Musique de chambre en Europe centrale #2 : la modernité tchèque – 16 mars 2023

conçu et présenté par Benoît Duteurtre

Programme musical composé d’extraits de 

Leoš Janáček (1854-1928)

Danse morave n°1 « Ej, Danaj ! » pour piano (1892)

Dans les brumes pour piano (1911-1912)

1. Andante

Quatuor à cordes n°2 Lettres intimes (1928)

2e mouvement : Adagio

Concertino pour piano, deux violons, alto, clarinette, cor et basson

Moderato

Piu mosso

Con moto

Allegro

Bohuslav Martinů (1890-1959)

Sonate pour deux violons et piano H.213 (1931)

1er mouvement : Allegro poco moderato

Études et Polkas H. 308 premier livre

Quatuor pour violon, alto, violoncelle et piano H. 287

Finale : Allegretto poco moderato

Erwin Schulhoff (1894-1942)

Ironies pour piano quatre mains

VI : Tempo di Fox

Milan Kundera (1929-2023)

Andantino pour piano

Ainsi que la diffusion de documents sonores et audiovisuels

Amaury Viduvier clarinette

Nicolas Ramez cor

Rafael Angster basson

Quatuor Hermès

Omer Bouchez, Elise Liu violon

Lou Chang alto

Yan Levionnois violoncelle

Jonas Vitaud, Arthur Hinnewinkel piano

Biographies

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né en 1960 à Sainte-Adresse. Arrière-petit-fils du président René Coty, il grandit au Havre où il commence, adolescent, à se passionner pour la poésie et la musique moderne. En 1977, il entreprend des études de musicologie puis s’installe à Paris. Tout en écrivant beaucoup, il fréquente les milieux de la musique contemporaine, du jazz, et participe comme pianiste à plusieurs spectacles.

Encouragé par Samuel Beckett, il publie en 1982 son premier texte dans la revue Minuit, puis en 1985 son premier roman chez Grasset, avant d’entamer chez Gallimard – dans « l’Infini « puis dans la collection blanche – une série de fictions souvent satiriques sur la France contemporaine : Tout doit disparaîtreDrôle de tempsGaieté parisienneLes Malentendus et Le Voyage en France qui reçoit en 2001 le prix Médicis… Ses goûts littéraires et sa perception du monde le rapprochent d’illustres aînés comme Milan Kundera (qui écrit un avant-propos pour Drôle de temps), Jean-Jacques Sempé (qui dessine les couvertures de ses « Folio »), et d’auteurs de sa génération, en particulier Michel Houellebecq. Il publie également dans la presse littéraire et musicale.

Dans les années 2000, Benoît Duteurtre aborde l’anticipation avec des romans comme Service Clientèle et La Petite Fille et la cigarette (Fayard) – bientôt traduits dans de très nombreux pays. Suivront dans la même veine, chez Fayard et Gallimard, Le Retour du général, L’Ordinateur du Paradis et Dénoncez-vous les uns les autres.

Il entreprend également un cycle de romans autobiographiques : Les Pieds dans l’eau (2008, prix des Écrivains du Sud), L’Été 76 (2011), puis Livre pour adultes (2016)et Ma vie extraordinaire (2021), dans lesquels il mêle souvenirs et fiction. On y retrouve ses paysages familiers : Étretat, Le Havre, Paris, New York, les Hautes Vosges. Ces ouvrages, parus chez Gallimard, figurent dans les sélections des principaux prix littéraires et Benoît Duteurtre obtient, en 2017, le grand prix de littérature Henri Gal, décerné par l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre.

Depuis son essai Requiem pour une avant-garde (1995, Les Belles Lettres), Benoît Duteurtre a contribué aux débats sur la musique contemporaine, puis soutenu de nombreux compositeurs à travers l’association Musique Nouvelle en Liberté qu’il a fondée avec Marcel Landowski. Mais il adore également la musique légère, la chanson et l’opérette qui, depuis 1999, font le succès de son émission Étonnez-moi Benoît, chaque samedisur France Musique. On lui doit plusieurs documentaires et un spectacle chanté, Le Fantôme de l’Opéra-Comique, créé en 2004 salle Favart. Conseiller de la Fondation Singer Polignac, il y présente régulièrement des soirées musicales.

Parmi ses publications, on peut mentionner encore des recueils de chroniques comme Ma belle époque (Bartillat), Polémiques et Pourquoi je préfère rester chez moi (Fayard) ; mais aussi deux récits à caractère historique : Ballets roses (Grasset) et La mort de Fernand Ochsé (Fayard). Passionné par la France du début du XXe siècle, il achève en 2022 un Dictionnaire amoureux de la Belle époque et des Années folles (Plon).

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans MarianneLe Figaro littéraireClassicaL’Atelier du roman. Repris pour la plupart en collection « Folio », ses romans ont donné lieu à des traductions dans une vingtaine de langues. Il est membre de l’académie Alphonse Allais et commandeur des Arts et des Lettres.


Amaury Viduvier clarinette

Amaury Viduvier est lauréat du 1er Grand Prix du Concours international de musique de Berlin 2018, 2ème prix du concours Debussy 2014 et Révélation classique de l’ADAMI 2015. 

Issu d’une famille d’artistes, Amaury Viduvier fait ses premiers pas de clarinettiste à l’âge de huit ans, suivant les traces de son père. Les choses s’enchaînent rapidement pour le jeune élève qui va remporter son premier concours à l’âge de douze ans et d’autres ne tarderont pas à suivre (Bellan, UFAM…). Il reçoit le Premier Grand prix du concours européen de musique en Picardie en 2008. 

Après de brillantes études au CRR de Paris dans la classe de Franck Amet où il obtient un premier prix de perfectionnement, Amaury est reçu premier nommé en 2010 au CNSM de Paris dans la classe de Pascal Moragues et Jean-François Verdier. Il est alors âgé de 19 ans. 

Les succès s’enchaînent pour Amaury qui remporte en 2012 le concours « Yamaha Young Foundation of Europe ». Il va ensuite être invité à se produire en tant que soliste à la Philharmonie de Berlin, aux Chorégies d’Orange, au Théâtre des Bouffes du Nord, Salle Cortot, CASS de Londres, aux côtés d’artistes renommés tels Antoine Tamestit, Renaud Capuçon, Nicholas Angelich, Alexandre Kantorow… Il est également l’invité régulier d’émissions sur France Musique. 

La musique de chambre tenant une grande place dans sa vie d’artiste, Amaury fonde un quintette à vent en 2014, l’Ensemble Ouranos, avec lequel il remporte le 1er Prix du Concours international de musique de chambre de Lyon en 2017 ainsi que le 1er Prix du Concours international Carl Nielsen deux ans plus tard. L’ensemble a enregistré deux disques pour le label NoMadMusic. 

Il est également Clarinette solo de l’Orchestre de la Garde Républicaine.

Amaury Viduvier est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac au sein de l’Ensemble Ouranos.


Rafael Angster basson

Né en 1992, Rafael Angster commence le basson à l’âge de 8 ans au Conservatoire de Strasbourg auprès de Jean-Christophe Dassonville. A 18 ans, il intègre la classe de Gilbert Audin au Conservatoire National supérieur de musique de Paris, établissement dans lequel il obtient son Diplôme en 2015 avec les félicitations du jury. Il y a également poursuivi un cursus d’improvisation générative, discipline expérimentale à la frontière entre le jazz et la musique contemporaine, dans laquelle il obtient également son Prix avec la plus haute mention.

Il a eu, au cours de ses années d’apprentissage, l’occasion de se perfectionner auprès de bassonistes renommés tels que Laurent Lefèvre, Frank Morelli et Daniele Damiano.

Pendant ses jeunes années, Rafael remporte à plusieurs reprises le Concours National des Jeunes Bassonistes, et en 2012, il gagne le 2ème prix et le prix de la meilleure interprétation de l’œuvre contemporaine au Ve Concours international de basson K.M. von Weber à Wroclaw (Pologne). Finaliste du concours de l’International Double Reed Society en 2018, il est également nommé l’année suivante Révélation classique de l’Adami.

Rafael occupe depuis 2016 le poste de Premier basson solo à l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg.

Ayant à coeur de partager sa passion pour la musique de chambre avec le public, Rafael est membre fondateur de l’Ensemble Ouranos, avec lequel il remporte le Premier Prix et le Prix du Public au Concours international de musique de chambre de Lyon en 2017, ainsi que le premier prix du Concours international Carl Nielsen à Copenhague en 2019.

En tant que soliste ou chambriste, il a collaboré avec de nombreux artistes français de premier plan et s’est produit en concert dans des salles prestigieuses en France et à l’étranger, telles que le Théâtre des Champs-Elysées, le Théâtre des Bouffes du Nord, le Théâtre de la Fenice à Venise, et le Panthéon de Rome.

Rafael joue un basson français modèle Prestige de la marque Buffet Crampon et bénéficie par ailleurs du soutien du fabricant français depuis des années.

Rafael Angster est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac au sein de l’Ensemble Ouranos.


Nicolas Ramez cor

Né en 1994 de parents musiciens, Nicolas Ramez commence l’apprentissage de la musique par le piano, dès l’âge de 5 ans. Deux ans plus tard, il entre au Conservatoire à Rayonnement Régional de Nantes dans la classe de cor de François Mérand, tout en continuant la pratique du piano. A l’âge de 16 ans, il est admis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, dans la classe d’André Cazalet. Il y obtient en 2014 sa Licence puis son master en 2016.
Très tôt, Nicolas se distingue dans sa discipline principale et gagne à l’âge de 11 ans le premier prix du Concours Wassermassons. En 2011, il obtient également le second prix au Concours international de Brno et en 2016 remporte le 3ème prix au Concours international de l’ARD de Munich.
En 2016, il occupe le poste de premier cor solo au sein de l’Orchestre de Chambre de Paris avant de devenir cor solo de l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg en 2021.Il continue également de s’investir dans divers projets notamment avec l’Ensemble Ouranos, quintette à vent, avec lequel il s’est distingué en 2017 au Concours international de musique de chambre de Lyon en remportant le premier prix ainsi qu’en 2019 avec le premier prix et le prix de la meilleure interprétation de l’oeuvre commandée au Concours international de musique de chambre Carl Nielsen de Copenhague. L’ensemble a enregistré deux disques pour le label NoMadMusic.
Nicolas a intégré le programme génération SPEDIDAM en 2016 et a été nommé révélations classiques de l’ADAMI en 2017 avant d’être nommé aux victoires de la musique classique en 2018 dans la catégorie « révélation soliste instrumental ».

Nicolas Ramez est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac au sein de l’Ensemble Ouranos.


Quatuor Hermès

Les membres du Quatuor Hermès, en référence au fameux messager de la mythologie grecque, puisent leur force musicale dans leurs voyages aux quatre coins du monde. Le Carnegie Hall à New York, la Cité Interdite à Pékin ou encore le Wigmore Hall à Londres font ainsi partie des salles qui les ont le plus marqués. Le quatuor est également présent dans les grands festivals tels que les Folles Journées de Nantes et Tokyo, le festival Radio-France de Montpellier, les festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, la Roque d’Anthéron, Mecklenburg-Vorpommern, Mantova Chamber Music festival, le printemps des Alizés au Maroc, Wonderfeel festival…

La formation originale du groupe voit le jour en 2008 entre les murs du CNSMD de Lyon où les musiciens étudient avec les membres du Quatuor Ravel. Ils s’enrichissent ensuite auprès de personnalités marquantes comme le Quatuor Ysaÿe, le Quatuor Artemis, Eberhard Feltz, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec qui les membres travaillent encore régulièrement aujourd’hui. Ouverts à tous les répertoires, ils ont partagé la scène avec des musiciens émérites comme Yo-Yo Ma, Nicholas Angelich, Gregor Sigl, Pavel Kolesnikov, Kim Kashkashian, Anne Gastinel ou encore les quatuors Ébène et Auryn.

Lauréat de nombreux premiers prix, notamment au concours de Genève ainsi qu’aux Young Concert Artists Auditions de New York, le Quatuor Hermès est également soutenu par la Fondation Banque Populaire et a été en résidence à la Chapelle Reine Elisabeth à Bruxelles de 2012 à 2016.

Sa collaboration proche et privilégiée avec le label La Dolce Volta a donné naissance à une intégrale des quatuors de Schumann ainsi qu’à un album consacré à Ravel, Debussy et Dutilleux, qui lui ont tous deux valu de multiples récompenses dans la presse. Son dernier enregistrement de quatuors de Schubert a par ailleurs remporté le Choc du magazine Classica ainsi qu’un Trophée Radio Classique, et a été nommé CD de la semaine de la radio bavaroise Br-Klassik.

Depuis 2018, le quatuor a élargi son horizon musical par sa rencontre avec l’accordéoniste Félicien Brut et le contrebassiste Édouard Macarez, avec qui il décident de créer le Pari des Bretelles, un projet enregistré pour Mirare en 2019, avant une deuxième collaboration en 2020, rendant hommage à Beethoven au travers de neuf créations.

Elise Liu joue un violon de Carlo Tononi de 1730 prêté par M. Piganiol, à l’initiative de l’association Talents & Violon’celles.


Jonas Vitaud piano

Né en 1980, Jonas Vitaud commence le piano à 6 ans et l’orgue à 11 ans. Formé par Brigitte Engerer, Jean Koerner et Christian Ivaldi, il obtient au Conservatoire National Supérieur de Paris quatre premiers prix (piano, musique de chambre, accompagnement au piano, harmonie).

Lauréat de plusieurs concours internationaux tant en soliste qu’en chambriste (Lyon, ARD de Munich, Trieste, Beethoven de Vienne), Jonas Vitaud se produit dans de prestigieux festivals : Roque d’Anthéron, Lille Piano(s) Festival, Piano aux Jacobins, Pâques à Deauville, Folle journée de Nantes Tokyo Ekaterinburg et Varsovie, Festival de la Chaise Dieu, Festival Chopin de Bagatelle, Richard Strauss Festival en Allemagne, Automne Musical de Caserta en Italie, iDans d’Istanbul, Summer Festival de Dubrovnik, French May à Hong Kong, Phillips collection à Washington…

Il joue dans toute l’Europe mais aussi en Russie, Iran, Chine, Turquie, Japon, Etats-Unis…

Jonas Vitaud se produit avec des orchestres comme celui de Mulhouse, Cannes, Toulouse, l’Orchestre des Pays de Savoie, l’Orchestre Philharmonique de Moravie, le Sinfonia Varsovia, l’Orchestre de la Radio de Munich, l’Orchestre Symphonique de la Radio de Prague…

Il réserve une place privilégiée à la musique de chambre et joue avec des artistes tels les sopranos Karine Deshayes, Sumi Hwang et Yumiko Tanimura, les violoncellistes Victor Julien-Laferrière et Christian-Pierre La Marca, l’altiste Adrien La Marca, le pianiste Adam Laloum, le clarinettiste Raphaël Sévère, la violoniste Mi-Sa Yang, le Quatuor Zaïde…

Passionné par les musiques actuelles, Jonas Vitaud a travaillé avec des maîtres de la création comme Henri Dutilleux, Thierry Escaich, György Kurtag, Philippe Hersant, Yann Robin… Ces rencontres, notamment au festival Musique sur Ciel de Cordes, ont été une occasion de se confronter à la variété des courants musicaux actuels et de développer son imaginaire musical.

Jonas a enregistré plusieurs disques pour le label Mirare : un album solo dédié à l’année 1802 de Beethoven (Choc Classica) en 2021, un disque consacré aux sonates de Mozart avec la violoniste Mi-Sa Yang en 2019, un double-album consacré aux jeunes années de Debussy en 2018, ainsi que Les Saisons dédié à Tchaïkovsky (5 Diapason) en 2016. Citons également la parution d’un disque avec le violoncelliste Victor Julien-Ferrière (Alpha Classics, 2019) et un disque solo consacré à Dutilleux et Franz Liszt encensé par les critiques (NoMadMusic, 2016) grâce auquel il reçoit le Grand Prix soliste instrumental de l’Académie Charles Cros. Il donne de nombreux hommages à Henri Dutilleux durant l’année de son centenaire en 2016 à l’Opéra de Limoges, l’Opéra de Vichy, Scènes Nationales de Douai et Arras, Londres…

Jonas Vitaud enseigne au CNSM de Paris depuis 2013. Il est professeur assistant dans la classe de piano de Marie-Josèphe Jude. Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2008 et est devenu artiste associé en 2013.


Arthur Hinnewinkel piano

Né aux États-Unis en 2000, Arthur Hinnewinkel commence ses études de piano à Singapour. Après avoir étudié auprès d’Anne-Lise Gastaldi au CRR de Paris d’où il sort avec les Félicitations du Jury, il intègre à 15 ans le CNSMDP chez Hortense Cartier-Bresson, avec qui il vient tout juste de terminer son Master. C’est ici qu’il rencontre Itamar Golan, Claire Désert, Maria Belooussova, François Salque, Gary Hoffman et Ivry Gitliss, personnalités qui éveilleront chez Arthur des perspectives musicales nouvelles, allant de la construction mathématique de la justesse à la nature métaphysique du son. Arthur se passionne pour un répertoire allant du 17ème
siècle aux contemporains du 21e, mais aussi pour le Jazz et les musiques Indiennes et d’Asie du Sud-Est, qu’il a découvert au cours de voyages qui lui ont donné goût à la diversité culturelle de notre monde.
Arthur se produit régulièrement, dans des festivals (Festival de Wissembourg par exemple), mais aussi en récital au Teatro di Marcello à Rome, et développe aussi son activité de musique de chambre dans diverses formations, notamment en sonate pour Violon et Piano et en Trio. Musicien curieux, il aime allier les arts en créant notamment des projets avec des danseurs.

Lors de la saison 2021-2022, on a notamment pu l’entendre au Musée Guimet à Paris dans le cadre de la saison Les Pianissimes et à l’Août musical de Deauville.

La musique de chambre en Europe Centrale, le romantisme tchèque – 17 novembre 2022

Concert-commenté conçu et présenté par Benoît Duteurtre

Programme musical

Jan Ladislav Dussek (1760-1812)

Sonate pour piano à quatre mains opus 67 n° 1 – rondo

Sonate pour piano opus 9 n° 1 – premier mouvement 

Bedřich Smetana (1824-1884)

Polka poétique n° 3 pour piano* 

Souvenirs de bohème n° 1 pour piano*

Quatuor à cordes n° 1 en mi mineur : « De ma vie » – mouvement 1

Antonín Dvořák (1841-1904)

Danses slaves pour piano quatre mains opus 72 n°2

Trio pour piano et cordes n° 4 en mi mineur Dumky 90 – Allegro et Lento

Zdeněk Fibich (1850-1900)

Poème opus 41 pour violon piano*

Antonín Dvořák 

Quintette avec piano n° 2, opus 81 – finale 

ainsi que la diffusion d’archives sonores et audiovisuelles 

Quatuor Hermès

Omer Bouchez, Elise Liu violon

Lou Chang alto

Yan Levionnois violoncelle

Philippe Hattat, Arthur Hinnewinkel* piano

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né en 1960. Il a grandi au Havre où il a commencé, très jeune, à écrire de la prose et de la poésie, avant d’entreprendre des études de musicologie. Son goût pour l’art moderne l’a conduit à étudier auprès de grands compositeurs comme Ligeti, puis à fréquenter les milieux du free jazz et à participer comme pianiste à de nombreux spectacles.

Dans le même temps, encouragé par Samuel Beckett, il a publié en 1982 son premier texte dans la revue Minuit, puis en 1985 son premier roman chez Grasset, avant d’entamer, chez Gallimard, une série de fictions souvent satiriques sur la France contemporaine : Tout doit disparaîtreDrôle de tempsGaieté parisienneLes Malentendus… Ses goûts littéraires et sa vision du monde l’ont alors rapproché d’illustres aînés comme Milan Kundera ou Jean Jacques Sempé, et d’auteurs de sa génération comme Michel Houellebecq.

Depuis son essai Requiem pour une avant-garde, Benoît Duteurtre a contribué au débat sur la musique contemporaine et a soutenu de nombreux compositeurs à travers l’association Musique Nouvelle en Liberté. Il cultive également depuis ses jeunes années une passion pour la musique légère, la chanson et l’opérette qui s’est épanouie, depuis 1999, dans les programmes de son émission Étonnez-moi Benoît, chaque samedi matin sur France Musique. On lui doit en outre plusieurs documentaires sur l’opérette et un spectacle créé en 2004 à l’Opéra Comique

Dans les années 2000, Benoît Duteurtre a abordé de nouveaux genres littéraires comme l’anticipation, avec La Petite Fille et la cigarette, traduit dans le monde entier, mais aussi l’autobiographie avec des ouvrages comme Les Pieds dans l’eauL’Été 76 ou Livre pour adultes. Il a été couronné en 2001 par le prix Médicis, en 2017 par l’Académie Française pour l’ensemble de son œuvre. Conseiller musical de la fondation Singer-Polignac, il écrit dans L’Atelier du romanClassicaMarianneLe Figaro littéraire et Le Monde diplomatique.


Quatuor Hermès

Le Quatuor Hermès, en référence au fameux messager de la mythologie grecque, puise sa force musicale par son rôle de passeur entre le texte du compositeur et la sensibilité du public. Les musiciens établissent également cette identité par leurs voyages aux quatre coins du monde. Le Carnegie Hall à New York, la Cité Interdite à Pékin ou encore le Wigmore Hall à Londres font ainsi partie des salles qui les ont le plus marqués. Le quatuor est également présent dans les grands festivals tels que les Folles Journées de Nantes et Tokyo, le festival Radio-France de Montpellier, les festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, la Roque d’Anthéron, Mecklenburg-Vorpommern, Mantova Chamber Music festival, le printemps des Alizés au Maroc, Wonderfeel festival…

La formation originale du groupe voit le jour en 2008 entre les murs du CNSMD de Lyon où ils étudient avec les membres du quatuor Ravel. Ils s’enrichissent ensuite auprès de personnalités marquantes comme le quatuor Ysaÿe, le quatuor Artemis, Eberhard Feltz, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec qui ses membres travaillent encore régulièrement aujourd’hui. Ouverts à tous les répertoires, ils sont amenés régulièrement à partager la scène avec des musiciens émérites comme Yo-Yo Ma, Nicholas Angelich, Gregor Sigl, Pavel Kolesnikov, Kim Kashkashian, Anne Gastinel ou encore les quatuors Ébène et Auryn.

Lauréat de nombreux premiers prix, notamment au concours de Genève ainsi qu’aux Young Concert Artists Auditions de New York, il est également soutenu par la fondation Banque Populaire. Il a été quatuor en résidence à la Chapelle Reine Elisabeth à Bruxelles de 2012 à 2016 et est depuis 2019 quatuor associé à la Fondation Singer-Polignac à Paris.

Leur collaboration proche et privilégiée avec le label La Dolce Volta a donné naissance à leur intégrale des quatuors de Schumann ainsi qu’à un album consacré à Ravel, Debussy et Dutilleux, qui leur ont tous deux valu de multiples récompenses dans la presse. Leur dernier enregistrement de quatuors de Schubert a par ailleurs remporté le Choc du magazine Classica ainsi qu’un Trophée Radio Classique, et a été nommé CD de la semaine de la radio bavaroise Br-Klassik.

Depuis 2018, le quatuor élargit son horizon musical par sa rencontre avec l’accordéoniste Félicien Brut et le contrebassiste Édouard Macarez, avec qui ils décident de créer le Pari des Bretelles, un projet enregistré pour Mirare en 2019, avant une deuxième collaboration en 2020, rendant hommage à Beethoven au travers de neuf créations.

Elise Liu joue un violon de Carlo Tononi de 1730 prêté par Mr. Piganiol, à l’initiative de l’association Talents & Violon’celles.


Philippe Hattat piano

Né en 1993, Philippe Hattat entame ses études musicales à l’âge de huit ans au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre, dès 2003, au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris en classe de piano (avec Chantal Fraysse puis Emmanuel Mercier), puis en 2006 en classe d’accompagnement (avec Ariane Jacob, Jean-Marie Cottet et Philippe Biros). Durant cette période, il fut également un disciple de Jean-Marc Luisada qui lui ouvrit de nombreuses voies nouvelles d’interprétation. En septembre 2011, il intègre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris les classes de piano de Jean-François Heisser et d’accompagnement de Jean-Frédéric Neuburger et a depuis obtenu 8 premiers prix dans cette institution (en piano, accompagnement, écriture et orchestration).

Son expérience sur la scène est déjà considérable. Il s’est produit dans des festivals de toutes sortes, en tant que soliste (Les Nuits musicales de Pise, Musique au moulin à Moulin d’Andé, Musique et Terroir à Caunes-Minervois, Le Brulhois musical, Heure musicale au Marais à Paris, Piano en Valois à Angoulême, Festival Chopin à Paris, Festival de l’Orangerie de Sceaux, festival du Palazzetto Bru Zane 2016 à Paris, Musica da Casa Menotti à Spoleto [Italie] ; festival Sonograms à Sofia [Bulgarie] ; Festival International de Piano de la Roque d’Anthéron, Terres de Paroles, Festival de Musique de Sully & du Loiret , festival Encuentros à Buenos Aires [Argentine], etc.), également en tant que chambriste (Journées Ravel de Monfort-l’Amaury, Musiques sur Ciel de Cordes-sur-Ciel, Moments musicaux de Chalosse, Printemps de l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean-de-Luz, Gümüşlük Klasik Müzik Festivali en Turquie, Festival de Pâques et Août Musical de Deauville, Messiaen au pays de la Meije, etc.), mais aussi en tant que soliste avec orchestre (Les Estivales en Puisaye-Forterre avec l’Orchestre de chambre tchèque Camerata bohemia [direction : Rémi Gousseau] ; concerts avec l’Orchestre Bel’Arte [direction : Richard Boudarham]) et clavier d’orchestre (Folles Journées de Nantes 2013 avec l’Orchestre Poitou-Charentes [direction : Jean-François Heisser] ; 32ème festival Aspect des Musiques d’Aujourd’hui à Caen avec l’ensemble Multilatérale [direction : Kanako Abe]…). Il est sollicité pour l’accompagnement vocal, que ce soit avec chœur ou avec chanteurs solistes. Il fut également chef de chant pour l’opéra Les contes de la lune vague après la pluie de Xavier Dayer (coproduction entre la Fondation Royaumont, l’ensemble Linea, l’Opéra de Rouen et l’Opéra Comique). En juillet 2017, il participa à la 4e Académie Internationale d’été de Musique Contemporaine, organisée par l’Ensemble Linea, en tant que professeur de piano.

Egalement compositeur, il suit l’enseignement en composition et orchestration de Michel Merlet à Levallois-Perret de 2005 à 2011. Il pratique le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens, ainsi que le violoncelle entre 2004 et 2014. Il intègre en octobre 2014 la classe d’Improvisation à l’Orgue de Pierre Pincemaille au CRR de Saint-Maur-des-Fossés, et obtient son prix dans cette discipline en juin 2016. Très impliqué par la création contemporaine, il a dernièrement participé à plusieurs premières mondiales, comme celles des cycles Imago Mundi (avec le baryton Jacques L’Oiseleur des Longchamps en mai 2016) et Hölderlin-Lieder (avec le baryton-basse Vincent Le Texier en mai 2017) d’Olivier Greif, ainsi que la création mondiale partielle des Etudes pour piano de Philippe Manoury, avec Jean-Frédéric Neuburger durant l’édition 2016 du Festival Berlioz à La Côte-Saint-André (création complète en septembre 2019 à la Scala de Paris), ou encore Urphänomen II.b pour piano et électronique de Sasha J. Blondeau (création au Festival Présences 2020 à la Maison de la Radio). Attaché tant au grand répertoire qu’à la création contemporaine ou à la redécouverte de compositeurs moins connus (Déodat de Séverac, Durosoir, Kœchlin, Medtner, etc), son horizon musical s’est élargi à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et des musiques traditionnelles extra-européennes (gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, étude des chansons traditionnelles zoroastriennes avec le linguiste Chams Bernard, etc).

Il est lauréat du Concours international de piano Claude Bonneton de Sète 2010 (1er prix et prix du public), du Concours International Giorgio Cambissa 2016, et du Concours International de Piano d’Orléans 2016 (Prix Ricardo Viñes, Prix Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon – Yvonne Bonnaud pour sa pièce Causa Pulchritudinis). Il en est membre du jury dans l’édition ‘Brin d’herbe’ en juillet 2021.

En 2020, il intègre le Trio Messiaen, composé de ses amis et camarades du Conservatoire le violoniste David Petrlik et le violoncelliste Volodia van Keulen, se produisant ainsi à la Salle Molière de Lyon, à l’Auditorium du Louvre, au Palazzetto Bru Zane à Venise, au festival Messiaen au Pays de la Meije, à l’opéra de Clermont-Ferrand, au Wigmore Hall de Londres…

Plusieurs enregistrements sont à son actif, consacrés à des compositeurs d’aujourd’hui. Le disque Olivier Greif, Les Chants de l’âme, sorti en janvier 2020 chez B Records (collection Deauville Live), auquel il participe avec Marie-Laure Garnier, Clémentine Decouture, Paco Garcia et Yan Levionnois, est salué par la critique (Choc de Classica 2020). En septembre de la même année sort le disque En Blanc et Noir qu’il a enregistré chez Triton avec le pianiste Orlando Bass et la violoniste Rachel Koblyakov, monographie consacrée au compositeur Patrick Loiseleur. Deux autres disques sont sortis en 2021 : Fabien Touchard. Littoral chez Hortus, et Danse des morts. Olivier Greif (chez B Records, Deauville Live), qui est Choc de Classica 2021 et Diapason d’Or. Fin avril 2022 un disque monographique George Crumb. Black Angels. Music for a Summer Evening (Makrokosmos III) (B Records, Deauville Live) avec Théo Fouchenneret, le Trio Xenakis et le Quatuor Hanson, est lui aussi Choc de Classica.

Outre ses activités musicales, et pour satisfaire sa curiosité, il s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir, avec une prédilection certaine pour les sciences traitant du langage, comme la phonétique, la linguistique comparative et l’étymologie, dont première publication scientifique en 2019.

Philippe Hattat est en résidence à la Fondation Singer-Polignac en tant que soliste depuis 2016.


Arthur Hinnewinkel piano

Né aux États-Unis en 2000, Arthur Hinnewinkel commence ses études de piano à Singapour. Après avoir étudié auprès d’Anne-Lise Gastaldi au CRR de Paris d’où il sort avec les Félicitations du Jury, il intègre à 15 ans le CNSMDP chez Hortense Cartier-Bresson, avec qui il vient tout juste de terminer son Master. C’est ici qu’il rencontre Itamar Golan, Claire Désert, Maria Belooussova, François Salque, Gary Hoffman et Ivry Gitliss, personnalités qui éveilleront chez Arthur des perspectives musicales nouvelles, allant de la construction mathématique de la justesse à la nature métaphysique du son. Arthur se passionne pour un répertoire allant du 17ème
siècle aux contemporains du 21e, mais aussi pour le Jazz et les musiques Indiennes et d’Asie du Sud-Est, qu’il a découvert au cours de voyages qui lui ont donné goût à la diversité culturelle de notre monde.
Arthur se produit régulièrement, dans des festivals (Festival de Wissembourg par exemple), mais aussi en récital au Teatro di Marcello à Rome, et développe aussi son activité de musique de chambre dans diverses formations, notamment en sonate pour Violon et Piano et en Trio. Musicien curieux, il aime allier les arts en créant notamment des projets avec des danseurs.

Lors de la saison 2021-2022, on a notamment pu l’entendre au Musée Guimet à Paris dans le cadre de la saison Les Pianissimes et à l’Août musical de Deauville.

Don Quixote

Richard Strauss (1864-1949)

Don Quixote opus 35, Variations fantastiques sur un thème à caractère chevaleresque

Arrangement pour douze musiciens par Arthur Lavandier

Conception : Léa Hennino et Yan Levionnois

Textes : Raphaëlle Cambray et Elliot Jénicot

Mise en scène : Raphaëlle Cambray Elliot Jenicot comédien

Shuichi Okada, Camille Fonteneau violon

Léa Hennino alto

Yan Levionnois violoncelle

Yann Dubost contrebasse

Rodolphe Théry percussions

Guillaume Bellom piano

Ensemble Ouranos

Biographies

Raphaëlle Cambray mise en scène

« La mise en scène est le complément et le révélateur idéal du travail de l’acteur ». Raphaëlle a monté une quinzaine de spectacles Berkoff, Marivaux, Jaoui-Bacri, Tchekhov, Balasko, Feydeau, Courcier, Labiche…autant d’auteurs, autant d’enthousiasme. Ses mises en scène et interprétations ont été remarquées et récompensées à maintes reprises. Côté opéra, elle met en scène Carmen en 2011 et Aïda en 2012 au Summum de Grenoble, orchestre dirigé par Patrick Souillot.
Depuis 2018, elle travaille régulièrement en binôme avec Elliot Jenicot pour des créations de l’Orchestre de Paris à la Philharmonie.


 Elliot Jenicot comédien

Elliot Jenicot est un acteur et un humoriste belge. Formé à la comédie, au mime et au clown, il met à profit ses talents dans le duo burlesque « Les Frères Taquin », puis dans des seuls en scène multi-récompensés. Il a souvent joué et adapté en anglais et en espagnol ses spectacles dans des théâtres, cirques et cabarets à travers l’Europe et explore aussi bien le music-hall que le théâtre de rue. Pensionnaire à la Comédie Française de 2011 à 2019, il joue dans une vingtaine de pièces et rencontre de nombreux metteurs en scène (Denis Podalydes, Georgio Barberio Corsetti, Dan Jemmet, Muriel Mayette, Erik Ruf etc) . Plus récemment il joue le rôle d’Erik Satie dans la pièce Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde durant sept mois au théâtre Contrescarpe et tient le rôle de narrateur dans Le carnaval des animaux dans une version jeune public, toujours en tournée actuellement. Elliot est aussi en tournée dans une nouvelle version de Les fous ne sont plus ce qu’ils étaient sur des textes de Raymond Devos.


Shuichi Okada violon

Shuichi Okada débute l’étude du violon à l’âge de cinq ans à Bordeaux, avec Stéphane Rougier. A quinze ans, il est admis au Conservatoire de Paris à l’unanimité du jury puis, passionné par la musique de chambre, il intègre la prestigieuse classe du Quatuor Ysaÿe et a la chance de travailler avec des professeurs tels que Claire Désert, François Salque ou le Trio Wanderer.
Il participe souvent à des master-classes, notamment avec Mihaela Martin, Pavel Vernikov et Sarah Nemtanu. En tant que soliste ou en musique de chambre, il a eu l’occasion de jouer dans de grandes salles telles que le Théâtre des Champs-Élysées, la Victoria Hall de Genève, le Konzerthaus de Vienne ou encore la Philharmonie de Paris. Il est actuellement en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Arnold depuis 2019.


 Camille Fonteneau violon

Membre fondatrice du Trio Hélios, aux côtés du violoncelliste Raphaël Jouan et du pianiste Alexis Gournel, Camille Fonteneau est une violoniste passionnée par la musique de chambre. Elle joue régulièrement au sein d’ensembles tels que l’Ensemble Calliopée (Karine Lethiec), la Symphonie de Poche (Nicolas Simon), la Rotterdam Chamber Music Society (Julien Hervé), Les Forces Majeures (Raphaël Merlin) ou encore Les Dissonances (David Grimal).
Originaire de Lyon, Camille commence ses études au CRR de Lyon avec Isabelle Faussurier, avant d’étudier au CRR de Paris avec Larissa Kolos. Diplômée de la classe d’Alexis Galpérine au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, elle reçoit de nombreux conseils de violonistes tels que Jan Repko, Axel Strauss, Sergei Kravtchenko, Jan Talich, les membres du Trio Wanderer, ainsi que des membres des quatuors Modigliani et Ébène.
Se produisant sur scène depuis son plus jeune âge, Camille est repérée à l’occasion de plusieurs concours (Bellan, Marie Cantagrill, Jeunes Solistes de la Sorbonne), lui permettant de se produire avec orchestre à plusieurs reprises, en France et en Bulgarie. Ses concerts lui ont permis de voyager dans de nombreux pays tels que l’Inde, Israël, la Grèce ou les États-unis, le Maroc ou encore le Japon. En plus de ses activités de chambriste, Camille a bénéficié d’une grande culture symphonique, se produisant au sein d’orchestres tels que les LGT Young Soloists, l’Orchestre des Lauréats du CNSM de Paris, le Evian Chamber Orchestra, ou encore l’Orchestre de Paris.
Camille a eu la chance de se produire dans de nombreuses salles prestigieuses (Philharmonie de Paris, Philharmonie de Berlin, la Grange au Lac, la Salle Cortot), et plusieurs festivals de renoms tels que le Festival Pablo Casals de Prades, La Roque d’Anthéron, Festival d’Evian, Festival des Arcs, Les Folles Journées (à Varsovie, Nantes et Tokyo), Les Voûtes Célestes, le Festival Enescu à Bucarest, le Festival de Chaillol, le Festival de Giverny… Parmi ses partenaires de musique de chambre citons Clara Jumi-Kang, Christophe Gaugué, Eva Zavaro, Pierre Fouchenneret et François Salque.

Camille Fonteneau est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Hélios depuis 2021.


 Léa Hennino alto

Musicienne polyvalente, Léa se produit en soliste, en orchestre et en musique de chambre dans le monde entier aux côtés d’artistes de renom tels que Gérard Caussé, le Quatuor Modigliani, Edgar Moreau, Marc Coppey, Anne Queffelec, Marie-Josèphe Jude, Adam Laloum, Emmanuel Pahud, Eric Lesage… Elle interprète le concerto de Martinü en République Tchèque et la symphonie concertante de Mozart avec l’Orchestre de chambre de Toulouse. Elle est aussi l’alto solo du Don Quichotte de Strauss avec l’Orchestre de Picardie. Elle est régulièrement invitée comme alto solo dans les orchestres, notamment au sein de l’ensemble Les Dissonances et on peut l’entendre sur le disque Nuits aux côtés du quintette IGiardini et Véronique Gens (sélectionné aux Victoires de la Musique 2021) et sur le disque de Camille Pépin Chamber Music (Choc Classica 2019, Choix de France Musique). Léa prend part à des académies internationales en Europe et aux Etats-Unis et se produit dans diverses formations lors de concerts et master classes auprès de grands maîtres. 


 Yan Levionnois violoncelle

Yan Levionnois a débuté le violoncelle avec son père, puis a étudié notamment à Paris avec Marc Coppey et Philippe Muller, à Oslo avec Truls Mørk, et à New York avec Timothy Eddy, où il a également suivi des cours de philosophie à la Columbia University. 1er Prix des concours internationaux André Navarra et In Memoriam Rostropovitch, il est lauréat du concours Reine Elisabeth consacré au violoncelle, du concours Rostropovitch et a été nommé aux Victoires de la Musique 2016. Il est aussi lauréat des fondations Banque Populaire et Safran, ainsi que révélation classique de l’Adami 2013. Musicien éclectique, il s’est produit en soliste avec de nombreux orchestre et il est un partenaire de musique de chambre recherché. Passionné par la poésie d’Arthur Rimbaud, il crée le spectacle Illuminations et sort un disque en 2020 mêlant les poèmes du recueil éponyme aux Suites pour violoncelle seul de Benjamin Britten, dans lequel il assure également le rôle de récitant. 

Yan Levionnois est artiste associé de la Fondation Singer-Polignac en tant que soliste depuis 2016, mais également en tant que membre du Quatuor Hermès qu’il a intégré en 2019.


 Yann Dubost contrebasse

Né à Lyon, Yann Dubost aborde la musique par le violon avant de découvrir la contrebasse à douze ans. Formé au Conservatoire de Grenoble, il poursuit ses études au CNSMD de Lyon, dans la classe de Bernard Cazauran, et se perfectionne auprès de Seiji Ozawa. Il obtient les 1ers prix des concours internationaux de Wattrelos, de l’International Society of Bassist, et est également lauréat du concours Valentino Bucchi et de la fondation Cziffra. Il intègre à 19 ans l’Orchestre de Paris, avant de devenir contrebasse solo de l’Orchestre Philharmonique de Radio France en 2011. En tant que contrebasse solo invité, on le retrouve avec le London Symphony Orchestra, l’Orchestre de Chambre de Paris, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, l’Opéra National de Lyon, l’ensemble Les Dissonances…


Rodolphe Théry percussions

Rodolphe débute la musique à l’âge de 9 ans et se passionne très rapidement pour la percussion. En 2013, après avoir achevé sa formation au Conservatoire de Douai puis au Conservatoire de Montrouge, il est admis premier nommé à l’unanimité au CNSM de Paris dans la classe de M. Cerutti. Rodolphe a travaillé avec des orchestres prestigieux tels que l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, l’Orchestre National de France et l’ensemble Les Dissonances.
Passionné par la musique de chambre, il collabore notamment avec l’ensemble Ad’ONF, avant de fonder le Trio Xenakis en 2018 avec Adélaïde Ferrière et Emmanuel Jacquet. Il participe à la production d’Electre/Oreste d’Euripide mis en scène par Ivo Van Hove à la Comédie française et devient timbalier solo de l’Orchestre philharmonique de Radio France en 2019.

Rodolphe Théry est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Xenakis depuis 2018.


 Guillaume Bellom piano

Guillaume Bellom mène des études de violon et de piano, depuis le conservatoire de Besançon jusqu’au CNSM de Paris. Lauréat du concours Clara Haskil en 2015, il remporte le 1er prix du concours international d’Épinal et devient lauréat de la fondation L’Or du Rhin, avant de remporter le prix Thierry Scherz des Sommets Musicaux de Gstaad. En 2017, il est nommé dans la catégorie « Révélation soliste instrumental » aux Victoires de la Musique.
Il s’est produit en soliste avec plusieurs orchestres français et est l’invité réguliers de grands festivals où il se produit avec des artistes tels que Paul Meyer, Yan Levionnois et Victor Julien-Laferrière.
Sa discographie comporte notamment deux albums Schubert et Mozart en quatre mains (fff Télérama) enregistrés avec Ismaël Margain, un disque en sonate avec Yan Levionnois (ffff Télérama), un disque en solo consacré à Schubert, Haydn et Debussy, ou encore un disque avec le Quatuor Girard consacré à Saint-Saëns pour B Records en 2019. Il est le partenaire régulier de Renaud Capuçon avec qui il a enregistré Un violon à Paris paru fin 2021 (Erato/Warner Classics).

Guillaume Bellom est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012 et en est actuellement artiste associé.


 Ensemble Ouranos

C’est sous l’impulsion du clarinettiste Amaury Viduvier que se réunissent en 2014 cinq jeunes solistes issus du CNSM de Paris, afin d’explorer le passionnant répertoire du quintette à vent. Mûs par leur volonté de placer leur virtuosité instrumentale – récompensée par de nombreux prix internationaux – au service du jeu d’ensemble, les membres du quintette multiplient rapidement les collaborations artistiques de haut vol et proposent une interprétation résolument personnelle des grands classiques du répertoire.

En 2017, l’ensemble remporte le 1er prix, le prix du public, le prix de la Fondation Bullukian et le prix des internautes au Concours international de musique de chambre de Lyon. Cette victoire permet l’enregistrement d’un premier disque pour le label NoMadMusic, consacré aux quintettes à vents de Ligeti, Nielsen et Dvorak, paru en novembre 2018, unanimement salué par la critique et récompensé par la clef ResMusica ainsi que le label « le choix de France Musique ».

En 2019, l’ensemble mène une première tournée internationale couronnée de succès durant laquelle il se produit à Macao, Taiwan et Hong-Kong, et dans la foulée remporte le premier prix et le prix de la meilleure interprétation de l’oeuvre commandée au Concours international de musique de chambre Carl Nielsen de Copenhague.

En 2021, paraît le deuxième album de l’Ensemble Ouranos consacré à la musique pour quintette et piano avec Guillaume Vincent (NoMadMusic).

L’Ensemble Ouranos est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2014 et en est actuellement artiste associé.


 Arthur Lavandier compositeur

Arthur est un collaborateur régulier de l’orchestre Le Balcon et de son directeur Maxime Pascal. Ils créent ensemble trois opéras : De la terreur des hommes, Le Premier meurtre, La Légende du Roi dragon à Paris et à Lille. Il crée aussi avec eux de nombreux arrangements comme Shéhérazade de Rimski-Korsakov, les Mirages de Fauré ou encore la Symphonie Fantastique de
Berlioz, qui reçut un accueil unanime de la critique et du public et qui fait l’objet du premier disque du Balcon. Il est depuis 2017 compositeur en résidence à l’Orchestre de chambre de Paris (divers arrangements symphoniques au Festival
de la côte St André et au Théâtre des Champs-Élysées). Travaillant aussi pour le cinéma, il est co-compositeur de la musique du long-métrage Minuscule – La vallée des fourmis perdues (César du meilleur film d’animation 2015).

Arthur Lavandier est finaliste du grand prix de composition Reine Elisabeth en 2012 et lauréat 2014 du prix SwissLife. Il compose à cette occasion l’opéra de chambre Bobba, créé à la Philharmonie de Paris et conçoit le livre-disque Mémoires de Bobba (Actes Sud). Il est aussi lauréat du prix d’Encouragement à de jeunes artistes de l’Académie des Beaux-Arts, et reçoit le prix Nouveau Talent Musique de la SACD.

Arthur Lavandier est compositeur en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2020.

Yan Levionnois

Photo : Natacha Colmez Photography

Artiste associé depuis 2016

Lauréat de quelques-uns des concours internationaux les plus prestigieux pour violoncelle, tels que les concours Rostropovitch ou Reine Elisabeth, Yan Levionnois se démarque par son esprit curieux qui le pousse à diversifier ses expériences artistiques. 

Baignant dans un environnement musical dès son plus jeune âge, il commence le violoncelle avec son père avant de partir étudier successivement à Paris avec Philippe Muller, à Oslo avec Truls Mørk et à la Juilliard School à New York avec Timothy Eddy. Son parcours le porte rapidement à rencontrer et à partager la scène avec des artistes de tous horizons, tels que David Grimal, Nicholas Angelich, Pierre Fouchenneret, Léa Hennino, Richard Galliano et Elliot Jenicot. Depuis 2016, sa complicité enthousiaste avec le pianiste Guillaume Bellom les amène à jouer souvent en récital. Enfin, il devient en 2019 membre du quatuor Hermès, explorant au sein de cet ensemble les richesses d’un répertoire inépuisable. 

Également à l’aise dans le répertoire concertant, il s’est produit en soliste avec notamment le London Philharmonic Orchestra, l’Orchestre National de France ou encore l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, sous la direction de chefs tels que Heinrich Schiff, Daniele Gatti et Dimitry Sitkovetsky. Musicien complet, il participe par ailleurs régulièrement en tant que chef de pupitre à l’ensemble sans chef Les Dissonances, abordant avec eux les grandes pages orchestrales, depuis les symphonies de Beethoven jusqu’aux œuvres de Stravinsky, Bartók ou Ravel. 

Ces diverses expériences ont nourri sa discographie déjà riche d’une quinzaine d’opus, qui a été unanimement saluée par la presse et le public depuis son premier disque consacré au répertoire pour violoncelle seul des XXème et XXIème siècles. Ardent défenseur de la musique de son temps, il a d’ailleurs travaillé avec de nombreux compositeurs contemporains. La création du Concerto pour violoncelle et orchestre d’harmonie de Richard Dubugnon a notamment fait l’objet du film « Ce qu’il faut de silences », réalisé par Thierry Augé. On notera également ses enregistrements de The Sound of Trees, concerto pour violoncelle et clarinette de Camille Pépin, ainsi que de Dolmen, œuvre pour violoncelle seul de Kryštof Mařatka.

Dans un autre registre, sa collaboration avec le compositeur Romain Trouillet l’a amené à enregistrer de nombreuses bandes originales pour le théâtre comme pour l’écran, que ce soit par exemple pour les spectacles du mentaliste Viktor Vincent ou pour le court-métrage « Homesick » de Koya Kamura. 

Passionné par la poésie d’Arthur Rimbaud, il a conçu « Illuminations », un spectacle mêlant les poèmes du recueil éponyme aux Suites pour violoncelle seul de Britten, dans lequel il assure lui-même le rôle de récitant, et qui a également été gravé en disque. 

Il joue un violoncelle de David Tecchler de 1703, généreusement prêté par des mécènes privés.

Discographie sélective


« RENDEZ-VOUS A PARIS » – David Kadouch & le Quatuor Hermès

Clara Schumann (1819-1896)

Nocturne en fa majeur opus 6 n° 2

Robert Schumann (1810-1856)

Quatuor avec piano en mi bémol majeur opus 47

  • Sostenuto assai – Allegro ma non troppo
  • Scherzo : Molto vivace
  • Andante cantabile
  • Finale : Vivace

Quintette pour piano et cordes en mi bémol majeur opus 44

  • Allegro brillante
  • In modo d’una marcia. Un poco largamente
  • Scherzo : Molto vivace
  • Allegro ma non troppo

David Kadouch piano

Quatuor Hermès

Omer Bouchez, Elise Liu violon

Lou Chang alto

Yan Levionnois violoncelle

en partenariat avec

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Biographies

David Kadouch piano

Né en 1985, David Kadouch se forme auprès de Odile Poisson au C.N.R. de Nice, de Jacques Rouvier au CNSM de Paris, de Dmitri Bashkirov à l’Ecole Reina Sofia de Madrid et se perfectionne auprès de Murray Perahia, Maurizio Pollini, Maria-Joao Pires, Daniel Barenboim, Vitaly Margulis, Itzhak Perlman, Elisso Virsaladze et Emanuel Krasovsly. A 13 ans, il joue au Metropolitan Hall de New York, à 14 ans au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou,» en 2005, il est l’invité des Académies de Salzburg et de Verbier (Prix d’Honneur en 2009), puis finaliste du «Leeds International Piano Competition » en 2009. Depuis 2007, il est lauréat de l’ADAMI, de la Fondation Natexis Banques Populaires et également « Révélation Jeune Talent » des Victoires de la Musique 2010 puis « Young Artist of the Year » aux Classical Music Awards 2011.

David Kadouch est invité dans de nombreux festivals comme le Festival de musique contemporaine de Lucerne sous la direction de Pierre Boulez, Klavier-Festival Ruhr, Gstaad, Montreux, Verbier, Jérusalem, Aix-en-Provence, Colmar, Deauville, la Roque d’Anthéron, Montpellier, Saint-Denis, Piano aux Jacobins à Toulouse et en Chine. Il se produit en musique de chambre avec Renaud et Gautier Capuçon, Edgar Moreau, Nikolaj Znaider, Antoine Tamestit, Frans Helmerson, Sol Gabetta, Patricia Kopatchinskaja, Michel Dalberto, ainsi que les Quatuors Ebène, Modigliani, Quiroga et Ardeo.

Il se produit également avec l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich et David Zinman, le BBC Symphony Orchestra et Marc Minkowski, l’Orchestre Philharmonique de Radio France et Myung-Whun Chung, l’Orchestre National de France et Daniele Gatti, l’Orchestre National de Lille et l’Orchestre de la Fondation Gulbenkian avec Jean-Claude Casadesus, l’Orchestre de Strasbourg et Marc Albrecht, le Halle Orchestra et Robin Ticciati, Israël Philharmonic ou encore le Hong-Kong Sinfonietta.

Parmi les points forts de la saison 2017/2018 : il se produit avec l’Orchestre Insula et Laurence Equilbey, le Hong-Kong Sinfonietta, l’Orchestre National de Montpellier, l’Orchestre Philharmonique de Marseille, le BBC Scottish Symphony Orchestra et Matthias Pintscher. Il se produit également mais en récital seul à Evanston, Biel, Bruxelles aussi en duo avec Edgar Moreau à Vienne, Londres, Amsterdam, Toulouse, Lyon, Heilbronn…

David Kadouch a enregistré le 5ème Concerto de Beethoven (Naxos), l’intégrale des Préludes de Chostakovitch (TransartLive), un disque Schumann avec le Quatuor Ardeo (Decca/Universal), un disque de musique russe, un récital consacré à Bach, Janacek, Schumann et Bartok (Mirare) ainsi qu’un récital en duo avec Edgar Moreau autour de Franck, Strohl, Poulenc, de la Tombelle (Warner – Erato).

Dernière parution : Révolution (Mirare, 2019)


Quatuor Hermès

Le quatuor Hermès, en référence au fameux messager de la mythologie grecque, puise sa force musicale par son rôle de passeur entre le texte du compositeur et la sensibilité du public. Les musiciens établissent également cette identité par leurs voyages aux quatre coins du monde. Le Carnegie Hall à New York, la Cité Interdite à Pékin ou encore le Wigmore Hall à Londres font ainsi partie des salles qui les ont le plus marqués. Le quatuor est également présent dans les grands festivals tels que les Folles Journées de Nantes et Tokyo, le festival Radio-France de Montpellier, les festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, la Roque d’Anthéron, Mecklenburg-Vorpommern, Mantova Chamber Music festival, le printemps des Alizés au Maroc, Wonderfeel festival…

La formation originale du groupe voit le jour en 2008 entre les murs du CNSMD de Lyon où ils étudient avec les membres du quatuor Ravel. Ils s’enrichissent ensuite auprès de personnalités marquantes comme le quatuor Ysaÿe, le quatuor Artemis, Eberhard Feltz, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec lequel ses membres travaillent encore régulièrement aujourd’hui. Ouverts à tous les répertoires, ils sont amenés régulièrement à partager la scène avec des musiciens émérites comme Yo-Yo Ma, Nicholas Angelich, Gregor Sigl, Pavel Kolesnikov, Kim Kashkashian, Anne Gastinel ou encore les quatuors Ébène et Auryn.

Lauréat de nombreux premiers prix, notamment au concours de Genève ainsi qu’aux Young Concert Artists Auditions de New York, il est également soutenu par la fondation Banque Populaire. Il a été quatuor en résidence à la Chapelle Reine Elisabeth à Bruxelles de 2012 à 2016 et est depuis 2019 quatuor associé à la Fondation Singer-Polignac à Paris.

Leur collaboration proche et privilégiée avec le label La Dolce Volta a donné naissance à leur intégrale des quatuors de Schumann ainsi qu’à un album consacré à Ravel, Debussy et Dutilleux, qui leur ont tous deux valu de multiples récompenses dans la presse. Leur dernier enregistrement du quintette de Brahms avec le pianiste Geoffroy Couteau a par ailleurs remporté le Choc de l’année 2019 du magazine Classica.

Depuis 2018, le quatuor élargit son horizon musical et rencontre l’accordéoniste Félicien Brut et le contrebassiste Édouard Macarez avec qui ils décident de créer le Pari des Bretelles. Ils ont sorti en 2019 leur premier enregistrement pour Mirare.

Elise Liu joue un violon David Tecchler 1726 prêté par le Fonds Instrumental Français.

Depuis août 2016, Omer Bouchez joue un violon de Joseph Gagliano 1796 prêté par Mécénat Musical Société Générale.

Chants de l’âme

Olivier Greif (1950-2000)

Chants de l’âme pour voix et piano (1979-1995)

  • Deniall (George Herbert)
  • The tyger (William Blake)
  • Holy sonnet, Divine meditations n° 6 (John Donne)
  • Sic vita (Henry King)
  • Holy sonnet (John Donne)
  • Vertue (George Herbert)
  • Song (Thomas Carew)
  • Mortification (George Herbert)
  • Peace (Henry Vaughan)

Thierry Escaich (né en 1965)

D’une douleur muette pour voix, violoncelle et piano (2001)

  • Textes d’Yves Petit de Voize

Olivier Greif

Le Tombeau de Ravel pour piano à quatre mains

Marie-Laure Garnier soprano

Yan Levionnois violoncelle

Philippe Hattat, Théo Fouchenneret piano

Biographies

Marie-Laure Garnier soprano

Nommée Révélation classique ADAMI, la soprano Marie-Laure Garnier débute son parcours artistique en Guyane puis au conservatoire à rayonnement régional de Paris. En 2009, elle intègre la classe de chant lyrique de Malcolm Walker au conservatoire national supérieur de musique de Paris. Après un brillant Prix de chant, elle obtient un diplôme d’artiste-interprète ainsi qu’un master de musique de chambre.

Lauréate du Concours international de chant de Mâcon et de la Fondation Cziffra, la soprano remporte le prix de la Mélodie française aux côtés de la pianiste Célia Oneto Bensaid au Concours Nadia et Lili Boulanger 2017. Elle est nommée « Jeune talent d’Outremer 2018 » par le Réseau des talents d’Outre-mer et remporte le prix Voix des Outre-mer 2019. Récemment, elle a été nommée lauréate HSBC du festival lyrique d’Aix-en-Provence.

L’artiste se produit en récital sur des scènes prestigieuses telles que le Théâtre des Champs Elysées, la Philharmonie de Paris, le Capitole de Toulouse, le festival de La Chaise Dieu. À l’étranger, on la découvre à l’Oxford Lieder Festival, à l’Auditorium Reina Sofia à Madrid, au Palazzo Contarini Polignac à Venise, à l’Orangerie du Manoir de Skebo en Suède, à la SchumannHauss en Allemagne, ou encore au théâtre du Bolchoi à Moscou.

A l’opéra, Marie-Laure Garnier a interprété La Cantatrice dans Reigen de Boesmans, Tosca de Puccini, Gerhilde dans La Walkyrie de Wagner, et Ygraine dans Ariane et Barbe Bleue de Dukas.

La soprano affectionne particulièrement le Lied et la Mélodie, mais est également passionnée de musique de chambre, Elle se produit aux côtés de partenaires de choix tels que Célia Oneto Bensaid, Mary Olivon, Anne Le Bozec, Tristan Raës, Adam Laloum, Jonas Vitaud.

Après avoir fait ses débuts à la Salle Bourgie (Montréal) et au Wigmore Hall (Londres), on pourra entendre Marie-Laure Garnier au Théâtre des Champs Elysées, à l’Opéra Comédie de Montpellier, au Capitole de Toulouse et à l’Opéra Royal du Château de Versailles dans Platée de Rameau. La soprano fera également ses débuts en Chine dans le cadre d’une tournée avec Célia Oneto Bensaid.

Outre son amour pour la scène, Marie-Laure Garnier est une artiste engagée au service d’autrui au travers d’actions socio-culturelles. En effet, en partenariat avec la Philharmonie de Paris et le festival d’Aix-en-Provence, elle anime de nombreuses médiations culturelles auprès de publics n’ayant pas accès à la musique dite classique. Elle organise régulièrement des ateliers de chant choral dans des établissements scolaires et dans des entreprises ; par ailleurs elle a dirigé le chœur gospel The Sharing Singers avec qui elle a donné de nombreux concerts notamment auprès de personnes isolées (maisons de retraite et maisons médicalisées). Pour Marie-Laure, la musique est un vecteur de lien social dont on ne saurait se passer.


Yan Levionnois violoncelle

Yan Levionnois a débuté le violoncelle avec son père, puis a étudié à Paris avec Marc Coppey et Philippe Muller, à Oslo avec Truls Mørk, et à New York avec Timothy Eddy où il a également suivi des cours de philosophie à la Columbia University. Premier prix des concours internationaux André Navarra et In Memoriam Rostropovitch, il est également lauréat du concours Reine Elisabeth consacré au violoncelle et du dernier concours Rostropovitch où il a obtenu le prix de la « personnalité la plus remarquable », et a été nommé aux Victoires de la musique classique 2011. Il est aussi lauréat des fondations d’entreprise Banque Populaire et Safran et révélation classique de l’Adami 2013.

Soliste, il se produit avec le London Philharmonic Orchestra, l’orchestre national de France, le Sinfonia Varsovia et l’orchestre national du Capitole de Toulouse, sous la direction de Daniele Gatti, Dimitry Sitkovetsky, Jean-Jacques Kantorow et Heinrich Schiff. Ses partenaires de musique de chambre sont David Grimal, Antoine Tamestit, Renaud et Gautier Capuçon, Nicholas Angelich, David Guerrier, Emmanuel Pahud et le quatuor Ébène. Il joue régulièrement avec l’accordéoniste de jazz Richard Galliano, ainsi qu’avec l’ensemble Les Dissonances.

Parmi sa discographie, citons Cello Solo (Fondamenta, 2013), puis, chez le même label un disque de sonates avec le pianiste Guillaume Bellom et Pierrots Lunaires avec la violoniste Mélanie Clapiès. Récemment, il a pris part à une intégrale de la musique de chambre de Brahms avec, entre autres, Pierre Fouchenneret (B Records, 2019).

Attaché à la création contemporaine, il a travaillé avec Jonathan Harvey, Bruno Mantovani, Éric Tanguy ainsi que Kryštof Mařatka.

Passionné par la poésie d’Arthur Rimbaud, il a conçu Illuminations, un spectacle mêlant les poèmes du recueil éponyme aux Suites pour violoncelle seul de Benjamin Britten, et dans lequel il assure également le rôle de récitant.

Depuis 2019, il est le violoncelliste du quatuor Hermès.

Il a eu la chance de participer à la création de son violoncelle, réalisé par Patrick Robin, et joue un archet fait pour lui par Yannick Le Canu.

Yan Levionnois est un artiste associé de la Fondation Singer-Polignac depuis 2017.


Philippe Hattat piano

Né en 1993, Philippe Hattat entame ses études musicales à l’âge de huit ans au conservatoire de Levallois-Perret. Il entre, dès 2003, au Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) de Paris en classe de piano (avec Chantal Fraysse puis Emmanuel Mercier), puis en 2006 en classe d’accompagnement (avec Ariane Jacob, Jean-Marie Cottet et Philippe Biros) et passe parallèlement un baccalauréat littéraire. Durant cette période, il suit les conseils de Jean-Marc Luisada, qui lui ouvre de nombreuses voies nouvelles d’interprétation. En septembre 2011, il intègre au conservatoire national supérieur de musique de Paris les classes de piano de Jean-François Heisser et d’accompagnement de Jean-Frédéric Neuburger et a depuis obtenu huit premiers prix dans cette institution (en piano, accompagnement, écriture et orchestration).

Son expérience sur la scène est déjà considérable. Il s’est produit dans des festivals de toutes sortes, en tant que soliste (festival Les Nuits musicales de Pise ; Musique au moulin ; festival Musique et Terroir à Caunes-Minervois ; festival Le Brulhois musical ; Heure musicale au Marais à Paris ; festival Piano en Valois à Angoulême ; festival Chopin à Paris ; festival de l’Orangerie de Sceaux ; festival du Palazzetto Bru Zane 2016 à Paris ; festival Musica da Casa Menotti à Spoleto en Italie ; festival Sonograms à Sofia en Bulgarie ; festival international de Piano de la Roque d’Anthéron ; festival Terres de Paroles ; festival de musique de Sully & du Loiret ; festival Encuentros à Buenos Aires en Argentine), également en tant que chambriste (Journées Ravel de Monfort-l’Amaury ; festival Musiques sur Ciel de Cordes-sur-Ciel ; Moments musicaux de Chalosse ; Printemps de l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean-de-Luz ; Gümüşlük Klasik Müzik Festivali en Turquie ; festival de Pâques et Août musical de Deauville, avec Bertrand Chamayou, Guillaume Vincent, le quatuor Hanson, Théo Fouchenneret et le trio Xenakis), mais aussi en tant que soliste avec orchestre (festival Les Estivales en Puisaye-Forterre avec l’orchestre de chambre tchèque Camerata bohemia dirigé par Rémi Gousseau ; concerts avec l’orchestre Bel’Arte dirigé par Richard Boudarham) et clavier d’orchestre (Folles Journées de Nantes avec l’orchestre Poitou-Charentes dirigé par Jean-François Heisser ; festival Aspect des Musiques d’Aujourd’hui à Caen avec l’ensemble Multilatérale dirigé par Kanako Abe. Il est sollicité pour l’accompagnement vocal, que ce soit avec chœur ou avec chanteurs solistes. Il fut également chef de chant pour l’opéra Les contes de la lune vague après la pluie de Xavier Dayer (coproduction entre la Fondation Royaumont, l’ensemble Linea, l’Opéra de Rouen et l’Opéra Comique). En juillet 2017, il participe à la 4e Académie internationale d’été de Musique Contemporaine, organisée par l’Ensemble Linea, en tant que professeur de piano.

Également compositeur, il suit l’enseignement en composition et orchestration de Michel Merlet à Levallois-Perret de 2005 à 2011. Il pratique le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens, ainsi que le violoncelle entre 2004 et 2014. Il intègre en octobre 2014 la classe d’improvisation à l’orgue de Pierre Pincemaille au CRR de Saint-Maur-des-Fossés et obtient son prix dans cette discipline en juin 2016. Très impliqué par la création contemporaine, il a dernièrement participé à plusieurs premières mondiales, comme celles des cycle Imago Mundi (avec le baryton L’Oiseleur des Longchamps en mai 2016) et Hölderlin-Lieder (avec le baryton-basse Vincent Le Texier en mai 2017) d’Olivier Greif, ainsi que la création mondiale partielle des Etudes pour piano de Philippe Manoury, avec Jean-Frédéric Neuburger durant l’édition d’août 2016 du festival Berlioz à La Côte-Saint-André, ou encore Urphänomen pour piano et électronique de Sasha J. Blondeau (commande du festival Musique aux Mines 2018). Attaché tant au répertoire qu’à la création contemporaine ou à la redécouverte de compositeurs moins connus (Déodat de Séverac, Durosoir, Medtner, etc), son horizon musical s’est élargi à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et des musiques traditionnelles extra-européennes (gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, étude des chansons traditionnelles zoroastriennes).

Il est lauréat du Concours international de piano Claude Bonneton de Sète 2010 (1er prix et prix du public), du Concours international de piano d’Orléans 2016 (Prix Ricardo Viñes, Prix Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon – Yvonne Bonnaud) et du Concours international Giorgio Cambissa 2016.

Outre ses activités musicales, et pour satisfaire son ouverture d’esprit et son insatiable curiosité, il s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir (sciences physiques, géologie, philosophie, archéologie, anthropologie, etc.), avec une prédilection certaine pour les sciences du langage, comme la phonétique, la linguistique comparative et l’étymologie.

Philippe Hattat est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2017.


Théo Fouchenneret piano

Premier prix du Concours international de Genève en novembre 2018, Théo Fouchenneret a étudié au conservatoire à rayonnement régional de Nice, sa ville natale, dans la classe de Christine Gastaud. Il obtient les plus hautes distinctions au conservatoire national supérieur de musique de Paris auprès de professeurs tels qu’Alain Planès, Hortense Cartier-Bresson et Jean-Frédéric Neuburger.

En 2013, il remporte le 1er prix au Concours international de piano Gabriel Fauré qui lui donne l’occasion d’aborder un répertoire qui lui est cher. En 2018, il remporte le 1er prix ainsi que cinq prix spéciaux au Concours international de musique de chambre de Lyon avec le trio Messiaen, qu’il forme avec David Petrlik (violon) et Volodia Van Keulen (violoncelle). Si Théo est régulièrement l’invité des émissions de radio et de télévision, c’est bien sûr la scène qui porte ses principales interprétations. Déjà de nombreuses salles françaises l’ont applaudi (fondation Louis Vuitton, Opéra de Nice, Opéra de Dijon…) et son talent s’exporte jusqu’à l’étranger (Sala Verdi à Milan, Université Antonine à Beyrouth, Philharmonie de Xi’an, Toppan Hall à Tokyo, Izumi Hall à Osaka, Munetsugu Hall à Nagoya, National Concert Hall à Taïpei…). Aujourd’hui invité par de nombreux festivals (festivals de Deauville, festival de la Roque d’Anthéron, Folle Journée de Nantes, Cully Classique, Klavier Ruhr Festival…), il partage la scène avec les musiciens les plus doués de sa génération.

Théo sort un premier CD en 2013 chez Sonare Art Office, comprenant la Sonate de Franck et la Deuxième sonate de Fauré aux côtés du violoniste Tatsuki Narita. En 2015, c’est avec la violoncelliste Astrig Siranossian qu’il partage un enregistrement chez Claves Records. Plus récemment, le premier CD du Trio Messiaen avec le clarinettiste Raphaël Sévère est paru en 2018 aux éditions Mirare et se consacre tout naturellement au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen, ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès.

Théo Fouchenneret est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Messiaen depuis 2014.

Amaury Viduvier, Léa Hennino, Yan Levionnois, Guillaume Bellom

Max Bruch (1838-1920)

Pièces pour alto, clarinette et piano opus 83

Andante

Allegro con moto

Andante con moto

Allegro agitato

Johannes Brahms (1833-1897)

Sonate pour clarinette et piano n° 1 opus 120 n° 1

Allegro appassionato

Andante un poco adagio

Allegretto grazioso

Vivace

Frédéric Chopin (1810-1849)

Trio pour piano, alto et violoncelle opus 8

Allegro con fuoco

Scherzo. Vivace – Trio

Adagio. Sostenuto

Finale. Allegretto

Amaury Viduvier clarinette

Léa Hennino alto

Yan Levionnois violoncelle

Guillaume Bellom piano

Biographies

Amaury Viduvier clarinette

Amaury Viduvier est issu d’une famille d’artistes. Son père clarinettiste l’initie à son art dès l’âge de huit ans. Il donne ses premiers concerts et remporte les concours Bellan et UFAM à l’âge de douze ans. Il intègre ensuite le conservatoire du XIIe arrondissement de Paris puis le Conservatoire à rayonnement régional de Paris dans la classe de Richard Vieille et Franck Amet. Il remporte en 2008 le premier grand prix du concours européen de musique en Picardie. Il est reçu en 2010 premier nommé à l’unanimité du jury au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Il obtient la même année un premier prix de perfectionnement à l’unanimité avec félicitations du jury au Conservatoire de Paris. Il est alors nommé clarinette solo de l’orchestre de la Cité internationale ainsi que de l’ensemble Francilien et est régulièrement invité à jouer au sein des orchestres parisiens comme l’orchestre de Paris, l’orchestre national d’’Ile-de-France, l’orchestre Pasdeloup. Il se produit également lors de récitals ou avec différentes formations de musique de chambre. Il est depuis 2012 clarinettiste à l’académie internationale Gyorgy Sebök ainsi que de la garde républicaine. Amaury a récemment remporté le premier prix du Concours international de Berlin dans la catégorie des instruments à vent.

En 2014, il fonde l’ensemble Ouranos aux côtés de Mathilde Calderini, Rafael Angster, Philibert Perrine et Nicolas Ramez, qui remporte le premier prix, le prix du public, le prix de la Fondation Bullukian ainsi que le prix des internautes au Concours international de musique de chambre de Lyon en 2017. Leur premier disque, paru en 2018 pour le label NoMadMusic, est salué par les critiques internationales.

Amaury Viduvier est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec l’ensemble Ouranos.


Léa Hennino alto

Léa Hennino rentre au CRR de Paris à l’âge de 9 ans et obtient en 2008 un DEM avec les félicitations du jury dans la classe de Carole Dauphin. Lauréate du CNSMD de Paris (licence en 2011, master en 2013) où elle étudie auprès de Sabine Toutain et Christophe Gaugué, Léa travaille également un an avec l’altiste japonaise Nobuko Imai à Genève (Erasmus). Elle se perfectionne ensuite auprès de l’altiste anglais Lawrence Power à Zürich pendant deux ans (2014-2016).

La jeune musicienne s’est produite sur de grandes scènes internationales aux côtés d’artistes tels que le quatuor Modigliani, Eric Le Sage, Emmanuel Pahud, Paul Meyer, Nicolas Dautricourt, Clara Jumi-Kang, Zvi Plesser, Adam Laloum, Thorleif Tedeen, Anna Fedorova, Francois Salque, David Kadoush, Alexandra Soumm, Edgar Moreau, Alina Pogotskina, Alena Baeva, Nicholas Angelich, Gauthier Capucon, Jérôme Pernoo, Lars Anders Tomter, Nelson Goerner, Marc Coppey, Anne Queffelec, Martin Beaver, Itamar Golan, Denis Pascal…

En 2014, elle prend part à une tournée européenne de l’intégrale des quintettes de Mozart au côté de Renaud Capucon, Alina Ibragimova, Hanna Weinmeister, Gérard Caussé et Clemens Hagen.

Léa est régulièrement invitée par différents ensembles comme les Dissonances, I Giardini, Le Balcon. Elle prend également part à la troupe du Centre de musique de chambre de Paris menée par Jérôme Pernoo pour deux saisons consécutives.

En 2016, elle interprète le concerto rhapsodie de Martinü avec le Hradec Kralové Philharmonic Orchestra en République Tchèque et est invitée par l’Armenian Philharmonic Orchestra pour la saison 2017/2018. Léa a également fait ses débuts dans la symphonie concertante de Mozart avec l’orchestre de chambre de Toulouse et a tenu la partie soliste au côté de Sebastien Hurtaud dans le Don Quichotte de Strauss avec l’orchestre de Picardie début 2019.

Sélectionnée pour participer à de prestigieuses académies internationales comme Krzyzowa Music for Europe (Pologne), Kronberg Cello Plus (Allemagne), Ravinia Steans Music Institut (USA), Verbier Festival Academy (Suisse), IMS Prussia Cove (Angleterre), Aurora Chamber Music (Suède), Encuentro de Santander (Espagne), elle se produit dans diverses formations lors de concerts et masterclasses avec notamment Tabea Zimmermann, Antoine Tamestit, Kim Kashkashian, Lars Anders Tomter, Thomas Rieble, Veronika Hagen, Pamela Frank, Miriam Fried, Ferenc Rados, Gabor Takacs-Nagy, Hatto Beyerle…

Enrichie de ces nombreuses rencontres, Léa remporte des prix lors de concours en France, Allemagne, Luxembourg et devient également lauréate de la Yamaha Music Fondation of Europe, de la Fondation Meyer et de l’Adami.

Elle est désormais académiste et ambassadrice de Dakapp, application de cours en ligne.

Léa joue un alto de Charles Coquet fait pour elle en 2014 à Paris.


Yan Levionnois violoncelle

Premier Prix des concours internationaux “André Navarra” et “In Memoriam Rostropovitch”, Yan Levionnois est également lauréat du premier concours Reine Elisabeth consacré au violoncelle et du dernier concours Rostropovitch, où il a notamment obtenu le prix de la “personnalité la plus remarquable”, et a été nommé aux Victoires de la musique classique 2011. Il est d’autre part lauréat des fondations d’entreprise Banque Populaire et Safran et révélation classique de l’Adami 2013.

Il s’est produit en soliste avec notamment le London Philharmonic Orchestra, l’Orchestre national de France, le Sinfonia Varsovia et l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, sous la direction de Daniele Gatti, Dimitry Sitkovetsky, Jean-Jacques Kantorow ou encore Heinrich Schiff, et compte parmi ses partenaires de musique de chambre des personnalités telles que David Grimal, Antoine Tamestit, Renaud et Gautier Capuçon, Nicholas Angelich, David Guerrier, Emmanuel Pahud et le quatuor Ébène. Musicien éclectique, il joue régulièrement avec l’accordéoniste de jazz Richard Galliano, et participe en tant que chef de pupitre à l’ensemble sans chef Les Dissonances, abordant avec eux le grand répertoire orchestral, des symphonies de Beethoven aux œuvres de Ravel ou Debussy.

Sa discographie a été unanimement saluée par la presse et le public depuis son premier CD Cello Solo, sorti en 2013 chez Fondamenta. Notons également, entre autres, un disque de sonates avec le pianiste Guillaume Bellom et Pierrots Lunaires, un disque de duos avec la violoniste Mélanie Clapiès, tous deux parus chez le même label, ainsi qu’un enregistrement live à Lugano du Trio Élégiaque n°2 de Rachmaninov, paru chez EMI dans le coffret Martha Argerich & Friends 2011.

Attaché à la création contemporaine et aux rencontres avec les compositeurs, il a travaillé avec Jonathan Harvey, Bruno Mantovani ou encore Éric Tanguy. Il a, de plus, commandé une pièce à Kryštof Mařatka pour le disque Cello Solo, et a créé le Concerto pour violoncelle et orchestre d’harmonie de Richard Dubugnon, une collaboration qui a fait l’objet du film Ce qu’il faut de silences, réalisé par Thierry Augé.

Passionné par la poésie d’Arthur Rimbaud, il a conçu Illuminations, un spectacle mêlant les poèmes du recueil éponyme aux Suites pour violoncelle seul de Benjamin Britten, et dans lequel il assure également le rôle de récitant.

Yan a débuté le violoncelle avec son père, puis a étudié notamment à Paris avec Marc Coppey et Philippe Muller, à Oslo avec Truls Mørk, et à New York avec Timothy Eddy, où il a également suivi des cours de philosophie à la Columbia University.

Il a eu la chance de participer à la création de son violoncelle, réalisé par Patrick Robin, et joue un archet fait pour lui par Yannick Le Canu.

Yan Levionnois est artiste associé, en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Guillaume Bellom piano

Guillaume Bellom a un parcours atypique, menant des études de violon parallèlement au piano, depuis le conservatoire de Besançon jusqu’au conservatoire national supérieur de musique de Paris. C’est au contact de personnalités musicales marquantes, telles que Nicholas Angelich et Hortense Cartier-Bresson, qu’il développe pleinement son activité de pianiste. Finaliste et prix Modern Times de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine lors du concours Clara Haskil en 2015, il se révèle lors de cet événement dédié à la pianiste roumaine, elle-même violoniste à ses heures.

La même année, il remporte le premier prix du concours international d’Épinal et devient lauréat de la fondation L’Or du Rhin, avant de remporter le prix Thierry Scherz des Sommets Musicaux de Gstaad l’année suivante. Le grand public le découvre lors des Victoires de la musique 2017, où il est nommé dans la catégorie “révélation soliste instrumental”.

Il s’est produit en soliste avec l’orchestre de chambre de Lausanne, la Camerata du Léman, l’orchestre national de Lorraine, sous la direction de Jacques Mercier et Christian Zacharias. Par ailleurs, son grand intérêt pour la musique de chambre et sa maîtrise d’un vaste répertoire font de lui un partenaire musical convoité. Il joue régulièrement dans le cadre du festival de Pâques d’Aix-en-Provence, du festival international de piano de la Roque d’Anthéron, de Piano aux Jacobins, des festivals de Pâques et de l’Août musical de Deauville, du festival des Arcs, du Bel-Air Claviers festival, du Palazzetto Bru Zane à Venise, ou encore du Centre de musique de chambre de Paris à la salle Cortot, avec des artistes tels que Renaud Capuçon, Amaury Coeytaux, Nicolas Dautricourt, Philippe Cassard, Paul Meyer, Yan Levionnois, Victor Julien-Laferrière ou encore Antoine Tamestit.

Sa discographie comporte trois albums enregistrés avec Ismaël Margain : le premier, dédié aux œuvres pour quatre mains de Schubert (ffff Télérama), le deuxième consacré à Mozart, tous deux pour le label Aparté, ainsi que Deux pianos pour le label B Records en 2018. En 2017 sont parus un disque en sonate avec le violoncelliste Yan Levionnois (Fondamenta) et un disque en solo (Claves) consacré à Schubert, Haydn et Debussy. Aux côtés du quatuor Girard, Guillaume a enregistré un disque Saint-Saëns, paru au printemps 2019 pour le label B Records dans la collection Fondation Singer-Polignac live.

Guillaume Bellom est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

Quatuor Hermès

© Lyodoh Kaneko

En résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2013, artiste associé depuis 2019

  • Omer Bouchez violon
  • Elise Liu  violon
  • Yung-Hsin Chang alto
  • Yan Levionnois violoncelle

Le quatuor Hermès, en référence au fameux messager de la mythologie grecque, puise sa force musicale par son rôle de passeur entre le texte du compositeur et la sensibilité du public. Les musiciens établissent également cette identité par leurs voyages aux quatre coins du monde. Le Carnegie Hall à New York, la Cité Interdite à Pékin ou encore le Wigmore Hall à Londres font ainsi partie des salles qui les ont le plus marqués. Le quatuor est également présent dans les grands festivals tels que les Folles Journées de Nantes et Tokyo, le festival Radio-France de Montpellier, les festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, la Roque d’Anthéron, Mecklenburg-Vorpommern, Mantova Chamber Music festival, le printemps des Alizés au Maroc, Wonderfeel festival…

La formation originale du groupe voit le jour en 2008 entre les murs du CNSMD de Lyon où ils étudient avec les membres du quatuor Ravel. Ils s’enrichissent ensuite auprès de personnalités marquantes comme le quatuor Ysaÿe, le quatuor Artemis, Eberhard Feltz, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec lequel ses membres travaillent encore régulièrement aujourd’hui. Ouverts à tous les répertoires, ils sont amenés régulièrement à partager la scène avec des musiciens émérites comme Yo-Yo Ma, Nicholas Angelich, Gregor Sigl, Pavel Kolesnikov, Kim Kashkashian, Anne Gastinel ou encore les quatuors Ébène et Auryn.

Lauréat de nombreux premiers prix, notamment au concours de Genève ainsi qu’aux Young Concert Artists Auditions de New York, il est également soutenu par la fondation Banque Populaire. Il a été quatuor en résidence à la Chapelle Reine Elisabeth à Bruxelles de 2012 à 2016 et est depuis 2019 quatuor associé à la Fondation Singer-Polignac à Paris.

Leur collaboration proche et privilégiée avec le label La Dolce Volta a donné naissance à leur intégrale des quatuors de Schumann ainsi qu’à un album consacré à Ravel, Debussy et Dutilleux, qui leur ont tous deux valu de multiples récompenses dans la presse. Leur dernier enregistrement du quintette de Brahms avec le pianiste Geoffroy Couteau a par ailleurs remporté le Choc de l’année 2019 du magazine Classica.

Depuis 2018, le quatuor élargit son horizon musical par sa rencontre avec l’accordéoniste Félicien Brut et le contrebassiste Édouard Macarez, avec qui ils décident de créer le Pari des Bretelles, un projet enregistré pour Mirare en 2019, avant une deuxième collaboration en 2020, rendant hommage à Beethoven au travers de neuf créations.

Elise Liu joue un violon de Carlo Tononi de 1730 prêté par M. Piganiol, à l’initiative de l’association Talents & Violon’celles.


Discographie sélective


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