Quatuor Elmire – 18 janvier 2024

Avant-propos

L’union des deux écoles de Vienne au cœur d’un programme mêlant classicisme et modernité constitue un parfait miroir de deux époques cruciales du répertoire, le public est ainsi plongé dans la riche tradition viennoise du quatuor à cordes.

L’exploration du quatuor n° 9 opus 59 n° 3 de Beethoven nous immerge dans un moment de vie du compositeur qui, très affecté par sa surdité, pense mettre fin à ses jours mais décide finalement de surmonter son handicap et de l’assumer pleinement, laissant libre cours à sa créativité. 

Au cœur du programme, deux œuvres d’Anton Webern viendront illustrer la deuxième école viennoise : Langsamer Satz et son profond lyrisme aux confins du romantisme déjà très révélateur d’un expressionnisme empli de mélancolie qui est sur le point de naître ; puis les Six Bagatelles, des miniatures dans lesquelles le geste musical est le maître mot, se manifesteront comme la plus pure expression de la modernité viennoise et de son apport au répertoire du quatuor à cordes.

L’opus 135, qui clôturera ce concert, est la toute dernière œuvre de Beethoven. La dimension philosophique de l’écriture musicale y prend une forme des plus affirmées et concrètes, l’œuvre étant nommée par le compositeur lui-même « Der schwergefasste Entschluss » (La résolution difficilement prise) avec l’énigmatique et devenue célébrissime en-tête de son final « Muß es sein? Es muß sein! ».

Quatuor Elmire

Programme

Ludwig van Beethoven (1770-1827)

Quatuor à cordes n° 9 en do majeur opus 59 n° 3

  • Andante con moto — Allegro vivace
  • Andante con moto quasi allegretto
  • Menuetto Grazioso
  • Allegro molto

Anton Webern (1883-1945)

Langsamer Satz (1905) 

Six bagatelles pour quatuor à cordes opus 9 

  • Mässig
  • Leicht bewegt
  • Ziemlich fliessend
  • Sehr langsam
  • Äusserst langsam
  • Fliessend 

Ludwig van Beethoven (1770-1827)

 Quatuor à cordes n°16 en fa majeur opus 135 

  • Allegretto
  • Vivace
  • Lento assai, cantante e tranquillo
  • Grave ma non troppo tratto – allegro

Quatuor Elmire

David Petrlik, Yoan Brakha violon

Hortense Fourrier alto

Rémi Carlon violoncelle

Quatuor Elmire

Le Quatuor Elmire, fondé en 2017, a su en quelques années d’existence, faire sa place sur la scène française et internationale en se produisant aussi bien France, qu’en Italie, Allemagne, Espagne, Belgique ou Hongrie.
Composé de quatre musiciens basés à Paris – David Petrlik et Yoan Brakha aux violons, Hortense Fourrier à l’alto et Rémi Carlon au violoncelle – le quatuor a reçu les conseils des plus grands quartettistes tels que les membres des quatuors Hagen, Ysaÿe, Berg, Modigliani, Belcea et Ébène.
Après avoir remporté le 3ème Prix ainsi que le Prix Spécial pour la meilleure interprétation de l’oeuvre contemporaine imposée au Concours international Carl Nielsen à Copenhague en 2019, le Quatuor Elmire reçoit le deuxième prix ex-aequo ainsi que le prix spécial « Fondation Etrillard » au Concours de Genève 2023.
Remarqué par ses apparitions dans des festivals tels que la Folles Journées de Nantes, le Festival des Arcs, ou encore les Rencontres Musicales d’Évian, le quatuor fera ses débuts au Alt Oper de Francfort en janvier 2024.
Le quatuor est artiste résident à La Chapelle Musicale Reine Elisabeth, « grand résident » à l’association ProQuartet, artiste génération Spedidam ainsi que lauréat de la Fondation Banque Populaire.

Le Quatuor Elmire est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2019.

___
David Petrlik joue un violon Jean Baptiste Vuillaume de 1842 
Yoan Brakha joue un Nicolas Desrousseaux de 1747 
Hortense Fourrier joue un alto Joël Klépal de 2017
Rémi Carlon joue un violoncelle Gioffredo Cappa de 1714

Photo : Amaury Viduvier

Quatuor Elmire

  • David Petrlik, Yoan Brakha violon
  • Hortense Fourrier alto
  • Rémi Carlon violoncelle

Artiste résident depuis juillet 2019

D’une présence scénique évidente avant même l’attaque de la partition, les Elmire procurent d’entrée de jeu la sensation de pétrir un matériau vivant […] (Concertclassic)


Dans une perpétuelle quête d’expression, le quatuor Elmire impressionne par sa sonorité généreuse, libre, pleinement assumée et sans réserve […] (Diapason)


Le Quatuor Elmire, familier du grand répertoire (Les Échos) trouve son identité par l’immersion dans ce patrimoine, on mesure la parfaite entente des musiciens dans l’incarnation de cette musique singulière […] (Diapason)


Fondé en 2017, le Quatuor Elmire est récompensé au prestigieux Concours de Genève 2023 par le second prix et le prix spécial de la Fondation Etrillard décerné au projet artistique le plus remarquable. Il est également lauréat du concours international Carl Nielsen à
Copenhague.
Le Quatuor Elmire s’est déjà produit dans les grandes salles telles que la Philharmonie de Paris, le Victoria Hall de Genève, la Philharmonie du Luxembourg ou encore la Grange au Lac d’Evian.
L’année 2024 sera marquée par ses débuts sur la scène de l’Alt Oper de Francfort ainsi que par la célébration des trente ans de la Folle Journée à Nantes.
Entouré des conseils des quatuors Modigliani, Ysaÿe, Belcea et Ébène, le Quatuor Elmire est artiste résident à la Fondation Singer-Polignac, à La Chapelle Musicale Reine Elisabeth, grand résident ProQuartet, artiste génération Spedidam ainsi que lauréat de la Fondation Banque Populaire.

Photos : Amaury Viduvier


Concert hors les murs – Secession orchestra

Concert à l’église protestante réformée de l’oratoire du Louvre – 145 rue Saint Honoré 75001 Paris

Gustav Mahler (1860-1911)

Ablösung im Sommer*

Erinnerung**

Alban Berg (1885-1935)

Stücke opus 5***

Richard Wagner (1813-1883)

Elégie**

Gustav Mahler

Symphonie N°5

  • Adagietto

Arnold Schönberg (1874-1951)

6 Stücke opus 19**

Gustav Mahler

Rückert-Lieder*

Anton Webern (1883-1945)

5 pièces opus 10

Alexander von Zemlinsky (1871-1942)

Fantasien übert Gedichte von Richard Dehmel**

  • Stimmer des Abends
  • Waldseligkeit
  • Liebe
  • Käferlied

*arrangement de Clément Mao-Takacs – **orchestration originale de Clément Mao-Takacs – ***orchestration pour ensemble de Klaus Simon

Irina de Baghy mezzo-soprano

Secession Orchestra

Julien Vern flûte

Quentin d’Haussy hautbois, cor anglais, hautbois d’amour

Anne-Sophie Lobbé, Maxime Jaouen clarinette

Jérémie Da Conceicao, Audran Bournel Bosson basson

Harmonie Moreau, Emile Carlioz cor

Marc Calentier trompette

Romain Durand trombone

Jacques Comby piano et célesta

Vincent Buffin harpe

César Carcopino, Hui-lin Liu percussions

Glen Rouxel, Mila Tzankova, Anaïs Flor, Cyprien Brod, Aliisa Neige Barrière, Clément Wurm,

Ægine Seigneurin, Jérôme Merlet violon

Vladimir Percevic, Cécile Marsaudon, Ivan Cerveau, Seungyu Kim alto

Caroline Sypniewski, Dima Tsypkin, Paul Colomb, Rémi Carlon violoncelle

Xavier Serri, Alexandre Baile contrebasse

Clément Mao-Takacs direction


© FSP CLP

Biographies

Irina de Baghy mezzo-soprano

C’est à l’âge de six ans que la jeune mezzo-soprano canadienne Irina de Baghy débute sa carrière de chanteuse dans des comédies musicales au Canada avant de suivre les masterclasses de grands artistes de jazz renommés comme Sheila Jordon ou Jay Clayton. En 1999 Irina de Baghy se découvre une vraie passion pour l’art lyrique lors de ses études à la Bishop’s University de Lennoxville (Québec) dont elle obtient le Bachelor of Arts. Tout au long de sa formation elle s’est vu décerner de nombreux prix, parmi lesquels The Friends of Music Award (1999-2000), The Howard Brown Prize in Music (2000-2001 et 2001-2002), ainsi que le prix universitaire Top Graduating Student (2002-2003).

Sur la scène lyrique Irina de Baghy vient de jouer le rôle de Ragonde dans Le Comte Ory de Rossini à l’opéra de Malmö en Suède ainsi que le rôle d’Arsace dans Semiramide de Rossini au Royal Danish Opera à Copenhague. En France, elle a dernièrement tenu de rôle de Rita dans la Zarzuela de Thomas Bréton, La Verbena de la Paloma et participé à la création de Thierry Pécou de Rêve de Carnaval à l’opéra de Reims. Elle a incarné Carmen avec beaucoup de succès ainsi que le rôle de Suzuki dans Madame Butterfly de Puccini à l’opéra de Fribourg en Suisse et au Festival de Saint-Céré. Elle a aussi participé à la production de La petite Renarde rusée de Janáček à l’opéra de Reims et à l’opéra de Liège, avant de chanter La Cambiale di Matrimonio de Rossini à l’opéra de Bastia.

Irina de Baghy a remporté le premier prix de chant de l’ADAMI et le concours international de chant-piano Nadia et Lili Boulanger.


Clément Mao-Takacs direction

Diplômé du Conservatoire national supérieur de musique de Paris ainsi que de l’Accademia Chigiana de Sienne, Clément Mao-Takacs est lauréat du Festival de Bayreuth et a reçu le prix « Jeune Talent » 2008 décerné par la Fondation del Duca (Institut de France / Académie des Beaux-Arts). En 2013, il est le premier chef d’orchestre à devenir lauréat de la Fondation Cziffra. Sa carrière de chef commence très jeune puisque c’est à l’âge de quinze ans qu’il dirige son premier concert à la salle Gaveau (Paris). Il devient l’assistant de Janos Komives à l’Opéra national de Budapest (2002) ainsi que pour plusieurs productions et enregistrements en France. Il est ensuite engagé par le directeur musical de l’Opéra de Rome, Gianluigi Gelmetti, dont il sera l’assistant durant cinq années (2003-2008). Il a été invité par la Camerata Strumentale « Città di Prato », l’ensemble à vents du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, le festival Orchestra de Sofia, les ensembles Aquilon et Initium. Parallèlement, il reprend la direction musicale (2004-2010) de l’Orchestre Sérénade.

En 2011, il fonde Secession Orchestra, dont il assure la direction musicale et artistique.

Clément Mao-Takacs est le dédicataire et le créateur d’œuvres de Bargielski, Ballereau, Komives, Feldman, Sikorski, Svensson, Letouvet, Adams, Saariaho. Très proche de la musique de Kaija Saariaho, il a dirigé les créations de la version de chambre de La Passion de Simone aux festivals Melos-Ethos (Bratislava – Slovaquie), Codes (Lublin – Pologne), à Saint-Denis (basilique) et Clermont-Ferrand (La Comédie – Scène nationale). Il en a dirigé, en avril 2015 à Rome, la création italienne, ainsi que la danoise, à Copenhague en 2016.

Le répertoire lyrique est important pour cet amoureux de la littérature et de l’art dramatique. Sa rencontre avec Peter Sellars est déterminante et il entretient des liens d’amitiés avec acteurs et metteurs en scènes aux univers variés parmi lesquels Aleksi Barrière avec lequel il a créé et codirige la compagnie La Chambre aux échos.

Clément Mao-Takacs a enregistré la pièce Adieu de Stockhausen (Crystal Classics), ainsi qu’un disque consacré à Jacques Ibert (Timpani) qui a reçu cinq diapasons par le magazine éponyme.

Clément Mao–Takacs poursuit aussi une carrière de pianiste, soliste et chambriste. Partenaire de nombreux instrumentistes et artistes lyriques, il a accompagné la soprano Omo Bello dans le cadre de la tournée européenne Rising Star 2014/2015.

Compositeur, Clément Mao–Takacs écrit principalement pour voix et pour orchestre. Il réalise également de nombreuses orchestrations. Titulaire d’un DEA de littérature comparée, il parachève un doctorat en arts du spectacle et publie régulièrement textes et articles.


Secession Orchestra

Secession Orchestra est une formation d’élite composée d’une quarantaine de musiciens. Placé sous la direction musicale et artistique de Clément Mao-Takacs, cet orchestre privilégie le répertoire des XXe et XXIe siècles, travaillant avec les compositeurs de son temps, multipliant les collaborations et les passerelles entre les arts.

Salué par la critique comme par le public pour son excellence, Secession Orchestra propose depuis plusieurs années une programmation ambitieuse et exigeante : à partir des figures tutélaires de Debussy et Mahler, les musiciens interprètent Bartók, Kodály, Berg, Schönberg, Webern, Reger, Ravel, Falla, Mompou, Chabrier, Holmès, Viardot, Komives, Adams, mais aussi Liszt, Wagner et Mozart.

Secession Orchestra s’est produit en France et en Europe aux festivals Lisztomanias, aux Tons Voisins, Maestri & Bambini, Bougival, Nohant, CIMA, Floréal et aux Rencontres musicales de Calenzana. Presque systématiquement réinvité, Secession Orchestra a été en 2015 l’hôte de nombreux festivals : Deauville, Métis (Saint-Denis), Épau, Classique au vert, Novalis (Croatie). Depuis 2013, Secession Orchestra collabore régulièrement avec la compagnie de théâtre musical La Chambre aux échos et crée en Europe la version de chambre d’un opéra de Kaija Saariaho La Passion de Simone au festival Melos-Ethos (Bratislava, Slovaquie), Codes (Lublin, Pologne), à Clermont-Ferrand et au festival de Saint-Denis.

Secession Orchestra travaille régulièrement avec des solistes de renom – tels Renaud Capuçon, Gérard Caussé, Jean-François Heisser, Denis Pascal – et de nombreux artistes lyriques. Les concerts-lectures sont une autre de ses spécialités : soigneusement conçus et pour des comédiens tels Charles Berling, Michel Fau, Brigitte Fossey, Antoine Duléry, Didier Sandre, Laurence Cordier ou Renan Carteaux.

Considérant tout acte culturel comme un acte social, Secession Orchestra choisit de repenser la forme du concert classique à travers des programmes-concepts, de réinventer le lien entre musiciens et public au cœur de la cité, et de s’impliquer activement dans la formation du public de demain à travers de nombreux projets à caractère didactique et pédagogique, dont les Musicales de Bretonneau, qui se déroulent en hôpital, des concerts et ateliers en établissements scolaires ou en collaboration avec des institutions (Philharmonie de Paris) et l’Université Populaire en partenariat avec la Mairie du 18e arrondissement de Paris.

Secession Orchestra reçoit le soutien de la Fondation La Poste et de son cercle de mécènes privés.

Secession Orchestra est depuis 2014 en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

Secession Orchestra – Autour de la 5e symphonie de Mahler

Gustav Mahler (1860-1911)

Ablösung im Sommer*

Erinnerung**

Richard Wagner (1813-1883)

Elégie**

Gustav Mahler

Symphonie N°5

  • Adagietto

Arnold Schönberg (1874-1951)

6 Stücke opus 19**

Gustav Mahler

Rückert-Lieder*

Alexander von Zemlinsky (1871-1942)

Fantasien übert Gedichte von Richard Dehmel**

  • Stimmer des Abends
  • Waldseligkeit
  • Liebe
  • Käferlied

*arrangement de Clément Mao-Takacs – **orchestration originale de Clément Mao-Takacs

Irina de Baghy mezzo-soprano

Secession Orchestra

Tristan Bronchard flûte

Quentin d’Haussy hautbois, cor anglais, hautbois d’amour

Anne-Sophie Lobbé, Maxime Jaouen clarinette

Jérémie Da Conceicao, Audran Bournel Bosson basson

Harmonie Moreau, Emile Carlioz cor

Marc Calentier trompette

Romain Durand trombone

Jacques Comby piano et célesta

Marion Lénart harpe

César Carcopino, Hui-lin Liu percussions

Glen Rouxel, Mila Tzankova, Anaïs Flor, Cyprien Brod, Aliisa Neige Barrière, Clément Wurm,

Ægine Seigneurin, Jérôme Merlet violon

Vladimir Percevic, Cécile Marsaudon, Ivan Cerveau, Seungyu Kim alto

Caroline Sypniewski, Dima Tsypkin, Paul Colomb, Rémi Carlon violoncelle

Xavier Serri, Alexandre Baile contrebasse

Clément Mao-Takacs direction


Biographies

Irina de Baghy mezzo-soprano

C’est à l’âge de six ans que la jeune mezzo-soprano canadienne Irina de Baghy débute sa carrière de chanteuse dans des comédies musicales au Canada avant de suivre les masterclasses de grands artistes de jazz renommés comme Sheila Jordon ou Jay Clayton. En 1999 Irina de Baghy se découvre une vraie passion pour l’art lyrique lors de ses études à la Bishop’s University de Lennoxville (Québec) dont elle obtient le Bachelor of Arts. Tout au long de sa formation elle s’est vu décerner de nombreux prix, parmi lesquels The Friends of Music Award (1999-2000), The Howard Brown Prize in Music (2000-2001 et 2001-2002), ainsi que le prix universitaire Top Graduating Student (2002-2003).

Sur la scène lyrique Irina de Baghy vient de jouer le rôle de Ragonde dans Le Comte Ory de Rossini à l’opéra de Malmö en Suède ainsi que le rôle d’Arsace dans Semiramide de Rossini au Royal Danish Opera à Copenhague. En France, elle a dernièrement tenu de rôle de Rita dans la Zarzuela de Thomas Bréton, La Verbena de la Paloma et participé à la création de Thierry Pécou de Rêve de Carnaval à l’opéra de Reims. Elle a incarné Carmen avec beaucoup de succès ainsi que le rôle de Suzuki dans Madame Butterfly de Puccini à l’opéra de Fribourg en Suisse et au Festival de Saint-Céré. Elle a aussi participé à la production de La petite Renarde rusée de Janáček à l’opéra de Reims et à l’opéra de Liège, avant de chanter La Cambiale di Matrimonio de Rossini à l’opéra de Bastia.

Irina de Baghy a remporté le premier prix de chant de l’ADAMI et le concours international de chant-piano Nadia et Lili Boulanger.


Clément Mao-Takacs direction

Diplômé du Conservatoire national supérieur de musique de Paris ainsi que de l’Accademia Chigiana de Sienne, Clément Mao-Takacs est lauréat du Festival de Bayreuth et a reçu le prix « Jeune Talent » 2008 décerné par la Fondation del Duca (Institut de France / Académie des Beaux-Arts). En 2013, il est le premier chef d’orchestre à devenir lauréat de la Fondation Cziffra. Sa carrière de chef commence très jeune puisque c’est à l’âge de quinze ans qu’il dirige son premier concert à la salle Gaveau (Paris). Il devient l’assistant de Janos Komives à l’Opéra national de Budapest (2002) ainsi que pour plusieurs productions et enregistrements en France. Il est ensuite engagé par le directeur musical de l’Opéra de Rome, Gianluigi Gelmetti, dont il sera l’assistant durant cinq années (2003-2008). Il a été invité par la Camerata Strumentale « Città di Prato », l’ensemble à vents du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, le festival Orchestra de Sofia, les ensembles Aquilon et Initium. Parallèlement, il reprend la direction musicale (2004-2010) de l’Orchestre Sérénade.

En 2011, il fonde Secession Orchestra, dont il assure la direction musicale et artistique.

Clément Mao-Takacs est le dédicataire et le créateur d’œuvres de Bargielski, Ballereau, Komives, Feldman, Sikorski, Svensson, Letouvet, Adams, Saariaho. Très proche de la musique de Kaija Saariaho, il a dirigé les créations de la version de chambre de La Passion de Simone aux festivals Melos-Ethos (Bratislava – Slovaquie), Codes (Lublin – Pologne), à Saint-Denis (basilique) et Clermont-Ferrand (La Comédie – Scène nationale). Il en a dirigé, en avril 2015 à Rome, la création italienne, ainsi que la danoise, à Copenhague en 2016.

Le répertoire lyrique est important pour cet amoureux de la littérature et de l’art dramatique. Sa rencontre avec Peter Sellars est déterminante et il entretient des liens d’amitiés avec acteurs et metteurs en scènes aux univers variés parmi lesquels Aleksi Barrière avec lequel il a créé et codirige la compagnie La Chambre aux échos.

Clément Mao-Takacs a enregistré la pièce Adieu de Stockhausen (Crystal Classics), ainsi qu’un disque consacré à Jacques Ibert (Timpani) qui a reçu cinq diapasons par le magazine éponyme.

Clément Mao–Takacs poursuit aussi une carrière de pianiste, soliste et chambriste. Partenaire de nombreux instrumentistes et artistes lyriques, il a accompagné la soprano Omo Bello dans le cadre de la tournée européenne Rising Star 2014/2015.

Compositeur, Clément Mao–Takacs écrit principalement pour voix et pour orchestre. Il réalise également de nombreuses orchestrations. Titulaire d’un DEA de littérature comparée, il parachève un doctorat en arts du spectacle et publie régulièrement textes et articles.


Secession Orchestra

Secession Orchestra est une formation d’élite composée d’une quarantaine de musiciens. Placé sous la direction musicale et artistique de Clément Mao-Takacs, cet orchestre privilégie le répertoire des XXe et XXIe siècles, travaillant avec les compositeurs de son temps, multipliant les collaborations et les passerelles entre les arts.

Salué par la critique comme par le public pour son excellence, Secession Orchestra propose depuis plusieurs années une programmation ambitieuse et exigeante : à partir des figures tutélaires de Debussy et Mahler, les musiciens interprètent Bartók, Kodály, Berg, Schönberg, Webern, Reger, Ravel, Falla, Mompou, Chabrier, Holmès, Viardot, Komives, Adams, mais aussi Liszt, Wagner et Mozart.

Secession Orchestra s’est produit en France et en Europe aux festivals Lisztomanias, aux Tons Voisins, Maestri & Bambini, Bougival, Nohant, CIMA, Floréal et aux Rencontres musicales de Calenzana. Presque systématiquement réinvité, Secession Orchestra a été en 2015 l’hôte de nombreux festivals : Deauville, Métis (Saint-Denis), Épau, Classique au vert, Novalis (Croatie). Depuis 2013, Secession Orchestra collabore régulièrement avec la compagnie de théâtre musical La Chambre aux échos et crée en Europe la version de chambre d’un opéra de Kaija Saariaho La Passion de Simone au festival Melos-Ethos (Bratislava, Slovaquie), Codes (Lublin, Pologne), à Clermont-Ferrand et au festival de Saint-Denis.

Secession Orchestra travaille régulièrement avec des solistes de renom – tels Renaud Capuçon, Gérard Caussé, Jean-François Heisser, Denis Pascal – et de nombreux artistes lyriques. Les concerts-lectures sont une autre de ses spécialités : soigneusement conçus et pour des comédiens tels Charles Berling, Michel Fau, Brigitte Fossey, Antoine Duléry, Didier Sandre, Laurence Cordier ou Renan Carteaux.

Considérant tout acte culturel comme un acte social, Secession Orchestra choisit de repenser la forme du concert classique à travers des programmes-concepts, de réinventer le lien entre musiciens et public au cœur de la cité, et de s’impliquer activement dans la formation du public de demain à travers de nombreux projets à caractère didactique et pédagogique, dont les Musicales de Bretonneau, qui se déroulent en hôpital, des concerts et ateliers en établissements scolaires ou en collaboration avec des institutions (Philharmonie de Paris) et l’Université Populaire en partenariat avec la Mairie du 18e arrondissement de Paris.

Secession Orchestra reçoit le soutien de la Fondation La Poste et de son cercle de mécènes privés.

Secession Orchestra est depuis 2014 en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

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