Il Tedesco – Escadron Volant de la Reine

Programme

Giovanni Geronimo Kapsberger (? – 1651)

Libro Primo de Balli Gagliarde et Correnti a quattro voci, Rome 1615

  • Ballo secondo

Libro Primo de Madrigali a cinque voci, col Basso continuo, Rome, 1608

  • La mia leggiadra filli

Villanelles, livre 6

  • Iride

Nelle guance di rose

Libro Primo di Sinfonie a quattro. Con il Basso continuo, Rome 1615

  • Sinfonia 13

Villanelles, livre 5

  • Su l’erbe
  • Fabricator d’inganni

Libro Primo di Arie Passegiate a una Voce con l’Intavolatura del Chitarone, Rome 1612

  • Sconsolato mio core

Filli cor del mio core

Sinfonia 9

Libro secondo di Arie Passegiate a una Voce con l’Intavolatura del Chitarone, Rome 1623

  • Ultimi miei sospiri

Chi mi vira ben mio

Villanelles, livre 5

  • D’aspro dolor

Care lagrime mie

Villanelles, livre 7

  • Deh per pietate
  • la bella amante

Libro Primo di Arie Passegiate a una Voce con l’Intavolatura del Chitarone, Rome 1612

  • Occhi soli d’amo

Se la doglia

Libro quarto di intavolatura di chitarone, Rome 1640

  • Passacaglia n° 10 pour théorbe

Io rido amanti

Libro Primo di Arie Passegiate a una Voce con l’Intavolatura del Chitarone, Rome 1612

  • Tu che pallido

Libro Primo di motteti passegiati a una voce, Rome 1612

  • Anima mea (transcription pour violon

Villanelles, livre 2

  • Figlio dormi

Libro quarto di intavolatura di chitarone, Rome 1640

  • Colasione n° 17

Villanelles, livre 5

  • Lieti fuggiamo

Libro primo de balli gagliarde et correnti a quattro voci, Rome 1615

  • Corrente quinta

Musique des noces de Taddeo Barberini et Anna Colonna, Rome 1627 (extrait)

  • Se turbando

L’Escadron Volant de la Reine

Eugénie Lefebvre, Caroline Arnaud soprano

Damien Ferrante alto

François Joron ténor

Renaud Bres basse

Josèphe Cottet violon

Antoine Touche viole de gambe

Thibaut Roussel théorbe et guitare

Clément Geoffroy clavecin et orgue

© FSP FV

Biographies

Eugénie Lefebvre soprano

Premier prix du Concours international Corneille en 2017 et lauréate du Concours international de chant baroque de Froville en 2013, Eugénie Lefebvre fait ses études au Centre de Musique Baroque de Versailles, puis à la Guildhall School of Music and Drama de Londres.

Son goût pour la scène l’amène à participer à la production du Bourgeois Gentilhomme avec l’ensemble la Rêveuse dirigé par Florence Bolton et Benjamin Perrot. Cette aventure de près d’un an et demi permet à Eugénie de se produire dans de nombreuses salles et théâtres à travers toute la France.

Elle apparaît en concert avec le Concert d’Astrée, les Arts Florissants, Les Talens Lyriques, Le Concert de la Loge, La Rêveuse, l’ensemble Correspondances, Pygmalion, le Poème Harmonique, les Surprises et l’Akademie für Alte musik Berlin.


Caroline Arnaud soprano

Caroline Arnaud débute ses études musicales au sein de la Maîtrise de Radio-France, dont elle est diplômée en 2002.

Elle intègre ensuite le département supérieur pour Jeunes Chanteurs du CRR de Paris (Jeune Choeur de Paris, dirigé par Laurence Equilbey et Geoffroy Jourdain). Elle y suit un cursus complet de chant lyrique à l’issue duquel elle obtient un DEM de chant à l’unanimité avec félicitations en 2008.

Pendant ses études, elle parfait son expérience auprès de chefs prestigieux comme George Prêtre, René Jacobs, Philippe Herreweghe, Kazushi Ono, Susanna Mälkki…

En 2015, elle est lauréate du Concours International de Chant Baroque de Froville.

Elle a récemment interprété le rôle du Narrateur dans les Histoires Sacrées de Charpentier, dirigées par Sébastien Daucé et mises en scène par Vincent Huguet.

Elle s’est vue confier le rôle de Daphné dans la Descente d’Orphée aux Enfers de Charpentier avec les Talens Lyriques de Chistophe Rousset à Bâle, et sera soprano solo du Requiem de Campra et du Motet In Convertendo de Rameau à la Philharmonie de Paris.


Damien Ferrante alto

Damien Ferrante commence le chant à l’âge de 9 ans dans un chœur d’enfants parallèlement à l’apprentissage du piano. Il étudie au CRR de Paris avec Howard Crook dans le département de musique ancienne ainsi qu’avec Mélanie Jackson dans le département supérieur du jeune choeur de Paris où il obtient son DEM ainsi que le prix de perfectionnement lyrique. Il se perfectionne ensuite en Master auprès de Michael Chance à la Royal Academy of Music de Londres d’où il sort diplômé en 2013. Pendant ses études, il recevra les conseils de Malcolm Walker, Robert Expert, Laurence Cummings, Yvon Repérant. Il aborde désormais en concert un répertoire allant de la musique renaissance à la musique contemporaine en passant par la musique baroque dans lequel il est spécialisé. Il a, entre autres, chanté sous la direction de William Christie, Jean-Claude Malgloire, Philippe Herreweghe, Laurence Equilbey et chante régulièrement avec les ensembles Sagittarius, le Concert Spirituel, le Choeur de Chambre de Namur, l’ensemble Desmarest. Il est par ailleurs membre fondateur de l’ensemble Cosmos, lauréat de la Fondation Royaumont.


François Joron ténor

François Joron débute son éducation musicale au conservatoire d’Abbeville (80). Il entre ensuite à la Manécanterie des Petits Chanteurs à la Croix de Bois, et avec laquelle il participera à de nombreuses tournées en tant que soliste dans le monde entier. Il se spécialise dans le style baroque français au centre de musique baroque de Versailles à partir de 2009. Il obtient en 2012 un 1er prix de chant baroque au Centre de Musique Baroque de Versailles. Il se perfectionne ensuite au Conservatoire de Paris (CRR) auprès de Fusako Kondo avec laquelle il travaille également le répertoire lyrique (Lieder, mélodie française, opéra…). Il se produit régulièrement avec l’ensemble Correspondances, ainsi qu’au sein d’ensembles tels que le Concert Spirituel, la Chapelle Rhénane, le Parlement de Musique. Il a interprété en 2017 le rôle de Don Sanche dans l’Opéra Chimène ou le Cid d’Antonio Sacchini, ainsi que le rôle d’Adario dans Les Indes Galantes de J.P. Rameau au festival de Sablé-sur-Sarthe. Dernièrement il s’est produit en tant que soliste invité par le CMBV dans leur production des Grands Motets de Richard Delalande à la Chapelle Royale du Château de Versailles, au Festival de Saint-Riquier et au Summer Festivities of Early Music de Prague.


Renaud Bres basse

Percussionniste de formation et diplômé du Centre de Musique Baroque de Versailles, Renaud Bres travaille régulièrement avec l’ensemble Correspondances et avec l’ensemble Pygmalion.

On pourra l’entendre dans le rôle d’Ercole en novembre prochain lors de la création scénique du Ballet Royal de la Nuit de l’ensemble Correspondances au Théâtre de Caen. C’est également avec cet ensemble que Renaud s’est vu confier le rôle d’Holoferne dans les Histoires sacrées de Charpentier dirigées par Sébatien Daucé et mises en scène par Vincent Huguet ; il réinterprètera ce rôle en avril, mai et août 2018, respectivement à la Chapelle Royale, à Londres, et pour les festivals de la Chaise-Dieu et de Sinfonia en Périgord. Renaud sera amené à se produire lors de la saison prochaine avec l’ensemble Desmarest dans le rôle d’Apollon dans la Descente d’Ophée de M.A. Charpentier à Cracovie, ainsi qu’avec Galilei Consort, dans la Missa Concertata de F. Cavalli. Dans un registre plus théâtral et plus léger, on pourra le retrouver dans Les funérailles de la Foire aux côtés de Lucile Richardot, Cécile Achille et Camille Merx, mises en scène par Judith Le Blanc.


L’Escadron Volant de la Reine

Premier prix et Prix du public du Concours international du Val de Loire en 2015 (jury présidé par William Christie) et lauréat de l’International Young Artists Presentation 2013 d’Anvers (Belgique), l’Escadron Volant de la Reine est créé à l’initiative du violoncelliste Antoine Touche. Tous issus des Conservatoires supérieurs européens (Paris, Lyon, La Haye, Bruxelles), les musiciens sont liés par une profonde amitié et c’est naturellement qu’ils se rassemblent en janvier 2012.

L’Escadron Volant de la Reine désigne les dames de compagnie recrutées par Catherine de Médicis. Par leur présence et leur conversation, elles étaient chargées de pacifier les relations humaines au sein des cours européennes. Ce nom évoque une organisation non hiérarchisée alliant rigueur et fantaisie, deux qualités qui tiennent à cœur aux musiciens de l’ensemble dans le travail musical.

L’Escadron compte sur les divers talents qui le composent et, partageant une énergie commune, l’ensemble se démarque par l’absence de directeur artistique. Cette démarche, mûrement réfléchie, permet à chaque membre de s’impliquer dans la réflexion musicale et l’organisation des projets. Désireux de faire découvrir des œuvres méconnues des XVIIe et XVIIIe siècles, ils concentrent particulièrement leurs recherches sur la musique italienne. A ce titre ont paru deux albums : Notturno (Evidence Classics, 2016) et Il Furibondo (B Records, 2017) qui a reçu 5 Diapasons du magazine éponyme.

L’ensemble s’est produit dans différents festivals : un Automne à Limur (Vannes), festival de Pâques (Deauville), les Jeudis musicaux de la Chapelle Royale (Versailles), le festival de Ribeauvillé, Saint-Michel en Thiérache, Bach en Combrailles…

L’Escadron Volant de la Reine est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012.

Beethoven – Quatuor Ebène

Programme

Ludwig van Beethoven (1770-1827)

Quatuor n° 2 en sol majeur, opus 18 n° 2

  • Allegro
  • Adagio Cantabile – Allegro
  • Scherzo : Allegro
  • Allegro molto quasi presto

Quatuor n° 10 Les Harpes en mi bémol majeur, opus 74

  • Poco Adagio – Allegro
  • Adagio ma non troppo
  • Presto
  • Allegretto con variazioni

Quatuor n° 8 en mi mineur, opus 59 n° 2

  • Allegro
  • Molto Adagio
  • Allegretto
  • Finale : Presto

Quatuor Ebène

Pierre Colombet, Gabriel Le Magadure violon

Marie Chilemme alto

Raphaël Merlin violoncelle

Biographie

Quatuor Ebène

« Un quatuor à cordes qui peut sans peine se métamorphoser en jazz-band »

titrait le New York Times en 2009, après une apparition du Quatuor Ébène où les musiciens jouèrent avec enthousiasme Haydn et Debussy avant d’improviser sur une musique de film.

Ce qui débuta en 1999 tel un délassement des quatre jeunes Français après de longues heures de répétition dans les salles du conservatoire, devint la griffe des « Ébène » et eut un retentissement considérable sur la scène musicale. Le Quatuor Ébène offre un souffle nouveau à la musique de chambre et apporte un regard sans a priori à chaque interprétation. La passion qu’il manifeste se transmet instantanément au public et reste un des phénomènes les plus marquants à l’écoute de cet ensemble.

Aucun terme ne peut entièrement définir le style qu’ils ont véritablement créé : l’évolution libre entre les différents genres crée une tension qui anime chaque aspect de leur champ artistique. Cette multiplicité des facettes de leur art fut accueillie, dès le début, par l’enthousiasme du public et des critiques.

Après avoir étudié auprès de Gábor Takács, Eberhard Feltz, György Kurtág et du Quatuor Ysaÿe, leur victoire éclatante et sans précédent au Concours international de l’ARD 2004 à Munich fut le point de départ d’une ascension illustrée de multiples autres distinctions. L’élan du Quatuor Ébène, le jeu charismatique de ses musiciens, leur approche fraîche des traditions tout comme leur ouverture aux formes nouvelles ont su toucher un public large et jeune. Passionnés d’enseignement et de transmission, ils interviennent régulièrement au Conservatoire, et s’impliquent dans des festivals aux programmations originales.

Le quatuor fut distingué du Prix Belmont de la fondation Forberg-Schneider en 2005. Grâce à cette fondation qui est restée très liée aux musiciens, le Quatuor Ebène joue depuis 2009 sur des instruments anciens choisis avec Gabriele Forberg-Schneider et prêtés par elle. 

Pierre Colombet violon de Francesco Rugeri, Cremona (ca.1680), archet de Charles Tourte (Paris, 19th century.)

Gabriel le Magadure violon étiquette Guarneri (mid 18th century), archet de Dominique Pecatte (ca.1845)

Raphael Merlin violoncelle d’Andrea Guarneri, Cremona (1666/1680)

Les disques du Quatuor Ébène avec des enregistrements de Haydn, Bartók, Brahms, Mozart, Debussy, Fauré, Félix et Fanny Mendelssohn, furent récompensés entre autres par l’award « Recording of the Year » du magazine Gramophone, Strad Selection, le BBC « Recording of the Month », le Midem Classic Award, le Choc de l’année Classica, le BBC Music Magazine Award. Le quatuor fut également nommé « Ensemble de l’Année » aux Victoires de la Musique 2009. L’album « Fiction » (2010) de leurs arrangements de standard jazz et de musique de film tout comme le CD crossover « Brazil » (2014) et leur récent enregistrement « Eternal Stories » avec Michel Portal illustrent la singularité de cet ensemble multi-facettes. En automne 2014, Erato fit paraître l’enregistrement live (CD et DVD) du concert du quatuor avec Menahem Pressler : « A 90th Birthday celebration » – concert organisé à l’occasion de l’anniversaire du pianiste, à Paris, en novembre 2013. En 2015/2016 les musiciens consacrent leurs CDs au genre du « Lied » avec « Green (Mélodies françaises) » enregistré avec Philippe Jaroussky (BBC Music Magazine Award 2016) et avec un disque Schubert réunissant des Lieder chantés par Mathias Goerne (arrangés par Raphaël Merlin pour quatuor à cordes, baryton, contrebasse) et le quintette à cordes enregistré avec Gautier Capuçon.

Les œuvres fondamentales du répertoire classique demeurent au premier plan de l’actualité des quatre musiciens : leur interprétation des quatuors de Ludwig van Beethoven sera un temps fort de cette saison. Le Quatuor Ebène présentera en 2020, à l’occasion de son 20e anniversaire d’existence et du 250e anniversaire de Beethoven, l’intégrale des quatuors à cordes du compositeur.

En 2017/2018, le Quatuor Ebène se produira, entre autres, à la Philharmonie de Berlin, au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, à la Philharmonie de Paris, la Wiener Konzerthaus, la Stockholms Konserthus et au Carnegie Hall New York, tout comme dans des festivals tels le Musikfest Bremen ou le Verbier Festival.

Le quatuor est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2006.

Vivaldi et la Sérénissime – hors les murs

Antonio Vivaldi (1678-1741)

Credo pour choeur et orchestre RV 591

Concerto ripieno en do majeur PV 27

Motet pour soprano et orchestre « In furore Iustissimae » RV 626

L’Estro Armonico Concerto en la mineur opus 3 n° 8 pour deux violons et cordes RV 522

Gloria pour choeur et orchestre RV 589

Danaé Monnié soprano

Le Concert de la Loge

Orchestre

Julien Chauvin, Anne Camillo, Lucien Pagnon, Anaïs Perrin violon I

Solenne Guilbert, Nathalie Cannistraro, Karine Crocquenoy, Laurence Martinaud violon II

Marie Legendre, Maria Mosconi alto

Hendrike Ter Brugge, Pierre-Augustin Lay violoncelle

Gautier Blondel contrebasse

Laura Duthuillé hautbois

Nicolas Isabelle trompette

Frédéric Rivoal clavecin et orgue

Choeur

Clémence Carry, Anne-Claire Baconnais, Maud Gnidzaz,

Anne-Marie Jacquin, Cécile Pierrot soprano

Aurore Bouston, Camille Merckx, Laura Muller, Lorraine Tisserant alto

Kaëlig Boché, Pierre Antoine Chaumien, Arnaud Le Dû, Stéphane Robert ténor

Simon Bailly, Laurent Bourdeaux, Julien Clément, Benoît Descamps basse

Julien Chauvin direction

Biographies

Danaé Monnié soprano

Danaé commence ses études de chant lyrique au conservatoire à rayonnement régional de Bordeaux dans la classe de Sharon Coste. Elle obtient son diplôme d’études musicales en 2015.

Parallèlement, elle fait partie des chœurs de l’opéra national de Bordeaux. Demi-finaliste du concours international de musique sacrée de Rome en 2013, elle est finaliste du concours des amis du Grand théâtre en 2014, et est admissible au Conservatoire national supérieur de musique de Paris en 2014. Elle entre au Centre de musique baroque de Versailles en 2015 et obtient le prix d’excellence en juin 2017. Passionnée de musique baroque, elle rejoint l’ensemble Mascherina en 2017.

Danaé travaille la musique de chambre baroque avec Kévin Manent et Aurélien Delage, et participe aux masterclasses de Damien Guillon. Elle s’intéresse néanmoins aux autres répertoires : musique sacrée, mélodie française et opéra.

Lors d’une tournée en Corée, elle interprète successivement les rôles d’Ancilla puis Judith dans Judith Sivae Bethulia de Charpentier en mai 2016.

En juin 2016, elle est invitée par l’opéra de Bordeaux pour se produire dans le cadre d’un récital.

Elle obtient en 2017, le diplôme d’études musicales de chant baroque mention excellent au Centre de musique baroque de Versailles où le violoniste et chef d’orchestre Julien Chauvin, membre du jury, la remarque et décide de l’engager pour une tournée de concerts avec son orchestre Le Concert de la Loge.


Le Concert de la loge

En janvier 2015, le violoniste Julien Chauvin fonde un nouvel ensemble sur instruments anciens avec l’ambition de faire revivre un chaînon de l’histoire musicale française : Le Concert de la Loge Olympique.

Cet orchestre, créé en 1783, est resté célèbre pour sa commande des Symphonies parisiennes à Joseph Haydn, qui aurait été réalisée par l’inter­médiaire du Chevalier de Saint-George.

Le Concert de la Loge Olympique était considéré comme l’un des meilleurs orchestres d’Europe, et il donna ses premiers concerts à l’Hôtel de Bullion, puis aux Palais des Tuileries, grâce à la protection de Marie-Antoinette.

À l’époque, la grande majorité des musiciens étaient francs-maçons et de nombreuses sociétés de concerts étaient liées à des loges maçonniques. Des valeurs comme l’harmonie sociale et l’égalité par le mérite, trouvaient alors dans la musique, un terrain idéal où s’incarner et s’illustrer dans de nouveaux genres comme celui de la symphonie concertante.

De nos jours, ce nouvel orchestre à géométrie variable est construit sur un modèle inédit en France qui fait une large place à l’invitation de grands solistes et de chefs d’orchestre.

Il propose des programmes de musiques de chambre, symphonique ou lyrique, dirigés du violon ou de la baguette et défend un large répertoire, allant de la musique baroque jusqu’au tournant du début du XXe siècle.

Le projet de cette recréation est aussi d’explorer de nouvelles formes de concerts, qu’elles s’inspirent des usages de la fin du XVIIIe siècle (mêlant différents genres et artistes lors d’une même soirée), ou conçoivent des passe­relles avec d’autres disciplines artistiques.

Dans le prolongement d’une démarche menée depuis plus de dix ans par Julien Chauvin en faveur de la musique française, l’ensemble s’emploie à redécouvrir et recréer des œuvres oubliées de notre répertoire en partenariat avec le Centre de Musique Baroque de Versailles et le Palazzetto Bru Zane.

Le Comité National Olympique Sportif Français s’étant opposé à l’usage de l’adjectif « olympique », l’ensemble est contraint en juin 2016 d’amputer son nom historique pour devenir « Le Concert de la Loge ».

Le Concert de la Loge s’est déjà produit en tournée sur de nombreuses scènes lyriques françaises avec l’opéra Armida de Haydn mis en scène par Mariame Clément, mais également en concert aux côtés des artistes Karina Gauvin, Sandrine Piau, Edwin Crossley-Mercer, Eduarda, Melo, Jean Rondeau et Justin Taylor. Parmi les projets à venir, on retiendra notamment : une tournée avec le contre-ténor Philippe Jaroussky en Europe et en Amérique du Sud, l’opéra Le Cid de Sacchini, mis en scène par Sandrine Anglade en tournée en France et l’opéra Phèdre de Lemoyne dans une mise en scène de Marc Paquien à l’Opéra de Caen et au Théâtre des Bouffes du Nord.

Au disque, l’ensemble commence l’intégrale des Symphonies Parisiennes de Haydn en proposant chaque saison un programme construit au format de l’époque avec un artiste invité. Le premier enregistrement La Reine paru chez Aparté en octobre 2016 avec Sandrine Piau a été salué par la critique (Diamant d’Opéra Magazine, Grand Prix Charles Cros…). Le deuxième, La Poule, enregistré avec le pianofortiste Justin Taylor, est également paru chez Aparté en octobre 2017.

L’ensemble bénéficie du soutien du ministère de la Culture et de la Communication, de la Caisse des Dépôts (mécène principal), de la Fondation Orange, de la Caisse d’Epargne Ile-de-France, de la Banque de France et du Fonds de dotation F. Kahn-Hamm. Il est en résidence au Conservatoire Jean-Baptiste Lully de Puteaux et est artiste associé en résidence à la Fondation Singer Polignac.


Julien Chauvin violon et direction

Julien Chauvin, premier Prix du Concours Général à Paris en 1997, a étudié avec Vera Beths au Conservatoire Royal de La Haye, ainsi qu’avec Wilbert Hazelzet, Jaap ter Linden et Anner Bylsma pour l’interprétation des œuvres des périodes baroque et classique.

En 2003, il est lauréat du Concours International de musique ancienne de Bruges et se produit depuis en soliste en Géorgie, en Amérique du sud, en Afrique du sud, aux festivals de Pâques de Deauville ainsi qu’au Concertgebouw d’Ams­terdam. Sa formation l’amène à jouer au sein d’ensembles baroques tels que Concerto Köln, Les Musiciens du Louvre, le Concert d’Astrée, l’Ensemble baroque de Limoges.

Il interprète également les répertoires roman­tique et moderne, en étroite collaboration avec Steve Reich, György Kurtág, Thierry Escaich, Thomas Adès et Philippe Hersant. Il se produit en compagnie de Renaud Capuçon, Jérôme Pernoo, Jérôme Ducros, Bertrand Chamayou, Jean-François Heisser, Christophe Coin, Patrick Cohen ou Alain Planès.

Après dix années passées au sein de l’ensemble Le Cercle de l’Harmonie qu’il dirigeait avec le chef d’orchestre Jérémie Rhorer, Julien Chauvin fonde en 2015 un nouvel orchestre : Le Concert de la Loge. Parallèlement, il poursuit sa collaboration avec le Quatuor Cambini-Paris créé en 2007.

Julien Chauvin assure la direction musicale de productions lyriques telles que le spectacle Era la notte mis en scène par Juliette Deschamps avec Anna Caterina Antonacci, Le Saphir de Félicien David et Atys de Piccini dans des productions du Palazzetto Bru Zane. Il dirige également Le Concert de la Loge dans plusieurs productions d’opéras dans des mises en scène de Mariame Clément (Armida de Haydn), Marc Paquien (Phèdre de Lemoyne) ou Sandrine Anglade (Le Cid de Sacchini).

Il est également invité à diriger du violon : l’orchestre Esterházy Hofkapelle, l’Orchestre régional d’Avignon Provence, l’Orkiestra Historyczna de Katowice et l’Orchestre Français des Jeunes.

Récemment, Julien Chauvin a commencé à développer ses activités en Amérique du Nord, avec le Folger Consort à Washington, mais aussi avec l’orchestre symphonique de Québec.

Il se produit régulièrement en récital avec Olivier Baumont et enregistre à ses côtés au château de Versailles le disque « À Madame » pour le label Aparté. 

Sa discographie avec le Cercle de l’Harmonie, comprend des œuvres concertantes de Haydn, Beethoven et Berlioz pour les labels Eloquentia et Ambroi­sie-Naïve, et il entame en 2016 l’intégrale des Symphonies Parisiennes de Haydn avec le Concert de la Loge pour le label Aparté.

Depuis septembre 2017, il est artiste résident à l’Institut d’Études Avancées de Paris à l’Hôtel de Lauzun.


Quatuor Brahma

Gabriel Fauré (1845-1924)

Quatuor avec piano n° 2 en sol mineur opus 45

  • Allegro molto moderato
  • Scherzo : Allegro molto
  • Adagio non troppo
  • Finale : Allegro molto

Johannes Brahms (1833-1897)

Quatuor avec piano n° 1 en sol mineur opus 25

  • Allegro
  • Intermezzo (Allegro ma non troppo)
  • Andante con moto
  • Rondo alla zingarese (Presto)

Quatuor Brahma

Guillaume Chilemme violon

Marie Chilemme alto

Astrig Siranossian violoncelle

Nathanaël Gouin piano

Quatuor Brahma © FSP JFT

Biographies

Guillaume Chilemme violon

Après avoir obtenu ses Masters de violon et de musique de chambre avec les félicitations du jury dans les classes de Boris Garlitsky et Pierre-Laurent Aimard au Conservatoire national supérieur de musique de Paris en 2010, Guillaume Chilemme se perfectionne auprès de Stéphane Picard et d’Eckart Runge à Berlin, puis auprès de David Grimal à Saarbrücken. Il participe à l’International Music Academy (Suisse) et bénéficie de l’enseignement de Nobuko Imaï, Pamela Frank, Sadao Harada, Robert Mann et Seiji Ozawa. Parallèlement à sa carrière de soliste, il se produit régulièrement en sonate avec le pianiste Nathanaël Gouin avec qui il remporte le 1er prix du Swedish International Duo Competition, le 3e prix et le prix du public au Concours international de musique de chambre de Lyon en 2014. Leur premier disque consacré aux sonates de Maurice Ravel et Marguerite Canal est enregistré cette même année.
Guillaume Chilemme fonde avec sa soeur Marie, Matthieu Handtschoewercker et Bruno Delepelaire le quatuor Cavatine avec lequel il remporte deux prix au concours international de musique de chambre de Hambourg (ICMC) ainsi que le 2e grand prix du prestigieux concours international de Banff (Canada) en 2013. Guillaume est invité dans de nombreux festivals et s’y produit aux côtés de musiciens tels Frank Braley, Gautier Capuçon, Raphael Pidoux, Michel Portal, Lise Berthaud, Paul Meyer et Emmanuel Pahud. Il fait partie du collectif d’artistes Les Dissonances de David Grimal et est violon solo de l’orchestre d’Auvergne depuis 2016. Il participe actuellement au “Adolph Busch Project”, quatuor créé par Renaud Capuçon avec Edgar Moreau et Adrien La Marca. Guillaume est lauréat de la fondation Safran (2015). Il joue le “quatuor Château Pape Clément” un violon de Nicolas Lupot (1795), généreusement mis à sa disposition par Bernard Magrez. En 2016, il fonde le quatuor Brahma avec qui il entre en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Marie Chilemme alto

Marie Chilemme est admise en 2005 au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Jean Sulem. Elle fait partie du Gustav Mahler Jugendorchester pendant la saison 2007/2008. De 2008 à 2013 elle est sélectionnée par l’International Music Academy (Suisse) et se perfectionne auprès de Pamela Franck, Sadao Arada, Nobuko Imai et Seiji Ozawa. En juin 2010, elle obtient son diplôme de Master à Paris avec les félicitations du jury. De 2010 à 2012, elle suit l’enseignement de Tabea Zimmermann à Berlin. En parallèle, elle étudie le quatuor à cordes à la « Universität Der Küste » dans la classe du quatuor Artemis. En 2012, elle fonde avec son frère Guillaume, Matthieu Handtschoewercker et Bruno Delepelaire le quatuor Cavatine qui est lauréat de nombreux prix. Marie Chimemme est invitée dans de nombreux festivals et s’y produit aux côtés de musiciens tels Tabea Zimmermann, Éric Le Sage, Paul Meyer, Emmanuel Pahud, Frank Braley, Renaud Capuçon, Lise Berthaud, Sacha Sitkovetsky, Sarah et Déborah Nemtanu, Pierre Fouchenneret, Christophe Morin etc.
Elle est régulièrement invitée par l’ensemble Les Dissonances et par des orchestres prestigieux tels le Mahler Chamber Orchestra, l’orchestre de Paris, l’orchestre national du Capitole de Toulouse, le Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin etc. Depuis janvier 2015, Marie Chilemme suit l’enseignement de Miguel da Silva à la Chapelle musicale Reine Élisabeth de Bruxelles. Elle enregistre son premier disque, le sextuor opus 18 de Brahms, aux côtés d’Augustin Dumay, Svetlin Roussev, Miguel da Silva, Aurélien Pascal et Henri Demarquette en 2015.

En octobre 2017, elle devient la nouvelle altiste du quatuor Ebène.

Marie est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le quatuor Brahma et le quatuor Ebène.


Astrig Siranossian violoncelle

Astrig Siranossian commence le violoncelle à l’âge de quatre ans et entre à l’âge de huit ans au Conservatoire national de Lyon dans la classe de Patrick Gabard, puis elle suit l’enseignement d’Yvan Chiffoleau au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon. Après avoir obtenu son diplôme d’études supérieures en 2008 avec les félicitations du jury, elle part en Suisse achever sa formation dans la classe d’Ivan Monighetti à la Hochschule für Musik de Bâle. Elle obtient ses Master de concert et soliste avec les hautes distinctions

Elle remporte le concours international de violoncelle Penderecki (ainsi que deux prix spéciaux) etain le Concours en duo de Bâle, Basel Duo Competition 2013, aux côtés du pianiste Andriy Dragan. Elle est lauréate de la Fondation d’entreprise Banque Populaire.

Astrig travaille en 2015 et 2016 avec Irina Brook au théâtre national de Nice où elle joue le rôle principale d’une adaptation des Quarante jours du Musadagh de Franz Werfel.

Elle a été l’invitée de nombreux festivals tels Annecy Classique, Viva Cello, La Roque d’Anthéron, Auvers-sur-Oise, le festival de musique de chambre de Bâle, le festival de Cully et le festival de Menton, ce qui lui a permis de jouer aux côtés de Bertrand Chamayou, Jacques Di Donato, Yo-Yo Ma (elle interprète l’octuor pour violoncelle de Philippe Hersant à ses côtés en 2014), ou encore Adrian Oetiker, les frères Bruno et Régis Pasquier, Daniel Ottensamer, Michel Taddei, Bruno Schneider et Daniel Schnyder. Elle travaille régulièrement avec Janos Starker, Miklos Perenyi, Conradin Brotbeck, Anner Bylsma, Gary Hoffmann, Jens Peter Maintz, Truls Mørk, Roland Pidoux, Ferenc Rados, et Tibor Varga.

Elle a joué avec l’orchestre symphonique de Bâle, l’orchestre de chambre de Lyon, l’orchestre philharmonique de Gießen, l’orchestre national de chambre d’Arménie, les Solistes de Zagreb et l’orchestre philharmonique de Zabreb.

Jean-Luc Darbellay, Rudolf Kelterborn, Bechara El-Khoury et Daniel Schnyder ont composé des œuvres à son intention. En 2016, le compositeur Krzysztof Penderecki lui confie la transcription pour violoncelle et violon de son double concerto pour alto et violon qu’elle crée en sa présence.

En 2016, elle enregistre avec le pianiste Théo Fouchenneret pour le label Claves un disque consacré à Francis Poulenc, Gabriel Fauré et Komitas.

Membre de l’ensemble Sirano avec Chouchane Siranossian, Daniel Ottensamer et Christoph Traxler, elle est également artiste en résidence à la fondation Singer-Polignac auprès de Guillaume Chilemme, Marie Chilemme et Nathanael Gouin (quatuor Brahma) avec qui elle enregistre pour le label Apparté un disque consacré à F. Schubert. Elle crée en 2016 le festival les « Musicades Romanesques » qui met en miroir la musique avec les arts et la gastronomie

Depuis la rentrée 2015, Astrig est artiste en résidence à la Chapelle musicale Reine Elisabeth.

Astrig Siranossian joue un violoncelle Ruggieri de 1676. 


Nathanaël Gouin piano

Nathanaël Gouin a suivi l’enseignement du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, ainsi que de la Juillard School de New York, et de la Hochschule für Musik de Freiburg et de Munich. Il a été en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (Belgique) auprès de Maria Joao Pires, qui le présente depuis 2014 dans le cadre du projet Partitura, concept qui allie différentes générations de musiciens dans le partage de la scène.

En 2016, il enregistre le concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec l’orchestre symphonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Outhere). Nathanaël Gouin a formé un duo avec Guillaume Chilemme, dont le premier enregistrement des sonates de Ravel et Canal est paru en 2014 (Maguelone). Un album Liszt a paru en 2017 (Mirare). Nathanaël Gouin a remporté le 1er prix du concours Johannes Brahms de Pörtschach (Autriche) ainsi que le 1er prix du concours de duos de Suède, il est lauréat du concours de musique de chambre de Lyon, ainsi que des fondations Banque Populaire et Meyer. Chambriste, il a joué avec Maria-Joao Pires, Gary Hoffman, Augustin Dumay, Jean Claude Pennetier, les quatuors Voce et Cavatine, Bruno Delepelaire, Michel Dalberto, Francois Salque, José Van Dam, Raphaël Pidoux, Raphael Sévère et Fabrice Millischer.

Soliste, il se produit fréquemment avec orchestre ainsi qu’en récital et collabore avec de nombreux ensembles tels le Philharmonique de Liège, l’orchestre national d’Île-de-France, le Brussels Philharmonie, ainsi que le Chœur de Radio France.

Danza ! Danses espagnoles en France au XVIIe siècle

Luis de Briceño (actif au début du XVIIe siècle)

Españoleta

Andalo çaravanda

Anonyme Libro de tonos humanos

Lloren, lloren mis ojos

Luis de Briceño

El caballo del marques

Que tenga yo mi mujer

Antonio Martin y Coll (mort après 1733)

Diferencias sobre la gayta

Pedro Calderón de la Barca (1600-1681)

Monologue de Segismundo (La vida es sueño)

Henry Le Bailly (mort en 1637)

Pasacalle de la Locura

Luis de Briceño

Canario

Etienne Moulinié (c.1600 – mort après 1669)

El baxel esta en la playa

Anonyme Cancionero de Uppsala

No soy yo

Francisco Berxes (dates inconnues)

Ay, que mal

Luis de Briceño

Folia

Serrana, si vuestros ojos

Dime de que te quexas

Isabelle Druet mezzo-soprano

Le Poème Harmonique

Fiona-Émilie Poupard violon

Lucas Peres viole de gambe

Thomas de Pierrefeu violone

Joël Grare percussions

Vincent Dumestre guitare & direction

Biographies

sabelle Druet mezzo-soprano

Isabelle Druet est l’une des mezzo-sopranos les plus appréciées de sa génération. Elle passe avec un égal bonheur de l’opéra au récital et traverse les siècles de Monteverdi à Britten avec une aisance déconcertante.

Musicienne au parcours atypique, elle se forme d’abord au théâtre, puis fait ses premières armes de chanteuse dans les musiques actuelles et traditionnelles, tout en étudiant parallèlement le chant, au CNSM de Paris. S’ensuivent rapidement de nombreuses récompenses : révélation Adami 2007, lauréate du prestigieux Concours Reine Elisabeth en 2008, Révélation des Victoires de la musique 2010, Rising Star 2013, puis des engagements dans les plus grandes maisons d’opéra et auprès des ensembles les plus reconnus.

Lors de cette saison 2017/2018 elle apparaît à nouveau à l’Opéra national de Paris, dans les rôles d’Annina (La Traviata ) et La Ciesca (Gianni Schicchi), chante avec le Poème Harmonique de Vincent Dumestre dans le Stabat Mater de Pergolese en Roumanie et Belgique, et le programme « Danza » en tournée aux USA, chante Zaïde (L’Europe galante) avec les Nouveaux Caractères de Sébastien d’Hérin et donne un récital « Offenbach » au Musée de l’armée à Paris et deux récitals aux Printemps des Arts de Monte Carlo, avec la pianiste Anne Le Bozec.

Parmi ses récents engagements citons les rôles de Melanto et Fortuna (Il Ritorno d’Ulisse in Patria) au Théâtre des Champs-Elysées et à l’Opéra de Dijon, Baba la Turque ( The Rake’s Progress) aux Théâtres de Caen, Reims, Rouen, Limoges et au Grand Théâtre du Luxembourg, Tisbé (La Cenerentola) à l’Opéra de Paris, une Passion selon Saint-Jean (Bach) avec le Gürzenich Orchester sous la direction de François-Xavier Roth, ou encore des concerts aux USA avec le Detroit Symphony Orchestra dirigé par Leonard Slatkin et un Stabat Mater de Pergolese au Festspielhaus de Baden- Baden avec les Berliner Barocksolisten.

C’est dans le rôle du Page de Salomé qu’elle a fait ses débuts à l’Opéra de Paris en 2011. Parmi ses nombreux autres rôles à la scène, citons Carmen (Opéra National de Lorraine, Opéra de Düsseldorf / Duisburg), Orlovsky (D ie Fledermaus) à l’Opéra du Rhin ; le rôle-titre de L’italiana in Algeri à l’Opéra-Théâtre de Metz ; La Sagesse, Sidonie et Mélisse dans Armide de Lully au Théâtre des Champs-Elysées sous la direction de William Christie ; Didon dans Dido & Aeneas en tournée nationale et à Bruxelles; Arcabonne dans Amadis de Lully (Avignon et Massy), la 3ème Dame dans Die Zauberflöte (Festival d’Aix en Provence, salle Pleyel, Philharmonie de Berlin et en tournée européenne – dir. René Jacobs) ou encore le rôle-titre de la Périchole, Conception (L’Heure Espagnole) à l’Auditorium de Lyon et à la salle Pleyel, Orphée (Orphée et Eurydice) à l’Opéra de Limoges et au Théâtre Musical de Besançon et Nerissa dans Le Marchand de Venise. Dans le cadre du festival Berlioz, elle a interprété Béatrice et Bénédict.

Elle a prêté sa voix à Charite et Melisse dans Cadmus et Hermione et à Climène dans Egisto avec le Poème Harmonique (Opéra-Comique de Paris, Opéra de Rouen, Grand Théâtre de Luxembourg) ; à Ruggiero dans Alcina de Haendel ; à Angelina, le rôle-titre d’une adaptation de la Cenerentola à Paris. Elle a chanté dans Xerse de Cavalli au Théâtre des Champs-Elysées ; dans Sancho Pança avec la Simphonie du Marais ; dans Acis et Galatée et Alcione avec les Folies Françoises et plus récemment à l’Opéra National du Rhin dans Platée et dans Tancrède à l’Opéra d’Avignon.

En récital, c’est accompagnée des pianistes Anne Le Bozec, Johanne Ralambondrainy, Wanessa Wagner, Georges Pludermacher, Camille et Abdel Rahman El Bacha, Stéphane Jamin, de l’organiste Thierry Escaich et du violoncelliste Christian-Pierre La Marca ou encore du quatuor Giardini qu’elle donne de nombreux concerts sur des scènes aussi variées et prestigieuses que celles du Het Concertgebouw d’Amsterdam, de la Philharmonie du Luxembourg, du Symphony hall de Birmingham, du Palais des Arts de Budapest, de l’Opéra-Comique et de la Philharmonie à Paris, du Palazetto Bru Zane à Venise ou encore du Palais des Beaux Arts à Bruxelles…. On a pu la remarquer dans les Leçons de musique au Théâtre du Châtelet et au Cabaret classique sur France Musique avec Jean-François Zygel.

Sollicitée par de nombreux orchestres et ensembles, elle a chanté Das Lied von der Erde en France et au Japon sous la direction de F.X. Roth, puis avec l’Orchestre d’Avignon, Shéhérazade avec l’Orchestre National de Lorraine, les Maeterlinck lieder de Zemlinsky avec l’Orchestre de Liège, la Nelson Mass de Haydn avec le BBC National Orchestra of Wales, l’Oratorio de Noël de Saint-Saëns avec l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, la Petite Messe solennelle de Rossini avec Accentus et Insula orchestra, Elias de Mendelssohn avec l’Orchestre National de Belgique, des Motets de Charpentier et Lully avec les Arts Florissants au Carnegie Hall de New York, le Stabat Mater de Pergolese à Girona avec René Jacobs… ; elle a aussi été invitée par l’Orchestre de l’Opéra Royal de Wallonie, l’Orchestre de l’Opéra de Flandre et l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, l’Orchestre Victor Hugo – Franche Comté et l’orchestre Les Siècles.

Par ailleurs, avec le concert Spirituel, elle a été à l’affiche du Carnaval de Venise de Campra (Festival d’Utrecht, Théâtre des Champs Elysées) ; avec Pygmalion, elle a chanté la Messe en Si à l’Opéra de Bordeaux, à Beaune et à la Chaise Dieu; avec l’Ensemble Orchestral de Paris, on a pu l’entendre dans Le Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn au Théâtre des Champs Elysées ; avec l’Orchestre Lyrique d’Avignon Provence dans Le Docteur Miracle de Bizet et La Société anonyme des messieurs prudents de Guitry et Beydts, sur scène et en enregistrement ; avec la compagnie Les Brigands elle a incarné le rôle-titre de La Grande Duchesse de Gérolstein d’Offenbach, en tournée française …

Isabelle Druet a enregistré en 2011 chez Aparté son premier disque en récital avec la pianiste Johanne Ralambondrainy, consacré à la mélodie française, Jardin Nocturne, salué par la critique (FFFF Télérama). Plusieurs des productions auxquelles elle a participé avec le Poème Harmonique ont donné lieu à des enregistrements : El Fenix de Paris autour du compositeur Luis de Briceno, Combatimenti respectivement en 2011 et 2010 chez Alpha, Firenze 1616 en 2007, Plaisir d’amour en 2004 ; en 2008, le DVD Cadmus et Hermione reçoit un Diapason d’Or, le FFFF Télérama, les 4 étoiles du Monde de la Musique, le R10 de Classica et est un « BBC music choice ». Elle a également enregistré chez Mirare un disque consacré à Sébastien de Brossard avec l’ensemble La Rêveuse, Le Docteur Miracle de Bizet et La Société anonyme des messieurs prudents de Beydts avec l’Orchestre d’Avignon chez Timpani, Tancrède de Campra avec le Centre de Musique Baroque de Versailles. Pour le label Naxos : Shéhérazade e t L’Heure espagnole de Ravel avec l’Orchestre national de Lyon dirigé par Leonard Slatkin; enfin, tout récemment, pour le label Klarthe, est paru un enregistrement Alma Mahler / Zemlinsky (Choc de Classica), en compagnie de l’Orchestre Victor Hugo Franche Comté dirigé par Jean-François Verdier et de la pianiste Anne Le Bozec et pour le label NoMadMusic, un programme « Shakespeare songs » avec cette même pianiste Anne le Bozec (4 F de Télérama).


Le Poème Harmonique

Fondé en 1998, Le Poème Harmonique est un ensemble de musiciens dirigé par Vincent Dumestre. Spécialisé dans les musiques du XVIIe siècle et du premier XVIIIe, il se distingue depuis ses débuts par un véritable travail de troupe ainsi que par la collaboration avec d’autres disciplines artistiques.

Comédiens, danseurs, acrobates ou marionnettistes se joignent ainsi aux chanteurs et aux musiciens dans des productions acclamées telles que Le Bourgeois gentilhomme (Lully et Molière, mise en scène de Benjamin Lazar), Le Carnaval Baroque (mise en scène de Cécile Roussat), Caligula (avec Mimmo Cutticchio) ou To be or not to be (mise en scène de Vincent Huguet).

En 2018, année de ses vingt ans, l’ensemble retrouve Lully avec la création de Phaéton à l’Opéra de Perm (Russie) et le Château de Versailles dans une mise en scène de Benjamin Lazar. En avril 2017, Le Poème Harmonique a créé deux productions au festival Misteria Paschalia de Cracovie : Le Tremblement de Terre, opéra sacré d’Antonio Draghi et Majesté – Te Deum et Grands Motets de Michel-Richard de Delalande, qui a ensuite fait l’objet d’un enregistrement à la Chapelle royale du château de Versailles.

À l’opéra, Le Poème Harmonique révolutionne l’approche de l’esthétique baroque avec Cadmus et Hermione de Lully et Egisto de Cavalli (mises en scène de Benjamin Lazar), sans perdre le contact avec la scène contemporaine, comme l’atteste le succès de Didon et Énée (mise en scène de Cécile Roussat et Julien Lubek).

Ses enregistrements de répertoires populaires ou méconnus lui valent l’affection d’un large public : ainsi des albums Aux Marches du palais, consacré aux chansons traditionnelles françaises, ou Nova Metamorfosi. Mais ses interprétations d’œuvres majeures du répertoire baroque (Combattimento de Monteverdi, Leçons de Ténèbres de Couperin) font également figure de références. Son dernier album, Son of England, réunissant les Odes de Purcell et de Jeremiah Clarke paru en 2017 a été unanimement salué.

2018 verra la parution en DVD de l’opéra pour marionnettes Caligula de G.M. Pagliardi ainsi que du disque Majesté – Te Deum et Grands Motets de Lalande.

De manière croissante, Le Poème Harmonique se produit en formation orchestrale, dans des programmes impliquant de grands effectifs choraux.

Présent dans les plus grandes salles du monde, Le Poème Harmonique sera en tournée 2017/18 aux États-Unis, au Canada, au Mexique, en Russie, en Inde et en Pologne. Parmi les lieux et événements prestigieux qui l’ont accueilli, citons la Philharmonie de Paris, le Théâtre des Champs-Élysées, l’Opéra-Comique, l’Opéra royal de Versailles, les festivals de Beaune, d’Ambronay et de Sablé, Wigmore Hall (Londres), le Forbidden City Hall de Pékin, le Wiener Konzerthaus, le Concertgebouw d’Amsterdam, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, Oji Hall (Tokyo), l’université Columbia (New York), le Teatro San Carlo de Naples, l’Accademia Santa Cecilia de Rome, la Philharmonie de Saint-Pétersbourg , ou encore les BBC Proms.

Le Poème Harmonique enregistre en exclusivité pour le label Alpha et a reçu les plus hautes récompenses de la presse française (Diapason d’or de l’année, Choc de Classica, ffff de Télérama, Grand Prix de l’Académie Charles Cros) et internationale (Prelude Classical Award, Prix Cæcilia, Prix de la Fondation Cini).

Installé en Normandie, Le Poème Harmonique entretient une relation privilégiée avec sa région, où il se produit tout au long de l’année. En résidence à l’Opéra de Rouen, il organise également depuis février 2016, à la Chapelle Corneille, Les Saisons Baroques : un concours international de musique baroque et une série de concerts et d’événements culturels dirigés par Vincent Dumestre.


Vincent Dumestre guitare et direction

Vincent Dumestre est né en mai 1968. Après des études d’histoire de l’art à l’École du Louvre et de guitare classique à l’École Normale de Musique de Paris, il se consacre au luth, à la guitare baroque et au théorbe qu’il étudie avec Hopkinson Smith, Eugène Ferré, Rolf Lislevand, puis intègre divers ensembles et orchestres (Ricercar Consort, La Simphonie du Marais, La Grande Écurie et la Chambre du Roy, Le Centre de Musique Baroque de Versailles…), avec lesquels il participe à de nombreux concerts et réalise une trentaine d’enregistrements.

C’est en 1998 qu’il fonde le Poème Harmonique – ensemble musical spécialisé dans le répertoire baroque – dont il définit les orientations artistiques et assure la direction. L’ensemble est immédiatement remarqué, et la revue Diapason élit Vincent Dumestre « jeune talent de l’année 1999 ».

Son parcours artistique se confondant essentiellement avec celui du Poème Harmonique, il occupe une place tout à fait singulière sur la scène baroque internationale : défricheur insatiable d’œuvres inédites à l’opéra (Caligula, Egisto, Cadmus & Hermione…), de musiques sacrées (Lamentations de Cavalieri, Grands Motets de Lalande…) et de musique de chambre (Briceno, Belli, Tessier…). Il est également, à partir de la création de son Bourgeois Gentilhomme en 2004, l’un des rares musiciens dirigeant une compagnie un ensemble directement impliqué dans la production de spectacles scéniques de grandes dimensions, contribuant ainsi à une nouvelle perception des rapports entre musique et théâtre. Cette approche artistique suscite un immense engouement tant de la part des critiques que du public.

Parallèlement au développement de son activité de chef d’orchestre, il continue à prendre part comme instrumentiste avec ses chanteurs et musiciens aux programmes de musique de chambre de l’ensemble. Ces dernières années, la renommée de Vincent Dumestre et du Poème Harmonique a connu un développement spectaculaire, l’ensemble étant désormais accueilli par les programmateurs les plus prestigieux sur tous les continents (Philharmonie de Paris, Opéra Comique, Théâtre des Champs-Élysées, Opéra Royal de Versailles, Wiener Konzerthaus, Concertgebouw à Amsterdam, Festival d’Utrecht, Kölner Philharmonie, Wigmore Hall de Londres, BBC Proms, National Center for Performing Arts de Beijing, Oji Hall de Tokyo, Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, Columbia University de New York…).

Soutenu par la Région Normandie pour les activités du Poème Harmonique, Vincent Dumestre est également le directeur artistique des Saisons Baroques : une série de concerts et événements culturels rouennaise intégrant un concours international de musique baroque, programmés dans le cadre historique de la Chapelle Corneille, et directeur artistique du Festival du Haut Jura. Il s’est vu confier en 2017 la programmation de la 14e édition du festival Misteria Paschalia de Cracovie. En 2004, le Ministre de la Culture nomme Vincent Dumestre Chevalier des Arts et des Lettres, et en 2009 Chevalier de l’ordre national du Mérite.

György Ligeti (1923-2006)

18h : rencontre musicale présentée par Benoît Duteurtre

Avec :

  • Michael Levinas, compositeur et pianiste, membre de l’Académie des Beaux-Arts
  • Karol Beffa, compositeur, auteur de György Ligeti (Fayard, 2016)
  • Simon Gallot, musicien, auteur de Gyorgy Ligeti et la musique populaire (Symétrie, 2010)

Rencontre illustrée par des extraits de films et d’œuvres de György Ligeti (1923-2006)


20h : concert

György Ligeti (1923-2006)

Trois pièces pour deux pianos

  • Monument
  • Autorportrait avec Reich et Riley (avec Chopin à l’arrière-plan)
  • Mouvement (Bewegung)

Études pour piano

Cordes à vide (1985)

L’apprenti sorcier (Der Zauberlehrling) (1994)

Vertige (1990)

Six bagatelles pour quintette à vent

  • Allegro con spirito
  • Rubato – Lamentoso
  • Allegro grazioso
  • Presto ruvido
  • Adagio – Mesto
  • Molto vivace – Capriccioso

Trio pour cor, violon et piano

  • Andantino con tenerezza
  • Vivacissimo molto ritmico
  • Alla marcia
  • Lamento, Adagio

Ensemble Ouranos

Mathilde Calderini flûte

Amaury Viduvier clarinette

Alexandre Collard cor

Marie Boichard basson

Clarisse Moreau hautbois

David Petrlik violon

Jonas Vitaud, Nathanaël Gouin, Philippe Hattat piano

© FSP AB

 

Biographies

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né à Sainte-Adresse, près du Havre. Il a grandi non loin des écrivains qu’il aime : Flaubert, Maupassant ou Alphonse Allais. Passionné de musique, il a d’abord gagné sa vie en jouant du piano.

Son premier texte est paru dans la revue Minuit en 1982. De Tout doit disparaître (1992) à Gaieté parisienne en passant par Drôle de temps et Les Malentendus, ses romans racontent avec humour la France contemporaine. En 2001, il obtient le Prix Médicis pour Le Voyage en France. Ses livres plus récents s’aventurent parfois aux frontières du réel : Service clientèle, La Cité heureuse et La Petite fille et la cigarette (2005), ont été traduits dans plus de vingt langues. Les Pieds dans l’eau (2008), puis Ballets Roses (2009), explorent une veine plus autobiographique. La plupart de ces ouvrages sont parus chez Gallimard ou chez Fayard.

Voici quelques lignes qui présentent son dernier opus Livre pour adultes (2016) :

« Ce livre est inspiré par la mort de ma mère, qui croyait à la joie de vivre. J’y dépeins aussi les transformations d’un village de montagne, quelques vieilles dames extraordinaires et les péripéties d’une journaliste dans la société contemporaine. Beaucoup de femmes dans ces histoires ; beaucoup de questions sur la naissance et sur le déclin.
La disparition de nos proches souligne cette double réalité de l’âge adulte : tandis que nous courons à l’abîme, le monde où nous avons grandi s’efface lui aussi. Ces réflexions traversent un roman très libre, tour à tour comique et mélancolique. L’autobiographie s’y conjugue à l’essai et à la fiction pour cerner notre destin – et les joies qui éclairent cette fatalité. 
»

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans Marianne, Le Figaro Littéraire, L’Atelier du Roman. Ses chroniques ont été rassemblées dans Ma Belle Epoque (2007). Il a suscité une vive polémique par son essai Requiem pour une avant-garde (1995), avant de fonder avec Marcel Landowski l’association Musique Nouvelle en Liberté qui soutient les jeunes compositeurs. On lui doit également une histoire de L’opérette en France et des documentaires pour la télévision. Depuis dix ans, il anime sur France Musique une émission au succès jamais démenti : Étonnez-moi Benoît.

Au théâtre, Benoît Duteurtre est l’auteur de Viva l’opéra comique qui a connu un vif succès salle Favart en 2004. Il a également signé l’adaptation de Véronique présentée en 2008 au Châtelet. Une nouvelle édition de L’Opérette en France est parue chez Fayard fin 2009.


Michael Levinas

Reconnu internationalement dans les domaines de la création et l’interprétation, le double profil de pianiste et de compositeur, confère à Michaël Levinas une singularité très remarquée au sein de la vie musicale française et internationale.

Parisien de naissance, Michael Levinas a reçu l’enseignement très classique et exigeant du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, menant de front des études d’instrument, la fameuse classe d’accompagnement au piano, la direction d’orchestre et les classes d’écritures. C’est dans cet établissement qu’il a rencontré les maîtres qui l’ont le plus marqué, notamment les pianistes Vlado Perlemuter, Yvonne Lefébure, mais aussi Yvonne Loriod à laquelle il présente ses premiers essais de composition. Celle-ci le fait entrer immédiatement dans la célèbre classe de Composition d’Olivier Messiaen tout en développant son répertoire pianistique et en lui enseignant le grand répertoire du XXe siècle, celui de Messiaen mais aussi les œuvres de ses élèves, Boulez et Stockhausen.

Parallèlement à ces études classiques au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, sa formation musicale bénéficiera dès l’enfance d’une autre tradition musicale, qui remonte à l’école russe dont sa mère, Raissa Lévy, était dépositaire. Venue de Moscou et de Lithuanie celle-ci avait travaillé plusieurs années à Vienne, notamment, avec les virtuoses et pédagogues Sirota, Isserlis et quelques autres grands maîtres du piano de l’Europe centrale. Cette tradition musicale était aussi celle de musiciens à la fois interprètes et créateurs. Olivier Messiaen et Yvonne Loriod favoriseront plus tard chez Michaël Levinas cette double vocation qui exige d’un musicien de réunir musicalement dans un même rythme l’ascèse exigeante des carrières de compositeur et de pianiste.

Formé à la fin des ses études par ces deux personnalités majeures qui insufflent alors un puissant mouvement de renouveau artistique et de modernité en France et dans le monde, Michael Levinas débute ses premières tournées de pianiste puis toujours sous l’impulsion d’Olivier Messiaen, est nommé pensionnaire à la Villa Medicis à Rome, dirigée alors par le peintre Balthus, une autre de ses grandes rencontres.

C’est aussi le moment névralgique où il crée en 1973 avec ses camarades de la classe Messiaen, Tristan Murail et Gérard Grisey, l’ensemble Itinéraire, fondateur du courant spectral.
Témoin et acteur d’enjeux majeurs de la création musicale, Michael Levinas dirige et préside cet ensemble très important durant une longue période.

Entre ses premières œuvres comme Arsis et Thésis (1971), Clov et Hamm (1973), Appels (1974), Froissements d’ailes (1975), Ouverture pour une fête étrange 1979), Concerto pour un piano espace ( 1977-1981), en passant par ses grandes œuvres pour orchestre telles que La Cloche fêlée ( 1988), Par-delà (1994), Evanoui (2009) ou tout récemment Amphithéâtre (2012), Michael Levinas est un pionnier quant au renouvellement de l’écriture instrumentale et l’élargissement de la palette sonore par la connaissance approfondie de l’acoustique et les environnements technologiques. Ses œuvres pour ensemble, orchestre et soliste sont créées et reprises par les ensembles, festivals et institutions les plus prestigieux en France et à l’étranger : Festival de Donaueschingen, Rencontres internationales de Darmstadt, IRCAM, Cité de la Musique, Ensemble Inter Contemporain, Ensemble Ictus, Ensemble Itinéraire, Klang Forum, Le Balcon, Radio France, Multilatérales, Biennale de Venise…
Ajoutons que dans le paysage musical contemporain, ce qui caractérise aussi Michael Levinas est une écriture dramaturgique, un rapport au texte, au théâtre et à la scène. Michael Levinas s’est affirmé comme un compositeur d’opéras et a reçu des commandes de scènes européennes importantes. Depuis La Conférence des oiseaux (1985), on lui doit pas moins de trois grandes œuvres lyriques, toutes créées dans de grands théâtres européens : Go-gol (1996), d’après la nouvelle de Gogol, Le Manteau ; Les Nègres sur le texte de Jean Genêt ( 2004) ; La Métamorphose (2010) d’après le récit de Kafka. Cette proximité avec le texte, la littérature, la poésie est au cœur des échanges et du lien étroit que Michael Levinas a entretenus toute sa vie avec son père, le philosophe Emmanuel Levinas, qui lui aura transmis le goût des langues, de la pensée, du risque artistique, de l’interprétation et de l’écriture.
Un nouvel opéra d’après Le Petit Prince de Saint Exupéry (commande conjointe des opéras de Lausanne et de Lille) a été créé en 2015 dans ces deux théâtres ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève et au Châtelet à Paris, puis à Liège.

La carrière de pianiste concertiste de Michael Levinas est significative aussi par ses choix de répertoire. Révélé très tôt par un enregistrement salué par la presse des Kriesleriana et de la Fantaisie de Schumann il signe un contrat avec Lucien Ades, qui lui permet d’être le premier interprète français de sa génération après Yves Nat à enregistrer l’intégrale des 32 Sonates de Beethoven .
Quelques années plus tard, il enregistre l’intégrale du Clavier bien tempéré de J. S. Bach sur piano moderne.

Michaël Levinas a poursuivi une carrière de pianiste international autour de ce répertoire auquel il joint souvent des œuvres de la fin du XXe siècle.

Si son lien privilégié avec le répertoire classique et romantique allemand, fait de lui un « beethovenien » qui le situe dans la continuation de la grande lignée des pianistes du XXe siècle, il a consacré plusieurs CD à la musique française et au répertoire contemporain (Debussy, Messiaen, Ligeti, Boulez…). L’ensemble de sa discographie se trouve chez Universal Musique, qui a souhaité marquer un temps fort de cette double carrière de pianiste et de compositeur, en produisant un coffret intitulé « Double-Face » (2011), comportant des extraits de l’ensemble discographique.

Michael Levinas est professeur au Conservatoire national supérieur de musique de Paris et Membre de l’Académie des Beaux-Arts de l’Institut de France.

D’après http://www.michaellevinas.com


Simon Gallot

Directeur artistique de l’ensemble La Note Brève, spécialisé en musique ancienne, Simon Gallot est chanteur lyrique (basse) et joueur de vielle à roue. Avec La Note Brève, il se produit dans de nombreux festivals en France et en Europe, et depuis 2013 organise un événement mensuel au Musée des Tissus de Lyon.

Parallèlement à son activité de musicien, Simon Gallot est musicologue. Il étudie à la Hochschule für Musik und Theater de Hambourg et à l’Université Lumière Lyon 2. Il est aussi chercheur invité à la Paul Sacher Stiftung de Bâle. En 2005, il obtient un Doctorat ès Lettres et Arts avec félicitations du jury pour sa thèse sur le compositeur György Ligeti. On lui doit plusieurs articles sur le sujet et aussi sur le compositeur György Kurtág. En 2011, Simon Gallot obtient le prix des Muses (SACEM) pour son livre György Ligeti et la musique populaire (Lyon, Symétrie, 2010). Il termine aujourd’hui la rédaction d’entretiens inédits entre Ligeti et le musicologue et compositeur Francis Bayer.


Ensemble Ouranos

C’est sous l’impulsion du clarinettiste Amaury Viduvier que se réunissent en 2014 cinq jeunes solistes issus du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, afin d’explorer le répertoire du quintette à vent. Mus par leur volonté de placer leur virtuosité instrumentale – récompensée par de nombreux prix internationaux – au service du jeu d’ensemble, les membres du quintette multiplient rapidement les collaborations artistiques et proposent une interprétation résolument personnelle des grands classiques du répertoire.

En avril 2017, l’ensemble Ouranos remporte le 1er prix, le prix du public, le prix de la fondation Bullukian et le prix des internautes au Concours international de musique de chambre de Lyon.

Parallèlement à son travail en quintette, l’ensemble réunit régulièrement autour de son noyau certains des meilleurs instrumentistes à vent de sa génération pour faire découvrir au public la grande richesse de la musique pour ensemble à vent.

L’ensemble Ouranos est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis septembre 2014. Il est depuis un invité privilégié des festivals de Pâques et d’Août musical à Deauville, où il collabore avec deschambristes tels Renaud Capuçon, François Salque, Lise Berthaud, Nicholas Angelich, Bertrand Chamayou, Guillaume Vincent ou encore le quatuor Hermès.

Depuis sa création, l’ensemble Ouranos s’est déjà produit aux Flâneries Musicales de Reims, aux Escapades Musicales du bassin d’Arcachon, au Festival Debussy d’Argenton, au Festival de Pâques et à l’Août Musical de Deauville, au théâtre d’Auxerre, au Festival Jeunes talents de Loudun, au Festival du Prieuré de Chirens, aux Musicales du Parc de Wesserling, au Château de Saint-Ouen…

Prochainement, l’ensemble partagera la scène avec l’ensemble Les Dissonnances, et enregistrera son premier album pour le label NoMadMusic.


David Petrlik violon

David Petrlik débute le violon à six ans auprès d’Andrej Porcelan et poursuit sa formation au conservatoire de Clermont-Ferrand dans la classe d’Hélène Friberg-Chenot. Admis à quatorze ans à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique et de Paris dans la classe de Boris Garlitsky et d’Igor Volochine, il poursuit également une formation de musique de chambre dans les classes d’Itamar Golan, Claire Désert, François Salque et Marc Coppey. En 2015, il obtient son master avec les félicitations et poursuit sa formation dans le cycle d’excellence « Konzertexamen » à l’université des arts d’Essen. La même année, il est invité à l’International Music Academy (Suisse) où il côtoie des musiciens tels Pamela Franck, Nobuko Imaï, Sadao Harada et Seiji Ozawa, son fondateur.

David Petrlik remporte le 1er prix des concours internationaux Kocian (Répuplique Tchèque) et Flame (France). Il est lauréat du concours Jasha Heifetz (Lituanie) et Ginette Neveu (France) où il remporte à deux reprises le prix du public, ainsi que du concours Rodolfo Lipizer (Italie). David est aussi le lauréat de la bourse Huguet-Bourgeois de la fondation de France et a été nommé « Génération Spedidam ». En 2016, il remporte le prix André Boisseaux qui lui permet d’enregistrer son premier disque Modernités françaises avec le pianiste Itamar Golan (Soupir éditions) paru en septembre 2017.

David a été l’invité de nombreux festivals tels la Roque d’Anthéron, le Bratislava Music Festival, le festival de Pâques et l’Août musical de Deauville, la Chaise-Dieu, le Printemps des Alizés etc. ll suit les conseils de Vadim Repin, Léonidas Kavakos, Pinchas Zukerman, Vadim Gluzman, du trio Wanderer et Christian Ivaldi à l’occasion de différentes masterclasses. Il a joué en musique de chambre auprès de Jean-Frédéric Neuburger, Jérôme Ducros, Marc Coppey, Eric le Sage, Boris Garlitsky, Adam Laloum, Emmanuel Strosser, Jonas Vitaud, Amaury Coeytaux, Pierre Fouchenneret, Victor Julien-Laferrière, Yan Levionnois, Adrien et Christian-Pierre La Marca, Thomas Hoppe, Vassily Sinaïsky, Guillaume Bellom, etc.

David joue un violon Guarnerius « ex Schubert » de 1702 prêté par la fondation Villa Musica Rheinland-Pfalz (Allemagne).

Il a fondé avec Raphaël Sévère, Volodia van Keulen et Théo Fouchenneret l’ensemble Messiaen en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Jonas Vitaud piano

Jonas Vitaud commence le piano à six ans et l’orgue à onze ans. Formé par Brigitte Engerer, Jean Koerner et Christian Ivaldi, il obtient quatre 1er prix en piano, musique de chambre, accompagnement et harmonie au Conservatoire national supérieur de musique de Paris.

Lauréat de plusieurs concours internationaux tant en soliste qu’en chambriste (Lyon,

ARD de Munich, Trieste, Beethoven de Vienne), Jonas Vitaud se produit dans de prestigieux festivals: La Roque d’Anthéron, Lille Piano(s) Festival, Orangerie de Sceaux, Piano aux Jacobins, Pâques à Deauville, le festival de la Chaise Dieu, les Fêtes musicales de Nohant, le festival Chopin de Bagatelle, Richard Strauss Festival en Allemagne, Automne Musical de Caserta en Italie, iDans d’Istanbul, Summer Festival de Dubrovnik, French May à Hong Kong.

Il joue dans toute l’Europe mais aussi en Russie, Chine, Turquie, Japon, Etats-Unis.

Jonas Vitaud se produit avec des orchestres comme celui de Mulhouse, Toulouse (orchestre du Capitole et orchestre de chambre), l’orchestre des Pays de Savoie, l’orchestre Philarmonique de Moravie, l’orchestre de la Radio de Munich, avec des ensembles vocaux (Sequenza ou les Solistes de Lyon) et de musique contemporaine.

Il réserve une place privilégiée pour la musique de chambre et joue avec des artistes tels Bertrand Chamayou, Sumi Hwang, Thierry Escaich, Christian-Pierre La Marca, Geneviève Laurenceau, Yann Levionnois, le quatuor Zaïde.

Passionné par la musique de son temps, Jonas Vitaud a travaillé avec des compositeurs tels Henri Dutilleux, Thierry Escaich, György Kurtag, Philippe Hersant. Il crée plusieurs pièces de Christian Lauba et notament son triple concerto avec l’orchestre de Mulhouse.

Son premier disque solo consacré à Brahms paraît chez Orchid Classics. En 2016 paraissent deux disques solo, un premier en homage à Henri Dutilleux pour Nomad Music et le deuxième autour des saisons de Tchaïkowski chez Mirare.

Jonas Vitaud enseigne au Conservatoire national supérieur de musique de Paris depuis 2013.

Un disque consacré à Léos Janáček enregistré en 2014 à Deauville a paru chez B Records.

Jonas Vitaud est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Nathanaël Gouin piano

Nathanaël Gouin commence l’étude du piano et du violon à l’âge de trois ans. Formé au Conservatoire naitonal supérieur de musique de Paris, à la Juillard School de New York, mais également aux Hochschule für Musik de Freiburg et de Munich, il a été en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth de Belgique, auprès de Maria Joao Pires, qui le présente ainsi au public depuis 2014 dans le cadre du projet Partitura, concept qui allie différentes générations de musiciens dans le partage de la scène.
En 2016, il enregistre le concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec l’orchestre symphonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Outhere). Nathanaël Gouin a formé un duo avec Guillaume Chilemme, dont le premier enregistrement remarqué des sonates de Ravel et Canal est paru en 2014 (Maguelone). Un album Schubert est également attendu en 2017 (Aparté).

Nathanaël Gouin a remporté le 1er prix du concours Johannes Brahms de Pörtschach (Autriche) ainsi que le 1er prix du concours de duos de Suède, il est lauréat du concours de musique de chambre de Lyon, ainsi que des fondations Banque Populaire et Meyer.

Soliste et chambriste recherché, il se produit en Europe, en Asie, ou encore aux Etats-Unis lors de nombreux concerts. Invité à donner des concerts dans le cadre de festivals tels que les Folles journées de Nantes ou le festival de la Roque d’Anthéron, ou dans des salles telles que le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles ou la Cité de la musique à Paris, il se produit fréquemment avec orchestre ainsi qu’en récital et collabore avec de nombreux ensembles tels le Philharmonique de Liège, l’orchestre national d’Ile-de-France, le Brussels Philharmonie, ainsi que le Chœur de Radio France. Passionné de musique de chambre, il a joué avec Maria-Joao Pires, Gary Hoffman, Augustin Dumay, Jean Claude Pennetier, les quatuors Voce et Cavatine, Bruno Delepelaire, Michel Dalberto, Francois Salque, José Van Dam, Raphaël Pidoux, Raphael Sévère et Fabrice Millischer.
Nathanaël Gouin est le pianiste du quatuor Brahma, en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Philippe Hattat piano

Né en 1993, Philippe Hattat entame ses études musicales à l’âge de huit ans au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre en 2003, au Conservatoire à rayonnement régional de Paris en classe de piano, puis en 2006 en classe d’accompagnement (avec Ariane Jacob, Jean-Marie Cottet et Philippe Biros) et passe simultanément un baccalauréat littéraire. Il est parallèlement l’un des « disciples » de Jean-Marc Luisada qui lui ouvre de nombreuses voies d’interprétation. En 2011, il entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de piano de Jean-François Heisser et dans celle d’accompagnement de Jean-Frédéric Neuburger. En 2013, il suit le cursus supérieur d’écriture et obtient le prix d’harmonie avec Jean-François Zygel, le prix de contrepoint avec Pierre Pincemaille et le prix d’écriture XXe-XXIe avec Alain Mabit. En 2014 il entre en Master de musique de chambre dans la classe d’Itamar Golan, en trio avec François Pineau-Benois (violon) et Nil Kocamangil (violoncelle).

Philippe Hattat s’est produit dans de nombreux festivals en tant que soliste : Les Nuits musicales de Pise ; Musique au moulin (Moulin d’Andé) ; Musique et Terroir à Caunes-Minervois ; Le Brulhois musical ; l’Heure musicale au Marais (Paris) ; Festival Chopin (Paris) ; l’Orangerie de Sceaux ; Festival du Palazzetto Bru Zane (Paris) ; Musica da Casa Menotti (Spoleto, Italie) et La Roque d’Anthéron. En tant que chambriste, il participe aux Journées Ravel de Monfort-l’Amaury ; Musiques sur Ciel de Cordes-sur-Ciel ; Moments musicaux de Chalosse ; Printemps de l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean-de-Luz ; Gümüşlük Klasik Müzik Festivali en Turquie. Avec l’orchestre de chambre tchèque Camerata bohemia (direction Rémi Gousseau) et l’orchestre Bel’Arte (direction Richard Boudarham), il participe en tant que soliste aux Estivales en Puisaye-Forterre. En tant que clavier d’orchestre, il participe aux Folles Journées de Nantes 2013 avec l’orchestre Poitou-Charentes (direction : Jean-François Heisser) ainsi qu’au 32ème festival Aspect des Musiques d’Aujourd’hui (Caen) avec l’ensemble Multilatérale (direction Kanako Abe). Philippe Hattat est souvent sollicité pour l’accompagnement vocal avec chœur (accompagnement occasionnel des chœurs Francis Bardot) ou avec chanteurs solistes. Il a également été chef de chant pour l’opéra Les Contes de la lune vague après la pluie de Xavier Dayer (coopération entre la Fondation Royaumont, l’ensemble Linea, l’opéra de Rouen et l’Opéra Comique).

Compositeur, Philippe Hattat a suivi l’enseignement de Michel Merlet à Levallois-Perret (2005- 2011) en composition et orchestration. Il pratique le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens. Il joue également du violoncelle. En octobre 2014 il entre dans la classe d’improvisation à l’orgue de Pierre Pincemaille au Conservatoire à rayonnement régional de Saint-Maur-des-Fossés et obtient son prix dans cette même discipline en juin 2016. Très impliqué dans la création contemporaine, il a dernièrement participé à deux premières mondiales : le cycle de mélodies Imago Mundi d’Olivier Greif avec le baryton L’Oiseleur des Longchamps en mai 2016 puis la création mondiale partielle des Études pour piano de Philippe Manoury, avec Jean-Frédéric Neuburger au Festival Berlioz (2016). Attaché tant au répertoire qu’à la création contemporaine où à la redécouverte de compositeurs moins connus (Séverac, Durosoir, etc), son horizon musical s’est élargi à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et des musiques traditionnelles extra-européennes (pratique du gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, etc).

Philippe Hattat est lauréat du concours international de piano Claude Bonneton de Sète (2010 ; 1er prix et prix du public), du concours international de piano d’Orléans (2016 ; Prix mention spéciale Ricardo Viñes, Prix mention spéciale Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon – Yvonne Bonnaud), et du Concours international Giorgio Cambissa (2016).

Outre ses activités musicales, Philippe Hattat s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir (sciences physiques, géologie, philosophie, archéologie, anthropologie, etc.), avec une prédilection certaine pour la linguistique comparative et les origines du langage.

Concert hors les murs – Secession orchestra

Concert à l’église protestante réformée de l’oratoire du Louvre – 145 rue Saint Honoré 75001 Paris

Gustav Mahler (1860-1911)

Ablösung im Sommer*

Erinnerung**

Alban Berg (1885-1935)

Stücke opus 5***

Richard Wagner (1813-1883)

Elégie**

Gustav Mahler

Symphonie N°5

  • Adagietto

Arnold Schönberg (1874-1951)

6 Stücke opus 19**

Gustav Mahler

Rückert-Lieder*

Anton Webern (1883-1945)

5 pièces opus 10

Alexander von Zemlinsky (1871-1942)

Fantasien übert Gedichte von Richard Dehmel**

  • Stimmer des Abends
  • Waldseligkeit
  • Liebe
  • Käferlied

*arrangement de Clément Mao-Takacs – **orchestration originale de Clément Mao-Takacs – ***orchestration pour ensemble de Klaus Simon

Irina de Baghy mezzo-soprano

Secession Orchestra

Julien Vern flûte

Quentin d’Haussy hautbois, cor anglais, hautbois d’amour

Anne-Sophie Lobbé, Maxime Jaouen clarinette

Jérémie Da Conceicao, Audran Bournel Bosson basson

Harmonie Moreau, Emile Carlioz cor

Marc Calentier trompette

Romain Durand trombone

Jacques Comby piano et célesta

Vincent Buffin harpe

César Carcopino, Hui-lin Liu percussions

Glen Rouxel, Mila Tzankova, Anaïs Flor, Cyprien Brod, Aliisa Neige Barrière, Clément Wurm,

Ægine Seigneurin, Jérôme Merlet violon

Vladimir Percevic, Cécile Marsaudon, Ivan Cerveau, Seungyu Kim alto

Caroline Sypniewski, Dima Tsypkin, Paul Colomb, Rémi Carlon violoncelle

Xavier Serri, Alexandre Baile contrebasse

Clément Mao-Takacs direction


© FSP CLP

Biographies

Irina de Baghy mezzo-soprano

C’est à l’âge de six ans que la jeune mezzo-soprano canadienne Irina de Baghy débute sa carrière de chanteuse dans des comédies musicales au Canada avant de suivre les masterclasses de grands artistes de jazz renommés comme Sheila Jordon ou Jay Clayton. En 1999 Irina de Baghy se découvre une vraie passion pour l’art lyrique lors de ses études à la Bishop’s University de Lennoxville (Québec) dont elle obtient le Bachelor of Arts. Tout au long de sa formation elle s’est vu décerner de nombreux prix, parmi lesquels The Friends of Music Award (1999-2000), The Howard Brown Prize in Music (2000-2001 et 2001-2002), ainsi que le prix universitaire Top Graduating Student (2002-2003).

Sur la scène lyrique Irina de Baghy vient de jouer le rôle de Ragonde dans Le Comte Ory de Rossini à l’opéra de Malmö en Suède ainsi que le rôle d’Arsace dans Semiramide de Rossini au Royal Danish Opera à Copenhague. En France, elle a dernièrement tenu de rôle de Rita dans la Zarzuela de Thomas Bréton, La Verbena de la Paloma et participé à la création de Thierry Pécou de Rêve de Carnaval à l’opéra de Reims. Elle a incarné Carmen avec beaucoup de succès ainsi que le rôle de Suzuki dans Madame Butterfly de Puccini à l’opéra de Fribourg en Suisse et au Festival de Saint-Céré. Elle a aussi participé à la production de La petite Renarde rusée de Janáček à l’opéra de Reims et à l’opéra de Liège, avant de chanter La Cambiale di Matrimonio de Rossini à l’opéra de Bastia.

Irina de Baghy a remporté le premier prix de chant de l’ADAMI et le concours international de chant-piano Nadia et Lili Boulanger.


Clément Mao-Takacs direction

Diplômé du Conservatoire national supérieur de musique de Paris ainsi que de l’Accademia Chigiana de Sienne, Clément Mao-Takacs est lauréat du Festival de Bayreuth et a reçu le prix « Jeune Talent » 2008 décerné par la Fondation del Duca (Institut de France / Académie des Beaux-Arts). En 2013, il est le premier chef d’orchestre à devenir lauréat de la Fondation Cziffra. Sa carrière de chef commence très jeune puisque c’est à l’âge de quinze ans qu’il dirige son premier concert à la salle Gaveau (Paris). Il devient l’assistant de Janos Komives à l’Opéra national de Budapest (2002) ainsi que pour plusieurs productions et enregistrements en France. Il est ensuite engagé par le directeur musical de l’Opéra de Rome, Gianluigi Gelmetti, dont il sera l’assistant durant cinq années (2003-2008). Il a été invité par la Camerata Strumentale « Città di Prato », l’ensemble à vents du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, le festival Orchestra de Sofia, les ensembles Aquilon et Initium. Parallèlement, il reprend la direction musicale (2004-2010) de l’Orchestre Sérénade.

En 2011, il fonde Secession Orchestra, dont il assure la direction musicale et artistique.

Clément Mao-Takacs est le dédicataire et le créateur d’œuvres de Bargielski, Ballereau, Komives, Feldman, Sikorski, Svensson, Letouvet, Adams, Saariaho. Très proche de la musique de Kaija Saariaho, il a dirigé les créations de la version de chambre de La Passion de Simone aux festivals Melos-Ethos (Bratislava – Slovaquie), Codes (Lublin – Pologne), à Saint-Denis (basilique) et Clermont-Ferrand (La Comédie – Scène nationale). Il en a dirigé, en avril 2015 à Rome, la création italienne, ainsi que la danoise, à Copenhague en 2016.

Le répertoire lyrique est important pour cet amoureux de la littérature et de l’art dramatique. Sa rencontre avec Peter Sellars est déterminante et il entretient des liens d’amitiés avec acteurs et metteurs en scènes aux univers variés parmi lesquels Aleksi Barrière avec lequel il a créé et codirige la compagnie La Chambre aux échos.

Clément Mao-Takacs a enregistré la pièce Adieu de Stockhausen (Crystal Classics), ainsi qu’un disque consacré à Jacques Ibert (Timpani) qui a reçu cinq diapasons par le magazine éponyme.

Clément Mao–Takacs poursuit aussi une carrière de pianiste, soliste et chambriste. Partenaire de nombreux instrumentistes et artistes lyriques, il a accompagné la soprano Omo Bello dans le cadre de la tournée européenne Rising Star 2014/2015.

Compositeur, Clément Mao–Takacs écrit principalement pour voix et pour orchestre. Il réalise également de nombreuses orchestrations. Titulaire d’un DEA de littérature comparée, il parachève un doctorat en arts du spectacle et publie régulièrement textes et articles.


Secession Orchestra

Secession Orchestra est une formation d’élite composée d’une quarantaine de musiciens. Placé sous la direction musicale et artistique de Clément Mao-Takacs, cet orchestre privilégie le répertoire des XXe et XXIe siècles, travaillant avec les compositeurs de son temps, multipliant les collaborations et les passerelles entre les arts.

Salué par la critique comme par le public pour son excellence, Secession Orchestra propose depuis plusieurs années une programmation ambitieuse et exigeante : à partir des figures tutélaires de Debussy et Mahler, les musiciens interprètent Bartók, Kodály, Berg, Schönberg, Webern, Reger, Ravel, Falla, Mompou, Chabrier, Holmès, Viardot, Komives, Adams, mais aussi Liszt, Wagner et Mozart.

Secession Orchestra s’est produit en France et en Europe aux festivals Lisztomanias, aux Tons Voisins, Maestri & Bambini, Bougival, Nohant, CIMA, Floréal et aux Rencontres musicales de Calenzana. Presque systématiquement réinvité, Secession Orchestra a été en 2015 l’hôte de nombreux festivals : Deauville, Métis (Saint-Denis), Épau, Classique au vert, Novalis (Croatie). Depuis 2013, Secession Orchestra collabore régulièrement avec la compagnie de théâtre musical La Chambre aux échos et crée en Europe la version de chambre d’un opéra de Kaija Saariaho La Passion de Simone au festival Melos-Ethos (Bratislava, Slovaquie), Codes (Lublin, Pologne), à Clermont-Ferrand et au festival de Saint-Denis.

Secession Orchestra travaille régulièrement avec des solistes de renom – tels Renaud Capuçon, Gérard Caussé, Jean-François Heisser, Denis Pascal – et de nombreux artistes lyriques. Les concerts-lectures sont une autre de ses spécialités : soigneusement conçus et pour des comédiens tels Charles Berling, Michel Fau, Brigitte Fossey, Antoine Duléry, Didier Sandre, Laurence Cordier ou Renan Carteaux.

Considérant tout acte culturel comme un acte social, Secession Orchestra choisit de repenser la forme du concert classique à travers des programmes-concepts, de réinventer le lien entre musiciens et public au cœur de la cité, et de s’impliquer activement dans la formation du public de demain à travers de nombreux projets à caractère didactique et pédagogique, dont les Musicales de Bretonneau, qui se déroulent en hôpital, des concerts et ateliers en établissements scolaires ou en collaboration avec des institutions (Philharmonie de Paris) et l’Université Populaire en partenariat avec la Mairie du 18e arrondissement de Paris.

Secession Orchestra reçoit le soutien de la Fondation La Poste et de son cercle de mécènes privés.

Secession Orchestra est depuis 2014 en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

Secession Orchestra – Autour de la 5e symphonie de Mahler

Gustav Mahler (1860-1911)

Ablösung im Sommer*

Erinnerung**

Richard Wagner (1813-1883)

Elégie**

Gustav Mahler

Symphonie N°5

  • Adagietto

Arnold Schönberg (1874-1951)

6 Stücke opus 19**

Gustav Mahler

Rückert-Lieder*

Alexander von Zemlinsky (1871-1942)

Fantasien übert Gedichte von Richard Dehmel**

  • Stimmer des Abends
  • Waldseligkeit
  • Liebe
  • Käferlied

*arrangement de Clément Mao-Takacs – **orchestration originale de Clément Mao-Takacs

Irina de Baghy mezzo-soprano

Secession Orchestra

Tristan Bronchard flûte

Quentin d’Haussy hautbois, cor anglais, hautbois d’amour

Anne-Sophie Lobbé, Maxime Jaouen clarinette

Jérémie Da Conceicao, Audran Bournel Bosson basson

Harmonie Moreau, Emile Carlioz cor

Marc Calentier trompette

Romain Durand trombone

Jacques Comby piano et célesta

Marion Lénart harpe

César Carcopino, Hui-lin Liu percussions

Glen Rouxel, Mila Tzankova, Anaïs Flor, Cyprien Brod, Aliisa Neige Barrière, Clément Wurm,

Ægine Seigneurin, Jérôme Merlet violon

Vladimir Percevic, Cécile Marsaudon, Ivan Cerveau, Seungyu Kim alto

Caroline Sypniewski, Dima Tsypkin, Paul Colomb, Rémi Carlon violoncelle

Xavier Serri, Alexandre Baile contrebasse

Clément Mao-Takacs direction


Biographies

Irina de Baghy mezzo-soprano

C’est à l’âge de six ans que la jeune mezzo-soprano canadienne Irina de Baghy débute sa carrière de chanteuse dans des comédies musicales au Canada avant de suivre les masterclasses de grands artistes de jazz renommés comme Sheila Jordon ou Jay Clayton. En 1999 Irina de Baghy se découvre une vraie passion pour l’art lyrique lors de ses études à la Bishop’s University de Lennoxville (Québec) dont elle obtient le Bachelor of Arts. Tout au long de sa formation elle s’est vu décerner de nombreux prix, parmi lesquels The Friends of Music Award (1999-2000), The Howard Brown Prize in Music (2000-2001 et 2001-2002), ainsi que le prix universitaire Top Graduating Student (2002-2003).

Sur la scène lyrique Irina de Baghy vient de jouer le rôle de Ragonde dans Le Comte Ory de Rossini à l’opéra de Malmö en Suède ainsi que le rôle d’Arsace dans Semiramide de Rossini au Royal Danish Opera à Copenhague. En France, elle a dernièrement tenu de rôle de Rita dans la Zarzuela de Thomas Bréton, La Verbena de la Paloma et participé à la création de Thierry Pécou de Rêve de Carnaval à l’opéra de Reims. Elle a incarné Carmen avec beaucoup de succès ainsi que le rôle de Suzuki dans Madame Butterfly de Puccini à l’opéra de Fribourg en Suisse et au Festival de Saint-Céré. Elle a aussi participé à la production de La petite Renarde rusée de Janáček à l’opéra de Reims et à l’opéra de Liège, avant de chanter La Cambiale di Matrimonio de Rossini à l’opéra de Bastia.

Irina de Baghy a remporté le premier prix de chant de l’ADAMI et le concours international de chant-piano Nadia et Lili Boulanger.


Clément Mao-Takacs direction

Diplômé du Conservatoire national supérieur de musique de Paris ainsi que de l’Accademia Chigiana de Sienne, Clément Mao-Takacs est lauréat du Festival de Bayreuth et a reçu le prix « Jeune Talent » 2008 décerné par la Fondation del Duca (Institut de France / Académie des Beaux-Arts). En 2013, il est le premier chef d’orchestre à devenir lauréat de la Fondation Cziffra. Sa carrière de chef commence très jeune puisque c’est à l’âge de quinze ans qu’il dirige son premier concert à la salle Gaveau (Paris). Il devient l’assistant de Janos Komives à l’Opéra national de Budapest (2002) ainsi que pour plusieurs productions et enregistrements en France. Il est ensuite engagé par le directeur musical de l’Opéra de Rome, Gianluigi Gelmetti, dont il sera l’assistant durant cinq années (2003-2008). Il a été invité par la Camerata Strumentale « Città di Prato », l’ensemble à vents du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, le festival Orchestra de Sofia, les ensembles Aquilon et Initium. Parallèlement, il reprend la direction musicale (2004-2010) de l’Orchestre Sérénade.

En 2011, il fonde Secession Orchestra, dont il assure la direction musicale et artistique.

Clément Mao-Takacs est le dédicataire et le créateur d’œuvres de Bargielski, Ballereau, Komives, Feldman, Sikorski, Svensson, Letouvet, Adams, Saariaho. Très proche de la musique de Kaija Saariaho, il a dirigé les créations de la version de chambre de La Passion de Simone aux festivals Melos-Ethos (Bratislava – Slovaquie), Codes (Lublin – Pologne), à Saint-Denis (basilique) et Clermont-Ferrand (La Comédie – Scène nationale). Il en a dirigé, en avril 2015 à Rome, la création italienne, ainsi que la danoise, à Copenhague en 2016.

Le répertoire lyrique est important pour cet amoureux de la littérature et de l’art dramatique. Sa rencontre avec Peter Sellars est déterminante et il entretient des liens d’amitiés avec acteurs et metteurs en scènes aux univers variés parmi lesquels Aleksi Barrière avec lequel il a créé et codirige la compagnie La Chambre aux échos.

Clément Mao-Takacs a enregistré la pièce Adieu de Stockhausen (Crystal Classics), ainsi qu’un disque consacré à Jacques Ibert (Timpani) qui a reçu cinq diapasons par le magazine éponyme.

Clément Mao–Takacs poursuit aussi une carrière de pianiste, soliste et chambriste. Partenaire de nombreux instrumentistes et artistes lyriques, il a accompagné la soprano Omo Bello dans le cadre de la tournée européenne Rising Star 2014/2015.

Compositeur, Clément Mao–Takacs écrit principalement pour voix et pour orchestre. Il réalise également de nombreuses orchestrations. Titulaire d’un DEA de littérature comparée, il parachève un doctorat en arts du spectacle et publie régulièrement textes et articles.


Secession Orchestra

Secession Orchestra est une formation d’élite composée d’une quarantaine de musiciens. Placé sous la direction musicale et artistique de Clément Mao-Takacs, cet orchestre privilégie le répertoire des XXe et XXIe siècles, travaillant avec les compositeurs de son temps, multipliant les collaborations et les passerelles entre les arts.

Salué par la critique comme par le public pour son excellence, Secession Orchestra propose depuis plusieurs années une programmation ambitieuse et exigeante : à partir des figures tutélaires de Debussy et Mahler, les musiciens interprètent Bartók, Kodály, Berg, Schönberg, Webern, Reger, Ravel, Falla, Mompou, Chabrier, Holmès, Viardot, Komives, Adams, mais aussi Liszt, Wagner et Mozart.

Secession Orchestra s’est produit en France et en Europe aux festivals Lisztomanias, aux Tons Voisins, Maestri & Bambini, Bougival, Nohant, CIMA, Floréal et aux Rencontres musicales de Calenzana. Presque systématiquement réinvité, Secession Orchestra a été en 2015 l’hôte de nombreux festivals : Deauville, Métis (Saint-Denis), Épau, Classique au vert, Novalis (Croatie). Depuis 2013, Secession Orchestra collabore régulièrement avec la compagnie de théâtre musical La Chambre aux échos et crée en Europe la version de chambre d’un opéra de Kaija Saariaho La Passion de Simone au festival Melos-Ethos (Bratislava, Slovaquie), Codes (Lublin, Pologne), à Clermont-Ferrand et au festival de Saint-Denis.

Secession Orchestra travaille régulièrement avec des solistes de renom – tels Renaud Capuçon, Gérard Caussé, Jean-François Heisser, Denis Pascal – et de nombreux artistes lyriques. Les concerts-lectures sont une autre de ses spécialités : soigneusement conçus et pour des comédiens tels Charles Berling, Michel Fau, Brigitte Fossey, Antoine Duléry, Didier Sandre, Laurence Cordier ou Renan Carteaux.

Considérant tout acte culturel comme un acte social, Secession Orchestra choisit de repenser la forme du concert classique à travers des programmes-concepts, de réinventer le lien entre musiciens et public au cœur de la cité, et de s’impliquer activement dans la formation du public de demain à travers de nombreux projets à caractère didactique et pédagogique, dont les Musicales de Bretonneau, qui se déroulent en hôpital, des concerts et ateliers en établissements scolaires ou en collaboration avec des institutions (Philharmonie de Paris) et l’Université Populaire en partenariat avec la Mairie du 18e arrondissement de Paris.

Secession Orchestra reçoit le soutien de la Fondation La Poste et de son cercle de mécènes privés.

Secession Orchestra est depuis 2014 en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

Trio Cantor

Joseph Haydn (1732-1809)

Trio pour violon, violoncelle et piano n° 45 en mi bémol majeur, Hob. XV. 29

  • Poco allegro
  • Andantino ed innocentemente
  • Presto assai

György Kurtág (1926-)

Varga Bálint Ligaturája pour violon, violoncelle et piano (2007)

Ernest Chausson (1855-1899)

Trio pour violon, violoncelle et piano en sol mineur opus 3

  • Pas trop lent. Animé
  • Très vite
  • Assez lent
  • Animé

Johannes Brahms (1833-1897)

Trio pour violon, violoncelle et piano n° 3 en ut mineur opus 101

  • Allegro energico
  • Presto non assai
  • Andante grazioso
  • Finale : Allegro molto

Trio Cantor

Shuichi Okada violon

Gauthier Broutin violoncelle

Jean-Paul Gasparian piano

Trio Cantor

Amis de longue date, diplômés du Conservatoire national de musique et de danse de Paris et lauréats de plusieurs concours internationaux, Shuichi Okada (violon), Gauthier Broutin (violoncelle) et Jean-Paul Gasparian (piano) décident à l’automne 2015 de fonder le trio Cantor. En janvier 2016, ils sont invités par Gaëlle Le Gallic à son émission Génération Jeunes interprètes, où ils jouent, en direct sur France Musique, le Trio en sol mineur de Chausson. Quelques semaines plus tard, ils obtiennent le Prix des anciens lauréats au Concours musiques d’ensemble de la FNAPEC. En août ils sont invités en tant qu’ensemble en résidence à la Roque d’Anthéron, ce qui leur permet notamment de jouer le Troisième trio de Brahms sur la grande scène du festival. Le trio Cantor est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis octobre 2016 tout en poursuivant sa formation auprès de Claire Désert et du trio Wanderer.

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