Raphaël Sévère et Nathanaël Gouin – 21 septembre 2023

Avant-propos

Ce programme, construit au sein de l’univers schumannien, aborde la technique même de la transcription, question centrale dans le travail du compositeur que l’on retrouve notamment dans les Trois romances pour hautbois ou violon ou clarinette et piano, ou encore dans les Phantasiestücke opus 73 imaginées pour clarinette et piano, dont la partie de clarinette peut également être exécutée à l’alto ou au violoncelle.

Conçue autour de la tonalité la mineur, chère à Robert Schumann, qui est entre autre celle de son sublime Concerto pour piano, cette balade dans les méandres de l’âme s’aventure dans les Cinq pièces sur un ton populaire – où l’imaginaire onirique et la liberté de Schumann se déploient merveilleusement – puis vers les Trois romances, écrites pour Clara en guise de cadeau de Noël. Enfin, ce programme se clôturera par la première sonate pour violon et piano, un monument d’écriture contrapuntique profondément tourmenté et pourtant traversé d’une simplicité à la grâce absolue. 

Raphaël Sévère et Nathanaël Gouin

Programme

Robert Schumann (1810-1856)

Cinq pièces sur un ton populaire opus 102

  • Vanitas Vanitatum. Mit humor (Avec humour)
  • Langsam (Lentement)
  • Nicht schnell, mit viel Ton su spielen (Pas vite, à jouer avec beaucoup de sonorité)
  • Nicht zu rasch (Pas trop vite)
  • Stark und markirt (Fort et marqué)

Lieder (transcription pour clarinette et piano de R. Sévère)

  • Widmung (Myrthen opus 25)
  • Die Lotosblume (Myrthen opus 25)
  • Stille Thränen (Douze poèmes de Kerner opus 35)
  • Und wüssten’s die Blumen (Dichterliebe opus 48)
  • Setze mir nicht (Myrthen opus 25)
  • Mein schöner Stern! (Minnespiel opus 101)
  • Intermezzo (Liederkreis opus 39)

Sonate n°1 pour violon et piano en la mineur opus 105 (transcription pour clarinette et piano de R. Sévère)

  • Mit leidenschaftlichem Ausdruck
  • Allegretto
  • Lebhaft

Raphaël Sévère clarinette

Nathanaël Gouin piano

© Sylvain Picart

Raphaël Sévère clarinette

Vainqueur du concours de Tokyo à l’âge de 12 ans, nommé aux Victoires de la Musique « Révélation soliste instrumental » à 15 ans, Raphaël Sévère remporte en novembre 2013 le prestigieux concours des Young Concerts Artists de New York qui lui décerne le 1er Prix ainsi que huit des dix Prix spéciaux. 

Raphaël s’est produit en soliste avec le Deutsche Sinfonieorchester à la Philharmonie de Berlin, l’Orchestra of St. Luke au Alice Tully Hall de New York, l’Orchestre de chambre de Paris au festival de Saint-Denis, l’Orchestre National de Russie au festival de Colmar, le London Philharmonic Orchestra, le Konzerthausorchester de Berlin, les Orchestres Nationaux du Capitole de Toulouse, de Bordeaux-Aquitaine, des Pays de la Loire, de Lille, de Strasbourg, de l’Ile de France. 

En récital, il est présent au Théâtre des Champs Elysées, Kennedy Center de Washington et Merkin Concert Hall de New York, Gardner Museum de Boston et de Vancouver, Auditorium du Louvre, KKL de Lucerne, Rheingau Musik Festival, Mecklenburg-Vorpommern Festspiele, Fondazione La Società dei Concerti di Milano, French May de Hong-Kong, Festival de la Grange de Meslay, Salle Molière à Lyon, Grand Théâtre d’Aix en Provence, Festival de Radio France Montpellier, Folles Journées de Nantes, de Varsovie, de Tokyo. 

En musique de chambre, il a pour partenaires les quatuors Ebène, Modigliani, Prazák, Van Kuijk, les trios Wanderer, les Esprits et Messiaen, également Martha Argerich, Boris Berezovsky, Adam Laloum, Jean-Frédéric Neuburger, Gidon Kremer, David Grimal, Gérard Caussé, Antoine Tamestit, Gary Hoffman, Xavier Philips, Victor Julien-Laferrière, François Salque… 

Attiré depuis toujours par la création et lui-même compositeur, il crée en 2016 sa première pièce Obscurs pour clarinette et guitare à la salle Cortot avec Antoine Morinière, éditée par L’empreinte mélodique. En 2019, il compose Sept Miniatures pour piano seul (création en février 2019) et Entre chien et Loup pour guitare seule (création à Vienne en été 2019). En 2020, il créera son premier concerto pour clarinette et orchestre, commande de l’Orchestre de Bretagne.

Ses disques ont été distingués entre autres par Diapason (Diapason d’Or), Classica (Choc), Télérama (évènement FFFF).

En 2017 parait un album consacré au 1er Concerto pour clarinette de Carl Maria von Weber enregistré à la Philharmonie de Berlin avec le Deutsches Sinfonieorchester sous la direction d’Aziz Shokhakimov, couplé à deux œuvres du même compositeur avec le pianiste Jean-Frédéric Neuburger (Mirare).

Complice de toujours avec le Trio Messiaen, ils font paraître en 2018 un album consacré au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès (Mirare).

Raphaël Sévère est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2020.


Nathanaël Gouin piano

Paru chez Mirare en septembre 2017, le premier disque récital de Nathanaël Gouin, Liszt Macabre, n’a pas manqué de susciter des réactions enthousiastes des critiques. Pour Diapason, « Liszt Macabre se signale autant par la pertinence du programme que la perfection de la réalisation » alors que, selon Classica (qui lui décerne un Choc), « loin d’effrayer Nathanaël Gouin, ce funèbre registre lui permet d’exprimer tout son talent, lumineux ! ». Un deuxième album solo consacré à Georges Bizet paraît en septembre 2020 chez Mirare Records. Incontestablement, Nathanaël Gouin figure comme l’une des voix les plus originales ayant émergé sur la scène musicale de ces dernières années. Déjà, le magazine Classica le classe parmi les pianistes à suivre de la jeune génération. 

Lors de sa résidence à la Chapelle Musicale Reine Elizabeth de Belgique, il reçoit le soutien de Maria João Pires, qui le présente au public dans le cadre du projet Partitura, concept réunissant différentes générations de musiciens dans le partage de la scène, donnant lieu à d’importantes tournées en Europe et au Japon.

Nathanaël Gouin est devenu un soliste et musicien chambriste recherché, se produisant en Europe, en Asie, ou encore aux États-Unis. Il est invité dans des salles prestigieuses telles que la grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris et la Cité de la musique, La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, la Salle Rameau à Lyon, Bozar et la Salle Flagey à Bruxelles, sans oublier des festivals tels que ceux de La Roque d’Anthéron, de Radio France et Montpellier, ou encore Les Flâneries musicales de Reims, Piano aux Jacobins à Toulouse, Les Folles Journées de Nantes Tokyo Varsovie ou Ekaterinbourg, la Salle Bourgie à Montréal et la nouvelle Scala de Paris. 

Dans le domaine du concerto, Nathanaël Gouin cultive un répertoire large et curieux, ce qui lui vaut des collaborations stimulantes avec de nombreuses formations : le Philharmonique de Liège, l’ensemble Les Siècles, Le New Japan Philharmonic, l’Orchestre National d’Île-de-France, le Brussels Philharmonic, le Sinfonia Varsovia, ou encore le Chœur de Radio France. C’est en 2016 que paraît l’enregistrement du Concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec le Philharmonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Label Outhere), disque qui reçoit les meilleures critiques.

La musique de chambre est évidemment très présente dans sa vie artistique et il est le partenaire de grands interprètes tels que Augustin Dumay, Jean-Claude Pennetier, Michel Dalberto, José Van Dam ou Jerome Pernoo.Il a par ailleurs fondé un duo piano-violon avec Guillaume Chilemme, dont les enregistrements Ravel Canal, et Schubert ont été remarqués. 

Il est fréquemment invité des émissions radiophoniques sur France Musique et Radio Classique mais aussi des Victoires de la musique Classique sur France 3. 

Nathanaël Gouin commence l’étude du piano et du violon à l’âge de 3 ans. Formé au Conservatoire de Toulouse et de Paris, à la Juilliard School de New York, mais également aux Hochschulen für Musik de Fribourg-en-Brisgau et de Munich, l’Académie Musicale de Villecroze, ainsi que quatres années de résidence à la prestigieuse Chapelle Reine Elisabeth. Il a également reçu les conseils de grands musiciens tels que Maria-Joao Pires, Louis Lortie, Jean-Claude Pennetier, Michel Beroff, Avedis Kouyoumdian, Denis Pascal, Rena Shereshevskaya ou encore Dimitri Bashkirov.

Lauréat de nombreux concours internationaux, tel que le Concours Johannes Brahms à Pörtschach en Autriche (Premier Prix), le Concours de duos de Suède (Premier Prix), ou encore le Concours de Musique de chambre de Lyon, il est de plus lauréat de la Fondation d’entreprise Banque Populaire et de la Fondation Meyer. 

Nathanaël Gouin est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2020.

Trio Sōra et Duo Arborescence – 11 mai 2023

Programme

Johannes Brahms (1833-1897)

Trio pour piano et cordes n° 2 en do majeur opus 87 

Allegro

Andante con moto

Scherzo. Presto — Poco meno presto

Finale : Allegro giocoso

Trio Sōra

Pauline Chenais piano

Fanny Fheodoroff violon

Angèle Legasa violoncelle

Sonate pour violon et piano n° 3 en ré mineur opus 108 

Allegro alla breve 

Adagio 

Un poco presto e con sentimento

Presto agitato

Duo Arborescence

Iris Scialom violon

Antonin Bonnet piano

Robert Schumann (1810-1856)

Quintette pour piano et cordes en mi bémol majeur opus 44 

Allegro brillante

In modo d’una Marcia – un poco largamente

Scherzo. molto vivace

Allegro ma non troppo

Fanny Fheodoroff, Iris Scialom violon

Gabrielle Lafait alto

Angèle Legasa violoncelle

Antonin Bonnet piano

Biographies

Trio Sōra

Le premier disque du Trio Sōra, un triple album consacré à l’intégrale des trios de Beethoven (Naïve – novembre 2020), impose son style résolument moderne et ses interprétations aussi libres que rigoureuses. Unanimement plébiscité par la presse (The Strad, Les Echos, Gramophone, Deutschlandfunk Kultur…), il a reçu les récompenses les plus convoitées – Choc Classica de l’année 2021, meilleur album de musique classique de l’année 2020 du Times, Top Mezzo, Tak1 Gold. Sa version du trio Op.70 n°2 Les Esprits a été récemment élue meilleure interprétation dans l’émission “La Tribune des critiques de disques” sur France Musique.

Formation recherchée, le Trio Sōra foule les scènes les plus prestigieuses : Wigmore Hall de Londres, Beethoven-Haus de Bonn, Festival de Verbier, Philharmonie de Paris, Auditorium du Louvre, la Folle Journée de Nantes ou encore le Festival d’Aix-en-Provence. En février 2022, le trio a créé à l’Auditorium de Radio France le triple concerto qu’il a commandé à la compositrice canadienne Kelly-Marie Murphy, avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé par Mikko Franck.

L’année 2022 fut également marquée par une série de concerts en collaboration avec La Belle Saison autour de compositrices qui leur sont chères : Fanny Mendelssohn, Mel Bonis, Lili Boulanger, Lera Auerbach, Camille Pépin et Kelly-Marie Murphy.

Le trio débutera prochainement l’enregistrement de son prochain album qui rassemblera les trois trios de Johannes Brahms et paraîtra au printemps 2024.

Honoré de prix internationaux — Borletti-Buitoni Trust Fellowship, Prix Hans Gal , Lauréates HSBC de l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence, Special Prize de la Verbier Festival Academy, Parkhouse Award, Lauréates du Prix Charles Oulmont — le Trio Sōra a bénéficié pendant plusieurs années de collaborations avec de grands maîtres tels que Mathieu Herzog, András Schiff, Menahem Pressler, le Quatuor Ébène et le Quatuor Artemis lors de sa résidence à la Chapelle musicale Reine Elisabeth.

Le trio est en résidence au Dimore Del Quartetto et reçoit le soutien de la Fondation Boubo-Music, Pleyel, du Centre National de la Musique, et du mécénat musical de la Fondation Swiss Life. 

Fanny Fheodoroff joue un violon Omobono Stradivarius (1738-9) et Angèle Legasa un violoncelle Giulius Cesare Gigli (1767), instruments généreusement prêtés par la Fondation Boubo-Music. 

Le Trio Sōra est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2017.


Duo Arborescence

La violoniste Iris Scialom et le pianiste Antonin Bonnet ont fondé le Duo Arborescence en janvier 2021. Ils se sont déjà produits, entre autres scènes prestigieuses, à la Sala Casella (Accademia Filarmonica Romana) à Rome et aux Archives nationales (Association Jeunes Talents).

Tous deux étudiants au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSM) respectivement en Diplôme d’artiste iInterprète et Master, ils ont chacun remporté des prix dans de nombreux concours internationaux (Mirecourt, Ginette Neveu, Tibor Varga Junior, Léopold Bellan, Carles et Sofia, Adilia Alieva…).

Le Duo Arborescence étudie actuellement dans la classe de François Salque au CNSM et a suivi des master-classes avec des artistes de renom comme Florent Boffard, Stéphanie-Marie Degand, Jean-Frédéric Neuburger, Denis Pascal, Christophe Robert, ou encore Tatiana Samouil à l’Académie Ravel (août 2021) et Mihaela Martin à l’Académie de Villecroze (mars 2022). Ils viennent d’être admis en cursus de Master de musique de chambre au CNSM.

Le Duo Arborescence a remporté le 2e prix au Concours international Premio Annarosa Taddei à Rome (novembre 2021) ainsi que le 2e prix au Concours international Stasys Vainiūnas à Vilnius (avril 2022).


Gabrielle Lafait alto

Gabrielle Lafait débute sa formation musicale au Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) de Reims, où elle étudie l’alto auprès de Maud Gastinel. Elle se forme ensuite auprès des altistes Sabine Toutain et Marie-Christine Witterkoer.

Chambriste passionnée, elle est membre du Quatuor Hanson avec qui elle remporte de nombreux prix internationaux à Genève, Lyon et Vienne. Ensemble, ils mènent une carrière internationale et se produisent dans les plus grandes salles comme la Philharmonie de Paris, le Victoria Hall, à l’Auditorium de Radio France, ou encore au Wigmore Hall. En résidence radiophonique sur France Musique, les musiciens sont également soutenus par la fondation Banque Populaire. Au sein de cet ensemble, Gabrielle Lafait enregistre plusieurs disques tous salués par la critique et récompensés notamment par un Diapason d’Or de l’année, Choc Classica, BBC Choice.

L’expérience de musique de chambre se poursuit au delà du quatuor puisque la musicienne a fondé le Duo Svadistana avec la violoniste Émeline Concé (Quatuor Akilone, Orchestre de Chambre de Paris), et se produit en soliste avec des artistes renommés tels qu’Adam Laloum, Renaud Capucon et Edgar Moreau.

Gabrielle Lafait est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Quatuor Hanson depuis 2015.

En savoir +

« RENDEZ-VOUS A PARIS » – David Kadouch & le Quatuor Hermès

Clara Schumann (1819-1896)

Nocturne en fa majeur opus 6 n° 2

Robert Schumann (1810-1856)

Quatuor avec piano en mi bémol majeur opus 47

  • Sostenuto assai – Allegro ma non troppo
  • Scherzo : Molto vivace
  • Andante cantabile
  • Finale : Vivace

Quintette pour piano et cordes en mi bémol majeur opus 44

  • Allegro brillante
  • In modo d’una marcia. Un poco largamente
  • Scherzo : Molto vivace
  • Allegro ma non troppo

David Kadouch piano

Quatuor Hermès

Omer Bouchez, Elise Liu violon

Lou Chang alto

Yan Levionnois violoncelle

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Biographies

David Kadouch piano

Né en 1985, David Kadouch se forme auprès de Odile Poisson au C.N.R. de Nice, de Jacques Rouvier au CNSM de Paris, de Dmitri Bashkirov à l’Ecole Reina Sofia de Madrid et se perfectionne auprès de Murray Perahia, Maurizio Pollini, Maria-Joao Pires, Daniel Barenboim, Vitaly Margulis, Itzhak Perlman, Elisso Virsaladze et Emanuel Krasovsly. A 13 ans, il joue au Metropolitan Hall de New York, à 14 ans au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou,» en 2005, il est l’invité des Académies de Salzburg et de Verbier (Prix d’Honneur en 2009), puis finaliste du «Leeds International Piano Competition » en 2009. Depuis 2007, il est lauréat de l’ADAMI, de la Fondation Natexis Banques Populaires et également « Révélation Jeune Talent » des Victoires de la Musique 2010 puis « Young Artist of the Year » aux Classical Music Awards 2011.

David Kadouch est invité dans de nombreux festivals comme le Festival de musique contemporaine de Lucerne sous la direction de Pierre Boulez, Klavier-Festival Ruhr, Gstaad, Montreux, Verbier, Jérusalem, Aix-en-Provence, Colmar, Deauville, la Roque d’Anthéron, Montpellier, Saint-Denis, Piano aux Jacobins à Toulouse et en Chine. Il se produit en musique de chambre avec Renaud et Gautier Capuçon, Edgar Moreau, Nikolaj Znaider, Antoine Tamestit, Frans Helmerson, Sol Gabetta, Patricia Kopatchinskaja, Michel Dalberto, ainsi que les Quatuors Ebène, Modigliani, Quiroga et Ardeo.

Il se produit également avec l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich et David Zinman, le BBC Symphony Orchestra et Marc Minkowski, l’Orchestre Philharmonique de Radio France et Myung-Whun Chung, l’Orchestre National de France et Daniele Gatti, l’Orchestre National de Lille et l’Orchestre de la Fondation Gulbenkian avec Jean-Claude Casadesus, l’Orchestre de Strasbourg et Marc Albrecht, le Halle Orchestra et Robin Ticciati, Israël Philharmonic ou encore le Hong-Kong Sinfonietta.

Parmi les points forts de la saison 2017/2018 : il se produit avec l’Orchestre Insula et Laurence Equilbey, le Hong-Kong Sinfonietta, l’Orchestre National de Montpellier, l’Orchestre Philharmonique de Marseille, le BBC Scottish Symphony Orchestra et Matthias Pintscher. Il se produit également mais en récital seul à Evanston, Biel, Bruxelles aussi en duo avec Edgar Moreau à Vienne, Londres, Amsterdam, Toulouse, Lyon, Heilbronn…

David Kadouch a enregistré le 5ème Concerto de Beethoven (Naxos), l’intégrale des Préludes de Chostakovitch (TransartLive), un disque Schumann avec le Quatuor Ardeo (Decca/Universal), un disque de musique russe, un récital consacré à Bach, Janacek, Schumann et Bartok (Mirare) ainsi qu’un récital en duo avec Edgar Moreau autour de Franck, Strohl, Poulenc, de la Tombelle (Warner – Erato).

Dernière parution : Révolution (Mirare, 2019)


Quatuor Hermès

Le quatuor Hermès, en référence au fameux messager de la mythologie grecque, puise sa force musicale par son rôle de passeur entre le texte du compositeur et la sensibilité du public. Les musiciens établissent également cette identité par leurs voyages aux quatre coins du monde. Le Carnegie Hall à New York, la Cité Interdite à Pékin ou encore le Wigmore Hall à Londres font ainsi partie des salles qui les ont le plus marqués. Le quatuor est également présent dans les grands festivals tels que les Folles Journées de Nantes et Tokyo, le festival Radio-France de Montpellier, les festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, la Roque d’Anthéron, Mecklenburg-Vorpommern, Mantova Chamber Music festival, le printemps des Alizés au Maroc, Wonderfeel festival…

La formation originale du groupe voit le jour en 2008 entre les murs du CNSMD de Lyon où ils étudient avec les membres du quatuor Ravel. Ils s’enrichissent ensuite auprès de personnalités marquantes comme le quatuor Ysaÿe, le quatuor Artemis, Eberhard Feltz, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec lequel ses membres travaillent encore régulièrement aujourd’hui. Ouverts à tous les répertoires, ils sont amenés régulièrement à partager la scène avec des musiciens émérites comme Yo-Yo Ma, Nicholas Angelich, Gregor Sigl, Pavel Kolesnikov, Kim Kashkashian, Anne Gastinel ou encore les quatuors Ébène et Auryn.

Lauréat de nombreux premiers prix, notamment au concours de Genève ainsi qu’aux Young Concert Artists Auditions de New York, il est également soutenu par la fondation Banque Populaire. Il a été quatuor en résidence à la Chapelle Reine Elisabeth à Bruxelles de 2012 à 2016 et est depuis 2019 quatuor associé à la Fondation Singer-Polignac à Paris.

Leur collaboration proche et privilégiée avec le label La Dolce Volta a donné naissance à leur intégrale des quatuors de Schumann ainsi qu’à un album consacré à Ravel, Debussy et Dutilleux, qui leur ont tous deux valu de multiples récompenses dans la presse. Leur dernier enregistrement du quintette de Brahms avec le pianiste Geoffroy Couteau a par ailleurs remporté le Choc de l’année 2019 du magazine Classica.

Depuis 2018, le quatuor élargit son horizon musical et rencontre l’accordéoniste Félicien Brut et le contrebassiste Édouard Macarez avec qui ils décident de créer le Pari des Bretelles. Ils ont sorti en 2019 leur premier enregistrement pour Mirare.

Elise Liu joue un violon David Tecchler 1726 prêté par le Fonds Instrumental Français.

Depuis août 2016, Omer Bouchez joue un violon de Joseph Gagliano 1796 prêté par Mécénat Musical Société Générale.

L’Archipel, quatuor vocal

Robert Schumann (1810-1856)

Spanishes liebeslieder pour soprano, mezzo-soprano, ténor et piano opus 138

  • Vorspiel
  • Tief im Herzen trag’ ich Pein
  • Bedekt mich mit Blumen
  • Intermezzo
  • Weh, wie zornig ist das Mädchen
  • Hoch, hoch sind die Berge

Spanishes liederspiel pour mezzo-soprano, ténor et piano opus 74

  • In der nacht

Hugo Wolf (1860-1903)

Goethe lieder pour soprano, mezzo-soprano et piano

  • Mignon I, II et III
  • Kennst du das Land

Peter Cornelius (1824-1874)

Ich und du pour soprano, mezzo-soprano et piano

poème de Friedrich Hebbel (1813-1863)

Franz Schubert (1797-1828)

Nachtstück (Nocturne) D. 672 pour ténor et piano opus 36 n° 2

poème de Johann Mayrhofer (1787-1836)

Johannes Brahms (1833-1897)

Deux duos pour soprano, mezzo-soprano et piano opus 20, poème de Wilhelm Müller (1794–1827)

  • Weg der Liebe Poco Adagio (do majeur)
  • Die Meere Andante (mi mineur)

Valses pour piano à quatre mains opus 39

  • Valse n° 13

Neue Liebeslieder pour soprano, mezzo-soprano, ténor et piano opus 65

  • An jeder Hand die Finger
  • Wahre, wahre deinen Sohn
  • Rosen steckt mir an die Mutter
  • Nagen am Herzen fühl ich
  • Ich kose Süss mit der und der
  • Alles, alles in den Wind. Lefhaft
  • Nein, Geliebter, setze dich

Valses pour piano à quatre mains opus 39

  • Valses n° 12, 14, 15

 

Quatuor Archipel

Mariamielle Lamagat soprano

Adèle Charvet mezzo-soprano

Mathys Lagier ténor

Ismaël Margain, Guillaume Bellom piano

Biographies

Mariamielle Lamagat soprano

Suivant la tradition familiale, Mariamielle Lamagat débute ses études musicales au Conservatoire de Brive-la-Gaillarde dès la petite enfance. Elle commence en piano-jazz dans la classe de Charles Balayer ainsi qu’en percussions avec Marc-Antoine Millon. Sa passion de plus en plus grandissante pour la musique l’amène à terminer son lycée à Limoges en option musique obligatoire. Elle intègre alors la classe de chant du Conservatoire de Limoges ainsi que la classe d’écriture et d’analyse formelle. Durant ces années, ses affinités pour différents styles la conduisent à chanter sous la direction de Thierry Stalano (Alauzeta : Orchestre des jeunes du pays de Brive), Patrick Mallet (Jeune choeur de Limoges), Arnaud Capelli (Choeur Gaudeamus) ou encore Jean-Michel Hasler (Camerata vocale de Brive).

En 2013, elle intègre le Centre de Musique Baroque de Versailles où elle a l’opportunité de travailler sous la direction d’Olivier Schneebeli, Hervé Niquet, Christophe Rousset ou encore Sofi Jeannin. En août 2015, elle se produit avec l’Ensemble Correspondances, dirigé par Sébastien Daucé.

En septembre 2015, elle intègre le Conservatoire National de Paris (CNSMDP) où elle apprivoise le répertoire plus tardif, sans pour autant délaisser sa passion première, la musique baroque. Elle est accompagnée en cela par ses professeurs Malcolm Walker et Rosa Dominguez.

Elle rencontre également des personnalités telles qu’Emmanuelle Haim, Benoit Haller, Florence Guignolet. Par ailleurs, elle se découvre une vocation dans l’art de la scène, notamment dans l’exercice de style des « 10 minutes » dirigée par Vincent Vittoz et Charlotte Bonneu.

En septembre 2017, dans le cadre d’un échange Erasmus, elle intègre la Royal Academy of Music in London.

En août 2018, elle obtient le troisième prix du concours du Innsbrücker Festwochen der Alten musik et poursuit actuellement sa dernière année d’étude au Conservatoire National de Paris (CNSMDP).


Adèle Charvet mezzo-soprano

Adèle Charvet est diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe d’Élène Golgevit.

Très attachée à l’art de la scène, elle connaît ses premières expériences musicales et scéniques dans Brundibár de Hans Krása, où elle incarne le rôle de Pepíček. Elle interprète également le rôle de Hänsel dans Hänsel und Gretel d’Humperdinck, ainsi que Frau Reich dans Die lustigen Weiber von Windsor d’Otto Nicolaï. En 2017, elle fait ses débuts à l’Opéra d’Amsterdam dans le rôle de la Jeune fille polovtsienne dans Le Prince Igor de Borodine, mis en scène par Dmitri Tcherniakov, et dirigé par Stanislav Kochanovsky. Elle incarne par la suite la nourrice Filippievna dans Eugène Onéguine de Tchaïkovski au Festival de Verbier. En août 2017, elle chante au Festival Berlioz à la Côte-Saint-André sous la baguette de Nicolas Chalvin avec l’orchestre des Pays de Savoie, aux côtés de grands solistes tels que Xavier Philips, François-Frédéric Guy et Tedi Papavrami. Elle chante également en concert Il Pirata (Adele) à l’Opéra National de Bordeaux.

Passionnée par le répertoire de la mélodie et du Lied qu’elle a étudié avec David Selig et Anne Le Bozec, elle forme en 2015 un duo avec le pianiste Florian Caroubi, avec qui elle remporte la même année le prix de Mélodie du Concours International Nadia et Lili Boulanger, et un an plus tard, le grand prix de Lied Duo du 51ème Concours International’s-Hertogenbosch ainsi que quatre prix spéciaux : le prix Junior Jury, le prix de l’association des Amis du Lied, le prix de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine, et enfin, le prix de la presse. Forts de ces succès, ils se produisent en récital au Concertgebouw d’Amsterdam, au Petit Palais à Paris, au festival de Radio France, au Music Festival de Schiermonnikoog aux Pays-Bas…

La saison dernière, Adèle Charvet a participé à l’Académie d’Opéra et l’Académie du Lied du Festival de Verbier où elle a pu bénéficier de masterclasses avec Thomas Hampson, Thomas Quastoff, Sir Thomas Allen et Anna Tomowa-Sintow. Elle est lauréate du Prix d’Honneur « Yves Paternot » du festival de Verbier, honorant le musicien le plus prometteur de l’Académie du Festival, et elle sera invitée à s’y produire en 2019. Thomas Hampson l’a également invitée à prendre part à son Académie du Lied à Heidelberg.

Parmi ses projets, citons ses débuts au Royal Opera House dans Carmen (Mercédès) et à l’Opéra de Paris dans Rigoletto (La comtesse Ceprano), elle chantera Idomeneo (Idamante) avec Opera Fuoco, Rosine dans le Barbier de Séville à l’opéra de Bordeaux… En concert, elle interprètera la Nelson Mass au Barbican Center avec le London Symphony Orchestra ainsi qu’au Concertgebouw d’Amsterdam, et en récital au Festival Tons Voisins d’Albi, aux Musicales de Normandie, au De Singel à Anvers…

En 2018 elle fonde avec la soprano Mariamielle Lamagat, le ténor Mathys Lagier et le baryton Edwin Fardini le quatuor L’Archipel, en résidence à la Fondation Singer Polignac.


Mathys Lagier ténor

Mathys Lagier commence la musique avec son père qui lui enseigne le violon dès l’âge de six ans. Il débute ses études en chant lyrique dans la classe de Sophie Geoffroy de Chaume au CRD de Pantin, puis il poursuit sa formation au CRR de Montpellier auprès de Nicolas Domingues. En parallèle à ses études artistiques, il entreprend une licence de musicologie et obtient son diplôme en 2015. C’est cette même année qu’il est admis au CNSMDP pour poursuivre son apprentissage vocal. 

Il intègre en 2012 l’ensemble Pygmalion, dirigé par Raphaël Pichon, avec lequel il se produit au Festival de Saint-Denis, au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence ainsi que dans plusieurs salles françaises. En 2014, il rejoint l’ensemble Accentus (dir. Laurence Equilbey) et participe à des productions à la Philharmonie de Paris, à la Seine Musicale, à l’Opéra de Rouen et à la Mozarteum Grosser Saal de Salzburg. 
Passionné par le répertoire de lieder et de mélodies, il se perfectionne dans ce genre auprès d’Anne le Bozec et Jeff Cohen. En 2017, il se produit en récital au Théâtre Impérial de Compiègne et aux Invalides pour la Saison musicale du musée de l’Armée. Dans le cadre de la saison Jeunes Talents, il participe en février 2018 à un concert en quatuor autour de l’œuvre de Schumann au Musée des Archives Nationales.
Dernièrement, il s’est produit au Festival d’Aix-en-Provence avec l’ensemble Pygmalion dans La Flûte Enchantée ainsi que dans Didon et Enée. 


Edwin Fardini baryton

Élève en dernière année au Conservatoire de Paris, c’est avec Élène Golgevit qu’il poursuit actuellement son travail vocal. En 2016, il est lauréat de la Fondation de l’Abbaye de Royaumont de même que de la Fondation Daniel et Nina Carasso dont son équipe artistique et lui bénéficient du soutien dans le cadre d’explorations artistiques. En avril 2018, il fonde, avec Mariamielle Lamagat (soprano), Adèle Charvet (mezzo-soprano) et Mathys Lagier (ténor), L’Archipel, un ensemble à géométrie variable. Depuis septembre 2018, ils sont « artistes-résidents » à la Fondation Singer-Polignac.

Il a l’opportunité au cours de masterclasses, d’enrichir sa formation au contact d’artistes tels que Thomas Quasthoff, Bernarda Fink et Regina Werner. Il affectionne particulièrement le répertoire de la mélodie, du Lied et de l’oratorio qu’il façonne auprès des pianistes Anne Le Bozec et Susan Manoff, ainsi que du baryton Stephan Genz et de la mezzo-soprano Janina Baechle.

Lors de l’édition 2017 de l’Académie du Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence, il a participé à la Résidence Pinocchio et a notamment travaillé en tant que doublure musicale pour la Création mondiale du dernier opéra du compositeur Philippe Boesmans et du dramaturge Joël Pommerat.

En novembre dernier, à la Philharmonie de Paris, il se produisait avec l’orchestre de Paris et l’orchestre du Conservatoire de Paris sous la direction de Thomas Hengelbrock.

En récital, on l’a entendu aux côtés d’Anne le Bozec, de Tanguy de Williencourt ou encore de Clément Mao-Takacs et du Secession Orchestra au Grand salon du Musée de l’Armée, au théâtre de l’Athénée ainsi qu’au festival Les Athénéennes de Genève dans des programmes très différents.

En octobre, vous l’entendrez en récital au Festival de Royaumont dans un programme Berg/Mahler aux côtes de Tanguy de Williencourt.

En décembre, vous pourrez l’entendre dans Ein deutsches Requiem de Johannes Brahms avec le Wiener Symphoniker et l’Orchestre du Conservatoire de Paris dirigés par Patrick Davin à la Cathédrale Saint-Louis.

En mars 2019, il interprètera le rôle de Buonafede dans Il mondo della Luna de Joseph Haydn, sous la direction musicale de Tito Ceccherini, dans la mise en scène de Marc Paquien.


Ismaël Margain piano

Ismaël Margain est né en 1992 à Sarlat où il entame sa formation musicale (piano, flûte, saxophone, jazz et écriture) jusqu’à son admission à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique et de Paris. Il y travaille avec Jacques Rouvier, Nicholas Angelich, puis Roger Muraro.

Lauréat du concours international « Génération SPEDIDAM 2011 » sa version du concerto n° 4 de Beethoven, primée par Aldo Ciccolini, l’amène à se produire au Touquet International Music Masters 2012 dans le concerto en sol de Maurice Ravel. Mais c’est au concours international Long-Thibaud 2012 que le grand public découvre Ismaël: accompagné par l’orchestre philharmonique de Radio France avec lequel il joue le concerto n° 23 de Wolfgang Amadeus Mozart et obtient le prix du public et le 3e grand prix Marguerite Long.

Il est invité aux festivals de Pâques et Août à Deauville, Chopin à Paris, au Bel-Air Claviers Festival, Pablo Casals de Prades, aux Vacances de Monsieur Haydn, à Piano aux Jacobins à Toulouse. En 2014 il joue les deux concertos de Ravel avec l’orchestre philharmonique de Nice.

Il remporte le 1er prix au concours de la Société des Arts à Genève en 2012, puis il se produit en Allemagne au Klavier Festival Ruhr, en Suisse et en Bulgarie dans le 2e concerto de Chopin, et part en tournée en Amérique Latine et aux Etats-Unis pour une série de récitals, concertos et masterclasses.

Ismaël Margain est artiste résident de la fondation Singer-Polignac, lauréat du prix de la Yamaha Music Foundation of Europe lauréat de la Fondation Banque Populaire. Il forme un duo de piano avec Guillaume Bellom avec lequel il a enregistré deux disques à quatre mains consacrés à Schubert et Mozart (Aparté) puis Deux pianos pour le label B Records en 2018. Pour ce même label sont également parus un disque consacré à Mendelssohn enregistré en 2014 à Deauville ainsi que son premier disque solo consacré à Schubert également enregistré en live à Deauville paru en mars 2017.


Guillaume Bellom piano

Guillaume Bellom a un parcours atypique, menant des études de violon parallèlement au piano, depuis le conservatoire de Besançon jusqu’au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. C’est au contact de personnalités musicales marquantes, telles que Nicholas Angelich et Hortense Cartier-Bresson, qu’il développe pleinement son activité de pianiste.

Finaliste et prix “Modern Times” de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine lors du concours Clara Haskil en 2015, il se révèle lors de cet événement dédié à la pianiste roumaine, elle-même violoniste à ses heures. La même année, il remporte le premier prix du concours international d’Épinal et devient lauréat de la fondation L’Or du Rhin, avant de remporter le prix Thierry Scherz des Sommets musicaux de Gstaad l’année suivante. Le grand public le découvre lors des Victoires de la Musique 2017, où il est nommé dans la catégorie “révélation soliste instrumental”.

Guillaume s’est produit en soliste avec l’orchestre de chambre de Lausanne, la Camerata du Léman, l’orchestre national de Lorraine, sous la direction de Jacques Mercier et Christian Zacharias. Par ailleurs, il joue régulièrement dans le cadre du festival de Pâques d’Aix-en-Provence, du festival international de piano de la Roque d’Anthéron, de Piano aux Jacobins, des festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, du festival des Arcs, des Vacances de Monsieur Haydn, du Palazzetto Bru Zane à Venise, ou encore du Centre de Musique de Chambre de Paris à la salle Cortot, avec des artistes tels Renaud Capuçon, Amaury Coeytaux, Nicolas Dautricourt, Philippe Cassard, Paul Meyer, Yan Levionnois, Victor Julien-Laferrière ou encore Antoine Tamestit.

Sa discographie comporte deux albums dédiés aux œuvres pour quatre mains de Schubert (ffff Télérama) et Mozart, enregistrés avec Ismaël Margain pour le label Aparté, un disque en sonate avec le violoncelliste Yan Levionnois, paru en 2017 pour Fondamenta, et un disque en solo paru chez Claves la même année, consacré à Schubert, Haydn et Debussy.

Récemment, un troisième enregistrement avec Ismaël Margain, A deux pianos, est paru chez B Records.

Guillaume est en residence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012.

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