Rites et danses du printemps – 10 avril 2025 20h

Avant-propos

Après son projet VITRAIL et la collaboration avec Thierry Escaich, le Trio Xenakis souhaitait retrouver une formation qui lui est chère : le quatuor deux pianos / deux percussions. Emmanuel et Rodolphe poursuivent leur exploration du répertoire du compositeur en invitant Théo Fouchenneret, compagnon de longue date, à découvrir Spring’s Dance.

En complément de ce programme, vous pourrez entendre la Sonate pour deux pianos et percussions de Bartók, dont les couleurs, l’orchestration et la métrique rappellent le Sacre du Printemps de Stravinsky, ici présenté dans une version intimiste mais tout aussi puissante, adaptée par les musiciens.

Pour les accompagner et faire découvrir la nouvelle génération de résidents de la fondation, Rodolphe Menguy se joint à eux pour proposer ce tout nouveau programme de concert, Rites et danses du Printemps.

Emmanuel Jacquet et Rodolphe Théry du Trio Xenakis

Programme

Béla Bartók (1881-1945)

Sonate pour deux pianos et percussions Sz. 110 (1937)

  • Assai lento-Allegro molto
  • Lento, ma non troppo
  • Allegro non troppo 

Thierry Escaich (né en 1965)

Spring’s Dance pour deux pianos et percussions (2003)

Igor Stravinsky (1882-1971)

Le Sacre du Printemps

Théo Fouchenneret, Rodolphe Menguy piano

Emmanuel Jacquet, Rodolphe Théry percussions


Biographies des interprètes

Théo Fouchenneret piano

Théo Fouchenneret remporte le premier prix du Concours international de Genève en novembre 2018 avant d’être nommé « révélation soliste instrumental » aux Victoires de la Musique classique. La même année il remporte le 1er prix ainsi que cinq prix spéciaux au Concours international de musique de chambre de Lyon avec le Trio Messiaen.

Applaudi par de grandes salles et festivals internationaux, il se produit également avec des musiciens internationalement reconnus : Victor Julien-Laferrière, Renaud Capuçon, François Salque, Lise Berthaud, Svetlin Roussev… 

En mars 2020 est paru son premier disque solo chez la Dolce Volta, enregistrement consacré aux grandes sonates Waldstein et Hammerklavier de Beethoven. Théo est également un chambriste recherché, comme en témoigne sa grande discographie aux côtés de musiciens comme Eric Le Sage, Tatsuki Narita, le Trio Messiaen et Raphaël Sévère, le Trio Xenakis et Philippe Hattat.

Théo est à l’initiative du projet d’enregistrement de l’intégrale de la musique de chambre de Robert Schumann, qui a débuté en 2023, aux côtés de son frère Pierre Fouchenneret. 

Son nouveau disque consacré aux Nocturnes de Gabriel Fauré est paru le 6 septembre 2024 chez le label La Dolce Volta. Il est déjà salué par la critique (Revue Pianiste, 5 étoiles Diapason), et est couronné d’un Choc Classica.

Théo Fouchenneret est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2020.


Rodolphe Menguy piano

© Lyodoh Kaneko

Pour le magazine Pianiste, Rodolphe Menguy « se révèle être un instrumentiste formidablement armé certes mais surtout, un vrai tempérament », selon Diapason « il capte magnifiquement les atmosphères singulières » et a « au bout des doigts tout un orchestre » pour le magazine Classica
Rodolphe Menguy naît en 1997 à Paris et débute très tôt ses études musicales au CRR de Boulogne-Billancourt dans la classe de Gilles Berard puis Marie-Paule Siruguet, où il obtient son DEM de piano à l’âge de 14 ans. Il est ensuite admis à l’unanimité en 2015 au CNSMD de Paris dans la classe de Denis Pascal et Varduhi Yeritsyan où il obtient un Diplôme d’Artiste onterprète classique en 2022 après y avoir obtenu ses diplômes de Licence et Master. Il est ensuite admis à l’Accademia di Santa Cecilia à Rome où il se perfectionne auprès de Benedetto Lupo. Bénéficiant depuis très jeune d’une formation complète, il obtient au CRR de Boulogne-Billancourt un DEM d’Orchestration et au CNSMD de Paris les Prix d’Harmonie (classe de Fabien Waksman) et de Contrepoint (classe de Pierre Pincemaille).
En 2023, Rodolphe obtient le 2nd Prix au Concours international des étoiles du piano ainsi que trois Prix spéciaux. Il a par ailleurs reçu le Prix Jeune soliste des médias francophones publics en 2021 en tant que candidat présenté par France Musique. Il est également lauréat 2021 de la Fondation Banque Populaire, lauréat de la Fondation de l’Or du Rhin, Lauréat de la French American Piano Society et a été nommé Révélation Classique de l’Adami en 2018. Il est sélectionné cette même année pour faire parti de la promotion Vivaldi de l’Académie Philippe Jaroussky.
Rodolphe se produit régulièrement aussi bien en soliste que chambriste dans des festivals et salles prestigieuses : La Roque d’Anthéron, la Folle Journée de Nantes, Festival Radio France Occitanie, Chopin à Paris, Les Musicales de Normandie, Opéra de Saint Etienne, Théâtre des Bouffes du Nord, Musée Guimet, Ambassade de France à Washington, Consulat de France à New York…
Son premier disque Rhapsodies Hongroises sort en mai 2023 pour le label Mirare et est salué par la presse spécialisée : « Choix de France Musique », 5 étoiles de Classica, 5 Diapasons, 4,5 étoiles dans le prestigieux magazine allemand FonoForum
Musicien curieux, Rodolphe possède un large répertoire, de la musique de Bach à la création contemporaine en passant par Mozart, Haydn, Beethoven, Schubert, Chopin, Schumann, Liszt, Brahms, Debussy, Ravel, Bartók, Stravinsky, Hindemith, Messiaen, Boulez…
Passionné de musique de chambre et partenaire recherché, il se produit dans de diverses formations et a partagé la scène avec notamment Nathan Mierdl, Sarah Jégou-Sageman, Raphaëlle Moreau, Nicolas Garrigues, Marie Ducroux, Violaine Despeyroux, Paul Zientara, Stéphanie Huang, Caroline Sypniewski, Philippe Bianconi, Théo Fouchenneret, Nathalia Milstein.
Enthousiasmé par la rencontre des arts, cet amoureux de cinéma a également fait des projets où s’associent musique et danse, et a créé une nouvelle version de L’Histoire du soldat de Stravinsky en piano solo avec le comédien Bertrand de Roffignac.
Rodolphe est apparu sur plusieurs médias comme France Musique, Musiq3 – RTBF, Medici.tv. Il a reçu, au travers de diverses masterclasses et académies les conseils de personnalités musicales importantes comme Michel Béroff, Philippe Cassard, Hortense Cartier-Bresson, Bertrand Chamayou, Claire Désert, Nelson Goerner, Jean-François Heisser, David Kadouch, Stephen Kovacevich,, Bruno Rigutto, Sir András Schiff, Emmanuel Strosser…
En 2022, Rodolphe a fait ses débuts à l’Auditorium de Radio France dans un programme Boulez/Chopin ainsi qu’à la Philharmonie de Paris – Cité de la Musique dans le redoutable 2ème Concerto de Bartók avec l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire de Paris sous la direction de Quentin Hindley.
Il est depuis juillet 2024 artiste résident de la Fondation Singer-Polignac.


Rodolphe Théry percussions

© Amaury Viduvier

Timbalier solo de l’Orchestre philharmonique de Radio France depuis 2019, membre fondateur du Trio Xenakis et de l’Orchestre le Cercle de l’Harmonie, Rodolphe est un musicien aux engagements éclectiques.

En 2013, il est admis premier nommé dans la classe de Michel Cerutti, au Conservatoire de Paris, avec qui il étudie le répertoire contemporain pour percussion seule et se spécialise dans la pratique des timbales dans la classe de Jean-Claude Gengembre.

Très vite, il est invité à jouer avec les grands orchestres européens tels que le Philharmonia à Londres, l’Orchestre de Paris, le Bayerische Staastoper de Munich, l’Orchestre de Chambre de Paris, Les Siècles et les Dissonances, et travaille avec des chefs d’orchestre tels que Valery Gergiev, Myung-Whun Chung, Lava Shani, Daniel Harding ou encore Esa-Pekka Salonen.
Avec son Trio Xenakis, Rodolphe continue d’explorer la création contemporaine et les projets faisant se rencontrer les différentes pratiques artistiques. Ainsi les trois musiciens collaborent avec Ivo Van Hove et la Comédie-Française pour le spectacle Électre / Oreste, mais aussi avec le groupe Feu! Chatterton, le pianiste Yaron Herman ou encore la danseuse Élodie Sicard. Ils collaborent également avec les compositeurs Thierry Escaich, Othman Louati, Philippe Hurel ou Giani Caserotto. En 2024 parait leur premier disque Alliages (B Records), qui regroupe les grandes pièces du répertoire contemporain pour percussions et qui est salué par la critique (Diapason, Concerti, France Musique, …).

En plus de son activité de musicien, Rodolphe élabore et met en scène des spectacles alliant les différents arts. Ainsi son premier spectacle, le Voyage d’Ulysse, sera créé en avril 2025, au studio 104 de Radio-France et proposé en podcast sur France Musique. Sa nouvelle adaptation de L’Enfant & les Sortilèges sera créée en décembre 2025 à Paris, puis reprise au Festival de Radio France Occitanie Montpellier à l’été 2026.

Rodolphe Théry est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Xenakis depuis 2018.


Emmanuel Jacquet percussions

© Amaury Viduvier

Musicien polyvalent, Emmanuel Jacquet se produit dans de nombreuses formations différentes allant des grandes phalanges symphoniques françaises aux grandes productions théâtrales. 

Après avoir étudié les percussions contemporaines, traditionnelles ainsi que la batterie dans différents conservatoires, il quitte en 2022 le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris avec les félicitations du Jury. 

Emmanuel est régulièrement invité à jouer dans divers orchestres prestigieux comme l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Opéra National de Lyon, l’Orchestre National des Pays de la Loire, l’Orchestre National Bordeaux-Aquitaine, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo… 

Également sensible à la création, Emmanuel collabore également avec la compagnie Miroirs Etendus, avec laquelle il participe à plusieurs spectacles et opéras mis en scène par Thomas Bouvet, Antoine Thiollier sur les différentes scènes nationales. 

Il participe à de grandes productions théâtrales à la Comédie Française avec Electre/Oreste mis en scène par Ivo van Hove en 2018 ou encore Némésis de la metteuse en scène Tiphaine Raffier créé à l’Odéon Théâtre de l’Europe en 2023. 

Parallèlement, Emmanuel Jacquet est membre du Trio Xenakis, fondé en 2018 avec ses collègues percussionnistes Adélaïde Ferrière et Rodolphe Théry. Le trio se distingue par son engagement envers la musique contemporaine, explorant des œuvres de compositeurs tels que Iannis Xenakis, Thierry Escaich et Steve Reich. 

Le trio a également enregistré son premier disque Alliages, sorti sous le label B records en novembre 2024. 

Emmanuel s’implique aussi dans des projets éducatifs et des concerts de musique de chambre, contribuant à la diffusion et à l’appréciation de la musique contemporaine. 

Emmanuel Jacquet est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2018 au sein du Trio Xenakis.

Quatuor Akilone – Léa Hennino – Théo Fouchenneret – 16 janvier 2025

Avant-propos

Un programme pour célébrer l’amitié !

Tout d’abord l’amitié d’Antonín Dvořák pour Josefina, son premier amour, muse de son cycle Les Cyprès, qu’il a composé pour elle et retranscrit ensuite pour quatuor à cordes. Cet amour sublimé lui a permis de tisser des liens étroits avec son beau-frère qui lui a ouvert les portes de son domaine Vysoká, entouré de forêt, qui sera d’une importance cruciale dans la création et l’inspiration de la plupart de ses chefs-d’œuvre dont Rusalka. Dans ce lieu emblématique, se côtoyaient des compositeurs comme Leoš Janáček, mais aussi des poètes, sculpteurs, comédiens et musiciens dont le fameux violoniste et quartettiste Josef Suk, aussi compositeur et gendre de Dvořák. On imagine les soirées chaleureuses en musique, les échanges inspirants, dans le salon de cette villa aux hôtes généreux.

À l’image de ces moments d’exception, nous avons la joie de partager avec vous cette musique injustement délaissée où le spirituel navigue sans frontière avec les danses et les chants de la terre, dans ce fabuleux écrin que nous offre l’hôtel de la Fondation Singer-Polignac, en compagnie de nos amis Léa Hennino et Théo Fouchenneret.

Quatuor Akilone

Programme

Antonín Dvořák (1841-1904)

Quintette à deux altos n°3 en mi bémol majeur opus 97 B. 180

  • Allegro non tanto
  • Allegro vivo
  • Larghetto
  • Finale. Allegro giusto

Les Cyprès pour quatuor à cordes B. 152

  • IX. O duse draha jedinka
  • VIII. Zde v lese u potoka
  • X. Tam stoji stara skala

Quintette avec piano n°2 en la majeur opus 81 , B. 155

  • Allegro ma non tanto
  • Dumka. Andante con moto
  • Scherzo (Furiant). Molto vivace
  • Finale. Allegro

Quatuor Akilone

Magdalena Geka, Elise De-Bendelac violon

Perrine Guillemot alto

Lucie Mercat violoncelle

Théo Fouchenneret piano

Léa Hennino alto

Biographies

photo : Iseult Photography
© Iseult Photography

Léa Hennino alto

Musicienne polyvalente, Léa se produit en soliste et en musique de chambre dans le monde entier au côté d’artistes de renom tels que le Quatuor Modigliani, Christophe Coin, Jean-Guihen Queyras, Eric Le Sage, Emmanuel Pahud, Paul Meyer, Nicolas Dautricourt, Adam Laloum, François Salque, David Kadouch, Pierre Fouchenneret, Marie et Guillaume Chilemme, Victor Julien-Laferrière, David Grimal, Edgar Moreau, Alina Pogotskina, Alena Baeva, Boris Brovtsyn, Daishin Kashimoto, Guy Braunstein, Nicholas Angelich, Gautier Capuçon, Sarah Nemtanu, Yan Levionnois, Nelson Goerner, Marc Coppey, Anne Queffelec, Itamar Golan, Denis Pascal, Augustin Dumay… Elle prend également part à une tournée européenne des quintettes à cordes de Mozart sur l’invitation de Renaud Capuçon aux côtés de Gérard Caussé et Clemens Hagen.

En soliste, elle se produit lors de récitals et interprète le Concerto-Rhapsody de Martinü en République Tchèque et la symphonie concertante de Mozart avec l’Orchestre de chambre de Toulouse. Elle est aussi l’alto solo du Don Quichotte de Strauss avec l’Orchestre de Picardie et est régulièrement invitée comme alto solo dans les orchestres, notamment au sein de l’ensemble Les Dissonances sous la direction de David Grimal.

Léa collabore également avec la violoncelliste Héloïse Luzzati au sein de son projet La Boîte à pépites et de son festival Un temps pour elles dont l’ambition est de promouvoir et diffuser le répertoire des compositrices pour une plus grande égalité dans les programmations musicales et artistiques.

Artiste associée de l’Ensemble I Giardini, ils enregistrent ensemble le disque Nuits aux côtés de Véronique Gens (diapason d’or, choc Classica, clé de Resmusica, choix de France Musique) et un album consacré à la musique de Caroline Shaw (2022). Léa participe aussi au disque de Camille Pépin Chamber Music (Choc Classica 2019, Choix de France Musique, FFF Télérama) et à divers enregistrements.

En 2022, elle réalise avec le violoncelliste Yan Levionnois un projet autour du poème symphonique Don Quixote de Richard Strauss, arrangé pour douze musiciens par Arthur Lavandier, sous forme de conte musical et illustré par des dessins de Cécile Pruvot. Le spectacle a été joué au Festival de Saint-Céré, au Théâtre des Champs-Élysées, au Festival de Saint-Denis et sera redonné en avril 2025 au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence (La Friche Belle de Mai à Marseille).

Depuis 2023, Léa fait aussi partie du Quatuor à cordes Fidelio avec les violonistes Camille Fonteneau, Marie-Astrid Hulot et la violoncelliste Maria Andréa Mendoza. Leur collaboration célébre les œuvres du répertoire mais aussi de compositeurs et compositrices encore à découvrir. Désireux d’enrichir leur jeu, l’ensemble forme aussi régulièrement des quintettes avec piano ou avec chant.

Lauréate du CNSM de Paris, Léa s’est ensuite perfectionnée auprès de Nobuko Imai et Lawrence Power en Suisse. Elle remporte des prix lors de Concours nationaux et internationaux, devient lauréate de plusieurs fondations et est sélectionnée pour participer à de prestigieuses Festival Academies comme Krzyzowa Music for Europe (Pologne), Kronberg « Cello Plus » (Allemagne), Ravinia Steans Music Institut (USA), Verbier Festival Academy (Suisse), IMS Prussia Cove (Angleterre), Aurora Chamber Music (Suède), Encuentro de Santander (Espagne).

Léa joue un alto de Patrick Robin de 2013, généreusement prêté par Renaud Capuçon et un archet de Thierry Doison fait à Lille.

Léa Hennino est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2022.


© Lyodoh Kaneko
© Lyodoh Kaneko

Théo Fouchenneret piano

Théo Fouchenneret remporte le premier prix du Concours international de Genève en novembre 2018 avant d’être nommé « révélation soliste instrumental » aux Victoires de la Musique classique. La même année il remporte le 1er prix ainsi que cinq prix spéciaux au Concours international de musique de chambre de Lyon avec le Trio Messiaen.

Applaudi par de grandes salles et festivals internationaux, il se produit également avec des musiciens internationalement reconnus : Victor Julien-Laferrière, Renaud Capuçon, François Salque, Lise Berthaud, Svetlin Roussev… 

En mars 2020 est paru son premier disque solo chez la Dolce Volta, enregistrement consacré aux grandes sonates Waldstein et Hammerklavier de Beethoven. Théo est également un chambriste recherché, comme en témoigne sa grande discographie aux côtés de musiciens comme Eric Le Sage, Tatsuki Narita, le Trio Messiaen et Raphaël Sévère, le Trio Xenakis et Philippe Hattat.

Théo est à l’initiative du projet d’enregistrement de l’intégrale de la musique de chambre de Robert Schumann, qui a débuté en 2023, aux côtés de son frère Pierre Fouchenneret. 

Son nouveau disque consacré aux Nocturnes de Gabriel Fauré est paru le 6 septembre 2024 chez le label La Dolce Volta. Il est déjà salué par la critique (Revue Pianiste, 5 étoiles Diapason), et est couronné d’un Choc Classica.

Théo Fouchenneret est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2020.


© Capucine de Chocqueuse

Quatuor Akilone

Le Quatuor Akilone est le fruit d’une aventure musicale et humaine née en 2011, à Paris. Principalement guidées par Hatto Beyerle, Vladimir Mendelssohn et aujourd’hui Patrick Jüdt, les quatre musiciennes sont lauréates du Premier Grand Prix et du prix ProQuartet du 8e Concours International de Quatuor à cordes de Bordeaux en 2016. De renommée internationale, le Quatuor Akilone s’est produit dans les plus grandes salles, en France et à l’étranger : Munetsugu Hall à Nagoya, Wigmore Hall à Londres, Philharmonie de Paris, Muziekgebouw d’Amsterdam, Liszt Academy à Budapest…

Ancré dans son temps, le Quatuor Akilone se tourne aussi vers la création. Il est dédicataire de l’œuvre de la compositrice Xu Yi Aquilone Lontano, inspirée du nom du Quatuor — « le cerf-volant » en italien — créée à la Philharmonie de Paris en 2018. En 2023 il crée en Lettonie le 4e quatuor d’Andris Dzenītis et dans sa quête d’expérimentation, il entreprend une créolisation nommée Parastiches avec Jérôme Désigaud autour de la microtonalité et des polytempi, accompagné par le GMEA d’Albi et la Maison de la Musique contemporaine. Toujours dans une démarche de recherche, le Quatuor part en République Tchèque sur les traces de Dvořák en 2023, pour accompagner son CD « Deep in the Forest » autour de l’œuvre du compositeur par un podcast réalisé par Tristan Labouret et Samuel Débias.

Musicalement engagé, le Quatuor Akilone a toujours eu le besoin de partager la musique auprès de tous les publics et notamment ceux éloignés des salles de concert (détenu-es, réfugié-es, enfants, personnes en situation de handicap ou de précarité, …). Cette démarche fondamentale se nourrit de collaborations fidèles avec Les Concerts de Poche et Musethica. Également sensible aux questions environnementales qui touchent notre époque, le Quatuor est membre du réseau ARVIVA et ambassadeur de la gamme Planet des Chevalets Despiau.

Dans le prolongement de ses engagements, le Quatuor Akilone construit également depuis quelques années un ancrage local en Occitanie notamment via le festival Gresinhòl, basé en forêt de Grésigne dans le Tarn.

Magdalena Geka, Premier violon, joue un Alessandro Gagliano 1734 généreusement mis à sa disposition par l’Anima Music Foundation.

Le Quatuor Akilone est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2022.

Théo Fouchenneret

Photos : Lyodoh Kaneko

en résidence depuis juillet 2020

Théo Fouchenneret remporte le premier prix du Concours international de Genève en novembre 2018 avant d’être nommé dans la catégorie « révélation soliste instrumental » aux Victoires de la Musique Classique. La sensibilité et la poésie de son toucher mais aussi la maturité de ses interprétations distingue unanimement ce jeune pianiste français des autres interprètes de sa génération: « On est frappé par une présence et un son plein et intense. Rapidement, les contrastes nous saisissent. Fouchenneret nous convie à une véritable interprétation. » Diapason.

Après de brillantes études au CRR de Nice, sa ville natale, dans la classe de Christine Gastaud, il continue de bénéficier d’un enseignement d’excellence aux côtés de pédagogues d’exception qui forgeront les derniers contours de ce musicien complet. Il obtient les plus hautes distinctions au CNSM de Paris auprès de professeurs tels qu’Alain Planès, Hortense Cartier-Bresson et Jean-Frédéric Neuburger. En 2013, il remporte le 1er prix au Concours international de piano Gabriel Fauré qui lui donne l’occasion d’aborder le répertoire d’un compositeur qui lui est cher. 

L’année 2018 marque un tournant dans la carrière du jeune pianiste. Quelques mois avant de triompher au Concours international de Genève, il remporte le 1er prix ainsi que cinq prix spéciaux au Concours international de musique de chambre de Lyon avec le Trio Messiaen.

Il est également lauréat de la Fondation Banque Populaire ainsi qu’artiste en résidence à la Fondation Singer-Polignac. 

Si Théo est régulièrement l’invité des émissions de radio et de télévision, c’est bien sûr la scène qui porte ses principales interprétations. Applaudi par les plus grandes salles et festivals internationaux (Gasteig de Munich, Gewandhaus de Leipzig, Philharmonie du Luxembourg, Bozar de Bruxelles, Piano aux Jacobins, Folles Journées…) il se produit également avec les musiciens les plus doués de sa génération (Victor Julien-Laferrière, François Salque, Lise Berthaud, Svetlin Roussev…)

Théo publie un premier CD en 2013 chez Sonare Art Office aux côtés du violoniste Tatsuki Narita. En 2015, c’est avec la violoncelliste Astrig Siranossian qu’il partage un enregistrement chez Claves Records. Plus récemment, le disque du Trio Messiaen avec le clarinettiste Raphael Sévère parait en 2018 aux éditions Mirare et se consacre tout naturellement au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen, ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès. Cet enregistrement s’impose déjà comme une référence puisqu’il est récompensé d’un Diapason d’Or ainsi que d’un Choc Classica. 

Son premier album solo consacré à Beethoven est sorti en mars 2020 chez le label La Dolce Volta.

Discographie

Fauré – Nocturnes

paru chez La Dolce Volta en 2024

Beethoven

paru chez La Dolce Volta en 2020

    Chants de l’âme

    Olivier Greif (1950-2000)

    Chants de l’âme pour voix et piano (1979-1995)

    • Deniall (George Herbert)
    • The tyger (William Blake)
    • Holy sonnet, Divine meditations n° 6 (John Donne)
    • Sic vita (Henry King)
    • Holy sonnet (John Donne)
    • Vertue (George Herbert)
    • Song (Thomas Carew)
    • Mortification (George Herbert)
    • Peace (Henry Vaughan)

    Thierry Escaich (né en 1965)

    D’une douleur muette pour voix, violoncelle et piano (2001)

    • Textes d’Yves Petit de Voize

    Olivier Greif

    Le Tombeau de Ravel pour piano à quatre mains

    Marie-Laure Garnier soprano

    Yan Levionnois violoncelle

    Philippe Hattat, Théo Fouchenneret piano

    Biographies

    Marie-Laure Garnier soprano

    Nommée Révélation classique ADAMI, la soprano Marie-Laure Garnier débute son parcours artistique en Guyane puis au conservatoire à rayonnement régional de Paris. En 2009, elle intègre la classe de chant lyrique de Malcolm Walker au conservatoire national supérieur de musique de Paris. Après un brillant Prix de chant, elle obtient un diplôme d’artiste-interprète ainsi qu’un master de musique de chambre.

    Lauréate du Concours international de chant de Mâcon et de la Fondation Cziffra, la soprano remporte le prix de la Mélodie française aux côtés de la pianiste Célia Oneto Bensaid au Concours Nadia et Lili Boulanger 2017. Elle est nommée « Jeune talent d’Outremer 2018 » par le Réseau des talents d’Outre-mer et remporte le prix Voix des Outre-mer 2019. Récemment, elle a été nommée lauréate HSBC du festival lyrique d’Aix-en-Provence.

    L’artiste se produit en récital sur des scènes prestigieuses telles que le Théâtre des Champs Elysées, la Philharmonie de Paris, le Capitole de Toulouse, le festival de La Chaise Dieu. À l’étranger, on la découvre à l’Oxford Lieder Festival, à l’Auditorium Reina Sofia à Madrid, au Palazzo Contarini Polignac à Venise, à l’Orangerie du Manoir de Skebo en Suède, à la SchumannHauss en Allemagne, ou encore au théâtre du Bolchoi à Moscou.

    A l’opéra, Marie-Laure Garnier a interprété La Cantatrice dans Reigen de Boesmans, Tosca de Puccini, Gerhilde dans La Walkyrie de Wagner, et Ygraine dans Ariane et Barbe Bleue de Dukas.

    La soprano affectionne particulièrement le Lied et la Mélodie, mais est également passionnée de musique de chambre, Elle se produit aux côtés de partenaires de choix tels que Célia Oneto Bensaid, Mary Olivon, Anne Le Bozec, Tristan Raës, Adam Laloum, Jonas Vitaud.

    Après avoir fait ses débuts à la Salle Bourgie (Montréal) et au Wigmore Hall (Londres), on pourra entendre Marie-Laure Garnier au Théâtre des Champs Elysées, à l’Opéra Comédie de Montpellier, au Capitole de Toulouse et à l’Opéra Royal du Château de Versailles dans Platée de Rameau. La soprano fera également ses débuts en Chine dans le cadre d’une tournée avec Célia Oneto Bensaid.

    Outre son amour pour la scène, Marie-Laure Garnier est une artiste engagée au service d’autrui au travers d’actions socio-culturelles. En effet, en partenariat avec la Philharmonie de Paris et le festival d’Aix-en-Provence, elle anime de nombreuses médiations culturelles auprès de publics n’ayant pas accès à la musique dite classique. Elle organise régulièrement des ateliers de chant choral dans des établissements scolaires et dans des entreprises ; par ailleurs elle a dirigé le chœur gospel The Sharing Singers avec qui elle a donné de nombreux concerts notamment auprès de personnes isolées (maisons de retraite et maisons médicalisées). Pour Marie-Laure, la musique est un vecteur de lien social dont on ne saurait se passer.


    Yan Levionnois violoncelle

    Yan Levionnois a débuté le violoncelle avec son père, puis a étudié à Paris avec Marc Coppey et Philippe Muller, à Oslo avec Truls Mørk, et à New York avec Timothy Eddy où il a également suivi des cours de philosophie à la Columbia University. Premier prix des concours internationaux André Navarra et In Memoriam Rostropovitch, il est également lauréat du concours Reine Elisabeth consacré au violoncelle et du dernier concours Rostropovitch où il a obtenu le prix de la « personnalité la plus remarquable », et a été nommé aux Victoires de la musique classique 2011. Il est aussi lauréat des fondations d’entreprise Banque Populaire et Safran et révélation classique de l’Adami 2013.

    Soliste, il se produit avec le London Philharmonic Orchestra, l’orchestre national de France, le Sinfonia Varsovia et l’orchestre national du Capitole de Toulouse, sous la direction de Daniele Gatti, Dimitry Sitkovetsky, Jean-Jacques Kantorow et Heinrich Schiff. Ses partenaires de musique de chambre sont David Grimal, Antoine Tamestit, Renaud et Gautier Capuçon, Nicholas Angelich, David Guerrier, Emmanuel Pahud et le quatuor Ébène. Il joue régulièrement avec l’accordéoniste de jazz Richard Galliano, ainsi qu’avec l’ensemble Les Dissonances.

    Parmi sa discographie, citons Cello Solo (Fondamenta, 2013), puis, chez le même label un disque de sonates avec le pianiste Guillaume Bellom et Pierrots Lunaires avec la violoniste Mélanie Clapiès. Récemment, il a pris part à une intégrale de la musique de chambre de Brahms avec, entre autres, Pierre Fouchenneret (B Records, 2019).

    Attaché à la création contemporaine, il a travaillé avec Jonathan Harvey, Bruno Mantovani, Éric Tanguy ainsi que Kryštof Mařatka.

    Passionné par la poésie d’Arthur Rimbaud, il a conçu Illuminations, un spectacle mêlant les poèmes du recueil éponyme aux Suites pour violoncelle seul de Benjamin Britten, et dans lequel il assure également le rôle de récitant.

    Depuis 2019, il est le violoncelliste du quatuor Hermès.

    Il a eu la chance de participer à la création de son violoncelle, réalisé par Patrick Robin, et joue un archet fait pour lui par Yannick Le Canu.

    Yan Levionnois est un artiste associé de la Fondation Singer-Polignac depuis 2017.


    Philippe Hattat piano

    Né en 1993, Philippe Hattat entame ses études musicales à l’âge de huit ans au conservatoire de Levallois-Perret. Il entre, dès 2003, au Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) de Paris en classe de piano (avec Chantal Fraysse puis Emmanuel Mercier), puis en 2006 en classe d’accompagnement (avec Ariane Jacob, Jean-Marie Cottet et Philippe Biros) et passe parallèlement un baccalauréat littéraire. Durant cette période, il suit les conseils de Jean-Marc Luisada, qui lui ouvre de nombreuses voies nouvelles d’interprétation. En septembre 2011, il intègre au conservatoire national supérieur de musique de Paris les classes de piano de Jean-François Heisser et d’accompagnement de Jean-Frédéric Neuburger et a depuis obtenu huit premiers prix dans cette institution (en piano, accompagnement, écriture et orchestration).

    Son expérience sur la scène est déjà considérable. Il s’est produit dans des festivals de toutes sortes, en tant que soliste (festival Les Nuits musicales de Pise ; Musique au moulin ; festival Musique et Terroir à Caunes-Minervois ; festival Le Brulhois musical ; Heure musicale au Marais à Paris ; festival Piano en Valois à Angoulême ; festival Chopin à Paris ; festival de l’Orangerie de Sceaux ; festival du Palazzetto Bru Zane 2016 à Paris ; festival Musica da Casa Menotti à Spoleto en Italie ; festival Sonograms à Sofia en Bulgarie ; festival international de Piano de la Roque d’Anthéron ; festival Terres de Paroles ; festival de musique de Sully & du Loiret ; festival Encuentros à Buenos Aires en Argentine), également en tant que chambriste (Journées Ravel de Monfort-l’Amaury ; festival Musiques sur Ciel de Cordes-sur-Ciel ; Moments musicaux de Chalosse ; Printemps de l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean-de-Luz ; Gümüşlük Klasik Müzik Festivali en Turquie ; festival de Pâques et Août musical de Deauville, avec Bertrand Chamayou, Guillaume Vincent, le quatuor Hanson, Théo Fouchenneret et le trio Xenakis), mais aussi en tant que soliste avec orchestre (festival Les Estivales en Puisaye-Forterre avec l’orchestre de chambre tchèque Camerata bohemia dirigé par Rémi Gousseau ; concerts avec l’orchestre Bel’Arte dirigé par Richard Boudarham) et clavier d’orchestre (Folles Journées de Nantes avec l’orchestre Poitou-Charentes dirigé par Jean-François Heisser ; festival Aspect des Musiques d’Aujourd’hui à Caen avec l’ensemble Multilatérale dirigé par Kanako Abe. Il est sollicité pour l’accompagnement vocal, que ce soit avec chœur ou avec chanteurs solistes. Il fut également chef de chant pour l’opéra Les contes de la lune vague après la pluie de Xavier Dayer (coproduction entre la Fondation Royaumont, l’ensemble Linea, l’Opéra de Rouen et l’Opéra Comique). En juillet 2017, il participe à la 4e Académie internationale d’été de Musique Contemporaine, organisée par l’Ensemble Linea, en tant que professeur de piano.

    Également compositeur, il suit l’enseignement en composition et orchestration de Michel Merlet à Levallois-Perret de 2005 à 2011. Il pratique le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens, ainsi que le violoncelle entre 2004 et 2014. Il intègre en octobre 2014 la classe d’improvisation à l’orgue de Pierre Pincemaille au CRR de Saint-Maur-des-Fossés et obtient son prix dans cette discipline en juin 2016. Très impliqué par la création contemporaine, il a dernièrement participé à plusieurs premières mondiales, comme celles des cycle Imago Mundi (avec le baryton L’Oiseleur des Longchamps en mai 2016) et Hölderlin-Lieder (avec le baryton-basse Vincent Le Texier en mai 2017) d’Olivier Greif, ainsi que la création mondiale partielle des Etudes pour piano de Philippe Manoury, avec Jean-Frédéric Neuburger durant l’édition d’août 2016 du festival Berlioz à La Côte-Saint-André, ou encore Urphänomen pour piano et électronique de Sasha J. Blondeau (commande du festival Musique aux Mines 2018). Attaché tant au répertoire qu’à la création contemporaine ou à la redécouverte de compositeurs moins connus (Déodat de Séverac, Durosoir, Medtner, etc), son horizon musical s’est élargi à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et des musiques traditionnelles extra-européennes (gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, étude des chansons traditionnelles zoroastriennes).

    Il est lauréat du Concours international de piano Claude Bonneton de Sète 2010 (1er prix et prix du public), du Concours international de piano d’Orléans 2016 (Prix Ricardo Viñes, Prix Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon – Yvonne Bonnaud) et du Concours international Giorgio Cambissa 2016.

    Outre ses activités musicales, et pour satisfaire son ouverture d’esprit et son insatiable curiosité, il s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir (sciences physiques, géologie, philosophie, archéologie, anthropologie, etc.), avec une prédilection certaine pour les sciences du langage, comme la phonétique, la linguistique comparative et l’étymologie.

    Philippe Hattat est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2017.


    Théo Fouchenneret piano

    Premier prix du Concours international de Genève en novembre 2018, Théo Fouchenneret a étudié au conservatoire à rayonnement régional de Nice, sa ville natale, dans la classe de Christine Gastaud. Il obtient les plus hautes distinctions au conservatoire national supérieur de musique de Paris auprès de professeurs tels qu’Alain Planès, Hortense Cartier-Bresson et Jean-Frédéric Neuburger.

    En 2013, il remporte le 1er prix au Concours international de piano Gabriel Fauré qui lui donne l’occasion d’aborder un répertoire qui lui est cher. En 2018, il remporte le 1er prix ainsi que cinq prix spéciaux au Concours international de musique de chambre de Lyon avec le trio Messiaen, qu’il forme avec David Petrlik (violon) et Volodia Van Keulen (violoncelle). Si Théo est régulièrement l’invité des émissions de radio et de télévision, c’est bien sûr la scène qui porte ses principales interprétations. Déjà de nombreuses salles françaises l’ont applaudi (fondation Louis Vuitton, Opéra de Nice, Opéra de Dijon…) et son talent s’exporte jusqu’à l’étranger (Sala Verdi à Milan, Université Antonine à Beyrouth, Philharmonie de Xi’an, Toppan Hall à Tokyo, Izumi Hall à Osaka, Munetsugu Hall à Nagoya, National Concert Hall à Taïpei…). Aujourd’hui invité par de nombreux festivals (festivals de Deauville, festival de la Roque d’Anthéron, Folle Journée de Nantes, Cully Classique, Klavier Ruhr Festival…), il partage la scène avec les musiciens les plus doués de sa génération.

    Théo sort un premier CD en 2013 chez Sonare Art Office, comprenant la Sonate de Franck et la Deuxième sonate de Fauré aux côtés du violoniste Tatsuki Narita. En 2015, c’est avec la violoncelliste Astrig Siranossian qu’il partage un enregistrement chez Claves Records. Plus récemment, le premier CD du Trio Messiaen avec le clarinettiste Raphaël Sévère est paru en 2018 aux éditions Mirare et se consacre tout naturellement au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen, ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès.

    Théo Fouchenneret est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Messiaen depuis 2014.

    Récital Théo Fouchenneret

    Ernest Chausson (1855-1899)

    Quelques danses opus 26

    Dédicace. Calme

    Sarabande. Andante

    Pavane. Sans hâte

    Forlane. Animé

    Gabriel Fauré (1845-1924)

    Nocturnes n° 7 et n° 12

    Ludwig van Beethoven (1770-1827)

    Sonate n° 29 Hammerklavier opus 106

    Théo Fouchenneret piano

    Biographie

    Premier prix du Concours international de Genève en novembre 2018, Théo Fouchenneret a étudié au conservatoire à rayonnement régional de Nice, sa ville natale, dans la classe de Christine Gastaud. Il obtient les plus hautes distinctions au CNSM de Paris auprès de professeurs tels qu’Alain Planès, Hortense Cartier-Bresson et Jean-Frédéric Neuburger.

    En 2013, il remporte le 1er prix au Concours international de piano Gabriel Fauré qui lui donne l’occasion d’aborder un répertoire qui lui est cher. L’année 2018 marque un tournant dans la carrière du jeune pianiste. Quelques mois avant de triompher au Concours international de Genève, il remporte le 1er prix ainsi que cinq prix spéciaux au Concours international de musique de chambre de Lyon avec le Trio Messiaen, qu’il forme avec David Petrlik (violon) et Volodia Van Keulen (violoncelle). Si Théo est régulièrement l’invité des émissions de radio et de télévision, c’est bien sûr la scène qui porte ses principales interprétations. Déjà de nombreuses salles françaises l’ont applaudi (fondation Louis Vuitton, Opéra de Nice, Opéra de Dijon…) et son talent s’exporte jusqu’à l’étranger (Sala Verdi à Milan, Université Antonine à Beyrouth, Philharmonie de Xi’an, Toppan Hall à Tokyo, Izumi Hall à Osaka, Munetsugu Hall à Nagoya, National Concert Hall à Taïpei…). Aujourd’hui invité par de nombreux festivals (festivals de Deauville, festival de la Roque d’Anthéron, Folle Journée de Nantes, Cully Classique, Klavier Ruhr Festival…), il partage la scène avec les musiciens les plus doués de sa génération.

    Théo sort un premier CD en 2013 chez Sonare Art Office, comprenant la Sonate de Franck et la Deuxième sonate de Fauré aux côtés du violoniste Tatsuki Narita. En 2015, c’est avec la violoncelliste Astrig Siranossian qu’il partage un enregistrement chez Claves Records. Plus récemment, le premier CD du Trio Messiaen avec le clarinettiste Raphael Sévère est paru en 2018 aux éditions Mirare et se consacre tout naturellement au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen, ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès.

    Théo Fouchenneret est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le Trio Messiaen.

    César Franck et ses disciples

    Guillaume Lekeu (1870-1894)

    Adagio pour septuor à cordes (1891)

    Guy Ropartz (1864-1955)

    Troisième nocturne pour piano (1916)

    Vincent d’Indy (1851-1931)

    Helvetia pour piano opus 17

    Ernest Chausson (1855-1899)

    Concert pour violon, piano et quatuor à cordes opus 21

    • Décidé
    • Sicilienne
    • Grave
    • Très animé

    Pierre Fouchenneret violon

    Quatuor Hanson

    Raphaël Pagnon alto

    Adrien Bellom violoncelle

    Simon Guidicelli contrebasse

    Théo Fouchenneret, Philippe Hattat piano

    Biographies

    Pierre Fouchenneret violon

    Artiste insatiable, fort d’une discographie de plus d’une vingtaine de disques, il dédie plusieurs années de sa vie à l’œuvre d’un compositeur, s’entoure des plus beaux chambristes pour, le plus souvent, en graver une intégrale. En 2016, il enregistre chez Aparte l’intégrale des sonates pour violon et piano de Beethoven avec Romain Descharmes. En 2018, parait le premier volume d’une intégrale de la musique de chambre de Gabriel Fauré avec Simon Zaoui et Raphaël Merlin. Il se lance également avec le quatuor Strada, Eric Lesage, Florent Pujuila, Adrien Boisseau…dans le projet insensé de jouer toute la musique de chambre de Brahms. L’intégrale parait chez B.Records au cours de la saison 2018-2019.

    Enfant prodige, Pierre Fouchenneret obtient à 16 ans son premier prix de violon et de musique de chambre au CNSM de Paris, remporte ensuite le Grand Prix du Concours International de musique de chambre de Bordeaux, le Grand prix Georges Enesco de la Sacem, et devient lauréat de la fondation Natixis.
    Invité sur les scènes du monde entier, l’« archer hors norme » (Le Figaro) de Pierre Fouchenneret est rapidement amené à jouer avec des musiciens d’exception tels que le Fine Art Quartet, Jean-François Heisser, Jean-Frédéric Neuburger, Zongh Xu, Julien Leroy, Nicolas Angelich… Il fonde en 2013 le quatuor Strada avec Sarah Nemtanu, Lise Berthaud et François Salque.

    Artiste gourmand et complet Pierre Fouchenneret est reconnu par les orchestres français et internationaux pour son audace et sa vision du répertoire. Il a notamment été invité par l’orchestre de la Suisse Romande, le Suzhou Symphony Orchestra, l’orchestre national de Bordeaux, le Philharmonique de Brno, le Philharmonique de Nice, le Baltic de Saint Petersbourg, l’orchestre de chambre Nouvelle-Aquitaine.

    Pierre Fouchenneret est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


    Quatuor Hanson

    Le quatuor Hanson s’est formé en 2013 au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Il obtient sa licence à l’unanimité puis son Master dans la classe de Jean Sulem (quatuor Rosamonde). Membre de l’European Chamber Music Academy après avoir été invité aux sessions de Manchester puis de Grossraming (Autriche), le quatuor travaille avec Hatto Beyerle, Johannes Meissl, Miguel Da Silva, Peter Cropper et se perfectionne auprès de Claire Désert, du trio Wanderer, du quatuor Ebène et de Mathieu Herzog. En 2014, le quatuor est en résidence au festival international de La Roque d’Anthéron.

    Il se produit en quintette avec Jean Sulem au Grand salon des Invalides et interprète Figura IV / Passagio per quartetto d’archi de Matthias Pintscher au festival ManiFeste de l’IRCAM. Le quatuor Hanson est lauréat du concours européen «Musiques d’ensemble » de la Fnapec 2014 où il remporte la bourse de l’Académie des Beaux-Arts. En 2015, il se perfectionne à l’université des arts de Vienne auprès de Johannes Meissl.

    Le quatuor a obtenu le 2e prix du concours international de quatuor à cordes Joseph Haydn en 2017 ainsi que trois prix spéciaux (le prix Joseph Haydn, le prix 20e siècle et le prix du public), le 2e prix du concours de Genève en 2016, le 3e prix ainsi que le prix du public au 11e concours international de quatuor à cordes de Lyon en 2015. Lors de l’ISA Competition à Reichenau en Autriche, les musiciens remportent trois prix dont celui du meilleur quatuor à cordes, ainsi que deux prix spéciaux (les « Wienner Klassik » et « Second Viennese School » prizes). Il est soutenu par la Fondation Banque Populaire.

    Le quatuor se produit dans des salles prestigieuses telles l’auditorium de la Maison de la radio et la Philharmonie de Paris, le Wigmore Hall de Londres, le Victoria Hall de Genève, l’ORF Kulturhaus de Vienn (Autriche), l’opéra de Lyon, la Salle Cortot, le Grand salon des Invalides et les Archives nationales. Les quatre musiciens ont été les invités de festivals tels La Roque d’Anthéron, le festival Pablo Casals, le Kalkalpen Kammermusik Festival (Autriche), Les Vacances de Monsieur Haydn, Les Chaises musicales en Vienne, le festival de La Baule. Leur carrière internationale les amène à se produire en Europe, au Maroc et très prochainement en Chine.

    Le quatuor partage régulièrement la scène avec des musiciens tels Michel Lethiec, Paul Meyer, Bruno Philippe, Vadim Kholodenko, Amaury Viduvier ou encore Guillaume Bellom.

    Le premier enregistrement du quatuor sera consacré à Haydn et paraîtra à l’automne 2019 pour le label Aparté.

    Le quatuor Hanson est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2015.


    Raphaël Pagnon alto

    Après des études de violon aux conservatoires de Reims et Marseille, Raphaël intègre à Paris les classes d’Annick Roussin et Christophe Poiget. Il débute parallèlement l’alto auprès de Michel Michalakakos et intègre la même année le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris dans la classe d’alto de Pierre-Henri Xuereb. Il y obtient en 2015 sa licence d’interprète mention « très bien ». Il a également la chance de bénéficier des conseils de Yuri Bashmet, Tabea Zimmerman ou encore Garth Knox lors de divers cours et masterclasses.

    Raphaël est lauréat du Concours international Città di Cremona, du Concours national des jeunes altistes, du Prix du département des Bouches-du-Rhône, des Concours Bellan et Tertis, et est soutenu par la fondation « Musique et Vin au Clos Vougeot ». Il est membre de l’Académie de la Staatskapelle Berlin sous la direction de Daniel Barenboim entre 2016 et 2018. À cette occasion, il se produit dans des lieux aussi prestigieux que la Philharmonie de Paris, le Konzerthaus Berlin, la Philharmonie de Berlin sous la direction de chefs tels que Zubin Mehta, Simon Rattle, James Levine, Paavo Järvi… Il collabore également régulièrement avec des ensembles tels quel Les Dissonances ou l’ensemble Appassionato.

    Passionné de musique de chambre, il a l’occasion de se produire aux côtés de partenaires de renom comme Dong-Suk Kang, Pascal Devoyon, Jérôme Pernoo, Dejan Bogdanovic.

    Membre fondateur du quatuor Agate, il étudie actuellement auprès de Mathieu Herzog (quatuor Ébène) et Luc-Marie Aguera (quatuor Ysaye). Il côtoie également des maîtres réputés de cette discipline : Eberhard Feltz, Günter Pichler et Gerhard Schulz du quatuor Alban Berg, Yovan Markovitch du quatuor Danel, des membres du quatuor Talich et du quatuor Vogler.

    Il joue sur un alto de Friedrich Alber de 2014.

    Raphaël est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le quatuor Agate.


    Adrien Bellom violoncelle

    Après avoir étudié dans la classe de Jérôme Pernoo au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, puis au Mozarteum de Salzburg auprès de Clemens Hagen ainsi qu’à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth en Belgique, Adrien Bellom poursuit actuellement une activité soutenue de chambriste.

    Il est membre fondateur du quatuor avec piano Abegg et du quatuor à cordes Lachrymae, et est actuellement le violoncelliste du trio Medici. Il se produit aussi régulièrement en sonate avec son frère Guillaume Bellom, avec lequel il vient d’obtenir un Master en musique de chambre dans la classe de Claire Désert.

    On a ainsi pu l’entendre aux côtés de nombreuses personnalités musicales au festival de Bel-Air, au festival de la Roche-Posay, au festival des Arcs, aux Journées Ravel de Monfort l’Amaury, au festival de Deauville, au festival de La Prée, au festival Debussy, au Palazetto Bru Zane à Venise, aux Sommets musicaux de Gstaad, à Flagey, à l’Auditorium du Louvre, à la Philarmonie de Paris…

    Adrien fait partie depuis 2015 de la troupe du Centre de musique de chambre de Paris en résidence à la Salle Cortot, sous la direction artistique de Jérôme Pernoo. Après avoir intégré l’académie de l’orchestre philharmonique de Radio France et l’académie de l’orchestre de Paris il joue désormais au sein de différents orchestres de chambre, tels que l’ensemble Appassionato ou les Forces Majeures.

    Adrien accorde depuis son plus jeune âge une grande place à la pratique du piano ; il obtient en 2014 un Premier Prix au Conservatoire de Boulogne-Billancourt dans la classe de Nicolas Mallarte. En tant que violoncelliste du trio Medici, il a participé à l’enregistrement du coffret CD Reicha publié chez Outhere Music en coproduction avec la Chapelle Musicale Reine Elisabeth et le Palazetto Bru Zane, sorti en septembre 2017.

    Adrien est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Medici depuis 2017.


    Simon Guidicelli contrebasse

    Né en 1989, Simon Guidicelli commence la contrebasse à huit ans à l’école normale de musique d’Aix-en- Provence. Il y obtient en 2008 son diplôme de perfectionnement à l’unanimité avec les félicitations du jury dans la classe de Francis Laforge. Il est admis la même année au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Thierry Barbé.

    Il se produit régulièrement avec l’orchestre national du Capitole de Toulouse ainsi qu’avec l’orchestre national de France, l’orchestre de l’Opéra de Paris, l’orchestre de chambre de Montpellier sous la direction de chefs tels que Tugan Sokhiev, Daniele Gatti, Philippe Jordan, Kristjan Järvi, Harmut Haenchen.

    Contrebassiste de l’ensemble Le Balcon dirigé par Maxime Pascal, il participe à de nombreux projets, dont La Symphonie Fantastique de Berlioz/Lavandier, Le Premier meutre d’Arthur Lavandier, Le Balcon de Peter Eötvös, et les Lieux Perdus de Pedro Garcia-Velasquez.

    Il s’occupe également à la production de projets pour Le Poème Harmonique, dirigé par Vincent Dumestre.

    En 2018-2019, il participe avec Le Balcon à l’opéra Donnerstag aus Licht de Stockhausen à l’Opéra comique de Paris.


    Théo Fouchenneret piano

    Théo Fouchenneret commence ses études musicales au Conservatoire à rayonnement régional de Nice à l’âge de cinq ans dans la classe de Christine Gastaud. À treize ans, il obtient son prix de piano mention « très bien » à l’unanimité. Il entre alors au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe d’Alain Planès, puis dans celle d’Hortense Cartier-Bresson. Il obtient son master mention « très bien », est admis en 3e cycle et suit également l’enseignement de la classe d’accompagnement.

    En octobre 2013, il est lauréat du Concours international Gabriel Fauré. En 2018, il remporte le premier prix ex-aequo du Concours de Genève et est nommé dans la catégorie « soliste instrumental » aux Victoires de la musique classique.

    Il a fondé en 2014 le trio Messiaen aux côtés du violoniste David Petrlik et du violoncelliste Volodia van Keulen, avec qui il obtient le premier prix au Concours international de musique de chambre de Lyon en 2018. Ce prix permet au trio d’enregistrer, avec Raphaël Sévère, son premier disque pour le label Mirare consacré au Quatuor pour la fin du temps de Messiaen et aux Court Studies de Thomas Adès.

    Théo s’est déjà produit dans des salles prestigieuses en France (UNESCO, opéra de Nice, opéra de Dijon…) et à l’étranger (Toppan Hall à Tokyo, Izumi Hall à Osaka, Munetsugu Hall à Nagoya, National Concert Hall à Taïwan…). Aujourd’hui invité par de nombreux festivals (festival de Pâques de Deauville, Rencontres musicales de Bélaye, festival de La Roque d’Anthéron, Cully Classique…), il partage la scène avec des musiciens tels Raphaël Sévère, Victor Julien-Laferrière, Tatsuki Narita, Nicolas Bône, Roland Pidoux, Romain Descharmes, Éric Picard, Christophe Morin.

    Théo Fouchenneret est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Messiaen.


    Philippe Hattat piano

    Né en 1993, Philippe Hattat entame ses études musicales à l’âge de huit ans au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre dès 2003, au Conservatoire à rayonnement régional de Paris en classe de piano, puis en 2006 en classe d’accompagnement (avec Ariane Jacob, Jean-Marie Cottet et Philippe Biros) et passe parallèlement un baccalauréat littéraire. Il est parallèlement l’un des « disciples » de Jean-Marc Luisada qui lui ouvre de nombreuses voies d’interprétation. En 2011, il entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de piano de Jean-François Heisser et dans celle d’accompagnement de Jean-Frédéric Neuburger. En 2013, il suit le cursus supérieur d’écriture et obtient le prix d’harmonie avec Jean-François Zygel, le prix de contrepoint avec Pierre Pincemaille et le prix d’écriture XXe-XXIe avec Alain Mabit. En 2014 il entre en Master de musique de chambre dans la classe d’Itamar Golan, en trio avec François Pineau-Benois (violon) et Nil Kocamangil (violoncelle).

    Philippe Hattat s’est produit dans de nombreux festivals en tant que soliste : Les Nuits musicales de Pise Musique au moulin (Moulin d’Andé) ; Musique et Terroir à Caunes-Minervois Le Brulhois musical ; l’Heure musicale au Marais (Paris) ; Festival Chopin (Paris) ; l’Orangerie de Sceaux ; Festival du Palazzetto Bru Zane (Paris) ; Musica da Casa Menotti (Spoleto, Italie) et La Roque d’Anthéron. En tant que chambriste, il participe aux Journées Ravel de Monfort-l’Amaury ; Musiques sur Ciel de Cordes-sur-Ciel ; Moments musicaux de Chalosse Printemps de l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean-de-Luz ; Gümüşlük Klasik Müzik Festivali en Turquie. Avec l’orchestre de chambre tchèque Camerata bohemia (direction Rémi Gousseau) et l’orchestre Bel’Arte (direction Richard Boudarham), il participe en tant que soliste aux Estivales en Puisaye-Forterre. En tant que clavier d’orchestre, il participe aux Folles Journées de Nantes 2013 avec l’orchestre Poitou-Charentes (direction : Jean-François Heisser) ainsi qu’au 32ème festival Aspect des Musiques d’Aujourd’hui (Caen) avec l’ensemble Multilatérale (direction Kanako Abe). 

    Compositeur, Philippe Hattat a suivi l’enseignement de Michel Merlet à Levallois-Perret (2005- 2011) en composition et orchestration. Il pratique le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens. Il joue également du violoncelle. En octobre 2014 il entre dans la classe d’improvisation à l’orgue de Pierre Pincemaille au Conservatoire à rayonnement régional de Saint-Maur-des-Fossés et obtient son prix dans cette même discipline en juin 2016. Très impliqué dans la création contemporaine, il a dernièrement participé à deux premières mondiales : le cycle de mélodies Imago Mundi d’Olivier Greif avec le baryton L’Oiseleur des Longchamps en mai 2016 puis la création mondiale partielle des Études pour piano de Philippe Manoury, avec Jean-Frédéric Neuburger au Festival Berlioz (2016). Attaché tant au répertoire qu’à la création contemporaine où à la redécouverte de compositeurs moins connus (Séverac, Durosoir, etc), son horizon musical s’est élargi à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et des musiques traditionnelles extra-européennes (pratique du gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, etc).

    Philippe Hattat est lauréat du concours international de piano Claude Bonneton de Sète (2010 ; 1er prix et prix du public), du concours international de piano d’Orléans (2016 ; Prix Mention Spéciale Ricardo Viñes, Prix Mention Spéciale Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon – Yvonne Bonnaud), et du Concours international Giorgio Cambissa (2016).

    Outre ses activités musicales et pour satisfaire son ouverture d’esprit et son insatiable curiosité, il s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir (sciences physiques, géologie, philosophie, archéologie, anthropologie, etc.), avec une prédilection certaine pour la linguistique comparative et les origines du langage.

    Philippe Hattat est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2017.


    Les cent ans de Leonard Bernstein

    18h–20h – rencontre

    animée par Benoît Duteurtre et illustrée par des extraits de films et d’œuvres de Leonard Bernstein (1918-1990)

    • avec
      • Renaud Machart, écrivain et journaliste au Monde, auteur de Leonard Bernstein (Actes Sud)
      • Ivan A. Alexandre, metteur en scène et chroniqueur à Diapason
      • Patrick Niedo, Journaliste, auteur de Hello, Broadway ! (Les éditions Ipanema)

    Archives et documents rassemblés et présentés par Christian Labrande


    20h30 – concert de saison

    Arnold Schoenberg (1874-1951)

    Brettl-Lieder pour voix et piano (1901)

    •  Jedem das Seine
    • Gigerlette

    Gustav Mahler (1860-1911)

    Des Knaben Wunderhorn pour voix et piano

    • Das Irdische Leben

    Leonard Bernstein (1918-1990)

    West Side Story pour voix et piano

    • I feel pretty

    Trouble in Tahiti pour voix et piano

    • What a movie

    Igor Stravinski (1882-1971)

    Concerto pour deux pianos

    Quatro variazioni

    • Variazione I
    •  Variazione II
    •  Variazione III
    •  Variazione IV

    Leonard Bernstein

    Seven Anniversaries pour piano

    • For Paul Bowles

    Paul Bowles (1910-1999)

    Night waltz pour deux pianos

    Leonard Bernstein

    Seven Anniversaries pour piano

    • For Aaron Copland

    Aaron Copland (1900-1990)

    Dansa de Jalisco pour deux pianos

    Danzón Cubano pour deux pianos

    Leonard Bernstein

    West side story pour deux pianos et percussions

    Irina de Baghy mezzo-soprano

    Adélaïde Ferrière, Emmanuel Jacquet percussions

    Philippe Hattat, Théo Fouchenneret piano

    Biographies

    Irina de Baghy mezzo-soprano

    Irina de Baghy débute sa carrière de chanteuse au Canada en jouant dans des comédies musicales puis elle s’intéresse au jazz avant de se tourner vers l’art lyrique qu’elle étudie à la Bishop’s University de Lennoxville (Québec). Sur la scène lyrique, Irina a notamment interprété le rôle de Ragonde dans Le Comte Ory de Rossini à l’opéra de Malmö ainsi que le rôle d’Arsace dans Semiramide de Rossini au Royal Danish Opera. En France, elle est Rita dans la Zarzuela de Thomas Bréton et participe à la création de Rêve de Carnaval de Thierry Pécou à l’opéra de Reims. Irina a incarné Carmen dans l’opéra éponyme et Suzuki dans Madame Butterfly de Puccini à l’opéra de Fribourg (Suisse) et au festival de Saint-Céré. Elle a participé à la production de La petite Renarde rusée de Janáček à l’opéra de Reims et à l’opéra de Liège avant de chanter La Cambiale di Matrimonio de Rossini à l’opéra de Bastia.

    On l’a récemment entendue aux côtés de Secession Orchestra (direction Clément Mao-Takacs) et du quatuor Girard au festival de Pâques de Deauville. Avec l’orchestre de Normandie, elle retrouve le théâtre musical pour un programme de numéros de Broadway et a interprété les Old American Songs de Copland.

    En parallèle de son travail d’opéra et de récital, Irina continue à soutenir et à mettre en avant les œuvres de ses collègues contemporains. Elle a créé et joué le rôle de Marilyn dans l’opéra Shanti-Intra de Ming Jung Woo dirigé par Dominique My. Elle a également interprété les Voix Marines de Thierry Pécou avec l’orchestre national de Lorraine sous la direction de Yannis Pouspourikas et a enregistré la Symphonie du Jaguar de Pécou avec l’orchestre philharmonique de Radio France dirigé par François-Xavier Roth.

    Irina a remporté le premier prix de chant de l’ADAMI et le concours international de chant-piano Nadia et Lili Boulanger.


    Trio Xenakis

    Le trio Xénakis a pour principale vocation l’exploration des chefs-d’ œuvre de la musique contemporaine mettant en valeur les multiples facettes de la percussion.

    Formés principalement au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, ces trois percussionnistes vouent une passion commune au travail de la musique de chambre impliquant l’instrumentarium infini et spectaculaire de la percussion au XXème siècle.

    Rendant hommage à Iannis Xénakis, l’un des premiers compositeurs à mettre en lumière la percussion sous un jour soliste avec une complexité rythmique jamais encore envisagée, cet ensemble explore aussi les œuvres du dernier siècle dans toutes ses évolution esthétiques jusqu’ à la création la plus contemporaine.

    Révélation instrumentale des Victoires de la musique en 2017, Adélaide Ferrière, comme ses deux partenaires du trio a collaboré avec les plus importantes phalanges orchestrales françaises et européennes et sous la direction des plus grands chefs.


    Philippe Hattat piano

    Philippe Hattat entame ses études musicales au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre en 2003 au Conservatoire à rayonnement régional de Paris en classe de piano puis en 2006 en classe d’accompagnement et passe parallèlement un baccalauréat littéraire.

    Depuis septembre 2011, il suit plusieurs classes du Conservatoire national supérieur de musique de Paris : piano avec Jean-François Heisser, accompagnement avec Jean-Frédéric Neuburger puis cursus supérieur d’écriture et en 2014 cursus de musique de chambre dans la classe d’Itamar

    Golan. Il suit également l’enseignement de composition et orchestration de Michel Merlet. Il a pratiqué le violoncelle entre 2004 et 2014 et le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens. Il rejoint en octobre 2014 la classe d’improvisation à l’orgue de Pierre Pincemaille au conservatoire à rayonnement régional de Saint-Maur-des-Fossés, et obtient son prix dans cette discipline en juin 2016. Très impliqué dans la création contemporaine, il a dernièrement participé à plusieurs premières mondiales des cycle Imago Mundi et Hölderlin-Lieder d’Olivier Greif, ainsi que la création mondiale partielle des Etudes pour piano de Philippe Manoury avec Jean-Frédéric Neuburger durant l’édition d’août 2016 du Festival Berlioz. Son horizon musical s’étend à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et aux musiques traditionnelles extra-européennes (pratique du gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, étude des chansons traditionnelles zoroastriennes, etc.). Il est lauréat du Concours international de piano Claude Bonneton de Sète 2010 (1er prix et prix du public), du Concours international de Piano d’Orléans 2016 (Prix mention spéciale Ricardo Viñes, Prix mention spéciale Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon Yvonne Bonnaud) et du Concours international Giorgio Cambissa 2016. Philippe Hattat s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir (sciences physiques, géologie, philosophie, archéologie, anthropologie, etc.), avec une prédilection pour la linguistique comparative et l’étymologie.

    Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


    Théo Fouchenneret piano

    Théo Fouchenneret commence ses études musicales au Conservatoire à rayonnement régional de Nice à l’âge de 5 ans dans la classe de Christine Gastaud. À treize ans, il obtient son prix de piano mention très bien à l’unanimité. Il entre alors au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe d’Alain Planès, puis dans celle d’Hortense Cartier-Bresson. Il obtient son master mention très bien, est admis en 3e cycle et suit également l’enseignement de la classe d’accompagnement. En octobre 2013, il remporte le premier prix du Concours International Gabriel Fauré.

    Théo s’est produit dans des salles prestigieuses en France (UNESCO, opéra de Nice, opéra de Dijon…) et à l’étranger (Toppan Hall à Tokyo, Izumi Hall à Osaka, Munetsugu Hall à Nagoya, National Concert Hall à Taïwan…).Aujourd’hui invité par de nombreux festivals (Festival de Deauville, Rencontres musicales de Bélaye, Festival de La Roque d’Anthéron, Cully Classique…), il partage la scène avec des musiciens tels Raphaël Sévère, Victor Julien-Laferrière, Tatsuki Narita, Nicolas Bône, Roland Pidoux, Romain Descharmes, Éric Picard, Christophe Morin.

    Il est l’un des membres fondateurs de l’ensemble Messiaen, créé en 2014 avec Raphaël Sévère (clarinette), David Petrlik (violon) et Volodia Van Keulen (violoncelle).

    L’ensemble Messiaen est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

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