Quatuor Mirages

Photo : Yan Levionnois

en résidence de 2022 à 2025

  • Laetitia Amblard, Constant Clermont violon
  • Chloé Lecoq alto
  • Arthur Heuel violoncelle

Animés par une passion commune pour l’indicible de la musique, Laetitia Amblard, Constant Clermont, Chloé Lecoq et Arthur Heuel créent en 2020 le Quatuor Mirages. Ces quatre instrumentistes du CNSM de Paris sont en licence de musique de chambre dans la classe de François Salque, mais ont également pu bénéficier des conseils de Pierre Fouchenneret (Quatuor Strada), Pierre Colombet (Quatuor Ébène), Christophe Giovaninetti (Quatuor Ysaÿe), Emmanuel Haratyk (Quatuor Manfred/Quatuor Castagneri), Jean Mouillère (Quatuor Via Nova), Jean-Marc Phillips Varjabedian (Trio Wanderer), Michael Hentz, Victor Julien-Laferrière, Hortense Cartier-Bresson, Olivier Charlier, ou encore Marc Coppey.
En 2021, le Quatuor Mirages remporte le premier prix à l’unanimité du concours Via Nova organisé par les masterclass de la Roche-Guyon, mais également le Prix des cordes en Ballade, décerné par le quatuor Debussy lors du 34eme concours européen de
musique d’ensemble de la FNAPEC.
Durant juillet 2021, ils ont mis un point d’honneur à commencer à se produire lors d’une série de concerts en France, avec un programme composé de la Jeune fille et la Mort de Schubert, et des Quintes d’Haydn. Leur programme actuel très éclectique va de Haydn, Brahms, en passant par Mendelssohn, Debussy, jusqu’a Dieter Schnebel.
Le quatuor se produit en concert dans le cadre des Concerts de Poche avec le harpiste Sylvain Blassel, et le contrebassiste Yann Dubost (Truite de Schubert et Quatuor avec piano en sol mineur de Mozart, transcription pour harpe). Cette rencontre marque le début d’une amitié sincère avec Sylvain Blassel, avec qui ils vont continuer à se produire pour d’autres occasions.
Il participe à plusieurs académies dont l’académie Cordes en Balade organisée par le Quatuor Debussy, ou encore l’académie Schiermonnikoog aux Pays-Bas, où ils auront l’occasion de rencontrer et de travailler avec Marc Danel et Gary Hoffman.
Pour l’été 2022, le quatuor est invité par le Quatuor Diotima à la résidence de musique de chambre de l’Académie d’Aix-en-Provence. Il est également l’un des deux groupes de musique de chambre à être sélectionné pour participer à l’académie du Festival de Verbier. Le Quatuor Mirages est invité par le Quatuor Ebène à jouer en première partie de leur concert au Festival de Quatuors du Lubéron.

Mathieu Herzog

 

artiste associé depuis juillet 2022

Un maestro au tempérament exceptionnel : Mathieu Herzog, chambriste avéré et baguette ciselée… ConcertoNet 

“Un artiste complet”, “un vrai musicien” sont parmi les mots qui reviennent le plus souvent pour décrire le Chef d’orchestre, compositeur et orchestrateur Mathieu Herzog. 

Son âme musicale s’est forgée par un travail intensif auprès de grands maîtres tels que Semyon Bychkov, Daniel Harding, Gábor Takács-Nagy, György Kurtäg, Menahem Pressler, Alfred Brendel, Mitsuko Uchida… 

Mathieu a enregistré de nombreux disques avec les labels Erato, Warner Classics, EMI, Deutsche Grammophon… tous plébiscités par la presse : Diapason d’Or, Choc du monde de la musique, Disque de l’année par le magazine Gramophone... 

Il crée en 2015 Appassionato, un orchestre qui fait rayonner la musique de chambre au coeur de chacune de ses interprétations. Mathieu noue avec Appassionato une relation passionnelle et en perpétuelle évolution. En 2019 ils enregistrent ensemble les 3 dernières symphonies de W.A Mozart pour le label Naïve. En 2021-2022 Mathieu crée, toujours en partenariat avec Naïve, Appassionato le Label et grave deux nouveaux albums autour de C. Saint-Saëns et la musique post-romantique de R. Strauss, A. Schoenberg et O. Respighi. 

Il est également Artiste-Associé à la Seine Musicale et, à ce titre, crée pour le lieu la série Vous trouvez ça classique ? qui a pour but d’aider un nouveau public à venir écouter et apprécier différemment la musique classique. 

Il dirigera également cette saison, entre autres, l’orchestre Philharmonique de Radio France, le Korean Symphonic Orchestra, le Kansai Philarmonic Orchestra au Japon…

Mathieu est également orchestrateur, aussi bien pour l’ensemble Appassionato ou des musiciens classiques tels que Philippe Jaroussky et Natalie Dessay que pour la chanteuse de jazz Stacey Kent et la chanteuse pop Luz Casals.

Passionné de littérature et d’histoire, il travaille également à l’écriture d’un livret d’opéra biographique sur Georges Bizet.

Depuis 2019, il est directeur musical du Blaricum Music Festival Orchestra (Hollande).

Photo : Rémi Rière


Trio Zeliha

en résidence depuis juillet 2022

  • Jorge González Buajasán piano
  • Manon Galy violon
  • Maxime Quennesson violoncelle

Le Trio Zeliha voit le jour en 2018, fruit de la complicité artistique entre la violoniste Manon Galy, le violoncelliste Maxime Quennesson et le pianiste Jorge Gonzalez Buajasan. En 2019, le trio est lauréat du concours FNAPEC et l’année suivante ils remportent le 1er Prix « Luigi Boccherini » au Concours International Virtuoso & Belcanto (Italie). En 2021, Jorge Gonzalez Buajasan et Manon Galy remportent en formation sonate le 1er Prix, le Prix du public, le Prix Sacem, le Prix Belle Saison, le Prix de la fondation Bullukian ainsi que le Prix des collégiens au Concours International de Musique de Chambre de Lyon.

Individuellement, les trois musiciens sont également lauréats de nombreux concours internationaux (Clara Haskil – Vevey, KlavierOlymp – BadKissingen… pour Jorge / Jascha Heifetz – Vilnius, Ginette Neveu – Avignon, Marie Cantagrill – St-Girons… pour Manon / Barsbash Bach – USA, Woluwe-St-Pierre – Belgique, Louis Rosor – France… pour Maxime).

Manon est également nommée Révélation des Victoires de la Musique classique 2022. 

Le Trio Zeliha a enregistré son premier CD chez Mirare avec un programme consacré aux premiers trios de Mendelssohn, Arensky et Shostakovich. Paru en novembre 2020, il a déjà reçu les éloges d’Alfred Brendel et Menahem Pressler ; ce dernier parle d’un « enregistrement exceptionnel, non seulement pour son exquise musicalité mais aussi pour les qualités techniques de chacun d’eux. Cela fait chaud au coeur d’entendre un groupe si jeune atteindre une telle profondeur musicale; avec eux il est évident que la musique prime sur tout ». En janvier 2021, le disque est élu « Editor’s Choice January 2021 » par le magazine Gramophone et salué par les Critiques de The Strad, Diapason (5 diapasons), Classica (Coup de Coeur/ 5 étoiles) entre autres.

Animé par une fougue et un même élan passionné, soucieux de servir le répertoire le plus diversifié, le Trio Zeliha se produit régulièrement dans des cadres prestigieux tels que les festivals de La Roque d’Anthéron, Radio France Montpellier, les Rencontres Musicales d’Evian, les Sommets Musicaux de Gstaad, les Folles journées de Nantes, les Rencontres de violoncelle de Bélaye entre autres. Ils ont été invités à se produire à l’Auditorium Rainier III de Monte-Carlo en novembre 2020 dans le cadre des séries de musique de chambre de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo.

En avril 2022 le trio a fait ses débuts avec l’Orchestre National des Pays de la Loire (ONPL) au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, dans le triple concerto de Beethoven. 

Après avoir travaillé avec Claire Désert et le Trio Wanderer, ils sont actuellement artistes en résidence à la Chapelle Royale Reine Elisabeth (Waterloo), et se perfectionnent également dans la classe de François Salque en Master de musique de chambre au CNSM de Paris. Le trio reçoit parallèlement les conseils de grandes personnalités musicales comme Emmanuel Strosser, Lise Berthaud, Olivier Charlier, Hortense Cartier-Bresson ou les quatuors Ebène et Modigliani.

En solo, Manon effectue un « Certificat Masterclass » (3eme cycle) chez Julia Fischer à la Hochschule de Munich ; Jorge et Maxime terminent de leur côté un DAI au CNSMDP et ce dernier étudie également à la Chapelle Reine Elisabeth en Belgique, dans la classe de Gary Hoffman. 

Photo : Jean-Baptiste Millot

Quartetto Eos

en résidence de 2022 à 2025

  • Elia Chiesa, Giacomo Del Papa violon
  • Alessandro Acqui alto
  • Silvia Ancarani violoncelle

Fondé en 2016 au sein du Conservatoire S. Cecilia de Rome, le Quatuor Eos a très rapidement attiré l’attention du milieu musical pour la fraîcheur et la profondeur de ses interprétations qui lui valurent de remporter le Prix Farulli 2018 décerné par la critique musicale italienne dans le cadre du Prix Franco Abbiati.

Les musiciens préparent actuellement un Master de musique de chambre à la Hochschule Lucerne auprès d’Isabel Charisius du Quatuor Alban Berg et reçoivent les conseils de grands maîtres tels Alfred Brendel, Corina Belcea (Quatuor Belcea), Eckart Runge, Patrick Jüdt (ECMA), Lawrence Dutton (Emerson Quartet) et le Jerusalem Quartet. Ils ont également suivi des cours pour quatuors à cordes de la Stauffer Academy à Cremona dans la classe du Cremona Quartet.

Le quatuor est lauréat de plusieurs concours internationaux et nationaux, comme le concours Anton Rubinstein à Düsseldorf, le Sergio Dragoni Competition à Milan (2019), et le concours Orpheus à Winterthur (2020).

Le Quatuor Eos se produit régulièrement sur la scène d’importantes institutions européennes telles la Società del Quartetto de Milan, the IUC (Rome), la Filarmonica Romana, la Gioventù Musicale d’Italia, la Filarmonica di Rovereto, l’Association Scarlatti de Naples, la Philharmonie de Paris, Ticino Musica, la Swiss Foundation de Bâle et bien d’autres.

L’ensemble se produit aux côtés de musiciens renommés comme Calogero Palermo (clarinette solo du Royal Concertgebouw Orchestra), Gustavo Nuñez (premier basson du Concertgebouw Orchestra), le Jerusalem Quartet et Enrico Dindo. Il a déjà été invité par la radio Rai Radio3 et la chaîne Rai 5.

En 2022 paraîtra un disque entièrement produit et financé par Da Vinci Records avec des œuvres de Janáček, Mendelssohn et Webern.

Les musiciens enregistreront en 2023 la musique d’Ermanno Wolf-Ferrari pour le label Brilliant Classic.

Le Quatuor Eos joue sur un quatuor d’instruments du luthier Peter Greiner, gracieusement prêté par Valentin Erben du Quatuor Alban Berg.

Photo : Flavio Ianniello

Don Quixote

Richard Strauss (1864-1949)

Don Quixote opus 35, Variations fantastiques sur un thème à caractère chevaleresque

Arrangement pour douze musiciens par Arthur Lavandier

Conception : Léa Hennino et Yan Levionnois

Textes : Raphaëlle Cambray et Elliot Jénicot

Mise en scène : Raphaëlle Cambray Elliot Jenicot comédien

Shuichi Okada, Camille Fonteneau violon

Léa Hennino alto

Yan Levionnois violoncelle

Yann Dubost contrebasse

Rodolphe Théry percussions

Guillaume Bellom piano

Ensemble Ouranos

Biographies

Raphaëlle Cambray mise en scène

« La mise en scène est le complément et le révélateur idéal du travail de l’acteur ». Raphaëlle a monté une quinzaine de spectacles Berkoff, Marivaux, Jaoui-Bacri, Tchekhov, Balasko, Feydeau, Courcier, Labiche…autant d’auteurs, autant d’enthousiasme. Ses mises en scène et interprétations ont été remarquées et récompensées à maintes reprises. Côté opéra, elle met en scène Carmen en 2011 et Aïda en 2012 au Summum de Grenoble, orchestre dirigé par Patrick Souillot.
Depuis 2018, elle travaille régulièrement en binôme avec Elliot Jenicot pour des créations de l’Orchestre de Paris à la Philharmonie.


 Elliot Jenicot comédien

Elliot Jenicot est un acteur et un humoriste belge. Formé à la comédie, au mime et au clown, il met à profit ses talents dans le duo burlesque « Les Frères Taquin », puis dans des seuls en scène multi-récompensés. Il a souvent joué et adapté en anglais et en espagnol ses spectacles dans des théâtres, cirques et cabarets à travers l’Europe et explore aussi bien le music-hall que le théâtre de rue. Pensionnaire à la Comédie Française de 2011 à 2019, il joue dans une vingtaine de pièces et rencontre de nombreux metteurs en scène (Denis Podalydes, Georgio Barberio Corsetti, Dan Jemmet, Muriel Mayette, Erik Ruf etc) . Plus récemment il joue le rôle d’Erik Satie dans la pièce Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde durant sept mois au théâtre Contrescarpe et tient le rôle de narrateur dans Le carnaval des animaux dans une version jeune public, toujours en tournée actuellement. Elliot est aussi en tournée dans une nouvelle version de Les fous ne sont plus ce qu’ils étaient sur des textes de Raymond Devos.


Shuichi Okada violon

Shuichi Okada débute l’étude du violon à l’âge de cinq ans à Bordeaux, avec Stéphane Rougier. A quinze ans, il est admis au Conservatoire de Paris à l’unanimité du jury puis, passionné par la musique de chambre, il intègre la prestigieuse classe du Quatuor Ysaÿe et a la chance de travailler avec des professeurs tels que Claire Désert, François Salque ou le Trio Wanderer.
Il participe souvent à des master-classes, notamment avec Mihaela Martin, Pavel Vernikov et Sarah Nemtanu. En tant que soliste ou en musique de chambre, il a eu l’occasion de jouer dans de grandes salles telles que le Théâtre des Champs-Élysées, la Victoria Hall de Genève, le Konzerthaus de Vienne ou encore la Philharmonie de Paris. Il est actuellement en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Arnold depuis 2019.


 Camille Fonteneau violon

Membre fondatrice du Trio Hélios, aux côtés du violoncelliste Raphaël Jouan et du pianiste Alexis Gournel, Camille Fonteneau est une violoniste passionnée par la musique de chambre. Elle joue régulièrement au sein d’ensembles tels que l’Ensemble Calliopée (Karine Lethiec), la Symphonie de Poche (Nicolas Simon), la Rotterdam Chamber Music Society (Julien Hervé), Les Forces Majeures (Raphaël Merlin) ou encore Les Dissonances (David Grimal).
Originaire de Lyon, Camille commence ses études au CRR de Lyon avec Isabelle Faussurier, avant d’étudier au CRR de Paris avec Larissa Kolos. Diplômée de la classe d’Alexis Galpérine au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, elle reçoit de nombreux conseils de violonistes tels que Jan Repko, Axel Strauss, Sergei Kravtchenko, Jan Talich, les membres du Trio Wanderer, ainsi que des membres des quatuors Modigliani et Ébène.
Se produisant sur scène depuis son plus jeune âge, Camille est repérée à l’occasion de plusieurs concours (Bellan, Marie Cantagrill, Jeunes Solistes de la Sorbonne), lui permettant de se produire avec orchestre à plusieurs reprises, en France et en Bulgarie. Ses concerts lui ont permis de voyager dans de nombreux pays tels que l’Inde, Israël, la Grèce ou les États-unis, le Maroc ou encore le Japon. En plus de ses activités de chambriste, Camille a bénéficié d’une grande culture symphonique, se produisant au sein d’orchestres tels que les LGT Young Soloists, l’Orchestre des Lauréats du CNSM de Paris, le Evian Chamber Orchestra, ou encore l’Orchestre de Paris.
Camille a eu la chance de se produire dans de nombreuses salles prestigieuses (Philharmonie de Paris, Philharmonie de Berlin, la Grange au Lac, la Salle Cortot), et plusieurs festivals de renoms tels que le Festival Pablo Casals de Prades, La Roque d’Anthéron, Festival d’Evian, Festival des Arcs, Les Folles Journées (à Varsovie, Nantes et Tokyo), Les Voûtes Célestes, le Festival Enescu à Bucarest, le Festival de Chaillol, le Festival de Giverny… Parmi ses partenaires de musique de chambre citons Clara Jumi-Kang, Christophe Gaugué, Eva Zavaro, Pierre Fouchenneret et François Salque.

Camille Fonteneau est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Hélios depuis 2021.


 Léa Hennino alto

Musicienne polyvalente, Léa se produit en soliste, en orchestre et en musique de chambre dans le monde entier aux côtés d’artistes de renom tels que Gérard Caussé, le Quatuor Modigliani, Edgar Moreau, Marc Coppey, Anne Queffelec, Marie-Josèphe Jude, Adam Laloum, Emmanuel Pahud, Eric Lesage… Elle interprète le concerto de Martinü en République Tchèque et la symphonie concertante de Mozart avec l’Orchestre de chambre de Toulouse. Elle est aussi l’alto solo du Don Quichotte de Strauss avec l’Orchestre de Picardie. Elle est régulièrement invitée comme alto solo dans les orchestres, notamment au sein de l’ensemble Les Dissonances et on peut l’entendre sur le disque Nuits aux côtés du quintette IGiardini et Véronique Gens (sélectionné aux Victoires de la Musique 2021) et sur le disque de Camille Pépin Chamber Music (Choc Classica 2019, Choix de France Musique). Léa prend part à des académies internationales en Europe et aux Etats-Unis et se produit dans diverses formations lors de concerts et master classes auprès de grands maîtres. 


 Yan Levionnois violoncelle

Yan Levionnois a débuté le violoncelle avec son père, puis a étudié notamment à Paris avec Marc Coppey et Philippe Muller, à Oslo avec Truls Mørk, et à New York avec Timothy Eddy, où il a également suivi des cours de philosophie à la Columbia University. 1er Prix des concours internationaux André Navarra et In Memoriam Rostropovitch, il est lauréat du concours Reine Elisabeth consacré au violoncelle, du concours Rostropovitch et a été nommé aux Victoires de la Musique 2016. Il est aussi lauréat des fondations Banque Populaire et Safran, ainsi que révélation classique de l’Adami 2013. Musicien éclectique, il s’est produit en soliste avec de nombreux orchestre et il est un partenaire de musique de chambre recherché. Passionné par la poésie d’Arthur Rimbaud, il crée le spectacle Illuminations et sort un disque en 2020 mêlant les poèmes du recueil éponyme aux Suites pour violoncelle seul de Benjamin Britten, dans lequel il assure également le rôle de récitant. 

Yan Levionnois est artiste associé de la Fondation Singer-Polignac en tant que soliste depuis 2016, mais également en tant que membre du Quatuor Hermès qu’il a intégré en 2019.


 Yann Dubost contrebasse

Né à Lyon, Yann Dubost aborde la musique par le violon avant de découvrir la contrebasse à douze ans. Formé au Conservatoire de Grenoble, il poursuit ses études au CNSMD de Lyon, dans la classe de Bernard Cazauran, et se perfectionne auprès de Seiji Ozawa. Il obtient les 1ers prix des concours internationaux de Wattrelos, de l’International Society of Bassist, et est également lauréat du concours Valentino Bucchi et de la fondation Cziffra. Il intègre à 19 ans l’Orchestre de Paris, avant de devenir contrebasse solo de l’Orchestre Philharmonique de Radio France en 2011. En tant que contrebasse solo invité, on le retrouve avec le London Symphony Orchestra, l’Orchestre de Chambre de Paris, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, l’Opéra National de Lyon, l’ensemble Les Dissonances…


Rodolphe Théry percussions

Rodolphe débute la musique à l’âge de 9 ans et se passionne très rapidement pour la percussion. En 2013, après avoir achevé sa formation au Conservatoire de Douai puis au Conservatoire de Montrouge, il est admis premier nommé à l’unanimité au CNSM de Paris dans la classe de M. Cerutti. Rodolphe a travaillé avec des orchestres prestigieux tels que l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, l’Orchestre National de France et l’ensemble Les Dissonances.
Passionné par la musique de chambre, il collabore notamment avec l’ensemble Ad’ONF, avant de fonder le Trio Xenakis en 2018 avec Adélaïde Ferrière et Emmanuel Jacquet. Il participe à la production d’Electre/Oreste d’Euripide mis en scène par Ivo Van Hove à la Comédie française et devient timbalier solo de l’Orchestre philharmonique de Radio France en 2019.

Rodolphe Théry est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Xenakis depuis 2018.


 Guillaume Bellom piano

Guillaume Bellom mène des études de violon et de piano, depuis le conservatoire de Besançon jusqu’au CNSM de Paris. Lauréat du concours Clara Haskil en 2015, il remporte le 1er prix du concours international d’Épinal et devient lauréat de la fondation L’Or du Rhin, avant de remporter le prix Thierry Scherz des Sommets Musicaux de Gstaad. En 2017, il est nommé dans la catégorie « Révélation soliste instrumental » aux Victoires de la Musique.
Il s’est produit en soliste avec plusieurs orchestres français et est l’invité réguliers de grands festivals où il se produit avec des artistes tels que Paul Meyer, Yan Levionnois et Victor Julien-Laferrière.
Sa discographie comporte notamment deux albums Schubert et Mozart en quatre mains (fff Télérama) enregistrés avec Ismaël Margain, un disque en sonate avec Yan Levionnois (ffff Télérama), un disque en solo consacré à Schubert, Haydn et Debussy, ou encore un disque avec le Quatuor Girard consacré à Saint-Saëns pour B Records en 2019. Il est le partenaire régulier de Renaud Capuçon avec qui il a enregistré Un violon à Paris paru fin 2021 (Erato/Warner Classics).

Guillaume Bellom est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012 et en est actuellement artiste associé.


 Ensemble Ouranos

C’est sous l’impulsion du clarinettiste Amaury Viduvier que se réunissent en 2014 cinq jeunes solistes issus du CNSM de Paris, afin d’explorer le passionnant répertoire du quintette à vent. Mûs par leur volonté de placer leur virtuosité instrumentale – récompensée par de nombreux prix internationaux – au service du jeu d’ensemble, les membres du quintette multiplient rapidement les collaborations artistiques de haut vol et proposent une interprétation résolument personnelle des grands classiques du répertoire.

En 2017, l’ensemble remporte le 1er prix, le prix du public, le prix de la Fondation Bullukian et le prix des internautes au Concours international de musique de chambre de Lyon. Cette victoire permet l’enregistrement d’un premier disque pour le label NoMadMusic, consacré aux quintettes à vents de Ligeti, Nielsen et Dvorak, paru en novembre 2018, unanimement salué par la critique et récompensé par la clef ResMusica ainsi que le label « le choix de France Musique ».

En 2019, l’ensemble mène une première tournée internationale couronnée de succès durant laquelle il se produit à Macao, Taiwan et Hong-Kong, et dans la foulée remporte le premier prix et le prix de la meilleure interprétation de l’oeuvre commandée au Concours international de musique de chambre Carl Nielsen de Copenhague.

En 2021, paraît le deuxième album de l’Ensemble Ouranos consacré à la musique pour quintette et piano avec Guillaume Vincent (NoMadMusic).

L’Ensemble Ouranos est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2014 et en est actuellement artiste associé.


 Arthur Lavandier compositeur

Arthur est un collaborateur régulier de l’orchestre Le Balcon et de son directeur Maxime Pascal. Ils créent ensemble trois opéras : De la terreur des hommes, Le Premier meurtre, La Légende du Roi dragon à Paris et à Lille. Il crée aussi avec eux de nombreux arrangements comme Shéhérazade de Rimski-Korsakov, les Mirages de Fauré ou encore la Symphonie Fantastique de
Berlioz, qui reçut un accueil unanime de la critique et du public et qui fait l’objet du premier disque du Balcon. Il est depuis 2017 compositeur en résidence à l’Orchestre de chambre de Paris (divers arrangements symphoniques au Festival
de la côte St André et au Théâtre des Champs-Élysées). Travaillant aussi pour le cinéma, il est co-compositeur de la musique du long-métrage Minuscule – La vallée des fourmis perdues (César du meilleur film d’animation 2015).

Arthur Lavandier est finaliste du grand prix de composition Reine Elisabeth en 2012 et lauréat 2014 du prix SwissLife. Il compose à cette occasion l’opéra de chambre Bobba, créé à la Philharmonie de Paris et conçoit le livre-disque Mémoires de Bobba (Actes Sud). Il est aussi lauréat du prix d’Encouragement à de jeunes artistes de l’Académie des Beaux-Arts, et reçoit le prix Nouveau Talent Musique de la SACD.

Arthur Lavandier est compositeur en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2020.

Remise de médailles 2022 et moment musical

Remise de médailles

Pour la huitième année consécutive, le Conseil d’administration de la fondation récompense des œuvres ou associations méritantes.

Moment musical

Johannes Brahms (1833-1897)

Quatuor à cordes en la mineur opus 51 n° 2

Allegro non troppo

Andante moderato

Quasi Minuetto, moderato

Finale. Allegro non assai

Quatuor Confluence

Charlotte Saluste-Bridoux, Lorraine Campet violon

Pierre-Antoine Codron alto

Tom Almerge-Zerillo violoncelle

Quatuor Confluence

Le Quatuor Confluence est composé de quatre jeunes musiciens éclectiques qui, réunis en septembre 2019, partagent leur amour du répertoire de quatuor à cordes, et tant d’autres choses allant de l’écologie à l’intonation pure en passant par la musique folk… En septembre 2021, ils remportent le 1er Prix ainsi que le Prix de l’œuvre contemporaine, le Prix du public et le Prix IDAGIO au Concours International de quatuor à cordes de Trondheim.
Pierre-Antoine et Tom se rencontrent au CNSM de Lyon, où ils découvrent et développent ensemble une grande passion pour le quatuor. Une fois diplômés, les deux amis entreprennent de construire l’ensemble de leurs rêves.

Se remémorant le souvenir marquant d’un Trio élégiaque de Rachmaninov avec la petite Charlotte, sa première partenaire de musique de chambre, Tom lui propose de les rejoindre, après ses onze années d’études en Angleterre à la Menuhin school puis au Royal College of Music.
C’est au cours d’un festival de musique de chambre que la dernière pièce du puzzle apparaît enfin : Lorraine, une jeune étoile montante, diplômée du CNSM de Paris en contrebasse et en violon. Une fois établi à Paris, le quatuor se lance avec détermination dans le travail. En conjuguant la fougue de Charlotte, la poésie de Pierre-Antoine, l’imagination de Tom et la force musicale de Lorraine, il tente d’offrir un regard nouveau sur l’interprétation du répertoire.
En résidence à la Fondation Singer-polignac, le Quatuor Confluence travaille auprès de Mathieu Herzog, et est généreusement soutenu par la fondation suisse Boubo-Music, qui met à leur disposition de magnifiques instruments italiens anciens.
Le quatuor rejoint la promotion 2021-22 de l’association Jeunes Talents et se produit dans des festivals tels que les Rencontres Musicales d’Evian, les Jeudis Musicaux de Royan, le Cambridge Summer Music, ainsi qu’à la radio dans l’émission Générations France musique : le live.

Le Quatuor Confluence est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2018.

Cantates et symphonies d’héroïnes – Il Caravaggio

Louis-Antoine Dornel (1680-1757)

Le Tombeau de Clorinde, cantate pour une basse-taille et un dessus de violon

Mademoiselle Duval (1718 – c. 1775)

Suite imaginaire

Beatriz de die (vers 1140-après 1175) 

A chantar m’er de so qu’ieu non volria

Elisabeth Jacquet de la Guerre (1665-1729)

Céphale et Procris, airs et danses

Jean-Baptiste Lully (1632-1687)

Les amours déguisés “Plainte d’Armide”

Anonyme

Une fillette de quinze ans

Michel Pignolet de Montéclair (1667-1737)

La Morte di Lucretia

Antoine Boesset (1586-1643)

Nos esprits libres et contents

Il Caravaggio

Victoire Bunel mezzo-soprano

Guilhem Worms basse-baryton

Roxana Rastegar, Lucien Pagnon violon

Benjamin Narvey théorbe

Ronald Martin Alonso viole de gambe

Camille Delaforge clavecin et direction

Ce concert a fait l’objet d’un compte-rendu sur le site Olyrix : lire l’article


Il Caravaggio

L’Ensemble Il Caravaggio est un orchestre sur instruments d’époque fondé en 2017 par Camille Delaforge. Il explore les répertoires lyriques français et italien en faisant émerger des répertoires inédits de toutes les époques musicales.
Attaché à créer des passerelles entre le répertoire connu et les oeuvres inédites ou à explorer la porosité entre musique savante et musique populaire, Il Caravaggio fonde son engagement artistique sur le travail de proximité avec le public notamment grâce à un travail sur les formes musicales de l’intime (musique populaire, opéra de salon), et la transmission d’émotions musicales par delà les genres à travers une théâtralité prédominante. Il Caravaggio parie sur la recherche de répertoires inédits de haute tenue artistique, le talent de jeunes chanteurs lyriques et l’interprétation sur instruments anciens.
A côté de grandes oeuvres du répertoire Vivaldien par exemple dont il n’hésite cependant pas à requestionner l’approche, Il Caravaggio s’attache à bâtir des programmes originaux comme un opéra de Mademoiselle Duval, des extraits de Céphale et Procris d’Elisabeth Jacquet de la Guerre, un opéra de Pauline Viardot, des oeuvres sacrées de Brossard ou d’Isabella Leonarda.
En résidence au Centre de Musique Baroque de Versailles et au Festival de Sablé, Il Caravaggio se produit régulièrement dans de nombreux festivals français et étranger (Festival de Sablé, Festival Radio France (Montpellier), Potager du Roi (Versailles), Oude Musiek Festival (Utrecht), Festival Rosa Bonheur, Festival Agapé (Genève), Festival Labyrinthe en Rouergue, Concerts Saint-Germain, etc).
Il Caravaggio a enregistré son premier disque Madonna della Grazia pour le label Klarthe (2021). Son album a été distingué en France et à l’étranger (Supersonic du magazine Pizzicato, Première Loge, ODB Opéra, Anaclase, Classica, Wanderer, Concertclassic.com, Classique c’est cool, Zibeline, RCF, disque du jour/France Musique, l’ingénieur constructeur, On-Mag, Concerto-net, France Musique/En pistes). La même année paraît pour le label Château de Versailles Spectacles, un disque consacré aux Offertoires pour orgue et sonates en trio de Dandrieu, enregistré à la Chapelle Royale.

L’ensemble Il Caravaggio est aidé par la Direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de-France, ainsi que par la Caisse des Dépôts.

L’ensemble est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2021.


Camille Delaforge clavecin et direction

Claviériste, cheffe de chant et cheffe d’orchestre, Camille Delaforge débute son apprentissage artistique par la danse et le piano et se découvre, à travers les pratiques d’improvisations et la pratique du clavecin, une passion pour la musique ancienne. Elle se forme au Conservatoire Supérieur de Musique et de Danse de Paris et se spécialise rapidement dans les répertoires vocaux par le biais de la direction d’orchestre, du travail de chef de chant et en pratiquant le répertoire de lied et de mélodie en récital avec des chanteurs.
Elle collabore de nombreuses années avec de nombreux ensembles tels Le Poème Harmonique, Le Concert de la Loge et Orfeo 55 et se produit entre autre, à la Chapelle Royale de Versailles, au Théâtre des Champs Elysées, au Zariadye Hall de Moscou, à la Philipszaal à la Haye, au Wigmore Hall de Londres, au Salzburger Festspiele, au Victoria Hall de Genève, avec des programmes tels Les leçons de Ténèbres de Couperin ainsi que Heroes from the shadows, Prima donna et Quella fiamma, enregistrés chez Erato et Warner Music. En tant que chef de chant, elle a participé à la production Raoul de Barbe-Bleue, de Grétry, auprès du Centre de Musique Baroque de Versailles et a été cheffe assistante sur deux productions lyriques lors de la saison 2019/2020 : Coronis de Sebastián Durón à l’Opéra de Caen et Cadmus et Hermione de Jean-Baptiste Lully à l’Opéra Royal de Versailles. Elle a également été invitée à travailler auprès de plusieurs orchestres, notamment l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg et l’Orchestre de Cannes, lorsque ceux-ci abordent le répertoire baroque.
Camille Delaforge fonde en 2017 l’Ensemble Il Caravaggio qui devient rapidement un nouvel acteur du paysage baroque français. Salué par la critique en France et à l’étranger à travers son premier disque « Madonna della Grazia », un disque dédié à la musique savante et populaire en Italie au 17ème siècle paru chez Klarthe Record, Il Caravaggio est attaché à défendre les répertoires lyriques français et italiens sur instruments d’époque. L’ensemble se distingue rapidement par sa facilité à faire émerger des répertoires inédits et recherche, en travaillant sur la théâtralité de ses concerts à réunir la musique classique à la notion de musique populaire. En résidence en Centre de Musique Baroque de Versailles et au Festival de Sablé, l’ensemble crée sous sa ligne directrice des opéras ou extraits d’opéra de Mademoiselle Duval et Elisabeth Jacquet de la Guerre et donnera pour sa saison 2022, un opéra de Pauline Viardot. Passionnée par la voix, Camille Delaforge concoure à faire émerger de jeunes chanteurs lyriques et se produit, aux côtés de son ensemble au Festival de Sablé, Festival Radio France (Montpellier), Potager du Roi (Versailles) au Oude Musiek Festival (Utrecht), au festival Rosa Bonheur, Festival Agapé (Genève), etc.
Éclectique dans ses projets musicaux, Camille Delaforge fonde le Duo Wasserfall avec le baryton-basse français Guilhem Worms, avec lequel elle développe plusieurs programmes de musique de chambre au clavecin et au piano tels Mozart et Salieri (piano 4 mains avec Karolos Zouganelis), La Dame de mes Songes (répertoire franco-espagnol du 20ème), Près de mon coeur (mélodies françaises).
Elle enregistre pour les labels Warner, Klarthe, Versailles Spectacles, Alpha. Plusieurs disques sont en préparation pour sa saison 2022.
Soucieuse de développer des échanges socio-culturels par l’enseignement de la musique, elle organise des projets humanitaires. Dans ce cadre elle a enseigné aux enfants les plus défavorisés en Equateur lors de l’été 2015 et continue de développer des projets de médiations culturelles dans le cadre de son ensemble (Rosa Musica, un concert pour les publics empêchés – 2021).

Ensemble Rayuela

Programme

Gustav Mahler (1860-1911)

Quatuor pour piano en la mineur (arrangement de Nahikari Oloriz Maya)

Alma Mahler (1879-1964)

Fünf Lieder (arrangement pour saxophone et piano de l’Ensemble Rayuela)

1. Die stille stadt

Vier Lieder (arrangement pour saxophone et piano de l’Ensemble Rayuela)

1. Licht in der nacht

3. Waldseligkeit

4. Erntelied

Raquel García-Tomás (née en 1984)

My Old Gramophone #4 pour quatuor de saxophones et électronique

Claude Debussy (1862-1918)

Quatuor opus 10 (arrangement de Vincent David)

Animé et très décidé

Assez vif et bien rythmé

Andantino, doucement expressif

Très modéré – Très mouvementé

Ensemble Rayuela

Rui Ozawa saxophone soprano

Raquel Paños saxophone alto

Nahikari Oloriz saxophone ténor

Livia Ferrara saxophone baryton

Kishin Nagai piano

Biographie

L’ensemble Rayuela est né au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, suite à la rencontre amicale de quatre saxophonistes et un pianiste.

Originaires de pays différents (Espagne, Japon et Italie), les membres de l’ensemble nourrissent leur projet musical d’un mélange culturel riche qu’ils partagent parfois avec d’autres instrumentistes ; rencontres propices à l’exploration de nouveaux styles musicaux.

Depuis son début à la Philharmonie de Paris, l’Ensemble Rayuela s’est produit dans des festivals et cycles tels que l’Automne musical Grand Châtellerault, le Festival Européen Jeunes Talents, la Saison Musicale des Invalides, le XVIIIe Congrès mondial de saxophone à Zagreb, le Festival Paseo à Bayonne ou le Festival de l’Épau, entre autres.

Lauréat du premier prix et du prix spécial du jury de la 91e édition du concours international Léopold Bellan, l’Ensemble Rayuela enregistre en 2019 son premier disque Tableaux et obtient le Master de musique de chambre mention très bien avec les félicitations du jury au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris sous la direction de David Walter.

L’ensemble Rayuela est soutenu par Henri Selmer Paris, D’Addario et JLV Sound et bénéficie aussi du soutien de la Société Générale Mécénat Musical et du Collège Contemporain.

L’ensemble est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2021.

Quatuor Arod

Présentation du concert

Nous voici réunis pour un concert de quatuors à cordes, ce genre classique par excellence, dans lequel les compositeurs ont souvent voulu mettre la quintessence de leur art en se soumettant à cette pureté de l’écriture à quatre voix… Pour le reste, on ne trouvera que peu de points communs entre les trois œuvres du programme : celle de Mozart qui témoigne d’un classicisme viennois encore à son âge d’or lumineux ; celle de Beethoven au caractère presque expérimental, préfigurant le monde étrange et fascinant des derniers quatuors ; celui de Debussy, enfin, qui nous plonge dans ce qu’on appelle parfois, non sans raison, l’impressionnisme musical.

Tout juste pourrait-on rappeler quels furent les regards croisés de ces trois compositeurs l’un sur l’autre. Mozart d’abord, qui semble avoir entendu une fois le jeune Beethoven à Vienne, en 1787 , alors qu’il composait Don Giovanni. Cette rencontre toutefois n’est pas certaine, et il n’en subsiste qu’un récit selon lequel Mozart se serait d’abord montré un peu froid en découvrant son cadet dans un exercice académique, après quoi il l’aurait invité à jouer un thème d’inspiration libre et aurait soufflé à ses amis présents ; « Faites attention à celui-là, il fera parler de lui dans le monde ». Quant à Beethoven, même si les encouragements de Haydn semblent avoir été bien plus décisifs, il est certain que les modèles mozartiens ont constitué aussi des points de départ assez faciles à identifier dans ses premières sonates ou quatuors.

Enfin, pour ce qui est de Debussy, il mentionne souvent Mozart et plus encore Beethoven, dans ses écrits – même si c’est parfois pour se moquer de ce dernier, dont il admire le génie, mais dont il raille un peu le sérieux et les formes savantes, pour leur côté parfois rugueux, en le désignant comme « Le Grand sourd ». Ainsi, dans un texte où il s’indigne que Louis II de Bavière présente Wagner comme le plus grand compositeur allemand, il rappelle qu’il y eu aussi Bach, mais aussi Beethoven et Mozart en précisant « Beethoven, qui avait si mauvais caractère qu’il prit le parti de devenir sourd afin de mieux ennuyer ses contemporains avec ses derniers quatuors » et Mozart « un petit voluptueux qui a écrit Don Juan pour embêter l’Allemagne ». En vérité, Mozart par subtilité et son naturel est une référence toujours enchanteresse pour Debussy qui parle de la « légèreté lumineuse » de Mozart, en la comparant « telle une troupe de jolis enfants riant joyeusement dans le soleil ». Et il ajoute ailleurs : « Le génie peut évidemment se passer d’avoir du goût, exemple : Beethoven. Mais on peut lui opposer : Mozart qui, à autant de génie, ajoute le goût le plus délicat ».

Mais revenons aux trois œuvres du programme, en commençant par « Les dissonances » de Mozart, qui est peut-être le plus connu de ses quatuors. Il fut écrit en quatre jours, en 1785, par le compositeur au sommet de son art, à l’approche de ses trente ans ; et il fait partie du fameux cycle des six quatuors dédiés à Joseph Haydn – des œuvres composées entre 1782 et 1785, et qui lui ont coûté « la plus grande fatigue, le plus de labeur », et quantité de ratures inhabituelles… et dans lesquels Mozart a voulu porter plus haut que jamais l’art du quatuor – après avoir notamment découvert ceux de l’opus 33 de son aîné. Le quatuor « Les dissonances « est le dernier de cette série de six quatuors – et on sait d’ailleurs que les deux compositeurs eurent l’occasion de le déchiffrer ensemble. C’est à l’issue de cette audition, Haydn déclara à Léopold Mozart son fameux : « Je vous déclare devant Dieu, en honnête homme, que je tiens votre fils pour le plus grand compositeur dont le nom et la personne me soient connus. »

Ce quatuor K.465, en ut majeur, porte donc le surnom « les dissonances ». Mais, comme souvent dans les œuvres classiques, ce titre se rapporte surtout au premier mouvement et même à l’introduction du premier mouvement, dans laquelle Mozart use d’harmonies étranges, de frottements presque atonaux… Pour autant, la lumière classique ne va pas tarder à sortir de cette introduction puis éclairer le premier mouvement, même si l’on peut sentir parfois encore une certaine tension dans le développement du thème principal. De même le mouvement lent est d’un lyrisme intense, avec son très beau thème. Mais ce côté parfois poignant s’atténue tout à fait dans la fête des deux derniers mouvements ; le menuet, entrecoupé par un ravissant épisode central, et le finale où ne subsiste plus aucune ombre. C’est le miracle mozartien : cette œuvre semble épouser sans complexe la forme classique du quatuor, mais elle le fait de bout en bout avec un naturel, une invention, une fraîcheur, une émotion, un équilibre qui semblent atteindre sans effort la perfection de la musique.

Il en va tout autrement avec le 11e quatuor de Beethoven, une œuvre âpre, rugueuse, presque expérimentale, relativement méconnue, et pourtant très importante dans le grand cycle des quatuors Beethovéniens. Elle est composée après dix premiers quatuors qui ont vu Beethoven, passer du classicisme viennois des quatuors op.18 à un art beaucoup plus personnel dans des quatuors op.59 dit Razumowski, ou op.74, dit les harpes ; et elle précède les fameux six derniers quatuors, qui par leur étrangeté si personnelle seront bientôt l’objet d’une véritable religion musicale. Entre les deux, le 11e quatuor marque une espèce de pause, durant laquelle le compositeur semble s’essayer à une forme particulièrement exigeante. C’est une œuvre brève aux mouvements resserrés où Beethoven semble avoir voulu éviter tout développement inutile pour se concentrer sur les thèmes et leurs contrastes, avec un côté un peu heurté : rien qui se veuille séduisant, mais une forme étrange qui semble préfigurer, en miniature, l’exploration des derniers quatuors. C’est ainsi que le mot « serioso », accolé par le compositeur au troisième mouvement, a fini par devenir le sous titre de cette composition entière que Beethoven voyait comme une partition pour connaisseurs, qu’il fit éditer tardivement en précisant : « le quatuor est écrit pour un petit cercle de connaisseurs et ne doit jamais être exécuté en public ». Nous oublierons ce soir la consigne !

Enfin, le quatuor de Debussy, contemporain des premières ébauches du Prélude à l’après-midi d’un faune (1892) et de Pelléas et Mélisande (1893), est la première œuvre de grande ampleur achevée par le compositeur, âgé d’une trentaine d’années. Il a composé jusqu’alors diverses mélodies et pièces pour piano assez charmantes pour passer à la postérité (Arabesques, Petite suite, Suite bergamasque). Mais son art si particulier de la forme, de l’harmonie ou de la couleur instrumentale est encore en gestation. Debussy fréquente alors depuis quelques années les milieux artistiques et intellectuels où son succès de jeune prix de Rome lui assure une existence relativement confortable. Parmi ses meilleurs amis figure Ernest Chausson qui lui assure en cette année 1892 quelques engagements très bien payés dans les soirées du Faubourg Saint-Germain. Comme Chausson, Debussy a été au cours des années précédentes l’élève de César Frank, père spirituel de la jeune école post-romantique française. Et si son influence reste plutôt faible chez Debussy, on en retrouve la trace dans la forme du Quatuor, sinon dans son expression. Mais Debussy, au sein de ce milieu, bénéficie aussi de l’intérêt du grand violoniste Eugène Ysaïe qui crée l’œuvre d’une soirée de la SNM, le 29 décembre 1893.

Cette composition, écrite pour la formation classique par excellence, applique le principe franckiste de la forme « cyclique ». Debussy va toutefois plutôt surprendre, voire choquer, par ses audaces harmoniques, son écriture modale, et sa mosaïque de motifs, et aussi son refus de l’expressivité. Un Paul Dukas comprend la richesse de l’œuvre : « claire et nettement dessinée malgré une grande liberté de formes, d’une poésie pénétrante et originale ». Chausson, lui, n’aime pas l’œuvre nouvelle, ce qui peine Debussy : « J’ai senti que le Quatuor ne vous avait fait qu’aimer davantage certaines choses, alors que j’aurais voulu qu’il vous les fasse oublier ». Pour convaincre son ami, Debussy entreprendra la composition d’un second quatuor à cordes où il se promettait d’« anoblir ses formes », mais l’œuvre ne sera jamais achevée. Le quatuor, qui devait également être suivi d’une sonate pour piano et violon, est la dernière contribution du jeune musicien aux formes classiques où il ne reviendra qu’à la toute fin de sa vie. Enfin, l’indication de « Premier quatuor en sol mineur op.10 » peut fort bien, dans l’esprit de Debussy, être teintée d’ironique respect vis à vis de la Société Nationale de Musique – puisque jamais à l’exception de cette œuvre, il ne donna à ses compositions de numéro d’opus ni d’indication de tonalité.

Le premier mouvement, « animé et très décidé », présente d’emblée le thème principal, en mode phrygien, développé avec un second thème comme un mouvement de sonate.
Le scherzo, « assez vif et bien rythmé » est une très jolie page, aux pizzicatis aériens qui varie le thème du premier mouvement. L’andantino « doucement expressif » est le moment le plus franckiste de l’oeuvre et fait entendre, dans sa seconde partie, une nouvelle variante du thème principal. Le finale très modéré présente d’abord une introduction lente, suivie d’un développement « très mouvementé et avec passion » qui transforme et réexpose plusieurs fois le thème cycliste… – seul vestige de la grammaire franciste, héritée de Beethoven, que Debussy abandonnera dès ses œuvres suivantes pour une absolue liberté de forme.

Benoît Duteurtre

Programme

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)

Quatuor n° 19 en do majeur op. 10 n° 6 « Les dissonances » KV. 465

Allegro

Andante cantabile

Menuet (allegretto)

Allegro

Ludwig van Beethoven (1770-1827)

Quatuor à cordes n° 11 en fa mineur « Serioso » opus 95

Allegro con brio

Allegretto ma non troppo

Allegro assai vivace ma serioso

Larghetto espressivo

Claude Debussy (1862-1918)

Quatuor à cordes en sol mineur opus 10

Animé et très décidé

Assez vif et bien rythmé

Andantino, doucement expressif

Très modéré

Quatuor Arod

Jordan Victoria, Alexandre Vu violon

Tanguy Parisot alto

Jérémy Garbarg violoncelle

Ce concert a été diffusé sur Mezzo : en savoir plus

Biographie

Quatuor Arod

Créé en 2013, le Quatuor Arod a bénéficié de l’enseignement de Mathieu Herzog et de Jean Sulem ainsi que du Quatuor Artemis à la Chapelle Reine Elisabeth de Bruxelles. Il a travaillé par ailleurs régulièrement avec le Quatuor Ebène et le Quatuor Diotima. En 2016, il remporte le Premier Prix du Concours International de l’ARD de Munich. Il avait déjà remporté le Premier Prix du concours Carl Nielsen de Copenhague en 2015 et le Premier Prix du Concours européen de la FNAPEC en 2014. En 2016, il est lauréat HSBC de l’Académie du Festival d’Aix. En 2017, il est nommé « BBC New Generation Artist » pour les saisons 2017 à 2019, et ECHO Rising Star pour la saison 2018-2019.

Depuis quelques saisons, le Quatuor Arod se produit dans les plus grandes salles en France et à travers le monde : Philharmonie de Paris, Opéras de Bordeaux et Montpellier, Konzerthaus et Musikverein de Vienne, Philharmonie de Berlin, Concertgebouw d’Amsterdam, Tonhalle de Zurich, Wigmore Hall et Barbican Center de Londres, Carnegie Hall de New-York, Bozar Bruxelles, Auditori de Barcelone, Elbphilharmonie de Hambourg, Gulbenkian à Lisbonne, Konzerthuset de Stockholm, Philharmonie du Luxembourg, Oji Hall de Tokyo, Mozarteum de Salzbourg… ainsi qu’au Danemark, en Italie, en Serbie, en Finlande, en Serbie, au Maroc, en Israël, en République Tchèque, en Chine… Le Quatuor Arod se produit aussi dans de nombreux festivals : Verbier et Montreux, Aix-en-Provence, Menton, Salon-de-Provence, Folles Journées de Nantes, Besançon, Heidelberg, Rheingau, Mecklenburg-Vorpommern, Bremen Musikfest, Mozartfest Würzburg, Spring Music Festival de Prague, Cheltenham Festival…

Le Quatuor Arod collabore avec des artistes tels que les altistes Amihai Grosz, Antoine Tamestit, Timothy Ridout, et Mathieu Herzog, les pianistes Eric Lesage, Alexandre Tharaud et Adam Laloum, les clarinettistes Martin Fröst, Romain Guyot et Michel Lethiec ou encore les violoncellistes Raphaël Pidoux, Kyril Zlotnikov, Camille Thomas, François Salque, Jérôme Pernoo et Bruno Philippe.

En 2017, il crée le premier quatuor à cordes du compositeur français Benjamin Attahir Al Asr (commande de La Belle Saison, de ProQuartet et du Quatuor Arod). Le Quatuor Arod enregistre en exclusivité pour le label Erato/Warner Classics avec un premier album Mendelssohn (2017), puis un second album consacré à la figure de Mathilde Zemlinsky et avec la participation de la soprano Elsa Dreisig (Schoenberg, Zemlinsky, Webern / 2019) qui remporte notamment le Edison Klassiek 2020. Son nouveau disque « Schubert » sort à l’automne 2020 et rencontre un grand succès public et critique.

Les instruments joués par le Quatuor Arod sont gracieusement prêtés par la Fondation BouboMusic (Suisse).

Le Quatuor Arod est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2015.

Photo © Julien Benhamou

9e Conférence internationale sur la molécule HLA-G

En rediffusion sur singer-polignac.tv

Avant-propos

Le service de Recherche en Hémato-Immunologie (SRHI) du Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies alternatives a le plaisir de vous annoncer la 9ème Conférence Internationale sur la Molécule HLA-G qui se déroulera au sein de la Fondation Singer-Polignac les 4 et 5 juillet 2022. 

C’est en 1998 qu’a été initié ce cycle de réunions triennales qui remportent un succès croissant auprès des scientifiques nationaux et internationaux.

Cette molécule dont le Pr Carosella et son équipe sont à l’origine de la découverte, joue un rôle capital dans la tolérance fœto-maternelle, dans la greffe d’organes, mais aussi, hélas, dans la dissémination tumorale. Les recherches menées jusqu’ici ont permis des progrès importants dans les approches thérapeutiques. HLA-G est en effet considérée aujourd’hui comme un point de contrôle immunitaire fondamental dans la réponse immunitaire anti-tumorale et son rôle dans les maladies inflammatoires et auto-immunes a également été démontré.

July 4, 2022

Plenary Session 1 : HLA-G

Chairpersons: Edgardo D. Carosella, Vera Rebmann

Ouverture du colloque par E.D. Carosella (France)

  • Roberta RIZZO (Italy) Role of HLA-G molecules in SARS-CoV-2 infection« 
  • Barbara SELIGER (Germany) Role of HLA-G in tumors and upon COVID-19 infection
  • Anatolij HORUSZKO (USA) “Tolerogenic properties of HLA-G and its receptors in relation to transplant acceptance”
  • Nathalie ROUAS-FREISS (France) HLA-G/ILT2/ILT4 Immune Checkpoint: Function and Clinical Applications

SYMPOSIUM I : HLA-G in CANCER

Chairpersons: Joël LEMAOULT, Fabio MORANDI

  • Investigating HLA-G for accurate detection of the colorectal cancer risk and prognosis using data science tools : different speeds for meaningful outcomes!

    Nadia Boujelbene, Marwa Hasni, Sabrine Dhouioui, Kalthoum Tizaoui, Hadda-Imene Ouzari, Safa Bhar Layeb, Inès Zemni, Inès Zidi

  • Comprehensive analysis of classical HLA Class I and non classical HLA-F and HLA-G in colon cancer

    Hehuan Zhu, Jessica Rolands, Eiman Ahmed, Wouter Hendrickx, Davide Bedognetti, and Peter J K Kuppen

  • Evaluation of the specificity of the 4H84 antibody by bioinformatics methods

    Kevin Martinez, Fernando Riccillo, Marcela N. Garcia

  • Methods for Establishing a Renal Cell Carcinoma Tumor Spheroid Model with Immune Infiltration for Immunotherapeutic Studies

    Leonard Lugand, Guillaume Mestrallet, Rebecca Laboureur, Clement Dumont, Fatiha Bouhidel, Malika Djouadou, Alexandra Masson-Lecomte, Francois Desgrandchamps, Stéphane Culine, Edgardo D. Carosella, Nathalie Rouas-Freiss, Joel LeMaoult

  • HLA-G expression in transitional carcinoma of the bladder, in Argentine patients, and its relationship with the level of invasion and survival

    Damián Moavro, Pablo Colaci, Marcela N. García

PLENARY SESSION 2

HLA-G IMMUNE FUNCTION

Chairpersons: Nathalie ROUAS-FREISS, Anatolij HORUZSKO

PLENARY SESSION 3

HLA-G, COVID and PARASITE INFECTIONS

Chairpersons: Fabio Morandi

SYMPOSIUM II: HLA-G and DISEASE

Chairpersons: Antoine DURRBACH, Eduardo A. DONADI

  • Combined plasma levels of IL-10 and testosterone, but not soluble HLA-G5, predict the risk of death in CONVID-19 patients

    Giada Amodio, Paolo Capogrosso, Marina Pontillo, Michela Tassara, Luca Boeri, Cristina Carenzi, Daniele Cignoli, Anna Maria Ferrara, Giuseppe A. Ramirez, Cristina Tresoldi, Massimo Locatelli, Luca Santoleri, Antonella Castagna, Alberto Zangrillo, Francesco De Cobelli, Moreno Tresoldi, Giovanni Landoni, Patrizia Rovere-Querini, Fabio Ciceri, Francesco Montorsi, Andrea Salonia, Silvia Gregori

  • Pre-clinical development and characterization of a decitabine-induced regulatory HLA-G + CD4 + -T cell enriched cell product against GVHD

    M. Lysandrou, D. Kefala, P. Christofi, P.G. Papayanni, C. Pieridou, N. Savvopoulos, A.-L. Chatzidaniil, M. Kyriakou, P. Costeas, A. Papadopoulou, E. Yannaki, A. Spyridonidis

  • Wound healing by allogenic transplantation of umbilical cord mesenchymal stem cells in different species

    Ailén Iribarne, María Belén Palma, Camila Seoane Rocha, Laura Andrini, Fernando Riccillo, Guillermo Buero, Marcos Torres, Santiago Bruno, Pablo Pelinski, Santiago Miriuka, Edgardo D. Carosella, Marcela N. Garcia

  • HLA-G and CD152 expression levels encourage the use of umbilical cord tissue-derived mesenchymal stromal cells as an alternative for immunosuppressive therapy

    Bernardo Zoehler, Letícia Fracaro, Lidiane Maria Boldrini Leite, José Samuel da Silva, Paul Travers, Paulo Roberto Slud Brofman, Alexandra Cristina Senegaglia and Maria da Graça Bicalho

  • Proinflammatory cytokine and hypoxic condition stimuli enhances the immunomodulatory property of tissue specific mesenchymal stem cells

    Rawat Sonali, Mohanty Sujata, Gupta Suchi

  • HLA-J, a non-pseudogene as a new prognostic marker for therapy response and survival in breast cancer

    Würfel FM, Wirtz RM, Winterhalter C, Taffurelli M, Santini D, Mandrioli A, Veltrup E, Ruebner M, Fasching PA, Würfel W, Zamagni C

  • HLA I class expression as a new prognostic marker of successful implantation

    Margarita Shengelia, Bespalova O, Ivashchenko T


July 5, 2022

PLENARY SESSION 4

HLA-G in CANCER

Chairpersons: Silvia GREGORI, François DESGRANDCHAMPS

  • Vera REBMANN(Germany) “The clinical relevance of soluble HLA-G and HLA-G bearing extracellular vesicles in breast cancer and their potential to modulate T cell phenotypes”
  • Diana LE ROUX(France) “HLA-G isoforms and their new role in tumours development”
  • Christophe HENNEQUIN (France) “Immuno and Radiotherapy”
  • Joël LE MAOULT (France) “ILT2-expressing cells in urologic cancers”

 SYMPOSIUM III: HLA-G in ALLOGRAFT and MSC

Chairpersons: Diego DELGADO, Vera REBMANN

  • HLA-G gene editing in tumor cell lines as a novel tool in cancer therapies
    María Belén Palma, Diana Tronik-Le Roux, Camila Seoane Rocha, Ailen Iribarne, Alejandro La Greca, Lucía N. Moro, Marina Daouya, Isabelle Poras, Edgardo D. Carosella, Marcela N. García, Santiago G. Miriuka

  • Redirection of immune cells specificity against HLA-G: anti HLA-G CAR T cells

    Marie Escande, Espie David, Anna François, Giroux Benoit, Lecomte Martin, Langlade-Demoyen Pierre, Donnadieu Emmanuel, Loustau Maria, Caumartin Julien

  • ILT2-positive CD8+ T cells in clear-cell renal cell carcinoma: potential implications for cancer immunotherapy

    C. Dumont, L. Lugand, R. Laboureur, J. Vérine, A. Masson-Lecomte, S. Culine, F. Desgandschamps, E.D. Carosella, J. LeMaoult, N. Rouas-Freiss

  • Cytotoxic functions of CD8+ ILT2+ cells in clear cell renal cell carcinoma

    Rebecca Laboureur, Léonard Lugand, Clément Dumont, Fatiha Bouhidel, Malika Djouadou, François Desgandschamps, Alexandra Masson-Lecomte, Edgardo D. Carosella, Joël LeMaoult, Nathalie Rouas-Freiss

  • Advances in cancer immunotherapy development:new VHH-based immune checkpoint inhibitors targeting the receptor ILT4

    Raphaëlle Dréan, Gabriel Aymé, Alix Jaquier, Odessa Fayet, Martin Lecomte, Julien Caumartin, Maria Loustau, Pierre Lafaye

PLENARY SESSION 5

HLA-G in PREGNANCY and TRANSPLANTATION

Chairpersons: Diego DELGADO

15:00 – Pause

PLENARY SESSION 6

HLA-G, REGULATION and EXPRESSION

Chairpersons: Philippe MOREAU, Thomas V.F. HVIID

Closing remarks by Anatolij HORUSZKO

Biographies

E.D. Carosella

Research Director and international expert at the French alternative energies and atomic energy Commission (CEA)

Head of the Hemato-Immunology Department, Institut Universitaire d’Hématologie, Hospital Saint-Louis, Paris

Vice-President of the Board of Directors of C.E.P.H. – Centre d’Etude du Polymorphisme Humain – Fondation Jean DAUSSET


Roberta RIZZO


Barbara SELIGER


Anatolij HORUSZKO


Nathalie ROUAS-FREISS


 Silvia GREGORI


 Katsumi MAENAKA


Laurence AMIOT 

MD, PhD in Haematology laboratory of Rennes and teacher researcher at the University of Rennes 1. For its medical part, she is a medical biologist at the Hematology Laboratory of the CHU of Rennes, she makes the diagnosis of hemopathies by cytology and flow cytometry.She actually works in “Infection, Immunity and Environmental Factors in Liver” team of Institute of Research in Environmental and Occupational Health. Her research initially focused on HLA-G in hematologic malignancies and then dendritic cells is now shifted on HLA-G and liver, especially on mast cells and fibrosis.


Fabio MORANDI 

Senior Researcher/Quality Control Operator

UOSD Cell Factory – IRCCS Istituto Giannina Gaslini

Genova, Italy

Research in Tumor immunology and Development of Advanced Therapeutic Medicinal Products Dr. Morandi is a Senior Researcher and operates in the Quality Control area of Cell Factory “G.Gaslini” at IRCCS Giannina Gaslini in Genoa, Italy. He is author of several publications in the field of i) tumor immunology ii) mechanisms of regulation of immune response in physiological and pathological conditions. In the last years, he studied HLA-G and other HLA-Ib molecules, adenosinergic ectoenzymes and extracellular vesicles. Dr. Morandi graduated in Biology and then he get a Specialization in Clinical Pathology at the University of Genoa. He competed a research fellowship at IST/S.Martino Hospital and then at IRCCS Giannina Gaslini, in Genoa, Italy.


Daria BORTOLOTTI


Hana ROHN


David COURTIN

Dr. D. Courtin is a senior researcher at the French National Institute For Sustainable Development (IRD) in the Mother and Child in tropical area (MERIT) research unit, Paris, France. He co-leads the host genetic adaptation team and is IRD correspondent in Ghana.

Research : He devoted his PhD thesis work to the study of human genetic susceptibility to human African trypanosomiasis and his post-doctoral training was performed on antibody responses directed to merozoite candidate vaccine antigens associated with malaria protection. Since his recruitment at the IRD in 2008, his research programs aim to identify genetic and immunological factors involved in host susceptibility to tropical parasitic diseases: malaria, helminthiasis and Human African Trypanosomiasis. Currently, he is involved in immunogenetic programs in Africa (Benin, Cote d’Ivoire, Ghana and Guinea) leading to new insights on the relevance of HLA-G and its receptors in human susceptibility to tropical parasitic diseases.


Vera REBMANN

-Coordinator of a research group on NK cell and tumor biology at the Institute for Transfusion Medicine, University Hospital Essen.


-Research : The research interests are focused on the immune biology of atypical HLA class I molecules (HLA-G, HLA-E and HLA-F) and other immune checkpoint molecules (PD-1, PDL1, and PDL-2), both on the cell surface or as soluble molecules with emphasis placed on their translational potential and implmentation in clinical practice in settings of transplantation and cancer. During the last five years, she and her team explored primarily the clinical and functional potential of EV (extracellular vesicles) and EV subpopulations harbouring certain immune checkpoint molecules like HLA-G.


Diana LE ROUX


Christophe HENNEQUIN


 Wei-hua YAN 


Joël LE MAOULT 


Michael EIKMANS

Senior researcher at the Department of Immunology
Leiden University Medical Center – The Netherlands
Research in Reproductive Immunology and HLA-G
Dr. Eikmans is group leader of the Reproductive Immunology research line at his department (https://immunology.lumc.nl/).
He is the author of scientific publications in the field of reproductive immunology and of transplantation. Research of his group is aimed at understanding in healthy pregnancy how the pregnant woman immunologically tolerates her baby, and what mechanisms account for
complications to occur in aberrant pregnancy.
Dr. Eikmans is co-founder and member of the core group of the Reproductive Immunology Network Netherlands (RiNet) (https://rinet.nl/), a national initiative to gain more insight in the role of the immune system in pregnancy and to come to better treatment of patients in
the area of reproduction, pregnancy, and birth.
He graduated in Molecular Biology and Medical Biology at the University of Leiden in The Netherlands. After that he conferred a PhD at the Dept of Pathology (LUMC) and completed a research fellowship at the Massachusetts General Hospital, Boston MA.


 Thomas Vauvert F. HVIID

Centre for Immune Regulation and Reproductive Immunology (CIRRI), The ReproHealth Research
Consortium ZUH, Department of Clinical Biochemistry, Zealand University Hospital, and Department of Clinical Medicine, University of Copenhagen, Roskilde, Denmark


Research: Our research activities focus on: (1) regulation of the immune system, especially in relation to immunosuppression and tolerance, (2) reproductive immunology, and (3) cancer immunology. In reproductive medicine, our aims are to further clarify the role of HLA class Ib molecules (HLA-G, HLA-F and HLA-E) at the feto-maternal interface and their tolerance-inducing function by the interaction with maternal
immune cells. Our aim in cancer research is to elucidate the impact of HLA class Ib expression by tumour cells on the tumour microenvironment and the prognosis of the patient. The research may contribute to an improved understanding of disease mechanisms and therapeutic targets in infertility, certain pregnancy complications and cancer.


Olivier BRUGIÈRE 

Olivier Brugière is involved in the lung transplant program of Foch hospital (Suresnes France) as a referent LTx physician. He developed a translational research focused on chronic allograft dysfunction and the role of the tolerogenic HLA-G molecule in lung graft acceptance (collaboration with the Immunology laboratory of Saint-Louis hospital, SHRI, Paris, France).


 Eduardo A. DONADI


Julie DI CRISTOFARO

Dr Julie Di Cristofaro, French Blood Center, Marseilles, France Major scientific interests are related to:

– Human genetic diversity

– HLA Ib evolution, expression and function

– Molecular biology applied to red blood cell antigens and HLA typing

– Markers to optimize patients’ care in blood transfusion and transplant contexts


Antonio ARNAIZ-VILLENA 

Physician and Doctor by Complutense University of Madrid.He studied Immunology and Immunogenetics with Profs Roitt and Festenstein in London for 9 years.He has published more than 400 scientific papers in international magazines. He has carried out research on Immunology ,Population Genetics and Anthropology.He has also described HLA-G new alleles and polymorphisms both in human and primates and has been awarded by the Spanish Senate because he elaborated together with Prof Dausset and others the successful Transplant Law in Spain. At present he is Full Professor at Complutense University.


Erick CASTELLI

Senior researcher at the Pathology Department, School of Medicine, São Paulo State University (Unesp), Brazil.

Dr. Castelli graduated in Biomedical Sciences from the São Paulo State University (Unesp), Brazil, with a master’s degree in Pathology from Unesp and a Ph.D. degree from the University of São Paulo, USP, Brazil.

Dr. Castelli is the section editor (bioinformatics) from DNA and Cell Biology (ISSN 1557-7430) and a member of the editorial board of Human Immunology (ISSN 0198-8859).

Member of the SNP-HLA Reference Consortium (SHLARC), an initiative to share and promote MHC-centric analyses in genomics and improve HLA imputation from SNP-Array data.

He is the author of publications in the area of HLA and KIR polymorphisms, evolutive aspects of HLA and KIR genes, HLA polymorphisms associated with infectious diseases, and bioinformatic tools tailored to HLA genes and highly polymorphic genes. He has published more than 47 articles related to HLA-G, including the description of its genetic structure, its haplotypes, and polymorphisms associated with diseases.

Résumés de communication

HLA-G is mainly expressed by mast cells in the fibrotic regions of liver, lung and kidney

Laurence Amiot

The subject of this presentation is the predominant expression of HLA-G in mast cells in fibrosis zones regardless of the affected organ : liver, lung and kidney.


Interactions between HLA-G and other immune checkpoints

Fabio Morandi

My presentation will describe the interactions between HLA-G and other immune checkpoint molecules, with particular emphasis on PD-1/PD-L1. In addition, I will present and discuss recent data describing the expression of HLA-G and PD-1/PD-L1 on extracellular vesicles isolated from bone marrow of cancer patients and helathy donors.


Immune tolerance, LILRB1 and LILRB2 expression and susceptibility to malaria

David Courtin

Background: Placental malaria (PM) is associated with a higher susceptibility of infants to malaria infection. A hypothesis of immune tolerance has been suggested but no clear explanation has been provided to date. In the present study, we investigated the involvement of inhibitory receptors LILRB1 and LILRB2 in PM-induced immune tolerance. Method: Infants of women with or without PM were followed-up from birth to 24 months of age. The frequency of immune cell subsets was quantified by flow cytometry. LILRB1 or LILRB2 expression was assessed on cells collected at 18 and 24 months of age. Findings: Infants born to women with PM had a higher risk of developing symptomatic malaria than those born to women without PM, and such infants displayed a lower frequency of non-classical monocytes that overexpressed LILRB2. Interpretation: The long-lasting effect of PM on infants’ monocytes was notable, raising questions about the capacity of ligands such as Rifins or HLA-I molecules to bind to LILRB1 and LILRB2 and to modulate immune responses.


The role of HLA-G in women with recurrent pregnancy loss

Michael EIKMANS

In the context of pregnancy, the fetus inherits genes from both the father and the mother and it is therefore semi-allogeneic to the mother’s immune system. Maintenance of healthy pregnancy requires the maternal immune system to tolerize the fetus. For this reason, several immune regulatory mechanisms are at play at the fetal-maternal interface, which represent the location where fetal trophoblasts in the placenta come into contact with maternal immune cells.
HLA-G is an immune modulating molecule present on extravillous trophoblasts (EVT) at the fetal- maternal interface. The soluble form of HLA-G can also be detected in various body fluids, such as amniotic fluid and blood of pregnant women, but also in male seminal plasma. Genetic variations in the HLA-G gene may be associated with the level of the HLA-G protein product.
Recurrent pregnancy loss (RPL) affects 1-2% of couples who are trying to conceive. Around 70% of the couples do not know the underlying cause for this recurring problem, leaving them with a burden of uncertainty. At some point, some couples may maintain a healthy pregnancy to term, but in those cases the principal mechanism remains elusive as well.
In this lecture, I will go into the findings regarding HLA-G expression and genotype in pregnant women with a history of RPL, evaluated in the placenta and in the mother’s blood circulation. I will also elaborate on a culture system of trophoblasts, isolated from placenta tissue during gestation, which can be differentiated to HLA-G-positive EVT to study interaction with maternal immune cells. I will speculate on how recent investigations may provide further insight on the pathophysiology of pregnancy complications and whether information regarding HLA-G may represent a biomarker for
outcome.


 HLA 1b haplotype, from clinics to genetic evolution

Julie Di Cristofaro

HLA-G is a tolerogenic molecule. We showed an impact of HLA-G alleles in Lung Transplant outcome : anti-HLA allo-immunization risk, overall survival and chronic rejection (CLAD).

HLA-G*01:04 allele was associated to lower levels of sHLA-G at D0 and M3 (p=0.03), impaired long term survival (p=0.001), increased CLAD occurrence (p=0.03) and to the production of de novo DSA at M3 (p=0.01).

HLA-G*01:04 allele is LD with the HLA-H deletion and HLA*11 allele.

Currently, 19 HLA-H alleles with a distinct sequence in the exons are described. These alleles display open reading frames ranging from 18 to 362 amino-acids (AA). Of these 19 alleles, two (HLA-H*02:07 and H*02:14) putatively encode a complete, membrane-bound HLA protein

Potential tolerogenic function of the H*02:07 protein is supported by its association, through its full Linkage Disequilibrium (LD) with the HLA-A*11 allele, with higher risk of lung cancer.

HLA-H transcriptional activity was characterized in Peripheral Blood Mononuclear Cells (PBMC) and Human Bronchial Epithelial Cell (HBEC)

We hypothesize that HLA-H contributes to immune homeostasis, similarly to tolerogenic molecules HLA-G, -E and -F and that HLA-H*02:07 is expressed as a functional, immune-tolerant, membrane-bound HLA molecule.

We use a HLA null human erythroblast cell line transduced with HLA-H*02:07 cDNA to demonstrate that HLA-H*02:07 encodes a membrane-bound protein. Additionally, using a cytotoxicity assay, our results support that K562 HLA-H*02:07 inhibits human effector IL-2 activated PBMC and human IL-2 independent NK92-MI cell line activity.

Finally, through in silico genotyping of the Denisovan genome and haplotypic association with Denisovan-derived HLA-A*11, we also show that H*02:07 is of archaic origin. Hence admixture with archaic humans brought a functional HLA-H allele into modern European and Asian populations.


Evolution HLA-G,HLA-haplotypes and disease association

Antonio ARNAIZ-VILLENA (Spain)

Classical HLA genes and disease association has been studied at least since 1967 and no firm pathogenic mechanisms have been yet established. HLA-G immune modulation gene (and also -E and -F) are starting the same arduous way: statistics and allele association are the subject trendings with the same few results obtained by HLA classical genes i. e.: no pathogenesis may be discovered after many years of a great amount of researchers effort. Thus, we believe it is necessary to follow different research methodologies to approach this problem, like a sound one based on how evolution has worked maintaining together a cluster of immunity related genes (the MHC) in a relatively short chromosome area since amniotes to human at least: this evolution may be quite reliably studied during about 40 million years by analyzing the evolution of MHC-G and its receptors. Also,in addition to establishing new in vitro models, it is necessary to take into account other neighbouring genes that imply the study of full or part of MHC haplotypes involving several loci/alleles instead of single ones. This need of change or implement is already learnt from the long and in part fruitless HLA and disease statistical association history.


HLA-G worldwide genetic diversity and evolutionary aspects

Erick CASTELLI

My presentation will address our current knowledge regarding the HLA-G genetic diversity (SNPs and haplotypes) in worldwide populations, the different HLA-G lineages we have detected, and the functional aspects of frequent polymorphisms (ligand/receptor binding, allele-expression levels, and alternative splicing).

Non

© OLG/CLP - 2025