Trio Messiaen

  • David Petrlik violon
  • Volodia Van Keulen violoncelle
  • Philippe Hattat piano

Artiste résident de 2014 à 2021, ont bénéficié d’une carte blanche de 2022 à 2024

C’est par la rencontre de quatre jeunes solistes que l’ensemble Messiaen voit le jour en 2014. Tous diplômés du CNSM de Paris et lauréats de prestigieux concours (Concours Félix Mendelssohn, concours Jascha Heifetz et concours Rodolfo Lipizer, concours de la societa umanitaria de Milan, concours Gabriel Fauré et Young Concert Artists de New York), ils accordent chacun leur personnalité musicale dans ce projet commun scellé par une amitié née entre les murs du Conservatoire.

La présence si particulière d’une clarinette dans cette formation prend comme référence le célèbre Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen. A l’image des huit pièces à géométrie variable qui structurent ce chef d’œuvre, la caractéristique saillante de l’ensemble Messiaen est bien son essence amovible, pouvant constituer diverses formations de chambre dont le noyau central reste celle du trio. La souplesse d’une telle constitution offre ainsi la possibilité d’aborder un vaste répertoire tout en gardant une même complicité.

Dans sa formation trio violon, violoncelle et piano, l’ensemble Messiaen remporte brillamment en 2018 le 1er Prix du Concours International de Musique de Chambre de Lyon, ainsi que 5 prix spéciaux, formulant ainsi la promesse d’une carrière internationale pour ces jeunes interprètes.

Le succès reste d’ailleurs au rendez-vous pour cet ensemble qui se produit entre autres aux festivals de la Roque d’Anthéron, de Deauville, de Bélaye, de Povoa de Varzim, aux Folles Journées de Nantes et Tokyo, à la Folle Nuit de Grenoble, et se fait l’invité de France Musique pour l’émission Plaisir du Quatuor animée par Stéphane Goldet.

Le premier enregistrement du trio est paru en 2018 aux éditions Mirare et est naturellement consacré au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen, ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès.

Vidéos

Concerts à la Fondation Singer-Polignac

Festival Singer-Polignac #5 : Trio Messiaen et Trio Xenakis | 8 juin 2024

Festival Singer-Polignac #3 : Les compositeurs soviétiques | 1er juin 2022

Festival Singer-Polignac #1 : Trio Messiaen | 11 novembre 2020

Rencontre musicale : Camille Saint-Saëns et la musique de chambre | 27 février 2020

Concert de saison : Carte blanche à Bertrand Chamayou | 15 juin 2017

Concert de saison : Clavier orchestral | 23 février 2017

Concert de saison : Nase Vlast | 20 octobre 2016

Concert d’atelier : Prix des Muses 2016 | 31 mars 2016

Concert d’atelier : Ensemble Messiaen | jeudi 15 janvier 2015


David Kadouch

en résidence de 2008 à 2016

Né en décembre 1985, David Kadouch débute le piano au Conservatoire national de région de Nice dans la classe d’Odile Poisson. Il entre à l’âge de 14 ans au Conservatoire national supérieur de musique de Paris où il est reçu à l’unanimité dans la classe de Jacques Rouvier. Après un Premier prix obtenu avec la mention Très Bien en juin 2003, il rejoint la classe de Dimitri Bashkirov à l’Ecole Reina Sofia de Madrid où il poursuit actuellement sa formation.

Remarqué par ltzhak Perlman, il joue, à l’âge de 13 ans, sous la direction du Maestro au Metropolitan Hall de New York. A 14 ans, il est invité à se produire dans la salle Bolchoï du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou. En 2008, il joue le quintette de Schumann avec Perlman au Carnegie Hall de New York.

David Kadouch fait partie de la famille musicale illustre des Académies de Salzburg et de Verbier dont il est Prix d’Honneur en 2009. Grâce à cette nomination, il participe de nouveau au festival de Verbier en 2010.

En décembre 2005, il est finaliste de la Beethoven Bonn Competition, et en 2009, finaliste de la Leeds International Piano Competition. Depuis janvier 2007, Kadouch est lauréat de l’ADAMI et de la Fondation Natexis Banques Populaires

David Kadouch participe à de nombreux festivals parmi lesquelles le Festival de musique contemporaine de Lucerne sous la direction de Pierre Boulez, le Klavier-Festival Ruhr, le Festival de Gstaad, le Festival de Montreux, le Festival de Santander, le Festival de Jérusalem, le Festival de Montreux, les Flâneries Musicales de Reims, la série de musique de chambre à Gstaadt, le festival de la Roque d’Anthéron, la Tonhalle de Zurich, le Louvre à Paris… Il fera également une tournée en Chine.

David Kadouch est invité par Gaëlle le Gallic pour son émission Dans la Cour des Grands sur France Musique en juin et en novembre 2006, et par Alain Duault dans Toute la musique qu’ils aiment sur France 3.

Parallèlement à ses études auprès de Dimitri Bashkirov, Kadouch se perfectionne auprès de grands maîtres tels que Murray Perahia, Vitaly Margulis, Elisso Virsaladze, Emanuel Krasovsly, Maurizio Pollini, Maria-Joao Pires, Itzhak Perlman et Daniel Barenboim. De plus, il se produit en musique de chambre avec des musiciens tels que le Quatuor Quiroga, le Quatuor Ebène, le Quatuor Ardeo, Radovan Vlatkovic, Frans Helmerson, Nikolaj Snaider, Antoine Tamestit, Renaud Capuçon, etc.

Daniel Barenboïm le choisit pour participer à l’enregistrement du DVD Barenboim on Beethoven au Symphony Center de Chicago. Il invitera Kadouch à remplacer Murray Perahia, à Jérusalem, puis à être le seul artiste invité à jouer lors de l’émission que France 2 lui consacre (Thé ou Café). Le 12 novembre 2009, Barenboim l’invite à nouveau à remplacer Lang Lang à Ramallah, en Palestine.

Arte l’a suivi et réalisé un documentaire diffusé à la sortie du DVD, en février 2007, dans son émission hebdomadaire Maestro.

« Révélation Jeune Talent » des Victoires de la Musique 2010, David Kadouch a également été nommé « Young Artist of the Year » aux Classical Music Awards 2011.

Concerts à la Fondation Singer-Polignac

Concert d’atelier : Adam Laloum & David Kadouch | 3 décembre 2015

Concert d’atelier : Récital de piano | 26 février 2015

Concert de saison : Exaltée et tragique, l’âme russe | 14 janvier 2008

Trio Karénine

en résidence de 2010 à 2016

Fanny Robilliard, violon

Louis Rodde, violoncelle

Paloma Kouiderpiano

Déjà maintes fois récompensé, le Trio Karénine formé de Paloma Kouider (piano), Louis Rodde (violoncelle) et Fanny Robilliard (violon) remporte en 2013 le concours international de l’ARD de Munich, un des prix les plus courus de la planète musique de chambre.

Le Trio Karénine s’est déjà produit dans les salles incontournables que sont la salle Pleyel et l’Auditorium du Louvre à Paris, le Wigmore Hall à Londres, la Salle Bourgie à Montréal, la Herkulessaal et le Prinzregententheater à Münich, la Leiszhalle à Hambourg et le Palazetto Bru-Zane à Venise. Il fait aussi ses débuts dans des festivals réputés comme ceux de la Roque d’Anthéron et Mecklenburg-Vorpormmern. ARTE invite également le trio à participer à sa série « Stars von Morgen » présentée par Rolando Villazon à Berlin.

La saison 2014/2015 inclut une tournée en Asie pour la Folle Journée du Japon et le Festival « Croisements » en Chine, une tournée avec la Neue Philharmonie de Westphalie dans le Triple Concerto de Beethoven sous la direction d’Evan Christ ainsi que des concerts au Festival Radio France et Montpellier.

Tous trois diplômés du CNSM ou de l’Ecole Normale Alfred Cortot, les trois musiciens se sont perfectionnés individuellement dans les classes d’artistes internationalement reconnus à Leipzig, Vienne et Berlin.

Fondé en 2009, le Trio Karénine a choisi de porter le nom de l’héroïne du célèbre roman de Tolsoï pour l’élan vital qui l’habite. Formé par le Quatuor Ysaÿe au conservatoire de Paris, le jeune ensemble reçoit les précieux conseils de Menahem Pressler, Hatto Beyerle, le Trio Wanderer, Jean-Claude Pennetier et Ferenc Rados lors de master-classes.

1er prix du Concours Charles Hennen aux Pays-Bas, lauréat de la bourse de la Fondation Banque Populaire, de celle du Festival Musique&vin du Clos Vougeot et du Prix de la Fondation Oulmont, le trio a également remporté le prix spécial de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine au Concours International de musique de chambre Joseph Haydn à Vienne ainsi que « Prix International Pro Musicis ». Intéressé par la recherche musicale contemporaine, le Trio Karénine joue régulièrement les oeuvres de Wolfgang Rihm, Philippe Hersant, Hans-Werner Henze, Graciane Finzi… Il est le dédicataire du trio « Les Allées Sombres » du compositeur Benoît Menut et reçoit le prix spécial de la meilleure interprétation de l’œuvre de Fazil Say « Space Jump » à l’ARD de Münich.

Le Trio Karénine était en résidence à la Fondation Singer-Polignac de fin 2010 à 2016 et a été nommé « ensemble ECMA ».

Fanny Robilliard violon

Nommée « Révélation Classique de l’Adami » et diplômée du CNSM de Lyon dans la classe de Marianne Piketty, Fanny Robilliard se perfectionne en Allemagne dans la classe de Ingolf Turban à Munich, puis à la Universität der Künste de Berlin chez Nora Chastain, où elle poursuit actuellement son cursus en Konzertexam.

Parallèlement à ses études elle est admise à l’académie du Bayerisches Symphonieorchester de Munich, puis à la prestigieuse académie Karajan de la Philharmonie de Berlin. Elle joue régulièrement dans l’orchestre, tout en se produisant dans divers concerts de musique de chambre au sein de l’académie. Au cours des ces quatres années elle a la chance de travailler auprès de personnalités telles que Simon Rattle, Mitsuko Ushida, Reinhard Goebel etc. Fanny Robilliard remporte le premier prix du concours « Apassionato 2006 » de la ville de Caen, ainsi que le premier prix au concours international Ginette Neveu en 2007. Elle se produit de nombreuses fois en soliste avec l’orcheste de Caen et l’orchestre du théâtre d’Avignon.

En mars 2015 elle rejoint le trio Karénine composée de Louis Rodde au violoncelle et Paloma Kouider au piano. Le trio se produit régulièrement dans des festivals de renom tels que les Flâneries Musicales de Reims, Festival Radio-France de Montpellier, Festival d’Auvers-sur-Oise, la Folle Journée de Nantes, le Festival Chopin à Nohant, ainsi qu’à l’étranger, en Espagne, Allemagne, Italie, Japon, Chine, Canada.. Récemment lauréat du Nord-Metall Ensemble Prize pour son interprétation du quintette de « la Truite » auprès de l’altiste Krzysztof Chorzelski et de la contrebassiste Laurène Durantel, le trio Karénine est depuis peu « artiste en résidence » du festival Mecklenburg-Vorpommern en Allemagne.

Fanny Robilliard a travaillé au sein du London Symphony Orchestra en tant que chef d’attaque des seconds violons, ainsi qu’avec le London Philarmonia. Elle est régulièrement invitée à travailler avec la European Camerata, ainsi que dans l’ensemble des Dissonances de David Grimal.

Elle joue un violon de Jean-Baptiste Vuillaume qui lui est prêté par le Fonds Instrumental Français.


Louis Rodde violoncelle

Nommé révélation classique de l’Adami et lauréat de la Fondation Cziffra en 2011, Louis Rodde s’est formé auprès de Philippe Bary, puis au CNSM avec Roland Pidoux et Xavier Phillips avant de recevoir les conseils de Peter Bruns à la Hochschule de Leipzig.

Parallèlement à ses activités au sein du trio Karénine, Louis se produit régulièrement en soliste et en musique de chambre dans la plupart des pays d’Europe, dans des salles telles que le Musikverein de Vienne, la Cité de la Musique et le théâtre des Bouffes du Nord à Paris. Il se produit également avec orchestre dans les concertos de Haydn, Saint-Saëns, Dvorak…Ses concerts sont régulièrement retransmis sur France Musique et sur Radio Classique.

Louis est l’invité de nombreux festivals, parmi lesquels l’Encuentro de Santander, les Chorégies d’Orange, le Festival International de La Roque d’Anthéron dans le cadre des ensembles en résidence, le Festival Pablo Casals àPrades, le Festival Cziffra à Unieux, les Rencontres de violoncelle de Belaye, le Festival Sen’Liszt, le Festival Jeunes Talent…

Egalement féru de musique d’ensemble, Louis s’est produit au sein de l’Orchestre Royal du Concertgebouw d’Amsterdam où il a effectuéune académie et participe régulièrement à des projets au sein des ensembles Les Dissonances, le Concert Idéal, Le Balcon, et les Violoncelles Français.

Louis Rodde a reçu le soutien des fondations Meyer et SYLF, ainsi que celui de l’Académie de Villecroze. Lauréat du DAAD (Deutscher Akademischer Austausch Dienst) pour l’année 2011-2012, il devient en 2012 filleul de la Fondation Accenture, qu’il remercie pour son généreux soutien. Il est lauréat des concours d’Epernay (1er prix) et Flame (2ème prix). Il joue un violoncelle fait pour lui par le luthier Jean-Louis Prochasson.


Paloma Kouider piano

Nommée « Révélation classique de l’Adami 2008 » et lauréate de la Fondation Groupe Banque Populaire, Paloma Kouider donne son premier concert à dix ans. Diplômée de l’Ecole Normale Alfred Cortot de Paris, elle a reçu régulièrement les conseils de la pianiste géorgienne Elisso Virssaladze à Florence avant d’intégrer, en 2012, la classe d’Avedis Kouyoumdjian à l’Universität für Musik und Darstellende de Vienne. Parallèlement à ses études musicales, ponctuées de rencontres avec des personnalités musicales telles Jean-Claude Pennetier, Menahem Pressler, Ferenc Rados, Leslie Howard et Claude Helffer pour la musique contemporaine, et à la suite d’un Premier Prix au Concours Général des Lycées en Musique, elle poursuit ses études littéraires en intégrant une classe préparatoire au Lycée Louis-le-Grand.

Paloma est régulièrement invitée à se produire à l’étranger, tant en soliste qu’avec orchestre : Europe, Kazakhstan, Russie, Japon. Invitée par les Festivals d’Aix-en-Provence, Radio France et Montpellier, Pablo Casals, Polignac, Menton, Jeunes Talents à Paris, Piano folies du Touquet…, elle fait des débuts remarqués en soliste dans les salles Cortot et Gaveau et la grande salle de l’Unesco à Paris, au Théâtre de la Criée à Marseille, ainsi qu’à la Salle Pleyel et au Wigmore Hall en trio. Elle fera ses débuts en Chine en 2014.

Sélectionnée par Thierry Beauvert pour représenter la France dans le concours de l’Union européenne des radios 2009, elle est régulièrement invitée sur les plateaux de France Musique, France Culture et France Inter.

Son premier enregistrement discographique (Lyrinx N°271), consacré à Beethoven et Liszt, paru en septembre 2010, a reçu 5 Diapasons et 4 étoiles Classica.

Chambriste passionnée, entrée toute jeune dans la classe de musique de chambre d’Eric Le Sage et Paul Meyer au CRR de Paris, elle fonde en 2009 le Trio Karénine, avec la violoniste Anna Göckel (puis Fanny Robilliard en 2015) et le violoncelliste Louis Rodde.

En mai 2012, Paloma a créé, aux côtés d’Alexandra Soumm et Maria Mosconi l’association « Esperanz’Arts » qui organise des manifestations artistiques pour les plus démunis.

 

Concerts à la Fondation Singer-Polignac

Concert d’atelier : Trio Karénine | 29 octobre 2015

Concert d’atelier : Trio Karénine | 4 février 2014

Concert d’atelier : Prix des Muses | 1er avril 2011

Trio Dali

en résidence de 2010 à 2016

Amandine Savary, piano

Jack Liebeck, violon

Christian-Pierre La Marca, violoncelle

Né d’une amitié doublée d’une passion pour le répertoire de musique de chambre, le Trio Dali est révélé à l’attention internationale en remportant successivement de grands Prix aux Concours Internationaux d’Osaka au Japon (1er Prix et Medaille d’Or), de Francfort en Allemagne (1er Prix), de New-York aux Etats-Unis (2nd Prix) et de Vienne (3e Prix, Prix du Public et Prix Spécial). Dans le même temps, il reçoit le prestigieux Chamber Music Award par le Philharmonia Orchestra à Londres. Le Trio Dali est depuis lors devenu l’un des jeunes trios les plus demandés, adoubé par la presse et comparé aux légendes que sont le Beaux Arts Trio ou le Trio Stern/Istomin/Rose.

Le patronyme du trio fait référence aux précieux marbres asiatiques de Dali, ce matériau que l’on taille progressivement et minutieusement de façon à confectionner des œuvres d’art. Ce travail, cette construction réfléchie et créative, symboles des marbres de Dali, reflètent les valeurs musicales essentielles du trio.

Formé auprès du Quatuor Artemis, d’Augustin Dumay et occasionnellement avec Menahem Pressler à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth de Bruxelles, puis à l’Universität der Kunste à Berlin. le Trio Dali se produit dans de nombreux pays européens, en Scandinavie, aux Pays Baltes, aux Etats-Unis, Australie (Musica Viva) et en Asie. Il reçoit les invitations de centres musicaux réputés comme la Philharmonie de Berlin, le Konzerthaus de Vienne, le Concertgebouw d’Amsterdam, le Southbank Center à Londres, le Tsuda Hall à Tokyo, le Kauffman Hall 92nd à New York, l’Alte Oper de Francfort, l’Auditorium du Louvre, Radio France ou la Salle Pleyel à Paris, the Great Guild à Riga, le Palais des Beaux-Arts et la Salle Flagey à Bruxelles, le Izumi Hall à Osaka, le Sydney City Center, l’Opéra Garnier de Monaco… et a joué dans les festivals de Verbier, Aix-en-Provence, Radio France à Montpellier, Les Folles Journées, La Roque d’Anthéron, Wallonnie, Saintes, Riga, Menton entre autres.

Il collabore aussi avec d’éminents artistes tels que Maria Joao Pirès, Augustin Dumay, Leif Ove Andsnes, Daniel Hope, Lawrence Power, Elisabeth Leonskaya, Jiang Wang, José Van Dam, Gabor Takacs-Nagy, Thierry Escaich ou Gyorgy Kurtag et se produit avec le Philharmonia Orchestra (Londres), l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, le London Chamber Orchestra (LCO) , le Latvian National Symphony Orchestra, le Sinfonia Varsovia ou le Symphonieorchester Vorarlberg (Autriche).

Les deux premiers enregistrements du Trio Dali paru sous le label Fuga Libera/Outhere (Harmonia Mundi) ont reçu un succès critique international. Le premier disque consacré à Ravel en 2009 fut couronné d’un Diapason d’Or, Choc du mois et de l’Année 2009 de Classica, Choix France Inter, Clef de Resmusica, « Disco esceptionnal » de Scherzo, Selection BBC Music Magazine. Le coffret Schubert de 2011 se voit décerner un Editor Choice de Gramophone, Jocker de Crescendo, Supersonic Award de Pizzicato, 5 Diapasons, 4 Etoiles Classica, 5 Stars Das Ensemble, Choix France Musique… Son nouvel opus paraîtra en 2013/14 pour le label Alpha/Outhere.

Le Trio Dali est en résidence à la Fondation Singer-Polignac à Paris. La « Leverhulme Fellowship » de la Royal Academy of Music de Londres a accordé aussi au trio une résidence et une charge d’enseignement au sein de la prestigieuse institution de 2008 à 2010.

Jack Liebeck joue le violon “ Ex-Wilhelmj » de J.B. Guadagnini daté de 1785 et Christian-Pierre La Marca, le violoncelle d’Antonio Stradivarius “Le Vaslin” créé à Crémone en 1725, généreusement prêté par Louis Vuitton Moët Henessy / LVMH.

Concerts à la Fondation Singer-Polignac

Concert d’atelier : Trio Dali | 24 septembre 2015

Concert d’atelier : Olivier Greif | 5 novembre 2013

Concert de saison : Formes nouvelles | 9 février 2012

Quatuor Ardeo

En résidence de 2010 à 2017

  • Mi-Sa Yang violon
  • Carole Petitdemange violon
  • Noriko Inoue alto
  • Joëlle Martinez violoncelle

Si Ardeo – en latin : je brûle – est le nom de ce quatuor, c’est aussi la devise avec laquelle les quatre jeunes femmes abordent leurs répertoires ; le succès leur donne raison. Constitué en 2001 au sein du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, le quatuor Ardeo fait aujourd’hui partie des formations françaises les plus louées par les médias et les plus applaudies par les publics.

Entre 2004 et 2009, le quatuor remporte notamment le second prix et deux prix spéciaux au Concours international de quatuor à cordes Chostakovitch à Moscou, le 2ème prix ainsi que le Prix de la presse internationale au prestigieux Concours international de quatuor à cordes de Bordeaux, le premier prix de la FNAPEC, les 3ème prix au Concours international de musique de chambre de Melbourne et au Concours international de quatuor à cordes « Premio Paolo Borciani » ainsi que, de nouveau en Italie, le Prix du public du festival de Bologna.

En plus de sa formation au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, le quatuor Ardeo se perfectionne auprès de Rainer Schmidt du Quatuor Hagen à la Escuela Superior de Música Reina Sofía de Madrid, et bénéficie également, lors de master-classes, des conseils de grands maîtres comme le Quatuor Hagen et le Fine Arts Quartet, P.L. Aimard, W. Levin, G. Pichler, P. Katz, A. Meunier, E. Feltz, G. Takacs, A. Keller et A. Brendel.

Ces acquis et leurs victoires aux concours conduisent le quatuor Ardeo sur les grandes scènes et festivals en Europe : Santander en Espagne, Kuhmo en Finlande, Concertgebouw d’Amsterdam aux Pays-Bas, Casino de Bâle en Suisse, Lockenhaus en Autriche, Schleswig-Holstein Musikfestival et Beethovenfest Bonn en Allemagne, Festival Elba isola musicale d’Europa de Youri Bashmet, Festival de Bologne et Amici de la Musica Firenze en Italie, Prussia Cove en Angleterre, Noël au Kremlin en Russie.

En France, on a pu les entendre à la Cité de la musique, au Musée d’Orsay, au Théâtre du Châtelet, au Théâtre Mogador, à la Salle Cortot, à l’Orangerie de Sceaux, ainsi que lors des Festivals de Radio France à Montpellier, de Comminges, de Deauville, d’Entrecasteaux, de Colmar, du pays de Faïence, des Moments Musicaux de La Baule, des Flâneries de Reims, du Septembre musical de l’Orne, de Cordes-sur-Ciel, de Musique en Périgord.

Le quatuor Ardeo aime partager la scène avec ses partenaires de prédilection : David Kadouch, Bertrand Chamayou, Jérôme Ducros, Renaud Capuçon, Henri Demarquette, Jérôme Pernoo, Alain Meunier, Vladimir Mendelssohn, Evgeni Koroliov ou encore Mario Brunello, Christoph Richter, Paul Katz, Reto Bieri, Michel Portal.

Investi dans la création de notre temps, le quatuor a travaillé en étroite collaboration avec des compositeurs comme Jonathan Harvey, Edith Canat de Chizy ou Kaija Saariaho.

Le quatuor Ardeo est soutenu fidèlement par Mécénat Musical Société Générale depuis 2005 et sélectionné en 2006 par Culturesfrance pour le programme Déclic. En résidence à la Fondation Singer-Polignac à Paris depuis 2008, le quatuor Ardeo jouit également d’une résidence chez Pro-Quartet depuis l’année 2010. S’alternant au premier violon, Carole Petitdemange et Olivia Hughes jouent toutes les deux des violons qui leur sont prêtés respectivement par la fondation Grumiaux et le Fonds instrumental Français.

Salué largement par la critique internationale, le quatuor Ardeo a présenté son premier disque en 2007 avec la première mondiale des deux premiers quatuors de Charles Koechlin. En 2010 est sorti, chez Transart Live, le disque Chostakovich avec le pianiste David Kadouch. Cette heureuse collaboration a donné suite à un autre enregistrement avec le même pianiste : le quintette de Schumann, qui a paru récemment chez Decca.

Parmi les autres projets du quatuor figure aussi la sortie du premier volume de l’intégrale des quatuors de Bartók, en CD audio pour le label Aparté, ainsi qu’en version film chez ClassicAll.tv.

Carole Petitdemange, violon

Carole Petitdemange a obtenu un premier prix de violon mention très bien à l’unanimité au CNSM de Paris dans la classe de Jean Jacques Kantorow.

Elle suit ensuite un cycle de perfectionnement de musique de chambre dans la classe de J.j.Kantorow et P.l.Aimard.

Elle se forme auprès d’artistes tels que avec Veda Reynolds, Ana Chumachenko, Joseph Silvertstein, Rainer Schmidt… à Rotterdam, Madrid, Bâle et Salzburg.

Elle remporte plusieurs prix de concours de violon et de musique de chambre sonate, trio et quatuor: : Pinerolo (Italie), Katerinholm (Suède), Schostakovitch (Moscou), Melbourne (Australie), International Music awards..

Son intérêt prononcé pour la musique de chambre l’amène à participer à de nombreux festivals de musique de chambre : festival de Santander, festival de Kuhmo, Prussia cove, Great Lakes festival, Beethovenfestspiel(Bonn), Musicades de Lyon, festival de Colmar…

Parmi ses partenaires de musique de chambre on trouve J.j.Kantorow, J.Silvertsein,V. Mendelssohn, F. Salque, C.Richter, A.Meunier, D.Kadouch, P.Katz..

Carole Petitdemange est membre fondateur du quatuor Ardeo avec lequel elle a enregistré plusieurs disques, le dernier pour le label Decca , quintette de Schumann avec David Kadouch.

Elle joue un magnifique violon de J.B Vuillaume prêté par la fondation A.Grumiaux.

Mi-Sa Yang, violon

Violoniste d’origine coréenne, Mi-Sa Yang est née et a grandi au Japon. Elle est admise au Conservatoire national supérieur de musique de Paris en musique de chambre après avoir terminé ses études avec Olivier Charlier et Jean-Jacques Kantorow.

Mi-Sa est primée de divers concours internationaux : premier prix au concours international Yehudi Menuhin pour jeunes violonistes en 2000, troisième prix et prix spécial du jury au concours international de musique de Sendaï en 2001, premier prix au concours international de musique Maria Canals de Barcelone en 2009.

Depuis que Mi-Sa a fait ses débuts avec orchestre à l’âge de douze ans au Japon, elle joue avec de nombreuses formations (Suk Chamber Orchestra, London Mozart Players, Sendaï Philharmonic Orchestra, Tokyo Symphony Orchestra, New Japan Philharmonic, Osaka Philharmonic Orchestra, Kyôto Symphony Orchestra, Kansai Philharmonic Orchestra, Century Orchestra Osaka), tout en se produisant également en récital.

En mars 2008, elle a fait ses débuts de soliste en Europe en interprétant le concerto de Reynaldo Hahn avec l’Orquesta Ciudad de Granada.

Son talent de chambriste s’épanouit par sa participation à divers festivals : l’Académie Maurice Ravel, Fêtes musicales en Touraine, la Roque d’Anthéron, musique de chambre à Giverny, Musique sur Ciel à Cordes-sur-Ciel, le festival de Pâques et l’Août musical à Deauville, le festival de l’Epau, Kuhmo Chamber Music en Finlande, La Folle Journée à Tokyo, la saison musicale du musée de l’armée à l’hôtel national des Invalides.

Depuis 2009 Mi-Sa Yang forme, avec beaucoup de succès, le trio Les Esprits avec Adam Laloum et Victor Julien-Lafferière et a rejoint en 2014 le quatuor Ardeo, tous deux en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

Joëlle Martinez, violoncelle

Née en 1983, Joëlle Martinez débute la musique à Castres (Tarn) dans sa ville natale puis intègre en 1996 le CNR de Toulouse dans la classe d’A.Cochet et P.Muller.

Elle obtient un premier prix d’instrument avant d’être nommée en 2001 au CNSM de Paris où elle reçoit l’enseignement de R.Pidoux , X.Phillips et Bruno Cocset (violoncelle baroque).

Très tôt, elle se passionne pour la musique de chambre et l’orchestre. Elle participe à la tournée 2000 de l’Orchestre Français des Jeunes et joue sous la direction de M.Plasson, Myung-Whun Chung, Jesus Lopez Cobos… Elle est invitée régulièrement au sein de l’Orchestre de Chambre « Les Dissonances » dirigé au violon par David Grimal.

La musique de chambre occupe une part centrale de son activité. Elle est membre fondateur du quatuor Ardeo depuis 2001.

Formation française reconnue et louée par les médias, cet ensemble remporte en 2004 le second prix et deux prix spéciaux au Concours International de Quatuor à Cordes Chostakovitch à Moscou. En 2005 le premier prix de la FNAPEC lui est décerné par la Fondation Polignac.

En 2005, le quatuor reçoit le 2ème prix ainsi que le prix de la presse internationale au concours international de Quatuor à Cordes de Bordeaux. En 2007, le quatuor se distingue au Concours International de Musique de Chambre de Melbourne : sélectionné pour la finale, il a remporté le 3ème prix des quatuors à cordes. Puis en juin 2008, le quatuor a remporté le 3ème prix lors de sa participation au Concours International de Quatuor à Cordes « Premio Paolo Borciani ».

Au sein de son quatuor, elle a ainsi reçu l’enseignement de Rainer Schmidt (quatuor Hagen) à l’Escuela Superior de Musica Reina Sofia de Madrid, de Walter Levin à la Horchschule de Bâle, et du quatuor Hagen au Mozarteum de Salzbourg. Cette formation a participé également à de nombreuses master-classes avec G.Pichler, Fine Arts Quartet, A.Keller, E.Feltz, G.Takacs et est invitée à se produire dans de nombreux festivals et salles de concerts (Concertgebouw d’Amsterdam, festival de Kuhmo en Finlande,Orangerie de Sceaux, Festival de Lockenhaus, musée d’Orsay, Casino de Bâle, Bologna festival…)

En mars 2007, le quatuor a présenté son 1er disque (C.Koechlin) salué par la critique ; en janvier 2010, il enregistre le quintette de Chostakovitch avec le pianiste David Kadouch. En septembre 2011, en collaboration avec ce dernier, il sort un disque Schumann chez Decca.

Parallèlement à sa carrière de quatuor, Joëlle Martinez se produit régulièrement en France dans les Suites de Bach. Elle est également invitée au séminaire de musique de chambre de Prussia Cove (IMS Festival) et au festival de Kuhmo (Finlande). Elle joue alors avec Svetlin Roussev, Hartmut Rohde, David Geringas, Carsten Schmidt, Alasdair Beatson, Manuel Hofer, Reto Bieri, James Boyd…

En 2011 elle est invitée par Marc Minkowski à se joindre aux Musiciens du Louvre Grenoble en tant que violoncelle solo.

Noriko Inoue, alto

Originaire de Kyoto au Japon, Noriko Inoue commence son apprentissage du violon à 4 ans. A l’âge de 20 ans, elle choisit de se consacrer à l’alto et c’est avec cet instrument qu’elle obtient sa licence, puis son diplôme à l’Université Toho Gakuen, dans la classe de M. Tanamura.

Elle commence à se faire connaître en remportant le prix de l’Académie Maurice Ravel en 2002 puis le prix du 16ème Festival des Arts de Kyoto, le prix Sonderpreis des Generalmusikdirektor à l’Académie Carl Flesch, le troisième prix d’alto au Concours de violon d’Avignon.

Elle poursuit parallèlement ses études et entre en cycle de perfectionnement au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon dans la classe de Tasso Adamopoulos. Après avoir obtenu son certificat de perfectionnement, elle décide de parfaire sa formation en Allemagne, et entre à la Staatliche Hochschule für Musik de Freiburg, où elle suit l’enseignement de Wolfram Christ.

Passionnée par la musique de chambre depuis toujours, elle suit les master-classes de Robert Mann, Valentin Erben, Sadao Harada, Atar Arad, le quatuor Emerson, Nobuko Imai, Bruno Pasquier, Bruno Giuranna et Jean-Claude Pennetier.

Elle a participé à l’enregistrement de La Truite de Schubert avec le trio Chausson pour le label Mirare.

Elle participe à de nombreux festivals parmi lesquels La Folle Journée Nantes, La Folle Journée au Japon, l’Orangerie de Sceaux, Les Moments Musicaux de La Baule, Les Flâneries de Reims et le festival Saïto Kinen organisé par Seiji Ozawa.

Concerts à la Fondation Singer-Polignac

Concert de saison : Conquêtes formelles et expressives du quatuor à cordes | 16 octobre 2012

Concert d’atelier : Concert de résidents – Quatuor Ardeo | 1er février 2012

Concert d’atelier : Quatuor Ardeo | 21 décembre 2010

Rencontre musicale : Pour ou contre Wagner | 17 novembre 2009

Ensemble vocal Aedes

© William Beaucardet

L’ensemble est artiste associé, en résidence depuis 2008

Aedes est le fruit d’une aventure humaine initiée en 2005 par Mathieu Romano. Chœur parmi les plus renommés de France, il compte 17 chanteurs et chanteuses unis par une même ferveur pour l’art choral qu’ils servent au plus haut niveau.

Aedes explore toutes les époques, de la musique baroque aux répertoires des XXe et XXIe siècles, jusqu’à la création contemporaine. L’ensemble se distingue dans des programmes originaux sous forme de spectacles mis en scène, de collaborations avec des artistes issus d’autres univers (danse, théâtre, arts visuels…) et d’incursions dans divers genres musicaux, tels que la chanson française ou le flamenco.

Doué d’une grande présence scénique, Aedes est salué et régulièrement invité en tant que chœur d’opéra sur les plus belles scènes lyriques françaises. L’ensemble se produit dans de nombreuses salles prestigieuses telles que la Philharmonie de Paris, l’Opéra-Comique, le Théâtre des Champs-Élysées, l’Opéra de Paris, le Théâtre du Châtelet, le Palais de Chaillot… Il participe, entre autres, aux festivals d’Aix-en-Provence, de La Chaise-Dieu, de Besançon, de Radio France Montpellier, à La Folle Journée de Nantes, aux Rencontres Musicales de Vézelay. Il est présent sur les scènes européennes, à Vienne (Konzerthaus, Musikverein), Amsterdam, Cracovie, Grenade (Festival International de Musique et de Danse).

La musique du XXe siècle et la création contemporaine tiennent une place essentielle dans les activités de l’ensemble. Sa riche discographie consacrée au répertoire sacré et profane de cette période a reçu l’accueil enthousiaste du public et de la critique.

Aedes collabore avec des formations renommées dans l’interprétation des chefs-d’œuvre du répertoire vocal et instrumental (Les Siècles, l’Ensemble Intercontemporain, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, le Latvian Radio Choir…).

Domicilié dans la Somme, Aedes est reconnu en tant que « pôle culturel ressource » du département. Il y œuvre, ainsi que dans toute la région Hauts-de-France, afin de structurer la filière voix et faire rayonner le chant choral.

Son programme d’actions culturelles comprend des concerts dans les établissements de santé et de soin, ainsi que des formations en chant et direction de chœur destinées aux jeunes professionnels ainsi qu’aux amateurs. Il accompagne le développement de la pratique vocale à l’école et contribue à la formation d’un chœur académique pour les enseignants, en partenariat avec l’Académie d’Amiens.

La saison 2025-2026 sera celle des 20 ans d’Aedes. Elle sera nourrie de multiples projets emblématiques du savoir-faire de l’ensemble, notamment la sortie d’une intégrale des pièces a cappella de Francis Poulenc à l’automne 2025.

Mathieu Romano, direction

Chef polyvalent et en quête perpétuelle d’expériences nouvelles, Mathieu Romano met à profit sa grande connaissance des voix solistes, du chœur et de l’orchestre pour aborder tous les genres, de la musique baroque à la création contemporaine en passant par le symphonique, aussi à l’aise sur scène qu’en fosse d’opéra. 

Lors de son Master en direction d’orchestre du CNSM de Paris, il bénéficie des conseils de chefs tels que François-Xavier Roth, Pierre Boulez, Susanna Mälkki et Zsolt Nagy. Son parcours l’amène ensuite à travailler comme chef assistant auprès de David Zinman, Dennis Russell Davies, François-Xavier Roth, Paul Agnew ou encore Marc Minkowski. 

Il travaille avec des ensembles tels que Les Siècles, le RIAS Kammerchor, l’Orchestre Français des Jeunes, le NFM Choir, l’Orchestre des Pays de la Loire, le Latvian Radio Choir, l’Orchestre de Caen ou encore le Chœur de Radio France. Il dirige également des productions d’opéra, notamment à l’Opéra Comique (avec l’Orchestre de chambre de Paris, Les Frivolités Parisiennes ou encore la Maîtrise Populaire de l’Opéra Comique), ainsi que des projets contemporains avec l’Ensemble Itinéraire.  

Avec l’ensemble Aedes, dont il est fondateur et directeur artistique, il se produit dans les plus grandes saisons musicales. Sa riche discographie consacrée à la musique a cappella est saluée par le public et la critique. 

Impliqué dans les actions d’accessibilité et d’éducation à la musique, il a notamment dirigé un orchestre DEMOS en Nouvelle-Aquitaine de 2017 à 2020. Il initie également des actions de formation des musiciens amateurs, des enfants, ainsi que des jeunes talents, notamment dans le cadre de son implantation en région Hauts-de-France et plus particulièrement dans le cadre d’un partenariat privilégié avec l’Abbaye de Saint-Riquier et le département de la Somme.

Pour ses réalisations en tant que musicien, il est nommé Chevalier dans l’ordre des Arts et Lettres

Discographie sélective


L’hôtel actuel conçu par Grandpierre (1903-aujourd’hui)

Après la mort du prince Edmond de Polignac, le 8 août 1901, Winnaretta Singer mène une période de deuil et met ses activités à l’arrêt pendant plusieurs mois.

En 1903, elle décide de remplacer son hôtel par un nouvel édifice plus spacieux et plus adapté aux réceptions. Elle s’adresse à l’architecte Henri Grandpierre qui a déjà travaillé pour ses amis Forain et Jean de Reszké. Grandpierre s’inspire des bâtiments parisiens érigés dans les années 1770 par Brongniart. Le permis de construire est déposé le 4 août pour un édifice de 750m2, soit quatre fois plus grand que le premier bâtiment.

Les derniers travaux durent jusqu’au début de l’année 1906. Dans le numéro du journal L’Echo de Paris daté du 2 janvier 1906, on apprend que « la princesse Edmond de Polignac est venue à Paris pour surveiller les derniers travaux du bel hôtel qu’elle fait construire rue Cortambert, sur l’emplacement de celui qu’elle a fait démolir. » Le 6 février, on rapporte dans les Chroniques mondaines du Jockey que « la reconstruction de son bel hôtel est à présent achevée et, dès ce printemps, les salons pourront en être inaugurés. » Effectivement, même si Winnaretta continue d’organiser des événements musicaux pendant les travaux dans son atelier du pavillon attenant, l’inauguration de l’hôtel et de son salon de musique prend place le dimanche 1er avril : « la princesse Edmond de Polignac ouvrira dimanche prochain ses salons pour une grande soirée musicale. » (La Presse, 30 mars 1906)

L’architecture du nouvel hôtel Singer-Polignac allie l’esprit du XVIIIe siècle aux nouveaux concepts de confort du début du XXe siècle. Deux portes cochères permettent aux véhicules de déposer leurs occupants directement à l’intérieur de l’hôtel. Ces derniers se retrouvent ensuite dans le vestibule, au pied d’un grand escalier d’honneur. Par ce même vestibule, le personnel de maison rejoint le couloir de service, la cuisine, la salle des gens et les escaliers de service conduisant aux étages supérieurs et inférieurs.

Le premier étage rassemble les salons de réception et l’office depuis lequel sont réceptionnés les repas préparés dans la cuisine grâce à un monte-plat. La hauteur sous plafond des pièces de ce niveau est si haute que le deuxième étage est quasiment inexistant, seule une petite pièce appelée « salle à manger d’été » donnant sur le jardin s’y trouve.

Au troisième étage, au sud, se situent les appartements de la princesse avec vue sur les extérieurs. Au nord, se trouve l’aile des invités donnant sur l’avenue Henri Martin (aujourd’hui Georges Mandel). Ces deux ailes sont reliées par une coursive ouverte sur le grand escalier au centre de laquelle est accessible une bibliothèque où Winnaretta installe son bureau. Cette bibliothèque de forme ovale est la réplique du salon ovale au premier étage. Elle est ornée de boiseries Louis XVI que la princesse léguera à sa mort au Musée des arts décoratifs de Paris.

Le quatrième étage abrite les chambres du personnel de maison.

Les salons de réception

Le grand escalier d’honneur, orné de colonnes et de niches, couronné par un dôme percé d’une ouverture zénithale conduit aux salons de réception du premier étage. Sur le palier, à droite, on accède au salon de musique qui donne sur l’avenue et sur la terrasse côté rue Cortambert à l’époque. Habillé de miroirs et décoré de piliers, de panneaux et d’entourages en trompe-l’œil qui imitent le marbre noir, son plafond est peint d’un ciel en trompe-l’œil. Les grandes fenêtres disposent de volets intérieurs roulants, couverts de miroirs, qui permettent de plonger la salle dans le noir. Une petite tribune peut accueillir deux ou trois musiciens (comme ce fut le cas pour les Tréteaux de maître Pierre, de Manuel de Falla en 1923).

Le salon de musique de l’hôtel du vivant de Winnaretta Singer, au début du XXe siècle.

Pour décorer les parties hautes et les voussures du salon, la princesse Edmond de Polignac commande une fresque à l’artiste espagnol José Maria Sert qu’il réalise entre 1910 et 1912. À cette période, le peintre abandonne la polychromie au profit de peintures noires sur fond doré. Le thème choisi pour cette fresque est Le Cortège d’Apollon, dieu de la musique et du chant, et se décline en onze tableaux représentant le dieu et ses muses : Clio (l’histoire), Euterpe (la danse et la musique), Erato (la poésie lyrique et érotique), Melpomène (la tragédie et le chant), Thalie (la comédie) Calliope (la poésie épique), Terpsichore (la danse), Uranie (l’astronomie céleste), Polymnie (la rhétorique et l’éloquence), suivies de Clythia la jalouse et de Leucothoé la bien-aimée. Apollon tient sa lyre dans sa main gauche et est coiffé d’une couronne de laurier.

Le dieu Apollon peint par José-Maria Sert visible au plafond du salon de musique de l’hôtel.

À une extrémité du salon, deux grandes compositions verticales représentent des allégories réunissant architecture et paysage du Nord et du Sud. Sur les murs, douze médaillons en bas-relief de stuc doré, surmontés de guirlandes de fleurs et de rubans et soulignés de branches de feuilles de laurier, regroupent des instruments de musique.

A l’arrière du salon de musique, une autre porte permet d’accéder à un salon ovale qui fait face aux escaliers. Au plafond en trompe-l’œil on distingue deux tableaux issus d’une fresque de Giandomenico Tiepolo que Winnaretta Singer a acquis à Venise en 1901 sur les conseils de son amie Augustine Bulteau. Cette grande pièce s’ouvre sur les terrasses et sur un salon plus petit orné de charmants panneaux de bois peint du XVIIIe évoquant les loisirs. Il conduit à la salle à manger, inspirée du salon de la paix du Château de Versailles, entièrement revêtue de marbres polychromes, qui donne sur le jardin. Partant d’une porte dissimulée dans un panneau de marbre, un corridor traverse le jardin pour relier la salle à manger à l’atelier.

Winnaretta Singer qui soutiendra tout au long de sa vie les sciences et la recherche, est aussi une grande amatrice de nouvelles technologies. Elle dote son nouvel hôtel des meilleurs équipements : un ascenseur, une cuisine flambant neuve équipée de cuisinières et de réfrigérateurs les plus récents. Le toit était doté d’un solarium combiné à une serre. Au sous-sol, à côté de la cave à vin était aménagée une piscine chauffée.


Sources

Le premier hôtel (1887-1903)

Le 7 mai 1887, deux mois et demi avant son mariage avec le prince Louis de Scey Montbéliard, Winnaretta Singer achète son premier hôtel particulier, situé au 3, rue Cortambert – alors rue des Sablons – à Paris, pour la somme de 350 000 F.

Cet hôtel a été construit à la demande du diplomate Eugène Pelletier vers 1869 puis a été racheté par le Britannique William Thomas Wright en 1881 qui le revendra ensuite à Winnaretta.

Nous n’avons pas connaissance de plans détaillés, de photographies ou gravures représentant cet hôtel. Cependant, l’annonce de mise en vente de cette propriété nous donne quelques éléments :

Cet hôtel, avec jardin et dépendances, occupe près de 2 000m2.
L’hôtel comprend : au sous-sol, cuisines et dépendances diverses avec distribution d’eau chaude et froide à volonté dans toute la maison. Au rez-de-chaussée, élevé de 4 mètres, grand et petit salon, salle à manger et salle de billard. Le grand salon, avec plafond et portes peints par un de nos meilleurs artistes ; la salle de billard, en décor japonisant, donnant sur un jardin d’hiver orné de vitraux de même style. Toutes ces pièces peuvent se réunir pour composer un immense appartement de réception.
Au premier étage, cinq chambres de maître avec dépendances et salle de bains pourvue d’appareils d’hydrothérapie complets […].
Au second étage, nursery comprenant sept pièces.
Enfin auprès de l’entrée se trouvent le logement du concierge et les écuries, aménagées entièrement à l’anglaise. […] Ajoutons un jardin merveilleusement planté, avec rochers, kiosque, potager, deux serres etc.

Maisonneuse, Le Figaro le 30 mars 1887

Dans le jardin de la propriété, un grand chalet abrite un atelier d’artiste que Winnaretta transforme en atelier de peinture et de musique. Pour le rendre plus confortable, Winnaretta commande à Maple des boiseries de chêne naturel qui sont toujours en place aujourdhui. Dès la fin de l’année 1887, elle achète deux Steinway, un piano à queue et un demi-queue. Et en 1892, elle ajoute, sur la coursive, un orgue de salon de Cavaillé-Coll.

L’orgue de la princesse

Commandé à Aristide Cavaillé-Coll, l’orgue est installé en août 1892 dans l’atelier. À la mort de la princesse, l’instrument est légué à la comtesse Jean de Polignac qui le cède ensuite au séminaire de Merville (59).

Ont joué sur cet orgue : Winnaretta Singer, Louis Vierne, Albert Decaux, Alexandre Guilmant, Jules Bouval, Eugène Gigout, Nadia Boulanger, Marcel Dupré…


Sources

  • Cendron Philippe, L’hôtel Singer-Polignac, Cahiers de la Muette, mars 2025
  • Kahan Sylvia, Winnaretta Singer-Polignac, princesse, mécène et musicienne, Les Presses du Réel, 2018

Les Ombres

Photo : Conrad Allain

direction : Sylvain Sartre et Margaux Blanchard

En résidence depuis 2014, artiste associé depuis 2020

Les Ombres, co-dirigées par le flûtiste Sylvain Sartre et la violiste Margaux Blanchard, se distinguent dans le paysage baroque d’aujourd’hui.

C’est la diversité des rencontres qui les mène de la formation trio à l’orchestre de chambre, lors de créations scéniques rassemblant solistes, comédiens et danseurs autour d’œuvres opératiques méconnues. Leurs spectacles à l’atmosphère unique, faits de jeux (de scènes) et soulignés de douces variations (de lumières), permettent de projeter dans l’espace la poésie de la musique.

Pour autant, leur travail se veut fidèle à la pratique instrumentale dite « historiquement informée » et s’inscrit sans conteste dans la lignée musicale des pionniers du baroque. Formés à la Schola Cantorum Basiliensis, les Ombres mènent parallèlement à leur carrière d’interprète des travaux de recherche sur le rayonnement de la musique française à travers l’Europe et participent à la redécouverte des chefs d’œuvres oubliés des XVIIe et XVIIIe siècles.
Parmi l’équipe talentueuse et intergénérationnelle fidélisée ces dix dernières années, on retrouve entre autres Chantal Santon, Mathias Vidal et Alain Buet lors de productions données sur les scènes de prestigieuses maisons d’opéra et de festivals internationaux (Folle Journée, Ambronay, Freunde Alter Musik Basel, York, Utrecht, Tokyo,…). Leurs disques sont salués par la critique : 4F (ffff) Télérama, Choc de Classica, Quobuzissime, Coup de cœur du jardin des critiques de France musique, Supersonic Pizzicatto,…

Les Ombres enregistrent Couperin, Marais, Blamont, Telemann et Haendel pour les labels Ambronay Editions et Mirare.

L’ensemble bénéficie du soutien de la Fondation Orange, de la DRAC et de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée.
Les Ombres sont « artiste en résidence » à la Fondation Singer-Polignac et sont membres de la FEVIS et de PROFEDIM.

Discographie sélective


 

Les Frivolités Parisiennes

En résidence de 2012 à 2018 puis artiste associé depuis 2019

Créées en 2012 par les musiciens Benjamin El Arbi et Mathieu Franot, les Frivolités Parisiennes trouvent leur origine dans la volonté de faire redécouvrir au public un genre pluriel, le répertoire lyrique léger français des XIXe et XXe siècles : l’opéra-comique, l’opéra bouffe et la comédie musicale. Désireuse de proposer des œuvres nouvelles, la compagnie d’opéra produit chaque saison des créations et des recréations inédites, dont certaines donnent lieu à des enregistrements discographiques sous le label Naxos. Depuis 2012, les Frivolités Parisiennes ont donné vie à près de quinze œuvres du genre.

Pierre angulaire de la compagnie, l’orchestre des Frivolités Parisiennes se veut l’héritier spirituel de l’orchestre de l’Opéra Comique disparu dans les années soixante. Orchestre de chambre oscillant, selon les projets, entre 14 et 40 instrumentistes, il se compose de musiciens curieux et spécialistes de ce répertoire. Pour chaque production, la compagnie d’opéra choisi des chefs d’orchestre de renom (David Reiland, Mathieu Romano, etc.), partageant le même goût de l’exigence et de la qualité musicale. À ce même titre, elle
fait le pari de la création de mises en scène audacieuses, recentrées sur l’enjeu théâtral et musical, grâce à des metteurs en scène souvent issus du théâtre (Vincent Tavernier, Édouard Signolet, Justine Heynemann, etc.). C’est dans ce sens que tous les chanteurs lyriques, associés pour certains depuis le début de la compagnie, sont recrutés sur auditions, notamment par un panel de musicologues, de chercheurs spécialistes du chant français des XIXe et XXe siècle (Pierre Girod et Christophe Mirambeau) et d’un conseiller artistique théâtre (Pascal Neyron) afin de présenter un travail dramatiquement et historiquement
documenté.

Soucieuses de partager ce répertoire auprès du plus grand nombre, les Frivolités Parisiennes se produisent dans les hauts lieux du music-hall et de l’opéra à Paris mais également sur l’ensemble du territoire (Compiègne, Reims, Bastia, Saint-Dizier, Dreux, etc.) où elles sont accueillies en résidence. C’est dans cette volonté de transmission que les Frivolités Parisiennes ont lancé deux projets éducatifs de grande envergure. D’une part, une académie lyrique, Les Paris Frivoles, un laboratoire formant la jeune génération de chanteurs à l’interprétation du répertoire de l’opéra-comique romantique. D’autre part, un projet d’action culturelle auprès des plus jeunes, De Mômes et d’Opérette, créé afin de retisser des liens culturels et intergénérationnels dans des lieux à forte mixité sociale. Durant près de 9 mois, près de 150 personnes issues du milieu scolaire – enfants, adultes, enseignants et éducateurs – deviennent acteurs d’une véritable maison d’opéra prenant part à tous les corps de métiers associés à une telle aventure.

En définitive, les Frivolités Parisiennes sont une compagnie d’opéra transversale qui répond à la question, « qu’est-ce que faire de la musique classique dite légère aujourd’hui ? » qui se reconnait dans la devise « innover, surprendre et transmettre ».

Discographie sélective


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