Ensemble Jupiter

Artiste résident depuis 2020

Note d’intention

Au sein de Jupiter, j’ai souhaité réunir un collectif de musiciens exceptionnels de la nouvelle génération, rencontrés au cours de collaborations avec de nombreux ensembles. Chaque artiste invité à rejoindre ce projet est brillant dans la maîtrise de son instrument et certains sont déjà renommés en tant que solistes. La grande liberté que chacun a pu acquérir au fil de ses projets et le choix d’une recherche et d’une compréhension commune de la musique permettront de rendre avec passion, force et émotion les différents répertoires abordés.

La musique ancienne a connu une grande période de redécouverte, grâce à des pionniers tels que William Christie, Philippe Herreweghe, Jordi Savaii, avec lesquels j’ai eu la chance de travailler. Il est à présent de notre responsabilité, génération ayant grandi avec cette musique, de continuer à la faire vivre tout en la rendant plus moderne, en montrant à quel point elle peut être accessible et combien elle peut toucher les cœurs. L’écoute, l’improvisation et l’énergie ainsi qu’une vision globale commune en seront la clef. Toutes nos expériences passées, ainsi que notre travail collectif au sein de Jupiter nous permettront d’acquérir cette grande liberté qui rendra la musique extrêmement vivante et je l’espère, touchante. »

Thomas Dunford


Thomas Dunford direction artistique

Né à Paris en 1988, Thomas Dunford découvre le luth à l’âge de 9 ans grâce à sa professeure Claire Antonini. Il poursuit ses études au Conservatoire de Paris où il obtient un premier prix à l’unanimité dans la classe de Charles-Edouard Fantin, puis à la Schola Cantorum de Bâle avec Hopkinson Smith. Il participe à de nombreuses masterclasses avec des luthistes tels que Rolf Lislevand, Julian Bream, Eugène Ferré, Paul O’Dette, Pascale Boquet, Benjamin Perrot et Eduardo Eguez.
De 2003 à 2005, Thomas fait ses débuts en jouant le rôle du luthiste dans La Nuit des Rois de Shakespeare sur la scène de la Comédie Française. Depuis, il donne des concerts dans le monde entier : Carnegie Hall et Frick Collection à New York, Wigmore Hall de Londres, Washington Kennedy Center, Vancouver Recital Society, Palau de la Musica à Barcelone, Philharmonies de Paris et Berlin, TAP Poitiers, WDR Cologne, Bozar Bruxelles… Il participe aux grands festivals tels que Saintes, Radio-France Montpellier Occitanie, Ambronay, Leipzig Bachfest, Utrecht, Folles Journées de Nantes et d’autres encore. Il joue aussi en Angleterre, Ecosse, Irlande, Islande, Italie, Espagne, Allemagne, Autriche, Norvège, Belgique, Pays-Bas, Suisse, Pologne, Hongrie, Roumanie, Estonie, République Tchèque, Danemark, Etats-Unis, Brésil, Colombie, Chili, Mexique, Israël, Chine, Japon et Inde.
Thomas Dunford est régulièrement invité à jouer ou à diriger de nombreux ensembles et orchestres parmi lesquels on peut citer Les Arts Florissants, l’Academy of Ancient Musik, La Cappella Mediterranea, Pygmalion… Il dirige aussi depuis 2017 des productions à l’Opéra
Lafayette à Washington.
En 2018, il crée son propre ensemble Jupiter, qui regroupe des musiciens tels que Lea Desandre, Jean Rondeau, Sophie Gent, Théotime Langlois de Swarte, Bruno Philippe, Peter Whelan… Leur premier disque consacré à Vivaldi, multi-récompensé, est sorti chez Alpha en 2019. Parmi leurs prochains projets, citons un programme de Mardrigaux de Monteverdi et Amazones, un programme de récital franco-italien avec Lea Desandre. Jupiter est d’ores et déjà programmé dans les plus grandes salles d’Europe et des États-Unis : Philharmonie de Paris, Philharmonie de Berlin, Auditorium Radio-France, ElbPhilharmonie Hambourg, Carnegie Hall de New York, Wigmore Hall de Londres, Festival de Pâques d’Aix-en-Provence…

Précédemment, Thomas Dunford a reçu de nombreuses récompenses pour ses disques solo (chez Alpha) : Lacrimae en 2012, Labirinto d’Amore en 2014 et les Suites de Bach solo en 2018. 

Thomas Dunford est attiré par une grande variété de genres musicaux, dont le jazz, et collabore dans des projets de musique de chambre avec les chefs et solistes Paul Agnew, Leonardo Garcia Alarcon, Nicola Benedetti, Keyvan Chemirani, William Christie, Jonathan Cohen, Christophe Coin, Iestyn Davies, Lea Desandre, Isabelle Faust, Bobby McFerrin, Philippe Herreweghe, Monica Huggett, Alexis Kosenko, Francois Lazarévitch, Anne-Sophie von Otter, Trevor Pinnock, Patricia Petibon, Sandrine Piau, Anna Prohaska, Hugo Reyne, Anna Reinhold, Jean Rondeau, Skip Sempé, Jean Tubéry… Il joue notamment au sein de plusieurs duos constitués : avec le claveciniste Jean
Rondeau, avec la mezzo-soprano Lea Desandre ou encore avec le contre-ténor Iestyn Davies.


La Tempête

Artiste résident depuis juillet 2018.

Compagnie vocale et instrumentale, La Tempête est fondée en 2015 par Simon-Pierre Bestion. Celui-ci est alors animé d’un profond désir d’explorer des œuvres en y imprimant un engagement très personnel et incarné, proche des démarches présentes dans le spectacle vivant. Il réunit pour ce faire des artistes issus d’horizons variés et compose un collectif au tempérament fort.

Le répertoire de l’ensemble traverse, par l’essence même de son projet, beaucoup d’esthétiques, se nourrissant principalement des musiques anciennes voire traditionnelles mais aussi des répertoires modernes et contemporains.

La proposition de la compagnie est centrée sur l’immersion sensorielle du spectateur, la recherche d’un moment propre à chaque rencontre entre un lieu, des artistes et un public et trouvant sa source dans l’écriture et l’esprit des œuvres qu’elle interprète. La Tempête questionne ainsi sans cesse la forme du concert, offrant des performances spatialisées ou mises en scène, en collaborant avec d’autres disciplines (musiques électroacoustiques, théâtre, danse, lumière, vidéo, mapping) ou en interprétant des œuvres ou des programmes par cœur.

La multitude des talents – issus de diverses disciplines – qui composent le collectif permet d’aborder ces thèmes sous un angle non seulement musical mais également corporel et scénique. La place du corps de l’artiste dans l’acte sonore et son rapport à l’œuvre sont ainsi pleinement envisagés.

La Tempête est accompagnée depuis 2013 par la Fondation Orange et depuis 2015 par Mécénat Musical Société Générale. Elle reçoit également le soutien du Ministère de la culture et de la communication (Drac Nouvelle-Aquitaine), de la région Nouvelle-Aquitaine, du département de la Corrèze et de la ville de Brive-la-Gaillarde.

La Tempête est membre de la fédération des ensembles vocaux et instrumentaux spécialisés (Fevis) et du syndicat Profedim.

Simon-Pierre Bestion direction

Né en 1988, Simon-Pierre Bestion se forme au Conservatoire à rayonnement régional de Nantes où il obtient un prix d’orgue dans la classe de Michel Bourcier, ainsi qu’un prix de formation musicale. Il travaille parallèlement le clavecin avec Laure Morabito et Frédéric Michel, et enrichit sa formation de claviériste de master-classes avec Jan-Wil- lem Jansen, Francis Jacob, Benjamin Alard, Martin Gester et Aline Zylberach. Il est finaliste en 2006 du concours international d’orgue de Béthune. Il se produit régulièrement en tant que continuiste au sein des ensembles Les Cris de Paris (dir. Geoffroy Jourdain) et Insula Orchestra (dir. Laurence Equilbey).

Son goût pour la composition et la musique contemporaine l’amène à découvrir la polyphonie vocale et la richesse du travail choral. Il se forme alors à la direction de chœur auprès de Valérie Fayet au CRR de Nantes, et chante sous sa direction dans le chœur de l’orchestre national des Pays de la Loire. Il intègre ensuite le CNSMD de Lyon dans la classe de Nicole Corti, et reçoit les conseils précieux de chefs tels que Régine Théodoresco, Roland Hayrabédian, Geoffroy Jourdain, Joël Suhubiette, Dieter Kurz, Timo Nuoranne…

Au cours de sa formation il est aussi fortement nourri par ses rencontres avec Bruno Messina (ethnomusicologie et culture musicale), Claire Levacher (direction d’orchestre), Dominique Moaty (chant) et Thomas Lacôte (harmonie et écriture).

Sa passion pour la musique ancienne et la direction l’amène à fonder en 2007, avec la gambiste Julie Dessaint, l’ensemble de musique de chambre Europa Barocca. Il complète cette phalange instrumentale par la création du chœur Luce del Canto, ensemble vocal composé de jeunes chanteurs semi-professionnels.

Fortes de leur évolution professionnelle, ces deux formations se réunissent en 2015 pour devenir la compagnie La Tempête.

Discographie

Photo : © Hubert Caldagues Photoheart


Collectif G.

Artiste résident depuis juillet 2021

Le Collectif G, est constitué des pianistes Maroussia Gentet et Matvey Zheleznyakov, la soprano Marie Soubestre et la violoniste Apolline Kirklar. Musiciens investis dans la musique d’aujourd’hui, ils sont attachés à développer leur propre répertoire en collaboration avec des compositeurs : des œuvres qui intègrent dès leur conception la dimension gestuelle et performative des musiciens.

S’interrogeant sur la perception de la gravité et comment elle influe sur la présence scénique, l’interaction entre les interprètes et le rapport au mouvement, il propose au public une remise en perspective de l’écoute gestuelle et musicale. Cette exploration les mène à développer un langage sans frontières entre sons et gestes où la résonance devient le matériau théâtral. Telle une entité, elle est support de points de rencontres, redéfinissant l’espace sonore et la vision de la relation et de l’interaction musicale et artistique. Le geste est exploité comme élément initiateur de l’interprétation, provoquant l’intention, l’échange dans un positionnement scénique renouvelé par une écoute théâtralisée par le mouvement.


Arthur Hinnewinkel

Artiste résident depuis juillet 2021

Né aux États-Unis en 2000, Arthur Hinnewinkel commence le piano à l’âge de 7 ans à Singapour. En France, il rentre au Conservatoire Régional de Rueil chez Chantal Riou puis au Conservatoire Régional de Paris chez Anne-Lise Gastaldi, période où il remporte ses premiers prix de concours (Concours Flame, Claude Kahn, Île-de-France) avant d’être admis à l’âge de 15 ans au Conservatoire National Supérieur de Paris pour se perfectionner dans la classe d’Hortense Cartier-Bresson et de Fernando Rossano.

C’est ici qu’il rencontre Itamar Golan, Claire Désert, Maria Belooussova, François Salque, Gary Hoffman, personnalités qui éveilleront chez Arthur des perspectives musicales nouvelles. 

Arthur se produit dans les grands festivals français en soliste ou chambriste (Festival de la Roque d’Anthéron, Festival de Pâques et d’Août musical à Deauville, Festival de Wissembourg, Festival Chopin à Bagatelle, Festival Musique à La Prée), mais aussi en en amateur de peinture et d’histoire au musée Guimet, au musée de la Vie Romantique, dans les ruines du Teatro di Marcello à Rome ou à la Fondation Singer-Polignac à Paris.

Arthur se passionne pour un répertoire allant du 17ème siècle au contemporain du 21e, mais aussi pour les musiques indiennes et d’Asie du Sud-Est, qu’il a découvertes au cours de voyages qui lui ont donné goût à la diversité culturelle de notre monde.
Musicien curieux, il aime allier les arts en créant notamment des projets avec des danseurs.

En 2023, il obtient le PRIX MODERN TIMES au Concours Clara Haskil récompensant la meilleure interprétation de la pièce « Iridescence-Glace », commandée à la jeune compositrice française Camille Pépin. En février 2024, il remporte à la fois le prix André Hoffmann de la meilleure interprétation de l’œuvre nouvelle (Night and Day de Karol Beffa), et le prix Thierry Scherz récompensant le plus beau récital aux Sommets musicaux de Gstaad.


Il Caravaggio

Photo : Julien Benhamou

Artiste résident depuis juillet 2021

L’ensemble Il Caravaggio est un orchestre sur instruments d’époques dirigé par Camille Delaforge. Associé aux plus brillants chanteurs de la jeune génération, il explore les répertoires lyriques français et italiens. À côté des pièces de grands répertoires dont il n’hésite pas à requestionner l’approche, Il Caravaggio porte une attention particulière à la redécouverte d’un patrimoine musical inédit. Il s’attache à la valorisation du travail des compositrices, en créant chaque année au moins un programme permettant de découvrir le travail d’une créatrice oubliée : Isabelle Leonarda, Elizabeth Jacquet de la Guerre, ou encore Mademoiselle Duval, dont il enregistre en 2023 l’opéra « Les Génies » à l’Opéra de Versailles.

 Placé sous le patronage spirituel du peintre Le Caravage, le travail de l’ensemble se distingue par son sens de la théâtralité, son expressivité intense, sa spiritualité profondément incarnée, et vise à montrer l’universalité de la sensibilité baroque, d’une vitalité intrinsèque à l’expérience humaine. L’ensemble explore également la porosité entre le répertoire savant et la musique populaire à travers des formats plus intimes : opéra de salon, musique de rue … qui lui permettent un travail de proximité avec le public.

Camille Delaforge direction artistique

Claviériste, cheffe de chant et cheffe d’orchestre, Camille Delaforge débute son apprentissage artistique par la danse et le piano et se découvre, à travers les pratiques d’improvisations et la pratique du clavecin, une passion pour la musique ancienne. Elle se forme au Conservatoire Supérieur de Musique et de Danse de Paris et se spécialise rapidement dans les répertoires vocaux par le biais de la direction d’orchestre, du travail de chef de chant et en pratiquant le répertoire de lied et de mélodie en récital avec des chanteurs.
Elle collabore de nombreuses années avec de nombreux ensembles tels Le Poème Harmonique, Le Concert de la Loge et Orfeo 55 et se produit entre autre, à la Chapelle Royale de Versailles, au Théâtre des Champs Elysées, au Zariadye Hall de Moscou, à la Philipszaal à la Haye, au Wigmore Hall de Londres, au Salzburger Festspiele, au Victoria Hall de Genève, avec des programmes tels Les leçons de Ténèbres de Couperin ainsi que Heroes from the shadows, Prima donna et Quella fiamma, enregistrés chez Erato et Warner Music. En tant que chef de chant, elle a participé à la production Raoul de Barbe-Bleue, de Grétry, auprès du Centre de Musique Baroque de Versailles et a été cheffe assistante sur deux productions lyriques lors de la saison 2019/2020 : Coronis de Sebastián Durón à l’Opéra de Caen et Cadmus et Hermione de Jean-Baptiste Lully à l’Opéra Royal de Versailles. Elle a également été invitée à travailler auprès de plusieurs orchestres, notamment l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg et l’Orchestre de Cannes, lorsque ceux-ci abordent le répertoire baroque.
Camille Delaforge fonde en 2017 l’Ensemble Il Caravaggio qui devient rapidement un nouvel acteur du paysage baroque français. Salué par la critique en France et à l’étranger à travers son premier disque « Madonna della Grazia », un disque dédié à la musique savante et populaire en Italie au 17ème siècle paru chez Klarthe Record, Il Caravaggio est attaché à défendre les répertoires lyriques français et italiens sur instruments d’époque. L’ensemble se distingue rapidement par sa facilité à faire émerger des répertoires inédits et recherche, en travaillant sur la théâtralité de ses concerts à réunir la musique classique à la notion de musique populaire. En résidence en Centre de Musique Baroque de Versailles et au Festival de Sablé, l’ensemble crée sous sa ligne directrice des opéras ou extraits d’opéra de Mademoiselle Duval et Elisabeth Jacquet de la Guerre et donnera pour sa saison 2022, un opéra de Pauline Viardot. Passionnée par la voix, Camille Delaforge concoure à faire émerger de jeunes chanteurs lyriques et se produit, aux côtés de son ensemble au Festival de Sablé, Festival Radio France (Montpellier), Potager du Roi (Versailles) au Oude Musiek Festival (Utrecht), au festival Rosa Bonheur, Festival Agapé (Genève), etc.
Éclectique dans ses projets musicaux, Camille Delaforge fonde le Duo Wasserfall avec le baryton-basse français Guilhem Worms, avec lequel elle développe plusieurs programmes de musique de chambre au clavecin et au piano tels Mozart et Salieri (piano 4 mains avec Karolos Zouganelis), La Dame de mes Songes (répertoire franco-espagnol du 20ème), Près de mon coeur (mélodies françaises).
Elle enregistre pour les labels Warner, Klarthe, Versailles Spectacles, Alpha. Plusieurs disques sont en préparation pour sa saison 2022.
Soucieuse de développer des échanges socio-culturels par l’enseignement de la musique, elle organise des projets humanitaires. Dans ce cadre elle a enseigné aux enfants les plus défavorisés en Equateur lors de l’été 2015 et continue de développer des projets de médiations culturelles dans le cadre de son ensemble (Rosa Musica, un concert pour les publics empêchés – 2021).

Discographie sélective


Le Concert de la Loge – Julien Chauvin

© Franck Juery

Julien Chauvin est en résidence depuis 2009

Julien Chauvin violon et direction

Très tôt attiré par la révolution baroque et le renouveau de l’interprétation sur instruments anciens, Julien Chauvin part se former aux Pays-Bas, au Conservatoire royal de La Haye, avec Vera Beths, fondatrice de l’Archibudelli aux côtés de Anner Bylsma.

En 2003, il est lauréat du Concours international de musique ancienne de Bruges et se produit ensuite en soliste en Géorgie, en Amérique du Sud, en Afrique du Sud tout en jouant au sein des principaux ensembles baroques européens. En 2005, il forme Le Cercle de l’Harmonie, qu’il dirige avec Jérémie Rhorer pendant dix ans.

Concrétisant son souhait de redonner vie à une formation célèbre du xviiie siècle, Julien Chauvin fonde en 2015 un nouvel orchestre : Le Concert de la Loge. L’ambition de cette re-création s’affiche notamment dans l’exploration de pages oubliées du répertoire lyrique et instrumental français, mais également de nouvelles formes de direction – l’ensemble étant dirigé du violon – , ainsi que de formats de concerts encourageant la spontanéité et l’imagination du public.

Parallèlement, il poursuit sa collaboration avec le Quatuor Cambini-Paris créé en 2007, avec lequel il joue et enregistre les quatuors de Jadin, David, Gouvy, Mozart, Gounod ou Haydn.

Julien Chauvin assure la direction musicale de productions lyriques telles que le spectacle Era la notte mis en scène par Juliette Deschamps avec Anna Caterina Antonacci, Phèdre de Lemoyne et Cendrillon d’Isouard dans des productions du Palazzetto Bru Zane mises en scène par Marc Paquien, l’Armida de Haydn mis en scène par Mariame Clément et Chimène ou le Cid de Sacchini mis en scène par Sandrine Anglade.

Questionnant les pratiques de direction des opéras aux époques classique et romantique, il a récemment dirigé depuis le violon L’Enlèvement au sérail de Mozart mis en scène par Christophe Rulhes.

Il est également chef invité de plusieurs formations : l’orchestre Esterházy Hofkapelle, l’Orchestre régional d’Avignon-Provence, l’Orkiestra Historyczna de Katowice, le Folger Consort à Washington, Les Violons du Roy et le Kammerorchester Basel.

La discographie de Julien Chauvin comprend des œuvres concertantes de Haydn, Beethoven et Berlioz pour les labels Eloquentia et Ambroisie-Naïve, et il entame en 2016 l’enregistrement de l’intégrale des Symphonies parisiennes de Haydn avec le Concert de la Loge pour le label Aparté.

Il se produit régulièrement avec Jean-François Heisser, Alain Planès, Christophe Coin, Justin Taylor et Olivier Baumont avec lequel il enregistre au château de Versailles le disque « À Madame ».

En 2017-2018, il est associé à l’Institut d’études avancées de Paris dans le cadre d’un partenariat visant à faire dialoguer la musique et la recherche en sciences humaines et sociales.

Parallèlement à ses activités de concertiste, Julien Chauvin se consacre également à la pédagogie dans le cadre de sessions d’orchestre ou de master classes au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris ainsi qu’à celui de Lyon, à l’École normale de musique de Paris ou encore avec l’Orchestre Français des Jeunes.


Quatuor Cambini-Paris

  • Julien Chauvin violon
  • Karine Crocquenoy violon
  • Pierre-Eric Nimylowycz alto
  • Atsushi Sakaï violoncelle

Fondé en 2007, le Quatuor Cambini-Paris, un des rares quatuors à cordes à jouer sur instruments d’époque, s’est rapidement imposé dans le paysage musical par la richesse de son répertoire.

Il est apprécié tant pour son interprétation des œuvres reconnues de Haydn, Mozart, Beethoven ou Mendelssohn que pour sa redécouverte de compositeurs français oubliés tels Jadin, David, Gouvy ou Gounod.

Afin d’être au plus près des réalisations musicales connues par les compositeurs en leurs temps, le Quatuor Cambini-Paris joue sur des instruments montés avec des cordes en boyau et utilise des archets propres à chaque époque.

Le choix du nom de Giuseppe Maria Cambini (1746-1825), violoniste et compositeur de 155 quatuors à cordes, témoigne de l’envie des musiciens d’explorer les évolutions stylistiques des époques classique et romantique.

Le Quatuor Cambini-Paris se produit dans les salles et les festivals les plus renommés : la Frick Collection à New-York, la Phillips Collection à Washington DC, la Salle Bourgie à Montréal, le Palazzetto Bru Zane à Venise, le Palais de Marbre à Saint-Pétersbourg, l’Opéra-Comique, les Auditoriums du Musée du Louvre et du Musée d’Orsay à Paris, le Château de Versailles (CMBV), le Théâtre de Caen, l’Arsenal de Metz, le Concertgebouw de Bruges, les Centres Amuz à Anvers et De Bijloke à Gand, les Instituts Français de Vienne et de Budapest, les festivals de Deauville, Sablé-sur-Sarthe, l’Épau, Radio France Occitanie Montpellier, Newbury et Saintes. 

Les enregistrements discographiques du Quatuor Cambini-Paris ont été salués par la critique: 4 étoiles et Choc de Classica, ffff de Télérama, Diapason découverte, disque du mois de Classic Voice, Sélection du journal Le Monde, Coup de cœur de Frédéric Lodéon… On peut citer : l’intégrale des quatuors à cordes de Charles Gounod (Aparté), les six quatuors de Mozart dédiés à Haydn (Ambroisie-Naïve), Théodore Gouvy, livre-disque (Palazzetto Bru Zane), Félicien David (Ambroisie-Naïve), Hyacinthe Jadin (Timpani) et 200 ans de musique à Versailles (MBF).

En musique de chambre, le quatuor se produit aux côtés de grands artistes tels que Nicolas Baldeyrou, Kristian Bezuidenhout, Christophe Coin, Jean-François Heisser, David Lively, Jérôme Pernoo ou Alain Planès.

Depuis juin 2016, le Quatuor Cambini-Paris joue sur quatre instruments, prêtés dans le cadre du projet « Adopt a Musician », une initiative de Music Masterpieces à Lugano : un violon Francesco Pressenda de 1841, un violon Giuseppe Rocca 1839, un alto Giuseppe Rocca de 1855 et un violoncelle Antonio Guadagnini de 1881.

À partir de la saison 2016-2017, le Quatuor Cambini-Paris mène en concert l’intégrale des 68 quatuors de Haydn au Théâtre de Caen durant 7 ans. Présentés par Clément Lebrun, ces concerts constituent une expérience participative et sensorielle avec le public.

Le Quatuor Cambini-Paris bénéficie du soutien du ministère de la Culture et de la Communication, de la Caisse des Dépôts (mécène principal), de la Caisse d’Épargne Île-de-France, de la Banque de France, du Fonds de dotation Françoise Kahn Hamm, de l’association Adopt a Musician et des mécènes membres du Club Olympe. Il est artiste associé à la Fondation Singer-Polignac à Paris. Le Palazzetto Bru Zane, Centre de musique romantique française installé à Venise, entretient également une relation privilégiée avec eux.

Le projet « Route 68 »

À partir de la saison 2016/2017, le Quatuor Cambini-Paris se lance dans un ambitieux projet d’intégrale des 68 quatuors de Joseph Haydn. À raison de 3 concerts par saison, ce projet se déroulera sur 8 ans.

L’intégrale des 68 quatuors de Haydn présentée par Clément Lebrun met en scène les musi-ciens et fait voyager le public dans une expérience participa-tive et sensorielle : trouver des titres aux quatuors qui n’ont pas de nom, comparer les sons d’archets de différentes époques, goûter un vin de Bourgogne ou un chocolat créé en musique…


Le Concert de la Loge

En janvier 2015, le violoniste Julien Chauvin fonde un nouvel ensemble sur instruments anciens avec l’ambition de faire revivre un chaînon essentiel de l’histoire musicale française : Le Concert de la Loge Olympique.

Créé en 1783 par le comte d’Ogny, cet orchestre était alors considéré comme l’un des meilleurs d’Europe et il resta célèbre pour sa commande des Symphonies parisiennes à Joseph Haydn, lesquelles furent exécutées dans la salle des Cent-Suisses du palais des Tuileries.

À l’époque, la grande majorité des musiciens étaient francs-maçons et de nombreuses sociétés de concerts étaient liées à des loges maçonniques, à l’instar de celle de l’Olympique de la Parfaite Estime.

De nos jours, formation à géométrie variable, l’ensemble propose des programmes de musiques de chambre, symphonique ou lyrique, dirigés du violon ou de la baguette, et défend un large répertoire, allant de la musique baroque jusqu’à celle du début du XXe siècle.

Le projet de cette recréation est aussi d’explorer de nouvelles formes de concerts, en renouant avec la spontanéité et les usages de la fin du XVIIIe siècle qui mêlaient différents genres et artistes lors d’une même soirée, ou en concevant des passerelles avec d’autres disciplines artistiques.

Depuis sa refondation, l’ensemble s’est produit en tournée sur de nombreuses scènes lyriques avec les opéras Armida de Haydn, mis en scène par Mariame Clément, Le Cid de Sacchini, mis en scène par Sandrine Anglade, et Phèdre de Lemoyne, mis en scène par Marc Paquien. L’orchestre s’associe également à des solistes reconnus comme Karina Gauvin, Sandrine Piau, Philippe Jaroussky (tournée en Europe et en Amérique du Sud) ou Justin Taylor dans le cadre de collaborations régulières.

Au disque, l’ensemble a entrepris l’enregistrement de l’intégrale des Symphonies parisiennes de Haydn en proposant chaque saison un programme construit au format de l’époque avec un artiste invité. Les trois premiers volumes, « Haydn-La Reine » avec Sandrine Piau, « Haydn-La Poule » avec Justin Taylor et « Haydn-L’Ours » qui vient de paraître, ont été salués par la critique (Diamant d’Opéra Magazine, Choc Classica, Le Monde, ffff Télérama, Grand Prix Charles Cros…).

Le Comité national olympique sportif français s’étant opposé à l’usage de l’adjectif « olympique » par l’ensemble, ce dernier est contraint en juin 2016 d’amputer son nom historique pour devenir « Le Concert de la Loge ».

L’ensemble bénéficie du soutien du ministère de la Culture et de la Communication, de la Ville de Paris, de la Région Île-de-France, de la Caisse des dépôts (mécène principal), de la Fondation Orange, de la Banque de France, du Fonds de dotation Françoise Kahn-Hamm et des mécènes membres du Club Olympe. Il est en résidence au conservatoire Jean-Baptiste Lully de Puteaux et est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac. À partir de la saison 2018/2019, Le Concert de la Loge sera également en résidence pour trois ans à la l’Arsenal – Cité musicale-Metz.

Discographie sélective


Yan Levionnois

Photo : Natacha Colmez Photography

Artiste associé depuis 2016

Lauréat de quelques-uns des concours internationaux les plus prestigieux pour violoncelle, tels que les concours Rostropovitch ou Reine Elisabeth, Yan Levionnois se démarque par son esprit curieux qui le pousse à diversifier ses expériences artistiques. 

Baignant dans un environnement musical dès son plus jeune âge, il commence le violoncelle avec son père avant de partir étudier successivement à Paris avec Philippe Muller, à Oslo avec Truls Mørk et à la Juilliard School à New York avec Timothy Eddy. Son parcours le porte rapidement à rencontrer et à partager la scène avec des artistes de tous horizons, tels que David Grimal, Nicholas Angelich, Pierre Fouchenneret, Léa Hennino, Richard Galliano et Elliot Jenicot. Depuis 2016, sa complicité enthousiaste avec le pianiste Guillaume Bellom les amène à jouer souvent en récital. Enfin, il devient en 2019 membre du quatuor Hermès, explorant au sein de cet ensemble les richesses d’un répertoire inépuisable. 

Également à l’aise dans le répertoire concertant, il s’est produit en soliste avec notamment le London Philharmonic Orchestra, l’Orchestre National de France ou encore l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, sous la direction de chefs tels que Heinrich Schiff, Daniele Gatti et Dimitry Sitkovetsky. Musicien complet, il participe par ailleurs régulièrement en tant que chef de pupitre à l’ensemble sans chef Les Dissonances, abordant avec eux les grandes pages orchestrales, depuis les symphonies de Beethoven jusqu’aux œuvres de Stravinsky, Bartók ou Ravel. 

Ces diverses expériences ont nourri sa discographie déjà riche d’une quinzaine d’opus, qui a été unanimement saluée par la presse et le public depuis son premier disque consacré au répertoire pour violoncelle seul des XXème et XXIème siècles. Ardent défenseur de la musique de son temps, il a d’ailleurs travaillé avec de nombreux compositeurs contemporains. La création du Concerto pour violoncelle et orchestre d’harmonie de Richard Dubugnon a notamment fait l’objet du film « Ce qu’il faut de silences », réalisé par Thierry Augé. On notera également ses enregistrements de The Sound of Trees, concerto pour violoncelle et clarinette de Camille Pépin, ainsi que de Dolmen, œuvre pour violoncelle seul de Kryštof Mařatka.

Dans un autre registre, sa collaboration avec le compositeur Romain Trouillet l’a amené à enregistrer de nombreuses bandes originales pour le théâtre comme pour l’écran, que ce soit par exemple pour les spectacles du mentaliste Viktor Vincent ou pour le court-métrage « Homesick » de Koya Kamura. 

Passionné par la poésie d’Arthur Rimbaud, il a conçu « Illuminations », un spectacle mêlant les poèmes du recueil éponyme aux Suites pour violoncelle seul de Britten, dans lequel il assure lui-même le rôle de récitant, et qui a également été gravé en disque. 

Il joue un violoncelle de David Tecchler de 1703, généreusement prêté par des mécènes privés.

Discographie sélective


Victor Julien-Laferrière

Photo : Jean-Baptiste Millot

Victor Julien-Laferrière est artiste associé depuis septembre 2017

Né à Paris en 1990, Victor Julien-Laferrière débute le violoncelle avec René Benedetti puis étudie successivement avec Roland Pidoux au Conservatoire de Paris, Heinrich Schiff à l’université de Vienne et Clemens Hagen au Mozarteum de Salzbourg. Parallèlement, il prend part de 2005 à 2011 à l’International Music Academy Switzerland de Seiji Ozawa.
Vainqueur du 1er prix au concours Reine Elisabeth à Bruxelles en 2017 lors de la première édition de ce concours consacrée au violoncelle, Victor a également remporté en 2012 le Concours International du Printemps de Prague. 

Il se produit notamment avec l’orchestre philharmonique de Radio France, le Brussels Philharmonic, l’orchestre national de Belgique, le Antwerp Symphony, l’orchestre royal de chambre de Wallonie, le State Hermitage Orchestra de Saint Pétersbourg, l’orchestre national d’Île-de-France, l’orchestre philharmonique du Luxembourg, le Slovak Radio Symphony ou encore le Bogota Philharmonic. Il est par ailleurs l’invité du Théâtre des Champs Elysées, du KKL de Lucerne, de la Tonhalle de Zurich, du Concertgebouw d’Amsterdam, de l’Auditorium du Louvre, de la Cité de la Musique, de la Salle Gaveau à Paris, du Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, de l’opéra de Dijon, de la Phillips Collection à Washington, des festivals du Printemps de Prague, du Mecklenburg-Vorpommern, Olympus à Saint Pétersbourg, de Kuhmo, Gstaad et Deauville, des Folles Journées de Nantes et Tokyo, du festival de Pâques d’Aix-en-Provence…

Nommé « Soliste de l’Année » aux Victoires de la Musique classique 2018, Victor Julien-Laferrière est lauréat de la Fondation Groupe Banque Populaire, et s’est vu décerner le Prix de la Fondation Safran pour la Musique 2013. En 2009, il fonde en 2009 le trio Les Esprits en compagnie d’Adam Laloum et Mi-Sa Yang, et a enregistré plusieurs disques tous primés pour le label Mirare. C’est chez ce label qu’est paru en octobre 2016 un album de sonates avec Adam Laloum ayant obtenu un Diapason d’Or de l’Année, “ffff” de Télérama, ainsi que “Choc” du magazine Classica et faisant partie de la sélection des albums de l’année par Le Monde.

En 2018, il sera entre autres l’invité des orchestres de chambre de Paris et Lausanne, ainsi que de l’orchestre I Pomeriggi Musicali de Milan, de l’Orchestre National de Belgique, du Netherlands Philharmonic Orchestra, du Brussels Philharmonic et de l’Orchestre National de Lille. Il partira également en tournée au Brésil et se produira en récital à la fondation Louis Vuitton et au théâtre des Champs-Elysées.

En 2019, il fonde l’Orchestre Consuelo qu’il dirige.


Jean Rondeau

Photo : Clément Vayssieres

Artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis janvier 2016

Qualifié par le Washington Post comme « l’un des interprètes les plus naturels que l’on puisse entendre sur une scène de musique classique de nos jours », Jean Rondeau est un véritable ambassadeur pour son instrument. Son talent exceptionnel et son approche du répertoire de clavecin ont été salués par la critique, et font de lui l’un des clavecinistes majeurs d’aujourd’hui. 

Après son début avec l’Orchestre de Paris dans le Concerto Champêtre de Poulenc en 2021, Jean Rondeau poursuit en 2021/22 ses engagements comme soliste jouant le Concerto pour Clavecin et Orchestre de Frank Martin avec l’Orchestre de Chambre de Genève, le Concert Champêtre de Francis Poulenc avec l’Orchestre Philharmonique de Zagreb, et en tournée avec le Freiburger Barockorchester et le Kammerorchester Basel. En musique de chambre, Jean Rondeau partage la scène avec le violoncelliste Nicolas Altstaedt au Staatsoper de Berlin et retrouve ses partenaires du Nevermind Quartet pour des projets d’enregistrement et des concerts à Madrid et la Chaux-de-Fonds ainsi qu’à la Konzerthaus Dortmund et le Wigmore Hall à Londres. Le point fort de la saison 2021-22 est la sortie en février 2022 des Variations Goldberg de Johann Sebastian Bach, un enregistrement que Jean Rondeau envisage depuis longtemps et qui est acclamé par la critique. La tournée associée à cette sortie le voit interpréter les Goldberg dans une quarantaine de salles en Europe, mettant l’accent sur la durabilité avec une logique écologique pour souligner les engagements environnementaux de l’artiste. Cette tournée comprend des concerts à la Philharmonie de Berlin, à l’Opéra de Francfort, au Concertgebouw d’Amsterdam, à l’Académie Liszt de Budapest, au Victoria Hall de Genève, à la Philharmonie de Paris et au Wigmore Hall de Londres entre autres. Jean Rondeau est également à l’honneur dans un « Portrait » à la Salle de Musique à la Chaux-de-Fonds, en partenariat avec l’Orchestre de Chambre de Genève qui comprend plus de six concerts (récitals solo, concerts de musique de chambre, et concerts en soliste).
Jean Rondeau est signé chez Erato, ayant enregistré plusieurs albums qui mettent à l’honneur la musique ancienne. L’album qui précède les Variations Goldberg s’intitule Melancholy Grace (2021), salué comme « émouvant […] varié, [et] merveilleux » par le NY Times et « sublime » par Le Devoir. Celui-ci est précédé par Barricades (2020), enregistré avec Thomas Dunford, qui fût acclamé par les critiques, tout comme son enregistrement des sonates de Scarlatti en 2019, qui a remporté le Diapason d’Or de l’Année cette année-là. Ses premières publications incluent son premier album Imagine (2015), qui a reçu le Choc de Classica et la reconnaissance de l’Académie Charles Cros ; Vertigo (2016, lauréat du Diapason d’Or cette année-là), qui rendait hommage à deux compositeurs baroques de sa France natale Jean-Philippe Rameau et Joseph-Nicolas-Pancrace Royer ; et Dynastie (2017), qui explore les concertos pour clavier de Bach et de ses fils Wilhelm Friedemann, Carl Philipp Emanuel et Johann Christian.
Grand promoteur de la musique contemporaine, Jean Rondeau joue en 2018 la première mondiale de Furakèla d’Eve Risser pour clavecin solo au BBC PROMS. Il aborde également ce répertoire en tant que compositeur : en 2016, il compose sa première bande originale pour le film Paula de Christian Schwochow, sorti en avant-première au Festival du film de Locarno la même année.
En plus de ses engagements comme soliste et chef d’orchestre, Jean Rondeau donne régulièrement des masterclasses dans le monde entier. Il a enseigné notamment à l’Académie de Gstaad et à l’Université de Hong Kong.
Jean Rondeau a étudié le clavecin avec Blandine Verlet au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, puis s’est perfectionné en continuo, orgue, piano, jazz et improvisation, ainsi qu’en direction d’orchestre. Il a complété sa formation musicale à la Guildhall School of Music and Drama à Londres. En 2012, il est devenu l’un des plus jeunes interprètes à remporter le premier prix au Concours international de clavecin de Bruges (MAfestival 2012), à l’âge de 21 ans.


Marie Ythier

Photo : Costanza Canali

Artiste associée depuis juillet 2018

Musicienne classique, mais aussi engagée dans une démarche de création auprès des compositeurs de sa génération, la violoncelliste Marie Ythier a déjà à son actif cinq disques, dont Une Rencontre, autour des oeuvres de Robert Schumann et Tristan Murail (Divine Art Recordings, Naxos 2019), qui a reçu les éloges de la presse internationale. 

Formée auprès d’Anne Gastinel, Miklos Perenyi, Philippe Muller, Gary Hoffmann et Heinrich Schiff, elle est régulièrement invitée dans des salles prestigieuses (Philharmonie de Paris, Auditorium de Dijon…) et se produit en soliste dans le monde entier (Kuhmo Festival, FIMC Lima, Suona Francese Italia, Festival Messiaen au Pays de la Meije, CMMAS de Morelia, CENART de Mexico, Luzern KKL…).

Marie Ythier travaille régulièrement avec des compositeurs tels qu’Ivo Malec, Gilbert Amy, Tristan Murail, Pierre Boulez…et est déjà dédicataire d’une dizaine de pièces écrites pour elle. Elle intègre souvent des ensembles anglais, italiens, allemands, et joue en soliste sous la direction de chefs de renom (P. Boulez, P. Csaba, C. Power…).

Passionnée par la transmission, elle est professeure de violoncelle au CRD d’Aulnay-sous-Bois, au Conservatoire du 15ème arrondissement de Paris, professeure invitée au conservatoire national supérieur de Lima, et donne des masterclasses en France, en Asie et en Amérique latine.

Marie Ythier, de par ses expériences musicales variées, est une artiste dont l’éclectisme et l’ouverture d’esprit se révèlent dans l’intérêt particulier qu’elle voue à la musique nouvelle. Elle aborde aussi volontiers le répertoire de toutes les époques, en musique de chambre ainsi qu’en soliste.

Lauréate de nombreux prix nationaux et internationaux (1er prix du concours de violoncelle des Zonta Clubs, lauréate Mécénat Société Générale, fondation Meyer, Adami…), Marie Ythier est diplômée des CNSM de Lyon et du CNSM de Paris où elle a effectué un 3e cycle supérieur. Marie Ythier est lauréate de la fondation Salabert ainsi que de la Fondation de France pour l’année 2015. Artiste en résidence à Monceau Assurances en 2017, lauréate de la fondation Cordes Sensibles, et enfin artiste associée de l’Adami depuis 2018, Marie Ythier est désormais artiste associée de la Fondation Singer-Polignac depuis juin 2018 et membre actif du Collège Contemporain depuis 2019.

Marie Ythier joue un violoncelle Bernardel Père prêté par l’association Talents et Violoncelles depuis 2019.

Discographie


© OLG/CLP - 2025