Concert en hommage au professeur Yves Pouliquen

président de la Fondation Singer-Polignac de 2006 à 2020

Olivier Messiaen (1908-1992)

L’abîme des oiseaux

  • Amaury Viduvier clarinette

Dmitri Chostakovitch (1906-1975) / Rudolf Barshai (1924-2010)

Symphonie de chambre opus 110a

  • Shuichi Okada, Amanda Favier violon
  • Adrien Boisseau alto
  • Adrien Bellom violoncelle
  • Simon Guidicelli contrebasse
  • Quatuor Hanson
  • Quatuor Elmire
  • Quatuor Mona

Richard Wagner (1813-1883)

Wesendonck Lieder

« Traüme » 

Gustav Mahler (1860-1911)

Rückert Lieder

« Ich atmet einen linden Duft »

 « Liebst du um Schönheit »

« Ich bin der Welt » 

Sergeï Rachmaninov (1873-1943)

Douze romances opus 21

Na smert′ chizhika (A la mort d’un serin)

Richard Strauss (1864-1949)

Morgen opus 27 n° 4

  • Ismaël Margain piano
  • Ambroisine Bré mezzo-soprano

Biographies

Ambroisine Bré mezzo-soprano

La mezzo-soprano Ambroisine Bré commence très tôt sa formation musicale dans une classe maîtrisienne avant d’intégrer la filière pour jeunes chanteurs professionnels du CRR de Paris. En 2013, elle intègre la classe d’Yves Sotin au CNSM de Paris. Lauréate de plusieurs concours lyriques, elle remporte en 2017, quatre prix au Paris Opéra Compétition « Les Mozart de l’Opéra » au Théâtre des Champs-Elysées puis remporte cette même année, avec la pianiste Qiaochu Li, le Grand Prix Duo Chant/Piano du Concours International Nadia et Lili Boulanger.

La carrière d’Ambroisine Bré prend son essor sur plusieurs grandes scènes européennes sous la baguette de grands chefs tels que Christophe Rousset, Laurence Equilbey, Marc Minkowski, Hervé Niquet, Eivind Gullberg Jensen, Vincent Dumestre, Leonardo Garcia Alarcon… 

On a déjà pu l’entendre au Wiener Staatsoper, au Théâtre des États de Prague, à la Philharmonie du Luxembourg, au Staatsoper de Berlin, à l’Opéra de Lille, à l’Opéra de Bordeaux, au Théâtre des Champs-Elysées ou encore à l’Opéra Royal de Versailles ainsi que dans de nombreux festivals, Festival Radio France, Festival Berlioz, Festival de Pâques de Deauville, Festival de la Chaise Dieu, Festival de Beaune ou encore au Festival de Menton…
Elle incarne déjà de nombreux rôles tels que Lazuli dans l’Etoile de Chabrier, Cherubin dans les Noces de Figaro de Mozart, Zerline dans Don Giovanni de Mozart, Sesto dans la Clémence de Titus de Mozart, Flora dans la Traviata de Verdi, Mercédès dans Carmen de Bizet, Galathée dans Acis et Galathée de Lully. Elle affectionne particulièrement le récital et a la chance d’avoir déjà été accompagnée par de nombreux merveilleux artistes tels que Bertrand Chamayou, Ismaël Margain, Johan Farjot, David Bismuth, Mathilde Calderini, le Quatuor Hanson, le Quatuor Hermès, Geneviève Laurenceau…

Prochainement, elle incarnera la mère, la libelulle et la tasse chinoise dans L’Enfant et les sortilèges de Ravel à l’Opéra de Lille, Dorabella dans Cosi Fan Tutte de Mozart à l’Opéra du Rhin, puis Urbain dans Les Huguenots de Meyerbeer à la Monnaie de Bruxelles.

Début 2022, elle sortira son premier disque solo autour de mélodies et airs d’opéra, entourée de la nouvelle génération d’artistes français talentueux : Mathilde Calderini, Ismaël Margain, Julien Dran, Anaïs Gaudemard ainsi que le Quatuor Hanson.

Ambroisine est également Révélation Classique de l’Adami 2017, lauréate de la Fondation Royaumont et est nommée en tant qu’Artiste lyrique dans la catégorie des Révélations des Victoires de la Musique Classique 2019.


Amaury Viduvier clarinette

Issu d’une famille d’artistes, Amaury fait ses premiers pas de clarinettiste à l’âge de huit ans. Porté par un père clarinettiste, c’est alors une révélation. Les choses s’enchaînent rapidement pour ce brillant jeune élève qui remporte son premier concours à l’âge de douze ans et d’autres ne tarderont pas à suivre (Bellan, UFAM…). C’est ainsi qu’il reçoit le 1er Grand prix du Concours européen de musique en Picardie en 2008.

Après de brillantes études au CRR de Paris dans la classe de Richard Vieille et Franck Amet où il obtiendra un premier prix de perfectionnement, Amaury est reçu premier nommé en 2010 au CNSM de Paris dans la classe de Pascal Moragues et Jean-François Verdier.

Les succès s’enchaînent pour Amaury qui remporte en 2012 le Concours Yamaha Young Foundation of Europe, en 2014 le 2e prix du Concours Debussy et en 2018 le Premier Grand prix du Concours international de musique de Berlin. En 2015, il est Révélation classique de l’Adami.

Il est invité à la Philharmonie de Berlin, au Théâtre des Champs-Élysées, aux Chorégies d’Orange, au Théâtre des Bouffes du Nord, à la Salle Cortot, aux Flâneries musicales de Reims, au Festival de Davos, CASS de Londres, au Festival de Pâques et l’Août musical de Deauville, au Festival de Pont-Croix, au Festival Pablo Casals, Septembre musical de l’Orne, Festival Debussy, Escapades musicales du Bassin d’Arcachon, ou encore au Festival de la Vézère ; il s’y produit aux côtés d’artistes renommés tels Antoine Tamestit, Renaud Capuçon, Nicholas Angelich, Amaury Coeytaux, François Salque, Lise Berthaud, Guillaume Vincent, Adrien La Marca, Jérôme Ducros, Quatuor Hermès, Quatuor Modigliani, Quatuor Girard, Jonas Vitaud, Pierre Fouchenneret, Ismaël Margain, Adrien Boisseau… Il est également l’invité régulier d’émissions sur France Musique.

La musique de chambre tenant une grande place dans sa vie d’artiste, Amaury fonde en 2014 l’Ensemble Ouranos avec lequel il remporte le 1er prix du Concours international de musique de chambre de Lyon en 2017 et le Premier prix au Concours international Carl Nielsen en 2019. L’ensemble enregistre un premier disque avec le label NomadMusic.

Amaury Viduvier est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac au sein de l’Ensemble Ouranos.


Shuichi Okada violon

Né en 1995 à Bordeaux, il commence l’étude du violon à l’âge de 5 ans. Après avoir commencé ses études au conservatoire de Bordeaux avec Stéphane Rougier, il est admis au CNSM de Paris à l’unanimité à l’âge de 15 ans, dans la classe de Roland Daugareil, Suzanne Gessner et Christophe Poiget. Il poursuit ses études à la Barenboim Said Academy de Berlin avec Mihaela Martin et est actuellement étudiant à La Chapelle Reine Elisabeth dans la classe d’Augustin Dumay.

Passionné par la musique de chambre, il intègre la prestigieuse classe du quatuor Ysaÿe, et a la chance de travailler avec des professeurs tels que Claire Désert, François Salque, Jérôme Pernoo ou encore le trio Wanderer. Il participe souvent à des masterclasses, notamment avec Mihaela Martin, Pavel Vernikov, Patrice Fontanarosa, Donk Suk Kang, Sarah Nemtanu, Stephan Picard… Shuichi est sélectionné pour participer à de prestigieuses académies, comme l’académie Seiji Ozawa (Suisse), l’académie Carl Flesch (où il obtient le prix Stennebrüggen, le prix Carl Flesch ainsi que le prix Ginette Neveu ), ou le festival Santander.

Il remporte le 2ème prix au Concours international Postacchini, 1er prix au Concours international Ginette Neveu, 1er prix ainsi que le prix de la personnalité la plus remarquable au Concours international de Mirecourt, et devient plus récemment lauréat du Concours Lipizer (Gorizia) et du Concours Fritz Kreisler (Vienne).

En 2015 il gagne le deuxième prix au concours Markneukirchen, et reçoit le prix « Prince of Hessen »lors des masterclasses à la Kronberg Academy.

Cela lui donne l’opportunité de jouer avec des orchestres tels que l’orchestre lyrique d’Avignon, l’orchestre de la Hochschule de Weimar, l’orchestre symphonique de Nancy, l’orchestre du DFO (à la salle Pleyel), l’orchestre de chambre « Nouvelle Europe », l’orchestre philharmonique de Baden- Baden, la philharmonique de Vogtland, l’orchestre de Normandie, l’orchestre de l’opéra de Toulon, l’orchestre de Bayonne, l’orchestre Pasdeloup, l’orchestre symphonique de Bienne…

Shuichi est régulièrement invité à jouer dans des festivals comme« Les vacances de Mr Haydn », le Festival de la Roque d’Anthéron dans le cadre des ensembles en résidence, le Festival de la Vézère, les Moments musicaux de La Baule, les Folles journées de Nantes et Tokyo, le Festival Seiji Ozawa à Mastumoto, le Festival de Pâques de Deauville, le Festival de Radio-France, le Festival de Giverny, le Festival 1001 notes, le Festival de Val d’Isère, le Festival Musique à Guéthary, le Festival de l’orangerie de Sceaux, le Festival du Palazetto Bru Zane, où il s’est produit avec des artistes tels que Jerôme Pernoo, Jerôme Ducros, Michel Strauss, Raphael Pidoux, Jean-Claude Vanden Eyden, Peter Frankl, Philippe Jaroussky, Mathieu Herzog, Antoine Tamestit, Claire Désert, Lise Berthaud, Itamar Golan, Jean- François Heisser, Amaury Coeytaux, Stéphanie-Marie Degand, Gérard Caussé, Pierre Fouchenneret, Augustin Dumay, François Salque, Gary Hoffman, Miguel Da Silva…

Il a eu l’occasion de jouer dans de grandes salles en tant que soliste ou en musique de chambre à la salle Pleyel, au Théâtre des Champs Elysées, à la salle Cortot, la Victoria Hall de Genève, le théâtre des Bouffes du Nord, la grande salle du Konzerthaus de Vienne, la grande salle de la Philharmonie de Paris, la fondation Louis Vuitton, au Bozar de Bruxelles, la cité de la musique…

Shuichi est aussi le violoniste du Trio Arnold composé de Bumjun Kim (violoncelle) et Manuel Vioque-Judde (alto) qui est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

Il sort son premier CD (Brahms/Schumann) avec le pianiste Clément Lefebvre, sous le label Mirare. Il enregistre aussi les quintettes et sextuors à cordes de Brahms avec Pierre Fouchenneret, Lise Berthaud, Adrien Boisseau, François Salque et Yan Levionnois, dans le cadre de « l’intégrale de la musique de chambre de Brahms », pour le label B Records.

Avec le label Alpha, il enregistre l’octuor de Schubert et l’octuor de Raphaël Merlin, ainsi qu’un disque avec la chanteuse Veronique Gens dans des mélodies françaises, récompensé par un Choc de Classica, un Diapason d’or et une nomination aux Victoires de la musique classique 2021 dans la catégorie enregistrement.

Il est soutenu par la fondation Safran, l’or du Rhin et Banque populaire. Il joue sur un magnifique violon de Carlo Tononi de 1710, prêté par la famille royale belge et La Chapelle Reine Elisabeth.


Amanda Favier violon

Amanda Favier fait partie de la jeune génération des solistes français.

Talent précoce, on la remarque à neuf ans dans son premier concerto en soliste, à onze ans salle Gaveau et à treize sur les bancs du CNSM de Paris dans la classe de Gérard Poulet.

Après un Premier Prix de violon et un Diplôme de Formation Supérieure mention Très Bien, elle achève son cursus par un Cycle de Perfectionnement avant de suivre à Cologne et Londres l’enseignement d’Igor Ozim et de Sir Ifrah Neaman.

Ce métissage culturel fait d’elle une musicienne complète, qui, rapidement, glane une quinzaine de prix internationaux et devient la plus jeune lauréate du concours international Jean Sébastien Bach de Leipzig.

En France, elle est distinguée par le Prix Forthuny de l’Académie des Beaux-Arts, le prix Berthier des Palmes Académiques, la Fondation Banque Populaire et l’Adami (« Révélation classique » puis « Violon de l’Adami »). 

Ses voyages l’emmènent dans des salles prestigieuses (Gewandhaus de Leipzig, Concertgebouw d’Amsterdam, Kremlin State Palace – Moscou, le Poisson Rouge – New York, Victoria Hall de Genève, Théâtre des Champs-Elysées, Châtelet, Cité de la Musique, salle Gaveau…) avec des partenaires et orchestres recherchés. Curieuse de rencontres et de nouvelles collaborations, elle mêle souvent sa musique à la poésie, la littérature ou le jazz avec la complicité de personnalités contrastées comme Brigitte Fossey, François Castang, Jean-Marie Machado, Yaron Herman… 

Après un premier disque remarqué avec le pianiste Cédric Tiberghien (Lyrinx), l’on retient entre autres sa version des Quatre Saisons de Vivaldi (Saphir) – Classique d’Or RTL – Sélection Air France, « Coup de coeur » France-Musique – « Attention Talent » Fnac – tête des meilleures ventes françaises pendant plusieurs semaines. « Dans la malle du Poilu » (Arion), label de la Mission du Centenaire de la guerre 14-18, a été distingué par le journal «Le Monde» comme l’un des 5 meilleurs disques de l’année 2014, quant à son disque Beethoven (NoMadMusic) avec Célimène Daudet, il est le « Choix de France Musique » et FFF de Télérama.

Son nouveau disque (NoMadMusic) des concertos de Stravinsky et Corigliano avec l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège dirigé par Adrien Perruchon reçoit le meilleur accueil : « une performance d’équilibriste, tant pour une technique de haut vol que pour une esthétique toujours en mutation » (Le Monde) « un remarquable doublé de concertos du XXe siècle » (Musikzen) « une indéniable maestria. » (On Mag), « l’archet magique d’Amanda Favier » (Toute la culture), Disque du jour (france musique), 5 croches Pizzicato, **** Classica… Il est nommé aux Octaves de la musique 21 (Belgique).

Amanda est également la violoniste du Trio Sōra depuis 2021. L’ensemble est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Adrien Boisseau alto

Adrien Boisseau découvre la musique à l’âge de 5 ans et décide à ce moment- là qu’il lui consacrera sa vie. Un coup de foudre avec son instrument, l’alto, tout autant qu’avec le piano et le chant. Après l’école de musique de Nevers et le CNR de Saint- Maur, Adrien intègre le CNSM de Paris à l’âge de 14 ans dans la classe de Jean Sulem.
En 2009, Adrien attire l’attention du jury au Concours International Max Rostal, décrochant le 1er Prix et le Prix du Public à l’âge de 17ans. Il est invité à faire ses débuts en soliste à la Philharmonie de Berlin avec le Deutsches-Symphonie Orchester sous la direction de Krzysztof Urbanski en 2011.
A partir de 2013, Adrien se perfectionne auprès des maîtres prestigieux de la Kronberg Academy : Andras Schiff, Nobuko Imaï, Steven Isserlis, Christoph Eschenbach, Ivry Gitlis. Il se rend dans les académies les plus inspirantes telles Prussia Cove en Cornouaille ou Verbier en Suisse, deux lieux magiques où il développe ses idées musicales et rencontre les meilleurs jeunes solistes de sa génération.
En 2014, Adrien décroche le titre de ‘Young Artist of the year’ de l’International Classical Music Awards Association (ICMA). Il joue à la Philharmonie de Varsovie la Romance de Bruch avec le Polish Iuventus Orchestra sous la direction de José Maria Florencio. Le jury le décrit en ces termes : « A son jeune âge, en dehors de son habileté technique et de la beauté de sa sonorité, Adrien Boisseau est un musicien particulièrement mature et introspectif. »
La vie d’Adrien est bouleversée en 2015 lorsqu’il est appelé à rejoindre les rangs du quatuor Ébène, un des quatuors à cordes les plus en vue dans le monde. Il se produit avec le quatuor dans les plus belles salles (Théâtre des Champs Elysées, Wigmore Hall, Concertgebouw d’Amsterdam, Carnegie Hall…) et avec les plus grands musiciens (Mitsuko Uchida, Mathias Goerne, Anne Sofie Von Otter, Nicholas Angelich, Martin Fröst…).
Après trois années très fructueuses avec le quatuor Ebène, Adrien décide de suivre son propre chemin. Pendant la saison 2019/2020, il joue à Schubertiade Hohenehms (Autriche), Folle Journée Nantes (France), Seoul Arts Center (Corée), Arsenal de Metz (France), Evian Festival (France)et Bergen Festival (Norvège).
Adrien s’est déjà produit en soliste avec de nombreux orchestres parmi lesquels l’Orchestre de chambre d’Auvergne, le Trondheim Symphony Orchestra, le Deutsches Symphonie Orchester Berlin, le Nova Russia Symphony Orchestra, le Liechtenstein Symphony Orchestra, Les Siècles, l’Orchestre National de Metz, l’Orchestre du Capitole de Toulouse…Sous la direction de chefs tels que Tugan Sokhiev, Kristof Urbanski ou encore François-Xavier Roth.
Il s’est récemment produit à la Philharmonie de Paris avec Khatia Buniatishvili et Edgar Moreau pour le concert de réouverture de la salle après le confinement.
Il joue un magnifique alto fait par Yair Hod Fainas à Paris.


Adrien Bellom violoncelle

Après avoir étudié dans la classe de Jérôme Pernoo au CNSM de Paris, puis au Mozarteum de Salzburg auprès de Clemens Hagen ainsi qu’à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth en Belgique, Adrien Bellom poursuit actuellement une activité soutenue de chambriste : il est membre fondateur du quatuor avec piano Abegg et du quatuor à cordes Lachrymae, et est actuellement le violoncelliste du trio Medici (2e prix des concours internationaux Joseph Haydn et Melbourne). Il se produit aussi régulièrement en sonate avec son frère Guillaume Bellom, avec lequel il a obtenu un Master en musique de chambre dans la classe de Claire Désert. 

On a ainsi pu l’entendre au festival de Bel-Air, au festival de la Roche-Posay, au festival des Arcs, aux Journées Ravel de Monfort l’Amaury, au festival de Deauville, au festival de La Prée, au festival Debussy, au Palazetto Bru Zane à Venise, aux Sommets Musicaux de Gstaad, à Flagey, à l’Auditorium du Louvre, à la Philarmonie de Paris… aux côtés de nombreuses personnalités musicales, telles que Pierre Fouchenneret, Charlotte Juillard, Marie Chilemme, François Salque, Yan Levionnois, Ismaël Margain, Philippe Bernold.

Après avoir joué au sein de différents orchestres de chambre, tels que l’ensemble Appassionato ou les Forces Majeures, il est désormais violoncelle 2e solo au sein de l’Orchestre Philharmonique de Radio-France.

Adrien accorde depuis son plus jeune âge une grande place à la pratique du piano ; il obtient en 2014 un Premier Prix au Conservatoire de Boulogne-Billancourt dans la classe de Nicolas Mallarte.

En tant que violoncelliste du Trio Medici, il a participé à l’enregistrement du coffret CD Anton Reicha publié chez Outhere Music, en coproduction avec la Chapelle Musicale Reine Elisabeth et le Palazetto Bru Zane, sorti en septembre 2017.

Il a également participé à l’enregistrement du coffret CD autour de la musique de chambre de Fernand de La Tombelle (Collection « Portraits » | Bru Zane), sorti en novembre 2019.

Il est lauréat de la Fondation Banque Populaire depuis 2016, lauréat de la Fondation l’Or du Rhin depuis 2018 

Adrien Bellom est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Medici.


Simon Guidicelli contrebasse

Né en 1989, Simon Guidicelli commence la contrebasse à huit ans à l’école normale de musique d’Aix-en- Provence. Il y obtient en 2008 son diplôme de perfectionnement à l’unanimité avec les félicitations du jury dans la classe de Francis Laforge. Il est admis la même année au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Thierry Barbé. Il se produit régulièrement avec l’orchestre national du Capitole de Toulouse ainsi qu’avec l’orchestre national de France, l’orchestre de l’Opéra de Paris, l’orchestre de chambre de Montpellier sous la direction de chefs tels que Tugan Sokhiev, Daniele Gatti, Philippe Jordan, Kristjan Järvi, Harmut Haenchen.
Avec Le Balcon, il participe à de nombreux projets, dont La Symphonie Fantastique de Berlioz/Lavandier, Le Premier meurtre d’Arthur Lavandier, Le Balcon de Peter Eötvös, ou les Lieux Perdus de Pedro Garcia-Velasquez. Il s’occupe également à la production de projets pour Le Poème Harmonique et Le Balcon. En 2018-2019, il participe à l’opéra Donnerstag aus Licht à l’Opéra comique de Paris.


Ismaël Margain piano

Ismaël Margain est né en 1992 à Sarlat où il entame sa formation musicale (piano, flûte, saxophone, jazz, écriture …). Le pianiste et chef d’orchestre Vahan Mardirossian, avec qui Ismaël travaille depuis son plus jeune âge le présente à son ancien maître Jacques Rouvier qui le prépare au concours d’entrée au Conservatoire de Paris. Reçu à l’unanimité, il choisit d’intégrer la classe de Nicholas Angelich, puis au départ de ce dernier de poursuivre sa formation auprès de Roger Muraro et Michel Dalberto.

Lauréat du Concours International « Génération SPEDIDAM 2011 », 1er Prix au Concours de la Société des Arts à Genève, c’est au Concours Long-Thibaud 2012 que le grand public découvre Ismaël. Après avoir joué en finale le concerto n°23 de Mozart, il remporte le Prix du public et le 3ème Grand Prix Marguerite Long remis par le président du jury Menahem Pressler. Il joue à nouveau ce concerto lors des Victoires de la Musique Classique 2015, où il est nommé dans la catégorie « révélation soliste instrumental ». 

Suite à ces récompenses Ismaël part en tournée en Amérique Latine et aux Etats-Unis pour une série de récitals et master class, puis de retour en Europe il se produit en Allemagne, en Suisse, en Italie, en Espagne et en Bulgarie.

 Il est l’invité régulier de nombreux festivals (Pâques et Août Musical à Deauville, Chopin à Paris, Festival de musique de Menton, Piano aux Jacobins à Toulouse, Nohant Festival Chopin, l’Esprit du Piano à Bordeaux, Lille Piano(s) Festival, Pianoscope à Beauvais, Festival de Mecklenburg-Vorpommern et Klavier Ruhr Festival en Allemagne, All about piano à Londres …) où il se produit en solo et en musique de chambre, notamment avec Alexandra Soumm, Renaud Capuçon, Adrien La Marca, Yura Lee, Edgar Moreau, Bertrand Chamayou, le quatuor Hermès … A Paris, il se produit à la Salle Cortot pour le Centre de Musique de Chambre, mais aussi Salle Gaveau, au Musée d’Orsay, à l’Auditorium du Louvre, à la Cité de la Musique, au Théâtre des Champs-Elysées.

Il joue en soliste avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre Philharmonique de Nice, l’Orchestre de l’Opéra de Marseille, l’Orchestre National d’Île de France …

Ismaël Margain est artiste associé à la fondation Singer Polignac, lauréat du prix de la Yamaha Music Foundation of Europe, soutenu par la Fondation SAFRAN, la Fondation l’Or du Rhin, et la Fondation Banque Populaire. En 2010 il forme un duo avec Guillaume Bellom avec qui il enregistre deux disques, consacrés à Mozart et Schubert (ffff dans Télérama) sous le label Aparté/Harmonia Mundi. Puis il réalise 3 enregistrements live pour le label B Records: Mendelssohn en 2015, Schubert en solo en 2017, et un récital à 2 pianos avec Guillaume Bellom en 2018.


Quatuor Hanson

Le Quatuor Hanson se fonde en 2013 à Paris. Depuis, les quatre musiciens n’ont de cesse d’explorer la richesse du répertoire du quatuor à cordes et la force de cette formation qui offre des possibilités de recherches musicales et humaines essentielles et inépuisables. 

 Ils enregistrent leur premier album au sein du label Aparté en 2019, un double disque consacré à Joseph Haydn. Ce compositeur qui représente le point d’ancrage du répertoire pour quatuor accompagne les Hanson depuis ses débuts, et l’inventivité de sa musique est pour eux un terrain de jeu sans cesse renouvelé. Ce double album en forme de portait éclectique de Haydn met en relief sa modernité et la diversité de ses quatuors ; ce premier disque est récompensé d’un Diapason d’Or, du Choc de Classica, du Qobuzissime et du Choix de France Musique et a été vivement salué par la presse internationale ( The Strad, Ongaku Geijutsu, The Classic Review…)

Le Quatuor Hanson a créé son identité en explorant des horizons différents en travaillant notamment avec des maîtres autrichiens comme Hatto Beyerle et Johannes Meissl, mais aussi fortement inspiré par l’école française auprès des Quatuors Ebène et Ysaÿe. Ensemble à la curiosité aiguisée, le Quatuor Hanson se passionne également pour des compositeurs de son temps tels que Toshio Hosokawa, Wolfgang Rihm, ou encore Mathias Pintscher dont ils interprètent la première française de Figura IV au Festival de l’IRCAM. Ils ont enregistré en live la pièce saisissante Black Angels pour quatuor amplifié de George Crumb en août 2021 au Festival de l’Août musical de Deauville. Ils se plaisent également à provoquer des rencontres anachroniques entre des compositeurs de différentes époques et aiment proposer des programmes où ces contrastes éclairent les œuvres d’une manière nouvelle et inattendue. 

Le Quatuor Hanson a remporté de nombreux prix internationaux notamment aux Concours de Genève, J. Haydn à Vienne et Lyon. Il est soutenu par la fondation Singer-Polignac où les musiciens sont en résidence, par la Fondation Cordes Sensibles (Fondation de France) et ils sont lauréats de la Fondation Banque Populaire.

Ils poursuivent une carrière internationale en se produisant à l’Auditorium du Louvre, au Wigmore Hall à Londres, à la Philharmonie de Paris, au Victoria Hall de Genève, à l’ORF Kulturhaus à Vienne et jouent régulièrement en Asie. L’enrichissement qui résulte de la rencontre avec d’autres artistes est pour eux primordial ; ils partagent régulièrement la scène avec des musiciens comme Edgar Moreau, Adam Laloum, Pierre Genisson, Bruno Philippe, Vadim Kholodenko, ou encore Guillaume Bellom.

Le Quatuor Hanson est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Quatuor Elmire

Fondé fin 2016, le Quatuor Elmire remporte le 3e Prix ainsi que le Prix Spécial pour la meilleure interprétation de l’œuvre contemporaine imposée au Concours international Carl Nielsen à Copenhague en 2019. 

Il obtient également le 2e Prix du Concours européen de la FNAPEC à Paris ainsi que le 2Prix et le Prix spécial « Adolfo Betti » au Concorso di Musica da Camera Virtuoso e Belcanto, à Lucca, en 2018. Cette même année, le quatuor remporte le Prix « Rheingau Music Festival » aux « 63èmes Jeunesses Musicales International Chamber Music Campus » à Weikersheim. 

Les quatre musiciens sont invités dans divers festivals tels que le Festival de Wissembourg, le Festival des Arcs, les Rencontres Musicales d’Evian ou encore les Folles Journées de Tokyo et Ekaterinburg.

Durant son parcours, le Quatuor Elmire bénéficie de l’enseignement de ses maîtres Philippe Bernhard du Quatuor Modigliani, Luc-Marie Aguera du Quatuor Ysaÿe, et Rainer Schmidt du Quatuor Hagen. Les quatre musiciens étoffent leur jeu en participant à plusieurs Masterclass avec de grands maîtres et chambristes comme les Quatuors Ébène, Berg, Danel, Casals, Tabea Zimmermann ou encore Andras Keller du Keller Quartett.

Le quatuor est artiste résident à l’association Proquartet, au Dimore del quartetto et au Festival des Arcs. Il est également lauréat de la Fondation Banque Populaire. 

Curieux d’explorer différents horizons, le Quatuor Elmire collabore avec le guitariste Samuel Strouk pour l’enregistrement d’un album mêlant jazz et classique intitulé Nouveaux mondes sous le label WDS Records, distribué par Universal. Par ailleurs, il travaille avec le metteur en scène Marcus Borja pour le Festival international de Théâtre de Milos et avec La Belle Saison à Paris pour l’enregistrement d’un nouvel album.

Le quatuor lance son premier festival de musique de chambre, « Festiv’Elmire », à la Salle Cortot à Paris, à la fin de l’année 2020.

Cyprien Brod joue un violon de Nicolas Lupot fait à Paris en 1817, gracieusement prêté par Xavier et Joséphine Moreno. 

Khoa-Nam Nguyen joue un violon de Jean-Baptiste Vuillaume, gracieusement prêté par la famille Adelus.

Jean Sautereau joue un alto de Charles Coquet fait en 2017.

Rémi Carlon joue un violoncelle de Nicolas Lupot fait à Paris en 1804, gracieusement prêté par la famille Adelus.

Le Quatuor Elmire est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Quatuor Mona

Fondé en 2018, le Quatuor Mona est né de la rencontre de quatre jeunes musiciennes issues des quatre coins du monde. Basé à Paris et formé au Conservatoire National Supérieur de Musique, le quatuor établit très vite une présence dans la capitale française en se produisant sur les scènes de la salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris, le Petit Palais, la Salle Cortot, le studio 104 de la Maison de la Radio et sur l’émission « Générations France Musique ». En janvier 2020, elles ont été sélectionnées parmi les jeunes quatuors les plus prometteurs du monde pour se produire à la Biennale de Quatuors à Cordes à la Cité de la Musique.

Le quatuor a partagé la scène avec des artistes tels que Emmanuel Pahud, Abdel Rahman El Bacha, Paul Meyer, Marie-Josèphe Jude et Philippe Graffin, et a donné ses premiers concerts au Festival International d’Edimbourg, au Festival de Salon de Provence, au Festival « Les Vacances de Monsieur Haydn » de Jérôme Pernoo, au Festival Debussy et au Festival de Dinard. Charmé par leur talent lors de leurs débuts au Festival de Flaine en 2018, le pianiste et compositeur Abdel Rahman El Bacha leur dédie sa pièce « Prélude pour cordes » et les invite à se produire au Théâtre Royal du Parc de Bruxelles, à l’occasion du Festival Classissimo retransmis sur Musiq3. Au cours de la saison 2021/2022, elles donneront des récitals à la Elbphilharmonie Laeiszhalle de Hambourg, au Festival Quartettissimo en Hongrie, à la Philharmonie du Luxembourg et bien d’autres.
En 2021 elles sont nommées BBC New Generation Artists. Elles sont par ailleurs artistes en résidence à la Fondation Singer-Polignac et à Proquartet à Paris, à la Fondation Villa Musica en Allemagne, à Dimore Del Quartetto en Italie, à Live Music Now France et à la Escuela Reina Sofia à Madrid où elles étudient avec Günter Pichler (Alban Berg String Quartet). Depuis sa formation, le quatuor à eu l’occasion de travailler avec de grands pédagogues tels que Luc-Marie Aguera (Quatuor Ysaÿe), François Salque, Jérôme Pernoo, le Quatuor Modigliani, Mathieu Herzog (Quatuor Ebène), Valentin Erben (Alban Berg String Quartet), Rainer Schmidt (Hagen Quartet) et Martin Beaver (Tokyo String Quartet). 

Le quatuor est lauréat du 3e Tremplin de la Phiharmonie de Paris et a été récompensé des Prix du Méjan et de l’Orangerie de Sceaux lors de sa participation au Festival Ravel. Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2021.

Baudelairiana

Claude Debussy (1862-1918)

Nocturnes (1897-99)

  • Nuages*

Richard Wagner (1813-1883)

Wesendonck-Lieder** sur des poèmes de Mathilde Wesendonck

  • Der Engel
  • Stehe still !
  • Im Treibhaus – Studie zu Tristan und Isolde
  • Schmerzen
  • Träume – Studie zu Tristan und Isolde ***
  • Vorspiel und Liebestod*

Tristan und Isolde WWV 90

Claude Debussy

La Mer* (1903-05)

  • De l’aube à midi sur la mer
  • Jeux de vagues
  • Dialogue du vent et de la mer

*arrangement pour orchestre de chambre par Clément Mao – Takacs

**orchestration originale de Clément Mao – Takacs

*** orchestration originale de Richard Wagner

Marie-Laure Garnier soprano

Secession Orchestra

Julie Huguet, Tristan Bronchart flûte

Quentin d’Haussy hautbois

Victor Grindel cor anglais

Joe Christophe, Maxime Jaouen clarinette

Jérémie Da Conceicao, Vivian Angelloz basson

Julien Desplanque, Mickael Ourliac cor

Marc Calentier, Simon Douguet trompette

Romain Durand trombone

Frédéric Marillier tuba

Vincent Buffin, Jehanne Drai harpe

César Carcopino, Virgile Quilliot, Virgile Herbepin percussions

Jacques Comby célesta

Mila Tsankova, Karen Jeauffreau, Alexandre Pascal, Marie Friez violon

François Martigné, Marina Capstick alto

Ella Jarrige, Alexis Derouin violoncelle

Alexandre Baile, Pierre Raphaël Halter contrebasse

Clément Mao-Takacs direction

© FSP JFT

Biographies

Marie-Laure Garnier soprano

Nommée Révélation classique de l’Adami en 2013, Marie-Laure Garnier débute son parcours artistique par la flûte traversière, le piano, l’orgue et la percussion en Guyane. Elle poursuit ses études au Conservatoire de région de Paris puis entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris en 2009 dans la classe de chant de Malcolm Walker. Elle bénéficie également de l’enseignement d’Anne Le Bozec, Susan Manoff, Jeff Cohen, Stephan Genz, Claire Désert et Ami Flammer, et travaille avec Olivier Reboul et Karolos Zouganelis. En 2016, elle obtient le diplôme d’Artiste interprète ainsi qu’un Master de musique de chambre.

Marie-Laure Garnier est lauréate du Concours international de chant de Mâcon en 2014, et de la Fondation Cziffra en 2015. Elle remporte le Prix de la mélodie française du Concours Nadia et Lili Boulanger en 2017 aux côtés de la pianiste Célia Oneto Bensaid avec qui elle forme le Duo Nitescence .

Marie-Laure est invitée à donner des récitals en France notamment au Théâtre des Champs Élysées, à la Philharmonie de Paris, à la Maison de la Radio, au Petit Palais, aux Invalides, aux Théâtre des Bouffes du Nord ainsi que dans des festivals tels les Folles journées de Nantes, La Chaise Dieu, Anglet et le Festival des Voix Romanes. À l’étranger, on l’entend au Palazzo Contarini Polignac à Venise, à l’Orangerie du Manoir de Skebo en Suède, à la Schumann Haus en Allemagne, ou encore au Théâtre du Bolchoï à Moscou. Elle incarne les rôles de La Cantatrice dans Reigen de Boesmans, Tosca dans l’œuvre de Puccini, Gerhilde dans La Walkyrie de Wagner. Elle chantera le rôle d’Ygraine dans Ariane et Barbe Bleue de Dukas en avril 2019 au Capitole de Toulouse.

Marie-Laure a créé des œuvres contemporaines composées par Giacinto Scelsi, Nicolas Bacri, Benoît Menut, Fabien Touchard et Camille Pépin.

Outre son amour de la scène, Marie-Laure Garnier s’attache à la transmission et utilise le chant comme vecteur de lien social. Elle intervient dans des établissements scolaires en partenariat avec le programme de la Philharmonie de Paris. Elle a par ailleurs fondé un chœur de Gospel avec lequel elle propose des concerts caritatifs.

Marie-Laure Garnier bénéficie de la Bourse Jeunes Talents 2018 attribuée par la société Colas. Elle a été nommée « Jeune Talent d’Outremer 2018 ».


Clément Mao-Takacs direction

Clément Mao-Takacs est l’une des étoiles montantes de la nouvelle génération de chefs d’orchestre.

Diplômé du CNSMDP ainsi que de l’Accademia Chigiana de Sienne, il est lauréat du Festival de Bayreuth et a reçu le Prix « Jeune Talent » 2008 décerné par la Fondation del Duca (Institut de France / Académie des Beaux-Arts). En 2013, il est le premier chef d’orchestre à devenir lauréat de la Fondation Cziffra.

Sa carrière de chef d’orchestre commence très jeune puisqu’à l’âge de 15 ans, il dirige son premier concert à la Salle Gaveau (Paris). Il devient l’assistant de Janos Komives (Opéra National de Budapest, 2002 ; enregistrements et concerts en France 2002-2005) puis du directeur musical de l’Opéra de Rome, Gianluigi Gelmetti (2003-2008) ; parallèlement, il reprend en France la direction de l’orchestre Sérénade 2004-2010.

Depuis les années 2010, il a été le chef invité de Norwegian Radio Orchestra, Stavanger Symphony, Oslo Philharmonic, Odense Symphony, Orchestre des Pays de La Loire, Orchestre Symphonique de Bretagne, Festival Orchestra of Sofia, Avanti! Chamber Orchestra Finland, ICE Ensemble New York et Bit 20 Bergen, la Camerata Strumentale « Città di Prato », les orchestres du CNSMDP, le Festival Orchestra de Sofia, les ensembles Aquilon et Initium,… Il a fait ses débuts avec l’Orchestre de Paris en mai 2018, dirigeant cinq concerts au pied levé.

En 2011, il crée Secession Orchestra, qu’il dirige artistiquement et musicalement.

Sa maîtrise technique, sa connaissance étendue du répertoire et son exigence sont unanimement reconnues et appréciées aussi bien dans la musique classique que contemporaine : il est le dédicataire et le créateur de nombreuses pièces (Bargielski, Ballereau, Komives, Feldman, Sikorski, Svensson, Letouvet, Adams, Saariaho, Tarnanen, Stubbe-Tejbjaerg, Motsch, Mu-Xuan Lin, Vincze, Ashton, Lang, Sciarrino, Koskinen…). Spécialiste de la musique de Kaija Saariaho, il a dirigé les créations de la version de chambre de La Passion de Simone aux festivals Melos-Ethos (Slovaquie), Codes (Pologne), Njord Biennale (Copenhague), Saint-Denis ainsi qu’à La Comédie – Scène Nationale de Clermont-Ferrand (France), à Bergen (Norvège), à New-York (USA).

Il a dirigé la pièce iconique Lichtbogen et la création danoise du concerto Notes on Light et a également donné à plusieurs reprises de nombreuses pièces de la compositrice (Festival Novalis, BOZAR Opening Night, FIAF) ; en 2017, il a créé lors du festival Présences (Radio-France) la version de chambre de Quatre Instants, qui lui est dédié. Il prépare un enregistrement de ces œuvres avec Secession Orchestra.

Le répertoire lyrique est important pour cet amoureux de la littérature et de l’art dramatique, qui conçoit l’opéra comme le lieu d’intenses collaborations. Sa rencontre avec Peter Sellars est déterminante et il entretient des liens d’amitiés avec plusieurs acteurs et metteurs en scènes (Olivier Py, Charles Berling, Michel Fau, Brigitte Fossey, Antoine Duléry, Julie Depardieu…) aux univers variés au premier rang desquels il faut citer Aleksi Barrière avec lequel il a créé et codirige la compagnie La Chambre aux échos.

Il a enregistré la pièce Adieu de Stockhausen (Crystal Classics), ainsi que le disque Timpani consacré à Jacques Ibert qui a reçu 5 « Diapasons » par le magazine homonyme.

Il poursuit aussi une carrière de pianiste, soliste et chambriste. Partenaire de nombreux instrumentistes et artistes lyriques, il vient de terminer la tournée Rising Star dans les plus grandes salles d’Europe avec la soprano Omo Bello.

Également compositeur, il écrit principalement pour la voix comme pour l’orchestre ; il réalise également de nombreuses orchestrations et arrangements.

Il possède un DEA de littérature comparée, achève deux doctorats en arts du spectacle et littérature comparée, et publie régulièrement textes et articles.

Il est également conseiller artistique pour plusieurs festivals ; il fonde et dirige notamment deux festivals, l’un en Bretagne (TERRAQUE) et l’autre à Paris (Intervalles).


Secession Orchestra

Secession Orchestra est une formation d’élite à géométrie variable, composée d’une soixantaine de musiciens.

Placé sous la direction musicale et artistique de Clément Mao – Takacs, cet orchestre au répertoire large (de Monteverdi à Saariaho) privilégie le répertoire des 20ème et 21ème siècles. Bien que s’inscrivant tout particulièrement dans l’héritage de la Neue Musik (Liszt, Wagner) et dans la constellation de la Sécession viennoise (Mahler, Schönberg, Berg, Webern, Zemlinsky) et européenne (Debussy, Bartók, Ravel, Strauss, Kodaly, Falla, Chausson, Smetana, Dvorak, Grieg…), l’ensemble ne se prive pas d’aller à la recherche de compositeurs moins connus – tels Dett, Gagnon, Mompou, Crumb, Crawford-Seeger, Revueltas, Schulhoff – et plonge volontiers dans le passé pour livrer des interprétations radicales du répertoire romantique et classique.

Un lien très fort l’unit à la musique de son temps, puisque chaque saison voit une floraison de créations et des liens durables avec des compositeurs de notre temps parmi lesquels on peut citer Saariaho, Adams, Motsch ou Koskinen.

Ses qualités le conduisent à être sollicité par de grands festivals et salles de concerts, en France comme à l’international : Lisztomanias (Châteauroux), Tons Voisins (Albi), Centre Européen de Musique (Bougival), Chopin-Sand (Nohant), MÉTIS et Saint-Denis, Classique au Vert, Floréal (Épinal), Rencontres musicales de Calenzana (Corse), CIMA (Porto Ercole, Italie), Opening night au BOZAR (Bruxelles), Maestri et Bambini (Montercarlo di Lucca, Italie), NOVALIS (Croatie)…

Après six saisons très riches, il s’est imposé comme l’un des jeunes ensembles les plus en vue. Multipliant les collaborations et les passerelles entre les arts, il se produit régulièrement en compagnie d’autres artistes (Thomas Hampson, Renaud Capuçon, Marion Lebègue, Edwin Fardini, Elsa Dreisig, Stéphane Degout, Jonas Vitaud, François Dumont, Jean-François Heisser…) et comédiens (Charles Berling, Didier Sandre, Antoine Duléry, Claude Jamain, Laurence Cordier, Julie Depardieu, Renan Carteaux, Brigitte Fossey, Michel Fau…). Il collabore avec la compagnie La Chambre aux échos pour les spectacles Tu ne dois pas garder la nuit en toi (musiques de Wagner et Mahler, 2013), Violences (Henze et Koskinen), Graal Théâtres et La Passion de Simone (musiques de Kaija Saariaho). 

Considérant tout acte culturel comme un acte social, il choisit de repenser la forme du concert classique à travers des programmes-concepts, et de réinventer le lien entre musiciens et publics au cœur de la cité : sa recherche de l’excellence, son attention à la transmission et sa volonté d’aller au-devant de tous les publics (du jeune public au public en situation de handicap ou souffrant de pathologies lourdes, personnes en soins palliatifs) incarnent sa démarche fondée sur l’éthique. Il est notamment en résidence à l’hôpital Bretonneau (Paris) depuis 2015.

Depuis 2014, il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac, ainsi qu’à la Fondation Royaumont depuis 2017/ Médiathèque musicale Mahler (jusqu’en 2019).

De 2014 à 2016, il a été en résidence au Festival de Saint-Denis et à la mairie du 8ème arrondissement de Paris.

Depuis sa création, l’orchestre reçoit également le soutien de son cercle de mécènes ainsi que celui de la Fondation La Poste. Il bénéficie du soutien de l’ADAMI, de la SPEDIDAM et de la DAC de Paris.

Concert hors les murs – Secession orchestra

Concert à l’église protestante réformée de l’oratoire du Louvre – 145 rue Saint Honoré 75001 Paris

Gustav Mahler (1860-1911)

Ablösung im Sommer*

Erinnerung**

Alban Berg (1885-1935)

Stücke opus 5***

Richard Wagner (1813-1883)

Elégie**

Gustav Mahler

Symphonie N°5

  • Adagietto

Arnold Schönberg (1874-1951)

6 Stücke opus 19**

Gustav Mahler

Rückert-Lieder*

Anton Webern (1883-1945)

5 pièces opus 10

Alexander von Zemlinsky (1871-1942)

Fantasien übert Gedichte von Richard Dehmel**

  • Stimmer des Abends
  • Waldseligkeit
  • Liebe
  • Käferlied

*arrangement de Clément Mao-Takacs – **orchestration originale de Clément Mao-Takacs – ***orchestration pour ensemble de Klaus Simon

Irina de Baghy mezzo-soprano

Secession Orchestra

Julien Vern flûte

Quentin d’Haussy hautbois, cor anglais, hautbois d’amour

Anne-Sophie Lobbé, Maxime Jaouen clarinette

Jérémie Da Conceicao, Audran Bournel Bosson basson

Harmonie Moreau, Emile Carlioz cor

Marc Calentier trompette

Romain Durand trombone

Jacques Comby piano et célesta

Vincent Buffin harpe

César Carcopino, Hui-lin Liu percussions

Glen Rouxel, Mila Tzankova, Anaïs Flor, Cyprien Brod, Aliisa Neige Barrière, Clément Wurm,

Ægine Seigneurin, Jérôme Merlet violon

Vladimir Percevic, Cécile Marsaudon, Ivan Cerveau, Seungyu Kim alto

Caroline Sypniewski, Dima Tsypkin, Paul Colomb, Rémi Carlon violoncelle

Xavier Serri, Alexandre Baile contrebasse

Clément Mao-Takacs direction


© FSP CLP

Biographies

Irina de Baghy mezzo-soprano

C’est à l’âge de six ans que la jeune mezzo-soprano canadienne Irina de Baghy débute sa carrière de chanteuse dans des comédies musicales au Canada avant de suivre les masterclasses de grands artistes de jazz renommés comme Sheila Jordon ou Jay Clayton. En 1999 Irina de Baghy se découvre une vraie passion pour l’art lyrique lors de ses études à la Bishop’s University de Lennoxville (Québec) dont elle obtient le Bachelor of Arts. Tout au long de sa formation elle s’est vu décerner de nombreux prix, parmi lesquels The Friends of Music Award (1999-2000), The Howard Brown Prize in Music (2000-2001 et 2001-2002), ainsi que le prix universitaire Top Graduating Student (2002-2003).

Sur la scène lyrique Irina de Baghy vient de jouer le rôle de Ragonde dans Le Comte Ory de Rossini à l’opéra de Malmö en Suède ainsi que le rôle d’Arsace dans Semiramide de Rossini au Royal Danish Opera à Copenhague. En France, elle a dernièrement tenu de rôle de Rita dans la Zarzuela de Thomas Bréton, La Verbena de la Paloma et participé à la création de Thierry Pécou de Rêve de Carnaval à l’opéra de Reims. Elle a incarné Carmen avec beaucoup de succès ainsi que le rôle de Suzuki dans Madame Butterfly de Puccini à l’opéra de Fribourg en Suisse et au Festival de Saint-Céré. Elle a aussi participé à la production de La petite Renarde rusée de Janáček à l’opéra de Reims et à l’opéra de Liège, avant de chanter La Cambiale di Matrimonio de Rossini à l’opéra de Bastia.

Irina de Baghy a remporté le premier prix de chant de l’ADAMI et le concours international de chant-piano Nadia et Lili Boulanger.


Clément Mao-Takacs direction

Diplômé du Conservatoire national supérieur de musique de Paris ainsi que de l’Accademia Chigiana de Sienne, Clément Mao-Takacs est lauréat du Festival de Bayreuth et a reçu le prix « Jeune Talent » 2008 décerné par la Fondation del Duca (Institut de France / Académie des Beaux-Arts). En 2013, il est le premier chef d’orchestre à devenir lauréat de la Fondation Cziffra. Sa carrière de chef commence très jeune puisque c’est à l’âge de quinze ans qu’il dirige son premier concert à la salle Gaveau (Paris). Il devient l’assistant de Janos Komives à l’Opéra national de Budapest (2002) ainsi que pour plusieurs productions et enregistrements en France. Il est ensuite engagé par le directeur musical de l’Opéra de Rome, Gianluigi Gelmetti, dont il sera l’assistant durant cinq années (2003-2008). Il a été invité par la Camerata Strumentale « Città di Prato », l’ensemble à vents du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, le festival Orchestra de Sofia, les ensembles Aquilon et Initium. Parallèlement, il reprend la direction musicale (2004-2010) de l’Orchestre Sérénade.

En 2011, il fonde Secession Orchestra, dont il assure la direction musicale et artistique.

Clément Mao-Takacs est le dédicataire et le créateur d’œuvres de Bargielski, Ballereau, Komives, Feldman, Sikorski, Svensson, Letouvet, Adams, Saariaho. Très proche de la musique de Kaija Saariaho, il a dirigé les créations de la version de chambre de La Passion de Simone aux festivals Melos-Ethos (Bratislava – Slovaquie), Codes (Lublin – Pologne), à Saint-Denis (basilique) et Clermont-Ferrand (La Comédie – Scène nationale). Il en a dirigé, en avril 2015 à Rome, la création italienne, ainsi que la danoise, à Copenhague en 2016.

Le répertoire lyrique est important pour cet amoureux de la littérature et de l’art dramatique. Sa rencontre avec Peter Sellars est déterminante et il entretient des liens d’amitiés avec acteurs et metteurs en scènes aux univers variés parmi lesquels Aleksi Barrière avec lequel il a créé et codirige la compagnie La Chambre aux échos.

Clément Mao-Takacs a enregistré la pièce Adieu de Stockhausen (Crystal Classics), ainsi qu’un disque consacré à Jacques Ibert (Timpani) qui a reçu cinq diapasons par le magazine éponyme.

Clément Mao–Takacs poursuit aussi une carrière de pianiste, soliste et chambriste. Partenaire de nombreux instrumentistes et artistes lyriques, il a accompagné la soprano Omo Bello dans le cadre de la tournée européenne Rising Star 2014/2015.

Compositeur, Clément Mao–Takacs écrit principalement pour voix et pour orchestre. Il réalise également de nombreuses orchestrations. Titulaire d’un DEA de littérature comparée, il parachève un doctorat en arts du spectacle et publie régulièrement textes et articles.


Secession Orchestra

Secession Orchestra est une formation d’élite composée d’une quarantaine de musiciens. Placé sous la direction musicale et artistique de Clément Mao-Takacs, cet orchestre privilégie le répertoire des XXe et XXIe siècles, travaillant avec les compositeurs de son temps, multipliant les collaborations et les passerelles entre les arts.

Salué par la critique comme par le public pour son excellence, Secession Orchestra propose depuis plusieurs années une programmation ambitieuse et exigeante : à partir des figures tutélaires de Debussy et Mahler, les musiciens interprètent Bartók, Kodály, Berg, Schönberg, Webern, Reger, Ravel, Falla, Mompou, Chabrier, Holmès, Viardot, Komives, Adams, mais aussi Liszt, Wagner et Mozart.

Secession Orchestra s’est produit en France et en Europe aux festivals Lisztomanias, aux Tons Voisins, Maestri & Bambini, Bougival, Nohant, CIMA, Floréal et aux Rencontres musicales de Calenzana. Presque systématiquement réinvité, Secession Orchestra a été en 2015 l’hôte de nombreux festivals : Deauville, Métis (Saint-Denis), Épau, Classique au vert, Novalis (Croatie). Depuis 2013, Secession Orchestra collabore régulièrement avec la compagnie de théâtre musical La Chambre aux échos et crée en Europe la version de chambre d’un opéra de Kaija Saariaho La Passion de Simone au festival Melos-Ethos (Bratislava, Slovaquie), Codes (Lublin, Pologne), à Clermont-Ferrand et au festival de Saint-Denis.

Secession Orchestra travaille régulièrement avec des solistes de renom – tels Renaud Capuçon, Gérard Caussé, Jean-François Heisser, Denis Pascal – et de nombreux artistes lyriques. Les concerts-lectures sont une autre de ses spécialités : soigneusement conçus et pour des comédiens tels Charles Berling, Michel Fau, Brigitte Fossey, Antoine Duléry, Didier Sandre, Laurence Cordier ou Renan Carteaux.

Considérant tout acte culturel comme un acte social, Secession Orchestra choisit de repenser la forme du concert classique à travers des programmes-concepts, de réinventer le lien entre musiciens et public au cœur de la cité, et de s’impliquer activement dans la formation du public de demain à travers de nombreux projets à caractère didactique et pédagogique, dont les Musicales de Bretonneau, qui se déroulent en hôpital, des concerts et ateliers en établissements scolaires ou en collaboration avec des institutions (Philharmonie de Paris) et l’Université Populaire en partenariat avec la Mairie du 18e arrondissement de Paris.

Secession Orchestra reçoit le soutien de la Fondation La Poste et de son cercle de mécènes privés.

Secession Orchestra est depuis 2014 en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

Secession Orchestra – Autour de la 5e symphonie de Mahler

Gustav Mahler (1860-1911)

Ablösung im Sommer*

Erinnerung**

Richard Wagner (1813-1883)

Elégie**

Gustav Mahler

Symphonie N°5

  • Adagietto

Arnold Schönberg (1874-1951)

6 Stücke opus 19**

Gustav Mahler

Rückert-Lieder*

Alexander von Zemlinsky (1871-1942)

Fantasien übert Gedichte von Richard Dehmel**

  • Stimmer des Abends
  • Waldseligkeit
  • Liebe
  • Käferlied

*arrangement de Clément Mao-Takacs – **orchestration originale de Clément Mao-Takacs

Irina de Baghy mezzo-soprano

Secession Orchestra

Tristan Bronchard flûte

Quentin d’Haussy hautbois, cor anglais, hautbois d’amour

Anne-Sophie Lobbé, Maxime Jaouen clarinette

Jérémie Da Conceicao, Audran Bournel Bosson basson

Harmonie Moreau, Emile Carlioz cor

Marc Calentier trompette

Romain Durand trombone

Jacques Comby piano et célesta

Marion Lénart harpe

César Carcopino, Hui-lin Liu percussions

Glen Rouxel, Mila Tzankova, Anaïs Flor, Cyprien Brod, Aliisa Neige Barrière, Clément Wurm,

Ægine Seigneurin, Jérôme Merlet violon

Vladimir Percevic, Cécile Marsaudon, Ivan Cerveau, Seungyu Kim alto

Caroline Sypniewski, Dima Tsypkin, Paul Colomb, Rémi Carlon violoncelle

Xavier Serri, Alexandre Baile contrebasse

Clément Mao-Takacs direction


Biographies

Irina de Baghy mezzo-soprano

C’est à l’âge de six ans que la jeune mezzo-soprano canadienne Irina de Baghy débute sa carrière de chanteuse dans des comédies musicales au Canada avant de suivre les masterclasses de grands artistes de jazz renommés comme Sheila Jordon ou Jay Clayton. En 1999 Irina de Baghy se découvre une vraie passion pour l’art lyrique lors de ses études à la Bishop’s University de Lennoxville (Québec) dont elle obtient le Bachelor of Arts. Tout au long de sa formation elle s’est vu décerner de nombreux prix, parmi lesquels The Friends of Music Award (1999-2000), The Howard Brown Prize in Music (2000-2001 et 2001-2002), ainsi que le prix universitaire Top Graduating Student (2002-2003).

Sur la scène lyrique Irina de Baghy vient de jouer le rôle de Ragonde dans Le Comte Ory de Rossini à l’opéra de Malmö en Suède ainsi que le rôle d’Arsace dans Semiramide de Rossini au Royal Danish Opera à Copenhague. En France, elle a dernièrement tenu de rôle de Rita dans la Zarzuela de Thomas Bréton, La Verbena de la Paloma et participé à la création de Thierry Pécou de Rêve de Carnaval à l’opéra de Reims. Elle a incarné Carmen avec beaucoup de succès ainsi que le rôle de Suzuki dans Madame Butterfly de Puccini à l’opéra de Fribourg en Suisse et au Festival de Saint-Céré. Elle a aussi participé à la production de La petite Renarde rusée de Janáček à l’opéra de Reims et à l’opéra de Liège, avant de chanter La Cambiale di Matrimonio de Rossini à l’opéra de Bastia.

Irina de Baghy a remporté le premier prix de chant de l’ADAMI et le concours international de chant-piano Nadia et Lili Boulanger.


Clément Mao-Takacs direction

Diplômé du Conservatoire national supérieur de musique de Paris ainsi que de l’Accademia Chigiana de Sienne, Clément Mao-Takacs est lauréat du Festival de Bayreuth et a reçu le prix « Jeune Talent » 2008 décerné par la Fondation del Duca (Institut de France / Académie des Beaux-Arts). En 2013, il est le premier chef d’orchestre à devenir lauréat de la Fondation Cziffra. Sa carrière de chef commence très jeune puisque c’est à l’âge de quinze ans qu’il dirige son premier concert à la salle Gaveau (Paris). Il devient l’assistant de Janos Komives à l’Opéra national de Budapest (2002) ainsi que pour plusieurs productions et enregistrements en France. Il est ensuite engagé par le directeur musical de l’Opéra de Rome, Gianluigi Gelmetti, dont il sera l’assistant durant cinq années (2003-2008). Il a été invité par la Camerata Strumentale « Città di Prato », l’ensemble à vents du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, le festival Orchestra de Sofia, les ensembles Aquilon et Initium. Parallèlement, il reprend la direction musicale (2004-2010) de l’Orchestre Sérénade.

En 2011, il fonde Secession Orchestra, dont il assure la direction musicale et artistique.

Clément Mao-Takacs est le dédicataire et le créateur d’œuvres de Bargielski, Ballereau, Komives, Feldman, Sikorski, Svensson, Letouvet, Adams, Saariaho. Très proche de la musique de Kaija Saariaho, il a dirigé les créations de la version de chambre de La Passion de Simone aux festivals Melos-Ethos (Bratislava – Slovaquie), Codes (Lublin – Pologne), à Saint-Denis (basilique) et Clermont-Ferrand (La Comédie – Scène nationale). Il en a dirigé, en avril 2015 à Rome, la création italienne, ainsi que la danoise, à Copenhague en 2016.

Le répertoire lyrique est important pour cet amoureux de la littérature et de l’art dramatique. Sa rencontre avec Peter Sellars est déterminante et il entretient des liens d’amitiés avec acteurs et metteurs en scènes aux univers variés parmi lesquels Aleksi Barrière avec lequel il a créé et codirige la compagnie La Chambre aux échos.

Clément Mao-Takacs a enregistré la pièce Adieu de Stockhausen (Crystal Classics), ainsi qu’un disque consacré à Jacques Ibert (Timpani) qui a reçu cinq diapasons par le magazine éponyme.

Clément Mao–Takacs poursuit aussi une carrière de pianiste, soliste et chambriste. Partenaire de nombreux instrumentistes et artistes lyriques, il a accompagné la soprano Omo Bello dans le cadre de la tournée européenne Rising Star 2014/2015.

Compositeur, Clément Mao–Takacs écrit principalement pour voix et pour orchestre. Il réalise également de nombreuses orchestrations. Titulaire d’un DEA de littérature comparée, il parachève un doctorat en arts du spectacle et publie régulièrement textes et articles.


Secession Orchestra

Secession Orchestra est une formation d’élite composée d’une quarantaine de musiciens. Placé sous la direction musicale et artistique de Clément Mao-Takacs, cet orchestre privilégie le répertoire des XXe et XXIe siècles, travaillant avec les compositeurs de son temps, multipliant les collaborations et les passerelles entre les arts.

Salué par la critique comme par le public pour son excellence, Secession Orchestra propose depuis plusieurs années une programmation ambitieuse et exigeante : à partir des figures tutélaires de Debussy et Mahler, les musiciens interprètent Bartók, Kodály, Berg, Schönberg, Webern, Reger, Ravel, Falla, Mompou, Chabrier, Holmès, Viardot, Komives, Adams, mais aussi Liszt, Wagner et Mozart.

Secession Orchestra s’est produit en France et en Europe aux festivals Lisztomanias, aux Tons Voisins, Maestri & Bambini, Bougival, Nohant, CIMA, Floréal et aux Rencontres musicales de Calenzana. Presque systématiquement réinvité, Secession Orchestra a été en 2015 l’hôte de nombreux festivals : Deauville, Métis (Saint-Denis), Épau, Classique au vert, Novalis (Croatie). Depuis 2013, Secession Orchestra collabore régulièrement avec la compagnie de théâtre musical La Chambre aux échos et crée en Europe la version de chambre d’un opéra de Kaija Saariaho La Passion de Simone au festival Melos-Ethos (Bratislava, Slovaquie), Codes (Lublin, Pologne), à Clermont-Ferrand et au festival de Saint-Denis.

Secession Orchestra travaille régulièrement avec des solistes de renom – tels Renaud Capuçon, Gérard Caussé, Jean-François Heisser, Denis Pascal – et de nombreux artistes lyriques. Les concerts-lectures sont une autre de ses spécialités : soigneusement conçus et pour des comédiens tels Charles Berling, Michel Fau, Brigitte Fossey, Antoine Duléry, Didier Sandre, Laurence Cordier ou Renan Carteaux.

Considérant tout acte culturel comme un acte social, Secession Orchestra choisit de repenser la forme du concert classique à travers des programmes-concepts, de réinventer le lien entre musiciens et public au cœur de la cité, et de s’impliquer activement dans la formation du public de demain à travers de nombreux projets à caractère didactique et pédagogique, dont les Musicales de Bretonneau, qui se déroulent en hôpital, des concerts et ateliers en établissements scolaires ou en collaboration avec des institutions (Philharmonie de Paris) et l’Université Populaire en partenariat avec la Mairie du 18e arrondissement de Paris.

Secession Orchestra reçoit le soutien de la Fondation La Poste et de son cercle de mécènes privés.

Secession Orchestra est depuis 2014 en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

© OLG/CLP - 2025