Arthur Hinnewinkel

Artiste résident depuis juillet 2021

Né aux États-Unis en 2000, Arthur Hinnewinkel commence le piano à l’âge de 7 ans à Singapour. En France, il rentre au Conservatoire Régional de Rueil chez Chantal Riou puis au Conservatoire Régional de Paris chez Anne-Lise Gastaldi, période où il remporte ses premiers prix de concours (Concours Flame, Claude Kahn, Île-de-France) avant d’être admis à l’âge de 15 ans au Conservatoire National Supérieur de Paris pour se perfectionner dans la classe d’Hortense Cartier-Bresson et de Fernando Rossano.

C’est ici qu’il rencontre Itamar Golan, Claire Désert, Maria Belooussova, François Salque, Gary Hoffman, personnalités qui éveilleront chez Arthur des perspectives musicales nouvelles. 

Arthur se produit dans les grands festivals français en soliste ou chambriste (Festival de la Roque d’Anthéron, Festival de Pâques et d’Août musical à Deauville, Festival de Wissembourg, Festival Chopin à Bagatelle, Festival Musique à La Prée), mais aussi en en amateur de peinture et d’histoire au musée Guimet, au musée de la Vie Romantique, dans les ruines du Teatro di Marcello à Rome ou à la Fondation Singer-Polignac à Paris.

Arthur se passionne pour un répertoire allant du 17ème siècle au contemporain du 21e, mais aussi pour les musiques indiennes et d’Asie du Sud-Est, qu’il a découvertes au cours de voyages qui lui ont donné goût à la diversité culturelle de notre monde.
Musicien curieux, il aime allier les arts en créant notamment des projets avec des danseurs.

En 2023, il obtient le PRIX MODERN TIMES au Concours Clara Haskil récompensant la meilleure interprétation de la pièce « Iridescence-Glace », commandée à la jeune compositrice française Camille Pépin. En février 2024, il remporte à la fois le prix André Hoffmann de la meilleure interprétation de l’œuvre nouvelle (Night and Day de Karol Beffa), et le prix Thierry Scherz récompensant le plus beau récital aux Sommets musicaux de Gstaad.


Nathanaël Gouin

Photo : Nikolaj Lund

Artiste résident de 2020 à 2024

Paru chez Mirare en septembre 2017, le premier disque récital de Nathanaël Gouin, Liszt Macabre, n’a pas manqué de susciter des réactions enthousiastes des critiques. Pour Diapason, « Liszt Macabre se signale autant par la pertinence du programme que la perfection de la réalisation » alors que, selon Classica (qui lui décerne un Choc), « loin d’effrayer Nathanaël Gouin, ce funèbre registre lui permet d’exprimer tout son talent, lumineux ! ». Un deuxième album solo consacré à Georges Bizet paraît en septembre 2020 chez Mirare Records. Incontestablement, Nathanaël Gouin figure comme l’une des voix les plus originales ayant émergé sur la scène musicale de ces dernières années. Déjà, le magazine Classica le classe parmi les pianistes à suivre de la jeune génération. 

Lors de sa résidence à la Chapelle Musicale Reine Elizabeth de Belgique, il reçoit le soutien de Maria João Pires, qui le présente au public dans le cadre du projet Partitura, concept réunissant différentes générations de musiciens dans le partage de la scène, donnant lieu à d’importantes tournées en Europe et au Japon.

Nathanaël Gouin est devenu un soliste et musicien chambriste recherché, se produisant en Europe, en Asie, ou encore aux États-Unis. Il est invité dans des salles prestigieuses telles que la grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris et la Cité de la musique, La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, la Salle Rameau à Lyon, Bozar et la Salle Flagey à Bruxelles, sans oublier des festivals tels que ceux de La Roque d’Anthéron, de Radio France et Montpellier, ou encore Les Flâneries musicales de Reims, Piano aux Jacobins à Toulouse, Les Folles Journées de Nantes Tokyo Varsovie ou Ekaterinbourg, la Salle Bourgie à Montréal et la nouvelle Scala de Paris. 

Dans le domaine du concerto, Nathanaël Gouin cultive un répertoire large et curieux, ce qui lui vaut des collaborations stimulantes avec de nombreuses formations : le Philharmonique de Liège, l’ensemble Les Siècles, Le New Japan Philharmonic, l’Orchestre National d’Île-de-France, le Brussels Philharmonic, le Sinfonia Varsovia, ou encore le Chœur de Radio France. C’est en 2016 que paraît l’enregistrement du Concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec le Philharmonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Label Outhere), disque qui reçoit les meilleures critiques.

La musique de chambre est évidemment très présente dans sa vie artistique et il est le partenaire de grands interprètes tels que Augustin Dumay, Jean-Claude Pennetier, Michel Dalberto, José Van Dam ou Jerome Pernoo.Il a par ailleurs fondé un duo piano-violon avec Guillaume Chilemme, dont les enregistrements Ravel Canal, et Schubert ont été remarqués. 

Il est fréquemment invité des émissions radiophoniques sur France Musiques et Radio Classique mais aussi des Victoires de la musique Classique sur France 3. 

Nathanaël Gouin commence l’étude du piano et du violon à l’âge de 3 ans. Formé au Conservatoire de Toulouse et de Paris, à la Juilliard School de New York, mais également aux Hochschulen für Musik de Fribourg-en-Brisgau et de Munich, l’Académie Musicale de Villecroze, ainsi que quatres années de résidence à la prestigieuse Chapelle Reine Elisabeth. Il a également reçu les conseils de grands musiciens tels que Maria-Joao Pires, Louis Lortie, Jean-Claude Pennetier, Michel Beroff, Avedis Kouyoumdian, Denis Pascal, Rena Shereshevskaya ou encore Dimitri Bashkirov.

Lauréat de nombreux concours internationaux, tel que le Concours Johannes Brahms à Pörtschach en Autriche (Premier Prix), le Concours de duos de Suède (Premier Prix), ou encore le Concours de Musique de chambre de Lyon, il est de plus lauréat de la Fondation d’entreprise Banque Populaire et de la Fondation Meyer. 

Il Caravaggio

Photo : Julien Benhamou

Artiste résident depuis juillet 2021

L’ensemble Il Caravaggio est un orchestre sur instruments d’époques dirigé par Camille Delaforge. Associé aux plus brillants chanteurs de la jeune génération, il explore les répertoires lyriques français et italiens. À côté des pièces de grands répertoires dont il n’hésite pas à requestionner l’approche, Il Caravaggio porte une attention particulière à la redécouverte d’un patrimoine musical inédit. Il s’attache à la valorisation du travail des compositrices, en créant chaque année au moins un programme permettant de découvrir le travail d’une créatrice oubliée : Isabelle Leonarda, Elizabeth Jacquet de la Guerre, ou encore Mademoiselle Duval, dont il enregistre en 2023 l’opéra « Les Génies » à l’Opéra de Versailles.

 Placé sous le patronage spirituel du peintre Le Caravage, le travail de l’ensemble se distingue par son sens de la théâtralité, son expressivité intense, sa spiritualité profondément incarnée, et vise à montrer l’universalité de la sensibilité baroque, d’une vitalité intrinsèque à l’expérience humaine. L’ensemble explore également la porosité entre le répertoire savant et la musique populaire à travers des formats plus intimes : opéra de salon, musique de rue … qui lui permettent un travail de proximité avec le public.

Camille Delaforge direction artistique

Claviériste, cheffe de chant et cheffe d’orchestre, Camille Delaforge débute son apprentissage artistique par la danse et le piano et se découvre, à travers les pratiques d’improvisations et la pratique du clavecin, une passion pour la musique ancienne. Elle se forme au Conservatoire Supérieur de Musique et de Danse de Paris et se spécialise rapidement dans les répertoires vocaux par le biais de la direction d’orchestre, du travail de chef de chant et en pratiquant le répertoire de lied et de mélodie en récital avec des chanteurs.
Elle collabore de nombreuses années avec de nombreux ensembles tels Le Poème Harmonique, Le Concert de la Loge et Orfeo 55 et se produit entre autre, à la Chapelle Royale de Versailles, au Théâtre des Champs Elysées, au Zariadye Hall de Moscou, à la Philipszaal à la Haye, au Wigmore Hall de Londres, au Salzburger Festspiele, au Victoria Hall de Genève, avec des programmes tels Les leçons de Ténèbres de Couperin ainsi que Heroes from the shadows, Prima donna et Quella fiamma, enregistrés chez Erato et Warner Music. En tant que chef de chant, elle a participé à la production Raoul de Barbe-Bleue, de Grétry, auprès du Centre de Musique Baroque de Versailles et a été cheffe assistante sur deux productions lyriques lors de la saison 2019/2020 : Coronis de Sebastián Durón à l’Opéra de Caen et Cadmus et Hermione de Jean-Baptiste Lully à l’Opéra Royal de Versailles. Elle a également été invitée à travailler auprès de plusieurs orchestres, notamment l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg et l’Orchestre de Cannes, lorsque ceux-ci abordent le répertoire baroque.
Camille Delaforge fonde en 2017 l’Ensemble Il Caravaggio qui devient rapidement un nouvel acteur du paysage baroque français. Salué par la critique en France et à l’étranger à travers son premier disque « Madonna della Grazia », un disque dédié à la musique savante et populaire en Italie au 17ème siècle paru chez Klarthe Record, Il Caravaggio est attaché à défendre les répertoires lyriques français et italiens sur instruments d’époque. L’ensemble se distingue rapidement par sa facilité à faire émerger des répertoires inédits et recherche, en travaillant sur la théâtralité de ses concerts à réunir la musique classique à la notion de musique populaire. En résidence en Centre de Musique Baroque de Versailles et au Festival de Sablé, l’ensemble crée sous sa ligne directrice des opéras ou extraits d’opéra de Mademoiselle Duval et Elisabeth Jacquet de la Guerre et donnera pour sa saison 2022, un opéra de Pauline Viardot. Passionnée par la voix, Camille Delaforge concoure à faire émerger de jeunes chanteurs lyriques et se produit, aux côtés de son ensemble au Festival de Sablé, Festival Radio France (Montpellier), Potager du Roi (Versailles) au Oude Musiek Festival (Utrecht), au festival Rosa Bonheur, Festival Agapé (Genève), etc.
Éclectique dans ses projets musicaux, Camille Delaforge fonde le Duo Wasserfall avec le baryton-basse français Guilhem Worms, avec lequel elle développe plusieurs programmes de musique de chambre au clavecin et au piano tels Mozart et Salieri (piano 4 mains avec Karolos Zouganelis), La Dame de mes Songes (répertoire franco-espagnol du 20ème), Près de mon coeur (mélodies françaises).
Elle enregistre pour les labels Warner, Klarthe, Versailles Spectacles, Alpha. Plusieurs disques sont en préparation pour sa saison 2022.
Soucieuse de développer des échanges socio-culturels par l’enseignement de la musique, elle organise des projets humanitaires. Dans ce cadre elle a enseigné aux enfants les plus défavorisés en Equateur lors de l’été 2015 et continue de développer des projets de médiations culturelles dans le cadre de son ensemble (Rosa Musica, un concert pour les publics empêchés – 2021).

Discographie sélective


Le Concert de la Loge – Julien Chauvin

© Franck Juery

Julien Chauvin est en résidence depuis 2009

Julien Chauvin violon et direction

Très tôt attiré par la révolution baroque et le renouveau de l’interprétation sur instruments anciens, Julien Chauvin part se former aux Pays-Bas, au Conservatoire royal de La Haye, avec Vera Beths, fondatrice de l’Archibudelli aux côtés de Anner Bylsma.

En 2003, il est lauréat du Concours international de musique ancienne de Bruges et se produit ensuite en soliste en Géorgie, en Amérique du Sud, en Afrique du Sud tout en jouant au sein des principaux ensembles baroques européens. En 2005, il forme Le Cercle de l’Harmonie, qu’il dirige avec Jérémie Rhorer pendant dix ans.

Concrétisant son souhait de redonner vie à une formation célèbre du xviiie siècle, Julien Chauvin fonde en 2015 un nouvel orchestre : Le Concert de la Loge. L’ambition de cette re-création s’affiche notamment dans l’exploration de pages oubliées du répertoire lyrique et instrumental français, mais également de nouvelles formes de direction – l’ensemble étant dirigé du violon – , ainsi que de formats de concerts encourageant la spontanéité et l’imagination du public.

Parallèlement, il poursuit sa collaboration avec le Quatuor Cambini-Paris créé en 2007, avec lequel il joue et enregistre les quatuors de Jadin, David, Gouvy, Mozart, Gounod ou Haydn.

Julien Chauvin assure la direction musicale de productions lyriques telles que le spectacle Era la notte mis en scène par Juliette Deschamps avec Anna Caterina Antonacci, Phèdre de Lemoyne et Cendrillon d’Isouard dans des productions du Palazzetto Bru Zane mises en scène par Marc Paquien, l’Armida de Haydn mis en scène par Mariame Clément et Chimène ou le Cid de Sacchini mis en scène par Sandrine Anglade.

Questionnant les pratiques de direction des opéras aux époques classique et romantique, il a récemment dirigé depuis le violon L’Enlèvement au sérail de Mozart mis en scène par Christophe Rulhes.

Il est également chef invité de plusieurs formations : l’orchestre Esterházy Hofkapelle, l’Orchestre régional d’Avignon-Provence, l’Orkiestra Historyczna de Katowice, le Folger Consort à Washington, Les Violons du Roy et le Kammerorchester Basel.

La discographie de Julien Chauvin comprend des œuvres concertantes de Haydn, Beethoven et Berlioz pour les labels Eloquentia et Ambroisie-Naïve, et il entame en 2016 l’enregistrement de l’intégrale des Symphonies parisiennes de Haydn avec le Concert de la Loge pour le label Aparté.

Il se produit régulièrement avec Jean-François Heisser, Alain Planès, Christophe Coin, Justin Taylor et Olivier Baumont avec lequel il enregistre au château de Versailles le disque « À Madame ».

En 2017-2018, il est associé à l’Institut d’études avancées de Paris dans le cadre d’un partenariat visant à faire dialoguer la musique et la recherche en sciences humaines et sociales.

Parallèlement à ses activités de concertiste, Julien Chauvin se consacre également à la pédagogie dans le cadre de sessions d’orchestre ou de master classes au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris ainsi qu’à celui de Lyon, à l’École normale de musique de Paris ou encore avec l’Orchestre Français des Jeunes.


Quatuor Cambini-Paris

  • Julien Chauvin violon
  • Karine Crocquenoy violon
  • Pierre-Eric Nimylowycz alto
  • Atsushi Sakaï violoncelle

Fondé en 2007, le Quatuor Cambini-Paris, un des rares quatuors à cordes à jouer sur instruments d’époque, s’est rapidement imposé dans le paysage musical par la richesse de son répertoire.

Il est apprécié tant pour son interprétation des œuvres reconnues de Haydn, Mozart, Beethoven ou Mendelssohn que pour sa redécouverte de compositeurs français oubliés tels Jadin, David, Gouvy ou Gounod.

Afin d’être au plus près des réalisations musicales connues par les compositeurs en leurs temps, le Quatuor Cambini-Paris joue sur des instruments montés avec des cordes en boyau et utilise des archets propres à chaque époque.

Le choix du nom de Giuseppe Maria Cambini (1746-1825), violoniste et compositeur de 155 quatuors à cordes, témoigne de l’envie des musiciens d’explorer les évolutions stylistiques des époques classique et romantique.

Le Quatuor Cambini-Paris se produit dans les salles et les festivals les plus renommés : la Frick Collection à New-York, la Phillips Collection à Washington DC, la Salle Bourgie à Montréal, le Palazzetto Bru Zane à Venise, le Palais de Marbre à Saint-Pétersbourg, l’Opéra-Comique, les Auditoriums du Musée du Louvre et du Musée d’Orsay à Paris, le Château de Versailles (CMBV), le Théâtre de Caen, l’Arsenal de Metz, le Concertgebouw de Bruges, les Centres Amuz à Anvers et De Bijloke à Gand, les Instituts Français de Vienne et de Budapest, les festivals de Deauville, Sablé-sur-Sarthe, l’Épau, Radio France Occitanie Montpellier, Newbury et Saintes. 

Les enregistrements discographiques du Quatuor Cambini-Paris ont été salués par la critique: 4 étoiles et Choc de Classica, ffff de Télérama, Diapason découverte, disque du mois de Classic Voice, Sélection du journal Le Monde, Coup de cœur de Frédéric Lodéon… On peut citer : l’intégrale des quatuors à cordes de Charles Gounod (Aparté), les six quatuors de Mozart dédiés à Haydn (Ambroisie-Naïve), Théodore Gouvy, livre-disque (Palazzetto Bru Zane), Félicien David (Ambroisie-Naïve), Hyacinthe Jadin (Timpani) et 200 ans de musique à Versailles (MBF).

En musique de chambre, le quatuor se produit aux côtés de grands artistes tels que Nicolas Baldeyrou, Kristian Bezuidenhout, Christophe Coin, Jean-François Heisser, David Lively, Jérôme Pernoo ou Alain Planès.

Depuis juin 2016, le Quatuor Cambini-Paris joue sur quatre instruments, prêtés dans le cadre du projet « Adopt a Musician », une initiative de Music Masterpieces à Lugano : un violon Francesco Pressenda de 1841, un violon Giuseppe Rocca 1839, un alto Giuseppe Rocca de 1855 et un violoncelle Antonio Guadagnini de 1881.

À partir de la saison 2016-2017, le Quatuor Cambini-Paris mène en concert l’intégrale des 68 quatuors de Haydn au Théâtre de Caen durant 7 ans. Présentés par Clément Lebrun, ces concerts constituent une expérience participative et sensorielle avec le public.

Le Quatuor Cambini-Paris bénéficie du soutien du ministère de la Culture et de la Communication, de la Caisse des Dépôts (mécène principal), de la Caisse d’Épargne Île-de-France, de la Banque de France, du Fonds de dotation Françoise Kahn Hamm, de l’association Adopt a Musician et des mécènes membres du Club Olympe. Il est artiste associé à la Fondation Singer-Polignac à Paris. Le Palazzetto Bru Zane, Centre de musique romantique française installé à Venise, entretient également une relation privilégiée avec eux.

Le projet « Route 68 »

À partir de la saison 2016/2017, le Quatuor Cambini-Paris se lance dans un ambitieux projet d’intégrale des 68 quatuors de Joseph Haydn. À raison de 3 concerts par saison, ce projet se déroulera sur 8 ans.

L’intégrale des 68 quatuors de Haydn présentée par Clément Lebrun met en scène les musi-ciens et fait voyager le public dans une expérience participa-tive et sensorielle : trouver des titres aux quatuors qui n’ont pas de nom, comparer les sons d’archets de différentes époques, goûter un vin de Bourgogne ou un chocolat créé en musique…


Le Concert de la Loge

En janvier 2015, le violoniste Julien Chauvin fonde un nouvel ensemble sur instruments anciens avec l’ambition de faire revivre un chaînon essentiel de l’histoire musicale française : Le Concert de la Loge Olympique.

Créé en 1783 par le comte d’Ogny, cet orchestre était alors considéré comme l’un des meilleurs d’Europe et il resta célèbre pour sa commande des Symphonies parisiennes à Joseph Haydn, lesquelles furent exécutées dans la salle des Cent-Suisses du palais des Tuileries.

À l’époque, la grande majorité des musiciens étaient francs-maçons et de nombreuses sociétés de concerts étaient liées à des loges maçonniques, à l’instar de celle de l’Olympique de la Parfaite Estime.

De nos jours, formation à géométrie variable, l’ensemble propose des programmes de musiques de chambre, symphonique ou lyrique, dirigés du violon ou de la baguette, et défend un large répertoire, allant de la musique baroque jusqu’à celle du début du XXe siècle.

Le projet de cette recréation est aussi d’explorer de nouvelles formes de concerts, en renouant avec la spontanéité et les usages de la fin du XVIIIe siècle qui mêlaient différents genres et artistes lors d’une même soirée, ou en concevant des passerelles avec d’autres disciplines artistiques.

Depuis sa refondation, l’ensemble s’est produit en tournée sur de nombreuses scènes lyriques avec les opéras Armida de Haydn, mis en scène par Mariame Clément, Le Cid de Sacchini, mis en scène par Sandrine Anglade, et Phèdre de Lemoyne, mis en scène par Marc Paquien. L’orchestre s’associe également à des solistes reconnus comme Karina Gauvin, Sandrine Piau, Philippe Jaroussky (tournée en Europe et en Amérique du Sud) ou Justin Taylor dans le cadre de collaborations régulières.

Au disque, l’ensemble a entrepris l’enregistrement de l’intégrale des Symphonies parisiennes de Haydn en proposant chaque saison un programme construit au format de l’époque avec un artiste invité. Les trois premiers volumes, « Haydn-La Reine » avec Sandrine Piau, « Haydn-La Poule » avec Justin Taylor et « Haydn-L’Ours » qui vient de paraître, ont été salués par la critique (Diamant d’Opéra Magazine, Choc Classica, Le Monde, ffff Télérama, Grand Prix Charles Cros…).

Le Comité national olympique sportif français s’étant opposé à l’usage de l’adjectif « olympique » par l’ensemble, ce dernier est contraint en juin 2016 d’amputer son nom historique pour devenir « Le Concert de la Loge ».

L’ensemble bénéficie du soutien du ministère de la Culture et de la Communication, de la Ville de Paris, de la Région Île-de-France, de la Caisse des dépôts (mécène principal), de la Fondation Orange, de la Banque de France, du Fonds de dotation Françoise Kahn-Hamm et des mécènes membres du Club Olympe. Il est en résidence au conservatoire Jean-Baptiste Lully de Puteaux et est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac. À partir de la saison 2018/2019, Le Concert de la Loge sera également en résidence pour trois ans à la l’Arsenal – Cité musicale-Metz.

Discographie sélective


Yan Levionnois

Photo : Natacha Colmez Photography

Artiste associé depuis 2016

Lauréat de quelques-uns des concours internationaux les plus prestigieux pour violoncelle, tels que les concours Rostropovitch ou Reine Elisabeth, Yan Levionnois se démarque par son esprit curieux qui le pousse à diversifier ses expériences artistiques. 

Baignant dans un environnement musical dès son plus jeune âge, il commence le violoncelle avec son père avant de partir étudier successivement à Paris avec Philippe Muller, à Oslo avec Truls Mørk et à la Juilliard School à New York avec Timothy Eddy. Son parcours le porte rapidement à rencontrer et à partager la scène avec des artistes de tous horizons, tels que David Grimal, Nicholas Angelich, Pierre Fouchenneret, Léa Hennino, Richard Galliano et Elliot Jenicot. Depuis 2016, sa complicité enthousiaste avec le pianiste Guillaume Bellom les amène à jouer souvent en récital. Enfin, il devient en 2019 membre du quatuor Hermès, explorant au sein de cet ensemble les richesses d’un répertoire inépuisable. 

Également à l’aise dans le répertoire concertant, il s’est produit en soliste avec notamment le London Philharmonic Orchestra, l’Orchestre National de France ou encore l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, sous la direction de chefs tels que Heinrich Schiff, Daniele Gatti et Dimitry Sitkovetsky. Musicien complet, il participe par ailleurs régulièrement en tant que chef de pupitre à l’ensemble sans chef Les Dissonances, abordant avec eux les grandes pages orchestrales, depuis les symphonies de Beethoven jusqu’aux œuvres de Stravinsky, Bartók ou Ravel. 

Ces diverses expériences ont nourri sa discographie déjà riche d’une quinzaine d’opus, qui a été unanimement saluée par la presse et le public depuis son premier disque consacré au répertoire pour violoncelle seul des XXème et XXIème siècles. Ardent défenseur de la musique de son temps, il a d’ailleurs travaillé avec de nombreux compositeurs contemporains. La création du Concerto pour violoncelle et orchestre d’harmonie de Richard Dubugnon a notamment fait l’objet du film « Ce qu’il faut de silences », réalisé par Thierry Augé. On notera également ses enregistrements de The Sound of Trees, concerto pour violoncelle et clarinette de Camille Pépin, ainsi que de Dolmen, œuvre pour violoncelle seul de Kryštof Mařatka.

Dans un autre registre, sa collaboration avec le compositeur Romain Trouillet l’a amené à enregistrer de nombreuses bandes originales pour le théâtre comme pour l’écran, que ce soit par exemple pour les spectacles du mentaliste Viktor Vincent ou pour le court-métrage « Homesick » de Koya Kamura. 

Passionné par la poésie d’Arthur Rimbaud, il a conçu « Illuminations », un spectacle mêlant les poèmes du recueil éponyme aux Suites pour violoncelle seul de Britten, dans lequel il assure lui-même le rôle de récitant, et qui a également été gravé en disque. 

Il joue un violoncelle de David Tecchler de 1703, généreusement prêté par des mécènes privés.

Discographie sélective


Victor Julien-Laferrière

Photo : Jean-Baptiste Millot

Victor Julien-Laferrière est artiste associé depuis septembre 2017

Né à Paris en 1990, Victor Julien-Laferrière débute le violoncelle avec René Benedetti puis étudie successivement avec Roland Pidoux au Conservatoire de Paris, Heinrich Schiff à l’université de Vienne et Clemens Hagen au Mozarteum de Salzbourg. Parallèlement, il prend part de 2005 à 2011 à l’International Music Academy Switzerland de Seiji Ozawa.
Vainqueur du 1er prix au concours Reine Elisabeth à Bruxelles en 2017 lors de la première édition de ce concours consacrée au violoncelle, Victor a également remporté en 2012 le Concours International du Printemps de Prague. 

Il se produit notamment avec l’orchestre philharmonique de Radio France, le Brussels Philharmonic, l’orchestre national de Belgique, le Antwerp Symphony, l’orchestre royal de chambre de Wallonie, le State Hermitage Orchestra de Saint Pétersbourg, l’orchestre national d’Île-de-France, l’orchestre philharmonique du Luxembourg, le Slovak Radio Symphony ou encore le Bogota Philharmonic. Il est par ailleurs l’invité du Théâtre des Champs Elysées, du KKL de Lucerne, de la Tonhalle de Zurich, du Concertgebouw d’Amsterdam, de l’Auditorium du Louvre, de la Cité de la Musique, de la Salle Gaveau à Paris, du Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, de l’opéra de Dijon, de la Phillips Collection à Washington, des festivals du Printemps de Prague, du Mecklenburg-Vorpommern, Olympus à Saint Pétersbourg, de Kuhmo, Gstaad et Deauville, des Folles Journées de Nantes et Tokyo, du festival de Pâques d’Aix-en-Provence…

Nommé « Soliste de l’Année » aux Victoires de la Musique classique 2018, Victor Julien-Laferrière est lauréat de la Fondation Groupe Banque Populaire, et s’est vu décerner le Prix de la Fondation Safran pour la Musique 2013. En 2009, il fonde en 2009 le trio Les Esprits en compagnie d’Adam Laloum et Mi-Sa Yang, et a enregistré plusieurs disques tous primés pour le label Mirare. C’est chez ce label qu’est paru en octobre 2016 un album de sonates avec Adam Laloum ayant obtenu un Diapason d’Or de l’Année, “ffff” de Télérama, ainsi que “Choc” du magazine Classica et faisant partie de la sélection des albums de l’année par Le Monde.

En 2018, il sera entre autres l’invité des orchestres de chambre de Paris et Lausanne, ainsi que de l’orchestre I Pomeriggi Musicali de Milan, de l’Orchestre National de Belgique, du Netherlands Philharmonic Orchestra, du Brussels Philharmonic et de l’Orchestre National de Lille. Il partira également en tournée au Brésil et se produira en récital à la fondation Louis Vuitton et au théâtre des Champs-Elysées.

En 2019, il fonde l’Orchestre Consuelo qu’il dirige.


Jean Rondeau

Photo : Clément Vayssieres

Artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis janvier 2016

Qualifié par le Washington Post comme « l’un des interprètes les plus naturels que l’on puisse entendre sur une scène de musique classique de nos jours », Jean Rondeau est un véritable ambassadeur pour son instrument. Son talent exceptionnel et son approche du répertoire de clavecin ont été salués par la critique, et font de lui l’un des clavecinistes majeurs d’aujourd’hui. 

Après son début avec l’Orchestre de Paris dans le Concerto Champêtre de Poulenc en 2021, Jean Rondeau poursuit en 2021/22 ses engagements comme soliste jouant le Concerto pour Clavecin et Orchestre de Frank Martin avec l’Orchestre de Chambre de Genève, le Concert Champêtre de Francis Poulenc avec l’Orchestre Philharmonique de Zagreb, et en tournée avec le Freiburger Barockorchester et le Kammerorchester Basel. En musique de chambre, Jean Rondeau partage la scène avec le violoncelliste Nicolas Altstaedt au Staatsoper de Berlin et retrouve ses partenaires du Nevermind Quartet pour des projets d’enregistrement et des concerts à Madrid et la Chaux-de-Fonds ainsi qu’à la Konzerthaus Dortmund et le Wigmore Hall à Londres. Le point fort de la saison 2021-22 est la sortie en février 2022 des Variations Goldberg de Johann Sebastian Bach, un enregistrement que Jean Rondeau envisage depuis longtemps et qui est acclamé par la critique. La tournée associée à cette sortie le voit interpréter les Goldberg dans une quarantaine de salles en Europe, mettant l’accent sur la durabilité avec une logique écologique pour souligner les engagements environnementaux de l’artiste. Cette tournée comprend des concerts à la Philharmonie de Berlin, à l’Opéra de Francfort, au Concertgebouw d’Amsterdam, à l’Académie Liszt de Budapest, au Victoria Hall de Genève, à la Philharmonie de Paris et au Wigmore Hall de Londres entre autres. Jean Rondeau est également à l’honneur dans un « Portrait » à la Salle de Musique à la Chaux-de-Fonds, en partenariat avec l’Orchestre de Chambre de Genève qui comprend plus de six concerts (récitals solo, concerts de musique de chambre, et concerts en soliste).
Jean Rondeau est signé chez Erato, ayant enregistré plusieurs albums qui mettent à l’honneur la musique ancienne. L’album qui précède les Variations Goldberg s’intitule Melancholy Grace (2021), salué comme « émouvant […] varié, [et] merveilleux » par le NY Times et « sublime » par Le Devoir. Celui-ci est précédé par Barricades (2020), enregistré avec Thomas Dunford, qui fût acclamé par les critiques, tout comme son enregistrement des sonates de Scarlatti en 2019, qui a remporté le Diapason d’Or de l’Année cette année-là. Ses premières publications incluent son premier album Imagine (2015), qui a reçu le Choc de Classica et la reconnaissance de l’Académie Charles Cros ; Vertigo (2016, lauréat du Diapason d’Or cette année-là), qui rendait hommage à deux compositeurs baroques de sa France natale Jean-Philippe Rameau et Joseph-Nicolas-Pancrace Royer ; et Dynastie (2017), qui explore les concertos pour clavier de Bach et de ses fils Wilhelm Friedemann, Carl Philipp Emanuel et Johann Christian.
Grand promoteur de la musique contemporaine, Jean Rondeau joue en 2018 la première mondiale de Furakèla d’Eve Risser pour clavecin solo au BBC PROMS. Il aborde également ce répertoire en tant que compositeur : en 2016, il compose sa première bande originale pour le film Paula de Christian Schwochow, sorti en avant-première au Festival du film de Locarno la même année.
En plus de ses engagements comme soliste et chef d’orchestre, Jean Rondeau donne régulièrement des masterclasses dans le monde entier. Il a enseigné notamment à l’Académie de Gstaad et à l’Université de Hong Kong.
Jean Rondeau a étudié le clavecin avec Blandine Verlet au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, puis s’est perfectionné en continuo, orgue, piano, jazz et improvisation, ainsi qu’en direction d’orchestre. Il a complété sa formation musicale à la Guildhall School of Music and Drama à Londres. En 2012, il est devenu l’un des plus jeunes interprètes à remporter le premier prix au Concours international de clavecin de Bruges (MAfestival 2012), à l’âge de 21 ans.


Marie Ythier

Photo : Costanza Canali

Artiste associée depuis juillet 2018

Musicienne classique, mais aussi engagée dans une démarche de création auprès des compositeurs de sa génération, la violoncelliste Marie Ythier a déjà à son actif cinq disques, dont Une Rencontre, autour des oeuvres de Robert Schumann et Tristan Murail (Divine Art Recordings, Naxos 2019), qui a reçu les éloges de la presse internationale. 

Formée auprès d’Anne Gastinel, Miklos Perenyi, Philippe Muller, Gary Hoffmann et Heinrich Schiff, elle est régulièrement invitée dans des salles prestigieuses (Philharmonie de Paris, Auditorium de Dijon…) et se produit en soliste dans le monde entier (Kuhmo Festival, FIMC Lima, Suona Francese Italia, Festival Messiaen au Pays de la Meije, CMMAS de Morelia, CENART de Mexico, Luzern KKL…).

Marie Ythier travaille régulièrement avec des compositeurs tels qu’Ivo Malec, Gilbert Amy, Tristan Murail, Pierre Boulez…et est déjà dédicataire d’une dizaine de pièces écrites pour elle. Elle intègre souvent des ensembles anglais, italiens, allemands, et joue en soliste sous la direction de chefs de renom (P. Boulez, P. Csaba, C. Power…).

Passionnée par la transmission, elle est professeure de violoncelle au CRD d’Aulnay-sous-Bois, au Conservatoire du 15ème arrondissement de Paris, professeure invitée au conservatoire national supérieur de Lima, et donne des masterclasses en France, en Asie et en Amérique latine.

Marie Ythier, de par ses expériences musicales variées, est une artiste dont l’éclectisme et l’ouverture d’esprit se révèlent dans l’intérêt particulier qu’elle voue à la musique nouvelle. Elle aborde aussi volontiers le répertoire de toutes les époques, en musique de chambre ainsi qu’en soliste.

Lauréate de nombreux prix nationaux et internationaux (1er prix du concours de violoncelle des Zonta Clubs, lauréate Mécénat Société Générale, fondation Meyer, Adami…), Marie Ythier est diplômée des CNSM de Lyon et du CNSM de Paris où elle a effectué un 3e cycle supérieur. Marie Ythier est lauréate de la fondation Salabert ainsi que de la Fondation de France pour l’année 2015. Artiste en résidence à Monceau Assurances en 2017, lauréate de la fondation Cordes Sensibles, et enfin artiste associée de l’Adami depuis 2018, Marie Ythier est désormais artiste associée de la Fondation Singer-Polignac depuis juin 2018 et membre actif du Collège Contemporain depuis 2019.

Marie Ythier joue un violoncelle Bernardel Père prêté par l’association Talents et Violoncelles depuis 2019.

Discographie


Nocturne – Compagnie La Tempête

concert donné à l’Oratoire du Louvre, Paris

Programme

Sergueï Rachmaninov (1873-1943)

Vigiles nocturnes opus 37

Hymnes de la liturgie grecque orthodoxe byzantine

Compagnie La Tempête

Adrian Sirbu chants byzantins

Simon-Pierre Bestion conception, arrangements, direction

Marianne Pelcerf création lumière

Simon-Pierre Bestion direction

Simon-Pierre Bestion se forme au Conservatoire de Nantes dans les classes d’orgue de Michel Bourcier, de formation musicale et de musique de chambre. Parallèlement, il travaille le clavecin à Boulogne-Billancourt avec Laure Morabito, et enrichit sa formation auprès de clavecinistes et organistes tels que Jan-Willem Jansen, Benjamin Alard ou Aline Zylberach. 

Son goût pour l’écriture, la composition et les musiques d’aujourd’hui l’amène à découvrir la polyphonie et la richesse du répertoire choral. Il se forme alors à la direction de chœur auprès de Valérie Fayet et intègre ensuite le Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon dans la classe de Nicole Corti. Il est marqué successivement par la rencontre de ces deux cheffes, ainsi que par les conseils précieux d’artistes tels que Roland Hayrabédian, Joël Suhubiette, Dieter Kurz ou encore Timo Nuoranne. 

Sa passion pour la musique ancienne et la direction l’amène à fonder en 2007, avec la gambiste Julie Dessaint, l’ensemble Europa Barocca. Il complète cette phalange instrumentale par la création du chœur Luce del Canto, ensemble vocal composé de jeunes chanteurs. 

Souhaitant élargir son horizon musical et interroger les formes mêmes du concert, Simon-Pierre Bestion crée en 2015 la Compagnie La Tempête, résultat de la fusion de ses deux ensembles. Le premier spectacle de la compagnie, The Tempest, annonce d’emblée une approche inédite du son et de l’espace. Ce projet initie également un mouvement clair vers les arts de la scène, inspiré de son goût pour les travaux novateurs de nombreux chorégraphes, plasticiens ou metteurs en scène. 

Le travail artistique de Simon-Pierre Bestion est marqué par un héritage musical riche, nourri par les traditions extra-occidentales, les rituels et la création. Fortement influencé par les musiques de compositeurs tels que Jean-Louis Florentz ou Maurice Ohana, il défend une approche musicale dans laquelle l’interprète doit avoir toute sa place, y compris dans l’incarnation et l’appropriation de la matière sonore. ll est aussi marqué par la rencontre de plusieurs personnalités vocales et chercheurs-interprètes de répertoires oubliés tels que Marcel Pérès (répertoires anciens) ou Adrian Sirbu (chant byzantin). 

Sa soif d’orchestration et l’inspiration qu’il puise dans l’esprit des oeuvres qu’il aborde ont offert ces dernières années au public des projets aussi captivants qu’inattendus, souvent l’objet de rencontres et de mariages ambitieux : un dialogue des cultures de la Méditerranée avec Jérusalem en 2019 pour le Festival de Saint-Denis et la Cité de la Voix, une histoire de la Résurrection baignée d’Orient avec Larmes de Résurrection en 2017 pour Château de Versailles Spectacles ou encore une expérience visuelle et sonore avec Bach minimaliste en 2019 pour le CCR des Dominicains de Haute-Alsace et la Scène Nationale l’Empreinte. 

En 2018, sa version des Vespro della Beata Vergine de Monteverdi offre une vision nouvelle et très personnelle de cette oeuvre emblématique, et marque la critique nationale et internationale. En 2021, il présente L’Enfant noir : un conte musical initiatique d’après les musiques de Jean-Louis Florentz et du roman de Camara Laye. 

Le jeune chef aime collaborer avec d’autres compagnies artistiques musicales mais également des compagnies issues du spectacle vivant. En 2022, il fera ses débuts en tant que chef invité par l’Opéra National de Lyon pour la production Nuit funèbre, d’après des cantates de Bach, mise en scène par Katie Mitchell.


Adrian Sirbu chants byzantins

Adrian Sîrbu a fait le Lycée Théologique Orthodoxe “Saint Basile le Grand” à Iasi et a obtenu une licence en Théologie à la Faculté de Théologie Orthodoxe Dumitru Stăniloae dans la même ville. Il a suivi également les cours de la Faculté de Composition, Musique, Pédagogie Musicale et Théâtre de l’Université d’Art George Enescu et possède un diplôme de Master en Philosophie chrétienne et dialogue culturel à la Faculté de Philosophie de l’Université Al. I. Cuza à Iasi. D’autre part, il a suivi les cours de l’Ecole de Musique Byzantine Ζωοδόχου Πιγής à Athènes et a fait un master de musique byzantine au Conservatoire d’Etat à Athènes sous la direction du Prof. Dr. Georgios Konstantinou. Ici, il a eu l’occasion de travailler avec le prof. Lykourgos Angelopoulos, Arhonte Protopsalt de la Diocèse Œcuménique du Constantinople.

En qualité de chef du Chœur Byzantion, dont il est le fondateur depuis 1997, Adrian Sîrbu a eu une riche et vaste activité d’interprétation et de recherche dans le domaine de la musique byzantine à l’occasion des nombreuses participations aux tournées et festivals nationaux et internationaux en Grèce, France, Luxembourg, Allemagne, Italie, Danemark, Pologne, Belgique, Espagne, Russie, Rep. Tchèque. Grace à cette expérience, il a participé à la parution de 13 disques avec musique byzantine et chants de Noël. Entre 2004 et 2008 il a été membre du chœur byzantin grec (Athènes) et à partir du 2010 il fait partie du chœur de musique médiévale Graindelavoix (Belgique). De 2005 à 2011 il a dirigé la chorale mixte Nicalaus (Iasi, Roumanie). Il a été membre du Chœur de la Philarmonique d’Etat Moldova (Iasi), du chœur académique Cantores Amicitiae (Iasi) et de la chorale Mira (Iasi). Il a enrichi son activité de recherche et il a publié plusieurs articles dans les revues de spécialité et a traduit quelques livres grecques en roumain comme  La théorie et la pratique de la musique sacré (Georgios Konstantinou), L’importance de la recherche et de la pédagogie du Simon Karas concernant la signalisation et la classification de signes hironomiques- l’interprétation orale de la tradition écrite et Les voix du Byzance (Lykourgos Angelopoulos). Adrian Sirbu est également le fondateur et le coordinateur du Masterclass International du Chant Byzantin organisé à partir du 2008 à l’Université d’Art à Iasi. Depuis 2009, il est assistant dans la Section de Musique Religieuse de l’Université d’Art George Enescu et est le président de l’Association Culturelle Byzantion à Iasi.

Adrian Sirbu est depuis 2011 doctorant à la Faculté des Etudes Musicales de l’Université Aristotelis à Thessalonique sous la direction du Prof. Dr. Maria Alexandru.


La Tempête

Compagnie vocale et instrumentale, La Tempête est fondée en 2015 par Simon-Pierre Bestion. Celui-ci est alors animé d’un profond désir d’explorer des œuvres en y imprimant un engagement très personnel et incarné.
La proposition de La Tempête trouve sa source dans l’expression des liens et des influences entre des artistes, des cultures ou des époques. Elle explore les points de contacts et les héritages dans une démarche d’une grande liberté. La compagnie développe ainsi un rapport très intuitif et sensoriel aux œuvres, dont les réinterprétations sont régulièrement saluées par la critique nationale et internationale. Simon-Pierre Bestion visite l’intimité entre les traditions humaines et la diversité des empreintes laissées par les mouvements artistiques et sociétaux.Le répertoire de l’ensemble traverse, par l’essence même de son projet, plusieurs esthétiques, se nourrissant principalement des musiques anciennes voire traditionnelles ainsi que des répertoires modernes et contemporains. 
Travaillant sur instruments anciens, traditionnels et explorant de vastes formes d’expressions vocales, La Tempête bâtit ses propositions autour de l’expérience des timbres et de l’acoustique. Ses projets prennent ainsi forme autour de l’idée d’une immersion sensorielle du spectateur, de la recherche d’un moment propre à chaque rencontre entre un lieu, des artistes et un public. Les créations de Simon-Pierre Bestion naissent d’un profond attrait pour l’expérience collective et l’exploration.La compagnie s’ouvre pour cela à de nombreuses disciplines et collabore avec des artistes issus de très vastes horizons.

La Tempête est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2018. En savoir plus


La Caisse des Dépôts est mécène principal de La Tempête. 

La compagnie est aussi soutenue par la Fondation Orange.

Elle reçoit également le soutien du Ministère de la culture et de la communication (Drac Nouvelle-Aquitaine), de la région Nouvelle-Aquitaine, du département de la Corrèze, de la ville de Brive-la-Gaillarde et de l’Adami.

La Tempête est en résidence au Théâtre Impérial – Opéra de Compiègne et à la Fondation Singer-Polignac, elle enregistre pour le label Alpha Classics. 

La compagnie est membre de la fédération des ensembles vocaux et instrumentaux spécialisés (Fevis), du RezoMusa et du syndicat Profedim.

Les Russes du XIXe siècle – concert-commenté conçu et présenté par Benoît Duteurtre

Programme musical

Mikhaïl Glinka (1804-1857)

Somnenié (Le doute) pour voix, violoncelle et piano* (1838) 

Alexandre Borodine (1833-1887)

Razlubila krasna devitsa (La Belle n’aime plus) pour voix, violoncelle et piano (1833)

Mili Balakirev (1836-1910)

Islamey « Fantaisie orientale » pour piano* op. 18 (extrait)

Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893)

Nochi bezumnie (Nuits folles), mélodie pour basse et piano op. 60 n° 6 

Suite du ballet La Belle au bois dormant pour piano à quatre mains op. 66a

Valse 

Modeste Moussorgski (1839-1881)

Chants et danses de la mort (1875-1877) pour voix et piano

Trépak 

Tableaux d’une exposition (extraits)

Promenade 

Il Vecchio Castello 

Tuileries 

Bydło 

La Cabane sur des pattes de poule (Baba Yagà)

Nikolaï Rimski-Korsakov (1844-1908)

Le Vol du bourdon pour violon et piano* (1899-1900)

Sadko, opéra en deux actes (1896)

Chanson du marchand Varègue pour voix et piano*

Alexandre Glazounov (1865-1936)

Sérénade espagnole pour violoncelle et piano op. 20 n° 2

Piotr Ilitch Tchaïkovski

Trio pour piano* en la mineur « À la mémoire d’un grand artiste » op. 50 (extraits)

Thema : Andante 

Variation 1

Variation 3

Variation 6

Variation 9

Variation 10

Variation 11

Allegro risoluto

Andriy Gnatiuk basse

Shuichi Okada violon

Jérémy Garbarg violoncelle

Arthur Hinnewinkel, Gaspard Thomas* piano

Ainsi que la diffusion de documents sonores et audiovisuels

Biographies

Andriy Gnatiuk baryton-basse

Le baryton-basse franco-ukrainien Andriy Gnatiuk a étudié le chant au Conservatoire National Supérieur de Musique de Kiev. 

En 2012 il rejoint L’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris et participe à de nombreuses productions : Leporello dans Don Giovanni de Mozart, Don Alfonso dans Cosi fan Tutte de Mozart et Collatinus dans The Rape of Lucretia de Britten avec L’Ensemble Le Balcon dirigé par Maxime Pascal. Il a également participé à une série de concerts dédiés à Jean-Philippe Rameau avec Les Folies Françoises sous la direction de Patrick Cohën-Akenine où il interprète le rôle de Huascar dans Les Indes Galantes

En 2014-2015, Andriy fait ses débuts sur la scène de l’Opéra Bastille en chantant Truffaldino dans Ariadne auf Naxos de Strauss dirigé par Michael Schønwandt et mis en scène par Laurent Pelly. Il participe à de nombreux concerts et récitals au Palais Garnier, à l’Amphithéâtre Bastille et à l’Auditorium du Louvre ainsi qu’à la Cité de la musique à Paris. 

S’ensuivent plusieurs productions à l’Opéra national de Paris : Vol Retour de Joanna Lee (mise en scène par Katie Mitchell), L’Orfeo de Monteverdi (mise en scène par Julie Bérès) et Bastien et Bastienne de Mozart (mise en scène par Mirabelle Ordinaire). Il participe à la tournée de Il Signor Bruschino de Rossini en interprétant le rôle de Filiberto avec l’Orchestre National d’Ile de France sous la direction d’Enrique Mazzola. Il chante également le solo de basse dans le ballet Les Noces de Stravinsky.

En octobre 2020 Andriy Gnatiuk fait son début dans le rôle de Cyrus le Grand, dans la première française en version scénique d’opéra baroque Crésus de Reinhard Keiser, mis en scène par Benoît Bénichou et sous la baguette de Johannes Pramsohler (Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Paris). 


Shuichi Okada violon

Né en 1995 à Bordeaux, il commence l’étude du violon à l’âge de 5 ans. Après avoir commencé ses études au conservatoire de Bordeaux avec Stéphane Rougier, il est admis au CNSM de Paris à l’unanimité à l’âge de 15 ans, dans la classe de Roland Daugareil, Suzanne Gessner et Christophe Poiget. Il poursuit ses études à la Barenboim Said Academy de Berlin avec Mihaela Martin et est actuellement étudiant à La Chapelle Reine Elisabeth dans la classe d’Augustin Dumay.

Passionné par la musique de chambre, il intègre la prestigieuse classe du quatuor Ysaÿe, et a la chance de travailler avec des professeurs tels que Claire Désert, François Salque, Jérôme Pernoo ou encore le trio Wanderer. Il participe souvent à des masterclasses, notamment avec Mihaela Martin, Pavel Vernikov, Patrice Fontanarosa, Donk Suk Kang, Sarah Nemtanu, Stephan Picard… Shuichi est sélectionné pour participer à de prestigieuses académies, comme l’académie Seiji Ozawa (Suisse), l’académie Carl Flesch (où il obtient le prix Stennebrüggen, le prix Carl Flesch ainsi que le prix Ginette Neveu ), ou le festival Santander.

Il remporte le 2ème prix au Concours international Postacchini, 1er prix au Concours international Ginette Neveu, 1er prix ainsi que le prix de la personnalité la plus remarquable au Concours international de Mirecourt, et devient plus récemment lauréat du Concours Lipizer (Gorizia) et du Concours Fritz Kreisler (Vienne).

En 2015 il gagne le deuxième prix au concours Markneukirchen, et reçoit le prix « Prince of Hessen »lors des masterclasses à la Kronberg Academy.

Cela lui donne l’opportunité de jouer avec des orchestres tels que l’orchestre lyrique d’Avignon, l’orchestre de la Hochschule de Weimar, l’orchestre symphonique de Nancy, l’orchestre du DFO (à la salle Pleyel), l’orchestre de chambre « Nouvelle Europe », l’orchestre philharmonique de Baden- Baden, la philharmonique de Vogtland, l’orchestre de Normandie, l’orchestre de l’opéra de Toulon, l’orchestre de Bayonne, l’orchestre Pasdeloup, l’orchestre symphonique de Bienne…

Shuichi est régulièrement invité à jouer dans des festivals comme« Les vacances de Mr Haydn », le Festival de la Roque d’Anthéron dans le cadre des ensembles en résidence, le Festival de la Vézère, les Moments musicaux de La Baule, les Folles journées de Nantes et Tokyo, le Festival Seiji Ozawa à Mastumoto, le Festival de Pâques de Deauville, le Festival de Radio-France, le Festival de Giverny, le Festival 1001 notes, le Festival de Val d’Isère, le Festival Musique à Guéthary, le Festival de l’orangerie de Sceaux, le Festival du Palazetto Bru Zane, où il s’est produit avec des artistes tels que Jerôme Pernoo, Jerôme Ducros, Michel Strauss, Raphael Pidoux, Jean-Claude Vanden Eyden, Peter Frankl, Philippe Jaroussky, Mathieu Herzog, Antoine Tamestit, Claire Désert, Lise Berthaud, Itamar Golan, Jean- François Heisser, Amaury Coeytaux, Stéphanie-Marie Degand, Gérard Caussé, Pierre Fouchenneret, Augustin Dumay, François Salque, Gary Hoffman, Miguel Da Silva…

Il a eu l’occasion de jouer dans de grandes salles en tant que soliste ou en musique de chambre à la salle Pleyel, au Théâtre des Champs Elysées, à la salle Cortot, la Victoria Hall de Genève, le théâtre des Bouffes du Nord, la grande salle du Konzerthaus de Vienne, la grande salle de la Philharmonie de Paris, la fondation Louis Vuitton, au Bozar de Bruxelles, la cité de la musique…

Shuichi est aussi le violoniste du Trio Arnold composé de Bumjun Kim (violoncelle) et Manuel Vioque-Judde (alto).

Il sort son premier CD (Brahms/Schumann) avec le pianiste Clément Lefebvre, sous le label Mirare. Il enregistre aussi les quintettes et sextuors à cordes de Brahms avec Pierre Fouchenneret, Lise Berthaud, Adrien Boisseau, François Salque et Yan Levionnois, dans le cadre de « l’intégrale de la musique de chambre de Brahms », pour le label B Records.

Avec le label Alpha, il enregistre l’octuor de Schubert et l’octuor de Raphaël Merlin, ainsi qu’un disque avec la chanteuse Veronique Gens dans des mélodies françaises, récompensé par un Choc de Classica, un Diapason d’or et une nomination aux Victoires de la musique classique 2021 dans la catégorie enregistrement.

Il est soutenu par la fondation Safran, l’or du Rhin et Banque populaire. Il joue sur un magnifique violon de Carlo Tononi de 1710, prêté par la famille royale belge et La Chapelle Reine Elisabeth.

Shuichi Okada est membre du Trio Arnold, qui est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2019.


Jérémy Garbarg violoncelle

En tant que Révélation Classique de l’ADAMI 2019, Jérémy Garbarg incarne la nouvelle génération du violoncelle français. En avril 2021, il intègre le Quatuor Arod avec lequel il se produit dans les salles les plus prestigieuses du monde entier.
En tant que violoncelliste, Jérémy Garbarg est récompensé des 3ème Prix et Prix du Public dans les concours internationaux Brahms (Autriche) et Viña del Mar (Chili). Il remporte les Premiers Prix avec le Duo Consonance au Concours International de la Societa Umanitaria de Milan et à la Belgium Cello Society Competition de Bruxelles. Il est également lauréat de la Fondation Banque Populaire.
Son jeu qualifié de « bouleversant et généreux » l’amène à se produire régulièrement en France et à l’étranger. Il apparaît dans les médias sur Medici.tv, Dakapp, France Musique, France 3, le RTBF, la RTS, Le Violoncelle, La Lettre du Musicien, TSF Jazz, … Il est invité régulièrement par le Centre de Musique de Chambre de Paris, l’Académie Seiji Ozawa, les festivals de Prades-Casals, les Sonates d’Automnes, des Rencontres de Bélaye, du Festival Européen Jeunes Talents, des Grands Crus de Bourgogne, des Rencontres Franco-américaines, de l’Ysaÿe’s Knokke, et se produit dans les salles de concert les plus prestigieuses : Philharmonie de Paris, Salle Cortot, Fondation Vuitton, la Seine Musicale, le Théâtre des Champs Elysées, Schloss Elmau (Allemagne), Prinzregent Theater de Münich
(Allemagne), Flagey et Bozar de Bruxelles (Belgique), Victoria Hall de Genève (Suisse) Sala Verdi de Milan (Italie), Casa da Musica de Porto (Portugal), Ozawa Hall de Tanglewood (Etats-Unis), Sénat de Valparaiso (Chili), Tongyeong Concert Hall (Corée du Sud), …
Depuis 2018, Jérémy Garbarg est artiste en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth sous la direction de Gary Hoffman et Jeroen Reuling. Il se perfectionne au sein de la Classe d’Excellence de Gautier Capuçon, et bénéficie des conseils de Jérôme Pernoo et François Salque.
Il joue sur un violoncelle de Rugieri fait à la fin du XVIIème siècle à Crémone avec un rare archet de François Peccatte de 1842. L’ADAMI, la Fondation Safran, la Fondation L’Or du Rhin, Thomastik-Infeld, Alpha Case, et la Fondation Banque Populaire lui ont accordé leur confiance et le soutiennent dans ses projets.

Jérémy Garbarg est membre du Quatuor Arod, qui est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2015.


Arthur Hinnewinkel piano

Né aux États-Unis en 2000, Arthur Hinnewinkel commence ses études de piano à Singapour. Après avoir étudié auprès d’Anne-Lise Gastaldi au CRR de Paris d’où il sort avec les Félicitations du Jury, il intègre à 15 ans le CNSMDP chez Hortense Cartier-Bresson, avec qui il vient tout juste de terminer son Master. C’est ici qu’il rencontre Itamar Golan, Claire Désert, Maria Belooussova, François Salque, Gary Hoffman et Ivry Gitliss, personnalités qui éveilleront chez Arthur des perspectives musicales nouvelles, allant de la construction mathématique de la justesse à la nature métaphysique du son. Arthur se passionne pour un répertoire allant du 17ème
siècle aux contemporains du 21e, mais aussi pour le Jazz et les musiques Indiennes et d’Asie du Sud-Est, qu’il a découvert au cours de voyages qui lui ont donné goût à la diversité culturelle de notre monde.
Arthur se produit régulièrement, dans des festivals (Festival de Wissembourg par exemple), mais aussi en récital au Teatro di Marcello à Rome, et développe aussi son activité de musique de chambre dans diverses formations, notamment en sonate pour Violon et Piano et en Trio. Musicien curieux, il aime allier les arts en créant notamment des projets avec des danseurs.

Arthur Hinnewinkel est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis juillet 2021.


Gaspard Thomas piano

Né en 1997, Gaspard THOMAS compte déjà à son actif de nombreuses récompenses en concours internationaux : Premier Prix au concours France-Amériques 2019 ainsi qu’au concours de Brest 2017 (Prix Chopin), Second prix et 7 prix spéciaux au concours Piano Campus 2019 à Pontoise, quart de finaliste au concours de Jaén 2021 et sélectionné au concours Long-Thibaud 2019. En juin 2021, il intègre la « Promotion Tchaïkovsky » de l’Académie Musicale Philippe Jaroussky. Il est également lauréat de la Fondation Royaumont en 2018.

Gaspard THOMAS s’est produit en soliste avec orchestre ou quintette à cordes dans les deux Concertos de Chopin, le Concerto n°3 de Beethoven, le Concerto n°1 de Saint-Saëns et le Concerto n°1 de Chostakovitch. Il est artiste invité lors de la journée « Piano à portes ouvertes » au Festival Chopin de Bagatelle en 2016 ainsi qu’au Festival de Saint-Céré où il est présent chaque été depuis 2017. Gaspard THOMAS joue régulièrement en récital, et on a pu l’entendre notamment au showroom parisien Steinway & Sons dans le cadre du OFF des « Pianissimes », à l’Ambassade de Pologne pour la société Chopin, ou au Théâtre de Fontainebleau lors du festival Piano Campus 2020. À l’automne 2020, il donne un récital au château de Lourmarin et fait partie des Jeunes Solistes de l’Académie des « Lisztomanias » de Châteauroux dirigée par Bruno RIGUTTO, où il est réinvité pour l’automne 2021. 

Chambriste très apprécié, il joue en sonate durant l’été 2020 avec la violoniste et compositrice Élise BERTRAND au Gstaad Palace Hotel dans le cadre des Sommets musicaux de Gstaad en Suisse (dir. artistique : Renaud CAPUÇON). Plus récemment, début 2021, il s’est produit en récital avec l’altiste Paul ZIENTARA dans la saison parisienne des « Pianissimes » au Musée Guimet ainsi qu’avec la violoncelliste Stéphanie HUANG aux « Nocturnes de Laude » à Paris. Il a également accompagné plusieurs musiciens pour le concours Long-Thibaud à Paris ou de l’ARD à Munich.

Il bénéficie très régulièrement des enseignements du pianiste et pédagogue Bernard d’ASCOLI. Lors de masterclasses ou de sessions de musique de chambre au CNSMDP, il a également pu travailler avec des artistes tels que Bertrand CHAMAYOU, Jean-Jacques KANTOROW, Jean-François HEISSER, Jean-Efflam BAVOUZET, Itamar GOLAN ou Clive GREENSMITH. 

Gaspard THOMAS est diplômé d’un Master de Piano au CNSMDP mention Très Bien à l’unanimité dans la classe de Claire DÉSERT et poursuit une formation riche et variée au Conservatoire (classes d’Accompagnement, Écriture et Orchestration). Il s’est formé auparavant aux conservatoires de Poitiers, Bordeaux et Saint-Maur-des-Fossés (94).

Également ouvert à la création, il compose en 2019 « Poème », pièce pour 96 pianistes qui a été créée lors d’un concert à la Philharmonie de Paris. 

Gaspard Thomas est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis juillet 2021.

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