Musique de chambre en Europe centrale #2 : la modernité tchèque – 16 mars 2023

conçu et présenté par Benoît Duteurtre

Programme musical composé d’extraits de 

Leoš Janáček (1854-1928)

Danse morave n°1 « Ej, Danaj ! » pour piano (1892)

Dans les brumes pour piano (1911-1912)

1. Andante

Quatuor à cordes n°2 Lettres intimes (1928)

2e mouvement : Adagio

Concertino pour piano, deux violons, alto, clarinette, cor et basson

Moderato

Piu mosso

Con moto

Allegro

Bohuslav Martinů (1890-1959)

Sonate pour deux violons et piano H.213 (1931)

1er mouvement : Allegro poco moderato

Études et Polkas H. 308 premier livre

Quatuor pour violon, alto, violoncelle et piano H. 287

Finale : Allegretto poco moderato

Erwin Schulhoff (1894-1942)

Ironies pour piano quatre mains

VI : Tempo di Fox

Milan Kundera (1929-2023)

Andantino pour piano

Ainsi que la diffusion de documents sonores et audiovisuels

Amaury Viduvier clarinette

Nicolas Ramez cor

Rafael Angster basson

Quatuor Hermès

Omer Bouchez, Elise Liu violon

Lou Chang alto

Yan Levionnois violoncelle

Jonas Vitaud, Arthur Hinnewinkel piano

Biographies

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né en 1960 à Sainte-Adresse. Arrière-petit-fils du président René Coty, il grandit au Havre où il commence, adolescent, à se passionner pour la poésie et la musique moderne. En 1977, il entreprend des études de musicologie puis s’installe à Paris. Tout en écrivant beaucoup, il fréquente les milieux de la musique contemporaine, du jazz, et participe comme pianiste à plusieurs spectacles.

Encouragé par Samuel Beckett, il publie en 1982 son premier texte dans la revue Minuit, puis en 1985 son premier roman chez Grasset, avant d’entamer chez Gallimard – dans « l’Infini « puis dans la collection blanche – une série de fictions souvent satiriques sur la France contemporaine : Tout doit disparaîtreDrôle de tempsGaieté parisienneLes Malentendus et Le Voyage en France qui reçoit en 2001 le prix Médicis… Ses goûts littéraires et sa perception du monde le rapprochent d’illustres aînés comme Milan Kundera (qui écrit un avant-propos pour Drôle de temps), Jean-Jacques Sempé (qui dessine les couvertures de ses « Folio »), et d’auteurs de sa génération, en particulier Michel Houellebecq. Il publie également dans la presse littéraire et musicale.

Dans les années 2000, Benoît Duteurtre aborde l’anticipation avec des romans comme Service Clientèle et La Petite Fille et la cigarette (Fayard) – bientôt traduits dans de très nombreux pays. Suivront dans la même veine, chez Fayard et Gallimard, Le Retour du général, L’Ordinateur du Paradis et Dénoncez-vous les uns les autres.

Il entreprend également un cycle de romans autobiographiques : Les Pieds dans l’eau (2008, prix des Écrivains du Sud), L’Été 76 (2011), puis Livre pour adultes (2016)et Ma vie extraordinaire (2021), dans lesquels il mêle souvenirs et fiction. On y retrouve ses paysages familiers : Étretat, Le Havre, Paris, New York, les Hautes Vosges. Ces ouvrages, parus chez Gallimard, figurent dans les sélections des principaux prix littéraires et Benoît Duteurtre obtient, en 2017, le grand prix de littérature Henri Gal, décerné par l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre.

Depuis son essai Requiem pour une avant-garde (1995, Les Belles Lettres), Benoît Duteurtre a contribué aux débats sur la musique contemporaine, puis soutenu de nombreux compositeurs à travers l’association Musique Nouvelle en Liberté qu’il a fondée avec Marcel Landowski. Mais il adore également la musique légère, la chanson et l’opérette qui, depuis 1999, font le succès de son émission Étonnez-moi Benoît, chaque samedisur France Musique. On lui doit plusieurs documentaires et un spectacle chanté, Le Fantôme de l’Opéra-Comique, créé en 2004 salle Favart. Conseiller de la Fondation Singer Polignac, il y présente régulièrement des soirées musicales.

Parmi ses publications, on peut mentionner encore des recueils de chroniques comme Ma belle époque (Bartillat), Polémiques et Pourquoi je préfère rester chez moi (Fayard) ; mais aussi deux récits à caractère historique : Ballets roses (Grasset) et La mort de Fernand Ochsé (Fayard). Passionné par la France du début du XXe siècle, il achève en 2022 un Dictionnaire amoureux de la Belle époque et des Années folles (Plon).

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans MarianneLe Figaro littéraireClassicaL’Atelier du roman. Repris pour la plupart en collection « Folio », ses romans ont donné lieu à des traductions dans une vingtaine de langues. Il est membre de l’académie Alphonse Allais et commandeur des Arts et des Lettres.


Amaury Viduvier clarinette

Amaury Viduvier est lauréat du 1er Grand Prix du Concours international de musique de Berlin 2018, 2ème prix du concours Debussy 2014 et Révélation classique de l’ADAMI 2015. 

Issu d’une famille d’artistes, Amaury Viduvier fait ses premiers pas de clarinettiste à l’âge de huit ans, suivant les traces de son père. Les choses s’enchaînent rapidement pour le jeune élève qui va remporter son premier concours à l’âge de douze ans et d’autres ne tarderont pas à suivre (Bellan, UFAM…). Il reçoit le Premier Grand prix du concours européen de musique en Picardie en 2008. 

Après de brillantes études au CRR de Paris dans la classe de Franck Amet où il obtient un premier prix de perfectionnement, Amaury est reçu premier nommé en 2010 au CNSM de Paris dans la classe de Pascal Moragues et Jean-François Verdier. Il est alors âgé de 19 ans. 

Les succès s’enchaînent pour Amaury qui remporte en 2012 le concours « Yamaha Young Foundation of Europe ». Il va ensuite être invité à se produire en tant que soliste à la Philharmonie de Berlin, aux Chorégies d’Orange, au Théâtre des Bouffes du Nord, Salle Cortot, CASS de Londres, aux côtés d’artistes renommés tels Antoine Tamestit, Renaud Capuçon, Nicholas Angelich, Alexandre Kantorow… Il est également l’invité régulier d’émissions sur France Musique. 

La musique de chambre tenant une grande place dans sa vie d’artiste, Amaury fonde un quintette à vent en 2014, l’Ensemble Ouranos, avec lequel il remporte le 1er Prix du Concours international de musique de chambre de Lyon en 2017 ainsi que le 1er Prix du Concours international Carl Nielsen deux ans plus tard. L’ensemble a enregistré deux disques pour le label NoMadMusic. 

Il est également Clarinette solo de l’Orchestre de la Garde Républicaine.

Amaury Viduvier est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac au sein de l’Ensemble Ouranos.


Rafael Angster basson

Né en 1992, Rafael Angster commence le basson à l’âge de 8 ans au Conservatoire de Strasbourg auprès de Jean-Christophe Dassonville. A 18 ans, il intègre la classe de Gilbert Audin au Conservatoire National supérieur de musique de Paris, établissement dans lequel il obtient son Diplôme en 2015 avec les félicitations du jury. Il y a également poursuivi un cursus d’improvisation générative, discipline expérimentale à la frontière entre le jazz et la musique contemporaine, dans laquelle il obtient également son Prix avec la plus haute mention.

Il a eu, au cours de ses années d’apprentissage, l’occasion de se perfectionner auprès de bassonistes renommés tels que Laurent Lefèvre, Frank Morelli et Daniele Damiano.

Pendant ses jeunes années, Rafael remporte à plusieurs reprises le Concours National des Jeunes Bassonistes, et en 2012, il gagne le 2ème prix et le prix de la meilleure interprétation de l’œuvre contemporaine au Ve Concours international de basson K.M. von Weber à Wroclaw (Pologne). Finaliste du concours de l’International Double Reed Society en 2018, il est également nommé l’année suivante Révélation classique de l’Adami.

Rafael occupe depuis 2016 le poste de Premier basson solo à l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg.

Ayant à coeur de partager sa passion pour la musique de chambre avec le public, Rafael est membre fondateur de l’Ensemble Ouranos, avec lequel il remporte le Premier Prix et le Prix du Public au Concours international de musique de chambre de Lyon en 2017, ainsi que le premier prix du Concours international Carl Nielsen à Copenhague en 2019.

En tant que soliste ou chambriste, il a collaboré avec de nombreux artistes français de premier plan et s’est produit en concert dans des salles prestigieuses en France et à l’étranger, telles que le Théâtre des Champs-Elysées, le Théâtre des Bouffes du Nord, le Théâtre de la Fenice à Venise, et le Panthéon de Rome.

Rafael joue un basson français modèle Prestige de la marque Buffet Crampon et bénéficie par ailleurs du soutien du fabricant français depuis des années.

Rafael Angster est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac au sein de l’Ensemble Ouranos.


Nicolas Ramez cor

Né en 1994 de parents musiciens, Nicolas Ramez commence l’apprentissage de la musique par le piano, dès l’âge de 5 ans. Deux ans plus tard, il entre au Conservatoire à Rayonnement Régional de Nantes dans la classe de cor de François Mérand, tout en continuant la pratique du piano. A l’âge de 16 ans, il est admis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, dans la classe d’André Cazalet. Il y obtient en 2014 sa Licence puis son master en 2016.
Très tôt, Nicolas se distingue dans sa discipline principale et gagne à l’âge de 11 ans le premier prix du Concours Wassermassons. En 2011, il obtient également le second prix au Concours international de Brno et en 2016 remporte le 3ème prix au Concours international de l’ARD de Munich.
En 2016, il occupe le poste de premier cor solo au sein de l’Orchestre de Chambre de Paris avant de devenir cor solo de l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg en 2021.Il continue également de s’investir dans divers projets notamment avec l’Ensemble Ouranos, quintette à vent, avec lequel il s’est distingué en 2017 au Concours international de musique de chambre de Lyon en remportant le premier prix ainsi qu’en 2019 avec le premier prix et le prix de la meilleure interprétation de l’oeuvre commandée au Concours international de musique de chambre Carl Nielsen de Copenhague. L’ensemble a enregistré deux disques pour le label NoMadMusic.
Nicolas a intégré le programme génération SPEDIDAM en 2016 et a été nommé révélations classiques de l’ADAMI en 2017 avant d’être nommé aux victoires de la musique classique en 2018 dans la catégorie « révélation soliste instrumental ».

Nicolas Ramez est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac au sein de l’Ensemble Ouranos.


Quatuor Hermès

Les membres du Quatuor Hermès, en référence au fameux messager de la mythologie grecque, puisent leur force musicale dans leurs voyages aux quatre coins du monde. Le Carnegie Hall à New York, la Cité Interdite à Pékin ou encore le Wigmore Hall à Londres font ainsi partie des salles qui les ont le plus marqués. Le quatuor est également présent dans les grands festivals tels que les Folles Journées de Nantes et Tokyo, le festival Radio-France de Montpellier, les festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, la Roque d’Anthéron, Mecklenburg-Vorpommern, Mantova Chamber Music festival, le printemps des Alizés au Maroc, Wonderfeel festival…

La formation originale du groupe voit le jour en 2008 entre les murs du CNSMD de Lyon où les musiciens étudient avec les membres du Quatuor Ravel. Ils s’enrichissent ensuite auprès de personnalités marquantes comme le Quatuor Ysaÿe, le Quatuor Artemis, Eberhard Feltz, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec qui les membres travaillent encore régulièrement aujourd’hui. Ouverts à tous les répertoires, ils ont partagé la scène avec des musiciens émérites comme Yo-Yo Ma, Nicholas Angelich, Gregor Sigl, Pavel Kolesnikov, Kim Kashkashian, Anne Gastinel ou encore les quatuors Ébène et Auryn.

Lauréat de nombreux premiers prix, notamment au concours de Genève ainsi qu’aux Young Concert Artists Auditions de New York, le Quatuor Hermès est également soutenu par la Fondation Banque Populaire et a été en résidence à la Chapelle Reine Elisabeth à Bruxelles de 2012 à 2016.

Sa collaboration proche et privilégiée avec le label La Dolce Volta a donné naissance à une intégrale des quatuors de Schumann ainsi qu’à un album consacré à Ravel, Debussy et Dutilleux, qui lui ont tous deux valu de multiples récompenses dans la presse. Son dernier enregistrement de quatuors de Schubert a par ailleurs remporté le Choc du magazine Classica ainsi qu’un Trophée Radio Classique, et a été nommé CD de la semaine de la radio bavaroise Br-Klassik.

Depuis 2018, le quatuor a élargi son horizon musical par sa rencontre avec l’accordéoniste Félicien Brut et le contrebassiste Édouard Macarez, avec qui il décident de créer le Pari des Bretelles, un projet enregistré pour Mirare en 2019, avant une deuxième collaboration en 2020, rendant hommage à Beethoven au travers de neuf créations.

Elise Liu joue un violon de Carlo Tononi de 1730 prêté par M. Piganiol, à l’initiative de l’association Talents & Violon’celles.


Jonas Vitaud piano

Né en 1980, Jonas Vitaud commence le piano à 6 ans et l’orgue à 11 ans. Formé par Brigitte Engerer, Jean Koerner et Christian Ivaldi, il obtient au Conservatoire National Supérieur de Paris quatre premiers prix (piano, musique de chambre, accompagnement au piano, harmonie).

Lauréat de plusieurs concours internationaux tant en soliste qu’en chambriste (Lyon, ARD de Munich, Trieste, Beethoven de Vienne), Jonas Vitaud se produit dans de prestigieux festivals : Roque d’Anthéron, Lille Piano(s) Festival, Piano aux Jacobins, Pâques à Deauville, Folle journée de Nantes Tokyo Ekaterinburg et Varsovie, Festival de la Chaise Dieu, Festival Chopin de Bagatelle, Richard Strauss Festival en Allemagne, Automne Musical de Caserta en Italie, iDans d’Istanbul, Summer Festival de Dubrovnik, French May à Hong Kong, Phillips collection à Washington…

Il joue dans toute l’Europe mais aussi en Russie, Iran, Chine, Turquie, Japon, Etats-Unis…

Jonas Vitaud se produit avec des orchestres comme celui de Mulhouse, Cannes, Toulouse, l’Orchestre des Pays de Savoie, l’Orchestre Philharmonique de Moravie, le Sinfonia Varsovia, l’Orchestre de la Radio de Munich, l’Orchestre Symphonique de la Radio de Prague…

Il réserve une place privilégiée à la musique de chambre et joue avec des artistes tels les sopranos Karine Deshayes, Sumi Hwang et Yumiko Tanimura, les violoncellistes Victor Julien-Laferrière et Christian-Pierre La Marca, l’altiste Adrien La Marca, le pianiste Adam Laloum, le clarinettiste Raphaël Sévère, la violoniste Mi-Sa Yang, le Quatuor Zaïde…

Passionné par les musiques actuelles, Jonas Vitaud a travaillé avec des maîtres de la création comme Henri Dutilleux, Thierry Escaich, György Kurtag, Philippe Hersant, Yann Robin… Ces rencontres, notamment au festival Musique sur Ciel de Cordes, ont été une occasion de se confronter à la variété des courants musicaux actuels et de développer son imaginaire musical.

Jonas a enregistré plusieurs disques pour le label Mirare : un album solo dédié à l’année 1802 de Beethoven (Choc Classica) en 2021, un disque consacré aux sonates de Mozart avec la violoniste Mi-Sa Yang en 2019, un double-album consacré aux jeunes années de Debussy en 2018, ainsi que Les Saisons dédié à Tchaïkovsky (5 Diapason) en 2016. Citons également la parution d’un disque avec le violoncelliste Victor Julien-Ferrière (Alpha Classics, 2019) et un disque solo consacré à Dutilleux et Franz Liszt encensé par les critiques (NoMadMusic, 2016) grâce auquel il reçoit le Grand Prix soliste instrumental de l’Académie Charles Cros. Il donne de nombreux hommages à Henri Dutilleux durant l’année de son centenaire en 2016 à l’Opéra de Limoges, l’Opéra de Vichy, Scènes Nationales de Douai et Arras, Londres…

Jonas Vitaud enseigne au CNSM de Paris depuis 2013. Il est professeur assistant dans la classe de piano de Marie-Josèphe Jude. Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2008 et est devenu artiste associé en 2013.


Arthur Hinnewinkel piano

Né aux États-Unis en 2000, Arthur Hinnewinkel commence ses études de piano à Singapour. Après avoir étudié auprès d’Anne-Lise Gastaldi au CRR de Paris d’où il sort avec les Félicitations du Jury, il intègre à 15 ans le CNSMDP chez Hortense Cartier-Bresson, avec qui il vient tout juste de terminer son Master. C’est ici qu’il rencontre Itamar Golan, Claire Désert, Maria Belooussova, François Salque, Gary Hoffman et Ivry Gitliss, personnalités qui éveilleront chez Arthur des perspectives musicales nouvelles, allant de la construction mathématique de la justesse à la nature métaphysique du son. Arthur se passionne pour un répertoire allant du 17ème
siècle aux contemporains du 21e, mais aussi pour le Jazz et les musiques Indiennes et d’Asie du Sud-Est, qu’il a découvert au cours de voyages qui lui ont donné goût à la diversité culturelle de notre monde.
Arthur se produit régulièrement, dans des festivals (Festival de Wissembourg par exemple), mais aussi en récital au Teatro di Marcello à Rome, et développe aussi son activité de musique de chambre dans diverses formations, notamment en sonate pour Violon et Piano et en Trio. Musicien curieux, il aime allier les arts en créant notamment des projets avec des danseurs.

Lors de la saison 2021-2022, on a notamment pu l’entendre au Musée Guimet à Paris dans le cadre de la saison Les Pianissimes et à l’Août musical de Deauville.

Don Quixote

Richard Strauss (1864-1949)

Don Quixote opus 35, Variations fantastiques sur un thème à caractère chevaleresque

Arrangement pour douze musiciens par Arthur Lavandier

Conception : Léa Hennino et Yan Levionnois

Textes : Raphaëlle Cambray et Elliot Jénicot

Mise en scène : Raphaëlle Cambray Elliot Jenicot comédien

Shuichi Okada, Camille Fonteneau violon

Léa Hennino alto

Yan Levionnois violoncelle

Yann Dubost contrebasse

Rodolphe Théry percussions

Guillaume Bellom piano

Ensemble Ouranos

Biographies

Raphaëlle Cambray mise en scène

« La mise en scène est le complément et le révélateur idéal du travail de l’acteur ». Raphaëlle a monté une quinzaine de spectacles Berkoff, Marivaux, Jaoui-Bacri, Tchekhov, Balasko, Feydeau, Courcier, Labiche…autant d’auteurs, autant d’enthousiasme. Ses mises en scène et interprétations ont été remarquées et récompensées à maintes reprises. Côté opéra, elle met en scène Carmen en 2011 et Aïda en 2012 au Summum de Grenoble, orchestre dirigé par Patrick Souillot.
Depuis 2018, elle travaille régulièrement en binôme avec Elliot Jenicot pour des créations de l’Orchestre de Paris à la Philharmonie.


 Elliot Jenicot comédien

Elliot Jenicot est un acteur et un humoriste belge. Formé à la comédie, au mime et au clown, il met à profit ses talents dans le duo burlesque « Les Frères Taquin », puis dans des seuls en scène multi-récompensés. Il a souvent joué et adapté en anglais et en espagnol ses spectacles dans des théâtres, cirques et cabarets à travers l’Europe et explore aussi bien le music-hall que le théâtre de rue. Pensionnaire à la Comédie Française de 2011 à 2019, il joue dans une vingtaine de pièces et rencontre de nombreux metteurs en scène (Denis Podalydes, Georgio Barberio Corsetti, Dan Jemmet, Muriel Mayette, Erik Ruf etc) . Plus récemment il joue le rôle d’Erik Satie dans la pièce Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde durant sept mois au théâtre Contrescarpe et tient le rôle de narrateur dans Le carnaval des animaux dans une version jeune public, toujours en tournée actuellement. Elliot est aussi en tournée dans une nouvelle version de Les fous ne sont plus ce qu’ils étaient sur des textes de Raymond Devos.


Shuichi Okada violon

Shuichi Okada débute l’étude du violon à l’âge de cinq ans à Bordeaux, avec Stéphane Rougier. A quinze ans, il est admis au Conservatoire de Paris à l’unanimité du jury puis, passionné par la musique de chambre, il intègre la prestigieuse classe du Quatuor Ysaÿe et a la chance de travailler avec des professeurs tels que Claire Désert, François Salque ou le Trio Wanderer.
Il participe souvent à des master-classes, notamment avec Mihaela Martin, Pavel Vernikov et Sarah Nemtanu. En tant que soliste ou en musique de chambre, il a eu l’occasion de jouer dans de grandes salles telles que le Théâtre des Champs-Élysées, la Victoria Hall de Genève, le Konzerthaus de Vienne ou encore la Philharmonie de Paris. Il est actuellement en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Arnold depuis 2019.


 Camille Fonteneau violon

Membre fondatrice du Trio Hélios, aux côtés du violoncelliste Raphaël Jouan et du pianiste Alexis Gournel, Camille Fonteneau est une violoniste passionnée par la musique de chambre. Elle joue régulièrement au sein d’ensembles tels que l’Ensemble Calliopée (Karine Lethiec), la Symphonie de Poche (Nicolas Simon), la Rotterdam Chamber Music Society (Julien Hervé), Les Forces Majeures (Raphaël Merlin) ou encore Les Dissonances (David Grimal).
Originaire de Lyon, Camille commence ses études au CRR de Lyon avec Isabelle Faussurier, avant d’étudier au CRR de Paris avec Larissa Kolos. Diplômée de la classe d’Alexis Galpérine au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, elle reçoit de nombreux conseils de violonistes tels que Jan Repko, Axel Strauss, Sergei Kravtchenko, Jan Talich, les membres du Trio Wanderer, ainsi que des membres des quatuors Modigliani et Ébène.
Se produisant sur scène depuis son plus jeune âge, Camille est repérée à l’occasion de plusieurs concours (Bellan, Marie Cantagrill, Jeunes Solistes de la Sorbonne), lui permettant de se produire avec orchestre à plusieurs reprises, en France et en Bulgarie. Ses concerts lui ont permis de voyager dans de nombreux pays tels que l’Inde, Israël, la Grèce ou les États-unis, le Maroc ou encore le Japon. En plus de ses activités de chambriste, Camille a bénéficié d’une grande culture symphonique, se produisant au sein d’orchestres tels que les LGT Young Soloists, l’Orchestre des Lauréats du CNSM de Paris, le Evian Chamber Orchestra, ou encore l’Orchestre de Paris.
Camille a eu la chance de se produire dans de nombreuses salles prestigieuses (Philharmonie de Paris, Philharmonie de Berlin, la Grange au Lac, la Salle Cortot), et plusieurs festivals de renoms tels que le Festival Pablo Casals de Prades, La Roque d’Anthéron, Festival d’Evian, Festival des Arcs, Les Folles Journées (à Varsovie, Nantes et Tokyo), Les Voûtes Célestes, le Festival Enescu à Bucarest, le Festival de Chaillol, le Festival de Giverny… Parmi ses partenaires de musique de chambre citons Clara Jumi-Kang, Christophe Gaugué, Eva Zavaro, Pierre Fouchenneret et François Salque.

Camille Fonteneau est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Hélios depuis 2021.


 Léa Hennino alto

Musicienne polyvalente, Léa se produit en soliste, en orchestre et en musique de chambre dans le monde entier aux côtés d’artistes de renom tels que Gérard Caussé, le Quatuor Modigliani, Edgar Moreau, Marc Coppey, Anne Queffelec, Marie-Josèphe Jude, Adam Laloum, Emmanuel Pahud, Eric Lesage… Elle interprète le concerto de Martinü en République Tchèque et la symphonie concertante de Mozart avec l’Orchestre de chambre de Toulouse. Elle est aussi l’alto solo du Don Quichotte de Strauss avec l’Orchestre de Picardie. Elle est régulièrement invitée comme alto solo dans les orchestres, notamment au sein de l’ensemble Les Dissonances et on peut l’entendre sur le disque Nuits aux côtés du quintette IGiardini et Véronique Gens (sélectionné aux Victoires de la Musique 2021) et sur le disque de Camille Pépin Chamber Music (Choc Classica 2019, Choix de France Musique). Léa prend part à des académies internationales en Europe et aux Etats-Unis et se produit dans diverses formations lors de concerts et master classes auprès de grands maîtres. 


 Yan Levionnois violoncelle

Yan Levionnois a débuté le violoncelle avec son père, puis a étudié notamment à Paris avec Marc Coppey et Philippe Muller, à Oslo avec Truls Mørk, et à New York avec Timothy Eddy, où il a également suivi des cours de philosophie à la Columbia University. 1er Prix des concours internationaux André Navarra et In Memoriam Rostropovitch, il est lauréat du concours Reine Elisabeth consacré au violoncelle, du concours Rostropovitch et a été nommé aux Victoires de la Musique 2016. Il est aussi lauréat des fondations Banque Populaire et Safran, ainsi que révélation classique de l’Adami 2013. Musicien éclectique, il s’est produit en soliste avec de nombreux orchestre et il est un partenaire de musique de chambre recherché. Passionné par la poésie d’Arthur Rimbaud, il crée le spectacle Illuminations et sort un disque en 2020 mêlant les poèmes du recueil éponyme aux Suites pour violoncelle seul de Benjamin Britten, dans lequel il assure également le rôle de récitant. 

Yan Levionnois est artiste associé de la Fondation Singer-Polignac en tant que soliste depuis 2016, mais également en tant que membre du Quatuor Hermès qu’il a intégré en 2019.


 Yann Dubost contrebasse

Né à Lyon, Yann Dubost aborde la musique par le violon avant de découvrir la contrebasse à douze ans. Formé au Conservatoire de Grenoble, il poursuit ses études au CNSMD de Lyon, dans la classe de Bernard Cazauran, et se perfectionne auprès de Seiji Ozawa. Il obtient les 1ers prix des concours internationaux de Wattrelos, de l’International Society of Bassist, et est également lauréat du concours Valentino Bucchi et de la fondation Cziffra. Il intègre à 19 ans l’Orchestre de Paris, avant de devenir contrebasse solo de l’Orchestre Philharmonique de Radio France en 2011. En tant que contrebasse solo invité, on le retrouve avec le London Symphony Orchestra, l’Orchestre de Chambre de Paris, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, l’Opéra National de Lyon, l’ensemble Les Dissonances…


Rodolphe Théry percussions

Rodolphe débute la musique à l’âge de 9 ans et se passionne très rapidement pour la percussion. En 2013, après avoir achevé sa formation au Conservatoire de Douai puis au Conservatoire de Montrouge, il est admis premier nommé à l’unanimité au CNSM de Paris dans la classe de M. Cerutti. Rodolphe a travaillé avec des orchestres prestigieux tels que l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, l’Orchestre National de France et l’ensemble Les Dissonances.
Passionné par la musique de chambre, il collabore notamment avec l’ensemble Ad’ONF, avant de fonder le Trio Xenakis en 2018 avec Adélaïde Ferrière et Emmanuel Jacquet. Il participe à la production d’Electre/Oreste d’Euripide mis en scène par Ivo Van Hove à la Comédie française et devient timbalier solo de l’Orchestre philharmonique de Radio France en 2019.

Rodolphe Théry est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Xenakis depuis 2018.


 Guillaume Bellom piano

Guillaume Bellom mène des études de violon et de piano, depuis le conservatoire de Besançon jusqu’au CNSM de Paris. Lauréat du concours Clara Haskil en 2015, il remporte le 1er prix du concours international d’Épinal et devient lauréat de la fondation L’Or du Rhin, avant de remporter le prix Thierry Scherz des Sommets Musicaux de Gstaad. En 2017, il est nommé dans la catégorie « Révélation soliste instrumental » aux Victoires de la Musique.
Il s’est produit en soliste avec plusieurs orchestres français et est l’invité réguliers de grands festivals où il se produit avec des artistes tels que Paul Meyer, Yan Levionnois et Victor Julien-Laferrière.
Sa discographie comporte notamment deux albums Schubert et Mozart en quatre mains (fff Télérama) enregistrés avec Ismaël Margain, un disque en sonate avec Yan Levionnois (ffff Télérama), un disque en solo consacré à Schubert, Haydn et Debussy, ou encore un disque avec le Quatuor Girard consacré à Saint-Saëns pour B Records en 2019. Il est le partenaire régulier de Renaud Capuçon avec qui il a enregistré Un violon à Paris paru fin 2021 (Erato/Warner Classics).

Guillaume Bellom est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012 et en est actuellement artiste associé.


 Ensemble Ouranos

C’est sous l’impulsion du clarinettiste Amaury Viduvier que se réunissent en 2014 cinq jeunes solistes issus du CNSM de Paris, afin d’explorer le passionnant répertoire du quintette à vent. Mûs par leur volonté de placer leur virtuosité instrumentale – récompensée par de nombreux prix internationaux – au service du jeu d’ensemble, les membres du quintette multiplient rapidement les collaborations artistiques de haut vol et proposent une interprétation résolument personnelle des grands classiques du répertoire.

En 2017, l’ensemble remporte le 1er prix, le prix du public, le prix de la Fondation Bullukian et le prix des internautes au Concours international de musique de chambre de Lyon. Cette victoire permet l’enregistrement d’un premier disque pour le label NoMadMusic, consacré aux quintettes à vents de Ligeti, Nielsen et Dvorak, paru en novembre 2018, unanimement salué par la critique et récompensé par la clef ResMusica ainsi que le label « le choix de France Musique ».

En 2019, l’ensemble mène une première tournée internationale couronnée de succès durant laquelle il se produit à Macao, Taiwan et Hong-Kong, et dans la foulée remporte le premier prix et le prix de la meilleure interprétation de l’oeuvre commandée au Concours international de musique de chambre Carl Nielsen de Copenhague.

En 2021, paraît le deuxième album de l’Ensemble Ouranos consacré à la musique pour quintette et piano avec Guillaume Vincent (NoMadMusic).

L’Ensemble Ouranos est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2014 et en est actuellement artiste associé.


 Arthur Lavandier compositeur

Arthur est un collaborateur régulier de l’orchestre Le Balcon et de son directeur Maxime Pascal. Ils créent ensemble trois opéras : De la terreur des hommes, Le Premier meurtre, La Légende du Roi dragon à Paris et à Lille. Il crée aussi avec eux de nombreux arrangements comme Shéhérazade de Rimski-Korsakov, les Mirages de Fauré ou encore la Symphonie Fantastique de
Berlioz, qui reçut un accueil unanime de la critique et du public et qui fait l’objet du premier disque du Balcon. Il est depuis 2017 compositeur en résidence à l’Orchestre de chambre de Paris (divers arrangements symphoniques au Festival
de la côte St André et au Théâtre des Champs-Élysées). Travaillant aussi pour le cinéma, il est co-compositeur de la musique du long-métrage Minuscule – La vallée des fourmis perdues (César du meilleur film d’animation 2015).

Arthur Lavandier est finaliste du grand prix de composition Reine Elisabeth en 2012 et lauréat 2014 du prix SwissLife. Il compose à cette occasion l’opéra de chambre Bobba, créé à la Philharmonie de Paris et conçoit le livre-disque Mémoires de Bobba (Actes Sud). Il est aussi lauréat du prix d’Encouragement à de jeunes artistes de l’Académie des Beaux-Arts, et reçoit le prix Nouveau Talent Musique de la SACD.

Arthur Lavandier est compositeur en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2020.

« RENDEZ-VOUS A PARIS » – Le Balcon

Pierre Boulez (1925-2016)

Messagesquisse pour violoncelle solo et six violoncelles (1976)

Le Balcon

Jean-Guihen Queyras violoncelle solo

Elisa Huteau, Louis Rodde, Myrtille Hetzel,

Askar Ishangaliyev, Caroline Sypnewski, Juliette Salmona violoncelle

Maxime Pascal direction

Carlo Gesualdo (1566-1613)

Madrigali del principe di Venosa a cinque voci

Le Balcon

Norma Nahoun soprano

Julien Abbes, Anaël Bournel-Bosson, Rafael Angster, Victor Dutot basson

Giani Caserotto guitare électronique

Clara Izambert harpe

Maxime Pascal direction

Gérard Grisey (1946-1998)

Vortex Temporum I, II, III (1996), pour piano et cinq instruments

Le Balcon

Alphonse Cemin piano

Julie Brunet-Jailly flûte

Joséphine Besançon clarinette

Eun-Joo Lee violon

Elsa Seger alto

Clotilde Lacroix violoncelle

Maxime Pascal direction

avec la participation des robots-sculptures de Pedro Garcia-Velasquez et Marion Flament

en partenariat avec

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Le Balcon

Fondé en 2008 par des étudiants du Conservatoire de Paris, Le Balcon rassemble au départ trois compositeurs, un chef d’orchestre, un ingénieur du son, un pianiste et chef de chant, et un ensemble de musiciens ouverts aux répertoires du XXe et XXIe siècle. Le Balcon, nommé d’après la pièce de Jean Genet, se métamorphose au gré des projets, des concerts, aussi bien dans l’effectif, de l’identité visuelle et scénographique, que dans le rapport à la sonorisation ou à la musique électronique. 

Après cinq années riches en expérimentation au sein de l’église Saint-Merry, Le Balcon entre en résidence en 2013 à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, où il présente ses premiers opéras, dont Ariadne auf Naxos de Strauss (2013), Le Balcon de Eötvös (2014) et La Métamorphose de Michaël Levinas (2015). Il crée les œuvres de compositeurs de son temps, tels Juan-Pablo Carreño (Garras de Oro, Punto Muerto…), Pedro Garcia-Velasquez (InitioLieux Perdus…) et Arthur Lavandier (libre adaptation de la Symphonie Fantastique, l’opéra Le Premier Meurtre…). 

Le Balcon défend un répertoire balayant toutes les périodes de l’histoire de la musique, permettant un dialogue entre quelques grandes figures des siècles passés – Gesualdo, Monteverdi, Strauss, Berlioz, Messiaen, Boulez, Stockhausen… – avec les techniques du présent. 

Sa deuxième spécificité est son maniement de la sonorisation : chaque musicien est doté d’un micro projetant le son dans l’espace de concert d’une manière radicale et nouvelle. Les interprètes apprennent au fil des années à adapter leur technique de jeu en relation à l’objet microphonique, permettant de proposer une expérience de concert immersive. 

La troisième grande caractéristique de la compagnie est l’éclatement de l’espace de concert tel que l’entend la tradition, en mobilisant tous les espaces – couloirs, escaliers, balcons, rue… – d’un lieu de représentation. 

Le Balcon est désormais un collectif transdisciplinaire – un orchestre, une troupe de chanteurs, des compositeurs, vidéastes, danseurs, metteurs en scène -, un label discographique et un éditeur musical. De plus, il développe des actions pédagogiques avec ses partenaires et notamment l’association Le Tréteau, en permettant aux enfants des conservatoires d’Île-de-France de découvrir la musique d’aujourd’hui, les instruments, et d’improviser au cours d’ateliers. Enfin, Le Balcon s’attache à développer ses activités de recherche en partenariat avec le CNRS et l’IRCAM, autour de la question des interactions en temps réel entre partition et interprète. 

En 2018, à l’occasion de son dixième anniversaire, Le Balcon démarre la production de l’intégralité du cycle Licht de Karlheinz Stockhausen, au rythme d’un opéra par an jusqu’en 2024. Donnerstag aus Licht, le premier du cycle, a été donné en novembre 2018 à l’Opéra Comique, avant d’être repris au Southbank Centre de Londres en mai 2019. Donnerstag puis a été suivi par Samstag aus Licht, en juin 2019 à la Philharmonie de Paris. 

2019 est également l’année de la première édition du festival Le Balcon à l’Athénée, avec de nombreux concerts, ateliers éducatifs, projections, installations et une grande soirée-anniversaire pour souffler les dix bougies de la compagnie. 

Le Balcon est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2010 et artiste associé depuis 2016.


Maxime Pascal direction

Dès l’âge de cinq ans, Maxime Pascal apprend plusieurs instruments, dont le piano, la batterie et le violon. Il découvre l’orchestre au conservatoire de Tarbes, puis intègre le Conservatoire de Paris où il étudie l’écriture, l’analyse musicale et l’orchestration. Avec cinq élèves du Conservatoire il crée en 2008 Le Balcon, un ensemble à géométrie variable réunissant instrumentistes, chanteurs, compositeurs, techniciens et artistes pluridisciplinaires. En 2015-2016, Maxime Pascal effectue ses débuts avec l’orchestre et le ballet de l’Opéra national de Paris. Il y dirige le Gala d’ouverture de la saison et un ballet de Jerome Robbins repris par Benjamin Millepied, Opus 19/The Dreamer. En mai 2017, il dirige à l’Opéra un programme ravélien à l’occasion du spectacle Robbins/Balanchine/Cherkaoui et l’année suivante, L’Heure espagnole (Ravel) et Gianni Schicchi (Puccini) mis en scène par Laurent Pelly. 

Récemment, Maxime Pascal a dirigé les opéras Pelléas et Melisande (Debussy) au Staatsoper Unter den Linden (Berlin) et Quartett de Luca Francesconi au Teatro alla Scala de Milan ; il a également dirigé le Hallé Orchestra au BBC Proms, l’Orchestre de la Rai, l’Orchestre symphonique de Tokyo, Les Siècles, l’Orchestre du Teatro Regio Torino, l’Orchestre symphonique national de Colombie et l’Orchestre Simon Bolivar. En 2018, il lance avec Le Balcon la production de l’intégralité du cycle Licht de Karlheinz Stockhausen (sept opéras), en commençant par Donnerstag aus Licht en 2018 et Samstag aus Licht en 2019. Parmi ses futurs projets figurent le Kammerkonzert de Berg (Kanazawa, Japon, janvier 2020), l’opéra Lulu de Berg (Tokyo Nikikai, juin 2020), la deuxième symphonie de Mahler (Mahler Chamber Orchestra, septembre 2020) ainsi que plusieurs créations, d’Arthur Lavandier (Opéra de Rouen, mai) et Pedro Garcia Velasquez (Festival de Saint-Denis, juin). 

Ardente jeunesse

Nikolaï Rimski-Korsakov (1844-1908)

Quintette pour piano et vents en si bémol majeur

  • Allegro con brio
  • Andante
  • Allegretto vivace

Paul Hindemith (1895-1963)

Kleine Kammermusik pour quintette à vents opus 24 n° 2

  • Lustig. Mäßig schnell Viertel
  • Walzer. Durchweg sehr leise
  • Ruhig und einfach
  • Schnelle Viertel
  • Sehr lebhaft

Ludwig van Beethoven (1770-1827)

Quintette pour piano et instruments à vent en mi bémol majeur opus 16

  • Grave – Allegro ma non troppo
  • Andante Cantabile
  • Rondo – Allegro ma non troppo

Ensemble Ouranos

Mathilde Calderini flûte

Philibert Perrine hautbois

Amaury Viduvier clarinette

Rafael Angster basson

Joffrey Quartier cor

Nathanaël Gouin piano

Biographies

Ensemble Ouranos

C’est sous l’impulsion du clarinettiste Amaury Viduvier que se réunissent en 2014 cinq jeunes solistes issus du conservatoire supérieur de Paris, afin d’explorer le passionnant répertoire du quintette à vent. Mûs par leur volonté de placer leur virtuosité instrumentale – récompensée par de nombreux prix internationaux – au service du jeu d’ensemble, les membres de l’ensemble multiplient rapidement les collaborations artistiques de haut vol et proposent une interprétation résolument personnelle des grands classiques du répertoire.

En avril 2017, l’ensemble Ouranos remporte le 1er prix, le prix du public, le prix de la Fondation Bullukian et le prix des internautes au Concours international de musique de chambre de Lyon. A cette occasion, il enregistre son premier disque autour des quintettes à vent de Ligeti, Nielsen et Dvořák (NoMadMusic, novembre 2018).

Parallèlement à son travail en quintette, l’ensemble réunit régulièrement autour de son noyau certains des meilleurs instrumentistes à vent de sa génération pour faire découvrir au public la grande richesse de la musique pour ensemble à vent.

L’ensemble Ouranos est un invité privilégié des festivals de Pâques et d’Août musical à Deauville, où il collabore avec d’exceptionnels chambristes tels que Renaud Capuçon, François Salque, Lise Berthaud, Nicholas Angelich, Bertrand Chamayou, Guillaume Vincent ou encore le quatuor Hermès.

Depuis sa création, l’ensemble Ouranos s’est déjà produit aux Flâneries musicales de Reims, aux Escapades musicales du bassin d’Arcachon, au festival Debussy d’Argenton, au festival de Pâques et à l’Août musical de Deauville, au théâtre d’Auxerre, au festival Jeunes talents de Loudun, au festival du Prieuré de Chirens, aux Musicales du parc de Wesserling, au Château de Saint-Ouen…

Le premier disque de l’ensemble est paru en novembre 2018 chez NoMadMusic.

L’ensemble est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2014.


Nathanaël Gouin piano

Nathanaël Gouin commence l’étude du piano et du violon à l’âge de 3 ans. Il s’est formé au Conservatoire de Toulouse et de Paris, à la Juilliard School de New York, mais également aux Hochschulen für Musik de Fribourg-en-Brisgau et de Munich ainsi qu’à l’Académie Musicale de Villecroze, sans oublier la Chapelle Reine Elisabeth. Il a également reçu les conseils de grands musiciens tels que Jean-Claude Pennetier, Michel Beroff, Louis Lortie, Avedis Kouyoumdian, Denis Pascal, Rena Shereshevskaya ou encore Dimitri Bashkirov.

Il a remporté de nombreux concours internationaux, tel que le Concours Johannes Brahms à Pörtschach en Autriche (Premier Prix), le Concours de duos de Suède (Premier Prix), ou encore le Concours de Musique de chambre de Lyon. Il est lauréat de la Fondation d’entreprise Banque Populaire et de la Fondation Meyer.

Lors de sa résidence à la Chapelle Musicale Reine Elizabeth de Belgique, il reçoit le soutien de Maria João Pires, qui le présente au public dans le cadre du projet Partitura, concept réunissant différentes générations de musiciens dans le partage de la scène, avec une importante tournée au Japon.

En 2016 paraît l’enregistrement du Concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec le Philharmonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Label Outhere), disque qui reçoit les meilleures critiques. Paru chez Mirare en septembre 2017, le premier disque récital de Nathanaël Gouin, Liszt macabre, n’a pas manqué de susciter des réactions enthousiastes des critiques. Pour Diapason, « Liszt Macabre se signale autant par la pertinence du programme que la perfection de la réalisation » alors que, selon Classica (qui lui décerne un Choc), « loin d’effrayer Nathanaël Gouin, ce funèbre registre lui permet d’exprimer tout son talent, lumineux ! ».

Nathanaël est devenu un soliste et musicien chambriste recherché, se produisant en Europe, en Asie, ou encore aux États-Unis. Il est invité dans des salles prestigieuses telles que la grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris et la Cité de la musique à Paris, La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, la Salle Rameau à Lyon, Bozar et la Salle Flagey à Bruxelles, sans oublier des festivals tels que ceux de La Roque d’Anthéron, de Radio France et Montpellier, ou encore Les Flâneries musicales de Reims, Piano aux Jacobins à Toulouse, Les Folles Journées à Nantes, au Japon et à Ekaterinbourg, en attendant la Salle Bourgie à Montréal et la nouvelle Scala de Paris.

Dans le domaine du concerto, Nathanaël cultive un répertoire large et curieux, ce qui lui vaut des collaborations stimulantes avec de nombreuses formations : le Philharmonique de Liège, l’ensemble Les Siècles, Le New Japan Philharmonic, l’Orchestre National d’Île-de-France, le Brussels Philharmonic, le Sinfonia Varsovia, ou encore le Choeur de Radio France. La musique de chambre est évidemment très présente dans sa vie artistique et il a le bonheur de côtoyer de grands interprètes comme Augustin Dumay, Gary Hoffman, Jean-Claude Pennetier, Michel Dalberto, José Van Dam ou Jerome Pernoo.

Il a également fondé un duo piano-violon avec Guillaume Chilemme, dont les enregistrements Ravel Canal, et Schubert ont été remarqués.

Nathanaël est résident à la Fondation Singer Polignac au sein du quatuor Brahma.

Ensemble Ouranos

© Edouard Bressy

  • Mathilde Calderini flûte
  • Philibert Perrine hautbois
  • Amaury Viduvier clarinette
  • Rafael Angster basson
  • Nicolas Ramez cor

En résidence depuis 2014. Artiste associé depuis 2020.

C’est sous l’impulsion du clarinettiste Amaury Viduvier que se réunissent en 2014 cinq jeunes solistes issus du conservatoire supérieur de Paris, afin d’explorer le passionnant répertoire du quintette à vent. 

Mûs par leur volonté de placer leur virtuosité instrumentale – récompensée par de nombreux prix internationaux – au service du jeu d’ensemble, les membres du quintette multiplient rapidement les collaborations artistiques de haut vol et proposent une interprétation résolument personnelle des grands classiques du répertoire. 

L’ensemble Ouranos entre en résidence à la Fondation Singer-Polignac en septembre 2014. Il est depuis un invité privilégié de nombreux festivals en France et à l’étranger, au sein desquels il collabore avec d’exceptionnels chambristes tels que Renaud Capuçon, David Grimal, François Salque, Nicholas Angelich, Bertrand Chamayou, Robert Levin ou encore le Quatuor Hermès. 

En 2017, le quintette accède à la reconnaissance internationale en remportant le 1er prix, le prix du public, le prix de la Fondation Bullukian et le prix des internautes au Concours international de musique de chambre de Lyon. Cette victoire permet l’enregistrement d’un premier disque pour le label NoMadMusic, consacré aux quintettes à vents de Ligeti, Nielsen et Dvorak, paru en novembre 2018, unanimement salué par la critique et récompensé par la clef ResMusica ainsi que le label « le choix de France Musique ». 

En 2019, l’ensemble mène une première tournée internationale couronnée de succès durant laquelle il se produit à Macao, Taiwan et Hong-Kong.

Dans la foulée, il remporte le Premier prix et le prix de la meilleure interprétation de l’oeuvre commandée au Concours international de musique de chambre Carl Nielsen de Copenhague. 
En 2020, l’ensemble Ouranos est devenu artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac. 


En 2021 paraît chez NoMadMusic leur second album, consacré à la musique pour quintette et piano de Jean Françaix, Francis Poulenc et Richrd Strauss en collaboration avec Guillaume Vincent.
L’ensemble a depuis multiplié les apparitions dans de prestigieux festivals en France et en Europe, et continue de partager la scène avec de nombreux artistes de tous horizons.
 
Parallèlement à son travail en quintette, l’ensemble réunit régulièrement autour de son noyau certains des meilleurs instrumentistes à vent de sa génération pour faire découvrir au public la grande richesse de la musique pour ensemble à vents. Ayant à coeur de transmettre son enthousiasme pour la musique de chambre, l’ensemble crée en décembre 2023 la première édition de son Académie de quintettes à vents, en collaboration et avec le soutien de la Fondation Singer-Polignac.

Discographie


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