La mélodie française de Lalo à Poulenc, un siècle d’or ?

Avant-propos

Les deux cents ans de la naissance d’Édouard Lalo et les soixante ans de la mort de Francis Poulenc seront l’occasion de réunir, les 25 et 26 septembre 2023, à la Fondation Singer-Polignac, musicologues et littéraires autour de la question de la mélodie francophone, sujet jamais traité dans un grand colloque interdisciplinaire à Paris et pourtant essentiel à l’étude des interactions musico-poétiques dans leur contexte social et historique. 

La mélodie, cette forme courte qui magnifie les sonorités propres de la langue et en restitue une perception autre, celle de la musique qui s’y superpose, connaît son apogée à partir de la seconde moitié du XIXe siècle et culmine au moment où la musique se cherche une esthétique « éminemment française » pour reprendre le mot d’Alfred Bruneau. Forme majeure de la musique en société, unissant amateurs et professionnels dans les salons comme dans les réunions familiales, la mélodie s’impose comme un phénomène aux enjeux multiples, esthétiques, sociaux, poétiques et musicologiques. 

Le colloque portera d’une part sur la question du choix des poèmes et des conditions dans lesquelles ils sont considérés comme aptes à être mis en musique, et d’autre part sur les critères esthétiques appelant la mise en musique ainsi que sur le rôle majeur des interprètes dans la réception des mélodies. Certaines écoles poétiques ont-elles été privilégiées ? Comment s’effectue le choix des musiciens ? Y-t-il des poèmes « prédisposés » à la mise en musique ? Comment réagissent les poètes ? 

Comité d’organisation

  • Sylvie Douche (Sorbonne Université, IReMus)
  • Cécile Leblanc (Sorbonne-Nouvelle, CRP 19)
  • Lucia Pasini (CRP19, Université de Turin)

Comité scientifique

  • François Le Roux
  • Sylvie Douche (Sorbonne Université, IReMus)
  • Myriam Chimènes (CNRS, IReMus)
  • Andrea Malvano (Université de Turin)
  • Lucia Pasini (Sorbonne-Nouvelle)
  • Henri Scepi (Sorbonne-Nouvelle)
  • Cécile Leblanc (Sorbonne-Nouvelle)

Programme

Lundi 25 septembre

9h30 Accueil et inscription des participants

9h45 Introduction du colloque

Session 1 : À la recherche de formes

Présidence : Henri Scepi

10h Lucia Pasini (Université Sorbonne-Nouvelle), Quels poèmes pour quelle musique ? Un panorama de la mélodie française à la Belle Époque.

10h30 Hugo Rodriguez (Université libre de Bruxelles), Ce qu’un poème fait à ses mises en musique. Le cas de « L’Invitation au voyage » de Baudelaire entre mélodie, romance et chanson.

11h – 11h15 Pause

Présidence : Andrea Malvano

11h15 Philippe Blay (BnF, Paris), Création d’un parcours poétique et musical : Reynaldo Hahn et l’art du cycle.

11h45 Maria Irene Fantini (Université de Fribourg), La mise en musique du rondel entre 1890 et 1930. Formes et imaginaire médiéval. 

12h15 Irène Mejia-Buttin (CNSMDP), « Car j’ai de grands départs inassouvis en moi » : étude stylistique des derniers cycles de mélodies de Fauré.

12h45 Discussion

13h – 14h déjeuner

Session 2 : Propositions du premier XXe siècle

Présidence : Pascal Lécroart

14h Clotilde Verwaerde (Université Paris 8), « Rimes neuves et vieilles » : le Poème pastoral de Massenet.

14h30 Jean-Nicolas Illouz (Université Paris 8), Mallarmé, Ravel, « Sainte » : musicienne(s) du silence.

15h Deborah Livet (Université de Caen), Les « Chants du silence » de Paul Arma, mélodies de la liberté.

15h30 – 15h45 Pause

Présidence : Sylvie Douche

15h45 Andrea Malvano (Université de Turin), Exotisme et érotisme dans la mélodie française : le cas des Chansons Madécasses de Ravel.

16h15 Étienne Kippelen (Université d’Aix-Marseille), Les « années Six » et la mélodie française chez Milhaud.

16h45 Discussion

17h15 Fin de la première journée


Mardi 26 septembre

9h45 Accueil et inscription des participants

Session 3 : Des interprètes pour la mélodie

Présidence : Myriam Chimènes

10h Emily Kilpatrick (RMA, Londres), Maurice Bagès and the reinvention of the Mélodie.

10h30 Pascal Lécroart (Université de Franche-Comté), Claire Croiza face au défi de verbaliser l’art de l’interprète : autour d’un projet d’ouvrage inédit.

11h Christopher Moore (Université d’Ottawa), Hommage à Poulenc : Alice Esty et la mélodie française aux États-Unis.

11h30 – 11h45 Pause

Session 4 : Réception et réactions

Présidence : Lucia Pasini

11h45 Yannick Simon (Université de Toulouse-Jean Jaurès), Mélodie et concert symphonique.

12h15 Annarita Colturato (Université de Turin), Réception et diffusion de la mélodie en Italie : le cas de la bibliothèque de Ugo et Olga Levi à Venise.

12h45 Discussion

13h – 14h déjeuner

Présidence : Cécile Leblanc

14h Vincent Vivès (Université de Valenciennes), « Entoure ce citron de blanc d’œuf informe » : la relation critique. Notes autour d’Apollinaire, Éluard, Poulenc.

14h30 Jean-Pierre Bobillot (Université de Grenoble), Effets de vers, effets rythmiques.

15h Discussion

15h15-15h30 Pause

15h30 Entretien avec François Le Roux (baryton) : la mélodie française, transmission et création

16h30 Conclusions

17h Clôture du colloque

Biographies

Philippe Blay

Musicologue, conservateur en chef à la Bibliothèque nationale de France, Philippe Blay consacre ses recherches au théâtre lyrique en France sous la Troisième République et au compositeur Reynaldo Hahn, auquel il a consacré une monographie (Fayard, 2021) et dont il a édité le Journal (Gallimard, 1922).


Jean-Pierre Bobillot 

« Poète bruyant » : Prose des Rats, Atelier de l’agneau, 2019, Dernières répliques avant la sieste, Tinbad, 2021, etc. ; ex-professeur émérite à l’Université ex-Stendhal (UGA), médiopoéticien : Trois essais sur la poésie littérale, Al Dante / Leo Scheer, 2003, Quand éCRIre, c’est CRIer, At. de l’agneau, 2019, etc.


Myriam Chimènes

Musicologue, directrice de recherche émérite au CNRS (IReMus, Paris), Myriam Chimènes s’est spécialisée en histoire sociale de la musique après avoir consacré un mémoire de maîtrise à Pierre Bernac et une thèse de doctorat à Claude Debussy. Centrées sur l’histoire de la musique en France entre 1870 et 1970, ses recherches gravitent essentiellement autour de deux thèmes majeurs : le fonctionnement de la vie musicale (politiques publiques, mécénat, musique et société, musique et politique) et l’œuvre de Claude Debussy. 

Principales publications :

– (ed.) Claude Debussy, Jeux, Édition critique des œuvres complètes de Claude Debussy, Paris, Costallat-Durand, 1988 (en collaboration avec Pierre Boulez).

– (ed.) Francis Poulenc, Correspondance 1910-1963, Paris, Fayard, 1994.

– (dir.) Francis Poulenc, Music, Art and Literature, Aldershot, Ashgate, 1999 (en collaboration avec Sidney Buckland)

– (dir.) La Vie musicale sous Vichy, Bruxelles-Paris, Complexe/IHTP-CNRS, 2001.

Mécènes et musiciens : du salon au concert à Paris sous la Troisième République, Paris, Fayard, 2004.

– (ed. et dir.) Marguerite de Saint-Marceaux, Journal 1894-1927, Paris, Fayard, 2007.

– (dir.) La Grande Guerre des musiciens (1914-1918), Lyon, Symétrie, 2009 (en collaboration avec Stéphane Audoin-Rouzeau, Esteban Buch et Georgie Durosoir) .

– (ed. et dir.) Henry Barraud, Un compositeur aux commandes de la Radio : essai autobiographique, Paris, Fayard/BnF, 2010 (en collaboration avec Karine Le Bail). 

– (dir) La Musique à Paris sous l’Occupation, Paris, Fayard/Cité de la musique, 2013 (en collaboration avec Yannick Simon).

– (dir.) Regards sur Debussy, Paris, Fayard, 2013 (en collaboration avec Alexandra Laederich)


Annarita Colturato

Annarita Colturato enseigne la Bibliographie musicale à l’Université de Turin. Auteur de monographies et d’essais consacrés notamment à la musique italienne des XVIIIe et XIXe siècles, elle a collaboré à d’importants encyclopédies et dictionnaires (MGG, DEUMM, DBI) et a édité les catalogues de collections musicales d’importance internationale. Membre de comités scientifiques de centres de recherche, de revues spécialisées, de conférences et d’expositions, elle dirige la nouvelle collection éditoriale Libraria musicale de la Fondazione Ugo e Olga Levi à Venise, fondation au sein de laquelle elle coordonne, avec Maria Guercio, un projet de recherche sur les fonds d’archives et les collections musicales.


Sylvie Douche

Sylvie Douche, pianiste, agrégée, docteur et maître de conférences habilitée en musicologie à l’Université de Paris-Sorbonne, s’intéresse aux liens unissant musique et texte littéraire et publie essentiellement sur la musique française des XIXe -XXe siècles, notamment sur la mélodie française. Elle co-coordonne actuellement un projet sur la romance française (au sein de l’UMR 8223). Outre de nombreux articles, elle a publié le dossier de presse des Barbares de Saint-Saëns (Galland, 2005) et de la correspondance autour de Bruneau, Charpentier ou Massenet et Humperdinck (OMF, 2003- 2004, en collaboration avec J.-C. Branger). En co-direction sont parus des ouvrages sur Koechlin (Vrin, 2010) et « Pelléas et Mélisande » de Debussy (Symétrie, 2012, prix des Muses). Vice-présidente de l’association Maurice Emmanuel, elle a dirigé un ouvrage qui lui est consacré (Bärenreiter, 2007), édité (PUPS, 2012) son Amphitryon (musique de scène d’après Plaute) qu’elle a fait jouer dans divers théâtres et co-dirigé celui sur son rôle pédagogique (Delatour, 2019). Parmi ses publications récentes, Le Mélodrame français Belle Époque (Le Puits de Roule, 2016), Roland Barthes et la musique (PUR, 2018, avec C. Coste) et Musiques de scène sous la IIème République (Microsillon, 2018). Ses recherches concernent également le répertoire pianistique des XIXe -XXe siècles et les études interprétatives.


Maria Irene Fantini

Maria Irene Fantini a suivi une formation en chant lyrique à la Haute Ecole de Musique de Lausanne et obtient son master of Arts dans la classe de Frédéric Gindraux. Elle poursuit son parcours académique avec une thèse de doctorat au sein du département de Musicologie de l’Université de Fribourg sous la co-direction de Federico Lazzaro et Alain Corbellari. Son sujet de recherche traite de la réception de la littérature française ancienne (du Moyen Âge au XVI e siècle) dans le genre de la mélodie entre 1850 et 1950.


Jean-Nicolas Illouz

Jean-Nicolas Illouz est professeur de littérature du XIXe siècle à l’université Paris VIII. Ses travaux portent sur Nerval, qu’il édite et commente, sur la crise du lyrisme romantique dans la modernité poétique, sur la prose des poètes, sur le Symbolisme, sur Mallarmé, ainsi que sur les rapports entre la poésie et les arts. Aux Presses universitaires de Rennes, il va faire paraître un livre intitulé Mallarmé entre les arts (2023). Aux éditions Classiques Garnier, il dirige les Œuvres complètes de Nerval, ainsi que la Revue Nerval avec Henri Scepi.


Etienne Kippelen

Maître de conférences à l’Université d’Aix-Marseille, Etienne Kippelen enseigne également la culture musicale et la composition au Conservatoire d’Aix-en-Provence. Il est titulaire de trois prix (analyse, esthétique et harmonie) au CNSMD de Paris et d’un master de composition au CNSMD de Lyon. Son doctorat, soutenu sous la direction de François Decarsin, a été couronné du Prix de thèse 2013 de l’Université d’Aix-Marseille. Auteur d’ouvrages sur la mélodie, l’humour musical et les interférences entre chanson et musique contemporaine, il dirige depuis 2016 la revue Euterpe, consacrée à l’étude de la musique française de 1870 à nos jours. Ses recherches croisent des approches esthétiques et analytiques des créations savantes et de la chanson de nos cent dernières années.


Emily Kilpatrick 

Emily Kilpatrick est Associate Professor à la Royal Academy of Music (Londres). Avec Roy Howat elle a assuré chez Peters Edition Gabriel Fauré : Complete Songs, une première édition critique complète. Son livre French Art Song : History of a New Music (1870–1914) est paru en 2022.


François Le Roux

François Le Roux est aujourd’hui l’un des artistes lyriques français les plus reconnus. Après l’Opéra-Studio de Paris, il entre dans la troupe de l’Opéra de Lyon, en 1980, et se produit parallèlement sur d’autres scènes, françaises ou étrangères. Du XVIIe au XXe siècle, sa carrière l’a conduit à aborder des compositeurs et des styles radicalement différents.
Dès 1985 (à l’Opéra de Lyon), François Le Roux s’impose dans le rôle de Pelléas, qu’il chantera plus de cent fois aux quatre coins du monde, et enregistrera sous la baguette de Claudio Abbado, avant de le quitter, en 1998, pour aborder Golaud à l’Opéra-Comique, où il fête le centenaire de la création de l’ouvrage, en 2002.
Surnommé « Mister mélodie » aux USA, François Le Roux est également un éminent récitaliste, interprète du lied et de la mélodie française, qu’il sert avec assiduité (tant au concert qu’au disque) et qu’il enseigne dans le monde entier.
Professeur, depuis octobre 2015, à l’École Normale de Musique Alfred Cortot de Paris, il est le fondateur (en 1997) et Directeur Artistique de l’Académie Francis Poulenc de Tours d’interprétation de la mélodie française, et créateur du fichier disponible sur internet de plus de 30.000 titres du genre (https://www.melodiefrancaise.com/repertoire-de-partitions-du-centre/). Son premier livre (écrit avec Romain Raynaldy) Le Chant intime, De l’interprétation de la mélodie française, publié chez Fayard, a obtenu le prix René Dumesnil 2004 de l’Académie des Beaux-Arts. La version corrigée et augmentée en langue anglaise est parue sous le même titre en juin 2021 chez Oxford University Press. Son deuxième livre, L’opéra français-une question de style (avec Romain Raynaldy également), est paru en avril 2019 chez Hermann.
Il a été nommé chevalier dans l’ordre des Arts et Lettres.


Cécile Leblanc

Maîtresse de conférences HDR à la Sorbonne-Nouvelle. Spécialiste du wagnérisme littéraire et musical (Wagnérisme et création, Champion, 2005), de l’esthétique et de la réception musicales dans l’œuvre de Proust mais aussi dans les romans de l’artiste au XX e siècle. Auteur de Proust écrivain de la musique, l’allégresse du compositeur, (Brepols, 2017) et de Musiques de Proust avec Nathalie Mauriac Dyer et Françoise Leriche (Hermann, 2020).


Pascal Lécroart

Pascal Lécroart est professeur de Littérature française à l’Université de Franche-Comté et directeur du laboratoire ELLIADD. Spécialiste de Paul Claudel et de son rapport à la musique, il a étendu sa réflexion aux relations entre littérature, théâtre et musique au XX e siècle, consacrant différents articles et ouvrages à ce sujet.


Déborah Livet

Déborah Livet est docteure en histoire de la musique et musicologie de l’Université

Paris Sorbonne. Elle est chargée d’enseignement à l’université de Rouen Normandie. Ses travaux de recherche portent principalement sur la musique européenne depuis 1870, le personnage de Salomé en musique, les compositrices au XXe siècle, les musiciens résistants pendant la Seconde Guerre mondiale et le compositeur Paul Arma. En 2020, elle rejoint le projet SpectaTum du RIN CorNum, pour reconstituer dans Dezède l’activité musicale de l’Orchestre Régional de Normandie depuis sa création en 1982 à aujourd’hui, soit quarante ans d’activité. Elle est chercheuse associée au laboratoire HisTeMé (EA 7455) de l’université de Caen Normandie.


Andrea Malvano

Andrea Malvano est professeur au Département d’Études Humanistiques de l’Université de Turin, où il enseigne Histoire de la musique, Dramaturgie musicale et Didactique de l’histoire de la musique. Il est président du Cours en Cinéma, Arts scéniques, Musique et Media. Il a publié livres et articles pour revues et éditeurs internationaux sur la musique française du début du XX siècle, sur la technique de la citation musicale et sur la didactique de l’écoute («Cahiers Debussy», «Revue Musicale OICRM», «De Musica Disserenda», Routledge, Brepols, «Studi Verdiani», «Music Education Research»). Il a coordonné des projets de recherche avec le financement du Ministère de l’Instruction italien sur l’archive historique de l’Orchestre de la Radio Italienne (RAI). Récemment sa monographie sur l’écoute de Debussy a été traduite et publiée en France (Debussy, un nouvel art de l’écoute: la réception comme instrument d’analyse, Paris, Van Dieren, 2022). Il est directeur artistique de l’association musicale De Sono.


Irène Mejia

Reçue au concours de l’agrégation de musicologie, Irène est diplômée d’un master mention très bien à l’École des Hautes Études de Sciences sociales, co-porté avec École Normale Supérieure, ainsi que du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris dans les classes d’Esthétique et d’Analyse. Après une formation complète au sein de la maîtrise de Radio France et du Conservatoire à rayonnement régional de Boulogne – Billancourt en piano, Irène remporte le troisième prix du Concours Général en éducation musicale et entame une licence de musicologie à la Sorbonne Paris IV. Elle travaille aujourd’hui avec différents ensembles comme le Concert Spirituel, l’ensemble 2e2m et l’orchestre Consuelo, et collabore avec de grandes institutions comme la Philharmonie de Paris et du Luxembourg, le Théâtre Impérial de Compiègne, l’Opéra Royal de Versailles, l’Opéra de Nancy, l’Opéra-Comique, les labels Aparte, Alpha classics et B.Records…). Ses recherches actuelles portent sur les derniers cycles de mélodies de Gabriel Fauré.


Christopher Moore

Christopher Moore est professeur agrégé de musicologie et directeur de l’École de Musique de l’Université d’Ottawa. Ses recherches portent principalement sur la musique française du XXe siècle, un répertoire qu’il examine en rapport avec les thèmes de la critique musicale, du style musical, des études de genre et de la politique. Il a codirigé deux collectifs parus récemment : Music Criticism in France 1918-1939: Authority, Advocacy, Legacy (codirigé avec Barbara Kelly, Boydell Press, 2018) et Music Camp (codirigé avec Philip Purvis, Wesleyan University Press, 2018).


Lucia Pasini

Lucia Pasini est doctorante en Littérature Française à l’Université Sorbonne Nouvelle et en Musicologie à l’Université de Turin. Elle soutiendra le 29 juin prochain une thèse intitulée « À l’écoute de la poésie. La réception musicale des formes métriques contemporaines, 1871-1914 », préparée sous la direction de Cécile Leblanc et d’Andrea Malvano. Ses domaines de recherche incluent l’histoire de la musique et de la littérature françaises, les relations entre musique et texte et les humanités numériques.


Hugo Rodriguez

Hugo Rodriguez est actuellement collaborateur scientifique au Musée des Instruments de Musique (MIM) à Bruxelles. Il est docteur en musicologie de l’Université libre de Bruxelles, auteur d’une thèse sur la question du sens en musique envisagée au croisement de la philosophie, de l’histoire des idées et des sciences cognitives. Il mène d’autres recherches sur le comique en musique, les rapports texte-musique et sur la vie musicale belge. Il a ainsi été co-responsable de plusieurs projets scientifiques et culturels (expositions, colloque, conférences, concerts, publications) dans le cadre du centenaire de la naissance du jazzman belge Toots Thielemans.


Henri Scepi

Professeur à l’Université Sorbonne nouvelle, Henri Scepi est spécialiste de Laforgue et de la poésie de la seconde moitié du 19e siècle. Il s’intéresse également aux formes romanesques et a publié plusieurs essais sur Flaubert, Zola ou Hugo romancier. En 2018, il a édité Les Misérables dans la Bibliothèque de la Pléiade. Il a participé à l’édition des Voyages extraordinaires de Verne dans la même collection (dir. Jean-Luc Steinmetz, 4 volumes, 2012-2017). Il a récemment publié Charles Baudelaire. La Passion des images (Quarto, Gallimard, 2021).


Yannick Simon

Professeur à l’Université Toulouse-Jean Jaurès, Yannick Simon travaille sur la vie musicale en France sous la III e République et sous l’Occupation. Il est l’auteur de La Sacem et les droits des auteurs et compositeurs juifs sous l’Occupation (La Documentation française, 2000) et de Composer sous Vichy (Symétrie, 2009). Il a dirigé, avec Myriam Chimènes, la publication de La musique à Paris sous l’Occupation (Fayard, 2013). Il a aussi codirigé avec Joann Élart Nouvelles perspectives sur les spectacles en province XVIIIe -XXe siècle (Presses universitaires de Rouen et Le Havre, 2018). Il est l’un des trois fondateurs et administrateurs du site Dezède.


Clotilde Verwaerde

Clotilde Verwaerde est Maître de conférences au Département de musique de l’Université Paris 8 et membre du laboratoire Musidanse. Ses recherches se concentrent sur la théorie harmonique et la pratique de l’accompagnement (au clavier) dans les répertoires de musique de chambre vocale et instrumentale entre 1700 et 1850 ainsi que sur la romance française autour de 1800. Elle étudie particulièrement l’interprétation historiquement informée des romances et la place de ces dernières dans la littérature entre 1780 et 1830.


Vincent Vivès

Vincent Vivès enseigne à l’Université Polytechnique Hauts-de-France. Ses travaux portent sur les relations que poésie et musique entretiennent. Parmi ses travaux : Histoire et poétique de la mélodie française (2000), La Beauté et sa part maudite. Essai sur la poétique postromantique (2005), Vox Humana (2006), La règle du jeu, essai sur Paul Verlaine, précédé de Verlaine et son mètre, étude de J.-Ch. Cavallin (2007), Poèmes antiques de Leconte de Lisle (2011), La musique, anthologie littéraire et philosophique (2011). Il va faire paraître en 2023 Les Consolations des misères de ma vie dans les Oeuvres complètes de J.J. Rousseau, ainsi qu’un essai, Rimbaud, éthique du temps de l’immaturité.

Non

Thomas Eakins (1844-1916)The Concert singer (1890-92), huile sur toile, 190,95cm x 137,89cm, Philadelphia Museum of Art

Trio Sōra et Duo Arborescence – 11 mai 2023

Programme

Johannes Brahms (1833-1897)

Trio pour piano et cordes n° 2 en do majeur opus 87 

Allegro

Andante con moto

Scherzo. Presto — Poco meno presto

Finale : Allegro giocoso

Trio Sōra

Pauline Chenais piano

Fanny Fheodoroff violon

Angèle Legasa violoncelle

Sonate pour violon et piano n° 3 en ré mineur opus 108 

Allegro alla breve 

Adagio 

Un poco presto e con sentimento

Presto agitato

Duo Arborescence

Iris Scialom violon

Antonin Bonnet piano

Robert Schumann (1810-1856)

Quintette pour piano et cordes en mi bémol majeur opus 44 

Allegro brillante

In modo d’una Marcia – un poco largamente

Scherzo. molto vivace

Allegro ma non troppo

Trio Sōra

Fanny Fheodoroff, Iris Scialom violon

Gabrielle Lafait alto

Angèle Legasa violoncelle

Antonin Bonnet piano

Biographies

Trio Sōra

Le premier disque du Trio Sōra, un triple album consacré à l’intégrale des trios de Beethoven (Naïve – novembre 2020), impose son style résolument moderne et ses interprétations aussi libres que rigoureuses. Unanimement plébiscité par la presse (The Strad, Les Echos, Gramophone, Deutschlandfunk Kultur…), il a reçu les récompenses les plus convoitées – Choc Classica de l’année 2021, meilleur album de musique classique de l’année 2020 du Times, Top Mezzo, Tak1 Gold. Sa version du trio Op.70 n°2 Les Esprits a été récemment élue meilleure interprétation dans l’émission “La Tribune des critiques de disques” sur France Musique.

Formation recherchée, le Trio Sōra foule les scènes les plus prestigieuses : Wigmore Hall de Londres, Beethoven-Haus de Bonn, Festival de Verbier, Philharmonie de Paris, Auditorium du Louvre, la Folle Journée de Nantes ou encore le Festival d’Aix-en-Provence. En février 2022, le trio a créé à l’Auditorium de Radio France le triple concerto qu’il a commandé à la compositrice canadienne Kelly-Marie Murphy, avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé par Mikko Franck.

L’année 2022 fut également marquée par une série de concerts en collaboration avec La Belle Saison autour de compositrices qui leur sont chères : Fanny Mendelssohn, Mel Bonis, Lili Boulanger, Lera Auerbach, Camille Pépin et Kelly-Marie Murphy.

Le trio débutera prochainement l’enregistrement de son prochain album qui rassemblera les trois trios de Johannes Brahms et paraîtra au printemps 2024.

Honoré de prix internationaux — Borletti-Buitoni Trust Fellowship, Prix Hans Gal , Lauréates HSBC de l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence, Special Prize de la Verbier Festival Academy, Parkhouse Award, Lauréates du Prix Charles Oulmont — le Trio Sōra a bénéficié pendant plusieurs années de collaborations avec de grands maîtres tels que Mathieu Herzog, András Schiff, Menahem Pressler, le Quatuor Ébène et le Quatuor Artemis lors de sa résidence à la Chapelle musicale Reine Elisabeth.

Le trio est en résidence au Dimore Del Quartetto et reçoit le soutien de la Fondation Boubo-Music, Pleyel, du Centre National de la Musique, et du mécénat musical de la Fondation Swiss Life. 

Fanny Fheodoroff joue un violon Omobono Stradivarius (1738-9) et Angèle Legasa un violoncelle Giulius Cesare Gigli (1767), instruments généreusement prêtés par la Fondation Boubo-Music. 

Le Trio Sōra est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2017.


Duo Arborescence

La violoniste Iris Scialom et le pianiste Antonin Bonnet ont fondé le Duo Arborescence en janvier 2021. Ils se sont déjà produits, entre autres scènes prestigieuses, à la Sala Casella (Accademia Filarmonica Romana) à Rome et aux Archives nationales (Association Jeunes Talents).

Tous deux étudiants au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSM) respectivement en Diplôme d’artiste iInterprète et Master, ils ont chacun remporté des prix dans de nombreux concours internationaux (Mirecourt, Ginette Neveu, Tibor Varga Junior, Léopold Bellan, Carles et Sofia, Adilia Alieva…).

Le Duo Arborescence étudie actuellement dans la classe de François Salque au CNSM et a suivi des master-classes avec des artistes de renom comme Florent Boffard, Stéphanie-Marie Degand, Jean-Frédéric Neuburger, Denis Pascal, Christophe Robert, ou encore Tatiana Samouil à l’Académie Ravel (août 2021) et Mihaela Martin à l’Académie de Villecroze (mars 2022). Ils viennent d’être admis en cursus de Master de musique de chambre au CNSM.

Le Duo Arborescence a remporté le 2e prix au Concours international Premio Annarosa Taddei à Rome (novembre 2021) ainsi que le 2e prix au Concours international Stasys Vainiūnas à Vilnius (avril 2022).


Gabrielle Lafait alto

Gabrielle Lafait débute sa formation musicale au Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) de Reims, où elle étudie l’alto auprès de Maud Gastinel. Elle se forme ensuite auprès des altistes Sabine Toutain et Marie-Christine Witterkoer.

Chambriste passionnée, elle est membre du Quatuor Hanson avec qui elle remporte de nombreux prix internationaux à Genève, Lyon et Vienne. Ensemble, ils mènent une carrière internationale et se produisent dans les plus grandes salles comme la Philharmonie de Paris, le Victoria Hall, à l’Auditorium de Radio France, ou encore au Wigmore Hall. En résidence radiophonique sur France Musique, les musiciens sont également soutenus par la fondation Banque Populaire. Au sein de cet ensemble, Gabrielle Lafait enregistre plusieurs disques tous salués par la critique et récompensés notamment par un Diapason d’Or de l’année, Choc Classica, BBC Choice.

L’expérience de musique de chambre se poursuit au delà du quatuor puisque la musicienne a fondé le Duo Svadistana avec la violoniste Émeline Concé (Quatuor Akilone, Orchestre de Chambre de Paris), et se produit en soliste avec des artistes renommés tels qu’Adam Laloum, Renaud Capucon et Edgar Moreau.

Gabrielle Lafait est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Quatuor Hanson depuis 2015.

En savoir +

Pascal : L’esprit de discernement, l’amour de la vérité

Colloque international organisé sous le haut patronage de l’Académie française à l’occasion du quatrième centenaire de la naissance de Blaise Pascal par la Fondation Singer-Polignac, le Centre d’études cartésiennes et le Centro di Studi su Descartes e il Seicento – Ettore Lojacono

Comité d’honneur

  • Hélène Carrère d’Encausse, Secrétaire perpétuel de l’Académie française
  • Xavier Darcos, de l’Académie française, Chancelier de l’Institut
  • Michel Zink, de l’Académie française, Secrétaire perpétuel honoraire de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres
  • Michael Edwards, de l’Académie française
  • Jean-Luc Marion, de l’Académie française
  • François Sureau, de l’Académie française
  • Jean-Robert Armogathe, de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres
  • Nathalie Drach-Temam, Présidente de Sorbonne Université
  • Fabio Pollice, Président de l’Università del Salento
  • Giulia Belgioioso, Directrice émérite du Centro di Studi su Descartes et il Seicento — Ettore Lojacono

Programme

Lundi 19 juin 2023 

13h30 Accueil et inscription des participants

14h Accueil par Michel Zink, de l’Académie française, Secrétaire perpétuel honoraire de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres

14h15 Introduction du colloque par Vincent Carraud 

14h30 “Leur cuisine était en désordre et leur marmite renversée” : la difficile sortie de la France de la guerre espagnole (1653-1662) par Olivier Chaline 

SESSION 1 : 1647-1656

Président de séance : Michel Zink

15h10 Le contexte exégétique de la querelle sur le vide : Mersenne par Claudio Buccolini 

15h50 De l’esprit géométrique : échec et relance d’un art de persuader par Gilles Olivo 

16h30 Saint Prosper selon les Écrits sur la grâce par Pierre Lyraud

17h10 Pause café

17h30 Approches de l’Écrit sur la conversion du pécheur par Gérard Ferreyrolles

18h10 “Le cœur sent que les nombres sont infinis”. Le cœur et l’infini selon Pascal par Tamás Pavlovits

18h50 Fin de la première journée 


Mardi 20 juin 2023

9h30 Accueil et inscription des participants

SESSION 2 : 1656-1662 et après

Président de séance : Emmanuel Cattin

9h45 Pascal et le Pugio fidei par Dan Arbib

10h25 “Je suppose qu’on croit les miracles”. La fin des Provinciales par Alberto Frigo

11h05 Pause café

11h25 Antoine Arnauld et la signature du Formulaire par Jean-Robert Armogathe

12h05 Ressource apologétique ou venin janséniste ? Une édition des Pensées devant l’Index en 1896 par Jean-Louis Quantin 

12h45-13h Annonce de l’invention du plus vieil imprimé des Pensées par Thibaut Bagory 

13h-14h Pause déjeuner

SESSION 3 : Les Pensées, de Platon à Heidegger

Président de séance : Walter Schweidler

14h Correspondances. Platon pour disposer à Pascal par Rosaria Caldarone 

14h40 Réalité, vérité, persuasion. Ontoéthique pascalienne du dépassement d’une dissociation moderne par Alberto Peratoner 

15h20 “Quand tout se remue, rien ne se remue”. Pascal, Heidegger et la vie facticielle par Sylvain Josset 

16h Pause café

16h30 Logos, ordre du cœur, Befindlichkeit. Phänomenologische Annäherungen an Pascal par Paola-Ludovika Coriando

17h15 Table ronde : Traduire les Pensées

Présidente de séance : Giulia Belgioioso 

Avec la participation de Vlad Alexandrescu (roumain), Roger Ariew (anglais), Dongxing Chen (chinois), Tamás Pavlovits (hongrois), Tetsuya Shiokawa (japonais), Irène Thirouin (coréen).

18h30 Fin de la deuxième journée


Mercredi 21 juin 2023 

9h30 Accueil et inscription des participants

SESSION 4 : Vers une nouvelle apologétique 

Président de séance : Igor Agostini 

9h45 La Comparaison des chrétiens des premiers temps avec ceux d’aujourd’hui : perspectives intertextuelles par Michael Moriarty

10h25 “Ceux qui ont traité de la connaissance de soi-même”. Pascal et les lecteurs de Charron par Édouard Mehl

11h05 Pause café 

11h25 Le pari de Pascal à la lumière des apologétiques de son temps par Roger Ariew

12h05 Travailler pour l’incertain par Laurent Thirouin

13h-14h Pause déjeuner

SESSION 5 : Figure et présence

Président de séance : Jean-Luc Marion

14h “Les figures étaient de joie”. Paul Beauchamp lecteur de Blaise Pascal par David Rabourdin

14h40 Voir après Balthasar par Yoen Qian-Laurent

15h20 Une « christologie » de Pascal ? Le palimpseste pascalien par Vincent Holzer

16h Pause café

16h30 La question de l’être par Vincent Carraud 

17h10 Conclusion générale du colloque par Jean-Luc Marion


17h30 Clôture du colloque

Biographies

Igor Agostini

Igor Agostini est professeur à l’université du Salento. Il dirige le Centro Dipartimentale di Studi su Descartes e il Seicento – Ettore Lojacono. Coordinateur du Doctorat international en philosophie « Formes et histoire de la connaissance philosophique (Université du Salento/Sorbonne Université/Universität zu Köln) », il est aussi membre statutaire du Centre d’études cartésiennes, Sorbonne Université et membre permanent de l’École des enseignants de l’ED 433 « Concepts et langages », Sorbonne Université. Il a été Visiting Fellow en 2013 et 2014 au département de philosophie de l’université de Princeton, professeur invité à l’École normale supérieure de Paris en 2015, à l’université d’Uberlandia (Brésil) en 2014, 2018 et 2022, à l’université de Caen Basse-Normandie en 2019 et à Sorbonne Université en 2021-2022. Il est l’auteur de cinq livres et de plus de soixante-dix articles et essais, ainsi que de nombreuses éditions et traductions de textes philosophiques, dans le domaine de la pensée moderne de Descartes à Kant, notamment dans ses rapports avec la seconde scolastique.

Il a collaboré à la publication en trois volumes, sous la direction de Giulia Belgioioso, de l’ensemble des œuvres de Descartes chez Bompiani, Milan (2005-2009). Il a aussi participé à l’édition française des œuvres de Descartes par J.-M. Beyssade et D. Kambouchner, chez Gallimard.


Vlad Alexandrescu

Vlad Alexandrescu est docteur de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, professeur à l’Université de Bucarest, et directeur du Centre de recherches « Fondements de la Modernité Européenne ». Il est aussi co-directeur de la revue Journal of Early Modern Studies. Il est auteur des livres suivants : Le paradoxe chez Blaise Pascal, Peter Lang, Berne, 1996 ; Croisées de la modernité. Hypostases de l’esprit et de l’individu au XVIIe siècle, Zeta Books, Bucarest, 2012 (prix « P. G. Castex » de l’Académie des Sciences Morales et Politiques). 


Dan Arbib

Dan Arbib, ancien élève de l’Ecole normale supérieure, agrégé et docteur en philosophie, est professeur agrégé à l’Ecole normale supérieure. Secrétaire scientifique du Bulletin cartésien depuis 2010, il a publié La lucidité de l’éthique. Etudes sur Levinas (Hermann, 2014), Descartes, la métaphysique et l’infini (PUF, 2017, 2e éd. 2021) et dirigé le collectif consacré aux Méditations métaphysiques de Descartes, Objections et Réponses (Vrin, 2019).


Roger Ariew

Roger Ariew est Professeur émérite à l’Université de Floride du Sud. Il est l’auteur de Descartes among the Scholastics (Brill, 2011) et Descartes and the First Cartesians (Oxford, 2014), et travaille actuellement sur The Correspondence of René Descartes : New Critical Edition and Complete English Translation, avec Erik-Jan Bos et Theo Verbeek (Oxford, en cours).


Jean-Robert Armogathe

Jean-Robert Armogathe, membre de l’Institut (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres), directeur d’études honoraire à l’EPHE/PSL, président de la Société d’étude du XVIIe siècle.

Directeur de l’Histoire générale du christianisme (2 vol. PUF, 2009), il a publié (avec Daniel Blot) une édition comparative de l’édition de Port-Royal avec les copies et les versions modernes (Champion, 2011). Parmi de nombreux travaux sur le XVIIe siècle : Descartes, Correspondance (2 vol., Gallimard, TEL, 2013) et Descartes, Correspondance avec Élisabeth de Bohême et Christine de Suède (Gallimard, Folio Classique, 2018), Études sur Antoine Arnauld (Classiques Garnier, 2018).


Thibaut Bagory

Ancien élève de l’ENS Paris-Saclay, agrégé de Mathématiques, diplômé d’un master 2 recherche en Algèbre appliquée, ainsi que d’un master 2 recherche en Histoire des sciences et Philosophie des sciences, M. Thibaut Bagory est doctorant sur « L’être géomètre chez Pascal » sous la direction de M. Laurent Thirouin, professeur des universités en Littérature française.


Giulia Belgioioso

Giulia Belgioioso a enseigné l’histoire de la philosophie à l’Université du Salento à Lecce. Professeur invitée à l’Ecole pratique des hautes études, à Sorbonne Université et dans plusieurs Universités aux Etats Unis, au Japon et au Brésil, elle a fondé en 1998 le Centre d’études sur Descartes et le XVIIe siècle (Centro dipartimentale di Studi su Descartes « Ettore Lojacono »), dont elle est directrice honoraire. Parmi ses nombreuses publications, il convient de retenir, outre ses ouvrages personnels, la première traduction complète des Œuvres et des lettres de Descartes en italien, 3 volumes bilingues chez Bompiani à Milan ainsi que la correspondance croisée Descartes-Beeckman-Mersenne. Elle a organisé et publié plusieurs grands colloques internationaux (sur le Discours et les Essais, sur les Principia, sur les Passions de l’âme et sur la Correspondance) et dirigé plusieurs collections, dont actuellement The Age of Descartes chez Brepols. Un volume d’hommages Cartesius edoctus lui a été offert en 2022.


Claudio Buccolini

Claudio Buccolini, Docteur en philosophie (EPHE), chercheur au CNR (ILIESI) enseigne Histoire de la Philosophie Moderne à l’Université de Rome. Il a travaillé sur la pensée de Marin Mersenne et son rôle dans la diffusion et la réception du cartésianisme, sur le scepticisme des débuts de l’âge classique, sur l’histoire philosophique du rêve en relation avec les théories de la conscience.

Parmi ses publications récentes: Les songes de 1619: contexte et réception (Mirabilis scientiae fundamenta. Neuburg 1619 :Der Anfang Der Kartesischen Philosophie, Karl Alber, 2023); L’exégèse du dernier Mersenne et le cartésianisme (The Philosophers and the Bible, Brill, 2022); Superstitio, special section ed. by C. Buccolini and E. Pasini (Lexicon Philosophicum International Journal for the History of Texts and Ideas, 9 , 2021); Scepticisme et Dieu trompeur : les contextes mersenniens («Les Etudes Philosophiques», 2021); Somnia. Il sogno dall’antichità all’età moderna, éd. par C. Buccolini et P. Totaro, ILIESI, 2020.


Rosaria Caldarone

Rosaria Caldarone est professeur de Filosofia Teoretica au Département de Sciences humaines de l’Université de Palerme et Directrice de programme au Collège Internationale de Philosophie de Paris. Dans ses travaux, la question de l’éros s’impose comme le facteur décisif pour comprendre le statut de la philosophie et pour l’approche de la question du sujet.

 Parmi ces études figurent: Eros decostruttore. Metafisica e desiderio in Aristotele (il melangolo, 2001); Caecus amor. Jean-Luc Marion e la dismisura del fenomeno (ETS, 227); Impianti. Tecnica e scelta di vita (Mimesis, 2011) ; Lo scambio di figura. Tre saggi sulla somiglianza e sulla differenza (Inschibboleth, 2015); La filosofia in fiamme. Saggio su Pascal (Morcelliana, 2020).


 Vincent Carraud

Vincent Carraud est professeur d’histoire de la philosophie moderne en Sorbonne et directeur du Centre d’études cartésiennes. Il a reçu en 2010 le grand prix de philosophie de l’Académie française. Il est l’auteur de nombreux travaux sur Pascal, notamment Pascal et la philosophie (Puf, Épimethée, 2007 [1992], Quadrige, 2023), Pascal. Des connaissances naturelles à l’étude de l’homme (Vrin, 2007) et Pascal : de la certitude (Puf, 2023).


Olivier Chaline

Olivier CHALINE, ancien élève de l’ENS, professeur d’histoire moderne à Sorbonne Université. Thèmes de recherches : France XVIIe-XVIIIe siècles ; histoire de l’Europe centrale ; histoire de la guerre (terre et mer) ; histoire maritime. Directeur de la FED 4124 « Histoire et archéologie maritimes », directeur-adjoint de l’Institut de l’océan de l’Alliance Sorbonne Université.

Le Règne de Louis XIV, Paris, Flammarion, 3e éd., 2015 ; L’année des quatre Dauphins, Paris, Flammarion, 2e éd., 2015 ; « La vie militaire du jeune Descartes au début de la guerre de Trente Ans », dans Dan Arbib, Vincent Carraud, Edouard Mehl, Walter Schweidler Mirabilis scientiae fundamenta. Neuburg 1619 : les commencements de la philosophie cartésienne, Eichstätter Philosophische Beiträge, Karl Alber Verlag, 2023, p. 39-59.


Dongxing Chen

Dongxing Chen est diplômé de l’université du Shandong et de Pékin. Ses recherches doctorales à Sorbonne Université sous la direction de Vincent Carraud portent sur le rôle de la sensation dans la recherche de la vérité selon Descartes. Il a également publié plusieurs articles en études cartésiennes en chinois et en français, et s’intéresse de près aux problèmes liés à la traduction de la pensée cartésienne, et plus généralement de la métaphysique occidentale, en langue chinoise.


Paola-Ludovika Coriando

Paola-Ludovika Coriando est née à Gênes en 1969. Elle est Professeure de philosophie à l’Université d’Innsbruck depuis 2009. Les thèmes principaux de sa recherche sont l’ontologie, la métaphysique et sa critique, la phénoménologie et l’herméneutique Elle a écrit plusieurs livres, parmi lesquels Der letzte Gott als Anfang. Zur ab-gründigen Zeit-Räumlichkeit des Übergangs in Heideggers „Beiträgen zur Philosophie (Vom Ereignis)“ (München, Fink, 1998) et Affektenlehre und Phänomenologie der Stimmungen. Wege einer Ontologie und Ethik des Emotionalen (Frankfurt am Main, Vittorio Klostermann, 2002).


Xavier Darcos

DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE

CHANCELIER DE L’INSTITUT DE FRANCE

Xavier Darcos est un latiniste, haut fonctionnaire, homme de lettres, diplomate, homme politique et académicien français.


Gérard Ferreyrolles

Gérard Ferreyrolles est Professeur émérite de littérature française à Sorbonne Université. Il a notamment publié Pascal et la raison du politique (PUF, 1984), Les Reines du monde. L’imagination et la coutume chez Pascal (Champion, 1995) et, en collaboration, Bossuet (PUPS, 2008). Il a ensuite dirigé chez Champion l’édition des principaux Traités sur l’histoire (1638-1677) du XVIIe siècle. Lauréat du Prix Pierre-Georges Castex (Académie des Sciences morales et politique) en 2012 et, pour De Pascal à Bossuet. La littérature entre théologie et anthropologie (Champion, 2020), du prix Émile Faguet 2021 (Académie française).


Alberto Frigo

Ancien élève de l’École Normale Supérieure de Pise, agrégé et docteur en philosophie, Alberto Frigo est professeur d’histoire de la philosophie moderne à l’Université des études de Milan. Il est l’auteur de deux monographies consacrées à Pascal, L’évidence du Dieu caché. Introduction à lecture des Pensées de Pascal (PURH, 2015) et L’esprit du corps. La doctrine pascalienne de l’amour (Vrin, 2016). Il a également édité la correspondance de Montaigne (Le Monnier, 2010) et il vient d’achever l’édition de la Théologie naturelle de Raymond Sebond (original latin et traduction française de Montaigne, 2 vol., Garnier, 2022). Ses derniers essais sont consacrés à la philosophie de la peinture (L’expérience peinture. Le temps, l’intérêt et le plaisir, Fage, 2020) et à l’histoire des idées (Charité bien ordonnée, de saint Augustin à Goethe. Six études, Cerf, 2021).


Vincent Holzer

Vincent Holzer est docteur et Professeur en Théologie. Il enseigne la théologie systématique à la faculté de théologie de l’Institut Catholique de Paris, et est titulaire de la Chaire de théologie trinitaire. Il est directeur de l’UR-RCS de l’Institut Catholique de Paris et vice-recteur de l’Institut Catholique de Paris. Il est ancien titulaire de la Chaire de Philosophie et Théologie Dominique Dubarle, membre de l’Académie Pontificale de Théologie, lauréat de l’Académie Française. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages : Le Christ devant la raison. La christologie devenue philosophème (Paris, Cerf, 2017), Le Dieu Trinité dans l’histoire. Le différend théologique Balthasar – Rahner, (Paris, Cerf, 1995) et, avec Jérôme de Gramont, La Révélation. Lectures philosophiques & théologiques (Paris, Herrmann, 2020). Il a en outre réalisé une édition et présentation de deux volumes des Œuvres complètes de Karl Rahner : Dogmatique après le Concile. Fondement de la théologie, doctrine de Dieu et christologie (Paris, Cerf, Œuvres 22/1a (2021) et Œuvres 22/1b (2022)).


Sylvain Josset

Sylvain Josset est agrégé de philosophie et ingénieur d’études dans le cadre d’un projet ANR-DFG franco-allemand sur Max Scheler (Sorbonne Université, en partenariat avec l’Université européenne Viadrina de Francfort sur l’Oder). Il achève une thèse de doctorat intitulée La « logique du cœur » selon Pascal. Surmonter le cartésianisme.


Pierre Lyraud

Pierre Lyraud est un ancien élève de l’ENS de la rue d’Ulm (2012), agrégé de lettres classiques (2016), docteur en littérature française (2020), et professeur adjoint en littérature du XVIIe siècle à l’université de Montréal depuis 2022. Il a notamment publié Figures de la finitude chez Pascal, Honoré Champion, 2020 ; une introduction à l’œuvre de Pascal aux éditions du Cerf en 2023 (Pascal, coll. « Qui es tu ? »), ainsi qu’une édition des œuvres pascaliennes (Pascal, L’Œuvre, éd. Robert Laffont/Bouquins, 2023, en collaboration avec Laurence Plazenet). Il a récemment dirigé le volume « Pascal. Corneille. Regards croisés » paru au Courrier Blaise Pascal. Parmi ses derniers articles : « Itinéraire d’un moi gâté : Les Mots de Sartre et les Pensées de Pascal », Études Sartriennes, n° 26, 2022, p. 243-259 ; « Les fantômes de l’honneur. Pascal lecteur du Cid », Courrier Blaise Pascal, n° 44, 2022, p. 35-51 ; « Sous le regard de l’ami : Pascal et l’amitié », dans Delphine Calle et Astrid Van Assche (éd.), L’Amour et l’Amitié au Grand Siècle, Classiques Garnier, 2022, p. 141-147.


Jean-Luc Marion

DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE

Professeur émérite à Sorbonne Université et à l’université of Chicago, il est actuellement titulaire de la chaire de philosophie Gadamer au Boston College. Il est membre de l’Académie française et de l’Accademia dei Lincei à Rome.

Les recherches de Jean-Luc Marion portent principalement sur la phénoménologie, la théologie et l’histoire de la philosophie moderne. Parmi ses 38 livres, on peut citer
– en phénoménologie : Réduction et donation, Étant donné. Essai d’une phénoménologie de la donation, Reprise du donné (PUF), Le Phénomène érotique (Grasset) ;
– en théologie : L’idole et la distance (Grasset), Dieu sans l’être, Au lieu de soi, l’approche de saint Augustin (PUF) ;
– sur Descartes : Sur l’ontologie grise de Descartes (Vrin), Sur la théologie blanche de Descartes, Sur le prisme métaphysique de Descartes, Sur la pensée passive de Descartes, Questions cartésiennes I, II et III (PUF) ;

Dernière publication : La métaphysique et après (Grasset).

Il a publié en 2020 D’ailleurs, la Révélation (Grasset), qui articule (et récapitule), à partir de la théologie contemporaine et de ses recherches phénoménologiques, une pensée permettant de penser la façon dont Dieu se montre ou se donne aux hommes. 


Édouard Mehl

Édouard Mehl est professeur de philosophie moderne à l’université de Strasbourg, et actuellement fellow USIAS (University of Strasbourg Institute for Advanced Studies). Il est également directeur du Centre de recherches en philosophie allemande et contemporaine (CRePhAC, UR2326). Ses travaux portent essentiellement sur l’histoire de la philosophie et des sciences de la période pré-moderne (xv-xvie siècles), sur les querelles cosmologiques de l’âge classique (Descartes, Galilée, Kepler), et sur la première réception française de la phénoménologie husserlienne (Husserl, Jean Héring).

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Michael Moriarty

Michael Moriarty est professeur de français à l’université de Cambridge depuis 2011.
Il a été professeur de français à Queen Mary, Université de Londres, entre 1995 et
2011. Il travaille surtout sur la pensée et la littérature françaises du XVIIe siècle (et a également traduit et édité Descartes). Il est Chevalier dans l’Ordre des Palmes Académiques.

Parmi ses ouvrages, on peut citer :

– Pascal: Reasoning and Belief (Oxford: Oxford University Press, 2020)
– Disguised Vices: Theories of Virtue in Early Modern French Thought (Oxford: Oxford
University Press: 2011
– Fallen Nature, Fallen Selves: Early Modern French Thought II (Oxford: Oxford
University Press, 2006)
– Early Modern French Thought: The Age of Suspicion (Oxford: Oxford University
Press, 2003)


Gilles Olivo

Gilles Olivo est professeur d’histoire de la philosophie moderne à l’Université de Caen Basse-Normandie.

Principales publications :

  • Descartes et l’essence de la vérité, Paris, PUF, 2005
  • Descartes, Etude du bons sens, La recherche de la vérité et autres écrits de jeunesse (1616-1631), édition, traduction, présentation et notes, Paris, PUF, 2013 (avec V. Carraud)

Tamás Pavlovits

Tamás Pavlovits est docteur de la Sorbonne. Il a soutenu une thèse de doctorat intitulée « La force de la raison selon Pascal” sous la direction de Pierre Magnard en 2003. Actuellement il est professeur de philosophie à l’Université de Szeged en Hongrie où il dirige le Département de philosophie. Il est également docteur de l’Académie des Sciences en Hongrie. Il est spécialiste de la philosophie de l’âge classique et dirige, avec Dániel Schmal, le Groupe de recherche de l’histoire de la philosophie classique en Hongrie. Il est rédacteur en chef de la revue philosophique Különbség (Différence) et membre de la comité de rédaction de Journal of Early Modern Studies.


Alberto Peratoner

Professeur de métaphysique et théologie philosophique et d’anthropologie philosophique à la Faculté Théologique du Triveneto, au siège de Padoue ; professeur d’ontologie métaphysique et d’épistémologie au Séminaire patriarcal de Venise et de philosophie de la nature et des sciences à l’École de philosophie Benoît XVI de la Fraternité San Carlo (Rome). Depuis 2002, il est également assistant scientifique des activités culturelles de la Congrégation arménienne mekhitariste de Venise, pour laquelle il est chargé en particulier des collections anciennes de la bibliothèque et d’autres projets culturels.

Auteur d’essais dans le domaine philosophique, dont les monographies Blaise Pascal. Ragione, Rivelazione e fondazione dell’etica (Venezia, Cafoscarina, 2002, 2 voll.), Pascal (Rome, Carocci, 2011). Il est également l’auteur de la section « Altre vie della Modernità: Pascal e Vico », de l’ouvrage collectif en 3 vols. Anima, corpo, relazioni. Storia della filosofia da una prospettiva antropologica, Roma, Città Nuova, 2022-2023.


Yoen Qian-Laurent

Yoen Qian-Laurent est agrégé de philosophie et doctorant à Sorbonne Université, sous la direction de V. Carraud. Il est chercheur invité à l’université de Leipzig pour l’année 2022-2023. Sa thèse porte sur le rapport de Pascal à l’idée de vérité.


Jean-Louis Quantin

Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure (1986). Agrégé d’histoire (1989). Docteur (Université de Paris-Sorbonne 1994), habilité à diriger des recherches en histoire moderne (Université de Paris-Sorbonne 2003).

Depuis le 1er septembre 2002, directeur d’études à l’École pratique des Hautes Études, Section des Sciences historiques et philologiques. Titulaire de la chaire « Érudition historique et philologique, de l’âge classique aux Lumières ».

Frances A. Yates Fellow (The Warburg Institute, 2001). Visiting Fellow, All Souls College, Oxford (2002). Visiting Fellow Commoner, Trinity College, Cambridge (2013).

Membre de l’Accademia Ambrosiana (Biblioteca Ambrosiana, Milan), classe di studi Borromaici, depuis 2001.


David Rabourdin

Docteur en philosophie (Institut Catholique de Paris / Sorbonne Université), licencié en théologie dogmatique, ancien élève de l’ENS-Lyon, David Rabourdin, prêtre du diocèse de Paris, est vicaire à la paroisse de la Trinité (Paris IX). Il enseigne à la Faculté Notre-Dame (Collège des Bernardins) ainsi qu’à l’Institut Catholique de Paris. Il a publié : Pascal, Foi et conversion (PUF, 2013), ainsi que Une puissance d’affirmation, essai sur la philosophie de Claude Bruaire (Hermann, à paraître en 2023).


 

Walter Schweidler

Le Prof. Dr. Walter Schweidler est titulaire de la chaire de philosophie de l’Université catholique d’Eichstätt-Ingolstadt depuis 2009. De 2000 à 2009 il fut professeur de philosophie pratique à l’Université de Bochum en Rhénanie. Ses centres d’intérêts et de recherches sont les conceptions modernes et contemporaines en éthique et en philosophie politique, la philosophie du droit et la théorie des droits de l’homme, la phénoménologie, la philosophie de Heidegger dans le contexte des courants principaux du XXème siècle, la métaphysique et sa critique, la philosophie interculturelle et la bioéthique. Ses dernières publications sont Wittgenstein, Philosopher of Cultures (éd. W. Carl Humphries, Sankt Augustin, 2017) ; Kleine Einführung in die Angewandte Ethik (Wiesbaden, 2017) ; Wiedergeburt (Freiburg, deux volumes, 2020 et 2022).


Tetsuya Shiokawa

Tetsuya Shiokawa est Professeur émérite à l’Université de Tokyo et membre de l’Académie du Japon. Ses principales publications pascaliennes sont : Pascal et les miracles (A.-G. Nizet, 1975), Entre foi et raison : l’autorité. Études pascaliennes (H. Champion, 2012), Lire les Pensées de Pascal (en japonais) (Tokyo, Éd. Iwanami, 2014), une traduction des Pensées dans la « Bibliothèque Iwanami » en 3 volumes (2015-2016) et une traduction des Opuscules et lettres dans la même bibliothèque (à paraître en août 2023).


Irène Thirouin

Ancienne élève de l’ENS de Paris et du Korean Literature Translation Institute de Séoul, Irène Thirouin-Jung est spécialiste de la traduction littéraire et des transferts culturels entre la France et la Corée.


Laurent Thirouin

Ancien élève de l’École Normale Supérieure, agrégé, docteur HDR, Laurent Thirouin est Professeur émérite de littérature française du XVIIe siècle à l’Université Lumière Lyon 2. Il est l’auteur de divers travaux, qui portent sur l’œuvre de Pascal : Le Hasard et les règles. Le modèle du jeu dans la pensée de Pascal (Vrin, 1991, réédition 2011), Pensées sur la justice (La Découverte, 2011), Le Défaut de la méthode. Lecture des Pensées selon leur ordre (nouvelle édition augmentée, Champion Classiques, 2023), Lectures russes de Pascal (Classiques Garnier, 2020) ; et sur la vie intellectuelle dans le milieu de Port-Royal : l’œuvre morale de Pierre Nicole (Pierre Nicole, Essais de morale, réédition, revue et corrigée, Les Belles Lettres, 2016 ; Traité de la Comédie et autres pièces d’un procès du théâtre, Champion, 1998), la querelle du théâtre (L’Aveuglement salutaire. Le réquisitoire contre le théâtre dans la France classique, Honoré Champion, 1997, rééd. 2007), l’augustinisme au XVIIe siècle (Les Écoles de pensée religieuse à l’époque moderne, textes réunis par Y. Krumenacker et L. Thirouin, Lyon, RESEA, 2006).


Michel Zink

DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE

Vice président du conseil d’administration de la fondation Singer-Polignac

Membre de l’American Academy of Arts and Sciences (1997), Vice-président de l’association Sauvegarde des enseignements littéraires, de l’assemblée des professeurs du Collège de France (depuis 2006), Président du conseil d’administration de l’ENS (2004-06), Administrateur de la Société des amis de la Romania, Codirecteur de la Romania, Membre de l’académie de Versailles et de nombreuses sociétés savantes.


Non

Blaise Pascal Lithographie de Gérard Edelinck (1640-1707) et François Quesnel le jeune (1637-699)

Musique de chambre en Europe centrale #2 : la modernité tchèque – 16 mars 2023

conçu et présenté par Benoît Duteurtre

Programme musical composé d’extraits de 

Leoš Janáček (1854-1928)

Danse morave n°1 « Ej, Danaj ! » pour piano (1892)

Dans les brumes pour piano (1911-1912)

1. Andante

Quatuor à cordes n°2 Lettres intimes (1928)

2e mouvement : Adagio

Concertino pour piano, deux violons, alto, clarinette, cor et basson

Moderato

Piu mosso

Con moto

Allegro

Bohuslav Martinů (1890-1959)

Sonate pour deux violons et piano H.213 (1931)

1er mouvement : Allegro poco moderato

Études et Polkas H. 308 premier livre

Quatuor pour violon, alto, violoncelle et piano H. 287

Finale : Allegretto poco moderato

Erwin Schulhoff (1894-1942)

Ironies pour piano quatre mains

VI : Tempo di Fox

Milan Kundera (1929-2023)

Andantino pour piano

Ainsi que la diffusion de documents sonores et audiovisuels

Amaury Viduvier clarinette

Nicolas Ramez cor

Rafael Angster basson

Quatuor Hermès

Omer Bouchez, Elise Liu violon

Lou Chang alto

Yan Levionnois violoncelle

Jonas Vitaud, Arthur Hinnewinkel piano

Biographies

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né en 1960 à Sainte-Adresse. Arrière-petit-fils du président René Coty, il grandit au Havre où il commence, adolescent, à se passionner pour la poésie et la musique moderne. En 1977, il entreprend des études de musicologie puis s’installe à Paris. Tout en écrivant beaucoup, il fréquente les milieux de la musique contemporaine, du jazz, et participe comme pianiste à plusieurs spectacles.

Encouragé par Samuel Beckett, il publie en 1982 son premier texte dans la revue Minuit, puis en 1985 son premier roman chez Grasset, avant d’entamer chez Gallimard – dans « l’Infini « puis dans la collection blanche – une série de fictions souvent satiriques sur la France contemporaine : Tout doit disparaîtreDrôle de tempsGaieté parisienneLes Malentendus et Le Voyage en France qui reçoit en 2001 le prix Médicis… Ses goûts littéraires et sa perception du monde le rapprochent d’illustres aînés comme Milan Kundera (qui écrit un avant-propos pour Drôle de temps), Jean-Jacques Sempé (qui dessine les couvertures de ses « Folio »), et d’auteurs de sa génération, en particulier Michel Houellebecq. Il publie également dans la presse littéraire et musicale.

Dans les années 2000, Benoît Duteurtre aborde l’anticipation avec des romans comme Service Clientèle et La Petite Fille et la cigarette (Fayard) – bientôt traduits dans de très nombreux pays. Suivront dans la même veine, chez Fayard et Gallimard, Le Retour du général, L’Ordinateur du Paradis et Dénoncez-vous les uns les autres.

Il entreprend également un cycle de romans autobiographiques : Les Pieds dans l’eau (2008, prix des Écrivains du Sud), L’Été 76 (2011), puis Livre pour adultes (2016)et Ma vie extraordinaire (2021), dans lesquels il mêle souvenirs et fiction. On y retrouve ses paysages familiers : Étretat, Le Havre, Paris, New York, les Hautes Vosges. Ces ouvrages, parus chez Gallimard, figurent dans les sélections des principaux prix littéraires et Benoît Duteurtre obtient, en 2017, le grand prix de littérature Henri Gal, décerné par l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre.

Depuis son essai Requiem pour une avant-garde (1995, Les Belles Lettres), Benoît Duteurtre a contribué aux débats sur la musique contemporaine, puis soutenu de nombreux compositeurs à travers l’association Musique Nouvelle en Liberté qu’il a fondée avec Marcel Landowski. Mais il adore également la musique légère, la chanson et l’opérette qui, depuis 1999, font le succès de son émission Étonnez-moi Benoît, chaque samedisur France Musique. On lui doit plusieurs documentaires et un spectacle chanté, Le Fantôme de l’Opéra-Comique, créé en 2004 salle Favart. Conseiller de la Fondation Singer Polignac, il y présente régulièrement des soirées musicales.

Parmi ses publications, on peut mentionner encore des recueils de chroniques comme Ma belle époque (Bartillat), Polémiques et Pourquoi je préfère rester chez moi (Fayard) ; mais aussi deux récits à caractère historique : Ballets roses (Grasset) et La mort de Fernand Ochsé (Fayard). Passionné par la France du début du XXe siècle, il achève en 2022 un Dictionnaire amoureux de la Belle époque et des Années folles (Plon).

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans MarianneLe Figaro littéraireClassicaL’Atelier du roman. Repris pour la plupart en collection « Folio », ses romans ont donné lieu à des traductions dans une vingtaine de langues. Il est membre de l’académie Alphonse Allais et commandeur des Arts et des Lettres.


Amaury Viduvier clarinette

Amaury Viduvier est lauréat du 1er Grand Prix du Concours international de musique de Berlin 2018, 2ème prix du concours Debussy 2014 et Révélation classique de l’ADAMI 2015. 

Issu d’une famille d’artistes, Amaury Viduvier fait ses premiers pas de clarinettiste à l’âge de huit ans, suivant les traces de son père. Les choses s’enchaînent rapidement pour le jeune élève qui va remporter son premier concours à l’âge de douze ans et d’autres ne tarderont pas à suivre (Bellan, UFAM…). Il reçoit le Premier Grand prix du concours européen de musique en Picardie en 2008. 

Après de brillantes études au CRR de Paris dans la classe de Franck Amet où il obtient un premier prix de perfectionnement, Amaury est reçu premier nommé en 2010 au CNSM de Paris dans la classe de Pascal Moragues et Jean-François Verdier. Il est alors âgé de 19 ans. 

Les succès s’enchaînent pour Amaury qui remporte en 2012 le concours « Yamaha Young Foundation of Europe ». Il va ensuite être invité à se produire en tant que soliste à la Philharmonie de Berlin, aux Chorégies d’Orange, au Théâtre des Bouffes du Nord, Salle Cortot, CASS de Londres, aux côtés d’artistes renommés tels Antoine Tamestit, Renaud Capuçon, Nicholas Angelich, Alexandre Kantorow… Il est également l’invité régulier d’émissions sur France Musique. 

La musique de chambre tenant une grande place dans sa vie d’artiste, Amaury fonde un quintette à vent en 2014, l’Ensemble Ouranos, avec lequel il remporte le 1er Prix du Concours international de musique de chambre de Lyon en 2017 ainsi que le 1er Prix du Concours international Carl Nielsen deux ans plus tard. L’ensemble a enregistré deux disques pour le label NoMadMusic. 

Il est également Clarinette solo de l’Orchestre de la Garde Républicaine.

Amaury Viduvier est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac au sein de l’Ensemble Ouranos.


Rafael Angster basson

Né en 1992, Rafael Angster commence le basson à l’âge de 8 ans au Conservatoire de Strasbourg auprès de Jean-Christophe Dassonville. A 18 ans, il intègre la classe de Gilbert Audin au Conservatoire National supérieur de musique de Paris, établissement dans lequel il obtient son Diplôme en 2015 avec les félicitations du jury. Il y a également poursuivi un cursus d’improvisation générative, discipline expérimentale à la frontière entre le jazz et la musique contemporaine, dans laquelle il obtient également son Prix avec la plus haute mention.

Il a eu, au cours de ses années d’apprentissage, l’occasion de se perfectionner auprès de bassonistes renommés tels que Laurent Lefèvre, Frank Morelli et Daniele Damiano.

Pendant ses jeunes années, Rafael remporte à plusieurs reprises le Concours National des Jeunes Bassonistes, et en 2012, il gagne le 2ème prix et le prix de la meilleure interprétation de l’œuvre contemporaine au Ve Concours international de basson K.M. von Weber à Wroclaw (Pologne). Finaliste du concours de l’International Double Reed Society en 2018, il est également nommé l’année suivante Révélation classique de l’Adami.

Rafael occupe depuis 2016 le poste de Premier basson solo à l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg.

Ayant à coeur de partager sa passion pour la musique de chambre avec le public, Rafael est membre fondateur de l’Ensemble Ouranos, avec lequel il remporte le Premier Prix et le Prix du Public au Concours international de musique de chambre de Lyon en 2017, ainsi que le premier prix du Concours international Carl Nielsen à Copenhague en 2019.

En tant que soliste ou chambriste, il a collaboré avec de nombreux artistes français de premier plan et s’est produit en concert dans des salles prestigieuses en France et à l’étranger, telles que le Théâtre des Champs-Elysées, le Théâtre des Bouffes du Nord, le Théâtre de la Fenice à Venise, et le Panthéon de Rome.

Rafael joue un basson français modèle Prestige de la marque Buffet Crampon et bénéficie par ailleurs du soutien du fabricant français depuis des années.

Rafael Angster est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac au sein de l’Ensemble Ouranos.


Nicolas Ramez cor

Né en 1994 de parents musiciens, Nicolas Ramez commence l’apprentissage de la musique par le piano, dès l’âge de 5 ans. Deux ans plus tard, il entre au Conservatoire à Rayonnement Régional de Nantes dans la classe de cor de François Mérand, tout en continuant la pratique du piano. A l’âge de 16 ans, il est admis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, dans la classe d’André Cazalet. Il y obtient en 2014 sa Licence puis son master en 2016.
Très tôt, Nicolas se distingue dans sa discipline principale et gagne à l’âge de 11 ans le premier prix du Concours Wassermassons. En 2011, il obtient également le second prix au Concours international de Brno et en 2016 remporte le 3ème prix au Concours international de l’ARD de Munich.
En 2016, il occupe le poste de premier cor solo au sein de l’Orchestre de Chambre de Paris avant de devenir cor solo de l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg en 2021.Il continue également de s’investir dans divers projets notamment avec l’Ensemble Ouranos, quintette à vent, avec lequel il s’est distingué en 2017 au Concours international de musique de chambre de Lyon en remportant le premier prix ainsi qu’en 2019 avec le premier prix et le prix de la meilleure interprétation de l’oeuvre commandée au Concours international de musique de chambre Carl Nielsen de Copenhague. L’ensemble a enregistré deux disques pour le label NoMadMusic.
Nicolas a intégré le programme génération SPEDIDAM en 2016 et a été nommé révélations classiques de l’ADAMI en 2017 avant d’être nommé aux victoires de la musique classique en 2018 dans la catégorie « révélation soliste instrumental ».

Nicolas Ramez est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac au sein de l’Ensemble Ouranos.


Quatuor Hermès

Les membres du Quatuor Hermès, en référence au fameux messager de la mythologie grecque, puisent leur force musicale dans leurs voyages aux quatre coins du monde. Le Carnegie Hall à New York, la Cité Interdite à Pékin ou encore le Wigmore Hall à Londres font ainsi partie des salles qui les ont le plus marqués. Le quatuor est également présent dans les grands festivals tels que les Folles Journées de Nantes et Tokyo, le festival Radio-France de Montpellier, les festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, la Roque d’Anthéron, Mecklenburg-Vorpommern, Mantova Chamber Music festival, le printemps des Alizés au Maroc, Wonderfeel festival…

La formation originale du groupe voit le jour en 2008 entre les murs du CNSMD de Lyon où les musiciens étudient avec les membres du Quatuor Ravel. Ils s’enrichissent ensuite auprès de personnalités marquantes comme le Quatuor Ysaÿe, le Quatuor Artemis, Eberhard Feltz, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec qui les membres travaillent encore régulièrement aujourd’hui. Ouverts à tous les répertoires, ils ont partagé la scène avec des musiciens émérites comme Yo-Yo Ma, Nicholas Angelich, Gregor Sigl, Pavel Kolesnikov, Kim Kashkashian, Anne Gastinel ou encore les quatuors Ébène et Auryn.

Lauréat de nombreux premiers prix, notamment au concours de Genève ainsi qu’aux Young Concert Artists Auditions de New York, le Quatuor Hermès est également soutenu par la Fondation Banque Populaire et a été en résidence à la Chapelle Reine Elisabeth à Bruxelles de 2012 à 2016.

Sa collaboration proche et privilégiée avec le label La Dolce Volta a donné naissance à une intégrale des quatuors de Schumann ainsi qu’à un album consacré à Ravel, Debussy et Dutilleux, qui lui ont tous deux valu de multiples récompenses dans la presse. Son dernier enregistrement de quatuors de Schubert a par ailleurs remporté le Choc du magazine Classica ainsi qu’un Trophée Radio Classique, et a été nommé CD de la semaine de la radio bavaroise Br-Klassik.

Depuis 2018, le quatuor a élargi son horizon musical par sa rencontre avec l’accordéoniste Félicien Brut et le contrebassiste Édouard Macarez, avec qui il décident de créer le Pari des Bretelles, un projet enregistré pour Mirare en 2019, avant une deuxième collaboration en 2020, rendant hommage à Beethoven au travers de neuf créations.

Elise Liu joue un violon de Carlo Tononi de 1730 prêté par M. Piganiol, à l’initiative de l’association Talents & Violon’celles.


Jonas Vitaud piano

Né en 1980, Jonas Vitaud commence le piano à 6 ans et l’orgue à 11 ans. Formé par Brigitte Engerer, Jean Koerner et Christian Ivaldi, il obtient au Conservatoire National Supérieur de Paris quatre premiers prix (piano, musique de chambre, accompagnement au piano, harmonie).

Lauréat de plusieurs concours internationaux tant en soliste qu’en chambriste (Lyon, ARD de Munich, Trieste, Beethoven de Vienne), Jonas Vitaud se produit dans de prestigieux festivals : Roque d’Anthéron, Lille Piano(s) Festival, Piano aux Jacobins, Pâques à Deauville, Folle journée de Nantes Tokyo Ekaterinburg et Varsovie, Festival de la Chaise Dieu, Festival Chopin de Bagatelle, Richard Strauss Festival en Allemagne, Automne Musical de Caserta en Italie, iDans d’Istanbul, Summer Festival de Dubrovnik, French May à Hong Kong, Phillips collection à Washington…

Il joue dans toute l’Europe mais aussi en Russie, Iran, Chine, Turquie, Japon, Etats-Unis…

Jonas Vitaud se produit avec des orchestres comme celui de Mulhouse, Cannes, Toulouse, l’Orchestre des Pays de Savoie, l’Orchestre Philharmonique de Moravie, le Sinfonia Varsovia, l’Orchestre de la Radio de Munich, l’Orchestre Symphonique de la Radio de Prague…

Il réserve une place privilégiée à la musique de chambre et joue avec des artistes tels les sopranos Karine Deshayes, Sumi Hwang et Yumiko Tanimura, les violoncellistes Victor Julien-Laferrière et Christian-Pierre La Marca, l’altiste Adrien La Marca, le pianiste Adam Laloum, le clarinettiste Raphaël Sévère, la violoniste Mi-Sa Yang, le Quatuor Zaïde…

Passionné par les musiques actuelles, Jonas Vitaud a travaillé avec des maîtres de la création comme Henri Dutilleux, Thierry Escaich, György Kurtag, Philippe Hersant, Yann Robin… Ces rencontres, notamment au festival Musique sur Ciel de Cordes, ont été une occasion de se confronter à la variété des courants musicaux actuels et de développer son imaginaire musical.

Jonas a enregistré plusieurs disques pour le label Mirare : un album solo dédié à l’année 1802 de Beethoven (Choc Classica) en 2021, un disque consacré aux sonates de Mozart avec la violoniste Mi-Sa Yang en 2019, un double-album consacré aux jeunes années de Debussy en 2018, ainsi que Les Saisons dédié à Tchaïkovsky (5 Diapason) en 2016. Citons également la parution d’un disque avec le violoncelliste Victor Julien-Ferrière (Alpha Classics, 2019) et un disque solo consacré à Dutilleux et Franz Liszt encensé par les critiques (NoMadMusic, 2016) grâce auquel il reçoit le Grand Prix soliste instrumental de l’Académie Charles Cros. Il donne de nombreux hommages à Henri Dutilleux durant l’année de son centenaire en 2016 à l’Opéra de Limoges, l’Opéra de Vichy, Scènes Nationales de Douai et Arras, Londres…

Jonas Vitaud enseigne au CNSM de Paris depuis 2013. Il est professeur assistant dans la classe de piano de Marie-Josèphe Jude. Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2008 et est devenu artiste associé en 2013.


Arthur Hinnewinkel piano

Né aux États-Unis en 2000, Arthur Hinnewinkel commence ses études de piano à Singapour. Après avoir étudié auprès d’Anne-Lise Gastaldi au CRR de Paris d’où il sort avec les Félicitations du Jury, il intègre à 15 ans le CNSMDP chez Hortense Cartier-Bresson, avec qui il vient tout juste de terminer son Master. C’est ici qu’il rencontre Itamar Golan, Claire Désert, Maria Belooussova, François Salque, Gary Hoffman et Ivry Gitliss, personnalités qui éveilleront chez Arthur des perspectives musicales nouvelles, allant de la construction mathématique de la justesse à la nature métaphysique du son. Arthur se passionne pour un répertoire allant du 17ème
siècle aux contemporains du 21e, mais aussi pour le Jazz et les musiques Indiennes et d’Asie du Sud-Est, qu’il a découvert au cours de voyages qui lui ont donné goût à la diversité culturelle de notre monde.
Arthur se produit régulièrement, dans des festivals (Festival de Wissembourg par exemple), mais aussi en récital au Teatro di Marcello à Rome, et développe aussi son activité de musique de chambre dans diverses formations, notamment en sonate pour Violon et Piano et en Trio. Musicien curieux, il aime allier les arts en créant notamment des projets avec des danseurs.

Lors de la saison 2021-2022, on a notamment pu l’entendre au Musée Guimet à Paris dans le cadre de la saison Les Pianissimes et à l’Août musical de Deauville.

Rôle et bilan des sanctions internationales : un débat nécessaire

Avant-propos

L’utilisation des armes économiques et financières a une longue histoire. La SDN a voulu faire des sanctions l’instrument d’un nouvel ordre international. Son échec a conduit les Nations Unies à une nouvelle approche. Mais le monde a changé : internationalisation des échanges, financiarisation des relations, importance des transferts de technologies. Aujourd’hui et un an après l’agression de la Russie contre l’Ukraine, l’ampleur de la réaction occidentale relance le débat sur les sanctions : quels délais pour obtenir l’efficacité souhaitée ? Quels coûts? Quel rôle du secteur privé dans une mise en œuvre autrefois monopole étatique, y a-t-il place pour des pays « neutres » quand ils sont sommés de choisir leur camp ? 

L’opinion s’interroge : s’agit-il d’être en guerre sans faire la guerre sur le terrain ? D’affaiblir sur le long terme l’agresseur faute de l’avoir dissuadé, de marquer la solidarité occidentale contre l’agression, quitte à la voir ignorée par une partie du reste du monde, ou de faire respecter le droit international, même au prix de pratiques extraterritoriales ? Après la phase de globalisation, les sanctions vont-elles contribuer à accélérer l’évolution du système économique et monétaire international et avec quelles conséquences ? Autant de questions qui touchent au cœur du débat sur l’avenir de l’ordre mondial, la place et le rôle des démocraties occidentales et leurs moyens d’action.

Comité d’organisation

  • Benoît d’Aboville, Ancien ambassadeur représentant de la France à l’OTAN, ancien ambassadeur en République tchèque et en Pologne. Chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique
  • Véronique Bujon de l’Estang, Ancien ambassadeur en Macédoine du Nord et au Danemark, ancienne directrice adjointe des affaires politiques. Vice-présidente déléguée de la SHGHD
  • Jean Felix-Paganon, Ancien ambassadeur au Koweit, en Afrique du Sud, en Egypte et au Sénégal, ancien directeur des Nations Unies et d’Afrique du Nord-Moyen Orient au Quai d’Orsay
  • Edouard Guillaud, Amiral, ancien Chef d’état-major du président de la République, ancien Chef d’état-major des armées
  • Stanislas de Laboulaye, Ancien directeur des affaires politiques au Quai d’Orsay, ancien ambassadeur à Madagascar, en Russie et près le Saint-Siège. Vice-président de la SHGHD
  • Frédéric du Laurens, Ancien ambassadeur en Namibie, au Botswana et en Argentine. Ancien directeur adjoint des affaires politiques. Ancien directeur des archives diplomatiques. Secrétaire général de la SHGHD

Programme

Ouverture du colloque par Gabriel de Broglie, président de la Société d’histoire générale et d’histoire diplomatique

Introduction : Les sanctions : Légitimité internationale, souverainetés nationales et ordre mondial par Pierre Sellal, ambassadeur de France, président de la Fondation de France, associé du cabinet August et Debouzy

SESSION 1

Quel bilan jusqu’ici des sanctions internationales ?

Présidence : Frédéric du Laurens

Les leçons de l’échec de la SDN et les ambitions déçues des Nations Unies – De la Guerre froide à la crise ukrainienne : succès et limites par le Professeur Georges-Henri Soutou, membre de l’Institut

Les fondements juridiques des différents régimes de sanctions par Diego Colas, directeur des affaires juridiques (ministère de l’Europe et des affaires étrangères)

TABLE RONDE 

Ambitions et difficultés de la mise en œuvre par les gouvernements et rôle des entreprises : extraterritorialité, sanctions secondaires

Modératrice : Johanna Bouyé, Centre d’analyse et de prévision stratégique (CAPS) du ministère de l’Europe et des affaires étrangères

Avec la participation de Philippe Varin, ancien président du directoire du groupe PSA Peugeot Citroën, 1er vice-président de la Chambre de commerce internationale, Olivier Attias, avocat à Paris et New York d’August & Debouzy et Aude Londero, avocate et professeure à HEC

SESSION 2

Quelle efficacité et quelles difficultés dans la mise en œuvre ? Les enjeux de la mise en œuvre des sanctions par les moyens nationaux et internationaux

L’exemple de la non-prolifération, Iran, Corée du Nord et PSI par l’Amiral Edouard Guillaud, ancien CEMP, ancien CEMA

TABLE RONDE 

Les sanctions sont-elles devenues par défaut l’arme privilégiée des Occidentaux ? Portée et limites de l’action européenne : des moyens affichés, des ambitions contrariées, des coûts. Les effets non désirés des sanctions internationales et les interrogations éthiques qui en découlent

Modérateur : Bernard Miyet, ancien ambassadeur, ancien secrétaire général adjoint des Nations Unies (DOMP), président de l’AFNU (Association française pour les Nations Unies)

Avec la participation de Patrick Allard, économiste, ancien expert de l’OCDE, consultant auprès du ministère de l’Europe et des affaires étrangères (CAPS), Elvire Fabry, chercheur senior à la Fondation Jacques Delors, Jean Felix-Paganon, ancien ambassadeur (Koweit, Afrique du Sud, Egypte, Sénégal), ancien directeur des Nations Unies et des organisations internationales au ministère de l’Europe et des affaires étrangères, Noëlle Lenoir, ancienne ministre des Affaires européennes, présidente du Cercle des Européens, Vice-Présidente de la Chambre de commerce internationale.

SESSION 3

Sanctions et ordre international : quelles conséquences de la crise ukrainienne ? 

Le jeu de Moscou vis-à-vis de la Chine, de la Turquie et des pays du Sud par Sylvie Bermann, ambassadeur de France, en poste successivement à Bruxelles (UE-COPS), Pékin, Londres et Moscou. 

L’ordre économique mondial (commerce, monnaies, circuits financier) par Philippe Trainar, économiste, professeur au CNAM, directeur de la Fondation SCOR, membre du conseil d’administration de la Toulouse School for Economics

Discussion


Conclusion du colloque par Nicole Gnesottovice-présidente de l’Institut Delors et Hubert Védrine, ancien ministre des affaires étrangères

Biographies

Gabriel de Broglie

Membre de l’Académie française et de l’Académie des sciences morales et politiques.

Chancelier honoraire de l’Institut de France.

Président de la Société d’histoire générale et d’histoire diplomatique.


Pierre Sellal

Ancien élève de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA).

Directeur du cabinet d’Hubert Vedrine, ministre des affaires étrangères du gouvernement de Lionel Jospin (1997-2002).

Secrétaire général du ministère des affaires étrangères (2009-2014).

Ambassadeur de France, il a été de 2002 à 2009 puis de 2014 à 2017 représentant permanent de la France auprès de l’Union européenne.

Pierre Sellal est le président de la Fondation de France et le président du Siècle.

Senior Council du cabinet August Debouzy


Georges-Henri Soutou

Membre de l’Institut de France (Académie des sciences morales et politiques).

Professeur des Universités, agrégé d’histoire, docteur d’Etat.

Professeur émérite d’histoire contemporaine à Sorbonne-Université.

Président de l’Institut de stratégie comparée (ISC).

Le Pr Soutou est membre du conseil d’administration de la Société d’histoire diplomatique


Diego Colas

Ancien élève de l’ENA.

Au ministère des affaires étrangères depuis 1999.

Sous-directeur en 2012 du droit de l’Union européenne et du droit international économique puis directeur-adjoint des affaires juridiques jusqu’en 2019.

Ambassadeur en Géorgie.

Directeur des affaires juridiques au ministère de l’Europe et des affaires étrangères depuis octobre 2022.


Johanna Bouyé

Chargée de mission au Centre d’analyse, de prévision et de stratégie (CAPS) du ministère de l’Europe et des affaires étrangères.

Diplomate depuis 2014 (monde russe, affaires stratégiques).

Diplômée de Sciences po Paris et de l’université Paris-Panthéon Sorbonne.


Philippe Varin

Philippe Varin, a passé 45 années dans l’industrie, dont 25 dans l’aluminium (Pechiney), 6 dans l’acier ( Ceo Corus), 6 dans l’automobile ( Présidence PSA) , 6 dans le nucléaire (Présidence Areva et Orano) et 2 à la Présidence de Suez. Il a présidé France Industrie de 2017 à 2021. Il préside depuis 8 ans le Forum Mondial des Matériaux et a remis un rapport à l’Etat sur les matériaux critiques pour la transition écologique en janvier 2021 . Il est actuellement t Vice President de ICC (International Chamber of Commerce) et Président de l’Association C’Possible pour la prévention du décrochage scolaire dans les lycées professionnels.


Olivier Attias

Avocat aux barreaux de Paris et de New York depuis 2007, diplômé de l’ESSEC, de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne et de la New York University (LLM) Olivier Attias a rejoint August Debouzy en 2018, après avoir travaillé pendant dix ans au sein de l’équipe Contentieux et Arbitrage international du bureau parisien du cabinet Cleary Gottlieb Steen & Hamilton LLP.

Il exerce une activité essentiellement contentieuse. Il intervient en droit pénal des affaires. Il possède également une vaste expérience dans les domaines de la conformité, des enquêtes internationales, des sanctions économiques et de la règlementation sur le contrôle des exportations.


Aude Londero

Diplômée d’HEC Paris et d’un Master 2 en droit des affaires et fiscalité de l’université Paris I La Sorbonne en 2012.

Avocate inscrite au Barreau de Paris depuis 2014,

Au sein de l’équipe Contentieux Arbitrage Pénal des affaires du cabinet August Debouzy, elle conseille des clients français et étrangers en contentieux civil et commercial, en droit pénal des affaires, en compliance, et sur les questions liées à l’application des régulations européennes et américaines relatives à la levée des sanctions contre l’Iran.

Professeur à HEC Paris et à l’Université Panthéon Assas


Amiral Edouard Guillaud

Après avoir exercé divers commandements (dont celui du porte-avions Charles de Gaulle), Edouard Guillaud est nommé adjoint du chef d’état-major particulier du président de la République entre 2022 et 2004 puis Chef de l’état-major particulier du résident de la République (CEMP) de 2006 à 2010.

Chef d’état-major des armées (CEMA) de février 2010 à février 2014.

Membre du conseil d’administration de la Société d’histoire diplomatique.


Bernard Miyet

Consul général à Los Angeles (1986-1989), directeur de la communication au ministère des Affaires étrangères (1989-1991), ambassadeur représentant permanent de la France auprès de l’Office des Nations Unies à Genève puis responsable des négociations multilatérales relatives à « l’exception culturelle » dans le cadre des négociations du GATT.

Représentant permanent de la France auprès de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) à Vienne. De 1997 à 2000, Secrétaire général-adjoint chargé du département des opérations de maintien de la paix (DOMP) à New York.

Il préside l’Association française pour les Nations Unies (AFNU).

Bernard Miyet est membre de la Société d’histoire diplomatique.


Patrick Allard

Consultant permanent auprès du Centre d’analyse, de prévision et de stratégie (CAPS), au ministère de l’Europe et des affaires étrangères.

Patrick Allard a occupé le poste de Chef économiste/conseiller pour les questions économiques et financières internationales à la direction de la prospective du ministère des affaires étrangères et européennes. Il a précédemment dirigé le service des prévisions macro-économiques internationales et celui des finances publiques au ministère de l’Économie et des Finances. Il a occupé une position d’économiste au département des affaires économiques à l’OCDE.


Elvire Fabry

Docteure en science politique (IEP – Paris) et diplômée de masters de philosophie et de relations internationales (Paris I – Panthéon Sorbonne).

Directrice du programme Europe – International de la Fondation pour l’innovation politique (2005–2009).

Ella a rejoint l’Institut Jacques-Delors en 2009 en tant que chercheuse senior. Ses principaux domaines d’expertise portent sur les négociations commerciales bilatérales, les relations UE-Etats-Unis, les relations UE-Chine, l’investissement, la gouvernance mondiale, la réforme de l’OMC, le Brexit et les perceptions de la mondialisation.


Jean Felix-Paganon

Jean Felix-Paganon est entré au Quai d’Orsay en 1979.

Conseiller diplomatique de M. Chevènement, ministre de la défense (1989-1991), il a été successivement ambassadeur à Koweït, directeur des Nations Unies et des organisations internationales, ambassadeur en Afrique du Sud, directeur d’Afrique du Nord-Moyen Orient, ambassadeur en Egypte, Représentant spécial pour le Sahel, ambassadeur au Sénégal.

Jean Felix-Paganon est membre de la Société d’histoire diplomatique.


Noëlle Lenoir

Juriste, magistrate et femme politique.

Ancienne membre du Conseil constitutionnel (1992-2001).

Membre honoraire du Conseil d’Etat. 

Présidente, de 1992 à 1999, du Comité international de la Bioéthique de l’UNESCO.

Ministre des affaires européennes de 2002 à 2004 (gouvernement de M. Raffarin).

Noëlle Lenoir est avocate au barreau de Paris.

Présidente du Cercle des Européens

Vice-présidente de la Chambre de commerce internationale.


Sylvie Bermann

Après avoir servi en Chine, à Moscou et à New York, Sylvie Bermann a dirigé le service de la Politique extérieure et de sécurité au ministère des affaires étrangères, puis été ambassadeur représentant de la France au Comité politique et de sécurité (COPS) de l’Union européenne de 2002 à 2005. Directeur des Nations unies et organisations internationales de 2005 à 2011, elle a été ambassadeur en Chine (2011-2014), au Royaume Uni (2014-2017) et en Russie (2017-2019).

Elle préside le conseil d’administration de l’IHEDN.

Mme Bermann est membre de la Société d’histoire diplomatique.


Philippe Trainar

Professeur titulaire de la chaire « Assurance » du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM).

Membre du conseil d’administration et directeur de la Fondation d’entreprise SCOR pour la Science (recherche et diffusion de la connaissance sur les risques).

Membre du conseil d’administration de « Toulouse School of Economics ».
Membre du comité scientifique de l’Autorité de contrôle prudentiel et de régulation.

Membre du conseil scientifique de la Fondation Maurice Allais.
Président de la Commission des risques de l’APREF


Nicole Gnesotto

Vice-présidente de l’Institut Jacques Delors.

Ancien chef adjoint du Centre d’analyse et de prévision (CAP) du ministère des affaires étrangères (1987 à 1990), elle a dirigé l’Institut d’études de sécurité de l’UEO de 1999 à 2001, avant d’être nommée en 2002 directrice de l’Institut d’études de sécurité de l’Union Européenne (EU-ISS) jusqu’en 2007.

Présidente de 2015 à 2019 du conseil d’administration de l’IHEDN.

En 2008 elle a été nommée professeur titulaire de la chaire sur l’Union européenne au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM).


Hubert Védrine

Ancien ministre.

Président de l’Institut François Mitterrand depuis 2013.

Conseiller à la cellule diplomatique de l’Élysée dès 1981, porte-parole en 1988 puis secrétaire général de la présidence de la République de 1991 à 1995.

Ministre des affaires étrangères de 1997 à 2022.

Auteur notamment d’un rapport sur la France et la mondialisation (2007) et d’un rapport sur les conséquences d’un retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN (2012). 

En 2021, il publie un Dictionnaire amoureux de la géopolitique et en février 2022, Une vision du monde, qui rassemble ses textes majeurs.

Non

Récital Debussy – Jean-Paul Gasparian – 25 mai 2023

Claude Debussy (1862-1918)

Préludes, livre I (1909-1910)

Danseuses de Delphes

Voiles

Le vent dans la plaine

Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir

Les collines d’Anacapri

Des pas sur la neige

Ce qu’a vu le vent d’Ouest

La fille aux cheveux de lin

La sérénade interrompue

La Cathédrale engloutie

La danse de Puck

Minstrels

Estampes (1903)

Pagodes 

La soirée dans Grenade

Jardins sous la pluie

Images pour orchestre (1905-1912)

Rondes de printemps (transcription pour piano seul par Gérard Gasparian)

Jean-Paul Gasparian piano

Né en 1995 à Paris de parents musiciens, Jean-Paul Gasparian est admis à l’unanimité au CNSM de Paris à 14 ans, où il obtient brillamment son Master en 2015. Ses professeurs sont Olivier Gardon, Jacques Rouvier, Michel Béroff, Laurent Cabasso. Après un 3ème cycle au CNSMDP avec Michel Dalberto et Claire Désert, ainsi qu’au Royal College of Music de Londres avec Vanessa Latarche (Artist Diploma), il se perfectionne auprès d’Elisso Virsaladze en Italie. Il reçoit également, depuis plusieurs années, les conseils réguliers de Tatiana Zelikman lors de masterclasses à l’étranger.

Jean-Paul a fait paraître début 2022 son troisième album solo pour le label Evidence Classics (« Un nouveau coup de maître » – Le Figaro). Cet enregistrement est entièrement consacré à Rachmaninoff, compositeur avec lequel il entretient une affinité élective depuis de longues années. Au printemps 2019, la sortie de son album Chopin avait été accueillie avec enthousiasme par la presse internationale (« A Major Chopin Release » – International Piano Magazine, « A Highly Accomplished Chopinist » – BBC Music Magazine).

En février 2020 il s’est vu décerner le Prix Thierry-Scherz aux Sommets Musicaux de Gstaad, ce qui lui a permis d’enregistrer un CD avec l’Orchestre symphonique de Berne pour le label Claves, incluant le Concerto pour piano n° 2 de Rachmaninoff et la Ballade héroïque d’Arno Babadjanian (parution en mars 2022).

Jean-Paul est nommé aux Victoires de la musique classique 2021 dans la catégorie Révélation soliste instrumental.

En mai 2022, Jean-Paul a fait ses débuts à la Philharmonie de Paris, en soliste avec l’Orchestre National d’Île-de-France. Parmi les projets importants de la saison 2022/2023, il sera l’invité d’orchestres tels que les Nürnberger Symphoniker, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, l’Orchestre National d’Avignon ou encore l’Orchestre Colonne, et se produira en récital au Teatro San Carlo de Naples ainsi que sur de nombreuses autres scènes européennes.

Jean-Paul est le vainqueur du prestigieux Concours Européen de Brême (Allemagne) en 2014, mais également lauréat des concours internationaux José Iturbi (Espagne) en 2015, GPIPL de Lyon (France) et Hastings (Angleterre) en 2013. Il remporte le prix de la Fondation Cziffra en 2014 et devient Lauréat de la Fondation l’Or du Rhin en octobre 2016.

Le 1er Prix de Philosophie au Concours Général des Lycéens de France lui est attribué en 2013.

Parmi les orchestres qui l’ont accompagné en soliste, citons : Orchestre National d’Île-de-France, Bremer Philharmoniker, Berner Symphonieorchester, Robert-Schumann-Philharmonie, Nordwestdeutsche Philharmonie, Musikkollegium Winterthur, Armenian State Symphony Orchestra, Orquesta Sinfónica de la Región de Murcia, Montenegrin Symphony Orchestra, RTS Symphony Orchestra, Orchestre de l’Opéra de Rouen, Orchestre Régional de Normandie, Orchestre de Chambre de Toulouse, Orchestre de Nouvelle-Aquitaine, Orchestre Symphonique de Caen…

En janvier 2018 il a remplacé au pied levé le célèbre pianiste Christian Zacharias dans le 24ème Concerto de Mozart sous la direction du grand chef autrichien Leopold Hager à la Stadthalle de Chemnitz.

Jean-Paul s’est produit en récital ou avec orchestre à la Philharmonie de Paris, Salle Gaveau, Fondation Louis Vuitton, Auditorium de la Maison de la Radio, Tonhalle de Zürich, Laeiszhalle de Hambourg, Die Glocke de Brême, Mozarteum de Salzbourg, Salle Flagey de Bruxelles, Kolarac de Belgrade, Aram Khachaturian Concert Hall de Yerevan, et dans des festivals tels que La Roque d’Anthéron, Festival Radio France de Montpellier, Festival de Menton, Piano aux Jacobins, Printemps des Arts de Monte-Carlo, Festival de l’Épau, Lisztomanias, Les Flâneries de Reims, Nohant Chopin Festival, Festival de Saint-Denis, Festival International de Colmar, Les Grands Crus Musicaux, Sommets Musicaux de Gstaad, Piano à Saint-Ursanne, Schleswig-Holstein Festival, Festspiele Mecklenburg-Vorpommern, Kissinger Sommer Festival, Armenia International Music Festival.

Par ailleurs, le Festival Chopin de Nohant a publié un album d’archives dédié à Aldo Ciccolini, dans lequel est incluse la Sonate en sol mineur de Schumann enregistrée en live par Jean-Paul Gasparian (édition 2015). Le magazine Classica a décerné à l’album son Choc du mois et placé Jean-Paul parmi les dix pianistes les plus prometteurs de la jeune génération.

Jean-Paul est lauréat de l’Académie musicale de Villecroze, soutenu par les fondations Safran et ADAMI. Il est aussi, depuis l’été 2017, un Artiste Steinway.

Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac en tant que soliste depuis 2020.

Au Salon de Winnaretta – Trio Arnold – 20 avril 2023

Guy Ropartz (1864-1955)

Trio à cordes (1934-35)

  • Allegro moderato
  • Vivo Lento, molto espressivo
  • Allegro molto

Jean Françaix (1912-1997)

Trio à cordes (1933)

  • Allegretto vivo
  • Scherzo
  • Andante

Albert Roussel (1869-1937)

Trio à cordes opus 58 (1937) 

  • Allegro moderato
  • Adagio
  • Allegro con spirito

Jean Cras (1879-1932)

Trio à cordes (1926)

  • Premier mouvement
  • Lento
  • Animé
  • Très animé

Trio Arnold

Shuichi Okada violon

Manuel Vioque-Judde alto

Bumjun Kim violoncelle

Trio Arnold

Fondé en 2018 entre Berlin et Paris, le trio à cordes Arnold est un objet rare et surprenant dans le paysage musical européen. 

Musiciens versatiles et lauréats de prestigieux concours internationaux, Shuichi Okada (Violon), Manuel Vioque-Judde (Alto) et Bumjun Kim (Violoncelle) se rencontrent en Suisse à la «Seiji Ozawa international Academy Switzerland», où ils reçoivent les conseils de Pamela Frank, Nobuko Imai, Sadao Harada et Seiji Ozawa. 

Ils sont chacun régulièrement appelés à jouer sur les plus grandes scènes tant en solistes qu’en musique de chambre : Le Victoria Hall de Genève, Le théâtre des Champs Elysée, La philharmonie de Paris, la salle Pleyel, la fondation Louis Vuitton, la philharmonie de Berlin, la philharmonie de Liège, le BOZAR de Bruxelles, Schloss Elmau, le Matsumoto Harmony Hall ou encore le Tanglewood Seiji Ozawa Hall… 

Grandement influencé par une décennie à la prestigieuse académie internationale du chef d’orchestre japonais, le trio Arnold se démarque par la recherche constante d’une sonorité d’une grande homogénéité habituellement exclusivement réservée aux quatuors à cordes et d’un caractère d’ensemble d’une grande force expressive. 

Le premier album du Trio Arnold consacré aux trois trios à cordes opus 9 de Ludwig van Beethoven (Mirare 2021) est déjà un succès critique récompensé d’un « diapason d’or » et d’un « Trophée Radio Classique ». 

Reconnu comme l’un des plus impressionnants jeunes ensembles européen, le trio a déjà été entendu sur France Musique, Radio Classique, la RTBF, BBC Radio 3 et diffusé en live sur ARTE Concert et medici.tv.

Le Trio Arnold est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2019.

Bohemia – Trio Hélios – 16 février 2023

Vítězslav Novák (1870-1949)

Trio avec piano n° 2 en ré mineur opus 27, Quasi una ballata (1902) 

Andante tragico

Allegro 

Allegro burlesco quasi scherzo

Andante tragico -Allegro

Antonín Dvořák (1841-1904)

Bagatelles pour deux violons, violoncelle et piano opus 47 

Allegretto scherzando

Tempo di minuetto. Grazioso

Allegretto scherzando

Canon. Andante con moto

Poco Allegro

Bedřich Smetana (1824-1884)

Trio avec piano en sol mineur opus 15 (1855) 

Moderato assai – Più animato

Allegro, ma non agitato

Finale. Presto


Trio Hélios

Alexis Gournel piano

Eva Zavaro violon

Raphaël Jouan violoncelle

Camille Fonteneau violon

Biographie

Le Trio Hélios voit le jour en 2014 d’une passion commune de trois amis pour l’univers varié du répertoire pour trio avec piano. Camille Fonteneau (violon), Raphaël Jouan (violoncelle) et Alexis Gournel (piano) créent un ensemble qui s’est imposé au cours des années sur les scènes françaises et internationales.

Basé à Paris, le trio se produit dans des salles prestigieuses telles que le Wigmore Hall, la Philharmonie de Paris, la salle Cortot, le Phoenix Hall d’Osaka et est régulièrement invité dans des festivals tels que le Festival d’Auvers-sur-Oise, les Rencontres Musicales d’Evian, le Festival International de Violoncelle de Beauvais, le Festival des Arcs, le Festival Pablo Casals de Prades, les Pianissimes, le Festival de la Roque d’Anthéron ou encore la Folle Journée de Nantes, Varsovie, et Tokyo. Il a l’occasion d’interpréter le Triple Concerto de Beethoven à plusieurs reprises à Paris, Rennes, Lyon et Metz.

Le Trio Hélios s’est illustré dans de nombreux concours internationaux. Il a notamment remporté le deuxième prix du Concours International de Musique de Chambre de Trondheim (2019), le deuxième prix du Concours International de Musique de Chambre de Lyon (2018), le Kammermusikpreis du Festival ISA à Reichenau en Autriche (2019), ainsi que le Prix spécial Franz Liszt au Concours Joseph Joachim de Weimar (2019).

« D’un matin de printemps », son premier album salué par la critique regroupant des œuvres de Saint-Saëns, Ravel et Lili Boulanger est paru en avril 2021 chez le label Mirare.

Diplômé du CNSMD de Paris dans les classes de Claire Désert, Itamar Golan et François Salque, le Trio Hélios a bénéficié régulièrement de conseils de personnalités telles que le Trio Wanderer, les quatuors Ebène, Talich et Modigliani, Emmanuel Strosser ou encore Gary Hoffmann. Depuis 2018, il est également Ensemble ECMA – European Chamber Music Academy – lui permettant de se perfectionner à travers l’Europe avec des professeurs tels que Hatto Beyerle, Johannes Meissl, Patrick Jüdt ou Avedis Kouyoumdijan.

Le trio est soutenu par la Fondation Safran et la Fondation l’Or du Rhin et est représenté par l’Agence Claire Laballery. Camille joue un violon de Jacques-Pierre Thibout de 1831, et Raphaël un violoncelle de Frank Ravatin de 2020.

Le Trio Hélios est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2021.

Flaubert en images

Colloque du bicentenaire de la naissance de Gustave Flaubert

Comité d’organisation

Comité scientifique


Programme 

lundi 12 décembre 

Ouverture du colloque par Gisèle Seginger, Juliette Azoulai et Philippe Dufour

Poétique de l’image (présidence de séance : Gilles Philippe) 

  • Jacques Dürrenmatt (université de Paris IV) : « Le mot /image/ sous la plume de Flaubert »
  • Christophe Ippolito (Georgia Institute of Technology, Atlanta), « Images en série dans la fiction flaubertienne » 
  •  Éric Le Calvez (Georgia State University, Atlanta), « Génétique d’une image : le chaudron fêlé »
  • Florence Pellegrini (université Bordeaux-Montaigne), « Itinéraire d’un saint Pierre en plâtre ou l’allégorie “flanquée par la fenêtre” »

Discussion

 


mardi 13 décembre 

 

Image et subjectivité (présidence de séance : Philippe Dufour) 

  •  Jeanne Bem (Université de la Sarre), « Le trouble dans la perception : un parcours sensoriel à travers Madame Bovary et L’Éducation sentimentale »
  •  Kazuhiro Matsuzawa (Université de Nagoya),« La présence et l’image d’un mort aimé dans Madame Bovary et Un cœur simple»
  • Stéphanie Dord-Crouslé (CNRS, IRHIM), «Un cœur simple : mansarde avec vues»
  • Didier Philippot (Sorbonne Université), « Rien que du sentiment et des images. Croyance, images, imagination chez Flaubert. Autour d’Un cœur simple »
  • Jacques-David Ebguy (Université de Paris), « Par-delà l’humain : images saillantes chez Flaubert »

 Discussion

Voir et savoir (présidence de séance : Didier Philippot)

  • Sarga Moussa (CNRS, Thalim), « “Ô coloristes, où êtes-vous donc ?”. L’épisode de la léproserie de Damas dans les notes et la correspondance d’Orient de Flaubert » 
  • Takashi Kinouchi (Université des études étrangères de Nagoya), «La fantasmagorie textuelle : les keepsakes dans Madame Bovary»
  • Florence Vatan (Université du Wisconsin, Madison), « Images du ciel »
  •  Anne Herschberg Pierrot (Université Paris 8-Vincennes), « La consistance des images (Bouvard et Pécuchet, La Tentation)

 Discussion


mercredi 14 décembre

Flaubert et les arts graphiques (présidence de séance : Bernard Vouilloux)

  • Norioki Sugaya (Université Rikkyo, Tokyo), « Flaubert, Hegel et la peinture hollandaise »
  • Kayoko Kashiwagi (Kyoto City University of Arts) : « Japon : tout y est en porcelaine. Flaubert, le Japon et le japonisme »
  • Ségolène Le Men (Paris Nanterre), « Flaubert et les métamorphoses de l’image : Langlois, Rochegrosse, Burgsthal » 
  • Michael F. Zimmermann (Université catholique d’Eichstätt-Ingolstadt), « Flaubert et Odilon Redon » 
  • Bruna Donatelli (Université Roma Tre), « Une autobiographie fictionnelle : Flaubert. La dernière ligne de Philippe Jacques et Daniel Casanave » 

Discussion

Spectaculaire Flaubert (présidence de séance Jeanne Bem)

  • Jacques Neefs (Université de Paris VIII et Johns Hopkins University), « La prose pour voir » 
  • Atsushi Yamazaki (Université Chukyo, Nagoya), « Le pittoresque dans Bouvard et Pécuchet »

15h-15h15 Pause

  • 15h15-15h45Olivier Bara (Université Lumière-Lyon 2) – « Images, montage : de la (dé)liaison dans l’oeuvre dramatique de Flaubert, de la première Tentation de saint Antoine au Château des cœurs »
  • 15h45-16h15Roxane Martin (université de Lorraine) : « Flaubert à l’épreuve de l’image scénique : les décors du Château des cœurs »
  • 16h15-16h45Marc Cerisuelo (Université Gustave Eiffel) : « L’écrivain en personne ? Flaubert et Minnelli (Madame Bovary, 1949) »

16h45 Discussion

17h15 Clôture du colloque

Biographies

Juliette Azoulai

Ancienne élève de l’ENS Ulm, agrégée de lettres modernes, docteure en littérature française et membre junior de l’Institut Universitaire de France (2020-2025), Juliette Azoulai est maîtresse de conférences en littérature française à l’université Gustave Eiffel (laboratoire LISAA). Ses recherches portent sur les rapports entre littérature, sciences et philosophie au XIXe siècle. Elle a publié en 2014 aux Classiques Garnier L’Âme et le Corps chez Flaubert : une ontologie simple. Elle coordonne (avec Florence Pellegrini) un séminaire consacré à Flaubert (à l’Institut des Textes et Manuscrits Modernes).


Philippe Dufour

Ancien élève de l’École Normale Supérieure, Philippe Dufour est professeur à l’université de Tours depuis l’an 2000. Il a auparavant enseigné dans des universités à l’étranger (en Afrique du Sud, au Brésil, aux États-Unis et au Maroc). Il est membre du comité de rédaction de la revue Poétique, rédacteur en chef de la revue en ligne Flaubert. Revue critique et génétique.

Il est l’auteur de différents essais : Flaubert et pignouf (1993), Flaubert ou la prose du silence (1997), Le Réalisme. De Balzac à Proust (1998), La pensée romanesque du langage (2004), Le Roman est un songe (2010), La Littérature des images (2016). Son dernier livre, Le Réalisme pense la démocratie, a obtenu le Grand Prix de la critique littéraire en 2021. 

À l’occasion du bicentenaire de Flaubert, il a édité chez Gallimard dans la collection « Bibliothèque de la Pléiade » deux pièces de théâtre : Le Candidat et Le Sexe faible, et chez Honoré Champion Madame Bovary.

Il vient d’organiser en juin dernier avec Gisèle Séginger un colloque international Flaubert dans son siècle aux Archives Nationales.


Gisèle Séginger

Ancienne élève de l’École Normale Supérieure (Fontenay-aux-Roses), Gisèle Séginger est professeur à l’université Gustave Eiffel, directrice de programmes scientifiques à la Fondation Maison des Sciences de l’Homme de Paris, et membre honoraire de l’Institut Universitaire de France. Elle est responsable de la série Gustave Flaubert (Lettres Modernes/Classiques Garnier) et de la revue Arts et Savoirs (OpenEdition). Elle a publié en 1995 Les Métamorphoses d’un écrivain. Flaubert et les Tentations de saint Antoine en 1995 et Une Éthique de l’art pur en 2000, ainsi qu’une édition des scénarios de La Tentation de saint Antoine (PURH, 2014). Elle a coordonné des volumes collectifs, en particulier Flaubert et la peinture, Salammbô dans les arts (2010 et 2016), Flaubert. Histoire et étude de mœurs (avec Juliette Azoulai, 2019). Entre 2001 et 2021, elle a réalisé des éditions critiques pour la collection « GF » des Éditions Flammarion (Salammbô, Madame Bovary, La Tentation de saint Antoine). Elle a coordonné le Dictionnaire Flaubert, paru en 2017 aux Éditions Honoré Champion et elle dirige chez cet éditeur la publication des Œuvres complètes (12 volumes). Elle a participé à l’édition des œuvres de Flaubert dans la Bibliothèque de la Pléiade (2013-2021). Pour le bicentenaire, elle a publié L’Orient de Flaubert en images (Citadelles et Mazenod, 2021) et, en 2022, en collaboration avec Cécile Reynaud, Berlioz, Flaubert et l’Orient (ouvrage collectif, primé par l’Académie des Beaux-Arts). Elle coordonne les blogs Flaubert. 2021-2031 et Salammbô. Nouvelles recherches. Elle est aussi l’auteur d’ouvrages et d’éditions sur Balzac, Musset, Nerval et Zola, ainsi que de travaux sur les rapports entre la littérature et les sciences.


José-Luis Diaz

José-Luis Diaz est professeur émérite de l’université Paris Cité. Il a présidé la Société des Études romantiques et dix-neuviémistes jusqu’en 2020 et coordonné à ce titre de nombreux colloques et manifestations sur le xixe siècle. Il dirige la publication du Magasin du xixe siècle. Il a édité de nombreux ouvrages collectifs et il a publié en 2017 L’écrivain imaginaire : scénographies auctoriales à l’époque romantique.


Jean-Claude Yon

Jean-Claude Yon est professeur d’histoire du xixe siècle à l’École Pratiques des Hautes Études et président de la Société des Études romantiques et dix-neuviémistes. Il est l’auteur (avec Laurent Fraison) du catalogue Offenbach (Réunion des Musées Nationaux, 1996) et avec Stéphane Guégan du catalogue Théophile Gautier, la critique en liberté (Réunion des Musées Nationaux, 1997). Il a publié Eugène Scribe, la fortune et la liberté (Nizet, 2000), Jacques Offenbach, Gallimard, 2000), Le Second Empire, politique, société, culture, Armand Colin, 2004), Histoire culturelle de la France au XIXe siècle (Armand Colin, 2010), Une histoire du théâtre à Paris de la Révolution à la Grande Guerre, Aubier, 2012), Théâtres parisiens : un patrimoine du XIXe siècle (Citadelles et Mazenod, 2013). Il a été lauréat de plusieurs prix dont le prix Ernest Thorel en 2012 de l’Académie des sciences morales et politiques.


Gilles Philippe

Gilles Philippe est professeur de linguistique française à l’université de Lausanne. Il a consacré plusieurs ouvrages à l’histoire des imaginaires langagiers et des pratiques stylistiques aux 19e et 20e siècles : Sujet, verbe, complément : le moment grammatical de la littérature française (2002), Flaubert savait-il écrire ? Une querelle grammaticale : 1919-1921 (2004), Le Français, dernière des langues. Histoire d’un procès littéraire (2010), Le Rêve du style parfait (2013), French Style. L’accent français de la prose anglaise (2016), Pourquoi le style change-t-il ? (2021). Gilles Philippe collabore par ailleurs régulièrement à la Bibliothèque de la Pléiade, pour laquelle il a édité des textes de Georges Bataille, Albert Camus, Marguerite Duras, Jean Genet et Jean-Paul Sartre.


Jacques Dürrenmatt

Jacques Dürrenmatt est professeur de poétique et stylistique à Sorbonne Université. Il a consacré la plus grande partie de ses travaux à l’organisation de la phrase et du texte dans la littérature française du XIXe siècle (ponctuation, division, typographie, relations entre écriture et dessin).


Christophe Ippolito

Professeur de littérature française au Georgia Institute of Technology (Atlanta, États-Unis), Christophe Ippolito travaille sur le récit et la description (de Flaubert à Ndiaye). Il a collaboré au Dictionnaire Gustave Flaubert paru aux Éditions Classiques Garnier en 2017. Il a publié en 2018 deux ouvrages collectifs, l’un sur la littérature et la notion de vie, aux Éditions Classiques Garnier, l’autre sur le récit de soi, aux Éditions Passage(s), ainsi qu’une monographie sur les identités culturelles post-francophones aux Éditions Passage(s) en 2019. Il travaille actuellement sur une édition critique du récit de voyage de Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et par les grèves, à paraître dans les Œuvres complètes de Flaubert aux éditions Honoré Champion. 


Eric Le Calvez

Éric Le Calvez est professeur à Georgia State University (Atlanta, USA) et membre associé de l’équipe Écritures du XIXe siècle (Groupe Flaubert) à l’Institut des Textes et Manuscrits modernes (CNRS, Paris). Spécialiste du dix-neuvième siècle, il concentre surtout ses recherches sur Flaubert, dans la perspective d’une poétique génétique traitant des transformations de l’écriture dans les brouillons. Il a publié neuf ouvrages et de nombreux articles sur la question. Il a dirigé un volumineux Dictionnaire Gustave Flaubert (Classiques Garnier, 2017), ainsi qu’un recueil d’articles sur Flaubert voyageur (Classiques Garnier, 2019). Il a codirigé en 2019 (avec Stéphanie Dord-Crouslé) le numéro spécial de la Revue Flaubert sur « Bouvard et Pécuchet et l’agriculture » et vient de publier La Méthode est trouvée. Madame Bovary aux éditions Passage(s). 


Florence Pellegrini

Florence Pellegrini est maître de conférences en langue et littérature française du XIXe siècle à l’Université Bordeaux Montaigne. Ses travaux d’orientation stylistique sont essentiellement consacrés à Flaubert et aux écritures du réel de la seconde moitié du XIXe siècle ; elle s’intéresse plus particulièrement aux questions d’argumentation dans le récit et prépare un ouvrage consacré aux notions d’engagement et d’empathie dans le roman français de la seconde moitié du XIXe siècle. Elle est actuellement responsable du groupe « Flaubert » de l’Institut des Textes et Manuscrits Modernes (ITEM-CNRS/ENS). Elle est corédactrice en chef (avec Philippe Dufour et Anne Herschberg Pierrot) de la revue Flaubert. Revue critique et génétique : https://journals.openedition.org/flaubert/


Pierre-Louis Rey

Pierre-Louis Rey, professeur émérite à la Sorbonne nouvelle, a notamment publié sur Flaubert des études sur Madame Bovary et L’Education sentimentale (Gallimard, « Foliothèque »), co-dirigé avec Gisèle Séginger le recueil Madame Bovary et les savoirs (Presses de la Sorbonne nouvelle, 2009) et collaboré au tome V (2021) de l’édition de ses Œuvres complètes dans la Bibliothèque de la Pléiade.


Jeanne Bem

Jeanne Bem est professeur honoraire de l’Université de la Sarre où elle a occupé la chaire de Littérature française dans le contexte européen. Spécialiste de Flaubert, elle a édité Madame Bovary dans la Bibliothèque de la Pléiade (nouvelles Œuvres complètes, III, 2013). Ses publications récentes : deux essais parus aux Éditions Universitaires de Dijon, Flaubert, un regard contemporain (2016) et Flaubert aux prises avec le « genre » (2021). Ces deux essais ont été traduits en japonais par Kayoko Kashiwagi (Tokyo, Éditions Rose des vents-Suiseisha, 2017 et 2022).


Kazuhiro Matsuzawa

Kazuhiro Matsuzawa est professeur émérite à l’université de Nagoya. Il est responsable de la Société japonaise des études flaubertiennes et correspondant du Cercle Ferdinand de Saussure (Genève). Il travaille sur la littérature moderne, la linguistique et la philosophie politique et religieuse. Il a publié deux ouvrages sur Flaubert : Introduction à l’étude critique et génétique des manuscrits de L’Éducation sentimentale de Gustave Flaubert – l’amour, l’argent, la parole (Tokyo et Paris, Tosho/Nizet, 1992. Grand prix Shiibusawa-Claudel), Lire Madame Bovary. L’amour, l’argent, la démocratie- (Tokyo, Iwanamishoten, 2004), des ouvrages collectifs: Balzac, Flaubert La genèse de l’œuvre et la question de l’interprétation (Nagoya, 2009), La Mise en texte des savoirs (co-édité avec G.Séginger, Presses Universitaires de Strasbourg, 2010), Flaubert Littérature et l’aléa de la modernité (Tokyo, Suiseisha, co-édité avec K.Ogura, 2021), et des travaux sur divers auteurs La recherche de la critique génétique (Nagoya, 2003. Prix Kenji Miayazawa). Il a été l’un des contributeurs du Dictionnaire Gustave Flaubert (sous la direction d’ Éric Le Calvez, Classiques Garnier, 2017). 


Stéphanie Dord-Crouslé

Ancienne élève de l’ENS Ulm, agrégée de Lettres modernes, Stéphanie Dord-Crouslé est chercheuse au CNRS, à Lyon (Institut d’histoire des représentations et des idées dans les modernités). Spécialiste de Flaubert et de génétique littéraire, elle a publié des éditions de L’Éducation sentimentale et Bouvard et Pécuchet dans la collection « GF » aux Éditions Flammarion. Elle a participé à la nouvelle édition des Œuvres complètes dans la Bibliothèque de la Pléiade et elle dirige le site « Les dossiers documentaires de Bouvard et Pécuchet ».


Didier Philippot

Professeur de littérature française à Sorbonne Université, Didier Philippot est l’auteur de Vérité des choses, mensonge de l’homme dans « Madame Bovary » de Flaubert (Champion, 1997), d’un Flaubert dans la collection « Mémoire de la critique » (PUPS, 2006) et d’une édition commentée de la première version du Bovarysme de Jules de Gaultier (Jules de Gaultier, Le Bovarysme. La psychologie dans l’œuvre de Flaubert, suivi d’une série d’études réunies et coordonnées par Per Buvik, Éditions du Sandre, 2007). Il est responsable de la série Flaubert aux éditions Classique Garnier. Spécialiste du roman (Stendhal, Flaubert, Hugo) et de la nouvelle au XIXe siècle, il consacre notamment ses travaux à l’esthétique et à l’ontologie romantiques des marges du réel (l’invisible, le possible, l’imaginaire). Il a publié dernièrement un livre sur l’ontologie de l’imaginaire et du possible chez Hugo (Victor Hugo et la vaste ouverture du possible. Essai sur l’ontologie romantique, Classiques Garnier, 2017) et un essai sur l’œuvre fantastique de Maupassant (Guy de Maupassant et l’affolant mystère de la vie. Essai sur l’œuvre fantastique, Classiques Garnier, 2019).


Jacques-David Ebguy

Jacques-David Ebguy, agrégé de Lettres Modernes, est maître de conférences en Littérature française à l’Université Paris Cité (Paris Diderot). Il est membre du comité de rédaction des revues Romantisme, L’Année balzacienne et de la Revue Balzac / The Balzac Review. Ses travaux portent sur la poétique du roman (Balzac, Flaubert, Hugo, Stendhal, Zola) et sur les rapports entre pensée (philosophique, sociologique…) et littérature romanesque. Il dirige, depuis 2014, le Groupe International de Recherches balzaciennes (GIRB). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages : Le Héros balzacien. Balzac et la question de l’héroïsme (Christian Pirot, 2010), Écrire disent-ils. Regards croisés sur la littérature du XXIe siècle (co-dirigé avec Anne Cousseau, 2012), et Les Valeurs dans le roman. Conditions d’une « poéthique » romanesque » (co-dirigé avec Rémi Astruc, 2018). Il a publié plusieurs articles sur Flaubert dans des ouvrages collectifs (Relire L’Éducation sentimentale en 2017 ; Flaubert. Histoire et étude de mœurs en 2019) ou des revues (Revue Flaubert, Flaubert…). Ses travaux actuels portent le roman de formation au XIXe siècle.


Sarga Moussa

Sarga Moussa est directeur de recherche au CNRS et directeur-adjoint de l’UMR THALIM (CNRS-Université Sorbonne Nouvelle-ENS), où il co-anime l’axe « Dynamiques interculturelles ». Il est spécialiste de l’orientalisme littéraire et du récit de voyage en Orient, en particulier aux xixe et xxe siècles, et il travaille plus largement sur la représentation des altérités culturelles dans la littérature française ; il s’intéresse notamment aux figures du nomadisme, aux représentations de l’esclavage, aux discours raciologiques et aux études postcoloniales. Il travaille actuellement à une anthologie sur le canal de Suez au miroir de la littérature et de l’histoire dans une perspective de mémoires croisées, à paraître dans la collection « Vers l’Orient » qu’il dirige avec Daniel Lançon à UGA Éditions. Il est par ailleurs responsable éditorial de la revue en ligne Viatica. Il a publié récemment, en codirection avec Hans-Jürgen Lüsebrink, Dialogues interculturels à l’époque coloniale et postcoloniale, Paris, Kimé, 2019 ; en codirection avec Philippe Antoine, Chloé Chaudet et Gilles Louÿs, « La Littérature de voyage aujourd’hui. Héritages et reconfigurations », La Revue des lettres modernes, série « Voyages contemporains », 2021-2022. 


Takashi Kinouchi

Takashi Kinouchi, docteur de l’Université Paris VIII, est maître de conférences à l’Université des études étrangères de Nagoya. Il s’intéresse aux rapports de Flaubert avec les écrivains romantiques ainsi qu’au rôle de l’iconographie dans la genèse des romans flaubertiens. Il a notamment publié : « La mémoire des images dans L’Éducation sentimentale », Flaubert. Revue critique et génétique, no 11, 2014.


 Florence Vatan

Florence Vatan est professeure à l’Université du Wisconsin à Madison. Elle a publié de nombreux essais sur Flaubert, Baudelaire et Robert Musil auquel elle a également consacré deux ouvrages. Elle a dirigé un numéro de la Revue Flaubert de l’université de Rouen sur « Flaubert et les sciences » (2004). En collaboration avec Anne Vila, elle a codirigé un numéro de L’Esprit créateur sur « L’Esprit (dé)réglé : Literature, Science, and the Life of the Mind in France, 1700-1900 » (2016) ainsi qu’un numéro de la revue Arts et Savoirs intitulé « Entre savoir et fantasme : le corps et ses énigmes » (2019). Elle a également collaboré au Dictionnaire Gustave Flaubert dirigé par Éric Le Calvez (Garnier, 2017).


Anne Herschberg Pierrot

Anne Herschberg Pierrot est professeur émérite à l’Université Paris 8. Parmi ses publications récentes sur Flaubert, elle a édité avec Jacques Neefs La Tentation de saint Antoine (1874) et Bouvard et Pécuchet au tome V des Œuvres complètes de Gustave Flaubert dans la « Bibliothèque de la Pléiade », Gallimard, 2021, et codirigé avec Pierre-Marc de Biasi, Flaubert et le moment théorique (1960-1980), CNRS Éditions, 2021.


Bernard Vouilloux

Bernard Vouilloux, professeur de littérature française du xxe siècle (littérature et arts visuels) à Sorbonne Université (anciennement Paris IV-Sorbonne), a centré ses recherches sur les rapports entre le verbal et le visuel, littérature et peinture, poétique et esthétique en travaillant sur la période allant du xviiie au xxie siècle. Au sein de l’UMR 8599 CNRS/Sorbonne Université CELLF, il est responsable de l’axe transversal « Littérature, arts, médium ». Outre plus de deux cents articles, il a publié une vingtaine d’ouvrages, parmi lesquels La Peinture dans le texte. xviiie-xxe siècles (CNRS Éditions, 1994), Langages de l’art et relations transesthétiques (Éd. de l’Éclat, 1997), Le Tableau vivant. Phryné, l’orateur et le peintre (Flammarion, 2002, rééd. « Champs », 2015), L’œuvre en souffrance. Entre poétique et esthétique (Belin, 2004), Le Tournant « artiste » de la littérature française. Écrire avec la peinture au xixe siècle (Hermann, 2011), Ce que nos pratiques nous disent des œuvres. À travers poétique et esthétique (Hermann, 2014), Figures de la pensée. De l’art à la littérature – et retour (Hermann, 2015), Image et médium. Sur une hypothèse de Pascal Quignard (Les Belles Lettres, 2018). Il a en outre publié, en co-direction avec Alexandre Gefen, Empathie et Esthétique (Hermann, 2013), et a dirigé le catalogue (Flammarion, 2015) de l’exposition Henri Michaux et Zao Wou-Ki dans l’empire des signes (Fondation Martin Bodmer, 5 décembre 2015-10 avril 2016) ainsi que le numéro de la revue Incidence. Philosophie, littérature, sciences humaines et sociales (n° 15, 2020) sur le sujet « Vérité, fiction : faire vrai ou dire juste ? ».


Ségolène Le Men

Professeur émérite de l’université Paris-Nanterre, Ségolène Le Men est historienne de l’art, membre honoraire de l’Institut universitaire de France et de l’Académie Europeana depuis 2009. Elle a été co-commissaire de l’exposition Cathédrales 1789-1914. Un mythe moderne, au Musée des Beaux-Arts de Rouen et au Musée Wallraf Richartz & Fondation Corboud de Cologne, en 2014. Elle a publié de nombreux ouvrages : Les Abécédaires français illustrés du xixe siècle (1984), Seurat et Chéret : le peintre, le cirque et l’affiche (CNRS éditions, 1994), La Cathédrale illustrée (Hazan, 2014), La Cathédrale illustrée de Hugo à Monet (CNRS éditions, 1998) et aux Éditions Citadelles & Mazenod, Courbet en 2007, Daumier et la Caricature, en 2008, Monet, en 2010. Elle a co-dirigé, en 2019, Le Panorama, un art trompeur (Septentrion, 2019).


Norioki Sugaya

Ancien élève de l’Université de Tokyo et docteur de l’Université Paris VIII, Norioki Sugaya est actuellement professeur à Rikkyo University (Tokyo). Spécialiste de Flaubert, il s’intéresse notamment aux rapports entre la littérature et les sciences de la vie au XIXe siècle, mais aussi aux contextes politiques et sociaux qui sous-tendent la modernité littéraire. Il a publié Flaubert épistémologue. Autour du dossier médical de Bouvard et Pécuchet (Rodopi, 2010) et a fait partie du comité scientifique du Dictionnaire Flaubert (Honoré Champion, 2017, dir. Gisèle Séginger). Il a également fait paraitre la traduction japonaise de Bouvard et Pécuchet (Tokyo, Sakuhin-sha, 2019 ; prix Konishi de traduction littéraire).


Kayoko Kashiwagi

Kayoko Kashiwagi est professeure émérite de l’Université municipale des Arts de Kyoto. Ses recherches portent principalement sur la théâtralité dans les œuvres de Flaubert et sur l’influence du théâtre japonais en France. Elle a collaboré au Catalogue de l’exposition Japonismes Japon, organisée au Musée des Arts Décoratifs de Paris en 2018-2019. Elle a traduit en japonais deux essais récents de Jeanne Bem sur Flaubert (parus au Japon en 2016 et en 2022). 


Michael F. Zimmermann

Michael Zimmermann est professeur à l’université catholique d’Eichstätt-Ingolstadt. Il est spécialiste d’histoire de l’art des xixe et xxe siècles. Il est membre de l’Académie des Sciences de Bavière depuis 2008. Il a publié Berlins Museen. Geschichte und Zukunft (1994), Zeitgeschichte in Darstellungen des 19. Jahrhunderts (avec Stefan Germer, 1997), Barbizon. Malerei der Natur – Natur der Malerei (avec Andreas Burmester et Christoph Heilmann), Französische und deutsche Kunst vom Ancien Régime bis zur Gegenwart. Festschrift Thomas W. Gaehtgens (avec Uwe Fleckner and Martin Schieder, 2000), The art historian. National traditions and institutional practices (2003), Monet (avec Rodolphe Rapetti and MaryAnne Stevens, 2003), Die Kunst des 19. Jahrhunderts. Naturalismus – Impressionismus – Symbolismus (2020). 


Bruna Donatelli

Bruna Donatelli est professeure émérite de Littérature française à l’Université Roma Tre, co-directrice de la collection « Prismes » de l’Aténée Roma Tre (Roma TrE-Press), chercheur associé du groupe Flaubert (ITEM) et membre du comité scientifique de la revue Flaubert Revue critique et génétique. Elle a dirigé pour cette revue deux numéros (Flaubert et l’Italie, 2015 ; Flaubert en musique, 2019). Elle a édité la première édition italienne de la Correspondance Flaubert/Sand, en 1990. Elle a publié Flaubert e Taine. Luoghi e tempi di un dialogo, en 1998 et une monographie sur l’imaginaire flaubertien (Le perle, il filo, la collana. Figure e luoghi nell’opera di Flaubert) en 2008, ainsi que de nombreux articles sur l’esthétique flaubertienne et les arts graphiques. Spécialiste de Taine, par ailleurs, elle a édité en italien le Voyage en Italie (Rome) d’Hippolyte Taine (Roma, Artemide, 2021).


Jacques Neefs

Jacques Neefs est professeur émérite de Littérature française à l’Université Paris 8 et à Johns Hopkins University, et membre de l’American Academy of Arts and Sciences. Il a été responsable de 1990 à 2004 du Programme Flaubert de l’Institut des Textes et Manuscrits Modernes du C.N.R.S., Paris. Il a publié des études sur Stendhal, Balzac, Hugo, Flaubert, Claude Simon, Raymond Queneau, Georges Perec, Pierre Michon, et sur les manuscrits d’écrivains et la génétique littéraire. Il a donné deux éditions de Madame Bovary (Livre de poche Classiques, 1999 et 2019) et une édition de Salammbô (Livre de poche Classiques, 2011), co-dirigé avec Anne-Herschberg Pierrot les volumes Savoirs en récits I et II (PUV 2010). Il a édité plusieurs numéros des Modern Language Notes, Johns Hopkins University Press, sur Madame Bovary (2007), sur Flaubert (2010), sur Salammbô (2013), et le numéro « Gustave Flaubert » de la revue Europe, en sept.-oct. 2018. Il a publié « Colères de Flaubert » dans Colères d’écrivains, dir. Jean-Pierre Martin, Éditions Cecile Defaut, 2009 ; « Flaubert et la bêtise” et “Stupeur et bêtise”, dans Flaubert et l’empire de la bêtise, Éditions Cécile Defaut, 2012 ; co-édité Bouvard et Pécuchet Archives et interprétations, Éditions Cécile Defaut 2014 ; et édité Balzac Éternelle genèse, PUV, 2015. Il vient d’éditer, en collaboration avec Anne Herschberg Pierrot, La Tentation de saint Antoine et Bouvard et Pécuchet dans le tome V des Œuvres complètes de Flaubert, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, mai 2021.


Atsushi Yamazaki

Atsushi Yamazaki est docteur en langues et littératures françaises de l’Université Paris 8, et professeur à l’Université Chukyo (Nagoya, Japon). Il a participé à la publication numérique des manuscrits de Bouvard et Pécuchet et a récemment publié Bouvard et Pécuchet. Roman philosophique. Une archéologie comique des idées au XIXe siècle, Saint-Denis, Presses universitaires de Vincennes, « Manuscrits modernes », 2022.


Olivier Bara

Olivier Bara est professeur de Littérature française du xixe siècle à l’université Lumière Lyon 2, directeur adjoint de l’Institut d’histoire des représentations et des idées dans les modernités (IHRIM). Ses travaux concernent le théâtre et l’opéra au xixe siècle, l’œuvre de George Sand ainsi que les liens entre littérature romantique, spectacle, idées et vie sociales. Dernière publication : édition d’Angelo, tyran de Padoue de Victor Hugo (Gallimard, « Folio théâtre »).


Roxane Martin

Roxane Martin est professeur d’Histoire et d’Esthétique du théâtre à l’Université de Lorraine. Spécialiste des scènes françaises du XIXe siècle, elle a publié des ouvrages sur la féerie (La Féerie romantique sur les scènes parisiennes 1791-1864, Honoré Champion, 2007), la mise en scène (L’émergence de la notion de mise en scène dans le paysage théâtral français 1789-1914, Classiques Garnier, 2014), le mélodrame (Une soirée sur le boulevard du crime. Le mélo à la loupe, Classiques Garnier, 2022). Elle a édité plusieurs ouvrages collectifs, publié une vingtaine d’éditions critiques dont Le Château des cœurs de Gustave Flaubert dans la Pléiade (G. Séginger dir., Gallimard, 2021) et dirige la série éditoriale consacrée aux Mélodrames de René-Charles Guilbert de Pixerécourt (Classiques Garnier, 2013-21).


Marc Cerisuelo

Professeur à l’université Gustave Eiffel, Marc Cerisuelo est spécialiste de littérature, philosophie et études cinématographiques. Il collabore régulièrement aux revues Critique et Positif, et il a publié plusieurs ouvrages sur la poétique historique des films et l’étude des transferts culturels au cinéma, parmi lesquels Hollywood à l’écran : essai de poétique historique des films : l’exemple des métafilms américains (Presses de la Sorbonne nouvelle, 2000), Quand des écrivains font du cinéma (Archives Karéline, 2012), Fondus enchaînés : essais de poétique du cinéma (Éditions du Seuil, 2012), Comédie(s) américaine(s) d’Ernst Lubitsch à Blake Edwards : histoire d’une forme, avatars d’un genre (Capricci, 2021).

Quatuor Akilone – 19 janvier 2023

Franz Schubert (1797-1828)

Quatuor n°13 en la mineur D.804 opus 29 « Rosamunde » 

  • Allegro ma non troppo
  • Andante
  • Menuetto – Allegretto – Trio
  • Allegro moderato

Leoš Janáček (1854-1928)

Quatuor à cordes n°1 « Sonate à Kreutzer » (1923)

  • Adagio. Con moto
  • Con moto
  • Con moto – vivo – andante
  • Con moto (adagio) – più mosso

Quatuor Akilone

Magdalena Geka, Elise De-Bendelac violon

Perrine Guillemot alto

Lucie Mercat violoncelle

Quatuor Akilone

Le Quatuor Akilone est le fruit d’une aventure musicale et humaine née en 2011 à Paris. Un jeu élégant, un son généreux et un esprit éveillé animent cet ensemble pour apporter poésie et profondeur aux œuvres qu’il aborde. Quatre personnes, quatre caractères et quatre pensées différentes pour ne former qu’un instrument à 16 cordes… et 40 doigts ! L’impossible devient réel quand l’écoute, la persévérance et une rigueur tout en souplesse sont au service de l’imagination.

Faire des choix en connaissance de cause, rendre ces partitions vivantes, comprendre leur essence et les incarner, tel est le pari du quatuor Akilone. La rencontre avec Hatto Beyerle, avec qui ces musiciennes continuent d’échanger, s’est révélée fondamentale et sa vision philosophique et rhétorique de la musique leur permet maintenant de grandir tout en s’interrogeant. D’éminents chambristes tels Vladimir Mendelssohn, Johannes Meissl, Xavier Gagnepain, Jean Sulem, Miguel Da Silva, le Quatuor Ebène et Mathieu Herzog les ont guidées et continuent de les soutenir. L’ECMA, dont elles sont membres alumni, a été également un fabuleux terreau d’apprentissage.

Fort de ces fabuleuses rencontres, le Quatuor Akilone, après un semestre en échange Erasmus à Vienne, remporte en mai 2016 le Premier Grand Prix du 8ème Concours international de Quatuor à cordes de Bordeaux et le prix ProQuartet. Depuis cette date, il s’est envolé au Japon et dans toute l’Europe ; sur des scènes prestigieuses comme le Munetsugu Hall à Nagoya, le Wigmore Hall à Londres, le Teatro Comunale de Treviso, la salle Cortot et la Philharmonie de Paris, les Muziekgebouw d’Amsterdam et d’Eindhoven et la Liszt Academy à Budapest. Depuis 2017, ce jeune ensemble est distingué « génération Spedidam » et lauréat de la Fondation Banque Populaire. Il fait également partie du projet Le Dimore del Quartetto qui les soutient en Italie.

En 2018, le Quatuor signe son premier enregistrement consacré à Haydn, Mozart et Schubert, sous le label Mirare. Et en 2019, le film documentaire « A quatre ou rien » est réalisé par Chloé Perlemuter sur le quatuor Akilone autour des trois quatuors op.59 de Beethoven avec la participation de Hatto Beyerle (altiste fondateur du quatuor Alban Berg) et Mathieu Herzog (altiste fondateur du quatuor Ebène). Ce film est produit par Héliox Films et l’Association les Amis du Quatuor Akilone en association avec France Télévisions et Medici.tv.

Le Quatuor Akilone est également membre de l’association Proquartet et bénéficie à ce titre d’une résidence au conservatoire du 15e arrondissement à Paris. Grâce à cette association, le quatuor a fait la rencontre de la compositrice chinoise Xu Yi, ouvrant la voie d’un riche échange autour de la création d’Aquilone Lontano qui leur est dédiée. La création mondiale de cette oeuvre, inspirée du son et du nom du quatuor, a eu lieu à la Philharmonie de Paris en février 2018.

Partager la scène avec d’autres musiciens est essentiel pour ce jeune quatuor qui a déjà eu la chance de jouer aux côtés de Vladimir Mendelssohn, Tabea Zimmermann, Jérôme Pernoo, David Walter, Sharon Kam, Pavel Gililov et Jean François Heisser. A chaque musicien rencontré, c’est une immense joie dans l’échange qui permet de rester l’esprit ouvert.

Bien ancré dans son temps et grâce à sa collaboration avec les associations Musethica et les Concerts de Poche, le Quatuor Akilone s’engage musicalement auprès de prisonniers, de réfugiés, ou de personnes handicapées. Cette démarche est fondamentale pour ces jeunes musiciennes pour qui le lien tissé auprès de publics divers est vital. Un fil conducteur les guide : permettre à tous ceux qui en ont besoin et qui le souhaitent, de s’échapper l’espace d’un instant dans un monde sonore poétique et libérateur.

Akilone sur un fil, un jeu tout en couleur, qui permet d’avoir la tête dans les nuages tout en gardant les pieds sur terre…

Le Quatuor Akilone est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis juillet 2022 en tant qu’artiste résident.

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