Trio Arnold

  • Shuichi Okada violon
  • Manuel Vioque-Judde alto
  • Bumjun Kim violoncelle

Artiste résident depuis juillet 2019

Le trio Arnold est né de la rencontre de trois jeunes solistes, membres seniors de l’académie internationale Seiji Ozawa, Shuichi Okada (violon) Manuel Vioque-Judde (alto) et Bumjun Kim (violoncelle).

Lauréats de grands concours internationaux (Primrose, Tertis, Markneukirchen, Lipizer, Osaka) ils sont régulièrement appelés à jouer sur les plus grandes scènes tant en France qu’à l’étranger en tant que solistes ou en musique de chambre.

Grandement influencé par la pratique de la musique de chambre au sein de la prestigieuse académie du chef Seiji Ozawa, le trio se caractérise par la recherche constante d’une sonorité d’une grande homogénéité habituellement exclusivement réservée aux quatuors à cordes.

La saison 2019/2020 du trio Arnold sera consacrée aux trios à cordes de Ludwig van Beethoven. Acclamé pour ses quatuors à cordes, il a composé cinq trios qui, bien que souvent ignorés, possèdent toute la force expressive que l’on admire dans ses oeuvres les plus reconnues.

Discographie

Vidéos

Théo Fouchenneret

Photos : Lyodoh Kaneko

en résidence depuis juillet 2020

Théo Fouchenneret remporte le premier prix du Concours international de Genève en novembre 2018 avant d’être nommé dans la catégorie « révélation soliste instrumental » aux Victoires de la Musique Classique. La sensibilité et la poésie de son toucher mais aussi la maturité de ses interprétations distingue unanimement ce jeune pianiste français des autres interprètes de sa génération: « On est frappé par une présence et un son plein et intense. Rapidement, les contrastes nous saisissent. Fouchenneret nous convie à une véritable interprétation. » Diapason.

Après de brillantes études au CRR de Nice, sa ville natale, dans la classe de Christine Gastaud, il continue de bénéficier d’un enseignement d’excellence aux côtés de pédagogues d’exception qui forgeront les derniers contours de ce musicien complet. Il obtient les plus hautes distinctions au CNSM de Paris auprès de professeurs tels qu’Alain Planès, Hortense Cartier-Bresson et Jean-Frédéric Neuburger. En 2013, il remporte le 1er prix au Concours international de piano Gabriel Fauré qui lui donne l’occasion d’aborder le répertoire d’un compositeur qui lui est cher. 

L’année 2018 marque un tournant dans la carrière du jeune pianiste. Quelques mois avant de triompher au Concours international de Genève, il remporte le 1er prix ainsi que cinq prix spéciaux au Concours international de musique de chambre de Lyon avec le Trio Messiaen.

Il est également lauréat de la Fondation Banque Populaire ainsi qu’artiste en résidence à la Fondation Singer-Polignac. 

Si Théo est régulièrement l’invité des émissions de radio et de télévision, c’est bien sûr la scène qui porte ses principales interprétations. Applaudi par les plus grandes salles et festivals internationaux (Gasteig de Munich, Gewandhaus de Leipzig, Philharmonie du Luxembourg, Bozar de Bruxelles, Piano aux Jacobins, Folles Journées…) il se produit également avec les musiciens les plus doués de sa génération (Victor Julien-Laferrière, François Salque, Lise Berthaud, Svetlin Roussev…)

Théo publie un premier CD en 2013 chez Sonare Art Office aux côtés du violoniste Tatsuki Narita. En 2015, c’est avec la violoncelliste Astrig Siranossian qu’il partage un enregistrement chez Claves Records. Plus récemment, le disque du Trio Messiaen avec le clarinettiste Raphael Sévère parait en 2018 aux éditions Mirare et se consacre tout naturellement au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen, ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès. Cet enregistrement s’impose déjà comme une référence puisqu’il est récompensé d’un Diapason d’Or ainsi que d’un Choc Classica. 

Son premier album solo consacré à Beethoven est sorti en mars 2020 chez le label La Dolce Volta.

Discographie

Fauré – Nocturnes

paru chez La Dolce Volta en 2024

Beethoven

paru chez La Dolce Volta en 2020

    Raphaël Sevère

    © Sylvain Picart

    Artiste résident junior depuis 2020

    Vainqueur du concours de Tokyo à l’âge de 12 ans, nommé aux Victoires de la Musique « Révélation soliste instrumental » à 15 ans, Raphaël Sévère remporte en novembre 2013 le prestigieux concours des Young Concerts Artists de New York qui lui décerne le 1er Prix ainsi que huit des dix Prix spéciaux. 

    Raphaël s’est produit en soliste avec le Deutsche Sinfonieorchester à la Philharmonie de Berlin, l’Orchestra of St. Luke au Alice Tully Hall de New York, l’Orchestre de chambre de Paris au festival de Saint-Denis, l’Orchestre National de Russie au festival de Colmar, le London Philharmonic Orchestra, le Konzerthausorchester de Berlin, les Orchestres Nationaux du Capitole de Toulouse, de Bordeaux-Aquitaine, des Pays de la Loire, de Lille, de Strasbourg, de l’Ile de France. 

    En récital, il est présent au Théâtre des Champs Elysées, Kennedy Center de Washington et Merkin Concert Hall de New York, Gardner Museum de Boston et de Vancouver, Auditorium du Louvre, KKL de Lucerne, Rheingau Musik Festival, Mecklenburg-Vorpommern Festspiele, Fondazione La Società dei Concerti di Milano, French May de Hong-Kong, Festival de la Grange de Meslay, Salle Molière à Lyon, Grand Théâtre d’Aix en Provence, Festival de Radio France Montpellier, Folles Journées de Nantes, de Varsovie, de Tokyo. 

    En musique de chambre, il a pour partenaires les quatuors Ebène, Modigliani, Prazák, Van Kuijk, les trios Wanderer, les Esprits et Messiaen, également Martha Argerich, Boris Berezovsky, Adam Laloum, Jean-Frédéric Neuburger, Gidon Kremer, David Grimal, Gérard Caussé, Antoine Tamestit, Gary Hoffman, Xavier Philips, Victor Julien-Laferrière, François Salque… 

    Attiré depuis toujours par la création et lui-même compositeur, il crée en 2016 sa première pièce Obscurs pour clarinette et guitare à la salle Cortot avec Antoine Morinière, éditée par L’empreinte mélodique. En 2019, il compose Sept Miniatures pour piano seul (création en février 2019) et Entre chien et Loup pour guitare seule (création à Vienne en été 2019). En 2020, il créera son premier concerto pour clarinette et orchestre, commande de l’Orchestre de Bretagne.

    Ses disques ont été distingués entre autres par Diapason (Diapason d’Or), Classica (Choc), Télérama (évènement FFFF).

    En 2017 parait un album consacré au 1er Concerto pour clarinette de Carl Maria von Weber enregistré à la Philharmonie de Berlin avec le Deutsches Sinfonieorchester sous la direction d’Aziz Shokhakimov, couplé à deux œuvres du même compositeur avec le pianiste Jean-Frédéric Neuburger (Mirare).

    Complice de toujours avec le Trio Messiaen, ils font paraître en 2018 un album consacré au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès (Mirare).


    Discographie


    Quatuor Zahir

    • Guillaume Berceau saxophone soprano
    • Etienne Brossard saxophone alto
    • Florent Louman saxophone ténor
    • Joakim Ciesla saxophone baryton

    Artiste résident depuis juillet 2019

    Une idée qui surgit, une personne que l’on rencontre, et subitement cela nous apparaît comme évident. C’est l’essence même du Zahir, ce mot arabe qui désigne « ce qui est apparent, explicite », ou encore une chose qui, une fois connue, occupe toutes nos pensées.
    Née en 2015, cette jeune formation se produit déjà dans de nombreux festivals, en France et dans le monde mais c’est en 2017 que le Quatuor Zahir se distingue en remportant le 9ème Concours International de Musique de chambre d’Osaka (Japon), acquérant ainsi une reconnaissance sur la scène internationale. Les musiciens ont depuis été invités au Wigmore Hall de Londres, à la Philharmonie de Paris et au Konzerthaus de Vienne, ainsi qu’aux Folles Journées de Nantes, au Festival de Radio France à Montpellier, aux festivals des forêts et
    de Sully, à l’Acropolis de Nice ou encore au Toppan Hall à Tokyo.
    Issu du Conservatoire de Paris où il a suivi les conseils du Quatuor Ébène et du Quintette Moraguès, le Quatuor Zahir est actuellement en résidence à la Fondation Singer-Polignac. Parrainé par le pianiste Jean-François Zygel depuis son passage sur France 2 dans l’émission « La Boîte à Musique », il est également lauréat du concours international de musique de chambre de la FNAPEC 2016 et a remporté les médailles d’or aux Manhattan, Vienna et Berliner International Music Competitions de 2019. En 2018, le Quatuor produit son premier disque « Zahir » sous le label Klarthe. On retrouve dans cet enregistrement les valeurs qui unissent cet ensemble : le partage d’une même sensibilité, d’une exigence aiguë et le désir de renouveler le paysage musical.
    À l’image du héros romanesque du Zahir de P. Coelho qui part en quête d’un idéal romantique, ces quatre saxophonistes ont à cœur de faire évoluer le genre du quatuor. Que ce soit en interprétant le répertoire original, grâce à leurs rencontres avec de nombreux compositeurs comme Bruno Mantovani, Fabien Waksman, Ichiro Nodaïra et Graciane Finzi ou en collaborant avec de nombreux artistes : Félicien Brut,
    Jean-Charles Richard, Adèle Charvet, Les Chanteurs d’Oiseaux, ces musiciens montrent là leur curiosité et leur créativité.

    A huge range of dynamics, virtuosic romps, contagious enthusiasm, and hyper-expressive playing (The American Record Guide)
    Ce quatuor de saxophones écarte tous ses concurrents par son audace, la liberté du geste, une virtuosité naturelle et souple, sa ligne artistique, ses lumineux engagements… La couleur et la sonorité ronde et envoûtante subjuguent. Superbe complicité sonore du début à la fin. (Classique News)

    Discographie

    L’Heure bleue

    Aparté, 2024

    Zahir

    Klarthe, 2019

     Vidéos


    Quatuor Elmire

    • David Petrlik, Yoan Brakha violon
    • Hortense Fourrier alto
    • Rémi Carlon violoncelle

    Artiste résident depuis juillet 2019

    D’une présence scénique évidente avant même l’attaque de la partition, les Elmire procurent d’entrée de jeu la sensation de pétrir un matériau vivant […] (Concertclassic)


    Dans une perpétuelle quête d’expression, le quatuor Elmire impressionne par sa sonorité généreuse, libre, pleinement assumée et sans réserve […] (Diapason)


    Le Quatuor Elmire, familier du grand répertoire (Les Échos) trouve son identité par l’immersion dans ce patrimoine, on mesure la parfaite entente des musiciens dans l’incarnation de cette musique singulière […] (Diapason)


    Fondé en 2017, le Quatuor Elmire est récompensé au prestigieux Concours de Genève 2023 par le second prix et le prix spécial de la Fondation Etrillard décerné au projet artistique le plus remarquable. Il est également lauréat du concours international Carl Nielsen à
    Copenhague.
    Le Quatuor Elmire s’est déjà produit dans les grandes salles telles que la Philharmonie de Paris, le Victoria Hall de Genève, la Philharmonie du Luxembourg ou encore la Grange au Lac d’Evian.
    L’année 2024 sera marquée par ses débuts sur la scène de l’Alt Oper de Francfort ainsi que par la célébration des trente ans de la Folle Journée à Nantes.
    Entouré des conseils des quatuors Modigliani, Ysaÿe, Belcea et Ébène, le Quatuor Elmire est artiste résident à la Fondation Singer-Polignac, à La Chapelle Musicale Reine Elisabeth, grand résident ProQuartet, artiste génération Spedidam ainsi que lauréat de la Fondation Banque Populaire.

    Photos : Amaury Viduvier


    Les Apaches

    Photo : Julien Benhamou

    Artiste résident depuis juillet 2019

    L’Ensemble Les Apaches est un groupe instrumental à géométrie variable, dirigé par le chef d’orchestre Julien Masmondet. Il est composé de jeunes musiciens professionnels, parmi les plus doués de leur génération, et passionnés par la création musicale. Il s’inscrit au sein d’un collectif plus large, pluridisciplinaire, associant des artistes issus d’univers connexes : compositeurs, chanteurs, metteurs en scène, écrivains, vidéastes, danseurs, comédiens…

    Leur objectif commun est de créer et de diffuser des spectacles mêlant la musique d’aujourd’hui avec des œuvres du répertoire, en correspondance avec d’autres arts du spectacle vivant. Les jeunes talents de l’ensemble, associés à des artistes confirmés, croisent leurs regards et décloisonnent les disciplines artistiques. Le nom du collectif, fondé par Julien Masmondet et Pascal Zavaro, fait référence au groupe artistique français réuni vers 1900 autour de Maurice Ravel et composé principalement de musiciens, poètes, sculpteurs et critiques. Devenue un symbole de l’effervescence intellectuelle et culturelle qui agite Paris au début du 20èmesiècle, cette bande d’amis, baptisée la Société des Apaches, a participé aux révolutions de son temps par des influences mutuelles, en brisant toute forme de routine et d’académisme.

    L’ensemble est constitué à ce jour de 15 à 25 jeunes musiciens professionnels selon les projets. Tous ont entre 20 et 30 ans ; ils sont brillants, audacieux et exaltés par leur métier. Ils ont choisi de se réunir par passion et se reconnaissent par leurs affinités communes pour les arts sous toutes leurs formes. Leur identité sonore se construit au travers des défis qu’ils aiment se lancer dans des répertoires éclectiques. Ce qui les lie et ce qui soude les énergies : une profonde envie de bousculer les habitudes culturelles, de révolutionner la pensée du public sur la musique classique et la musique d’aujourd’hui. Ils sont issus des meilleures écoles, telles que les CNSM de Paris et de Lyon ou l’Ecole Normale de Musique de Paris, et ont remporté des prix dans de grands concours internationaux.

    Les Apaches se sont réunis pour la première fois en avril 2018 lors de la création mondiale de Manga-Café de Pascal Zavaro et de Trouble In Tahiti de Leonard Bernstein. Les représentations au Théâtre Impérial de Compiègne, au Théâtre de la Coupe d’Or à Rochefort puis à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, ont remporté un vif succès, à la fois auprès du public et de la presse. Cette première production lyrique a donné lieu à un enregistrement discographique, sorti chez le label Maguelone en septembre 2018.

    Dès leur première saison en 2019-20, Les Apaches sont accueillis par la Fondation Singer-Polignac en tant qu’artistes résidents ; par la Fondation Royaumont dans le cadre du programme Incubateur ; ils s’associent avec l’Orchestre de l’Opéra de Massy et l’Ecole Normale de Musique de Paris – Alfred Cortot pour un partenariat pédagogique autour de la classe de direction d’orchestre. Les différents projets de l’Ensemble sont programmés sur la scène du Théâtre de la Coupe d’Or à Rochefort et à Paris au Théâtre de l’Athénée-Louis Jouvet.

    « Un immense bravo au jeune ensemble Les Apaches, collectif rebelle et pacifique, décidément à suivre, et à Julien Masmondet, son chef et fondateur, qui tient le tout avec talent et offre de sa fosse un spectacle de rythmes, de dynamiques et de couleurs. » – Gaëlle Le Dantec – Concerclassic – Juin 2018


    Julien Masmondet direction

    Julien Masmondet développe une carrière internationale très prometteuse et multiplie les projets. Révélé lorsqu’il était chef assistant de Paavo Järvi à l’Orchestre de Paris, il enchaîne aujourd’hui les invitations en France et à l’étranger (Paris, Bordeaux, Lyon, Lille … Moscou, Riga, Prague, Lausanne, Liège, Vérone, Québec, Naples …) et les collaborations avec des solistes comme Emanuel Ax, Tabea Zimmermann, Seong-Jin Cho ou Karine Deshayes. Tous saluent sa musicalité instinctive, son intelligence affûtée, son énergie et son implication.

    Il a enregistré récemment plusieurs disques pour des labels comme Sony Music, Warner Classics, Aparté Music, Claves records, à la tête de l’Orchestre National de France, l’Orchestre de Chambre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo et du Czech National Symphony Orchestra.

    Passionné de rencontres et d’échanges culturels, il est depuis 2005, directeur artistique du festival Musiques au Pays de Pierre Loti dont la programmation associant musique et littérature se consacre à la redécouverte d’un répertoire français rarement joué. Il vient également de fonder un collectif d’artistes, l’ensemble Les Apaches, avec l’ambition de créer des concerts singuliers et novateurs mêlant musiques d’aujourd’hui et œuvres du répertoire.

    Julien Masmondet a étudié à l’Ecole Normale de Musique de Paris où il intervient aujourd’hui comme professeur de la classe de direction d’orchestre aux côtés de Dominique Rouits. Il a également travaillé auprès de chefs comme Louis Langrée, Herbert Blomstedt, Christoph von Dohnanyi, Yutaka Sado, David Zinman et Bertrand de Billy.


    Le Furor Poetico

    Artiste résident depuis juillet 2021

    Le nom de la compagnie est en lien avec la colère, moteur de créativité, d’énergie et de passion, comme force pour faire bouger notre monde. La colère permet d’accéder à une intensité émotionnelle qui élargit l’espace pour l’imaginaire. La colère créatrice des êtres féminins est largement sous-exploitée.

    Furor Poetico met en lumière des écritures scéniques féminines et pense la création d’imaginaires comme émancipatrice pour modifier le quotidien. La manière d’agir sur scène ou dans la vie compose un même geste afin que création et transmission puissent se répondre et se nourrir. Le travail de la compagnie repose sur la concrétisation scénique de nouvelles réalités, pour faire prendre conscience au spectateur de sa propre capacité à développer son imaginaire.

    Furor Poetico a le projet dramaturgique et social de développer une série de spectacles et d’actions. La musique et son incarnation physique est le point de départ des réflexions animant la compagnie. Elle défend un médium sonore autonome et indépendant des mots et du langage écrit, afin que ses propres imaginaires naissent sur un plateau. La rencontre entre l’artiste sonore et les objets auquel il fait face, produit une parole autre. La capacité du corps à mettre en mouvement des images, par la fusion de la danse, du son et de la matière, est libérateur pour s’émanciper du monde.

    Furor Poetico est une compagnie transdisciplinaire. Elle a le projet d’explorer les limites d’un corps avec un instrument de musique et souhaite exploiter les possibilités chorégraphiques, théâtrales, et plastiques afin de développer son univers. La compagnie place l’artiste dans une zone incertaine, qu’iel ne connait pas, afin que naisse une poésie singulière. C’est ce regard autre, en-dehors, sur une pratique artistique qui l’intéresse.
    Elle souhaite qu’une confusion se créée sur scène : la.e spectateur.ice ne doit plus savoir s’il est venu voir de la danse, de la musique, de la performance plastique ou du théâtre.


    Lili Gomond direction artistique

    Née en 1999, Lili GOMOND débute le saxhorn à 7 ans et se promet de donner à son instrument méconnu une place au-devant de la scène. Elle est diplômée du Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris en 2017. Une double opération pulmonaire fera l’objet d’une remise en question instrumentale, musicale et artistique importante en 2016. Ce réapprentissage la conduira à construire son rapport à la scène et à la création.

    Elle prend conscience du statut de créateur et interprète qu’elle souhaite développer par une approche transdisciplinaire. Elle réalise son monde artistique de façon autodidacte. En 2019, elle créée avec le soutien de Xavier DELETTE, un Opéra à partir du texte de la Machine Infernale de Jean COCTEAU. Sa mise en scène fait l’objet d’un regard bienveillant de la part d’Armelle HELIOT dans le Figaro (5 mai 2019). A la suite de spectacle, la direction de la compagnie Le Furor Poetico lui est confiée, afin de développer sa quête d’«art total».

    Elle écrit depuis juin 2019 son spectacle [Ceci est un adieu au langage] dont elle imagine la dramaturgie, la mise en scène, la scénographie, la chorégraphie, les lumières et la musique. La création est prévue pour l’automne 2023 au Collectif 12. Elle est soutenue par le 104 Paris, le Collectif 12, le Théâtre à Durée Indéterminée et Mains d’œuvres. En septembre 2021, elle est lauréate de la Bourse FoRTE Talents Émergents d’Ile de France pour cette création et est parrainée par la compagnie Le Balcon. Elle est également artiste-résidente à la Fondation Singer-Polignac.

    En parallèle du travail pour sa compagnie, elle approfondit ses connaissances à travers la pratique du jazz Conservatoire de Montreuil. Elle se nourrit également de cours de théâtre à L’École du Jeu et de cours de danses (Centre de danse du Marais, Micadanses et La Ménagerie de Verre). Lili est également artiste-intervenante chez Démos. Elle a participé aux spectacles « L’œil et l’Oreille » et « Femme Capital » avec l’Orchestre de spectacle de Montreuil, « Les Pièces Manquantes » et « Toute la vérité » avec Adrien Béal ; ainsi qu’à L’Autre Festival, le Classical Beat Festival et sur des productions du Balcon (cycle Licht Stockhausen). Lili participe au projet Opéra De-Ci De- Là » du Festival d’Aix-en-Provence en tant qu’académicienne en 2021 et comme artiste invitée en 2022. Enfin, elle travaille avec Camel Zekri et Okba Soudani durant l’Académie de musiques transculturelles 2022 de la Fondation Royaumont.

    Jean-Paul Gasparian

    Photos : JB Millot

    Artiste résident junior depuis 2020

    Jean-Paul a publié au printemps 2019 son deuxième enregistrement solo pour le label Évidence, consacré à Chopin, qui a été accueilli avec enthousiasme par la presse internationale. En 2018 un premier CD était sorti pour le même label, dédié à la musique russe (Rachmaninov, Scriabine, Prokofiev), et unanimement salué par la presse (5 diapasons, 5 étoiles Classica). En février 2020 il s’est vu décerner le Prix Thierry-Scherz aux Sommets Musicaux de Gstaad, ce qui lui offre l’enregistrement d’un CD avec orchestre pour le label Claves, dont la parution est prévue en 2021.

    Jean-Paul est le vainqueur du prestigieux Concours Européen de Brême (Allemagne) en 2014, mais également lauréat des concours Internationaux José Iturbi (Espagne) en 2015, GPIPL de Lyon (France) et Hastings (Angleterre) en 2013, demi-finaliste au concours Géza Anda (Suisse) en 2015 et Arthur Rubinstein (Tel-Aviv) en 2017. Il remporte le prix de la Fondation Cziffra en 2014 et devient Lauréat de la Fondation l’Or du Rhin en octobre 2016.

    Le 1er Prix de Philosophie au Concours Général des Lycéens de France lui est attribué en 2013.

    Parmi les orchestres qui l’ont accompagné en soliste, citons l’Orchestre National d’Ile-de-France, les Bremer Philharmoniker, la Robert-Schumann-Philharmonie de Chemnitz, la Nordwestdeutsche Philharmonie, Musikkollegium de Winterthur, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, l’Orchestre Régional de Normandie, l’Orchestre de Chambre de Toulouse, l’Orchestre de Nouvelle-Aquitaine, l’Orchestre de la Radio-Télévision Serbe, l’Orchestre Symphonique du Monténégro, l’Orchestre Symphonique de la région de Murcie, l’Orchestre Symphonique de Valence (Espagne), l’Orchestre Symphonique de Caen, dans des concertos de Mozart, Beethoven, Chopin, Liszt, Mendelssohn, Saint-Saëns, Tchaïkovski, Rachmaninov, Gershwin.

    En janvier 2018 il a remplacé au pied levé le célèbre pianiste Christian Zacharias dans le 24ème Concerto de Mozart sous la direction du grand chef autrichien Leopold Hager à la Stadthalle de Chemnitz.

    Jean-Paul s’est produit en récital ou avec orchestre à la Salle Gaveau, Fondation Louis Vuitton, Salle Molière (dans le cadre de la série « Piano à Lyon), Tonhalle de Zürich, Laeiszhalle de Hambourg, Die Glocke de Brême, Mozarteum de Salzbourg, Museum of Art de Tel-Aviv, Kolarac de Belgrade, et dans des festivals tels que La Roque d’Anthéron, Festival Radio-France de Montpellier, Festival de Menton, Piano aux Jacobins, Printemps des Arts de Monte-Carlo, Festival de l’Épau, Lisztomanias, Les Flâneries de Reims (diffusion live par Medici.tv en 2014), Piano Folies du Touquet, Nohant Chopin Festival, Les Solistes à Bagatelle, Festival International de Colmar, Piano en Valois, L’Esprit du piano, Sommets Musicaux de Gstaad, Midi-Minimes de Bruxelles, Piano à Saint-Ursanne, Schleswig-Holstein Festival, Kissinger Sommer Festival.

    Par ailleurs, le Festival Chopin de Nohant a publié un album d’archives dédié à Aldo Ciccolini, dans lequel est incluse la Sonate en sol mineur de Schumann enregistrée en live par Jean-Paul Gasparian (festival 2015). Le magazine Classica a décerné à l’album son Choc du mois et placé Jean-Paul parmi les 10 pianistes les plus prometteurs de la jeune génération.

    Né en 1995 à Paris de parents musiciens, Jean-Paul Gasparian est admis à l’unanimité au CNSM de Paris à 14 ans, où il obtient brillamment son Master en 2015. Ses professeurs sont Olivier Gardon, Jacques Rouvier, Michel Béroff, Laurent Cabasso, et Tatiana Zelikman. Après un 3ème cycle au CNSMDP avec Michel Dalberto et Claire Désert, ainsi qu’au Royal College of Music de Londres avec Vanessa Latarche (Artist Diploma), il se perfectionne auprès d’Elisso Virsaladze en Italie.

    Jean-Paul est soutenu par les fondations Safran et ADAMI pour la musique. Il est également, depuis l’été 2017, un artiste Steinway.

    Discographie


    Gaspard Thomas

    Artiste résident junior depuis juillet 2021

    Né en 1997, Gaspard Thomas a remporté de nombreuses récompenses en concours internationaux : Premier Prix au concours France-Amériques 2019 ainsi qu’un Second prix et 7 prix spéciaux au concours Piano Campus 2019 à Pontoise ; il reçoit en 2023 le Troisième Prix et deux prix spéciaux au Concours Szymanowski de Katowice en Pologne. Il est par ailleurs lauréat de l’Académie Musicale Philippe Jaroussky, de l’Académie de Villecroze, des fondations Banque Populaire et Safran.
    Gaspard se produit régulièrement en soliste et a notamment joué avec l’Orchestre Appassionato dirigé par Mathieu Herzog et l’Orchestre Opéra Éclaté sous la baguette de Victor Jacob. En 2023 et 2024, il joue avec l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire sous la direction de Lucie Leguay, ainsi que l’Orchestre Philharmonique de la Radio Polonaise et José-Maria Florencio à Katowice.
    Il est artiste invité dans plusieurs festivals en France tels que le Festival de la Roque d’Anthéron, le Festival de Deauville, les Lisztomanias, les Pianissimes, le Festival Chopin de Nohant, Piano en Saintonge, le Festival de Saint-Céré. On a pu entendre Gaspard notamment à l’Auditorium de Radio France, à l’Auditorium de la Seine Musicale, à l’Orangerie de Bagatelle, au musée Guimet, au showroom parisien Steinway & Sons, à l’Ambassade de Pologne et l’Institut Liszt à Paris. Il participe également au 20e Festival des Nuits Caraïbes en Guadeloupe ainsi qu’à une tournée de concerts dans l’État de New York aux États-Unis grâce à l’association Orphée Musique.
    Chambriste très apprécié, il se produit très régulièrement avec la violoniste et compositrice Élise Bertrand (Sommets Musicaux de Gstaad en Suisse, tournée de l’AJAM en Alsace, récital à la Bibliothèque Nationale de France). Il partage également la scène avec la violoncelliste Stéphanie Huang au Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, à la Sala Verdi de Milan, aux Musicales de Gadagne en France.
    Formé aux conservatoires de Poitiers, Bordeaux et Saint-Maur-des-Fossés, Gaspard est diplômé d’un Master de Piano au CNSMDP mention Très Bien à l’unanimité dans la classe de Claire Désert et a pu travailler lors de masterclasses avec des artistes tels que Sir András Sschiff, Bertrand Chamayou, David Kadouch, Bernard d’Ascoli, Hortense Cartier-Bresson. Son parcours au CNSMDP s’enrichit de la rencontre de personnalités telles que Thierry Escaich, Fabien Waksman, Anne Le Bozec, Marc-André Dalbavie.
    Également ouvert à la création, il compose « Poème » pour un orchestre de 96 pianistes, pièce créée à la Philharmonie de Paris en 2019.


    Trio Moreau

    • David Moreau violon
    • Edgar Moreau violoncelle
    • Jérémie Moreau piano

    Artiste résident depuis 2020

    David Moreau violon

    Né en 1998 à Paris, David Moreau est issu d’une fratrie de musiciens. Il commence le violon à 5 ans selon la méthode Suzuki. Il étudie avec Suzanne Gessner au CRR de Paris, puis rentre à l’unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la
    classe de Boris Garlitsky en 2014. Il étudie parallèlement en musique de chambre dans la classe de Claire Désert et Ami Flammer.
    Il participe à de nombreuses masterclasses, avec entre autres Pavel Vernikov, Stéphan Picard, Patrice Fontanarosa, Itamar Golan, Franz Helmerson, Ivry Gitlis, Pamela Franck, Sadao Harada… et prend part à beaucoup d’académies en Italie, Angleterre, Autriche, Allemagne…
    David se produit souvent en récital ou en concerto en France comme à l’étranger. En 2015, il est invité par Renaud Capuçon pour se produire en musique de chambre dans le cadre du Festival De Pâques d’Aix en Provence. 
    En 2017 il est lauréat de la bourse Berthier, est sélectionné pour participer à l’Academie Seiji Ozawa en Suisse et se produit au Victoria Hall de Genève, ainsi qu’à la Fondation Louis Vuitton. Il est ensuite invité par Jean-Jacques Kantorow pour jouer avec l’Orchestre de Douai Région Hauts-de-France le concerto de Mendelssohn.
    En septembre 2017 il intègre la Barenboïm-Saïd Akademie à Berlin dans la classe de Mihaela Martin, et bénéficie des précieux conseils de Daniel Barenboim.
    Particulièrement attaché au répertoire de musique de chambre, il se produit dans de nombreux festivals en France (Orangerie de Sceaux, Piano au Palais d’Albi, Perros-Guirec, Bélaye, Classique au port La Rochelle, Les Vacances de monsieur Haydn, etc).

    Depuis 2018, il est membre régulier du Boulez ensemble, ainsi que du West-Eastern Divan Orchestra.
    En décembre 2020 paraîtra son premier enregistrement chez Erato aux côtés de ses frères et sœur, dans lequel il joue des œuvres de Korngold et Dvorak.
    En 2020-2021, il fera ses débuts notamment avec l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine, au Festival de Saint-Denis, aux Pianissimes, ou encore au festival de La Roque-d’Anthéron.

    Il joue un violon « Giovanni Francesco Pressenda » généreusement prêté par le Fonds instrumental français.


    Edgar Moreau violoncelle

    Lauréat des concours Rostropovitch 2009, Tchaikovsky 2011 et des Young Concert Artist 2014, Edgar Moreau, né en 1994, commence le violoncelle à 4 ans. Parallèlement à l’apprentissage du piano, il étudie avec Philippe Muller au CNSM de Paris et se perfectionne auprès de Frans Helmerson à Kronberg. Il fait ses débuts dans le concerto de Dvorak avec l’Orchestre du Teatro Regio de Turin à l’âge de 11 ans. 
    Il se produit dans les salles du monde entier les plus prestigieuses, notamment le Carnegie Hall de New York, la Philharmonie de Berlin, le Musikverein et le Konzerthaus de Vienne, le Concertgebouw d’Amsterdam, le Hollywood Ball à Los Angeles, la Philharmonie de Paris et le Théâtre des Champs-Elysées, l’Elbphilharmonie à Hamburg, Suntory Hall à Tokyo, le Seoul Art Center, le Victoria Hall de Genève, le Palau de la Musica Catalana de Barcelone, la Scala de Milan, la Fenice de Venise, le Wigmore Hall, ainsi que dans les festivals de Verbier, Salzbourg, Gstaad, Montreux, Edinbourg, Saint-Denis, Menton, Colmar, Lugano etc.

    Il collabore avec des chefs d’orchestre de renommée internationale tels que Gustavo Dudamel, Valery Gergiev, Francois-Xavier Roth, Tugan Sokhiev, Manfred Honeck, Lahav Shani, Mikko Franck, Jakub Hrusa, Alain Altinoglu, Pablo-Heras Casado, Vasily Petrenko, Jukka-Pekka Saraste, Lionel Bringuier et se produit avec les orchestres comme l’Orchestra Nationale de Santa Cecilia, London Symphony, London Philharmonia, Royal Philharmonic, Los Angeles Philharmonic, Philadelphia Orchestra, Malher Chamber Orchestra, Orchestre de Paris, Munich Philharmonique, Philharmonique de Radio France, Seattle Symphony, Filarmonica della Scala, Orchestre National de France, Saint Petersburg Philharmonic, Simon Bolivar Orchestra, Malaysian Philharmonic Orchestra, Tokyo Metropolitan Orchestra etc.
    La musique de chambre occupe une place privilégiée dans sa carrière et il a comme partenaire: Martha Argerich, Yo-Yo Ma, Renaud Capuçon, Khatia Buniatishvili, Nicholas Angelich, Andras Schiff, Emmanuel Pahud, Sergey Babayan, Lisa Batiashvili, Julian Rachlin, Alexey Volodin, Bertrand Chamayou, Daniil Trifonov, David Kadouch, entre autres, ainsi que ses frères et soeur également musiciens.
    En 2014, Edgar sort son premier album chez Erato, Play, avec le pianiste Pierre-Yves Hodique, puis Giovincello, concertos baroques avec l’ensemble Il Pomo d’Oro et Riccardo Minasi, récompensé du prix ECHO Classik 2016, disque dévolu aux sonates et trios de Debussy (Erato, Warner); plus récemment, un récital en duo avec David Kadouch consacré à Franck, Poulenc, Strohl et De la Tombelle, ainsi que les concertos d’Offenbach et de Gulda avec Les Forces Majeures et Raphaël Merlin.
    Il a obtenu 2 Victoires la Musique Classique en 2013 et 2015 et a remporté un ECHO Classik en 2016. Il est également lauréat des ECHO Rising Stars en 2017.

    Il a bénéficié du soutien de la Fondation Banque Populaire, de la Fondation d’entreprise Safran, il est Révélation instrumentale classique Adami 2012, ainsi que Prix Jeune Soliste des Radios Francophones Publique 2013.
    Il joue un violoncelle de David Tecchler de 1711 et un archet de Dominique Peccatte.


    Jérémie Moreau piano

    Jérémie Moreau, né en 1999, commence le piano à 7 ans avec Françoise Ragon. Il intègre le CNSM de Paris en 2015 dans la classe de Denis Pascal puis en 2018 avec Sir András Schiff à la Barenboïm-Saïd Academy de Berlin. Il se produit en récital dans différents festivals tels Lisztomanias à Chateauroux, Festival Chopin à Bagatelle et à Nohant, Classique au Port à La Rochelle, Sommets-Musicaux de Gstaad, Les Pianissimes à Paris… Il joue aussi régulièrement en musique de chambre, notamment avec ses frères et soeur, à Séoul (Seoul Art Center), L’Orangerie de Sceaux, aux Flâneries musicales de Reims et Boulez Saal à Berlin.

    © OLG/CLP - 2025