Camille Saint-Saëns et la musique de chambre

concert-commenté conçu et présenté par Benoît Duteurtre

Camille Saint-Saëns (1835-1921)

Le Carnaval des animaux (1886)

  • Le Cygne pour violoncelle et piano

Trio n°1 pour piano, violon et violoncelle opus 18

  • Allegro vivace

Sonate pour violoncelle et piano opus 32

  • Andante

Sonate pour violon et piano n°1 opus 75

  • Allegretto moderato

Etudes pour piano opus 111

  • Tierces majeures et mineures
  • Les cloches de Las Palmas

Fantaisie pour violon et harpe opus 124 (extraits)

Trio n° 2 pour piano, violon et violoncelle en mi mineur opus 92

  • Allegro non troppo

Marcel Cara harpe

David Petrlik violon

Volodia van Keulen violoncelle

Guillaume Vincent, Jean-Paul Gasparian piano

Biographies

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né à Sainte-Adresse, près du Havre. Il a grandi non loin des écrivains qu’il aime : Flaubert, Maupassant ou Alphonse Allais. Passionné de musique, il a d’abord gagné sa vie en jouant du piano.

Son premier texte est paru dans la revue Minuit en 1982. De Tout doit disparaître (1992) à Gaieté parisienne en passant par Drôle de temps et Les Malentendus, ses romans racontent avec humour la France contemporaine. En 2001, il obtient le Prix Médicis pour Le Voyage en France. Ses livres plus récents s’aventurent parfois aux frontières du réel : Service clientèle, La Cité heureuse et La Petite fille et la cigarette (2005), ont été traduits dans plus de vingt langues. Les Pieds dans l’eau (2008), puis Ballets Roses (2009) et Livre pour adultes (2016) explorent une veine plus autobiographique. La plupart de ces ouvrages sont parus chez Gallimard ou chez Fayard.

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans Marianne, Le Figaro Littéraire, L’Atelier du Roman. Ses chroniques ont été rassemblées dans Ma Belle Epoque (2007). Il a suscité une vive polémique par son essai Requiem pour une avant-garde (1995), avant de fonder avec Marcel Landowski l’association Musique Nouvelle en Liberté qui soutient les jeunes compositeurs. On lui doit également une histoire de L’opérette en France et des documentaires pour la télévision. Depuis dix ans, il anime sur France Musique une émission au succès jamais démenti : Étonnez-moi Benoît.

Au théâtre, Benoît Duteurtre est l’auteur de Viva l’opéra comique qui a connu un vif succès salle Favart en 2004. Il a également signé l’adaptation de Véronique présentée en 2008 au Châtelet. Une nouvelle édition de L’Opérette en France est parue chez Fayard fin 2009.


David Petrlik violon

En 2015, il obtient son master au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSM) de Paris avec les félicitations et poursuit sa formation dans le cycle d’excellence « Konzertexamen » à l’université des Arts de Essen. La même année, il participe à la Seiji Osawa International Music Academy de quatuor à cordes en Suisse, où il côtoie et joue avec des musiciens tels que Pamela Franck, Nobuko Imaï, Sadao Harada et Seiji Ozawa, son fondateur.

L’année 2016 est une étape importante dans sa jeune carrière : David est sélectionné par Gidon Kremer pour participer au programme « Chamber music connects the world » et joue avec Steven Isserlis, Christian Tetzlaff et Gidon Kremer.

Parallèlement à ses études, David remporte des premiers prix aux concours internationaux Kocian (Répuplique Tchèque), Flame (Paris), il est lauréat du concours Jasha Heifetz (Lituanie), Ginette Neveu (France), avec, à deux reprises, le prix du public, ainsi que du concours Lipizer (Italie), où il obtient le prix spécial pour la pièce virtuose. En 2017, David est lauréat du concours Felix Mendelssohn à Berlin et du prix « André Hoffmann » pour la meilleure interprétation de la pièce de M. Toshio Hosokawa avec Alexandre Kantorow au festival Les Sommets Musicaux de Gstaad. David est aussi le lauréat de la Fondation Safran, de l’Adami et de la bourse Huguet-Bourgeois de la Fondation de France. Il vient récemment d’être nommé « Génération Spedidam ».

Ces différentes distinctions lui permettent de se produire lors de récitals dans plusieurs pays européens et en tant que soliste avec le Prague Radio Symphony Orchestra, le Kremerata Baltica, l’orchestre philarmonique classique de Bonn, le Staatorchester Rheinische Philharmonie, le Mannheim Chamber Orchestra, l’orchestre d’Auvergne, le Moravian Philharmonic Orchestra Olomouc, l’orchestre philarmonique de Pardubice, l’orchestre philarmonique du Maroc, le Kaunas City Symphony Orchestra, l’orchestre lyrique du théâtre d’Avignon et l’orchestre de Caen… David s’est produit en tant que concertiste dans les plus prestigieuses salles de concerts et festivals comme la Grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris, l’Auditorium du Louvre à Paris, l’Auditorium de La Seine Musicale à Paris, le Victoria Hall à Genève, le Smetana Hall à Prague, la Fondation Louis Vuitton à Paris, le National Philarmonic Hall à Vilnius, le Peterhouse Theatre à Cambridge, le Beethoven Hall à Bonn, lefFestival de la Roque d’Anthéron, le Bratislava Music Festival, le festival de Pâques et l’Août musical de Deauville, le festival de la Chaise-Dieu, le Ffestival Printemps des Alizé et le festival du Périgord Noir.

Ayant à cœur un désir de qualité et d’expressivité il suit les conseils avisés de Vadim Repin, Léonidas Kavakos, Pinchas Zukerman, Vadim Gluzman, le trio Wanderer et Christian Ivaldi à l’occasion de différentes masterclasses.

Il a joué également en musique de chambre avec des musiciens tels que Nicholas Angelich, Gidon Kremer, Philippe Jaroussky, Steven Isserlis, Christian Tetzlaff, Karine Deshayes, Jean-Frédéric Neuburger, Itamar Golan, Marc Coppey, Claire Désert, Eric Le Sage, Boris Garlitsky, Emmanuel Strosser, François Salque, Jonas Vitaud, Raphaël Sévère, Amaury Coeytaux, Guillaume Bellom, Vassily Sinaïsky, Laurent Martin and Thomas Hoppe… 

En 2016, David reçoit le prix André Boisseaux qui lui permet d’enregistrer son premier disque avec Itamar Golan au piano, ce disque paraîtra au Label Soupir en septembre 2017 avec un programme de musique française composé de C. Debussy, O. Messiaen, P. Boulez et M. Ravel.

David est également le violoniste du trio Messiaen, aux côtés de Volodia van Keulen et Théo Fouchenneret. Le trio a remporté en 2018 le 1er Prix du Concours international de musique de chambre de Lyon, ainsi que cinq prix spéciaux, permettant aux jeunes musiciens d’enregistrer un disque consacré au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen et aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès, paru en 2018 pour le label Mirare.

David est en résidence à la fondation allemande Villa Musica Rheinland-Pfalz qui lui prête l’instrument qu’il joue actuellement : un violon de Petrus Guarnerius de 1702 ex Schubert.

Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Messiaen.


Volodia Van Keulen violoncelle

Volodia van Keulen entreprend l’étude du violoncelle à l’âge de sept ans au conservatoire à rayonnement régional de Besançon dans la classe d’Emmanuel Boulanger. Il est admis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSMD) de Paris et intègre la classe de Roland Pidoux et de Xavier Phillips. Il est ensuite sélectionné par Pieter Wispelwey pour participer à sa masterclass avec orchestre au festival international de violoncelle de Beauvais. En 2017, il obtient le deuxième prix au Concours international de la Societa Umanitaria de Milan.

Volodia s’est déjà produit dans de nombreux lieux, en solo ou avec diverses formations, notamment au festival international de la Roque d’Anthéron, à la Maison de la Radio pour la création mondiale du Voyageur sans bagage de Francis Poulenc sur France Musique, dans la Grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris, à la Cité de la musique de Paris, aux Folles journées de Nantes, à la Philharmonie de Xi’an (Chine), au Musée impérial de Petrópolis (Brésil), au Théâtre du Châtelet, aux Concerts de l’improbable avec Jean-François Zygel et François Salque, au festival du Périgord Noir, à la Salle Poirel de Nancy, à la Kronberg Academy, à l’opéra-théâtre de Besançon, à la Matinale de France Musique, aux Rencontres de violoncelle de Bélaye, à la Folle journée de Tokyo, à la Maladrerie Saint-Lazare (Beauvais), au festival de Pâques et à l’Août musical de Deauville, à la Grange de Meslay, aux Rencontres musicales de Noyers-sur-Serein, à la Folle nuit de Grenoble avec Claire Désert et Emmanuel Strosser, à l’émission Plaisir du quatuor de Stéphane Goldet sur France Musique.

Il partage son expérience de musique de chambre avec des musiciens tels que Roland Pidoux, Claire Désert, Hae-sun Kang, Pierre Fouchenneret, Marc Coppey, Amaury Coeytaux, Bertrand Chamayou, Guillaume Vincent, Raphaël Sévère, David Petrlik, Théo Fouchenneret, Adrien Boisseau, Léa Hennino, Guillaume Bellom.

Actuellement en 3e cycle supérieur (doctorat) et diplômé d’un Master de violoncelle dans la classe de Marc Coppey et Pauline Bartisol au CNSMD de Paris, il suit les conseils avisés de Steven Isserlis, Garry Hoffman, Young Chang Cho, Peter Bruns, Christian Ivaldi, Boris Garlitsky, Philippe Muller, Claire Désert et du Trio Wanderer.

En 2014, il fonde le trio Messiaen avec David Petrlik et Théo Fouchenneret, L’ensemble remporte le premier prix du concours international de musique de chambre de Lyon en 2017 et enregistre un disque pour le label Mirare, accompagné du clarinettiste Raphaël Sévère, autour d’un programme composé de Court Studies de Thomas Adès et du Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen.

Volodia joue sur un violoncelle de David Deroy réalisé en 2010 à Vannes. Il est soutenu par la fondation Safran et la fondation Société Générale,

Volodia van Keulen est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Messiaen depuis 2014.


Marcel Cara harpe

Étoile montante de la harpe, Marcel Cara est considéré comme l’un des plus talentueux harpistes de sa génération.

Né en 1996, il étudie au conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe d’Isabelle Moretti et reçoit l’enseignement de Germaine Lorenzini. Il fait ses début en tant que soliste et chambriste dans différents festivals, tels que le festival Messiaen au pays de la Meije, Giverny, Ancenis et les musicales de Colmar, auprès de de Bruno Mantovani, Adrien la Marca, Philippe Bernold, le quatuor Métamorphose et Adriana Ferreira pour n’en citer que quelques-uns.

En tant que chambrise, il fait ses débuts avec le Gustav Mahler Jugenorchester en 2015, puis au sein de l’Aspen Music Festival and School (USA) sous la tutelle de Nancy Allen.

Actuellement en résidence à la Cité internationale des arts, il est également lauréat boursier de l’Académie française de l’institut de France, du mécénat Société Générale et de l’Adami.

Pour la saison 2019-2020, Marcel Cara se produira en soliste avec notamment l’orchestre de chambre de Paris et l’orchestre de Picardie.


Guillaume Vincent piano

Né en 1991 à Annecy, Guillaume Vincent commence à étudier le piano à sept ans et donne ses premiers récitals et concerts avec orchestre dès l’âge de dix ans. Son talent est très vite remarqué par François-René Duchable qui l’amène à se présenter au conservatoire de Paris qu’il intègre à treize ans dans la classe de Jacques Rouvier et Prisca Benoit. Il étudie également auprès de Jean-François Heisser et Marie-Josèphe Jude en piano et Yves Henry en harmonie. En juin 2011, il obtient son diplôme de 3e cycle d’artiste-interprète.

En 2008, Guillaume remporte le premier prix au concours Young Concerts Artists de Leipzig. L’année suivante, il reçoit le troisième grand prix du concours Marguerite Long-Thibaut et le Prix de l’orchestre national de France. Il est ensuite Révélation classique de l’ADAMI et est nommé dans la catégorie « Révélation soliste instrumental » aux Victoires de la musique classique en 2014.

Guillaume s’est produit en soliste sur les scènes les plus prestigieuses comme le Suntory Hall à Tokyo, le Barbican Hall à Londres, le Théâtre des Champs-Elysées, la Salle Pleyel, la Salle Gaveau à Paris, le Palace of Arts à Budapest, le Qatar Opera House à Doha, le Simón Bolívar Hall à Caracas… En outre, il multiplie les collaborations avec des orchestres tels que l’orchestre de la Radio de Francfort, l’orchestre philharmonique de Budapest, l’ensemble orchestral de Kanazawa et l’orchestre philharmonique de Kanagawa, l’orchestre national de Bordeaux, l’orchestre national de Lille, l’orchestre national du Capitole de Toulouse, le BBC Symphony Orchestra ou l’orchestre symphonique Simón Bolívar.

Chambriste reconnu, Guillaume partage régulièrement la scène avec Augustin Dumay, Renaud Capuçon, Lise Berthaud, Edgar Moreau, Jean-François Heisser, David Kadouch, Adam Laloum, Jonas Vitaud, Virgile Boutellis ou encore les quatuors Hermès et Ardeo.

Parmi les festivals où il est régulièrement invité, on peut citer le Lille Piano Festival, Piano aux Jacobins à Toulouse, l’Esprit du piano à Bordeaux, les festivals de Deauville et de la Roque d’Anthéron.

Son premier disque solo, consacré aux Préludes de Rachmaninov, est paru en 2012 chez Naïve. Le disque Warner réalisé avec Camille et Julie Berthollet est Disque d’Or 2015. Plus récemment, il a enregistré avec le contre-ténor Théophile Alexandre le disque ADN baroque (Klarthe, 2018) dans lequel ils offrent une relecture des classiques baroques en les adaptant en piano-voix.

Guillaume Vincent est artiste associé, en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Jean-Paul Gasparian piano

Né en 1995 à Paris de parents musiciens, Jean-Paul Gasparian est admis à l’unanimité au CNSM de Paris à 14 ans, où il obtient brillamment son master en 2015. Ses professeurs sont Olivier Gardon, Jacques Rouvier, Michel Béroff, Laurent Cabasso, Bertrand Chamayou et Tatiana Zelikman. Actuellement, il se perfectionne auprès d’Elisso Virsaladze en Italie et dans le cadre d’un 3ème cycle au CNSMDP avec Michel Dalberto et Claire Désert.

Il est le vainqueur du prestigieux concours européen de Brême (Allemagne) en 2014, mais également lauréat des concours internationaux José Iturbi (Espagne) en 2015, GPIPL de Lyon (France) et Hastings (Angleterre) en 2013, ainsi que demi-finaliste au concours Géza Anda (Suisse) en 2015. Il remporte le prix de la fondation Cziffra en 2014 et devient lauréat de la fondation l’Or du Rhin en octobre 2016. Par ailleurs le 1er prix de philosophie au concours général des lycéens de France lui est attribué en 2013.

Parmi les orchestres qui l’ont accompagné en soliste, citons l’orchestre national d’Île-de-France, l’orchestre philharmonique de Brême, Musikkollegium de Winterthur, l’orchestre de l’opéra de Rouen, l’orchestre régional de Normandie, l’orchestre de la Garde Républicaine, l’orchestre de la Radio-Télévision Serbe, l’orchestre symphonique du Monténégro, l’orchestre symphonique de Murcia, l’orchestre de Valence, l’orchestre symphonique de Caen, l’orchestre de l’Alliance, l’ensemble orchestral Mosan de Liège, l’orchestre Ostinato, dans les concertos de Mozart, Beethoven, Chopin, Liszt, Mendelssohn, Saint-Saëns, Tchaïkovski, Rachmaninov, Gershwin.

Il s’est produit en récital ou avec orchestre à la Salle Gaveau, Salle Cortot, Fondation Louis Vuitton (concert diffusé en direct par Radio Classique), Tonhalle de Zürich, Die Glocke de Brême, Mozarteum de Salzbourg, Museum of Modern Art de Tel-Aviv, Kolarac de Belgrade, et dans des festivals tels que La Roque d’Anthéron, Les Flâneries de Reims (diffusion live par Medici.tv), Piano Folies du Touquet, Festival Chopin de Nohant, Piano en Valois, Automne Musical de Taverny, Nancyphonies, ainsi que par deux fois dans l’émission Génération jeunes interprètes de Gaëlle Le Gallic sur France Musique.

Début 2017, il a fait partie de la saison de l’opéra de Rouen, s’est produit avec l’orchestre symphonique du Monténégro dans La Rhapsodie de Rachmaninov, puis entamé une série de récitals en Allemagne et en Italie. En été de la même année il fera ses débuts en récital au festival Chopin de Bagatelle, au festival de La Roque d’Anthéron, au festival Radio-France de Montpellier, ainsi qu’à l’Août musical de Deauville, aux Midi-Minimes de Bruxelles et aux Lisztomanias de Châteauroux. Plusieurs dates avec orchestre sont également prévues, notamment une tournée avec l’orchestre de chambre de Toulouse dans des concertos de Bach et Mozart.

Par ailleurs, le festival Chopin de Nohant vient de publier un album d’archives consacré à Aldo Ciccolini, dans lequel est incluse la Sonate en sol mineur de Schumann enregistrée en live par Jean-Paul Gasparian (festival 2015). Le Magazine Classica a décerné à l’album son Choc du Mois et placé Jean-Paul parmi les 10 pianistes les plus prometteurs de la jeune génération. Un large portrait est également paru dans Pianiste du mois de mars.

Jean-Paul est depuis septembre 2016 artiste résident à la Fondation Singer-Polignac, en compagnie de Shuichi Okada et Gauthier Broutin, avec qui il a fondé le Trio Cantor.

Les Espagnols de Paris : Falla, Albeniz, Turina, Granados…

Causerie conçue et présentée par Benoît Duteurtre

Programme musical

Joaquín Turina (1882-1949)

Trio n° 2 pour violon, violoncelle et piano opus 76

  • Scherzo molto vivace
  • Finale 

Manuel de Falla (1876-1946)

Concerto pour clavecin et cinq instruments (1926)

  • II. Lento
  • I. Allegro

Gaspar Cassadó (1897-1966)

Requiebros pour violoncelle et piano (1934)

Pablo de Sarasate (1844-1908)

Romance andalouse pour violon et piano

Isaac Albeniz (1860-1909)

Iberia 

Enrique Granados (1867-1916)

Goyescas pour piano

  • Deuxième livre: Quejas o la Maja y el Ruiseñor (1909-11)

Manuel de Falla

Siete canciones populares españolas

  • N°3 Asturiana
  • N°4 Jota
  • N°7 Polo

Federico Mompou (1893-1987)

Musica callada pour piano (1967)

  • 4ème cahier
  • 26 et 27ème pièce

Marie-Laure Garnier soprano

Nina Pollet flûte

Amaury Viduvier clarinette

Philibert Perrine hautbois

David Petrlik violon

Volodia Van Keulen violoncelle

Olg Kirpicheva, Guillaume Vincent piano

Justin Taylor clavecin

Biographies

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né à Sainte-Adresse, près du Havre. Il a grandi non loin des écrivains qu’il aime : Flaubert, Maupassant ou Alphonse Allais. Passionné de musique, il a d’abord gagné sa vie en jouant du piano.

Son premier texte est paru dans la revue Minuit en 1982. De Tout doit disparaître (1992) à Gaieté parisienne en passant par Drôle de temps et Les Malentendus, ses romans racontent avec humour la France contemporaine. En 2001, il obtient le Prix Médicis pour Le Voyage en France. Ses livres plus récents s’aventurent parfois aux frontières du réel : Service clientèle, La Cité heureuse et La Petite fille et la cigarette (2005), ont été traduits dans plus de vingt langues. Les Pieds dans l’eau (2008), puis Ballets Roses (2009) et Livre pour adultes (2016) explorent une veine plus autobiographique. La plupart de ces ouvrages sont parus chez Gallimard ou chez Fayard.

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans Marianne, Le Figaro Littéraire, L’Atelier du Roman. Ses chroniques ont été rassemblées dans Ma Belle Epoque (2007). Il a suscité une vive polémique par son essai Requiem pour une avant-garde (1995), avant de fonder avec Marcel Landowski l’association Musique Nouvelle en Liberté qui soutient les jeunes compositeurs. On lui doit également une histoire de L’opérette en France et des documentaires pour la télévision. Depuis dix ans, il anime sur France Musique une émission au succès jamais démenti : Étonnez-moi Benoît.

Au théâtre, Benoît Duteurtre est l’auteur de Viva l’opéra comique qui a connu un vif succès salle Favart en 2004. Il a également signé l’adaptation de Véronique présentée en 2008 au Châtelet. Une nouvelle édition de L’Opérette en France est parue chez Fayard fin 2009.


Marie-Laure Garnier soprano

Nommée Révélation classique ADAMI, la soprano Marie-Laure Garnier débute son parcours artistique en Guyane puis au conservatoire à rayonnement régional de Paris. En 2009, elle intègre la classe de chant lyrique de Malcolm Walker au conservatoire national supérieur de musique de Paris. Après un brillant Prix de chant, elle obtient un diplôme d’artiste-interprète ainsi qu’un master de musique de chambre.

Lauréate du Concours international de chant de Mâcon et de la Fondation Cziffra, la soprano remporte le prix de la Mélodie française aux côtés de la pianiste Célia Oneto Bensaid au Concours Nadia et Lili Boulanger 2017. Elle est nommée « Jeune talent d’Outremer 2018 » par le Réseau des talents d’Outre-mer et remporte le prix Voix des Outre-mer 2019. Récemment, elle a été nommée lauréate HSBC du festival lyrique d’Aix-en-Provence.

L’artiste se produit en récital sur des scènes prestigieuses telles que le Théâtre des Champs Elysées, la Philharmonie de Paris, le Capitole de Toulouse, le festival de La Chaise Dieu. À l’étranger, on la découvre à l’Oxford Lieder Festival, à l’Auditorium Reina Sofia à Madrid, au Palazzo Contarini Polignac à Venise, à l’Orangerie du Manoir de Skebo en Suède, à la SchumannHauss en Allemagne, ou encore au théâtre du Bolchoi à Moscou.

A l’opéra, Marie-Laure Garnier a interprété La Cantatrice dans Reigen de Boesmans, Tosca de Puccini, Gerhilde dans La Walkyrie de Wagner, et Ygraine dans Ariane et Barbe Bleue de Dukas.

La soprano affectionne particulièrement le Lied et la Mélodie, mais est également passionnée de musique de chambre, Elle se produit aux côtés de partenaires de choix tels que Célia Oneto Bensaid, Mary Olivon, Anne Le Bozec, Tristan Raës, Adam Laloum, Jonas Vitaud.

Après avoir fait ses débuts à la Salle Bourgie (Montréal) et au Wigmore Hall (Londres), on pourra entendre Marie-Laure Garnier au Théâtre des Champs Elysées, à l’Opéra Comédie de Montpellier, au Capitole de Toulouse et à l’Opéra Royal du Château de Versailles dans Platée de Rameau. La soprano fera également ses débuts en Chine dans le cadre d’une tournée avec Célia Oneto Bensaid.

Outre son amour pour la scène, Marie-Laure Garnier est une artiste engagée au service d’autrui au travers d’actions socio-culturelles. En effet, en partenariat avec la Philharmonie de Paris et le festival d’Aix-en-Provence, elle anime de nombreuses médiations culturelles auprès de publics n’ayant pas accès à la musique dite classique. Elle organise régulièrement des ateliers de chant choral dans des établissements scolaires et dans des entreprises ; par ailleurs elle a dirigé le chœur gospel The Sharing Singers avec qui elle a donné de nombreux concerts notamment auprès de personnes isolées (maisons de retraite et maisons médicalisées). Pour Marie-Laure, la musique est un vecteur de lien social dont on ne saurait se passer.


David Petrlik violon

En 2015, il obtient son master au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSM) de Paris avec les félicitations et poursuit sa formation dans le cycle d’excellence « Konzertexamen » à l’université des Arts de Essen. La même année, il participe à la Seiji Osawa International Music Academy de quatuor à cordes en Suisse, où il côtoie et joue avec des musiciens tels que Pamela Franck, Nobuko Imaï, Sadao Harada et Seiji Ozawa, son fondateur.

L’année 2016 est une étape importante dans sa jeune carrière : David est sélectionné par Gidon Kremer pour participer au programme « Chamber music connects the world » et joue avec Steven Isserlis, Christian Tetzlaff et Gidon Kremer.

Parallèlement à ses études, David remporte des premiers prix aux concours internationaux Kocian (Répuplique Tchèque), Flame (Paris), il est lauréat du concours Jasha Heifetz (Lituanie), Ginette Neveu (France), avec, à deux reprises, le prix du public, ainsi que du concours Lipizer (Italie), où il obtient le prix spécial pour la pièce virtuose. En 2017, David est lauréat du concours Felix Mendelssohn à Berlin et du prix « André Hoffmann » pour la meilleure interprétation de la pièce de M. Toshio Hosokawa avec Alexandre Kantorow au festival Les Sommets Musicaux de Gstaad. David est aussi le lauréat de la Fondation Safran, de l’Adami et de la bourse Huguet-Bourgeois de la Fondation de France. Il vient récemment d’être nommé « Génération Spedidam ».

Ces différentes distinctions lui permettent de se produire lors de récitals dans plusieurs pays européens et en tant que soliste avec le Prague Radio Symphony Orchestra, le Kremerata Baltica, l’orchestre philarmonique classique de Bonn, le Staatorchester Rheinische Philharmonie, le Mannheim Chamber Orchestra, l’orchestre d’Auvergne, le Moravian Philharmonic Orchestra Olomouc, l’orchestre philarmonique de Pardubice, l’orchestre philarmonique du Maroc, le Kaunas City Symphony Orchestra, l’orchestre lyrique du théâtre d’Avignon et l’orchestre de Caen… David s’est produit en tant que concertiste dans les plus prestigieuses salles de concerts et festivals comme la Grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris, l’Auditorium du Louvre à Paris, l’Auditorium de La Seine Musicale à Paris, le Victoria Hall à Genève, le Smetana Hall à Prague, la Fondation Louis Vuitton à Paris, le National Philarmonic Hall à Vilnius, le Peterhouse Theatre à Cambridge, le Beethoven Hall à Bonn, lefFestival de la Roque d’Anthéron, le Bratislava Music Festival, le festival de Pâques et l’Août musical de Deauville, le festival de la Chaise-Dieu, le Ffestival Printemps des Alizé et le festival du Périgord Noir.

Ayant à cœur un désir de qualité et d’expressivité il suit les conseils avisés de Vadim Repin, Léonidas Kavakos, Pinchas Zukerman, Vadim Gluzman, le trio Wanderer et Christian Ivaldi à l’occasion de différentes masterclasses.

Il a joué également en musique de chambre avec des musiciens tels que Nicholas Angelich, Gidon Kremer, Philippe Jaroussky, Steven Isserlis, Christian Tetzlaff, Karine Deshayes, Jean-Frédéric Neuburger, Itamar Golan, Marc Coppey, Claire Désert, Eric Le Sage, Boris Garlitsky, Emmanuel Strosser, François Salque, Jonas Vitaud, Raphaël Sévère, Amaury Coeytaux, Guillaume Bellom, Vassily Sinaïsky, Laurent Martin and Thomas Hoppe… 

En 2016, David reçoit le prix André Boisseaux qui lui permet d’enregistrer son premier disque avec Itamar Golan au piano, ce disque paraîtra au Label Soupir en septembre 2017 avec un programme de musique française composé de C. Debussy, O. Messiaen, P. Boulez et M. Ravel.

David est également le violoniste du trio Messiaen, aux côtés de Volodia van Keulen et Théo Fouchenneret. Le trio a remporté en 2018 le 1er Prix du Concours international de musique de chambre de Lyon, ainsi que cinq prix spéciaux, permettant aux jeunes musiciens d’enregistrer un disque consacré au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen et aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès, paru en 2018 pour le label Mirare.

David est en résidence à la fondation allemande Villa Musica Rheinland-Pfalz qui lui prête l’instrument qu’il joue actuellement : un violon de Petrus Guarnerius de 1702 ex Schubert.

Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Messiaen.


Philibert Perrine hautbois

Philibert Perrine intègre en 2011 le conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Jacques Tys, David Walter et Frédéric Tardy. Passionné d’orchestre, il est amené à se produire dans des salles prestigieuses telles que le Concertgebouw d’Amsterdam, le Royal Albert Hall, le Salzburger Festspiele, sous la baguette de chefs tels que Philippe Jordan, Susanna Mälkki, Matthias Pintscher… 

Très investi dans la musique de chambre, il participe à de nombreux festivals (festival de Pâques de Deauville, festival de Prades, Flâneries de Reims…) et concerts de musique de chambre en différentes formations, notamment avec l’ensemble Ouranos avec lequel il remporte de nombreux prix au Concours international de musique de chambre de Lyon. Il a la chance de jouer en compagnie de grands artistes comme Renaud Capuçon, Nicolas Angelich, Laurent Lefèvre, Guillaume Bellom, Guillaume Vincent…

Lauréat de nombreux concours (Printemps de Prague, 1er prix du Concours international Crusell, 3e prix du prestigieux Concours international de hautbois de la Fondation Sony Japon, 3e prix du Concours international de hautbois de Muri…) il a l’occasion d’interpréter les principaux concertos du répertoire du hautbois avec des orchestres tels que le Prague Chamber Orchestra, le Gunma Symphony Orchestra, the Jousia Ensemble et l’Argovia Philharmoni

En 2015, il intègre l’orchestre de l’Opéra de Paris en tant que hautbois co-soliste. Il est nommé Révélation classique de l’Adami en 2016,

Philibert Perrine est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec l’ensemble Ouranos.


Nina Pollet flûte

Portée par une famille de musiciens, Nina Pollet débute la flûte traversière à l’âge de sept ans au conservatoire de Lille dans la classe de Chrystel Delaval et s’inscrit rapidement à ses premiers concours où elle y remporte de nombreux prix au fil des années.

En 2014, elle est admise à l’unanimité au conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Sophie Cherrier et Vincent Lucas où elle vient de terminer brillamment son master. Dernièrement, Nina a été récompensée d’un 2e prix au Concours international Severino Gazzelloni en Italie et d’un 1er prix au Concours international du Jeune flutiste. À 20 ans elle remporte le concours de flûte solo de l’orchestre de la Garde Républicaine.

Forgeant son expérience d’orchestre au sein du Gustav Mahler Jugendorchester et étant l’invitée d’orchestres renommés tels que l’orchestre philharmonique de Radio France, l’orchestre de Paris, l’orchestre national de France, l’orchestre national de Montpellier ou encore l’orchestre national de Lille, Nina est amenée à se produire dans de prestigieuses salles comme la Philharmonie de Paris, le Concertgebouw d’Amsterdam, le MusikVerein de Vienne ou encore la ElbPhilharmonie de Hambourg.

La musique de chambre tenant une place importante dans sa vie d’artiste, Nina se produit régulièrement en récital ou soliste à travers le monde.


Amaury Viduvier clarinette

Amaury Viduvier est né en 1990 à Neuilly-¬sur-¬Seine. Issu d’une famille d’artistes, son père clarinettiste l’initie à son art dès l’âge de huit ans. Il donne ses premiers concerts et remporte les concours Bellan et UFAM à l’âge de douze ans. Il intègre ensuite le conservatoire du XIIe arrondissement de Paris puis le Conservatoire à rayonnement régional de Paris dans la classe de Richard Vieille et Franck Amet. Il remporte en 2008 le premier grand prix du concours européen de musique en Picardie. Il est reçu en 2010 premier nommé à l’unanimité du jury au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Il obtient la même année un premier prix de perfectionnement à l’unanimité avec félicitations du jury au Conservatoire de Paris. Il est alors nommé clarinette solo de l’orchestre de la Cité internationale ainsi que de l’ensemble Francilien et est régulièrement invité à jouer au sein des orchestres parisiens comme l’orchestre de Paris, l’orchestre national d’’Ile de France, l’orchestre Pasdeloup. Il se produit également lors de récitals ou avec différentes formations de musique de chambre. Il est depuis 2012 clarinettiste à l’académie internationale Gyorgy Sebök ainsi que de la garde républicaine. Amaury a récemment remporté le premier prix du concours international de Berlin dans la catégorie des instruments à vent.

En 2014, il fonde l’ensemble Ouranos aux côtés de Mathilde Calderini, Rafael Angster, Philibert Perrine et Nicolas Ramez, qui remporte le premier prix, le prix du public, le prix de la Fondation Bullukian ainsi que le prix des internautes au concours international de musique de chambre de Lyon en 2017. Leur premier disque, paru en 2018 pour le label NoMadMusic, est salué par les critiques internationales.

Amaury Viduvier est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec l’ensemble Ouranos.


Volodia Van Keulen violoncelle

Volodia van Keulen entreprend l’étude du violoncelle à l’âge de sept ans au conservatoire à rayonnement régional de Besançon dans la classe d’Emmanuel Boulanger. Il est admis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSMD) de Paris et intègre la classe de Roland Pidoux et de Xavier Phillips. Il est ensuite sélectionné par Pieter Wispelwey pour participer à sa masterclass avec orchestre au festival international de violoncelle de Beauvais. En 2017, il obtient le deuxième prix au Concours international de la Societa Umanitaria de Milan.

Volodia s’est déjà produit dans de nombreux lieux, en solo ou avec diverses formations, notamment au festival international de la Roque d’Anthéron, à la Maison de la Radio pour la création mondiale du Voyageur sans bagage de Francis Poulenc sur France Musique, dans la Grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris, à la Cité de la musique de Paris, aux Folles journées de Nantes, à la Philharmonie de Xi’an (Chine), au Musée impérial de Petrópolis (Brésil), au Théâtre du Châtelet, aux Concerts de l’improbable avec Jean-François Zygel et François Salque, au festival du Périgord Noir, à la Salle Poirel de Nancy, à la Kronberg Academy, à l’opéra-théâtre de Besançon, à la Matinale de France Musique, aux Rencontres de violoncelle de Bélaye, à la Folle journée de Tokyo, à la Maladrerie Saint-Lazare (Beauvais), au festival de Pâques et à l’Août musical de Deauville, à la Grange de Meslay, aux Rencontres musicales de Noyers-sur-Serein, à la Folle nuit de Grenoble avec Claire Désert et Emmanuel Strosser, à l’émission Plaisir du quatuor de Stéphane Goldet sur France Musique.

Il partage son expérience de musique de chambre avec des musiciens tels que Roland Pidoux, Claire Désert, Hae-sun Kang, Pierre Fouchenneret, Marc Coppey, Amaury Coeytaux, Bertrand Chamayou, Guillaume Vincent, Raphaël Sévère, David Petrlik, Théo Fouchenneret, Adrien Boisseau, Léa Hennino, Guillaume Bellom.

Actuellement en 3e cycle supérieur (doctorat) et diplômé d’un Master de violoncelle dans la classe de Marc Coppey et Pauline Bartisol au CNSMD de Paris, il suit les conseils avisés de Steven Isserlis, Garry Hoffman, Young Chang Cho, Peter Bruns, Christian Ivaldi, Boris Garlitsky, Philippe Muller, Claire Désert et du Trio Wanderer.

En 2014, il fonde le trio Messiaen avec David Petrlik et Théo Fouchenneret, L’ensemble remporte le premier prix du concours international de musique de chambre de Lyon en 2017 et enregistre un disque pour le label Mirare, accompagné du clarinettiste Raphaël Sévère, autour d’un programme composé de Court Studies de Thomas Adès et du Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen.

Volodia joue sur un violoncelle de David Deroy réalisé en 2010 à Vannes. Il est soutenu par la fondation Safran et la fondation Société Générale,

Volodia van Keulen est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Messiaen depuis 2014.


Justin Taylor clavecin

Justin Taylor remporte, à tout juste 23 ans, le Premier Prix du prestigieux concours international de clavecin de Bruges. Il décroche aussi le Prix du Public, le Prix Alpha et le Prix de l’EUBO Developping Trust décerné au jeune musicien baroque européen le plus prometteur. Il est nommé aux Victoires de la musique classique 2017 dans la catégorie « Révélation soliste instrumental ». Cette même année, l’Association professionnelle de la critique lui décerne le Prix « Révélation musicale ».

Depuis son plus jeune âge, Justin pratique le piano et le clavecin avec passion. Après avoir étudié ces deux instruments à Angers, sa ville natale, Justin poursuit son parcours au conservatoire national supérieur de musique de Paris dans les classes de Roger Muraro pour le piano, d’Olivier Baumont et Blandine Rannou pour le clavecin.

Son premier album, La Famille Forqueray (2016) a été multi-récompensé : CHOC de l’année Classica, Gramophone Editor’s Choice, Grand Prix de l’Académie Charles Cros, Qobuzissime… Continuum, consacré à Scarlatti et Ligeti, figure parmi les 5 meilleurs enregistrements 2018 du journal Le Monde. Aussi à l’aise au pianoforte qu’au clavecin, Justin a enregistré le 17ème concerto de Mozart avec Le Concert de La Loge (CHOC Classica). Le jeune musicien a également participé à l’intégrale Bach333 de Deutsche Grammophon en enregistrant un double disque d’œuvres méconnues de Bach. Justin enregistre en exclusivité pour le label Alpha Classics. On a pu l’entendre en récital à l’Auditorium du Louvre, au festival de la Roque d’Anthéron ou encore à la Folle Journée de Nantes, ainsi que dans de nombreuses villes européennes.

Il s’est déjà produit avec de nombreux orchestres tels l’orchestre national d’Île-de-France, l’orchestre royal de chambre de Wallonie, l’orchestre de chambre de Genève, l’orchestre de Picardie ou encore l’orchestre de Mannheim. Au cours de la saison 2019/2020, Justin fera ses débuts au Japon et aux États-Unis.

Justin ne délaisse pas pour autant le répertoire de musique de chambre. Avec son ensemble Le Consort, il remporte le Premier Prix et le Prix du Public au Concours international de musique ancienne du Val de Loire 2017, présidé par William Christie. Aux côtés de la mezzo-soprano Eva Zaïcik, ils viennent de publier leur premier enregistrement pour Alpha Classics Venez chère ombre, consacré aux cantates françaises (Choix de France Musique, CHOC Classica…). Une intégrale des sonates en trio de Jean-François Dandrieu, Opus 1 (Alpha Classics, 2019), a été récompensée par un Diapason d’or.

Justin Taylor est soutenu par la Fondation d’entreprise Safran.

Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec son ensemble Le Consort.


Olga Kirpicheva piano

Après avoir étudié le piano au prestigieux conservatoire Tchaïkovski de Moscou auprès de Elisso Virsaladze, Olga Kirpicheva arrive en France en 2013 et intègre le conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris dans la classe d’Itamar Golan. La même année, elle se produit sous la direction de Vladimir Spivakov avec l’orchestre des Virtuoses de Moscou. A travers son parcours, elle a été formée par de grands musiciens tels que Vladimir Krainev, Jean-Claude Pennetier, Jean-François Heisser, Michel Beroff, Jacques Rouvier, Emmanuel Krasovski, Miguel Da Silva, Avedis Kouyoumdjian, Dimitri Bashkirov, José Ribera et Claudio Martinez Mehner.

Elle est lauréate de nombreux concours internationaux, citons le Concertino Praga International Radio Competition (République Tchèque), Palma D’oro Concorso (Italie), le Concours Piano Campus (France), le 6e concours international Joseph Haydn (Autriche) et le 7e concours international de musique de chambre de Melbourne (Australie).

Olga se produit en tant que soliste et chambriste à l’international dans des salles prestigieuses comme La Grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris, l’Auditorium du Louvre, la Salle Gaveau, le Théâtre des Bouffes du Nord à Paris, La Grande Salle du conservatoire de Moscou, la Salle Flagey à Bruxelles, le Melbourne Recital Centre, le Rudolfinum Hall à Prague, sala Pereda, sala Argenta (Santander, Espagne). Elle participe également aux festivals de La Roque d’Anthéron, Les Sommets musicaux de Gstaad, le festival de l’Orangerie de Sceaux, le festival Ravel à Monfort-l’Amaury ou encore Les Folles Journées de Nantes en région et le festival de La Chapelle Musical Reine Elisabeth à Bruxelles.

Elle fonde le trio Medici avec Vera Lopatina (violon) et Adrien Bellom (violoncelle). Lauréat de la Fondation d’entreprise Banque Populaire, le trio s’est perfectionné auprès de Miguel Da Silva et du quatuor Artemis au sein de La Chapelle Musicale Reine Elisabeth, et a suivi les masterclasses du quatuor Ebène, du trio Wanderer et de Claire Desert.

Olga Kirpicheva est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Medici.


Guillaume Vincent piano

Né en 1991 à Annecy, Guillaume Vincent commence à étudier le piano à sept ans et donne ses premiers récitals et concerts avec orchestre dès l’âge de dix ans. Son talent est très vite remarqué par François-René Duchable qui l’amène à se présenter au conservatoire de Paris qu’il intègre à treize ans dans la classe de Jacques Rouvier et Prisca Benoit. Il étudie également auprès de Jean-François Heisser et Marie-Josèphe Jude en piano et Yves Henry en harmonie. En juin 2011, il obtient son diplôme de 3e cycle d’artiste-interprète.

En 2008, Guillaume remporte le premier prix au concours Young Concerts Artists de Leipzig. L’année suivante, il reçoit le troisième grand prix du concours Marguerite Long-Thibaut et le Prix de l’orchestre national de France. Il est ensuite Révélation classique de l’ADAMI et est nommé dans la catégorie « Révélation soliste instrumental » aux Victoires de la musique classique en 2014.

Guillaume s’est produit en soliste sur les scènes les plus prestigieuses comme le Suntory Hall à Tokyo, le Barbican Hall à Londres, le Théâtre des Champs-Elysées, la Salle Pleyel, la Salle Gaveau à Paris, le Palace of Arts à Budapest, le Qatar Opera House à Doha, le Simón Bolívar Hall à Caracas… En outre, il multiplie les collaborations avec des orchestres tels que l’orchestre de la Radio de Francfort, l’orchestre philharmonique de Budapest, l’ensemble orchestral de Kanazawa et l’orchestre philharmonique de Kanagawa, l’orchestre national de Bordeaux, l’orchestre national de Lille, l’orchestre national du Capitole de Toulouse, le BBC Symphony Orchestra ou l’orchestre symphonique Simón Bolívar.

Chambriste reconnu, Guillaume partage régulièrement la scène avec Augustin Dumay, Renaud Capuçon, Lise Berthaud, Edgar Moreau, Jean-François Heisser, David Kadouch, Adam Laloum, Jonas Vitaud, Virgile Boutellis ou encore les quatuors Hermès et Ardeo.

Parmi les festivals où il est régulièrement invité, on peut citer le Lille Piano Festival, Piano aux Jacobins à Toulouse, l’Esprit du piano à Bordeaux, les festivals de Deauville et de la Roque d’Anthéron.

Son premier disque solo, consacré aux Préludes de Rachmaninov, est paru en 2012 chez Naïve. Le disque Warner réalisé avec Camille et Julie Berthollet est Disque d’Or 2015. Plus récemment, il a enregistré avec le contre-ténor Théophile Alexandre le disque ADN baroque (Klarthe, 2018) dans lequel ils offrent une relecture des classiques baroques en les adaptant en piano-voix.

Guillaume Vincent est artiste associé, en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

Trio Messiaen

  • David Petrlik violon
  • Volodia Van Keulen violoncelle
  • Philippe Hattat piano

Artiste résident de 2014 à 2021, ont bénéficié d’une carte blanche de 2022 à 2024

C’est par la rencontre de quatre jeunes solistes que l’ensemble Messiaen voit le jour en 2014. Tous diplômés du CNSM de Paris et lauréats de prestigieux concours (Concours Félix Mendelssohn, concours Jascha Heifetz et concours Rodolfo Lipizer, concours de la societa umanitaria de Milan, concours Gabriel Fauré et Young Concert Artists de New York), ils accordent chacun leur personnalité musicale dans ce projet commun scellé par une amitié née entre les murs du Conservatoire.

La présence si particulière d’une clarinette dans cette formation prend comme référence le célèbre Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen. A l’image des huit pièces à géométrie variable qui structurent ce chef d’œuvre, la caractéristique saillante de l’ensemble Messiaen est bien son essence amovible, pouvant constituer diverses formations de chambre dont le noyau central reste celle du trio. La souplesse d’une telle constitution offre ainsi la possibilité d’aborder un vaste répertoire tout en gardant une même complicité.

Dans sa formation trio violon, violoncelle et piano, l’ensemble Messiaen remporte brillamment en 2018 le 1er Prix du Concours International de Musique de Chambre de Lyon, ainsi que 5 prix spéciaux, formulant ainsi la promesse d’une carrière internationale pour ces jeunes interprètes.

Le succès reste d’ailleurs au rendez-vous pour cet ensemble qui se produit entre autres aux festivals de la Roque d’Anthéron, de Deauville, de Bélaye, de Povoa de Varzim, aux Folles Journées de Nantes et Tokyo, à la Folle Nuit de Grenoble, et se fait l’invité de France Musique pour l’émission Plaisir du Quatuor animée par Stéphane Goldet.

Le premier enregistrement du trio est paru en 2018 aux éditions Mirare et est naturellement consacré au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen, ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès.

Vidéos

Concerts à la Fondation Singer-Polignac

Festival Singer-Polignac #5 : Trio Messiaen et Trio Xenakis | 8 juin 2024

Festival Singer-Polignac #3 : Les compositeurs soviétiques | 1er juin 2022

Festival Singer-Polignac #1 : Trio Messiaen | 11 novembre 2020

Rencontre musicale : Camille Saint-Saëns et la musique de chambre | 27 février 2020

Concert de saison : Carte blanche à Bertrand Chamayou | 15 juin 2017

Concert de saison : Clavier orchestral | 23 février 2017

Concert de saison : Nase Vlast | 20 octobre 2016

Concert d’atelier : Prix des Muses 2016 | 31 mars 2016

Concert d’atelier : Ensemble Messiaen | jeudi 15 janvier 2015


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