internationaux : au Festival de Salzbourg, avec La Passion grecque de Bohuslav Martinů, élu « Meilleur spectacle de l’année 2023 » par les Oper! Awards, et Les Trois sœurs de Péter Eötvös en 2025 ; au Festival d’Aix-en-Provence, où il a fait ses débuts à l’été 2023 avec L’Opéra de quat’sous de Bertolt Brecht et Kurt Weill avec Le Balcon et la Comédie-Française, production reprise ensuite à la Salle Richelieu ; aux Wiener Festwochen, avec Lulu d’Alban Berg ; et aux BBC Proms, avec le Hallé Orchestra dans L’Enfance du Christ d’Hector Berlioz.

Maxime Pascal a dirigé des formations prestigieuses telles que le London Symphony Orchestra, le Hallé Orchestra, le SWR Symphonieorchester, l’ORF Radio-Symphonieorchester Wien, le Wiener Philharmoniker, l’Orchestra Sinfonica Nazionale della RAI et le Yomiuri Nippon Symphony Orchestra. Directeur musical de l’Orchestre symphonique de Helsingborg, il a entrepris avec cette formation une intégrale des symphonies de Ludwig van Beethoven, programmée sur plusieurs saisons. En 2025/26, il y dirigera également deux programmes consacrés à Hector Berlioz, ainsi que la Missa solemnis de Beethoven et des œuvres de Felix Mendelssohn et Richard Strauss.


Le Balcon

Nommé d’après une pièce de Jean Genet, Le Balcon est fondé en 2008 par un chef d’orchestre (Maxime Pascal), un ingénieur du son (Florent Derex), un pianiste et chef de chant (Alphonse Cemin) et trois compositeurs (Juan Pablo Carreño, Mathieu Costecalde, Pedro García Velásquez). Le Balcon se métamorphose au gré des projets, des concerts, aussi bien dans l’effectif et dans l’identité visuelle ou scénographique, que dans le rapport à la sonorisation ou à la musique électronique.

Le Balcon présente depuis sa création des œuvres issues d’un répertoire balayant toutes les périodes de l’histoire de la musique, avec une prédilection pour les œuvres des XXe et XXIe siècles. Ariane à Naxos de Strauss, L’Opéra de quat’sous de Weill et Brecht, Le Balcon d’Eötvös, Saint François d’Assise de Messiaen et La Métamorphose de Levinas sont des œuvres emblématiques de son parcours.

En 2018, Le Balcon démarre la production de Licht, les Sept jours de la semaine de Stockhausen. Chaque automne, l’un des sept opéras de ce grand cycle est révélé au public. En novembre prochain, Le Balcon présentera Montag aus Licht à la Philharmonie de Paris, dans le cadre du Festival d’Automne à Paris.

Cette saison, Le Balcon interprétera également le ciné-concert de la Planète sauvage, tiré de l’œuvre de René Laloux, sur la musique d’Alain Goraguer.

Le Balcon est en résidence à l’Opéra de Lille ainsi qu’à Points communs, Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise. Le Balcon est soutenu par le ministère de la Culture, la Fondation d’entreprise Société Générale, la Ville de Paris et la Fondation Singer-Polignac.

Récital de Gaspard Thomas – 18 septembre 2025

Frédéric Chopin (1810-1849)

Polonaise-fantaisie opus 61

Mazurka en mi majeur opus 6 n°3

Karol Szymanowski (1882-1937)

Mazurka en si bémol majeur opus 50 n°4 

Frédéric Chopin

Mazurka en do dièse mineur opus 30 n°4 

Karol Szymanowski

Mazurka en la mineur opus 50 n°11 

Frédéric Chopin

Mazurka en do majeur opus 56 n°2  

Karol Szymanowski

Mazurka en si bémol majeur opus 50 n°6

Frédéric Chopin

Mazurka en fa mineur opus 68 n°4

Karol Szymanowski

Mazurka opus 62 n°2  

Métopes opus 29

1. L’île des sirènes

2. Calypso

3. Nausicaa 

Variations en si bémol mineur opus 3

Radosław Kazmierczak

Gaspard Thomas piano

Né en 1997, Gaspard Thomas a remporté un Premier Prix au concours France-Amériques 2019 ainsi qu’un Second prix et 7 prix spéciaux au concours Piano Campus 2019 ; il reçoit en 2023 le Troisième Prix et deux prix spéciaux au Concours Szymanowski de Katowice en Pologne. Il est par ailleurs lauréat des académies Philippe Jaroussky et de Villecroze, des fondations Banque Populaire et Safran. Il est nommé parmi les Talents Adami Classique 2024.

Il se perfectionne actuellement auprès de Benedetto Lupo à l’Accademia Santa Cecilia de Rome. 

Gaspard Thomas se produit régulièrement en soliste et a notamment joué avec l’Orchestre Appassionato dirigé par Mathieu Herzog et l’Orchestre Opéra Éclaté sous la baguette de Victor JACOB. En 2023 et 2024, il joue avec l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire sous la direction de Lucie Leguay, ainsi que l’Orchestre Philharmonique de la Radio Polonaise et José-Maria Florêncio à Katowice.

Il est invité dans plusieurs festivals en France : Août musical de Deauville, Festival Chopin à Paris, Festival Chopin de Nohant, Lisztomanias, Pianissimes, Piano en Saintonge, Festival de Saint-Céré. On a pu l’entendre notamment à l’Auditorium de Radio France, à l’Auditorium de la Seine Musicale, à l’Orangerie de Bagatelle, au musée Guimet, au showroom parisien Steinway & Sons, à l’Ambassade de Pologne et l’Institut Liszt à Paris. Il participe également au 20e Festival des Nuits Caraïbes en Guadeloupe et se produit aux États-Unis (Ambassade de France à Washington D.C., Consulat français de New York, Doctorow Center of the Arts de Hunter) grâce à la French American Piano Society et l’association Orphée Musique.

Chambriste très apprécié, Gaspard forme un duo avec la violoniste-compositrice Élise Bertrand (Sommets Musicaux de Gstaad en Suisse, Festival de Colmar, tournée de l’AJAM en Alsace, Schubertiade de Sceaux, récital à la Bibliothèque Nationale de France, Festival du Vexin). En formation élargie au trio, leur duo partage la scène avec les violoncellistes Jérémy Garbarg et Hermine Horiot (Palazzetto Bru Zane de Venise, Concerts de Vollore, Rougemont en Suisse, Château de Grignan).

Il est diplômé d’un Master de Piano au CNSMDP mention Très Bien à l’unanimité dans la classe de Claire Désert et a pu travailler lors de masterclasses ou académies avec des artistes tels que Sir András Schiff, Bertrand Chamayou, Bruno Rigutto, David Kadouch, Bernard d’Ascoli, François-Frédéric Guy, Hortense Cartier-Bresson. Ayant notamment étudié dans le même établissement la musique de chambre, l‘accompagnement, l’écriture et l’orchestration, son parcours musical s’enrichit de la rencontre avec des personnalités telles que Thierry Escaich, Fabien Waksman, Anne Le Bozec, Marc-André Dalbavie, Jean‑Frédéric Neuburger, François Salque, Emmanuelle Bertrand.

Également ouvert à la création, il compose en 2019 « Poème », pièce pour 96 pianistes qui a été créée lors d’un concert à la Philharmonie de Paris.

Il s’est formé auparavant aux conservatoires de Poitiers, Bordeaux et Saint-Maur-des-Fossés (94).

Gaspard Thomas est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2021.

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