Trio Zadig

Présentation du concert

Nous entendrons, ce soir, deux œuvres phares du répertoire de musique de chambre et deux compositeurs qui ont en commun la spontanéité, la fraîcheur d’inspiration, un romantisme nourri par la musique populaire. En ce sens, Franz Schubert et Anton Dvorak sont presque cousins – même ce sont aussi deux œuvres très différentes que nous invite à redécouvrir le trio Zadig.

Franz Schubert se situe encore à la limite du classicisme et du romantisme. Il reprend les schémas des sonates, quatuors et symphonies de Haydn, Mozart et Beethoven, mais il y fait passer une expression nouvelle : un ton de confidence personnelle, une inspiration poétique, voire même élan tragique qui fascineront la plupart des compositeurs du XIXe siècle. Et ce caractère préromantique de Schubert apparaît spécialement dans les grands chefs d’œuvres de musique de chambre qui voient le jour durant les derniers mois de sa vie, en 1827-1828.

Schubert est alors âgé d’à peine trente ans. Il a déjà produit nombre de quatuors à cordes, dont certains très personnels comme La jeune fille et la mort en 1824. Mais ces œuvres sont restées cantonnées dans des concerts ente amis, tout comme le quintette La Truite, et Schubert doit plutôt sa relative notoriété à ses recueils de lieder. C’est alors qu’il va composer plusieurs œuvres immenses : deux trios avec piano et le quintette à deux violoncelles. Trois partitions assez proches par leurs amples dimensions, leur expressivité bouleversante mêlée à une forme de simplicité.

Le Quintette qu’on a déjà joué ici sera la dernière de ces œuvres, composée durant l’été 1828, juste avant la mort de Schubert. Les deux trios avec piano voient le jour quelques mois plus tôt, à la fin de l’année 1827 : d’abord le trio en si bémol, op.99, puis le trio en mi bémol op.100 que nous allons entendre. Il est créé en décembre 1827 au Musikverein, la salle de la « Société des amis de la musique de Vienne » (qui n’est pas encore située dans le célèbre bâtiment actuel). Selon Schubert lui-même, le concert semble avoir séduit le public, sans toutefois que les journaux mentionnent cette création. L partition sera éditée peu après.

Le trio opus.100 est une des œuvres qui vont alors établir la gloire de Schubert après sa mort, notamment en France, premier pays étranger à s’intéresser vraiment au compositeur. Il est édité à Paris quelques mois à peine après Vienne, et sera joué régulièrement en concert à partir de 1832. Les réactions sont toutefois contrastées, comme en témoigne cette critique parue en 1833 dans la revue Le Pianiste qui ne manque pas de nous surprendre : « Le Trio de Schubert est un ouvrage bien froid dans son ensemble, et long outre mesure. C’est une pâle copie de l’école allemande. Nous excepterons cependant l’adagio, où quelques passages largement écrits ont plusieurs fois excité une vive sensation. Peut-être sous les doigts de Liszt eut-il un peu plus entraîné l’auditoire ».

Il est vrai que ce second trio, tout comme le premier et le quintette, est une composition en quatre mouvements très développés. Chacun présente cependant une unité et même une simplicité formelle saisissante, fondée sur quelques motifs qu’on n’oublie jamais et sur ces beautés très schubertiennes qui sont l’ambiguïté du majeur et du mineur, le côté populaire de certains thèmes, l’aspect envoûtant et répétitif des accompagnements.

C’est le cas notamment du premier mouvement où, après une interdiction énergique et presque beethovenienne, s’élève un second thème d’une grâce irrésistible – comme le second thème du quintette à cordes – qui va se combiner au premier dans un vaste développement. Le second mouvement, Andante, est un des plus célèbres mouvements lents de Schubert avec son thème emprunté à un violoniste suédois entendu à Vienne, mais dont Schubert tire un parti extraordinairement personnel, aux allures de marche funèbre. Suivront le scherzo, mouvement purement rythmique plus resserré ; puis le vaste allegro final qui semble moins tendu que les deux premiers mouvements – mais qui fait soudain réapparaître le thème de l’andante, comme un rappel mélancolique avant la conclusion, soulignant l’unité de l’œuvre désignée par Schumann comme « un phénomène du ciel par dessus les agitations de la musique d’alors ».

J’ajoute que j’aurai ce soir, en écoutant cette musique bouleversante, une pensée pour notre ami Nicholas Angelich, ce merveilleux pianiste que nous avons pu entendre ici à plusieurs reprises, et qui vient de nous quitter à l’age de 51 ans. Nicholas était un poète de la musique, une personnalité profonde et fantasque, à la fois très grand pianiste et très grand chambriste que nous ne sommes pas près d’oublier.

*

Après ce monument, c’est dans un monde poétique un moins sombre que va nous conduire la seconde œuvre du programme : le merveilleux trio pour piano et cordes n°4, dit trio « dumky » d’Anton Dvorak, composé soixante-quatre ans après celui de Schubert et qui reste une des œuvres les plus jouées du compositeur.

Je rappelle que Dvorak est né en Bohème, 1841, dans un milieu modeste ; qu’il a travaillé d’abord comme altiste dans les petits orchestres praguois, avant de se consacrer pleinement à la composition, d’être remarqué et encouragé par Brahms ; puis enfin de devenir une des gloires musicales de la toute fin du XIXe siècle, avec la Symphonie du nouveau monde ou le Concerto pour violoncelle et orchestre.

Son œuvre, pourtant ne se résume pas là, car Dvorak a laissé un immense catalogue encore largement méconnu du grand public. Il comporte neuf symphonies, dix opéras, quatre concertos, des poèmes symphoniques, de la musique vocale sacrée et profane, de la musique pour piano. Rien que dans le domaine de la musique de chambre, on lui doit quatorze quatuors à cordes, quatre trios avec piano, deux quatuors et deux quintettes avec piano, mais aussi des trios, quintettes et sextuor à cordes.

Depuis quelques décennies, les chambristes se penchant davantage sur son oeuvre et, parmi les compositions les plus admirées, figure ce quatrième et dernier trio pour violon, violoncelle et piano, dit trio « Dumky », qui fut créé en 1891 à Prague avec le compositeur au piano, puis joué quarante fois dans toute la Bohème… juste avant le départ de Dvorak pour les États-Unis où il allait prendre la direction du conservatoire de New York.

Ce trio Dumky est une œuvre singulière dans le répertoire pour trio avec piano : genre qui suit généralement – on vient de le voir avec Schubert – l’architecture générale des formes classiques en trois ou quatre mouvements. Ici, au contraire le compositeur a opté pour une forme en six mouvements relativement brefs : chacun d’entre eux étant une sorte d’improvisation aux humeurs et aux élans contrastés, hors des schémas habituels de la forme sonate.

Le terme « dumky », plus précisément, renvoie dans la langue tchèque à un sentiment de méditation, de pensée intérieure dans l’ombre du soir. Il peut être tour à tour sombre, rêveur, fantasque, dansant, mélancolique, ce qui fait le côté très libre et très varié de cette partition.

Vous y retrouverez la poésie slave si particulière de ce musicien aimé de Brahms. Ce dernier a d’ailleurs lui-même corrigé les épreuves du trio, alors que Dvorak se trouvait déjà aux États-Unis. Une preuve supplémentaire de l’admiration que le maître allemand portait à son cadet tchèque, tout comme il avait été fasciné par sa découverte de Schubert. Car, chez l’un comme chez l’autre, il retrouvait ce naturel et cette poésie d’inspiration populaire qui sont un des traits fondamentaux du romantisme.

Benoît Duteurtre

Programme

Franz Schubert (1797-1828)

Trio pour piano et cordes nᵒ 2 en mi bémol majeur D.929 opus 100

Allegro

Andante con moto

Scherzando. Allegro moderato

Allegro moderato

Antonín Dvořák (1841-1904)

Trio pour piano et cordes n° 4 en mi mineur « Dumky » opus 90 B. 166

Lento maestoso-allegro quasi doppio movimento 

Poco adagio-Vivace non troppo

Andante-Vivace non troppo 

Andante moderato (quasi tempo di marcia) – Allegretto scherzando

Allegro 

Lento maestoso-Vivace 

Trio Zadig

Ian Barber piano

Boris Borgolotto violon

Marc Girard Garcia violoncelle

Biographie

Trio Zadig

Récompensé par onze prix internationaux, le Trio Zadig captive le public par sa virtuosité, son élégance, et son enthousiasme irrésistible.

C’est dans l’amitié que le Trio Zadig puise toute sa force et son authenticité. Boris Borgolotto et Marc Girard Garcia, véritables amis d’enfance, ont étudié ensemble au Conservatoire National Supérieur de Paris, puis à l’Université de musique de Vienne. De retour en France, leur route croise celle d’Ian Barber, pianiste américain issu de la classe d’André Watts à l’Université d’Indiana. Entre eux, le courant passe immédiatement, et ils décident d’unir leurs talents pour fonder le Trio Zadig.

Le nom du trio a été choisi d’après le personnage éponyme de Voltaire : Zadig (de l’Hébreu « le juste » et de l’Arabe « le vrai »). L’énergie et la jeunesse que met le trio à interpréter la musique de chambre ressemblent à ces aventures de Zadig, tour à tour amusantes et sérieuses, toujours captivantes.

Le succès du Trio Zadig ne se fait pas attendre. En quelques années, il remporte de nombreuses distinctions, dont le Premier Prix du Concours de la Fnapec – dans les pas d’ensembles renommés comme le Quatuor Ysaÿe, le Quatuor Ebène et le Trio Wanderer – et le Deuxième Prix du Concours Fischoff aux Etats-Unis. Aujourd’hui résident « artiste associé » de la Chapelle Reine Elisabeth, il est aussi résident de ProQuartet, de la Fondation Singer-Polignac à Paris et de « Le Dimore del Quartetto » en Italie.

Le Trio Zadig se produit aujourd’hui dans le monde entier, des Etats-Unis à Taïwan, dans des salles prestigieuses comme le Wigmore Hall, le Shanghai City Theater, l’Eslite Hall de Taipei, la Salle Cortot et la Philharmonie de Paris, le Bozar de Bruxelles, le Bridgewater Hall de Manchester… En parallèle, le Trio rencontre de grands artistes qui contribuent à l’épanouissement de son expression musicale : Ivry Gitlis et Menahem Pressler.

Suite à ses débuts remarqués, le Trio est diffusé sur Mezzo TV et Culturebox/France TV, et il devient l’invité de nombreuses émissions radiophoniques : France Musique, France Inter, Musiq’ 3 RTBF, RTS2.

Le Trio Zadig sort en mars 2019 son premier album « Something in Between » (ffff Télérama) en hommage à ses racines franco-américaines, en collaboration avec Benjamin Attahir et Bruno Fontaine. Il profitera de la fin du premier confinement dû à la pandémie de 2020 pour enregistrer son deuxième album en version digitale consacré aux Saisons de Tchaikovsky et enregistré dans le Salon de musique de la Fondation Singer-Polignac. Puis, en septembre 2021 paraît son dernier album Orpheus en hommage au compositeur Camille Saint-Saëns avec des pièces arrangées pour trio – les Concerts de pièces 1 et 5 de Rameau et Orphée de Liszt – qui encadrent l’Opus 92.

Plein de fraîcheur et d’audace, le Trio Zadig redonne de la vitalité au répertoire du trio, de Haydn aux compositeurs de notre temps. La profondeur et la sincérité de son interprétation, son jeu tantôt poétique ou éclatant, en font l’auteur de prestations remarquées. Tout comme le héro de Voltaire, la vie du Trio Zadig s’annonce longue et pleine d’aventures.

Boris Borgolotto joue un violon de 1750 du célèbre luthier italien Carlo Antonio Testore. Marc Girard Garcia joue un violoncelle de Frank Ravatin qui lui est généreusement prêté par l’association El Pasito.

Le Trio Zadig est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2019.

Photo : Antonin Menichetti

Pedro Garcia-Velasquez

En résidence depuis juillet 2019, artiste associé depuis 2022

Compositeur et co-directeur artistique du Balcon, Pedro Garcia-Velasquez multiplie les pistes de recherche créatrice, dans une constante volonté d’expérimentation et de transgression. Lauréat en 2016 du prix Pierre Cardin de l’Académie des Beaux-Arts, il s’intéresse également de près à la transdisciplinarité des arts et des sciences, voyant dans la musique et ses différents paramètres (timbre, rythme, réflexes…) le moyen d’une recherche fondamentale de l’Autre.

Pedro grandit à Cali, en Colombie, encerclé par les parcs naturels, les montagnes et les rivières. Il apprend le violon dès son enfance et épargne sans relâche sa petite monnaie pour se procurer quelques disques des grandes pièces du répertoire. À l’âge de quatorze ans, le jeune homme commence à écrire de petites pièces jazz ou baroques. Au lycée, il suit déjà un cycle supérieur de violon, et sa rencontre avec un professeur de théorie musicale, Alvaro Gallego, marque son approche de la musique : à travers une étude parallèle d’une œuvre du compositeur colombien Cesar Potes et du Sacre du Printemps de Stravinsky, Pedro Garcia-Velasquez prend soudain conscience de ce qu’il nomme la « puissance souterraine de la musique » et décide de faire de la composition son métier. Après avoir étudié auprès d’Harold Vasquez-Castañeda, professeur à l’Université Pontificale Javeriana de Bogotá, Pedro entre au CRR de Boulogne, puis au CNSM de Paris et étudie auprès de Frédéric Durieux, qui l’incite à réfléchir sur la place accordée à la complexité dans son écriture.

De cette époque lui viennent deux intuitions fondamentales : la recherche d’un travail harmonique et timbrique lumineux et flottant, pouvant se rapprocher du courant spectral français ; et la fascination pour les résonances, l’impact et la déflagration, l’attente inassouvie de quelque chose qui ne survient jamais. Pedro écrit Esperando Llueva, qu’il enregistre avec Maxime Pascal au Conservatoire, et Levereflejo, contracorriente, horizonte, deux pièces majeures dans son parcours de jeunesse.

C’est au CNSM que Pedro et Maxime, avec quatre autres étudiants, fondent Le Balcon, dans un désir collectif d’expérimentation et de transformation de l’expérience du concert. Au sein du collectif, Pedro Garcia-Velasquez trouve de nombreux interlocuteurs avec lesquels il développera ses idées : le réalisateur en informatique musicale Augustin Muller, l’ingénieur du son Florent Derex, le metteur en scène Benjamin Lazar (Lieux Perdusla série Théâtre Acoustique), la saxophoniste Juliette Herbet (Juguemos), l’inclassable Nieto (Scratched Shadows), le violoncelliste Askar Ishangaliyev (Moro de Venecia) ou le bassoniste Julien Abbes (Cras Lucebit, 2010). Pedro conçoit la création partagée comme un moyen d’exciter l’ouverture des imaginations. Avec Maxime Pascal, le dialogue est également nourri, notamment sur les moyens d’intégrer les fragments du répertoire dans l’écriture contemporaine.

Depuis 2014, la série Théâtre Acoustique (qui comprend les pièces Lieux Perdus, et Fête dans le vide) est une manière pour lui d’explorer les méandres de la conscience et du souvenir, et de travailler avec des outils technologiques inédits. Avec Augustin Muller et l’ingénieur du son Florent Derex, Pedro capture l’empreinte acoustique de dizaines de lieux (églises, château en ruines…) pour les intégrer à la musique qu’il écrit. Ces « lieux perdus » dont l’essence acoustique est saisie, renvoient aux lieux délaissés d’une civilisation occidentale en état de délabrement avancé.

Initio (2016), opéra chorégraphique co-écrit avec Tatiana Julien, lui permet d’user d’un matériau inédit pour lui : le corps de l’interprète. Dans C’est déjà le matin (2016), co-écrit avec Arthur Lavandier et Frédéric Blondy, Pedro crée un petit monde mythologique festif et bizarre, dans lequel il plonge le spectateur dans le nuage de ses idées surréalistes.

Ses pistes de réflexion actuelles sont nombreuses : parmi celles-ci, il y a la tentative de redéfinition d’une écriture rythmique à la hauteur des choses entendues durant son enfance, à Cali, auprès des communautés noires de la ville. La rencontre avec des collégiens primo-arrivants a également déclenché en lui la volonté d’explorer avec eux les intuitions mélodiques et rythmiques extra-européennes. « C’est vraiment le début », dit-il. Récemment, il a rejoint les bancs de l’EHESS, où il étudie désormais l’ethnomusicologie interactiviste. Le parcours de Pedro est peut-être bien, en définitive, une succession d’éternels débuts.

Memorias Robadas est une pièce dans laquelle Pedro García-Velásquez travaille sur les héritages culturels afro-colombiens et indiens des environs de Cali, la ville de son enfance. Memorias Robadas se développe de manière onirique, comme un souvenir qui refait surface transformé en rêve.

Arthur Lavandier

Artiste résident sénior depuis 2020

Arthur Lavandier est un compositeur français né en 1987. Collaborateur régulier de l’orchestre Le Balcon et de son directeur musical Maxime Pascal, il crée avec eux trois opéras : De la terreur des hommes, en 2011 à Paris, Le Premier meurtre en 2016 à l’opéra de Lille, et La Légende du Roi dragon en 2018, encore à l’opéra de Lille. Il crée aussi avec eux de nombreux arrangements comme Shéhérazade de Nikolaï Rimski-Korsakov, les Mirages de Gabriel Fauré ou encore la Symphonie Fantastique d’Hector Berlioz.
Travaillant aussi du côté du cinéma, il est co-compositeur de la musique du long-métrage Minuscule – La vallée des fourmis perdues, qui obtient en 2015 le César du meilleur film d’animation.
Arthur Lavandier est en 2012 finaliste du grand prix de composition Reine Elisabeth, et lauréat en 2014 du prix SwissLife À quatre mains, en tandem avec le photographe Julien Taylor. Il compose à cette occasion l’opéra de chambre Bobba, créé en 2015 à la Philharmonie – Cité de la Musique de Paris et conçoit le livre-disque Mémoires de Bobba en collaboration avec le photographe.
Il reçoit en 2016 le prix d’Encouragement à de jeunes artistes de l’Académie des Beaux-Arts, et en 2017 le prix Nouveau Talent Musique de la SACD.
Compositeur en résidence à l’Orchestre de chambre de Paris de 2017 à 2020, il y crée trois oeuvres : l’arrangement des Mélodies irlandaises d’Hector Berlioz, au Festival Berlioz, Le Périple d’Hannon, pour ténor et orchestre, au Théâtre des Champs-Élysées et les Poèmes spirites sur des textes de Frédéric Boyer, pour soprano et orchestre, au Festival Berlioz.
Ses dernières créations sont Les Noces, variations pour l’opéra de Lille, à partir des Noces de Figaro de Mozart ; L’abrégé des merveilles de Marco Polo, oratorio sur un texte de Frédéric Boyer, pour l’Opéra de Rouen ; Le Chant des accusées, cycle de six mélodies pour soprano et piano, commande du Festival d’Aix-en-Provence (avec Julie Fuchs et Alphonse Cemin) ; Trois prophéties, pour bagad breton, commande du Théâtre de Cornouailles; et enfin Résurrection, pour flûte basse et piccolo, commande de la compagnie Troubleyn pour la pièce Resurrexit Cassandra de Jan Fabre.

Les médailles Singer-Polignac

médaille SP 735px

Chaque année, le Conseil d’administration de la Fondation Singer-Polignac distingue des associations ou des entreprises méritantes, dont l’engagement et les initiatives remarquables contribuent au rayonnement des arts, des lettres et des sciences. Ces distinctions honorent des projets qui visent à promouvoir la connaissance, à encourager l’éducation de la jeunesse, et à rendre ces disciplines accessibles aux publics éloignés ou vulnérables.

Il convient de noter que ces médailles ne sont pas destinées à soutenir des festivals, des concerts ou d’autres événements musicaux ponctuels, qui relèvent de programmes spécifiques de la Fondation. Elles récompensent plutôt des actions structurelles ou des démarches durables, ayant un impact profond et pérenne dans les domaines qu’elles touchent.

Les candidatures doivent être déposées en ligne avant le 9 décembre 2025. Elles seront examinées jusqu’au mois de mars 2026, période à laquelle le Conseil d’administration prendra sa décision. Une cérémonie de remise des médailles aura lieu au mois de juin 2026, célébrant les lauréats et leur contribution exceptionnelle.

Il est possible de soumettre une nouvelle demande après un délai minimum de trois ans entre chaque candidature, qu’elle ait été acceptée ou refusée. Cette nouvelle candidature ne doit pas concerner un projet similaire à celui déjà présenté.

2025


Ouverture des formulaires 2026 à partir du 20 juin 2025.

Les différents lauréats :

2024

2023

2022

2021

2020

2019

2018

2017

2016

2015

La musique russe en exil – Concert-commenté conçu et présenté par Benoît Duteurtre

Illustration de Léon Bakst pour la couverture de la revue Comoedia annonçant la première saison des Ballets russes à Paris en 1909.

Alexandre Glazounov (1865-1936)

Sérénade espagnole pour violoncelle et piano 

Sergueï Rachmaninov (1873-1943)

Suite n°1 Fantaisie-tableaux pour deux pianos opus 5

La nuit, l’amour 

Alexandre Scriabine (1872-1915)

Mazurka n° 5 pour piano* opus 25

Igor Stravinski (1882-1971)

Le Sacre du printemps

L’adoration de la terre pour piano à quatre mains 

Concerto pour deux pianos

Quatre variations 

Sergueï Prokofiev (1891-1953)

Sonate pour violon et piano* n°1 en fa mineur opus 80 

Sonate n°3 pour piano

Finale

Alexandre Tcherepnine (1899-1977)

Sonate en ré pour violoncelle et piano n°1 opus 29

1er mouvement

Igor Stravinski

Histoire du soldat suite pour violon, clarinette et piano*

mouvement 1

mouvement 2

mouvement 3

Sergueï Rachmaninov

Suite n°1 pour deux pianos

Pâques

ainsi que la diffusion de documents sonores et audiovisuels

David Petrlik violon

Simon Dechambre violoncelle

Amaury Viduvier clarinette

Ismaël Margain, Guillaume Bellom* piano

Biographies

Amaury Viduvier clarinette

Issu d’une famille d’artistes, Amaury fait ses premiers pas de clarinettiste à l’âge de huit ans. Porté par un père clarinettiste, c’est alors une révélation. Les choses s’enchaînent rapidement pour ce brillant jeune élève qui remporte son premier concours à l’âge de douze ans et d’autres ne tarderont pas à suivre (Bellan, UFAM…). C’est ainsi qu’il reçoit le 1er Grand prix du Concours européen de musique en Picardie en 2008.

Après de brillantes études au CRR de Paris dans la classe de Richard Vieille et Franck Amet où il obtiendra un premier prix de perfectionnement, Amaury est reçu premier nommé en 2010 au CNSM de Paris dans la classe de Pascal Moragues et Jean-François Verdier.

Les succès s’enchaînent pour Amaury qui remporte en 2012 le Concours Yamaha Young Foundation of Europe, en 2014 le 2e prix du Concours Debussy et en 2018 le Premier Grand prix du Concours international de musique de Berlin. En 2015, il est Révélation classique de l’Adami.

Il est invité à la Philharmonie de Berlin, au Théâtre des Champs-Élysées, aux Chorégies d’Orange, au Théâtre des Bouffes du Nord, à la Salle Cortot, aux Flâneries musicales de Reims, au Festival de Davos, CASS de Londres, au Festival de Pâques et l’Août musical de Deauville, au Festival de Pont-Croix, au Festival Pablo Casals, Septembre musical de l’Orne, Festival Debussy, Escapades musicales du Bassin d’Arcachon, ou encore au Festival de la Vézère ; il s’y produit aux côtés d’artistes renommés tels Antoine Tamestit, Renaud Capuçon, Nicholas Angelich, Amaury Coeytaux, François Salque, Lise Berthaud, Guillaume Vincent, Adrien La Marca, Jérôme Ducros, Quatuor Hermès, Quatuor Modigliani, Quatuor Girard, Jonas Vitaud, Pierre Fouchenneret, Ismaël Margain, Adrien Boisseau… Il est également l’invité régulier d’émissions sur France Musique.

La musique de chambre tenant une grande place dans sa vie d’artiste, Amaury fonde en 2014 l’Ensemble Ouranos avec lequel il remporte le 1er prix du Concours international de musique de chambre de Lyon en 2017 et le Premier prix au Concours international Carl Nielsen en 2019. L’ensemble a enregistré deux disques pour le label NomadMusic.

Amaury Viduvier est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac au sein de l’Ensemble Ouranos.


David Petrlik violon

En 2015, David obtient son master au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSM) de Paris avec les félicitations et poursuit sa formation dans le cycle d’excellence « Konzertexamen » à l’université des Arts de Essen. La même année, il participe à la Seiji Osawa International Music Academy de quatuor à cordes en Suisse, où il côtoie et joue avec des musiciens tels que Pamela Franck, Nobuko Imaï, Sadao Harada et Seiji Ozawa, son fondateur.

L’année 2016 est une étape importante dans sa jeune carrière : David est sélectionné par Gidon Kremer pour participer au programme « Chamber music connects the world » et joue avec Steven Isserlis, Christian Tetzlaff et Gidon Kremer.

Parallèlement à ses études, David remporte des premiers prix aux concours internationaux Kocian (Répuplique Tchèque), Flame (Paris), il est lauréat du concours Jasha Heifetz (Lituanie), Ginette Neveu (France), avec, à deux reprises, le prix du public, ainsi que du concours Lipizer (Italie), où il obtient le prix spécial pour la pièce virtuose. En 2017, David est lauréat du concours Felix Mendelssohn à Berlin et du prix « André Hoffmann » pour la meilleure interprétation de la pièce de M. Toshio Hosokawa avec Alexandre Kantorow au festival Les Sommets Musicaux de Gstaad. David est aussi le lauréat de la Fondation Safran, de l’Adami et de la bourse Huguet-Bourgeois de la Fondation de France. Il vient récemment d’être nommé « Génération Spedidam ».

Ces différentes distinctions lui permettent de se produire lors de récitals dans plusieurs pays européens et en tant que soliste avec le Prague Radio Symphony Orchestra, le Kremerata Baltica, l’orchestre philarmonique classique de Bonn, le Staatorchester Rheinische Philharmonie, le Mannheim Chamber Orchestra, l’orchestre d’Auvergne, le Moravian Philharmonic Orchestra Olomouc, l’orchestre philarmonique de Pardubice, l’orchestre philarmonique du Maroc, le Kaunas City Symphony Orchestra, l’orchestre lyrique du théâtre d’Avignon et l’orchestre de Caen… David s’est produit en tant que concertiste dans les plus prestigieuses salles de concerts et festivals comme la Grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris, l’Auditorium du Louvre à Paris, l’Auditorium de La Seine Musicale à Paris, le Victoria Hall à Genève, le Smetana Hall à Prague, la Fondation Louis Vuitton à Paris, le National Philarmonic Hall à Vilnius, le Peterhouse Theatre à Cambridge, le Beethoven Hall à Bonn, lefFestival de la Roque d’Anthéron, le Bratislava Music Festival, le festival de Pâques et l’Août musical de Deauville, le festival de la Chaise-Dieu, le Ffestival Printemps des Alizé et le festival du Périgord Noir.

Ayant à cœur un désir de qualité et d’expressivité il suit les conseils avisés de Vadim Repin, Léonidas Kavakos, Pinchas Zukerman, Vadim Gluzman, le trio Wanderer et Christian Ivaldi à l’occasion de différentes masterclasses.

Il a joué également en musique de chambre avec des musiciens tels que Nicholas Angelich, Gidon Kremer, Philippe Jaroussky, Steven Isserlis, Christian Tetzlaff, Karine Deshayes, Jean-Frédéric Neuburger, Itamar Golan, Marc Coppey, Claire Désert, Eric Le Sage, Boris Garlitsky, Emmanuel Strosser, François Salque, Jonas Vitaud, Raphaël Sévère, Amaury Coeytaux, Guillaume Bellom, Vassily Sinaïsky, Laurent Martin and Thomas Hoppe… 

En 2016, David reçoit le prix André Boisseaux qui lui permet d’enregistrer son premier disque avec Itamar Golan au piano, ce disque paraîtra au Label Soupir en septembre 2017 avec un programme de musique française composé de C. Debussy, O. Messiaen, P. Boulez et M. Ravel.

David est également le violoniste du Trio Messiaen, aux côtés de Volodia van Keulen et Théo Fouchenneret. Le trio a remporté en 2018 le 1er Prix du Concours international de musique de chambre de Lyon, ainsi que cinq prix spéciaux, permettant aux jeunes musiciens d’enregistrer un disque consacré au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen et aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès, paru en 2018 pour le label Mirare.

David est en résidence à la fondation allemande Villa Musica Rheinland-Pfalz qui lui prête l’instrument qu’il joue actuellement : un violon de Petrus Guarnerius de 1702 ex Schubert.

Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le Trio Messiaen.


Guillaume Bellom piano

Guillaume Bellom a l’un des parcours les plus atypiques de sa génération, menant des études de violon parallèlement au piano, depuis le conservatoire de Besançon jusqu’au CNSM de Paris. C’est au contact de personnalités musicales marquantes, telles que Nicholas Angelich et Hortense Cartier-Bresson, qu’il développe pleinement son activité de pianiste.

Finaliste et prix “Modern Times” de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine lors du concours Clara Haskil en 2015, il se révèle lors de cet événement dédié à la pianiste roumaine, elle-même violoniste à ses heures. La même année, il remporte le premier prix du concours international d’Épinal et devient lauréat de la fondation L’Or du Rhin, avant de remporter le prix Thierry Scherz des Sommets Musicaux de Gstaad l’année suivante. Le grand public le découvre lors des Victoires de la Musique 2017, où il est nommé dans la catégorie “révélation soliste instrumental”. Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac en tant qu’artiste associé depuis 2018.

Il s’est produit en soliste avec l’Orchestre National de France, l’Orchestre National d’Ile de France, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Orchestre National de Montpellier, l’Orchestre National de Lorraine, sous la direction de Jacques Mercier, Christian Zacharias, Pierre Dumoussaud, Marzena Diakun. Il joue régulièrement dans le cadre du Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, du Festival international de piano de la Roque d’Anthéron, de Piano aux Jacobins, du Festival Chopin de Nohant, des Festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, des Sommets Musicaux de Gstaad, du Salzburger festspiele ou encore au Théâtre des Champs Elysées, à l’auditorium de Radio France, à l’Opéra d’Athènes, au Concert Hall de Shanghai, à la Library of Congress de Washington, au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, avec des artistes tels que Renaud Capuçon, Paul Meyer, Yan Levionnois, Victor Julien-Laferrière, Ismaël Margain, Anna Göckel, Adrien Bellom, les quatuor Hermès, Girard, Hanson.

Sa discographie comporte notamment deux albums dédiés aux œuvres pour quatre mains de Schubert (recompensé par un “ffff” Télérama) et Mozart, enregistrés avec Ismaël Margain pour le label Aparté, un disque en sonate avec le violoncelliste Yan Levionnois, paru en 2017 pour Fondamenta (“ffff” Télérama), un disque en solo paru chez Claves la même année, consacré à Schubert, Haydn et Debussy, ou encore un disque live avec le quatuor Girard consacré à la musique de chambre de Saint-Saëns pour B Records en 2019.

Guillaume Bellom est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac.


 Ismaël Margain piano

Ismaël Margain est né en 1992 à Sarlat où il entame sa formation musicale (piano, flûte, saxophone, jazz, écriture). Le pianiste et chef d’orchestre Vahan Mardirossian, avec qui Ismaël travaille depuis son plus jeune âge, le présente à son ancien maître Jacques Rouvier qui le prépare au concours d’entrée au Conservatoire de Paris. Reçu à l’unanimité, il choisit d’intégrer la classe de Nicholas Angelich, puis au départ de ce dernier de poursuivre sa formation auprès de Roger Muraro et de Michel Dalberto.

Lauréat du Concours International Génération SPEDIDAM 2011, 1er Prix au Concours de la Société des Arts à Genève, c’est au Concours International Long-Thibaud 2012 que le public découvre Ismaël. Après avoir joué en finale le concerto n°23 de Mozart, il remporte le Prix du public et le 3e Grand Prix Marguerite Long remis par le président du jury Menahem Pressler. Il joue à nouveau ce concerto lors des Victoires de la Musique Classique 2015, où il est nommé dans la catégorie Révélation soliste instrumental.

Il est également l’invité régulier de nombreux festivals : Festival de Pâques et Août Musical de Deauville, Chopin à Paris, Festival de musique de Menton, Bel-Air Claviers Festival à Chambéry,

Pablo Casals de Prades, Piano aux Jacobins à Toulouse, Nohant Festival Chopin, l’Esprit du Piano à Bordeaux, Lille Piano(s) Festival où il se produit en solo et en musique de chambre, notamment avec le quatuor Hermès, Bertrand Chamayou, Alexandra Soumm, Yura Lee, Adrien La Marca, Edgar Moreau, Renaud Capuçon. A Paris, il se produit régulièrement à la Salle Cortot pour le Centre de Musique de Chambre, mais aussi Salle Gaveau, Musée d’Orsay, Auditorium du Louvre, Cité de la Musique, Théâtre des Champs-Élysées.

Il joue en soliste avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre Philharmonique de Nice, l’Orchestre de l’Opéra de Marseille, l’Orchestre national d’Île-de-France.

Ismaël Margain est lauréat du prix de la Yamaha Music Foundation of Europe, soutenu par la Fondation SAFRAN, la Fondation l’Or du Rhin, et la Fondation Banque Populaire. En 2010 il forme un duo de piano à quatre mains avec Guillaume Bellom avec qui il enregistre deux disques, consacrés à Mozart et Schubert (ffff dans Télérama) sous le label Aparté/Harmonia Mundi. Puis il réalise trois enregistrements pour le label B Records. En 2018 paraît un récital à deux pianos avec Guillaume Bellom dans la collection Deauville Live de B Records.

Ismaël Margain est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac.

La Salle Stravinski (4e étage)

Située au dernier étage de l’hôtel, là où se trouvaient les anciens logements du personnel, cette salle de répétition a été aménagée en 2014. Dédiée aux petites formations sans clavier, elle est principalement attribuée aux quatuors à cordes. Fin 2021, des travaux ont été entrepris afin d’installer un parquet et divers panneaux acoustiques.

La Bibliothèque ovale (3e étage)

Réplique du Salon ovale situé au premier étage et attenant au Salon de musique, la bibliothèque du troisième étage était autrefois un bureau. Appelée “bibliothèque” en raison de la présence de nombreuses étagères de livres sur tout son pourtour, cette pièce d’une centaine de mètres carrés dispose de trois grandes fenêtres donnant sur les terrasses de l’hôtel, d’une cheminée en marbre avec un grand miroir et d’un plafond en verre qui offre une belle luminosité.

Ouverte aux répétitions en 2007 la bibliothèque peut accueillir des formations constituées d’une trentaine de musiciens. Dotée d’un Steinway D depuis 2021, elle est également très recherchée par les pianistes. Un clavecin et un pianoforte peuvent également être mis à la disposition des ensembles qui en expriment le souhait. 

Tous les conseils d’administration de la fondation se déroulent dans cette salle.

Le Salon de musique (premier étage)

A partir de 2014 et l’augmentation accrue du nombre d’artistes en résidence à la fondation, le Grand salon, désormais Salon de musique, s’est ouvert peu à peu aux répétitions quotidiennes.

Aujourd’hui, en journée, il permet d’accueillir des répétitions d’orchestre (jusqu’à quarante personnes), avec clavecin, orgue ou percussions. Les soirs de concert, des fauteuils et chaises sont disposés au pied de la scène de manière à recevoir jusqu’à 160 spectateurs. La taille du plateau peut varier entre 28m² et 42m². 

La Salle Ravel (rez-de-chaussée)

Ce qui était la cuisine au temps de la princesse est ensuite devenue un atelier dans les années 90, puis une salle de répétition en 2011. Quelques vestiges d’antan sont encore visibles (ancien évier en pierre, placards…). Aujourd’hui, cette pièce attenante à la Salle Fauré, est dotée d’un piano Yamaha C3. Elle accueille exclusivement des quatuors à cordes, trios avec piano ou autres petites formations.

La Salle Fauré (rez-de-chaussée)

Aménagée dans l’ancienne Salle des gens de l’hôtel, la salle Fauré a été ouverte en 2010. Un parquet de danse y est posé en 2019. Principalement attribuée aux petites formations, elle dispose aujourd’hui d’un piano quart-de-queue Blüthner et d’une partie du parc de percussions.

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