
Demande de réservation – colloque Jacques Rivière


Fondation

Directeur de La NRF de 1919 à sa mort prématurée en février 1925, Jacques Rivière s’est trouvé, comme acteur et témoin, au cœur des préoccupations de son temps dans le domaine artistique et intellectuel. Le but de ce colloque est de réunir dans une perspective interdisciplinaire des chercheurs qui réfléchissent à ces questions à travers la littérature, la musique et les arts plastiques.
Rivière reste connu comme critique d’art, de musique, de littérature et comme directeur d’une revue qui devient grâce à lui une référence. Mais il n’est pas seulement un observateur, il participe activement à la création. Il est impliqué en tant qu’éditeur de revue par ses conseils et retours aux auteurs et en tant que critique par ses analyses. De façon plus personnelle et encore plus concrète, il est créateur à travers ses propres tentatives pour écrire un roman depuis ses esquisses autour de 1907, jusqu’à des projets de plus grande ampleur, dont Aimée, son seul roman achevé et publié. Il est aussi un observateur attentif des innovations de son temps, pendant technologique des innovations artistiques des avant-gardes artistiques. Quelles sont les conceptions de Jacques Rivière sur la création artistique et la créativité ? En quoi annoncent-elles, peut-être, des formes plus modernes de critique ? Quels rôles jouent ses différents positionnement (éditeur, critique, romancier) dans son œuvre ? Quelle est la place des amitiés tissées au fil des années, de ses admirations dans son évolution intellectuelle et son regard sur la création ? Quel rapport Rivière entretient-il avec les innovations technologiques des premières années du XXe siècle ? Ce sont autant de questions qui seront soulevées et débattues au cours de ce colloque afin de brosser un portrait le plus complet possible de celui qui ne fut pas seulement « l’homme de barre de La NRF ».








13h30 Accueil et inscription des participants
14h Ouverture du colloque par Ariane Charton et Jean-Marc Quaranta
Présidence : Ariane Charton
14h15 Rivière et les arts plastiques : une critique de précision par Dominique Vaugeois (Université Rennes 2, CELLAM)
14h45 Le Flow de l’écriture : essai de transcription dynamique et de reconstitution de l’écriture du chapitre XIV de Florence de Jacques Rivière par Jean-Marc Quaranta (Université d’Aix-Marseille)
15h15 Discussion
15h30 Pause
Présidence : Jean-Marc Quaranta
15h45 Rivière penseur du roman : de quoi l’aventure est-elle le nom ? par Stéphane Chaudier (Université de Lille)
16h15 Relire Aimée. Tout contre le roman sentimental ? par Hélène Baty-Delalande (Université Rennes 2, Cellam)
16h45 Jacques Rivière fut-il lui-même un créateur : que faire d’Aimée ? par Michel Bertrand (AMU, Cielam) – communication lue par Stéphane Chaudier
9h15 Accueil et inscription des participants
Présidence : Hélène Baty-Delalande
9h30 Des « mœurs de l’amour » au « dévouement à la chose » : la portée heuristique de la critique musicale de Jacques Rivière par Isabelle Perreault (Paris Sorbonne nouvelle)
10h Jacques Rivière et l’œuvre de Debussy par Émilie de Fautereau Vassel (Paris Sorbonne Université – CELLF)
10h30 Les vérités générales de la musique selon Rivière. Du style définitoire dans la quatrième section des Etudes, « Des musiciens » par Augustin Voegele (Université de Haute-Alsace III)
11h Discussion
11h15 Pause
Présidence : Stéphane Chaudier
11h45 « L’obsession de la connaissance » chez Jacques Rivière : une lecture inquiète de Charles Du Bos par Cécile Yapaudjian-Labat (Université de Saint-Etienne)
12h15 Aimée de Jacques Rivière, un roman créé par Alain-Fournier. La parole de François Seurel enfin libérée par Hajer Ouederni (Enseignante Aix-Marseille)
13h Pause déjeuner
Présidence : Cécile Yapaudjian-Labat
14h Gide-Rivière : correspondance(s) par Paola Codazzi (fondation Catherine Gide et Université de Haute-Alsace)
14h30 Jacques Rivière « en flagrant délit » : le directeur de « La NRF » sous le regard des avant-gardes par Alix Tubman-Mary (université de Poitiers, FoRELLIS)
15h Les relations de Jacques Rivière avec Aline Mayrisch-de Saint-Hubert et ses collaborations engagées au Luxemburger Zeitung par Germaine Goetzinger (historienne et cofondatrice du Centre national de littérature du Luxembourg)
15h30 En quoi la critique littéraire de Jacques Rivière permet-elle de penser ce dont parle le roman d’aujourd’hui ? par Arnaud Duchemin (enseignant à Nancy)
16h Pause
16h15 Bilan du colloque et remise du prix Jacques Rivière par Agathe Corre-Rivière
17h15 Clôture du colloque
Formé au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, le quintette Aquilon y obtient en juin 2004 un prix de musique de chambre mention très bien à l’unanimité dans la classe de David Walter et Michel Moraguès. L’ensemble se perfectionne ensuite auprès de musiciens renommés tels que Stefan Schilli (Avalon Bläserquintett), Laurent Lefèvre (quintette Debussy), Jens MacManama (quintette Nielsen), Jacques Tys et Maurice Bourgue (dans le cadre du programme ProQuartet-CEMC).
Il est lauréat de nombreux concours internationaux, parmi lesquels le concours international Henri Tomasi en 2003 (1er prix), le concours européen Musiques d’ensemble FNAPEC en 2005. En 2006, il est le premier quintette français à remporter le 1er prix du concours international de l’ARD de Munich. Le quintette est lauréat Déclic 2006-2007 (Culturesfrance, en collaboration avec Radio France, soutenu par Mécénat Musical Société Générale) et, en 2007, du Festival MecklenburgVorpommern durant lequel il reçoit le prix de la Fondation Nordmetall.
Le quintette Aquilon est nommé en 2008 « Rising Stars » par la Cité de la musique de Paris et par ECHO,ce qui lui donne l’occasion de jouer dans les plus grandes salles européennes : Concertgebouw d’Amsterdam, Town Hall de Birmingham, Palais des Beaux Arts de Bruxelles, Philharmonie de Cologne, Konzerthaus de Vienne, Philharmonie de Luxembourg et Laeiszhalle de Hambourg.
Son répertoire s’étend du trio au nonet, en compagnie de musiciens reconnus tels que Christian Ivaldi, Abdel Rahman El Bacha, Anika Vavic, Anna Gourari, Denys Proshayev et Adam Laloum, les quatuors Stamic, Ebène et Fauré. Il est désormais invité à se produire dans de nombreuses salles et festivals en France comme les Folles Journées de Nantes, le Théâtre de Verdun, l’Orangerie de Sceaux, Jeunes Talents à Paris, aux Invalides, au Mozarteum de Salzbourg, en Allemagne et au Moyen Orient.
En 2008 a paru son premier disque Musique française pour quintette à vent (label Premiers Horizons-AJPR) et depuis septembre de la même année, il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.
Gérard Caussé est salué dans le monde entier comme l’un des grands virtuoses de son instrument et, depuis Primrose, il est l’un des rares qui ont su rendre à l’alto sa liberté d’instrument soliste à part entière. Il obtient la reconnaissance internationale au milieu des années 70 comme membre fondateur et alto solo de l’Ensemble Intercontemporain.
Il joue en soliste avec la plupart des grands orchestres internationaux, dans un répertoire très large allant du baroque jusqu’à Bruch, Berlioz, Bartok, Stravinsky, Britten, Walton et Martinu en passant par Mozart, qui selon lui, est le premier à avoir compris le rôle d’arbitre de l’alto. Il se consacre également à étoffer le répertoire de son instrument et plus de vingt concertos lui ont été dédiés, dont ceux de Philippe Hersant, Michaël Levinas, Pascal Dusapin et Hugues Dufourt. Récemment, il a créé en Europe le Double Concerto de Wolfgang Rihm pour alto et clarinette (Michel Portal) avec l’Orchestre national de France.
De 2002 à 2004, il est directeur artistique de l’Orchestre de chambre national de Toulouse, avec lequel il se produit comme soliste et comme chef. Récemment, il s’est produit avec l’Orchestre national de France, l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre national de Lille (Casadesus), l’Orchestre philharmonique de Montpellier (Levi), l’Orchestre philharmonique du Luxembourg (Krivine), l’Orchestre symphonique de Sao Paulo (Neschling) et l’Orchestre du Capitole de Toulouse.
Répondant à l’invitation de Maria Joao Pires, au sein de la Fondation Caja Duero, il s’engage en créant et dirigeant la Camerata de la Fondation Caja Duero, composée de jeunes musiciens à Salamanque. Ce travail se veut être une approche expérimentale de tous les répertoires.
Gérard Caussé joue et enregistre régulièrement avec Gidon Kremer, Maxim Vengerov, Franz Peter Zimmerman, Renaud Capuçon, Augustin Dumay, Maria Joao Pires, François René Duchable, Frank Braley, Nicholas Angelich, Jean Philippe Collard, Michel Portal, Paul Meyer, Emmanuel Pahud, Gautier Capuçon.
Sa discographie compte plus de 35 disques pour des labels comme EMI, Erato, Philips, Teldec, Virgin Classics, Harmonia Mundi et Deutsche Grammophon.
Gérard Caussé est titulaire d’une classe d’alto au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Il est directeur artistique du Florilegio Musical (Salamanque).
Gérard Caussé joue un Gasparo da Salo (1560)
Magali Léger soprano, Alain Buet baryton, Alexis Kossenko flûte,Emmanuel Balssa violoncelle, Rémy Cardinale piano
C’est sous la bannière de l’Armée des Romantiques que se sont rassemblés des compagnons fidèles tels que la soprano Magali Léger, le baryton Alain Buet, le violoncelliste Emmanuel Balssa, le pianiste Rémy Cardinale, le violoniste Shunske Sato, le clarinettiste Lorenzo Coppola… Cette Armée bien singulière a pour ambition de réinterpréter les chefs d’œuvres de la musique de chambre du XIXème siècle sur instruments historiques, en repositionnant cette musique novatrice dans le contexte intellectuel et artistique de l’époque.
Le cadre et les programmes des concerts de l’Armée des Romantiques visent à restituer l’atmosphère d’effervescence, de découverte et les débats passionnés qui animèrent toute cette époque romantique. Dans cet esprit, le concert donne lieu à des commentaires et des explications par les interprètes sur le contexte historique, les partitions et les instruments, favorisant une écoute instruite entre les musiciens et le public. Les concerts sont prétextes alors à une rencontre conviviale.
L’Armée des Romantiques affirme son engagement pour l’interprétation sur instruments historiques qui s’avère être la seule réponse crédible pour rendre la modernité des œuvres jouées. Notre pratique régulière des instruments anciens nous amène à nous interroger sur l’héritage transmis par le XXème siècle. Leurs sonorités, leurs couleurs, leurs dynamiques, bousculent nos propres habitudes et nos propres certitudes sur l’interprétation des œuvres. Ce nouveau prisme sonore qu’offre les instruments du XIXème siècle, réactive notre écoute, bouleverse nos attentes et redonne une nouvelle jeunesse à un répertoire quelquefois figé par le temps.
L‘Armée des Romantiques est convaincue qu’il est grand temps de donner un autre sens à notre art. Les dérives actuelles que sont l’ultra médiatisation, le culte de la personnalité, la logique des modes sont autant d’artifices qui nous empêchent de repenser l’art d’une manière sereine. La subversion à laquelle nous appelons, passera par une autre façon d’aborder le concert et par là, rendre l’écoute plus active, plus passionnée, plus joviale, plus réfléchie… Gageons que notre envie rende notre art un peu plus désirable pour le plus grand nombre.
Concert d’atelier : L’Armée des romantiques | 4 février 2016
Concert d’atelier : L’Armée des romantiques invite Andres Straier | 27 septembre 2013
Causerie : Stendhal et ses amis | 5 mars 2013
Concert de saison : Le salon moderne | 11 mai 2011
Ce programme présente un cheminement à travers trois œuvres qui témoignent de la diversité et de la richesse de la musique de chambre à la fin du XIXe siècle. Alors que cette forme semblait éclipsée par la domination de l’opéra et du drame lyrique, Gabriel Fauré, compositeur et pédagogue, défend la liberté artistique et renouvelle les codes de la musique de chambre, influençant durablement une génération de musiciens. L’empreinte de son enseignement et de son propre style se retrouve dans les œuvres de deux de ses élèves, Maurice Ravel et Georges Enesco, qui ont tous deux composé leurs sonates pour violon et piano dans le cadre de la classe de composition de Fauré au Conservatoire de Paris. Ces dernières illustrent parfaitement l’ouverture d’esprit du maître et la liberté qu’il accordait à ses étudiants. Bien qu’elles partagent certaines influences, ces œuvres sont pourtant profondément distinctes et montrent bien l’étendue des possibilités offertes par un même cadre pédagogique. C’est dans ce « laboratoire » créatif qu’Enesco et Ravel ont forgé leur propre langage musical, chacun à sa manière.
Ces trois pièces sont mises à l’honneur dans notre premier enregistrement paru en septembre 2025 pour le label Scala Music, avec le soutien de l’Académie musicale de Villecroze.
Duo Arborescence
Duo Arborescence
Iris Scialom violon
Antonin Bonnet piano
« Le Duo Arborescence imprime un merveilleux frisson poétique à la musique. » (Alain Cochard, Concertclassic)
Fondé en janvier 2021 par Iris Scialom et Antonin Bonnet, le Duo Arborescence est régulièrement invité à se produire en France et en Europe sur des scènes prestigieuses telles que le Festival de la Roque d’Anthéron, La Folle Journée de Nantes, le Petit Palais, la Cour d’Honneur et le Musée des Archives Nationales, la Sala Casella à Rome, et le Forum International de Tokyo.
Le Duo a étudié en Cursus de Master de musique de chambre au CNSM de Paris dans les classes de Claire Désert et François Salque. Les deux musiciens ont obtenu leur diplôme avec la mention très bien à l’unanimité avec les félicitations du jury.
Tous deux individuellement lauréats de prestigieux concours internationaux, Iris et Antonin ont remporté ensemble le 2e Prix au Concours International Premio Annarosa Taddei à Rome (novembre 2021) ainsi que le 2e Prix au Concours International Stasys Vainiūnas à Vilnius (avril 2022).
Par ailleurs, ils sont attachés au partage de la musique avec tous les types de public, ils jouent régulièrement dans des EHPAD et des centres médicaux-sociaux.
Le premier album Arborescence, consacré à Fauré, Ravel et Enesco, est paru en septembre 2025 sous le label Scala Music, avec le précieux soutien de l’Académie Musicale de Villecroze.
Le Duo Arborescence est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2024.
Gagnante du Prix des Violin Masters de Monte-Carlo – Prince Rainier III, nommée dans la
catégorie Révélation Soliste Instrumental aux Victoires de la musique classique 2025, Talent ADAMI 2024, lauréate de la Fondation Banque Populaire et de l’Académie de Villecroze, Iris Scialom a été invitée à l’Opéra de Tours pour le concerto de Sibélius et le 5e Concerto de Mozart en 2022. Elle a également été invitée par l’Opéra de Rouen pour le 4e Concerto de Mozart sous la direction de Victor Jacob en septembre 2023 lors d’une tournée qu’elle a partagée avec Tedi Papavrami et a joué le conerto de Brahms à la Salle Gaveau en mai 2024.
Elle s’est produite de nombreuses fois en soliste dans l’Auditorium de la Seine Musicale, notamment avec l’orchestre Appassionato, ainsi qu’avec l’orchestre de chambre de Stuttgart à Kronberg, le Polish Chamber Orchestra et l’Orchestre de Chambre de Nouvelle-Aquitaine.
Iris participe également au projet « Archipel des murmures – Vera vita viva ! » de l’ensemble Les Illuminations, porté par la violoncelliste Aurélie Allexandre d’Albronn, qui a été créé lors du Festival Un Temps pour Elles en juin 2025 et donné depuis au Festival Singer-Polignac, au Lavoir Moderne Parisien, au Musée d’art et d’histoire de Genève et au Théâtre El Duende d’Ivry-sur-Seine.
Au cours de cette saison 2025-2026, Iris se produira aux Sommets Musicaux de Gstaad en récital avec Antonin Bonnet le 31 janvier, le 28 mars en soliste avec l’Orchestre de Chambre de Nouvelle-Aquitaine à Royan et le 6 avril en musique de chambre au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence avec Yulianna Avdeeva, Héloïse Houzé et Krzysztof Michalski.
Iris joue un violon Giovanni Battista Guadagnini de 1773.
« Un interprète dont la personnalité rayonnante et un propos musical aussi étayé que direct séduisent immanquablement »
Alain Cochard, Concertclassic
Né en 2001 le jour de la Fête de la Musique, Antonin Bonnet s’est produit sur de nombreuses grandes scènes françaises telles que le Festival de La Roque d’Anthéron, le Festival de La Chaise-Dieu, La Folle Journée de Nantes, l’Auditorium de La Seine Musicale, les Archives Nationales et la Salle Cortot. À l’étranger, on a pu l’entendre à Vienne, Rome, Munich, Tokyo, Budapest, Vilnius, Barcelone, Gstaad, Belgrade, Ljubljana ou encore La Chaux-de-Fonds. Ses interprétations ont été diffusées sur France Musique, BR-Klassik et RTS Espace 2.
Lauréat de plusieurs concours internationaux de piano et de musique de chambre —notamment Carles & Sofia, Piano Campus, Premio Annarosa Taddei, et Stasys Vainiūnas — il s’est distingué par la diversité et la sensibilité de son jeu ainsi que par son engagement sur scène.
Parmi ses récentes apparitions en soliste, on compte le Concerto pour piano de Schumann avec l’Orchestre de Picardie et le Concerto pour piano n°2 de Chopin avec l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire. Il a également collaboré avec l’Orchestre Appassionato et d’autres ensembles.
Admis à l’unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSMDP) à l’âge de 16 ans, il y obtient sa licence et son master dans la classe de Denis Pascal, et poursuit actuellement un Diplôme d’Artiste Interprète au sein du même établissement. Il a auparavant étudié auprès de Frédérique Lagarde, puis de Romain Descharmes au CRR de Paris, où il reçoit son prix avec les félicitations du jury.
Souhaitant enrichir sa compréhension stylistique, il se forme au pianoforte auprès de Daria Fadeeva au CNSMDP, et participe au cycle Les sons et couleurs de Chopin animé par Yves Henry.
Il est invité à plusieurs académies de renom, dont l’Académie musicale de Villecroze
(2019, 2022, 2024), l’Encuentro de Música y Academia de Santander (2023), et la French Connection Academy (2025) dont il est lauréat, travaillant aux côtés de musiciens tels que Philippe Cassard, Bernard d’Ascoli, Blandine Dumay, Philippe Giusiano, Stanislav Ioudenitch, Avedis Kouyoumdjian et le Trio Wanderer. En 2022–2023, il a intégré la promotion Debussy de l’Académie Philippe Jaroussky, où il a bénéficié des conseils de Cédric Tiberghien.
Chambriste recherché, il s’est produit aux côtésde Lise Berthaud, Olivier Charlier, Pierre Fouchenneret, Calogero Palermo, Nemanja Radulovic et François Salque. Il forme un duo régulier avec la violoniste Iris Scialom et le violoncelliste Krzysztof Michalski.
©️ Kit Balakun Prod.
La peinture a toujours attiré la jeune Winnaretta Singer, presque autant que la musique. Adolescente, elle suit les cours du peintre Félix Barrias (1822-1907) dans son atelier parisien, rue de Bruxelles. Elle se rend très régulièrement au Musée du Louvre et visite les salons du Palais de l’Industrie lors desquels sont exposées des peintures un peu trop conventionnelles à son goût. C’est en se rendant dans les expositions adjacentes au palais qu’elle découvre une nouvelle école, décriée et moquée : l’impressionnisme.
“Je m’exaltais devant la beauté de cet art, qui semblait m’apporter une nouvelle vision des choses et jeter une lumière et une signification nouvelles sur tout ce qui m’entourait dans le monde visuel. Ma famille n’approuvait pas cette nouvelle école, et mon enthousiasme fut immédiatement réprimé car taxé d’excentrique, de désir d’attirer l’attention et ne méritant aucun encouragement. Mais rien n’aurait pu être plus spontané ni sincère, et j’étais toujours curieuse d’apprendre tout ce que je pouvais à propos d’Edouard Manet et de ses premiers pas en peinture.”
Winnaretta Singer, Souvenirs
Aucun des peintres de son entourage ne comprend son attirance pour un tel mouvement. Son parrain, le peintre Edward May (1807-1881) parle de Manet comme d’un “original”. Ses camarades de classe de peinture le baptisent le “Michel-Ange du mauvais”. Lorsque son idole meurt en 1883, Winnaretta qui n’a pas encore 18 ans, est profondément peinée. Elle décide de se rendre au 77 rue d’Amsterdam où se trouve l’atelier de Manet et demande au concierge si elle peut récupérer la carte de visite du peintre qui était clouée à la porte.

A son grand bonheur, son maître Félix Barrias déménage son atelier rue de Bruxelles dans l’ancien atelier de Manet quelques mois plus tard. La jeune fille est donc amenée à s’y rendre pendant plusieurs années et finit par nouer une amitié avec le concierge, Aristide, qui accepte de partager des anecdotes au sujet du peintre disparu. Il lui présente un dessin au crayon de Fantin-Latour représentant Manet, première esquisse de son célèbre portrait, et accepte de le vendre à la jeune Winnaretta, déterminée à acquérir dès que possible une œuvre de l’impressionniste.
Quelques années plus tard, elle achète La Lecture de Manet, qu’elle dénomme La Femme en blanc dans ses mémoires, sur les conseils de son ami le peintre Ernest Duez. Winnaretta Singer acquiert également en 1886, alors qu’elle n’a que 21 ans, Champs de tulipes en Hollande, Les Dindons et La Barque à Giverny de Claude Monet.
Dans son testament, la princesse lègue ces oeuvres au Musée du Louvre.

Plus de 80 toiles que la princesse a peintes entre 1880 et son décès ont été recensées. Il est très probable qu’il en existe davantage éparpillés dans des collections particulières. Tous ses tableaux sont signés de son nom de jeune fille : Winnaretta Singer.
Dès 1882, alors âgée de 17 ans, elle expose sa première œuvre au Salon des artistes français. Elle participe ensuite à divers événements artistiques comme l’Exposition des Femmes peintres et sculpteurs (en 1886, 1887, 1889, 1890, 1893, 1895), le Salon de la Société nationale des Beaux-Arts en 1893, l’exposition de la Société artistique des amateurs en 1897, l’exposition des Femmes artistes en 1894 et 1895, ainsi qu’à la 6th Exhibition of the International Society of Sculptors, Painters and Gravers de 1906 à Londres et l’Exposition universelle de Chicago en 1893.
Une exposition rétrospective de son œuvre est organisée dans la galerie Charpentier, à Paris, en 1935.

On retrouve dans son cercle d’amis les peintres John Singer Sargent, Jean-Louis Forain, Paul Helleu, Paul Mathey, Ernest Duez et Jacques-Emile Blanche.
Winnaretta a commandé son portrait à plusieurs artistes :



Winnaretta souhaite que Paul Helleu réalise le portrait de chacune de ses amies mais ce projet n’aboutit pas. L’artiste a cependant réalisé au moins deux dessins représentant la princesse de Polignac. Elle lui achète également une toile issue de sa série consacrée aux régates et voiliers à Cowes.
En 1926, elle fait partie des mécènes qui organisent l’exposition rétrospective de l’œuvre de la Gandara à Paris.
Au fil des années, la princesse Edmond de Polignac s’est constituée une collection d’œuvres d’art rassemblant ses Monet, mais aussi des œuvres de Panini, Tiepolo, Ingres, Maurice-Quentin de La Tour, Whistler et d’autres objets d’art qu’elle a revendus, ou légués soit au Musée du Louvre, soit à ses proches.
Winnaretta Singer s’arrange également pour qu’une donation anonyme soit versée au Musée du Louvre après sa mort afin de permettre l’achat de tableaux et de sculptures. Dans le milieu, on y fait référence comme la “Donation Anonyme Canadienne” en raison de la localisation du trustee de la princesse au Canada. Le Conseil d’administration de la réunion des musées nationaux prend connaissance de ce don lors de la séance du 8 mars 1949. Cette donation a permis au Musée du Louvre, et au Musée d’Orsay depuis 1986, d’acquérir plus d’une centaine d’œuvres.
Les quatuors Hermès et Zahir vous convient à deux journées de masterclasses inédites à la Fondation Singer-Polignac. Quatuors à cordes et quatuors de saxophones y exploreront ensemble les enjeux du jeu à quatre voix, les spécificités instrumentales et esthétiques propres à chaque famille, ainsi que les perspectives professionnelles liées à la carrière d’ensemble. Alternant cours spécialisés, séances croisées, réflexions partagées et travail collectif, cet atelier favorisera la rencontre de deux univers musicaux animés par une même exigence d’écoute et de recherche artistique. Un concert de clôture viendra témoigner de cette fusion vivante entre cordes et souffles, au service d’un art du quatuor constamment renouvelé.
👥 Effectifs
🎯 Objectifs pédagogiques
● Approfondissement du répertoire de quatuor
● Croisement des savoirs et pratiques instrumentales propres aux cordes et aux vents
● Réflexion partagée sur les enjeux musicaux du jeu en quatuor
● Échange d’expériences autour de la gestion de carrière musicale
● Préparation aux concours internationaux
🛠️Moyens pédagogiques
● 4 salles de cours/répétition
● Cours spécialisés → Séances de travail avec le quatuor tuteur de même famille instrumentale
● Cours croisés → Sessions d’échange et de travail avec un quatuor de l’autre famille instrumentale
● Ateliers communs (en partiels) → Exploration des fonctions spécifiques des instruments dans un quatuor : ○ Violoncelle / Saxophone baryton : Le rôle de basse chantante
○ Alto / Saxophone ténor : La cheville-ouvrière du quatuor
○ Violons / Saxophones alto & soprano : La relation entre les deux dessus
● Tutti → Travail collectif autour d’une oeuvre commune, présentée lors du concert de clôture

Le quatuor Hermès, en référence au fameux messager de la mythologie grecque, puise sa force musicale par son rôle de passeur entre le texte du compositeur et la sensibilité du public. Les musiciens établissent également cette identité par leurs voyages aux quatre coins du monde. Le Carnegie Hall à New York, la Cité Interdite à Pékin ou encore le Wigmore Hall à Londres font ainsi partie des salles qui les ont le plus marqués. Le quatuor est également présent dans les grands festivals tels que les Folles Journées de Nantes et Tokyo, le festival Radio-France de Montpellier, les festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, la Roque d’Anthéron, Mecklenburg-Vorpommern, Mantova Chamber Music festival, le printemps des Alizés au Maroc, Wonderfeel festival…
La formation originale du groupe voit le jour en 2008 entre les murs du CNSMD de Lyon où ils étudient avec les membres du quatuor Ravel. Ils s’enrichissent ensuite auprès de personnalités marquantes comme le quatuor Ysaÿe, le quatuor Artemis, Eberhard Feltz, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec lequel ses membres travaillent encore régulièrement aujourd’hui. Ouverts à tous les répertoires, ils sont amenés régulièrement à partager la scène avec des musiciens émérites comme Yo-Yo Ma, Nicholas Angelich, Gregor Sigl, Pavel Kolesnikov, Kim Kashkashian, Anne Gastinel ou encore les quatuors Ébène et Auryn.
Lauréat de nombreux premiers prix, notamment au concours de Genève ainsi qu’aux Young Concert Artists Auditions de New York, il est également soutenu par la fondation Banque Populaire. Il a été quatuor en résidence à la Chapelle Reine Elisabeth à Bruxelles de 2012 à 2016 et est depuis 2019 quatuor associé à la Fondation Singer-Polignac à Paris.
Leur collaboration proche et privilégiée avec le label La Dolce Volta a donné naissance à leur intégrale des quatuors de Schumann ainsi qu’à un album consacré à Ravel, Debussy et Dutilleux, qui leur ont tous deux valu de multiples récompenses dans la presse. Leur dernier enregistrement du quintette de Brahms avec le pianiste Geoffroy Couteau a par ailleurs remporté le Choc de l’année 2019 du magazine Classica.
Depuis 2018, le quatuor élargit son horizon musical par sa rencontre avec l’accordéoniste Félicien Brut et le contrebassiste Édouard Macarez, avec qui ils décident de créer le Pari des Bretelles, un projet enregistré pour Mirare en 2019, avant une deuxième collaboration en 2020, rendant hommage à Beethoven au travers de neuf créations.
Elise Liu joue un violon de Carlo Tononi de 1730 prêté par M. Piganiol, à l’initiative de l’association Talents & Violon’celles.
Le Quatuor Hermès est artiste associé de la Fondation Singer-Polignac.

Une idée qui surgit, une personne que l’on rencontre, et subitement cela nous apparaît comme évident. C’est l’essence même du Zahir, ce mot arabe qui désigne « ce qui est apparent, explicite », ou encore une chose qui, une fois connue, occupe toutes nos pensées.
Née en 2015, cette jeune formation se produit déjà dans de nombreux festivals, en France et dans le monde mais c’est en 2017 que le Quatuor Zahir se distingue en remportant le 9ème Concours International de Musique de chambre d’Osaka (Japon), acquérant ainsi une reconnaissance sur la scène internationale. Les musiciens ont depuis été invités au Wigmore Hall de Londres, à la Philharmonie de Paris et au Konzerthaus de Vienne, ainsi qu’aux Folles Journées de Nantes, au Festival de Radio France à Montpellier, aux festivals des forêts et de Sully, à l’Acropolis de Nice ou encore au Toppan Hall à Tokyo.
Issu du Conservatoire de Paris où il a suivi les conseils du Quatuor Ébène et du Quintette Moraguès, le Quatuor Zahir est actuellement en résidence à la Fondation Singer-Polignac. Parrainé par le pianiste Jean-François Zygel depuis son passage sur France 2 dans l’émission « La Boîte à Musique », il est également lauréat du concours international de musique de chambre de la FNAPEC 2016 et a remporté les médailles d’or aux Manhattan, Vienna et Berliner International Music Competitions de 2019. En 2018, le Quatuor produit son premier disque « Zahir » sous le label Klarthe. On retrouve dans cet enregistrement les valeurs qui unissent cet ensemble : le partage d’une même sensibilité, d’une exigence aiguë et le désir de renouveler le paysage musical.
À l’image du héros romanesque du Zahir de P. Coelho qui part en quête d’un idéal romantique, ces quatre saxophonistes ont à cœur de faire évoluer le genre du quatuor. Que ce soit en interprétant le répertoire original, grâce à leurs rencontres avec de nombreux compositeurs comme Bruno Mantovani, Fabien Waksman, Ichiro Nodaïra et Graciane Finzi ou en collaborant avec de nombreux artistes : Félicien Brut, Jean-Charles Richard, Adèle Charvet, Les Chanteurs d’Oiseaux, ces musiciens montrent là leur curiosité et leur créativité.
Le Quatuor Zahir est artiste résident de la Fondation Singer-Polignac depuis 2019.
Journée de l’envoûtement par la magie, fête de l’enfantement, ode à l’initiation se déroulant entièrement sur une plage, le synopsis de Lundi laisse entrevoir des rêves enchanteurs.
Sa musique, curieuse et fascinante, est produite non par un orchestre mais par le chant de chœurs d’enfants et d’adultes, de scènes sonores diffusées par les haut-parleurs, par le jeu des solistes et d’un « orchestre moderne » formé de trois claviers électroniques, quatre réalisateurs en informatique musicale et une percussionniste.
Parmi les solistes, mentionnons en priorité Cœur de basset, la joueuse de cor de basset, et le Ravisseur d’enfants, la joueuse de flûte. Leurs rôles, interprétés à l’époque de la création par Suzanne Stephens et Kathinka Pasveer, deux musiciennes qui ont partagé la vie du compositeur, sont le sommet de la virtuosité instrumentale de Licht. Rien de ce que Stockhausen a écrit avant Lundi, et de ce qu’il écrira par la suite, n’approche de la finesse des détails et de la complexité de ces deux partitions instrumentales, à la fois sensuelles, joueuses, plaintives, énigmatiques, cruelles. Iris Zerdoud (cor de basset) et Claire Luquiens (flûte) ont depuis 2019 appris ces parties en transmission directe de la part des interprètes historiques. L’étude de Licht est une école du quotidien, un apprentissage nécessairement au long cours, qui entre dans la vie de ses interprètes.
La place des trois claviers est centrale. Certes, les instruments électroniques existaient avant l’écriture de Lundi, mais Stockhausen a inventé un langage pour eux. La fabrique de cet orchestre moderne, cousu de mille et un fils sonores, est l’un des défis immenses de cet opéra.
Lundi est un sommet polyphonique de Licht. À l’instar d’« Enfance », la première scène de Jeudi, mais cette fois-ci à l’échelle de plusieurs heures, Lundi nous fait entendre une polyphonie compacte, d’une abstraction magnifique. Il faut des heures de travail sur chaque mesure pour en révéler la matière organique, comme le dévoilement d’un cosmos grâce à la transparence du son.
Hymne à la femme, à la déesse aux mille noms comme à l’universalité féminine, Lundi n’en est pas moins une cérémonie pour le temps présent.
Maxime Pascal
Ève en trois femmes : Michiko Takahashi, Marie Picaut, Clara Barbier Serrano soprano
Trois marins : Josué Miranda, Safir Behloul, Ryan Veillet ténor
Lucipolype : Florent Baffi basse, Elio Massignat comédien
Lucifer : Florent Baffi basse
Maîtrise de Radio France
Alphonse Cemin piano
Ave : Claire Luquiens flûte
Cœur de basset : Iris Zerdoud cor de basset
Chœur : Laurence Pouderoux, Zoé Fouray, Ryan Veillet, Alan Picol
Le Balcon
Maxime Pascal direction musicale
Orchestre moderne :
Sarah Kim, Alain Muller, Haga Ratovo claviers
Augustin Muller électronique musicale
Maxime Pascal s’est imposé comme l’un des interprètes les plus brillants de la musique du XXᵉ siècle et de la création contemporaine de sa génération. Son parcours musical est animé par une exploration passionnée du phénomène sonore, développant une approche où le son lui-même devient le centre de l’expérience musicale.
En 2008, il co-fonde Le Balcon, collectif novateur dont les concerts amplifiés permettent au public de plonger « à l’intérieur du son ». Le nom de l’ensemble est emprunté à la pièce de Jean Genet, en résonance avec les thèmes de la représentation et de l’incarnation. Devenu un acteur majeur de la scène contemporaine, Le Balcon s’est engagé dans des projets d’envergure tels que l’opéra monumental Licht de Karlheinz Stockhausen. Maxime Pascal considère Licht comme l’œuvre de sa vie, qu’il prévoit de présenter dans son intégralité pour le centenaire de Stockhausen en 2028. Avec Le Balcon, il a également dirigé Saint François d’Assise d’Olivier Messiaen et un grand nombre d’œuvres de Gérard Grisey, Pierre Boulez, Michaël Levinas, Morton Feldman et Fausto Romitelli, ainsi que de nombreuses créations.
Présence marquante sur la scène lyrique, il a dirigé Gianni Schicchi et L’Heure espagnole de Maurice Ravel à l’Opéra national de Paris, Ti vedo, ti sento, mi perdo de Salvatore Sciarrino et Quartett de Luca Francesconi au Teatro alla Scala de Milan, Pelléas et Mélisande de Claude Debussy, Turandot de Giacomo Puccini et Sleepless de Péter Eötvös à la Staatsoper de Berlin et au Grand Théâtre de Genève, Lulu d’Alban Berg et Samson et Dalila de Camille Saint-Saëns au Tokyo Nikikai Opera. En 2024, il a dirigé une nouvelle production d’Innocence de Kaija Saariaho à l’Opéra de Dresde. En 2025/26, il dirigera à la Scala une nouvelle production de Pelléas et Mélisande, Ariadne auf Naxos de Richard Strauss à l’Opéra de Rome et La Damnation de Faust d’Hector Berlioz au Tokyo Nikikai Opera.
Il est régulièrement invité dans de grands festivals internationaux : au Festival de Salzbourg, avec La Passion grecque de Bohuslav Martinů, élu « Meilleur spectacle de l’année 2023 » par les Oper! Awards, et Les Trois sœurs de Péter Eötvös en 2025 ; au Festival d’Aix-en-Provence, où il a fait ses débuts à l’été 2023 avec L’Opéra de quat’sous de Bertolt Brecht et Kurt Weill avec Le Balcon et la Comédie-Française, production reprise ensuite à la Salle Richelieu ; aux Wiener Festwochen, avec Lulu d’Alban Berg ; et aux BBC Proms, avec le Hallé Orchestra dans L’Enfance du Christ d’Hector Berlioz.
Maxime Pascal a dirigé des formations prestigieuses telles que le London Symphony Orchestra, le Hallé Orchestra, le SWR Symphonieorchester, l’ORF Radio-Symphonieorchester Wien, le Wiener Philharmoniker, l’Orchestra Sinfonica Nazionale della RAI et le Yomiuri Nippon Symphony Orchestra. Directeur musical de l’Orchestre symphonique de Helsingborg, il a entrepris avec cette formation une intégrale des symphonies de Ludwig van Beethoven, programmée sur plusieurs saisons. En 2025/26, il y dirigera également deux programmes consacrés à Hector Berlioz, ainsi que la Missa solemnis de Beethoven et des œuvres de Felix Mendelssohn et Richard Strauss.
Nommé d’après une pièce de Jean Genet, Le Balcon est fondé en 2008 par un chef d’orchestre (Maxime Pascal), un ingénieur du son (Florent Derex), un pianiste et chef de chant (Alphonse Cemin) et trois compositeurs (Juan Pablo Carreño, Mathieu Costecalde, Pedro García Velásquez). Le Balcon se métamorphose au gré des projets, des concerts, aussi bien dans l’effectif et dans l’identité visuelle ou scénographique, que dans le rapport à la sonorisation ou à la musique électronique.
Le Balcon présente depuis sa création des œuvres issues d’un répertoire balayant toutes les périodes de l’histoire de la musique, avec une prédilection pour les œuvres des XXe et XXIe siècles. Ariane à Naxos de Strauss, L’Opéra de quat’sous de Weill et Brecht, Le Balcon d’Eötvös, Saint François d’Assise de Messiaen et La Métamorphose de Levinas sont des œuvres emblématiques de son parcours.
En 2018, Le Balcon démarre la production de Licht, les Sept jours de la semaine de Stockhausen. Chaque automne, l’un des sept opéras de ce grand cycle est révélé au public. En novembre prochain, Le Balcon présentera Montag aus Licht à la Philharmonie de Paris, dans le cadre du Festival d’Automne à Paris.
Cette saison, Le Balcon interprétera également le ciné-concert de la Planète sauvage, tiré de l’œuvre de René Laloux, sur la musique d’Alain Goraguer.
Le Balcon est en résidence à l’Opéra de Lille ainsi qu’à Points communs, Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise. Le Balcon est soutenu par le ministère de la Culture, la Fondation d’entreprise Société Générale, la Ville de Paris et la Fondation Singer-Polignac.
