L’Histoire du Soldat – Le Balcon – 15 décembre 2022

Igor Stravinsky (1882-1971)

L’Histoire du soldat sur un livret de Charles Ferdinand Ramuz (1918)

  • Marche du Soldat
  • Musique de la première scène : Petits airs au bord du ruisseau
  • Musique de la deuxième scène : Pastorale
  • Musique de la troisième scène : Petits airs au bord du ruisseau (reprise)
  • Marche du Soldat (reprise)
  • Marche Royale
  • Petit concert
  • Trois danses : Tango, Valse, Ragtime
  • Danse du Diable
  • Petit choral
  • Couplets du Diable
  • Grand choral
  • Marche triomphale du Diable

Interprètes

    • Thibaut Thézan comédien et mise en espace
    • Le Balcon
    • Iris Zerdoud clarinette
    • Julien Abbes basson
    • Matthias Champon trompette
    • Maxime Delattre trombone
    • François-Xavier Plancqueel percussions
    • Hélène Marechaux violon
    • Simon Guidicelli contrebasse
    • Maxime Pascal direction

Thibaut Thézan comédien

Thibaut Thezan s’est formé au Cours Florent. Artiste aux activités multiples, il apparaît au cinéma, au théâtre et sur le petit-écran.

Au cinéma, il a tenu les rôles principaux de plusieurs courts-métrages tels que De ma fenêtre de Romain Kronenberg, Hack&Catch de Terence Marill ou Atten’tifs d’Eve Dufaud dans le cadre du festival “Le cinéma, c’est jamais trop court”. On le retrouve également dans Dressed as a Girl et Jokers, respectivement réalisés par Enzo Mescudi et Chloé Ménager en 2015, ainsi que dans le court-métrage Entertainment, sous la direction de Vincent Duquesne.

Sur le petit écran, on le retrouve aux côtés de Samuel Le Bihan et Louise Monot dans le dernier téléfilm de Nina Companeez Le Général du Roi en 2014. Il a également tourné dans diverses séries et web-séries.

Sur scène, il participe à diverses créations telles que Judith d’Howard Barker (mise en scène de Marine Torre) au Théâtre de la Reine Blanche à Paris, ou encore Epître aux jeunes acteurs d’Olivier Py dont il a également signé la mise en scène. En 2016, il était à l’affiche du Théâtre du Funambule avec la pièce Nature morte dans un fossé.

Passionné par la musique et l’opérette, il signe sa première mise en scène avec Les Saltimbanques de Louis Ganne, une opérette en trois actes, au Théâtre de Saint-Malo en décembre 2017. Il participe également à la production de plusieurs pièces de Jacques Offenbach. Il met en scène Orphée aux Enfers en 2019, au Phare de Saint-Coulomb avec l’assocation malouine MMM, ainsi que La Périchole avec le choeur Cant’opérette, en octobre 2022. 

En 2020, il incarne le rôle de l’Arbitre du Temps dans l’opéra Dienstag Aus Licht de Stockhausen, sur la prestigieuse scène de la Philharmonie de Paris sous la direction de Maxime Pascal et Damien Bigourdan.


© Tristram Kenton

Le Balcon

Le Balcon est fondé en 2008 par un chef d’orchestre (Maxime Pascal), un ingénieur du son (Florent Derex), un pianiste et chef de chant (Alphonse Cemin) trois compositeurs (Juan Pablo Carreño, Mathieu Costecalde, Pedro Garcia Velasquez). Le Balcon se métamorphose au gré des projets, des concerts, aussi bien dans l’effectif, dans l’identité visuelle ou scénographique, que dans le rapport à la sonorisation ou à la musique électronique.

Le Balcon tire son nom de la pièce de Jean Genet (Le Balcon, 1956). À l’instar du dramaturge, il situe son engagement artistique et musical à l’endroit du récit, de la parole et de la représentation.

En résidence à l’église Saint-Merry puis au Théâtre de l’Athénée, l’ensemble devient collectif, rassemblant un orchestre, une troupe d’artistes pluridisciplinaires. Le Balcon présente dès lors des œuvres issues d’un répertoire balayant toutes les périodes de l’histoire de la musique, avec une prédilection pour les œuvres des XXe et XXIe siècles. Le Balcon a présenté plusieurs opéras tels que Ariane à Naxos de Strauss, Le Balcon d’Eötvös, La Métamorphose de Levinas, Le Premier Meurtre de Lavandier ou Jakob Lenz de Rihm. 

En 2018, Le Balcon démarre la production de Licht, les Sept jours de la semaine de Stockhausen. Chaque automne, l’un des sept opéras de ce grand cycle est révélé au public. Après le Jeudi de Lumière (2018), le Samedi de Lumière (2019) et le Mardi de Lumière (2020), Le Balcon montrera le Vendredi de Lumière à l’automne 2022. 

Depuis 2018, Le Balcon inscrit des commandes de nouvelles œuvres en accueillant tous les ans des compositeurs en résidence avec le soutien de la Fondation Singer-Polignac.

En 2022, Le Balcon interprète le nouvel opéra Like Flesh d’Eldar à l’Opéra de Lille, Jakob Lenz de Rihm au Festival de Salzbourg, Freitag aus Licht de Stockhausen et une nouvelle version de La Petite Boutique des horreurs de Menken (arrangement de Lavandier) à l’Opéra Comique. Son enregistrement du Chant de la terre (Mahler/Schönberg) est sorti le 27 mai, avec des concerts aux festivals de Saint-Denis, Chambord et Messiaen au Pays de la Meije. 

Le Balcon est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2010 et artiste associé depuis 2016.

Le Balcon est soutenu par le Ministère de la Culture, la fondation C’est vous l’avenir Société Générale, la région Île-de-France, la Ville de Paris, la Fondation Singer-Polignac, le Centre national de la musique, la SACEM et la Copie privée. 


© Jean-Bapstiste Millot

Maxime Pascal direction artistique

Maxime Pascal est un chef d’orchestre français, directeur artistique du Balcon. 

Originaire de Carcassonne, il étudie au Conservatoire de Paris le violon, l’écriture, l’analyse musicale et l’orchestration, et suit l’enseignement de direction d’orchestre de François-Xavier Roth. Avec cinq autres étudiants, il crée en 2008 Le Balcon, un collectif réunissant instrumentistes, chanteurs, compositeurs, techniciens et artistes pluridisciplinaires. L’émergence du Balcon, en résidence au Théâtre de l’Athénée depuis 2013, lui permet d’explorer un répertoire lyrique, symphonique et chambriste avec une prédilection pour un répertoire allant de 1945 à nos jours, en effectuant un travail ambitieux sur la spatialisation et la diffusion du son.

Entamant une carrière internationale de chef d’orchestre, Maxime Pascal devient en 2014 le premier lauréat français du Nestlé and Salzburg Festival Young Conductor Award.

En 2015, Maxime Pascal fait ses débuts à l’Opéra national de Paris, dirigeant galas, ballets, puis L’Heure espagnole de Ravel et Gianni Schicchi de Puccini, mis en scène par Laurent Pelly. Avec l’orchestre et le ballet de l’Opéra de Paris, il part en tournée au Japon en 2017 et en Espagne en 2019. 

Il dirige plusieurs créations lyriques de notre temps : Ti vedo, ti sento, mi perdo (2017)de Sciarrino et Quartett (2010)de Francesconi au Teatro alla Scala, La Métamorphose (2010) de Levinas, Like Flesh (2022) d’Eldar à l’Opéra de Lille et Sleepless d’Eötvös (2021) au Staatsoper Berlin et au Grand théâtre de Genève. Il dirige également des opéras du répertoire : Pelléas et Mélisande de Debussy au Staatsoper Berlin et à l’Opéra de Malmö, Samson et Dalila de Saint-Saëns et Lulu de Berg au Tokyo Nikikai. 

Ces dernières années, il a dirigé de nombreux orchestres en France (Orchestre du Capitole de Toulouse, Orchestre de chambre de Paris, Orchestre national de Bordeaux, Orchestre national de Lille), en Europe (le Hallé, le Mahler Chamber Orchestra, l’Orchestra della Rai, le Nörköpping Orchestra…), au Japon (Yomiuri Nippon Orchestra, Nagoya Philharmonic, Tokyo Philharmonic Orchestra), et en Amérique du Sud Orquesta Simón Bolívar de Venezuela, Orquesta Nacional de Colombia…). Il est également le directeur artistique de l’Impromptu, un orchestre amateur basé à la Cité Universitaire Internationale de Paris. 

Avec Le Balcon, il se lance en 2018 dans la réalisation de Licht, les sept jours de la semaine de Stockhausen. Chaque automne, l’un des sept opéras de ce grand cycle est révélé au public. 

Prochainement, il dirigera l’Orchestre de Norrköping (Suède), l’Orchestre de Bolzano (Italie), l’Orchestre de Malmö (Suède), l’Orchestre du Capitole de Toulouse (France), l’Orchestre de Dresde (Allemagne), et la création de L’Abrégé des merveilles de Marco Polo, un nouvel opéra d’Arthur Lavandier, à l’Opéra de Rouen et au Festival Berlioz. Il sera également au Festival de Salzbourg pour diriger Jeanne d’arc au bûcher de Honegger et Jakob Lenz de Rihm, avec Le Balcon

Maxime Pascal est également un des conseillers musicaux de la Fondation Singer-Polignac.

Concert en hommage au professeur Yves Pouliquen

président de la Fondation Singer-Polignac de 2006 à 2020

Olivier Messiaen (1908-1992)

L’abîme des oiseaux

  • Amaury Viduvier clarinette

Dmitri Chostakovitch (1906-1975) / Rudolf Barshai (1924-2010)

Symphonie de chambre opus 110a

  • Shuichi Okada, Amanda Favier violon
  • Adrien Boisseau alto
  • Adrien Bellom violoncelle
  • Simon Guidicelli contrebasse
  • Quatuor Hanson
  • Quatuor Elmire
  • Quatuor Mona

Richard Wagner (1813-1883)

Wesendonck Lieder

« Traüme » 

Gustav Mahler (1860-1911)

Rückert Lieder

« Ich atmet einen linden Duft »

 « Liebst du um Schönheit »

« Ich bin der Welt » 

Sergeï Rachmaninov (1873-1943)

Douze romances opus 21

Na smert′ chizhika (A la mort d’un serin)

Richard Strauss (1864-1949)

Morgen opus 27 n° 4

  • Ismaël Margain piano
  • Ambroisine Bré mezzo-soprano

Biographies

Ambroisine Bré mezzo-soprano

La mezzo-soprano Ambroisine Bré commence très tôt sa formation musicale dans une classe maîtrisienne avant d’intégrer la filière pour jeunes chanteurs professionnels du CRR de Paris. En 2013, elle intègre la classe d’Yves Sotin au CNSM de Paris. Lauréate de plusieurs concours lyriques, elle remporte en 2017, quatre prix au Paris Opéra Compétition « Les Mozart de l’Opéra » au Théâtre des Champs-Elysées puis remporte cette même année, avec la pianiste Qiaochu Li, le Grand Prix Duo Chant/Piano du Concours International Nadia et Lili Boulanger.

La carrière d’Ambroisine Bré prend son essor sur plusieurs grandes scènes européennes sous la baguette de grands chefs tels que Christophe Rousset, Laurence Equilbey, Marc Minkowski, Hervé Niquet, Eivind Gullberg Jensen, Vincent Dumestre, Leonardo Garcia Alarcon… 

On a déjà pu l’entendre au Wiener Staatsoper, au Théâtre des États de Prague, à la Philharmonie du Luxembourg, au Staatsoper de Berlin, à l’Opéra de Lille, à l’Opéra de Bordeaux, au Théâtre des Champs-Elysées ou encore à l’Opéra Royal de Versailles ainsi que dans de nombreux festivals, Festival Radio France, Festival Berlioz, Festival de Pâques de Deauville, Festival de la Chaise Dieu, Festival de Beaune ou encore au Festival de Menton…
Elle incarne déjà de nombreux rôles tels que Lazuli dans l’Etoile de Chabrier, Cherubin dans les Noces de Figaro de Mozart, Zerline dans Don Giovanni de Mozart, Sesto dans la Clémence de Titus de Mozart, Flora dans la Traviata de Verdi, Mercédès dans Carmen de Bizet, Galathée dans Acis et Galathée de Lully. Elle affectionne particulièrement le récital et a la chance d’avoir déjà été accompagnée par de nombreux merveilleux artistes tels que Bertrand Chamayou, Ismaël Margain, Johan Farjot, David Bismuth, Mathilde Calderini, le Quatuor Hanson, le Quatuor Hermès, Geneviève Laurenceau…

Prochainement, elle incarnera la mère, la libelulle et la tasse chinoise dans L’Enfant et les sortilèges de Ravel à l’Opéra de Lille, Dorabella dans Cosi Fan Tutte de Mozart à l’Opéra du Rhin, puis Urbain dans Les Huguenots de Meyerbeer à la Monnaie de Bruxelles.

Début 2022, elle sortira son premier disque solo autour de mélodies et airs d’opéra, entourée de la nouvelle génération d’artistes français talentueux : Mathilde Calderini, Ismaël Margain, Julien Dran, Anaïs Gaudemard ainsi que le Quatuor Hanson.

Ambroisine est également Révélation Classique de l’Adami 2017, lauréate de la Fondation Royaumont et est nommée en tant qu’Artiste lyrique dans la catégorie des Révélations des Victoires de la Musique Classique 2019.


Amaury Viduvier clarinette

Issu d’une famille d’artistes, Amaury fait ses premiers pas de clarinettiste à l’âge de huit ans. Porté par un père clarinettiste, c’est alors une révélation. Les choses s’enchaînent rapidement pour ce brillant jeune élève qui remporte son premier concours à l’âge de douze ans et d’autres ne tarderont pas à suivre (Bellan, UFAM…). C’est ainsi qu’il reçoit le 1er Grand prix du Concours européen de musique en Picardie en 2008.

Après de brillantes études au CRR de Paris dans la classe de Richard Vieille et Franck Amet où il obtiendra un premier prix de perfectionnement, Amaury est reçu premier nommé en 2010 au CNSM de Paris dans la classe de Pascal Moragues et Jean-François Verdier.

Les succès s’enchaînent pour Amaury qui remporte en 2012 le Concours Yamaha Young Foundation of Europe, en 2014 le 2e prix du Concours Debussy et en 2018 le Premier Grand prix du Concours international de musique de Berlin. En 2015, il est Révélation classique de l’Adami.

Il est invité à la Philharmonie de Berlin, au Théâtre des Champs-Élysées, aux Chorégies d’Orange, au Théâtre des Bouffes du Nord, à la Salle Cortot, aux Flâneries musicales de Reims, au Festival de Davos, CASS de Londres, au Festival de Pâques et l’Août musical de Deauville, au Festival de Pont-Croix, au Festival Pablo Casals, Septembre musical de l’Orne, Festival Debussy, Escapades musicales du Bassin d’Arcachon, ou encore au Festival de la Vézère ; il s’y produit aux côtés d’artistes renommés tels Antoine Tamestit, Renaud Capuçon, Nicholas Angelich, Amaury Coeytaux, François Salque, Lise Berthaud, Guillaume Vincent, Adrien La Marca, Jérôme Ducros, Quatuor Hermès, Quatuor Modigliani, Quatuor Girard, Jonas Vitaud, Pierre Fouchenneret, Ismaël Margain, Adrien Boisseau… Il est également l’invité régulier d’émissions sur France Musique.

La musique de chambre tenant une grande place dans sa vie d’artiste, Amaury fonde en 2014 l’Ensemble Ouranos avec lequel il remporte le 1er prix du Concours international de musique de chambre de Lyon en 2017 et le Premier prix au Concours international Carl Nielsen en 2019. L’ensemble enregistre un premier disque avec le label NomadMusic.

Amaury Viduvier est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac au sein de l’Ensemble Ouranos.


Shuichi Okada violon

Né en 1995 à Bordeaux, il commence l’étude du violon à l’âge de 5 ans. Après avoir commencé ses études au conservatoire de Bordeaux avec Stéphane Rougier, il est admis au CNSM de Paris à l’unanimité à l’âge de 15 ans, dans la classe de Roland Daugareil, Suzanne Gessner et Christophe Poiget. Il poursuit ses études à la Barenboim Said Academy de Berlin avec Mihaela Martin et est actuellement étudiant à La Chapelle Reine Elisabeth dans la classe d’Augustin Dumay.

Passionné par la musique de chambre, il intègre la prestigieuse classe du quatuor Ysaÿe, et a la chance de travailler avec des professeurs tels que Claire Désert, François Salque, Jérôme Pernoo ou encore le trio Wanderer. Il participe souvent à des masterclasses, notamment avec Mihaela Martin, Pavel Vernikov, Patrice Fontanarosa, Donk Suk Kang, Sarah Nemtanu, Stephan Picard… Shuichi est sélectionné pour participer à de prestigieuses académies, comme l’académie Seiji Ozawa (Suisse), l’académie Carl Flesch (où il obtient le prix Stennebrüggen, le prix Carl Flesch ainsi que le prix Ginette Neveu ), ou le festival Santander.

Il remporte le 2ème prix au Concours international Postacchini, 1er prix au Concours international Ginette Neveu, 1er prix ainsi que le prix de la personnalité la plus remarquable au Concours international de Mirecourt, et devient plus récemment lauréat du Concours Lipizer (Gorizia) et du Concours Fritz Kreisler (Vienne).

En 2015 il gagne le deuxième prix au concours Markneukirchen, et reçoit le prix « Prince of Hessen »lors des masterclasses à la Kronberg Academy.

Cela lui donne l’opportunité de jouer avec des orchestres tels que l’orchestre lyrique d’Avignon, l’orchestre de la Hochschule de Weimar, l’orchestre symphonique de Nancy, l’orchestre du DFO (à la salle Pleyel), l’orchestre de chambre « Nouvelle Europe », l’orchestre philharmonique de Baden- Baden, la philharmonique de Vogtland, l’orchestre de Normandie, l’orchestre de l’opéra de Toulon, l’orchestre de Bayonne, l’orchestre Pasdeloup, l’orchestre symphonique de Bienne…

Shuichi est régulièrement invité à jouer dans des festivals comme« Les vacances de Mr Haydn », le Festival de la Roque d’Anthéron dans le cadre des ensembles en résidence, le Festival de la Vézère, les Moments musicaux de La Baule, les Folles journées de Nantes et Tokyo, le Festival Seiji Ozawa à Mastumoto, le Festival de Pâques de Deauville, le Festival de Radio-France, le Festival de Giverny, le Festival 1001 notes, le Festival de Val d’Isère, le Festival Musique à Guéthary, le Festival de l’orangerie de Sceaux, le Festival du Palazetto Bru Zane, où il s’est produit avec des artistes tels que Jerôme Pernoo, Jerôme Ducros, Michel Strauss, Raphael Pidoux, Jean-Claude Vanden Eyden, Peter Frankl, Philippe Jaroussky, Mathieu Herzog, Antoine Tamestit, Claire Désert, Lise Berthaud, Itamar Golan, Jean- François Heisser, Amaury Coeytaux, Stéphanie-Marie Degand, Gérard Caussé, Pierre Fouchenneret, Augustin Dumay, François Salque, Gary Hoffman, Miguel Da Silva…

Il a eu l’occasion de jouer dans de grandes salles en tant que soliste ou en musique de chambre à la salle Pleyel, au Théâtre des Champs Elysées, à la salle Cortot, la Victoria Hall de Genève, le théâtre des Bouffes du Nord, la grande salle du Konzerthaus de Vienne, la grande salle de la Philharmonie de Paris, la fondation Louis Vuitton, au Bozar de Bruxelles, la cité de la musique…

Shuichi est aussi le violoniste du Trio Arnold composé de Bumjun Kim (violoncelle) et Manuel Vioque-Judde (alto) qui est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

Il sort son premier CD (Brahms/Schumann) avec le pianiste Clément Lefebvre, sous le label Mirare. Il enregistre aussi les quintettes et sextuors à cordes de Brahms avec Pierre Fouchenneret, Lise Berthaud, Adrien Boisseau, François Salque et Yan Levionnois, dans le cadre de « l’intégrale de la musique de chambre de Brahms », pour le label B Records.

Avec le label Alpha, il enregistre l’octuor de Schubert et l’octuor de Raphaël Merlin, ainsi qu’un disque avec la chanteuse Veronique Gens dans des mélodies françaises, récompensé par un Choc de Classica, un Diapason d’or et une nomination aux Victoires de la musique classique 2021 dans la catégorie enregistrement.

Il est soutenu par la fondation Safran, l’or du Rhin et Banque populaire. Il joue sur un magnifique violon de Carlo Tononi de 1710, prêté par la famille royale belge et La Chapelle Reine Elisabeth.


Amanda Favier violon

Amanda Favier fait partie de la jeune génération des solistes français.

Talent précoce, on la remarque à neuf ans dans son premier concerto en soliste, à onze ans salle Gaveau et à treize sur les bancs du CNSM de Paris dans la classe de Gérard Poulet.

Après un Premier Prix de violon et un Diplôme de Formation Supérieure mention Très Bien, elle achève son cursus par un Cycle de Perfectionnement avant de suivre à Cologne et Londres l’enseignement d’Igor Ozim et de Sir Ifrah Neaman.

Ce métissage culturel fait d’elle une musicienne complète, qui, rapidement, glane une quinzaine de prix internationaux et devient la plus jeune lauréate du concours international Jean Sébastien Bach de Leipzig.

En France, elle est distinguée par le Prix Forthuny de l’Académie des Beaux-Arts, le prix Berthier des Palmes Académiques, la Fondation Banque Populaire et l’Adami (« Révélation classique » puis « Violon de l’Adami »). 

Ses voyages l’emmènent dans des salles prestigieuses (Gewandhaus de Leipzig, Concertgebouw d’Amsterdam, Kremlin State Palace – Moscou, le Poisson Rouge – New York, Victoria Hall de Genève, Théâtre des Champs-Elysées, Châtelet, Cité de la Musique, salle Gaveau…) avec des partenaires et orchestres recherchés. Curieuse de rencontres et de nouvelles collaborations, elle mêle souvent sa musique à la poésie, la littérature ou le jazz avec la complicité de personnalités contrastées comme Brigitte Fossey, François Castang, Jean-Marie Machado, Yaron Herman… 

Après un premier disque remarqué avec le pianiste Cédric Tiberghien (Lyrinx), l’on retient entre autres sa version des Quatre Saisons de Vivaldi (Saphir) – Classique d’Or RTL – Sélection Air France, « Coup de coeur » France-Musique – « Attention Talent » Fnac – tête des meilleures ventes françaises pendant plusieurs semaines. « Dans la malle du Poilu » (Arion), label de la Mission du Centenaire de la guerre 14-18, a été distingué par le journal «Le Monde» comme l’un des 5 meilleurs disques de l’année 2014, quant à son disque Beethoven (NoMadMusic) avec Célimène Daudet, il est le « Choix de France Musique » et FFF de Télérama.

Son nouveau disque (NoMadMusic) des concertos de Stravinsky et Corigliano avec l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège dirigé par Adrien Perruchon reçoit le meilleur accueil : « une performance d’équilibriste, tant pour une technique de haut vol que pour une esthétique toujours en mutation » (Le Monde) « un remarquable doublé de concertos du XXe siècle » (Musikzen) « une indéniable maestria. » (On Mag), « l’archet magique d’Amanda Favier » (Toute la culture), Disque du jour (france musique), 5 croches Pizzicato, **** Classica… Il est nommé aux Octaves de la musique 21 (Belgique).

Amanda est également la violoniste du Trio Sōra depuis 2021. L’ensemble est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Adrien Boisseau alto

Adrien Boisseau découvre la musique à l’âge de 5 ans et décide à ce moment- là qu’il lui consacrera sa vie. Un coup de foudre avec son instrument, l’alto, tout autant qu’avec le piano et le chant. Après l’école de musique de Nevers et le CNR de Saint- Maur, Adrien intègre le CNSM de Paris à l’âge de 14 ans dans la classe de Jean Sulem.
En 2009, Adrien attire l’attention du jury au Concours International Max Rostal, décrochant le 1er Prix et le Prix du Public à l’âge de 17ans. Il est invité à faire ses débuts en soliste à la Philharmonie de Berlin avec le Deutsches-Symphonie Orchester sous la direction de Krzysztof Urbanski en 2011.
A partir de 2013, Adrien se perfectionne auprès des maîtres prestigieux de la Kronberg Academy : Andras Schiff, Nobuko Imaï, Steven Isserlis, Christoph Eschenbach, Ivry Gitlis. Il se rend dans les académies les plus inspirantes telles Prussia Cove en Cornouaille ou Verbier en Suisse, deux lieux magiques où il développe ses idées musicales et rencontre les meilleurs jeunes solistes de sa génération.
En 2014, Adrien décroche le titre de ‘Young Artist of the year’ de l’International Classical Music Awards Association (ICMA). Il joue à la Philharmonie de Varsovie la Romance de Bruch avec le Polish Iuventus Orchestra sous la direction de José Maria Florencio. Le jury le décrit en ces termes : « A son jeune âge, en dehors de son habileté technique et de la beauté de sa sonorité, Adrien Boisseau est un musicien particulièrement mature et introspectif. »
La vie d’Adrien est bouleversée en 2015 lorsqu’il est appelé à rejoindre les rangs du quatuor Ébène, un des quatuors à cordes les plus en vue dans le monde. Il se produit avec le quatuor dans les plus belles salles (Théâtre des Champs Elysées, Wigmore Hall, Concertgebouw d’Amsterdam, Carnegie Hall…) et avec les plus grands musiciens (Mitsuko Uchida, Mathias Goerne, Anne Sofie Von Otter, Nicholas Angelich, Martin Fröst…).
Après trois années très fructueuses avec le quatuor Ebène, Adrien décide de suivre son propre chemin. Pendant la saison 2019/2020, il joue à Schubertiade Hohenehms (Autriche), Folle Journée Nantes (France), Seoul Arts Center (Corée), Arsenal de Metz (France), Evian Festival (France)et Bergen Festival (Norvège).
Adrien s’est déjà produit en soliste avec de nombreux orchestres parmi lesquels l’Orchestre de chambre d’Auvergne, le Trondheim Symphony Orchestra, le Deutsches Symphonie Orchester Berlin, le Nova Russia Symphony Orchestra, le Liechtenstein Symphony Orchestra, Les Siècles, l’Orchestre National de Metz, l’Orchestre du Capitole de Toulouse…Sous la direction de chefs tels que Tugan Sokhiev, Kristof Urbanski ou encore François-Xavier Roth.
Il s’est récemment produit à la Philharmonie de Paris avec Khatia Buniatishvili et Edgar Moreau pour le concert de réouverture de la salle après le confinement.
Il joue un magnifique alto fait par Yair Hod Fainas à Paris.


Adrien Bellom violoncelle

Après avoir étudié dans la classe de Jérôme Pernoo au CNSM de Paris, puis au Mozarteum de Salzburg auprès de Clemens Hagen ainsi qu’à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth en Belgique, Adrien Bellom poursuit actuellement une activité soutenue de chambriste : il est membre fondateur du quatuor avec piano Abegg et du quatuor à cordes Lachrymae, et est actuellement le violoncelliste du trio Medici (2e prix des concours internationaux Joseph Haydn et Melbourne). Il se produit aussi régulièrement en sonate avec son frère Guillaume Bellom, avec lequel il a obtenu un Master en musique de chambre dans la classe de Claire Désert. 

On a ainsi pu l’entendre au festival de Bel-Air, au festival de la Roche-Posay, au festival des Arcs, aux Journées Ravel de Monfort l’Amaury, au festival de Deauville, au festival de La Prée, au festival Debussy, au Palazetto Bru Zane à Venise, aux Sommets Musicaux de Gstaad, à Flagey, à l’Auditorium du Louvre, à la Philarmonie de Paris… aux côtés de nombreuses personnalités musicales, telles que Pierre Fouchenneret, Charlotte Juillard, Marie Chilemme, François Salque, Yan Levionnois, Ismaël Margain, Philippe Bernold.

Après avoir joué au sein de différents orchestres de chambre, tels que l’ensemble Appassionato ou les Forces Majeures, il est désormais violoncelle 2e solo au sein de l’Orchestre Philharmonique de Radio-France.

Adrien accorde depuis son plus jeune âge une grande place à la pratique du piano ; il obtient en 2014 un Premier Prix au Conservatoire de Boulogne-Billancourt dans la classe de Nicolas Mallarte.

En tant que violoncelliste du Trio Medici, il a participé à l’enregistrement du coffret CD Anton Reicha publié chez Outhere Music, en coproduction avec la Chapelle Musicale Reine Elisabeth et le Palazetto Bru Zane, sorti en septembre 2017.

Il a également participé à l’enregistrement du coffret CD autour de la musique de chambre de Fernand de La Tombelle (Collection « Portraits » | Bru Zane), sorti en novembre 2019.

Il est lauréat de la Fondation Banque Populaire depuis 2016, lauréat de la Fondation l’Or du Rhin depuis 2018 

Adrien Bellom est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Medici.


Simon Guidicelli contrebasse

Né en 1989, Simon Guidicelli commence la contrebasse à huit ans à l’école normale de musique d’Aix-en- Provence. Il y obtient en 2008 son diplôme de perfectionnement à l’unanimité avec les félicitations du jury dans la classe de Francis Laforge. Il est admis la même année au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Thierry Barbé. Il se produit régulièrement avec l’orchestre national du Capitole de Toulouse ainsi qu’avec l’orchestre national de France, l’orchestre de l’Opéra de Paris, l’orchestre de chambre de Montpellier sous la direction de chefs tels que Tugan Sokhiev, Daniele Gatti, Philippe Jordan, Kristjan Järvi, Harmut Haenchen.
Avec Le Balcon, il participe à de nombreux projets, dont La Symphonie Fantastique de Berlioz/Lavandier, Le Premier meurtre d’Arthur Lavandier, Le Balcon de Peter Eötvös, ou les Lieux Perdus de Pedro Garcia-Velasquez. Il s’occupe également à la production de projets pour Le Poème Harmonique et Le Balcon. En 2018-2019, il participe à l’opéra Donnerstag aus Licht à l’Opéra comique de Paris.


Ismaël Margain piano

Ismaël Margain est né en 1992 à Sarlat où il entame sa formation musicale (piano, flûte, saxophone, jazz, écriture …). Le pianiste et chef d’orchestre Vahan Mardirossian, avec qui Ismaël travaille depuis son plus jeune âge le présente à son ancien maître Jacques Rouvier qui le prépare au concours d’entrée au Conservatoire de Paris. Reçu à l’unanimité, il choisit d’intégrer la classe de Nicholas Angelich, puis au départ de ce dernier de poursuivre sa formation auprès de Roger Muraro et Michel Dalberto.

Lauréat du Concours International « Génération SPEDIDAM 2011 », 1er Prix au Concours de la Société des Arts à Genève, c’est au Concours Long-Thibaud 2012 que le grand public découvre Ismaël. Après avoir joué en finale le concerto n°23 de Mozart, il remporte le Prix du public et le 3ème Grand Prix Marguerite Long remis par le président du jury Menahem Pressler. Il joue à nouveau ce concerto lors des Victoires de la Musique Classique 2015, où il est nommé dans la catégorie « révélation soliste instrumental ». 

Suite à ces récompenses Ismaël part en tournée en Amérique Latine et aux Etats-Unis pour une série de récitals et master class, puis de retour en Europe il se produit en Allemagne, en Suisse, en Italie, en Espagne et en Bulgarie.

 Il est l’invité régulier de nombreux festivals (Pâques et Août Musical à Deauville, Chopin à Paris, Festival de musique de Menton, Piano aux Jacobins à Toulouse, Nohant Festival Chopin, l’Esprit du Piano à Bordeaux, Lille Piano(s) Festival, Pianoscope à Beauvais, Festival de Mecklenburg-Vorpommern et Klavier Ruhr Festival en Allemagne, All about piano à Londres …) où il se produit en solo et en musique de chambre, notamment avec Alexandra Soumm, Renaud Capuçon, Adrien La Marca, Yura Lee, Edgar Moreau, Bertrand Chamayou, le quatuor Hermès … A Paris, il se produit à la Salle Cortot pour le Centre de Musique de Chambre, mais aussi Salle Gaveau, au Musée d’Orsay, à l’Auditorium du Louvre, à la Cité de la Musique, au Théâtre des Champs-Elysées.

Il joue en soliste avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre Philharmonique de Nice, l’Orchestre de l’Opéra de Marseille, l’Orchestre National d’Île de France …

Ismaël Margain est artiste associé à la fondation Singer Polignac, lauréat du prix de la Yamaha Music Foundation of Europe, soutenu par la Fondation SAFRAN, la Fondation l’Or du Rhin, et la Fondation Banque Populaire. En 2010 il forme un duo avec Guillaume Bellom avec qui il enregistre deux disques, consacrés à Mozart et Schubert (ffff dans Télérama) sous le label Aparté/Harmonia Mundi. Puis il réalise 3 enregistrements live pour le label B Records: Mendelssohn en 2015, Schubert en solo en 2017, et un récital à 2 pianos avec Guillaume Bellom en 2018.


Quatuor Hanson

Le Quatuor Hanson se fonde en 2013 à Paris. Depuis, les quatre musiciens n’ont de cesse d’explorer la richesse du répertoire du quatuor à cordes et la force de cette formation qui offre des possibilités de recherches musicales et humaines essentielles et inépuisables. 

 Ils enregistrent leur premier album au sein du label Aparté en 2019, un double disque consacré à Joseph Haydn. Ce compositeur qui représente le point d’ancrage du répertoire pour quatuor accompagne les Hanson depuis ses débuts, et l’inventivité de sa musique est pour eux un terrain de jeu sans cesse renouvelé. Ce double album en forme de portait éclectique de Haydn met en relief sa modernité et la diversité de ses quatuors ; ce premier disque est récompensé d’un Diapason d’Or, du Choc de Classica, du Qobuzissime et du Choix de France Musique et a été vivement salué par la presse internationale ( The Strad, Ongaku Geijutsu, The Classic Review…)

Le Quatuor Hanson a créé son identité en explorant des horizons différents en travaillant notamment avec des maîtres autrichiens comme Hatto Beyerle et Johannes Meissl, mais aussi fortement inspiré par l’école française auprès des Quatuors Ebène et Ysaÿe. Ensemble à la curiosité aiguisée, le Quatuor Hanson se passionne également pour des compositeurs de son temps tels que Toshio Hosokawa, Wolfgang Rihm, ou encore Mathias Pintscher dont ils interprètent la première française de Figura IV au Festival de l’IRCAM. Ils ont enregistré en live la pièce saisissante Black Angels pour quatuor amplifié de George Crumb en août 2021 au Festival de l’Août musical de Deauville. Ils se plaisent également à provoquer des rencontres anachroniques entre des compositeurs de différentes époques et aiment proposer des programmes où ces contrastes éclairent les œuvres d’une manière nouvelle et inattendue. 

Le Quatuor Hanson a remporté de nombreux prix internationaux notamment aux Concours de Genève, J. Haydn à Vienne et Lyon. Il est soutenu par la fondation Singer-Polignac où les musiciens sont en résidence, par la Fondation Cordes Sensibles (Fondation de France) et ils sont lauréats de la Fondation Banque Populaire.

Ils poursuivent une carrière internationale en se produisant à l’Auditorium du Louvre, au Wigmore Hall à Londres, à la Philharmonie de Paris, au Victoria Hall de Genève, à l’ORF Kulturhaus à Vienne et jouent régulièrement en Asie. L’enrichissement qui résulte de la rencontre avec d’autres artistes est pour eux primordial ; ils partagent régulièrement la scène avec des musiciens comme Edgar Moreau, Adam Laloum, Pierre Genisson, Bruno Philippe, Vadim Kholodenko, ou encore Guillaume Bellom.

Le Quatuor Hanson est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Quatuor Elmire

Fondé fin 2016, le Quatuor Elmire remporte le 3e Prix ainsi que le Prix Spécial pour la meilleure interprétation de l’œuvre contemporaine imposée au Concours international Carl Nielsen à Copenhague en 2019. 

Il obtient également le 2e Prix du Concours européen de la FNAPEC à Paris ainsi que le 2Prix et le Prix spécial « Adolfo Betti » au Concorso di Musica da Camera Virtuoso e Belcanto, à Lucca, en 2018. Cette même année, le quatuor remporte le Prix « Rheingau Music Festival » aux « 63èmes Jeunesses Musicales International Chamber Music Campus » à Weikersheim. 

Les quatre musiciens sont invités dans divers festivals tels que le Festival de Wissembourg, le Festival des Arcs, les Rencontres Musicales d’Evian ou encore les Folles Journées de Tokyo et Ekaterinburg.

Durant son parcours, le Quatuor Elmire bénéficie de l’enseignement de ses maîtres Philippe Bernhard du Quatuor Modigliani, Luc-Marie Aguera du Quatuor Ysaÿe, et Rainer Schmidt du Quatuor Hagen. Les quatre musiciens étoffent leur jeu en participant à plusieurs Masterclass avec de grands maîtres et chambristes comme les Quatuors Ébène, Berg, Danel, Casals, Tabea Zimmermann ou encore Andras Keller du Keller Quartett.

Le quatuor est artiste résident à l’association Proquartet, au Dimore del quartetto et au Festival des Arcs. Il est également lauréat de la Fondation Banque Populaire. 

Curieux d’explorer différents horizons, le Quatuor Elmire collabore avec le guitariste Samuel Strouk pour l’enregistrement d’un album mêlant jazz et classique intitulé Nouveaux mondes sous le label WDS Records, distribué par Universal. Par ailleurs, il travaille avec le metteur en scène Marcus Borja pour le Festival international de Théâtre de Milos et avec La Belle Saison à Paris pour l’enregistrement d’un nouvel album.

Le quatuor lance son premier festival de musique de chambre, « Festiv’Elmire », à la Salle Cortot à Paris, à la fin de l’année 2020.

Cyprien Brod joue un violon de Nicolas Lupot fait à Paris en 1817, gracieusement prêté par Xavier et Joséphine Moreno. 

Khoa-Nam Nguyen joue un violon de Jean-Baptiste Vuillaume, gracieusement prêté par la famille Adelus.

Jean Sautereau joue un alto de Charles Coquet fait en 2017.

Rémi Carlon joue un violoncelle de Nicolas Lupot fait à Paris en 1804, gracieusement prêté par la famille Adelus.

Le Quatuor Elmire est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Quatuor Mona

Fondé en 2018, le Quatuor Mona est né de la rencontre de quatre jeunes musiciennes issues des quatre coins du monde. Basé à Paris et formé au Conservatoire National Supérieur de Musique, le quatuor établit très vite une présence dans la capitale française en se produisant sur les scènes de la salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris, le Petit Palais, la Salle Cortot, le studio 104 de la Maison de la Radio et sur l’émission « Générations France Musique ». En janvier 2020, elles ont été sélectionnées parmi les jeunes quatuors les plus prometteurs du monde pour se produire à la Biennale de Quatuors à Cordes à la Cité de la Musique.

Le quatuor a partagé la scène avec des artistes tels que Emmanuel Pahud, Abdel Rahman El Bacha, Paul Meyer, Marie-Josèphe Jude et Philippe Graffin, et a donné ses premiers concerts au Festival International d’Edimbourg, au Festival de Salon de Provence, au Festival « Les Vacances de Monsieur Haydn » de Jérôme Pernoo, au Festival Debussy et au Festival de Dinard. Charmé par leur talent lors de leurs débuts au Festival de Flaine en 2018, le pianiste et compositeur Abdel Rahman El Bacha leur dédie sa pièce « Prélude pour cordes » et les invite à se produire au Théâtre Royal du Parc de Bruxelles, à l’occasion du Festival Classissimo retransmis sur Musiq3. Au cours de la saison 2021/2022, elles donneront des récitals à la Elbphilharmonie Laeiszhalle de Hambourg, au Festival Quartettissimo en Hongrie, à la Philharmonie du Luxembourg et bien d’autres.
En 2021 elles sont nommées BBC New Generation Artists. Elles sont par ailleurs artistes en résidence à la Fondation Singer-Polignac et à Proquartet à Paris, à la Fondation Villa Musica en Allemagne, à Dimore Del Quartetto en Italie, à Live Music Now France et à la Escuela Reina Sofia à Madrid où elles étudient avec Günter Pichler (Alban Berg String Quartet). Depuis sa formation, le quatuor à eu l’occasion de travailler avec de grands pédagogues tels que Luc-Marie Aguera (Quatuor Ysaÿe), François Salque, Jérôme Pernoo, le Quatuor Modigliani, Mathieu Herzog (Quatuor Ebène), Valentin Erben (Alban Berg String Quartet), Rainer Schmidt (Hagen Quartet) et Martin Beaver (Tokyo String Quartet). 

Le quatuor est lauréat du 3e Tremplin de la Phiharmonie de Paris et a été récompensé des Prix du Méjan et de l’Orangerie de Sceaux lors de sa participation au Festival Ravel. Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2021.

César Franck et ses disciples

Guillaume Lekeu (1870-1894)

Adagio pour septuor à cordes (1891)

Guy Ropartz (1864-1955)

Troisième nocturne pour piano (1916)

Vincent d’Indy (1851-1931)

Helvetia pour piano opus 17

Ernest Chausson (1855-1899)

Concert pour violon, piano et quatuor à cordes opus 21

  • Décidé
  • Sicilienne
  • Grave
  • Très animé

Pierre Fouchenneret violon

Quatuor Hanson

Raphaël Pagnon alto

Adrien Bellom violoncelle

Simon Guidicelli contrebasse

Théo Fouchenneret, Philippe Hattat piano

Biographies

Pierre Fouchenneret violon

Artiste insatiable, fort d’une discographie de plus d’une vingtaine de disques, il dédie plusieurs années de sa vie à l’œuvre d’un compositeur, s’entoure des plus beaux chambristes pour, le plus souvent, en graver une intégrale. En 2016, il enregistre chez Aparte l’intégrale des sonates pour violon et piano de Beethoven avec Romain Descharmes. En 2018, parait le premier volume d’une intégrale de la musique de chambre de Gabriel Fauré avec Simon Zaoui et Raphaël Merlin. Il se lance également avec le quatuor Strada, Eric Lesage, Florent Pujuila, Adrien Boisseau…dans le projet insensé de jouer toute la musique de chambre de Brahms. L’intégrale parait chez B.Records au cours de la saison 2018-2019.

Enfant prodige, Pierre Fouchenneret obtient à 16 ans son premier prix de violon et de musique de chambre au CNSM de Paris, remporte ensuite le Grand Prix du Concours International de musique de chambre de Bordeaux, le Grand prix Georges Enesco de la Sacem, et devient lauréat de la fondation Natixis.
Invité sur les scènes du monde entier, l’« archer hors norme » (Le Figaro) de Pierre Fouchenneret est rapidement amené à jouer avec des musiciens d’exception tels que le Fine Art Quartet, Jean-François Heisser, Jean-Frédéric Neuburger, Zongh Xu, Julien Leroy, Nicolas Angelich… Il fonde en 2013 le quatuor Strada avec Sarah Nemtanu, Lise Berthaud et François Salque.

Artiste gourmand et complet Pierre Fouchenneret est reconnu par les orchestres français et internationaux pour son audace et sa vision du répertoire. Il a notamment été invité par l’orchestre de la Suisse Romande, le Suzhou Symphony Orchestra, l’orchestre national de Bordeaux, le Philharmonique de Brno, le Philharmonique de Nice, le Baltic de Saint Petersbourg, l’orchestre de chambre Nouvelle-Aquitaine.

Pierre Fouchenneret est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Quatuor Hanson

Le quatuor Hanson s’est formé en 2013 au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Il obtient sa licence à l’unanimité puis son Master dans la classe de Jean Sulem (quatuor Rosamonde). Membre de l’European Chamber Music Academy après avoir été invité aux sessions de Manchester puis de Grossraming (Autriche), le quatuor travaille avec Hatto Beyerle, Johannes Meissl, Miguel Da Silva, Peter Cropper et se perfectionne auprès de Claire Désert, du trio Wanderer, du quatuor Ebène et de Mathieu Herzog. En 2014, le quatuor est en résidence au festival international de La Roque d’Anthéron.

Il se produit en quintette avec Jean Sulem au Grand salon des Invalides et interprète Figura IV / Passagio per quartetto d’archi de Matthias Pintscher au festival ManiFeste de l’IRCAM. Le quatuor Hanson est lauréat du concours européen «Musiques d’ensemble » de la Fnapec 2014 où il remporte la bourse de l’Académie des Beaux-Arts. En 2015, il se perfectionne à l’université des arts de Vienne auprès de Johannes Meissl.

Le quatuor a obtenu le 2e prix du concours international de quatuor à cordes Joseph Haydn en 2017 ainsi que trois prix spéciaux (le prix Joseph Haydn, le prix 20e siècle et le prix du public), le 2e prix du concours de Genève en 2016, le 3e prix ainsi que le prix du public au 11e concours international de quatuor à cordes de Lyon en 2015. Lors de l’ISA Competition à Reichenau en Autriche, les musiciens remportent trois prix dont celui du meilleur quatuor à cordes, ainsi que deux prix spéciaux (les « Wienner Klassik » et « Second Viennese School » prizes). Il est soutenu par la Fondation Banque Populaire.

Le quatuor se produit dans des salles prestigieuses telles l’auditorium de la Maison de la radio et la Philharmonie de Paris, le Wigmore Hall de Londres, le Victoria Hall de Genève, l’ORF Kulturhaus de Vienn (Autriche), l’opéra de Lyon, la Salle Cortot, le Grand salon des Invalides et les Archives nationales. Les quatre musiciens ont été les invités de festivals tels La Roque d’Anthéron, le festival Pablo Casals, le Kalkalpen Kammermusik Festival (Autriche), Les Vacances de Monsieur Haydn, Les Chaises musicales en Vienne, le festival de La Baule. Leur carrière internationale les amène à se produire en Europe, au Maroc et très prochainement en Chine.

Le quatuor partage régulièrement la scène avec des musiciens tels Michel Lethiec, Paul Meyer, Bruno Philippe, Vadim Kholodenko, Amaury Viduvier ou encore Guillaume Bellom.

Le premier enregistrement du quatuor sera consacré à Haydn et paraîtra à l’automne 2019 pour le label Aparté.

Le quatuor Hanson est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2015.


Raphaël Pagnon alto

Après des études de violon aux conservatoires de Reims et Marseille, Raphaël intègre à Paris les classes d’Annick Roussin et Christophe Poiget. Il débute parallèlement l’alto auprès de Michel Michalakakos et intègre la même année le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris dans la classe d’alto de Pierre-Henri Xuereb. Il y obtient en 2015 sa licence d’interprète mention « très bien ». Il a également la chance de bénéficier des conseils de Yuri Bashmet, Tabea Zimmerman ou encore Garth Knox lors de divers cours et masterclasses.

Raphaël est lauréat du Concours international Città di Cremona, du Concours national des jeunes altistes, du Prix du département des Bouches-du-Rhône, des Concours Bellan et Tertis, et est soutenu par la fondation « Musique et Vin au Clos Vougeot ». Il est membre de l’Académie de la Staatskapelle Berlin sous la direction de Daniel Barenboim entre 2016 et 2018. À cette occasion, il se produit dans des lieux aussi prestigieux que la Philharmonie de Paris, le Konzerthaus Berlin, la Philharmonie de Berlin sous la direction de chefs tels que Zubin Mehta, Simon Rattle, James Levine, Paavo Järvi… Il collabore également régulièrement avec des ensembles tels quel Les Dissonances ou l’ensemble Appassionato.

Passionné de musique de chambre, il a l’occasion de se produire aux côtés de partenaires de renom comme Dong-Suk Kang, Pascal Devoyon, Jérôme Pernoo, Dejan Bogdanovic.

Membre fondateur du quatuor Agate, il étudie actuellement auprès de Mathieu Herzog (quatuor Ébène) et Luc-Marie Aguera (quatuor Ysaye). Il côtoie également des maîtres réputés de cette discipline : Eberhard Feltz, Günter Pichler et Gerhard Schulz du quatuor Alban Berg, Yovan Markovitch du quatuor Danel, des membres du quatuor Talich et du quatuor Vogler.

Il joue sur un alto de Friedrich Alber de 2014.

Raphaël est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le quatuor Agate.


Adrien Bellom violoncelle

Après avoir étudié dans la classe de Jérôme Pernoo au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, puis au Mozarteum de Salzburg auprès de Clemens Hagen ainsi qu’à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth en Belgique, Adrien Bellom poursuit actuellement une activité soutenue de chambriste.

Il est membre fondateur du quatuor avec piano Abegg et du quatuor à cordes Lachrymae, et est actuellement le violoncelliste du trio Medici. Il se produit aussi régulièrement en sonate avec son frère Guillaume Bellom, avec lequel il vient d’obtenir un Master en musique de chambre dans la classe de Claire Désert.

On a ainsi pu l’entendre aux côtés de nombreuses personnalités musicales au festival de Bel-Air, au festival de la Roche-Posay, au festival des Arcs, aux Journées Ravel de Monfort l’Amaury, au festival de Deauville, au festival de La Prée, au festival Debussy, au Palazetto Bru Zane à Venise, aux Sommets musicaux de Gstaad, à Flagey, à l’Auditorium du Louvre, à la Philarmonie de Paris…

Adrien fait partie depuis 2015 de la troupe du Centre de musique de chambre de Paris en résidence à la Salle Cortot, sous la direction artistique de Jérôme Pernoo. Après avoir intégré l’académie de l’orchestre philharmonique de Radio France et l’académie de l’orchestre de Paris il joue désormais au sein de différents orchestres de chambre, tels que l’ensemble Appassionato ou les Forces Majeures.

Adrien accorde depuis son plus jeune âge une grande place à la pratique du piano ; il obtient en 2014 un Premier Prix au Conservatoire de Boulogne-Billancourt dans la classe de Nicolas Mallarte. En tant que violoncelliste du trio Medici, il a participé à l’enregistrement du coffret CD Reicha publié chez Outhere Music en coproduction avec la Chapelle Musicale Reine Elisabeth et le Palazetto Bru Zane, sorti en septembre 2017.

Adrien est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Medici depuis 2017.


Simon Guidicelli contrebasse

Né en 1989, Simon Guidicelli commence la contrebasse à huit ans à l’école normale de musique d’Aix-en- Provence. Il y obtient en 2008 son diplôme de perfectionnement à l’unanimité avec les félicitations du jury dans la classe de Francis Laforge. Il est admis la même année au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Thierry Barbé.

Il se produit régulièrement avec l’orchestre national du Capitole de Toulouse ainsi qu’avec l’orchestre national de France, l’orchestre de l’Opéra de Paris, l’orchestre de chambre de Montpellier sous la direction de chefs tels que Tugan Sokhiev, Daniele Gatti, Philippe Jordan, Kristjan Järvi, Harmut Haenchen.

Contrebassiste de l’ensemble Le Balcon dirigé par Maxime Pascal, il participe à de nombreux projets, dont La Symphonie Fantastique de Berlioz/Lavandier, Le Premier meutre d’Arthur Lavandier, Le Balcon de Peter Eötvös, et les Lieux Perdus de Pedro Garcia-Velasquez.

Il s’occupe également à la production de projets pour Le Poème Harmonique, dirigé par Vincent Dumestre.

En 2018-2019, il participe avec Le Balcon à l’opéra Donnerstag aus Licht de Stockhausen à l’Opéra comique de Paris.


Théo Fouchenneret piano

Théo Fouchenneret commence ses études musicales au Conservatoire à rayonnement régional de Nice à l’âge de cinq ans dans la classe de Christine Gastaud. À treize ans, il obtient son prix de piano mention « très bien » à l’unanimité. Il entre alors au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe d’Alain Planès, puis dans celle d’Hortense Cartier-Bresson. Il obtient son master mention « très bien », est admis en 3e cycle et suit également l’enseignement de la classe d’accompagnement.

En octobre 2013, il est lauréat du Concours international Gabriel Fauré. En 2018, il remporte le premier prix ex-aequo du Concours de Genève et est nommé dans la catégorie « soliste instrumental » aux Victoires de la musique classique.

Il a fondé en 2014 le trio Messiaen aux côtés du violoniste David Petrlik et du violoncelliste Volodia van Keulen, avec qui il obtient le premier prix au Concours international de musique de chambre de Lyon en 2018. Ce prix permet au trio d’enregistrer, avec Raphaël Sévère, son premier disque pour le label Mirare consacré au Quatuor pour la fin du temps de Messiaen et aux Court Studies de Thomas Adès.

Théo s’est déjà produit dans des salles prestigieuses en France (UNESCO, opéra de Nice, opéra de Dijon…) et à l’étranger (Toppan Hall à Tokyo, Izumi Hall à Osaka, Munetsugu Hall à Nagoya, National Concert Hall à Taïwan…). Aujourd’hui invité par de nombreux festivals (festival de Pâques de Deauville, Rencontres musicales de Bélaye, festival de La Roque d’Anthéron, Cully Classique…), il partage la scène avec des musiciens tels Raphaël Sévère, Victor Julien-Laferrière, Tatsuki Narita, Nicolas Bône, Roland Pidoux, Romain Descharmes, Éric Picard, Christophe Morin.

Théo Fouchenneret est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Messiaen.


Philippe Hattat piano

Né en 1993, Philippe Hattat entame ses études musicales à l’âge de huit ans au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre dès 2003, au Conservatoire à rayonnement régional de Paris en classe de piano, puis en 2006 en classe d’accompagnement (avec Ariane Jacob, Jean-Marie Cottet et Philippe Biros) et passe parallèlement un baccalauréat littéraire. Il est parallèlement l’un des « disciples » de Jean-Marc Luisada qui lui ouvre de nombreuses voies d’interprétation. En 2011, il entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de piano de Jean-François Heisser et dans celle d’accompagnement de Jean-Frédéric Neuburger. En 2013, il suit le cursus supérieur d’écriture et obtient le prix d’harmonie avec Jean-François Zygel, le prix de contrepoint avec Pierre Pincemaille et le prix d’écriture XXe-XXIe avec Alain Mabit. En 2014 il entre en Master de musique de chambre dans la classe d’Itamar Golan, en trio avec François Pineau-Benois (violon) et Nil Kocamangil (violoncelle).

Philippe Hattat s’est produit dans de nombreux festivals en tant que soliste : Les Nuits musicales de Pise Musique au moulin (Moulin d’Andé) ; Musique et Terroir à Caunes-Minervois Le Brulhois musical ; l’Heure musicale au Marais (Paris) ; Festival Chopin (Paris) ; l’Orangerie de Sceaux ; Festival du Palazzetto Bru Zane (Paris) ; Musica da Casa Menotti (Spoleto, Italie) et La Roque d’Anthéron. En tant que chambriste, il participe aux Journées Ravel de Monfort-l’Amaury ; Musiques sur Ciel de Cordes-sur-Ciel ; Moments musicaux de Chalosse Printemps de l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean-de-Luz ; Gümüşlük Klasik Müzik Festivali en Turquie. Avec l’orchestre de chambre tchèque Camerata bohemia (direction Rémi Gousseau) et l’orchestre Bel’Arte (direction Richard Boudarham), il participe en tant que soliste aux Estivales en Puisaye-Forterre. En tant que clavier d’orchestre, il participe aux Folles Journées de Nantes 2013 avec l’orchestre Poitou-Charentes (direction : Jean-François Heisser) ainsi qu’au 32ème festival Aspect des Musiques d’Aujourd’hui (Caen) avec l’ensemble Multilatérale (direction Kanako Abe). 

Compositeur, Philippe Hattat a suivi l’enseignement de Michel Merlet à Levallois-Perret (2005- 2011) en composition et orchestration. Il pratique le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens. Il joue également du violoncelle. En octobre 2014 il entre dans la classe d’improvisation à l’orgue de Pierre Pincemaille au Conservatoire à rayonnement régional de Saint-Maur-des-Fossés et obtient son prix dans cette même discipline en juin 2016. Très impliqué dans la création contemporaine, il a dernièrement participé à deux premières mondiales : le cycle de mélodies Imago Mundi d’Olivier Greif avec le baryton L’Oiseleur des Longchamps en mai 2016 puis la création mondiale partielle des Études pour piano de Philippe Manoury, avec Jean-Frédéric Neuburger au Festival Berlioz (2016). Attaché tant au répertoire qu’à la création contemporaine où à la redécouverte de compositeurs moins connus (Séverac, Durosoir, etc), son horizon musical s’est élargi à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et des musiques traditionnelles extra-européennes (pratique du gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, etc).

Philippe Hattat est lauréat du concours international de piano Claude Bonneton de Sète (2010 ; 1er prix et prix du public), du concours international de piano d’Orléans (2016 ; Prix Mention Spéciale Ricardo Viñes, Prix Mention Spéciale Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon – Yvonne Bonnaud), et du Concours international Giorgio Cambissa (2016).

Outre ses activités musicales et pour satisfaire son ouverture d’esprit et son insatiable curiosité, il s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir (sciences physiques, géologie, philosophie, archéologie, anthropologie, etc.), avec une prédilection certaine pour la linguistique comparative et les origines du langage.

Philippe Hattat est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2017.


Donnerstag aus Licht – Michaels Jugend

Karlheinz Stockhausen (1928-2007)

Donnerstag aus Licht

Acte I Michaels Jugend

  • Kindheit
  • Mondeva
  • Examen

Le Balcon

Michael : Hubert Mayer ténor, Henri Deléger trompette, Emmanuelle Grach danseuse

Eva : Léa Trommenschlager soprano, Iris Zerdoud cor de basset, Suzanne Meyer danseuse

Lucifer : Damien Pass baryton-basse, Mathieu Adam trombone, Jamil Attar danseur

Alphonse Cemin piano

Maxime Pascal direction musicale

Benjamin Lazar mise en scène

Augustin Muller réalisation en informatique musicale

Yann Chapotel créateur vidéo

Gaëtan Besnard & Simon Guidicelli régie vidéo

Emmanuelle Grach transmission de la danse

Alain Muller chef de chant

Biographies

Le Balcon

Fondé en 2008 par des étudiants du Conservatoire de Paris, Le Balcon rassemble au départ trois compositeurs, un chef d’orchestre, un ingénieur du son, un pianiste et chef de chant, et un ensemble de musiciens ouverts aux répertoires du XXe et XXIe siècle. Le Balcon, nommé d’après la pièce de Jean Genet, se métamorphose au gré des projets, des concerts, aussi bien dans l’effectif, de l’identité visuelle et scénographique, que dans le rapport à la sonorisation ou à la musique électronique. 

Après cinq années riches en expérimentation au sein de l’église Saint-Merry, Le Balcon entre en résidence en 2013 à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, où il présente ses premiers opéras, dont Ariadne auf Naxos de Strauss (2013), Le Balcon de Eötvös (2014) et La Métamorphose de Michaël Levinas (2015). Il crée les œuvres de compositeurs de son temps, tels Juan-Pablo Carreño (Garras de Oro, Punto Muerto…), Pedro Garcia-Velasquez (InitioLieux Perdus…) et Arthur Lavandier (libre adaptation de la Symphonie Fantastique, l’opéra Le Premier Meurtre…). 

Le Balcon défend un répertoire balayant toutes les périodes de l’histoire de la musique, permettant un dialogue entre quelques grandes figures des siècles passés – Gesualdo, Monteverdi, Strauss, Berlioz, Messiaen, Boulez, Stockhausen… – avec les techniques du présent. 

Sa deuxième spécificité est son maniement de la sonorisation : chaque musicien est doté d’un micro projetant le son dans l’espace de concert d’une manière radicale et nouvelle. Les interprètes apprennent au fil des années à adapter leur technique de jeu en relation à l’objet microphonique, permettant de proposer une expérience de concert immersive. 

La troisième grande caractéristique de la compagnie est l’éclatement de l’espace de concert tel que l’entend la tradition, en mobilisant tous les espaces – couloirs, escaliers, balcons, rue… – d’un lieu de représentation. 

Le Balcon est désormais un collectif transdisciplinaire – un orchestre, une troupe de chanteurs, des compositeurs, vidéastes, danseurs, metteurs en scène -, un label discographique et un éditeur musical. De plus, il développe des actions pédagogiques avec ses partenaires et notamment l’association Le Tréteau, en permettant aux enfants des conservatoires d’Île-de-France de découvrir la musique d’aujourd’hui, les instruments, et d’improviser au cours d’ateliers. Enfin, Le Balcon s’attache à développer ses activités de recherche en partenariat avec le CNRS et l’IRCAM, autour de la question des interactions en temps réel entre partition et interprète. 

En 2018, à l’occasion de son dixième anniversaire, Le Balcon démarre la production de l’intégralité du cycle Licht de Karlheinz Stockhausen, au rythme d’un opéra par an jusqu’en 2024. Donnerstag aus Licht, le premier du cycle, a été donné en novembre 2018 à l’Opéra Comique, avant d’être repris au Southbank Centre de Londres en mai 2019. Donnerstag sera suivi par Samstag aus Licht, en juin 2019 à la Philharmonie de Paris. 

2019 est également l’année de la première édition du festival Le Balcon à l’Athénée, avec de nombreux concerts, ateliers éducatifs, projections, installations et une grande soirée-anniversaire pour souffler les dix bougies de la compagnie. 

Le Balcon reçoit pour l’ensemble de ce travail le soutien de la Caisse des Dépôts, son principal mécène depuis 2017.

L’ensemble est artiste associé, en résidence à la Fondation Singer-Polignac


Maxime Pascal direction musicale

Maxime Pascal naît à Nantes, le 9 septembre 1985. Dès l’âge de cinq ans, encouragé par des parents musiciens, il apprend plusieurs instruments, dont le piano, la batterie et le violon. Il découvre l’orchestre au conservatoire de Tarbes, ce qu’il décrit aujourd’hui comme un moment décisif dans sa formation de jeune musicien. Admis au Conservatoire de Paris, il étudie l’écriture, l’analyse musicale et l’orchestration, s’inscrit dans la classe de direction d’orchestre de François-Xavier Roth et étudie le violon. 

Avec cinq élèves du conservatoire il crée en 2008 Le Balcon, un ensemble à géométrie variable réunissant instrumentistes, chanteurs, compositeurs, techniciens et artistes pluridisciplinaires autour d’une idée fixe : celle de l’ensemble sonorisé.

Derrière la caractéristique technologique, il y a le rêve d’une expérience totale. La sonorisation est vue comme le prolongement du geste d’interprétation, tout comme la salle de concert est considérée comme un espace symbiotique, devant surmonter et effacer la fracture entre scène et salle. En plus de la sonorisation de chaque instrument, Maxime Pascal demande ainsi au musicien du Balcon d’investir les couloirs du théâtre (Le Balcon de Peter Eötvös, 2014) de surgir dans les loges (Symphonie Fantastique, 2016), lui demandant ainsi d’outrepasser son rôle pour faire du concert une expérience totale.

L’émergence du Balcon lui permet de maîtriser chaque étape de la construction du spectacle musical, de la composition à la production en passant par la mise en scène. Il y a derrière cela le désir d’engloutir l’auditeur dans le son et de faire naître en lui une euphorie brute et profonde. L’interprétation de l’œuvre orchestrale ne se fait qu’au prix d’un intense travail de compréhension mutuelle des musiciens.

En 2015-2016, Maxime Pascal effectue ses débuts avec l’orchestre et le ballet de l’Opéra national de Paris. Il y dirige le gala d’ouverture de la saison et un ballet de Jerome Robbins repris par Benjamin Millepied, Opus 19/The Dreamer. En mai 2017, il dirige à l’Opéra un programme ravélien à l’occasion du spectacle Robbins/Balanchine/Cherkaoui et l’année suivante, L’Heure espagnole (Ravel) ainsi que Gianni Schicchi (Puccini) mis en scène par Laurent Pelly. Il part également en tournée au Japon avec le ballet en mars 2017.

S’il est particulièrement fasciné par Karlheinz Stockhausen, dont Le Balcon projette de produire l’intégralité du cycle Licht jusqu’en 2024, Maxime Pascal se passionne également pour plusieurs compositeurs du XVIe siècle, comme Gesualdo et Monteverdi, qu’il dirige notamment dans des versions avec instruments électrifiés. Dans les répertoires postérieurs au XVIe siècle, il dirige fréquemment des œuvres de Beethoven, Berlioz, Debussy et Ravel. La relation avec les compositeurs vivants, dont il crée des œuvres chaque année, est également au centre de son attention : citons en exemple sa collaboration avec Arthur Lavandier (La Symphonie fantastique, Le Premier meurtre, De la Terreur des hommes).

En 2018, Maxime Pascal a dirigé la création de Ti vedo, to sento, mi perdo de Salvatore Sciarrino au Teatro alla Scala de Milan. Récemment, il a également dirigé l’orchestre de l’opéra de Malmö, l’orchestre de la Rai, celui du Teatro Massimo de Palerme et de l’opéra de Rome.

En 2018-2019, en plus des premiers opéras (Donnerstag et Samstag) du cycle Licht avec Le Balcon, Maxime Pascal dirige notamment un programme Berlioz à Hong Kong avec Les Siècles (février 2019), Le Pavillon d’or de Chihiro Mayuzumi à Tokyo (février 2019), Paroles et musique de Morton Feldman et Pelléas et Mélisande de Claude Debussy à Berlin (Staatsoper Unter den Linden, avril et mai 2019). En octobre 2019, Maxime reviendra au Teatro alla Scala pour diriger l’opéra Quartett de Luca Francesconi, librement adapté des Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos.

Maxime Pascal est un des conseillers musicaux de la Fondation Singer-Polignac.

Le Balcon

Justina Repečkaitė (1989-)

Incantare pour flûte et électronique (2018)

Karlheinz Stockausen (1928-2007)

Donnerstag aus Licht, extraits des actes 1, 2 et 3

Kindheit extrait de Michaels Jugend

Drachenkampf extrait de Michaels Heimkehr

Le Balcon

Damien Pass baryton-basse

Henri Deléger trompette

Claire Luquiens flûte

Iris Zerdoud cor de basset

Mathieu Adam trombone

Simon Guidicelli contrebasse

Maxime Pascal direction musicale

Florent Derex projection sonore

Biographies

Justina Repečkaitė compositrice

Justina Repečkaité obtient une licence de composition à l’Académie de musique de Vilnius (Lituanie) en 2012. Grâce au programme Erasmus, elle continue ses études en France où elle suit la classe de composition de Stefano Gervasoni au Conservatoire national supérieur de musique de Paris (2010-11) puis obtient une licence de musicologie (spécialisation musique médiévale) à la Sorbonne Paris IV (2015) ainsi qu’une licence de création musicale du Pôle supérieur d’enseignement artistique de Paris-Boulogne-Billancourt (2016). Elle est actuellement en master de composition dans la classe de Philippe Hurel et de Martin Matalon, au Conservatoire national de supérieur de musique et de danse de Lyon.
Sa passion pour la culture du bas Moyen Âge influence profondément son écriture, dans laquelle les idées musicales reposent sur des concepts géométriques et mathématiques. Sa musique s’inspire de plus en plus des arts visuels, comme le montre notamment son Quatuor à cordes Unbennant-2 (2016), composé à partir d’un tableau du même titre peint par l’artiste arménien Sam Grigorian, créé lors du festival interdisciplinaire Hearing Art Seeing Sound à Yerevan.
Sa pièce Chartres pour orchestre à cordes a été commandée par l’International Rostrum of Composers et primée « Révélation de l’Année » en Lituanie, puis interprétée au festival World Music Days 2015 à Ljubljana. La musique de Justina est jouée par des ensembles tels l’Ensemble InterContemporain, Court-Circuit, 2e2m, le Spectra Ensemble, l’Ensemble X.Y., Ossia, SurPlus, Platypus, Moscow Contemporary Music Ensemble, The Egyptian Contemporary Music Ensemble, Lithuanian Ensemble Network, le Collectif Warning et l’ensemble Le Balcon.
Sa musique apparaît dans les albums 21st Century Lithuanian Music, ZOOM in 10, Contemporary Music Series: Lithuania, et 30 Moments du Festival Druskomanija.
En 2017, sa pièce Tapisserie est sélectionnée pour le programme de l’International Review of Composers à Belgrade, et Cosmatesque (2017) pour orchestre symphonique, commande du festival Gaida, est créée par L’orchestre national symphonique de Lituanie sous la direction de Christopher Lyndon-Gee à la Philharmonie de Vilnius.
Depuis 2017, Justina est artiste en résidence à la Fondation Singer-Polignac et compositrice en résidence auprès de l’Ensemble Le Balcon. Ce dernier représentera en 2018 ses nouvelles compositions, fruit de leur collaboration, notamment à l’opéra de Lille, au théâtre de l’Athénée/Louis Jouvet à Paris. Elle participera également au projet TOTEM(s) à la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon, où une maquette de son opéra Incanta sera jouée par l’ensemble AskoSchönberg en juillet 2018.


Maxime Pascal direction musicale

Né de parents musiciens, Maxime Pascal débute tôt l’apprentissage du piano puis du violon à Carcassonne. Il est admis en 2005 au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans les classes d’écriture, d’analyse musicale et d’orchestration. Il s’inscrit dans la classe de direction d’orchestre de François-Xavier Roth, et, encore étudiant, fonde en 2008 l’orchestre Le Balcon (nommé d’après la pièce de Jean Genet), conjointement avec les compositeurs Pedro Garcia-Velasquez, Juan-Pablo Carreño et Mathieu Costecalde, le pianiste Alphonse Cemin et l’ingénieur du son Florent Derex.

La particularité de cet orchestre à géométrie variable, jouant tous les répertoires, est de faire appel aux techniques de sonorisation. Maxime Pascal y développe sa vision du spectacle musical : ce doit être une expérience saisissante et radicale pour les spectateurs. L’Athénée Théâtre Louis-Jouvet devient en 2013 le lieu de résidence pour Maxime Pascal et Le Balcon. Il y propose de nombreux projets scéniques parmi lesquels Ariadne auf Naxos de Richard Strauss mis en espace par Benjamin Lazar, un spectacle vidéo autour du Pierrot Lunaire créé par l’artiste colombien Nieto, Le Viol de Lucrèce de Benjamin Britten, l’opéra Le Balcon de Peter Eötvös mis en scène par Damien Bigourdan, ainsi que Lohengrin de Salvatore Sciarrino mis en scène par Jacques Osinski et Yann Chapotel.

Par ailleurs, la grande fascination qu’exercent sur lui les opéras de Stockhausen l’a conduit à produire des scènes extraites de ces opéras de manière très régulière et à préparer des représentations de l’opéra Donnerstag aus Licht en 2018/2019.

Maxime Pascal a dirigé l’orchestre de l’Opéra de Paris, l’orchestre de la Scala de Milan, le SWR Sinfonieorchester de Baden-Baden und Freiburg, l’orchestre du Capitole de Toulouse, l’orchestre Bordeaux-Aquitaine, le Kammerorchester de Munich, l’Orchestre de l’Opéra de Malmö, l’orchestre du Teatro Massimo de Palerme, l’orchestre du National Theater de Mannheim. Il a participé à de nombreux festivals avec Le Balcon ou en tant que chef d’orchestre invité : Festival de Salzbourg, Festival de Saint-Denis, Festival Musica de Strasbourg, Folle Journée de Nantes, Festival de Pâques de Deauville, le Festival Paris Quartier d’été, Festival Messiaen de la Meije, Festival Berlioz de la Côte Saint-André, le BIFEM de Bendigo en Australie.

Très attaché au rayonnement de la pratique symphonique amateur, il est depuis 2008 le directeur musical de l’Orchestre Impromptu, un orchestre amateur parisien. L’Académie des Beaux-Arts lui décerne en novembre 2011 à l’Institut de France le Prix de Musique de la Fondation Simone et Cino del Duca pour le début de sa carrière. En mars 2014, il est le premier Français à remporter le Nestlé and Salzburg Festival Young Conductors Award. Maxime Pascal mène de front la direction artistique de l’ensemble Le Balcon depuis 2008 et sa carrière en tant que chef d’orchestre invité dans les orchestres du monde entier.

Il est artiste associé et conseiller musical de la Fondation Singer-Polignac depuis septembre 2016, après 5 années de résidence avec Le Balcon.


Florent Derex projection sonore

Florent Derex est le fondateur de l’orchestre Le Balcon et du label B Records. Il est diplômé de la formation supérieure aux métiers du son du Conservatoire national supérieur de musique de Paris.

Depuis sa création en 2008, Florent assure la direction exécutive du Balcon conjointement avec le chef d’orchestre Maxime Pascal. L’orchestre à géométrie variable est dédié à la création et à l’interprétation de tous les répertoires sur instruments sonorisés.

Parmi les premiers spectacles du Balcon figurent le Voyage de Michael autour de la Terre en collaboration avec la Fondation Stockhausen ainsi que la première version sonorisée du Marteau sans Maître aux côtés de Pierre Boulez.

Depuis 2013, Florent est producteur avec Le Balcon de deux à trois spectacles par saison au Théâtre de l’Athénée à Paris : Ariadne auf Naxos de Strauss mis en scène par Benjamin Lazar, l’opéra Le Balcon de Peter Eötvös mis en scène par Damien Bigourdan ainsi qu’une nouvelle production de La Métamorphose, opéra de Michaël Lévinas d’après Kafka mis en scène par le vidéaste Nieto.

Depuis 2015, Florent Derex a démarré avec l’opéra de Lille une série de productions dont la création de l’opéra d’Arthur Lavandier mis en scène par Ted Huffman en novembre 2016.

Très imliqué avec Le Balcon sur les questions liées aux technologies de sonorisation ainsi qu’aux différents types d’écoutes transaurales ou binaurales (3D sonore), Florent fait entrer Le Balcon en 2014 commeartiste associé au consortium Binaural Listening, projet de recherche réunissant France Télévision, Orange, Radio France, le CNRS, l’Ircam et le CNSM de Paris.

En 2013, il crée la société de production B media qui lance, en 2015, B Records label dédié exclusivement au disque live et distribué par Naïve, puis par Outhere. 

Il met en place en 2016 un label pour Le Balcon dédié à ses productions audiovisuelles et distribué par Outhere. Une première référence consacrée à la Symphonie fantastique et enregistrée en 3D sonore parait en septembre de la même année.

Il lance l’année suivante avec le compositeur Pedro Garcia-Velasquez Le Balcon éditions dédié aux commandes de nouvelles œuvres et d’arrangements initiées par Le Balcon.

En 2018, il coproduit avec l’Opéra Comique et l’opéra de Bordeaux Donnerstag aus Licht de Karlheinz Stockhausen, premier des sept opéras du cycle Licht.

Florent est actuellement en résidence à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet à Paris. Il est soutenu depuis 2017 par la Fondation Caisse des Dépôts.


Damien Pass baryton-basse

Né en Australie, Damien Pass a étudié le chant à la Yale School of Music et à l’Oberlin Conservatory avant d’entrer à l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris en 2009. Il y débute dans Don Carlos à l’Opéra Bastille la même saison.

Damien Pass a reçu de nombreux prix, dont le prix lyrique de l’AROP de l’Opéra de Paris (2012) le premier prix de chant au concours international de chant-piano Nadia et Lili Boulanger (2011) et a été choisi la même année comme lauréat du prix HSBC du Festival d’Aix-en-Provence et du Sony Music Talent Award en Australie.

On l’a entendu depuis sur de nombreuses scènes d’opéra en Europe (notamment au festival d’Aldeburgh), où il a travaillé avec Paul Agnew, Robert Carsen ou encore Jean-Yves Ruf. Également passionné par la mélodie, il se produit régulièrement en récital aux États-Unis et en Europe – il est ainsi l’invité de Dame Felicity Lott au musée d’Orsay. En 2014, il est notamment au festival d’Aix-en-Provence puis en tournée avec Les Boréades de Rameau sous la direction de Marc Minkowski, dans Le Viol de Lucrèce de Benjamin Britten à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet et interprète Masetto dans Don Giovanni à l’Opéra de Wuppertal. En 2015, Damien est de retour à l’Opéra Bastille (Wagner dans Faust et le Chasseur dans Rusalka), au Festival Musica Nigella (Apollon dans Daphné et Apollon de Haendel), à l’Opéra de Wuppertal (Masetto dans Don Giovanni) et au festival d’Aix-en-Provence pour la création mondiale de l’opéra de Jonathan Dove, Le Monstre, sous la direction de Simon Rattle.

En 2015/2016, Damien a donné un récital à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille avec le pianiste Alphonse Cemin. On a ensuite pu l’applaudir dans le rôle d’Apollo dans Orfeo de Monteverdi (G. Jourdain /J. Berès). Il a interprété également Selim dans Il Turco in Italia de Rossini, à l’Opéra de Dijon (A. Allemandi / C. Alden), Pallante dans Agrippina de Haendel, au Theater an der Wien (T. Hengelbrock / R. Carsen), Dédale dans Le Monstre du Labyrinthe de Jonathan Dove, à l’Opéra de Lille (S. Rattle / M.-E. Signeyrole). Il donne également cette saison un récital à l’Opéra de Lille et un concert pour le Festival d’Aix-en-Provence au Théâtre royal de la Monnaie: Be With Me Now.

En 2016/2017, Damien a créé l’opéra Bosch Beach de Vasco Mendonça et Dimitri Verhulst, une production du LOD muziektheater avec l’ensemble Asko Schönberg (E. Siebens / K. Verdonck). La première a eu lieu au Concertgebouw de Bruges. Il a chanté à l’Opéra de Paris le rôle-titre de Il Signor Bruschino de Rossini, en version de concert avec l’Orchestre national d’Ile-de-France, sous la direction de Enrique Mazzola et interprété le rôle de Colline dans La Bohème de Puccini au Scottish Opera (S. Straford / Barbe et Doucet).

Damien Pass a enregistré son premier album, Myrthen, lors d’un concert donné dans le cadre des Lundis Musicaux au Théâtre de l’Athénée/Louis-Jouvet à Paris, en compagnie de la soprano Léa Trommenschlager et du pianiste Alphonse Cemin (B Records, 2014).


Henri Deléger trompette

Après avoir débuté la trompette à l’âge de sept ans, Henri Deléger entre dans la classe de Christian Pollin au Conservatoire à rayonnement régional de Versailles où il obtient son diplôme d’études musicales avec un 1er prix en 2004. Il se perfectionne dans la classe d’Eric Aubier au Conservatoire à rayonnement régional de Rueil-Malmaison où il obtient un prix d’excellence en 2005, tout en poursuivant des études de musicologie à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne. Admis la même année au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Clément Garrec, il y obtient un Maste d’interprète en 2010. Henri Deléger décide alors de se perfectionner à la Zürcher Hochschule der Künste (Zurich, Suisse) auprès de Frits Damrow pendant un an. Il bénéficie également des conseils de nombreux artistes de renommée internationale tels Frédéric Mellardi, Matthias Höfs ou encore Markus Stockhausen.
Demi-finaliste du Concours international Maurice André en 2006, Henri Deléger joue régulièrement en tant que soliste avec l’ensemble Le Balcon. Il se produit dans de nombreux festivals en France et à l’étranger tels la Folle Journée de Nantes (2012), Ars Musica (Bruxelles 2012), Festival de Comminges (2010), de Cordes-sur-Ciel (2010) ; mais également au sein de l’orchestre de l’Opéra de Paris, de l’orchestre de l’Opernhaus de Zürich, de l’Orchestre de Paris sous la direction de Pierre Boulez, Valery Gergiev, Daniele Gatti, Christoph von Dohnanyi ou encore Christoph Eschenbach. Henri collabore avec le groupe anglais de musique pop-éléctronique Gorillaz (théâtre du Chatelet 2007, Royal Opéra House 2008) et à participé à l’enregistrement de l’album Monkey Journey to the West.
Très investi dans la mise en avant du répertoire récent et de la création, Henri Deléger est en mars 2012 le troisième trompettiste à incarner le rôle de Michaël, dans Michaëls Reise um die Erde, deuxième acte de l’opéra Donnerstag aus Licht de Karlheinz Stockhausen. Une interprétation tout particulièrement saluée par Pierre Boulez.


Claire Luquiens flûte

Claire Luquiens commence ses études musicales en Italie eu Conservatoire de Turin. De retour en France, elle suit les cours de Vincent Lucas au conservatoire national de région de Paris où elle obtient un premier prix et l’enseignement de Christel Rayneau au conservatoire national de région de Versailles. Elle entre alors au Conservatoire national supérieur de musique de Paris où elle obtient un premier prix dans la classe de Sophie Cherrier et Vincent Lucas. Elle étudie aussi au Conservatoire de Genève avec Jacques Zoon. Claire bénéficie des conseils de Eric Lesage et Paul Meyer en musique de chambre, ainsi que ceux Michel Moragues, Maurice Bourgues, David Walter, Fréderic Chatou et Claude Lefebvre. Parallèlement à ses études musicales, Claire joue régulièrement depuis 2000 dans les grands orchestres nationaux : l’Opéra de Paris, l’Orchestre de Paris, l’Ensemble Intercontemporain, l’Orchestre national de Lille, l’Orchestre national de Paris. Elle fait partie de l’Orchestre Des Jeunes Gustav Mahler de 2007 à 2008, et part en tournée en Europe et en Amérique du sud, sous la direction de Myung-Whun Chung, Philippe Jordan et Herbert Blomstedt.

Depuis 2009, Claire est flûte solo de l’ensemble Le Balcon avec qui elle a participé, entre autres, à la création du Marteau Sans Maître sonorisé, avec le soutien de Pierre Boulez. Elle interprète au théâtre de l’Athénée/Louis-Jouvet Ariadne auf Naxos de Strauss (2013). Elle participe aux tournées internationales du Balcon en Amérique du Sud, en Floride, en Ukraine. Au sein de l’ensemble elle est invitée dans des festivals tels Cordes-sur-Ciel, Musica à Strasbourg, La Folle Journée à Nantes, Paris quartier d’Eté, Festival Berlioz à la côte-Saint-André et le Festival des Fêtes Musicales à la Grange de Meslay.

Claire Luquiens est également invitée à jouer en soliste avec l’Orchestre national de Lille Shadows de Peter Eötvös, le concerto de Mozart op. 314 avec l’Orchestre Impromptu, les concertos de Vivaldi Il Gardellino et le concerto pour deux flûtes RV 533 avec l’Ensemble Symphonique et Lyrique de Paris. Par ailleurs, elle enregistre régulièrement des musiques de films notamment pour Agnès Jaoui et Carine Tardieu. Depuis 2010 elle se produit régulièrement sur scène en duo flûte/guitare avec Samuel Strouk (répertoire : jazz et musiques du monde).

Depuis 2013, Claire joue pour « Almaviva Ensemble », formation de musique de chambre latino-américaine avec qui elle part en tournée internationale.


Iris Zerdoud cor de basset

Iris Zerdoud commence la clarinette à l’âge de 8 ans au Conservatoire à rayonnement régional de Tours avant de poursuivre ses études à Paris. Elle est reçue en février 2007 première nommée au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Pascal Moraguès et Jean-François Verdier et obtient son Master en Juin 2012.

Iris participe à de nombreuses masterclasses en Europe, notamment en France, en Suisse, au Portugal, et aux Pays Bas. Elle se produit en musique de chambre aux côtés de Jean-François Heisser, Jean-Frédéric Neuburger, et Miguel da Silva en France et à l’étranger. Elle collabore régulièrement avec l’orchestre de l’Opéra de Paris, l’orchestre national de France, l’orchestre philharmonique de Radio France, l’orchestre de Bretagne, l’orchestre de chambre d’Auvergne. Iris se consacre aussi à l’enseignement de la clarinette en conservatoire et en milieu associatif.

En 2008, Iris Zerdoud rencontre les fondateurs de l’Ensemble Le Balcon au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Elle fait partie de l’ensemble depuis sa création en tant que clarinettiste et responsable de la production.


Mathieu Adam trombone

C’est à Obernai que Mathieu ADAM découvre le trombone. Il intègre la classe de P. Spannagel en 1996 à l’ENM de Colmar, remporte le premier prix du concours d’Aulnoye-Aimeries catégorie espoir en 2001 et rentre au CNSM de Paris en 2003 chez G. Milière où il obtient le Diplôme de Formation Supérieure en 2007, le prix de musique de chambre et le Master en 2010.


Simon Guidicelli contrebasse

Simon Guidicelli commence la contrebasse à huit ans à l’école normale de musique d’Aix-en- Provence. Il y obtient en 2008 son diplôme de perfectionnement à l’unanimité avec les félicitations du jury dans la classe de Francis Laforge. Il est admis la même année au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Thierry Barbé. Il se produit régulièrement avec l’orchestre national du Capitole de Toulouse ainsi qu’avec l’orchestre national de France, l’orchestre de l’Opéra de Paris, l’orchestre de chambre de Montpellier sous la direction de chefs prestigieux tels que Tugan Sokhiev, Daniele Gatti, Philippe Jordan, Kristjan Järvi, Harmut Haenchen.


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