« RENDEZ-VOUS A PARIS » – Quatuor Ebène, Renaud Capuçon et Nicholas Angelich

Ludwig van Beethoven (1770-1827)

Quatuor à cordes en sol majeur opus 18 n° 2

  • Allegro
  • Adagio cantabile
  • Scherzo : Allegro
  • Allegro molto quasi Presto

Ernest Chausson (1855-1899)

Concerto pour violon, piano et quatuor à cordes en ré majeur, opus 21

  • Décidé—Calme—Animé
  • Sicilienne : Pas vite
  • Grave
  • Finale : Très animé

Renaud Capuçon violon

Nicholas Angelich piano

Quatuor Ebène

Pierre Colombet, Gabriel Le Magadure violon

Marie Chilemme alto

Raphaël Merlin violoncelle

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Beethoven – Quatuor Ebène

Programme

Ludwig van Beethoven (1770-1827)

Quatuor n° 2 en sol majeur, opus 18 n° 2

  • Allegro
  • Adagio Cantabile – Allegro
  • Scherzo : Allegro
  • Allegro molto quasi presto

Quatuor n° 10 Les Harpes en mi bémol majeur, opus 74

  • Poco Adagio – Allegro
  • Adagio ma non troppo
  • Presto
  • Allegretto con variazioni

Quatuor n° 8 en mi mineur, opus 59 n° 2

  • Allegro
  • Molto Adagio
  • Allegretto
  • Finale : Presto

Quatuor Ebène

Pierre Colombet, Gabriel Le Magadure violon

Marie Chilemme alto

Raphaël Merlin violoncelle

Biographie

Quatuor Ebène

« Un quatuor à cordes qui peut sans peine se métamorphoser en jazz-band »

titrait le New York Times en 2009, après une apparition du Quatuor Ébène où les musiciens jouèrent avec enthousiasme Haydn et Debussy avant d’improviser sur une musique de film.

Ce qui débuta en 1999 tel un délassement des quatre jeunes Français après de longues heures de répétition dans les salles du conservatoire, devint la griffe des « Ébène » et eut un retentissement considérable sur la scène musicale. Le Quatuor Ébène offre un souffle nouveau à la musique de chambre et apporte un regard sans a priori à chaque interprétation. La passion qu’il manifeste se transmet instantanément au public et reste un des phénomènes les plus marquants à l’écoute de cet ensemble.

Aucun terme ne peut entièrement définir le style qu’ils ont véritablement créé : l’évolution libre entre les différents genres crée une tension qui anime chaque aspect de leur champ artistique. Cette multiplicité des facettes de leur art fut accueillie, dès le début, par l’enthousiasme du public et des critiques.

Après avoir étudié auprès de Gábor Takács, Eberhard Feltz, György Kurtág et du Quatuor Ysaÿe, leur victoire éclatante et sans précédent au Concours international de l’ARD 2004 à Munich fut le point de départ d’une ascension illustrée de multiples autres distinctions. L’élan du Quatuor Ébène, le jeu charismatique de ses musiciens, leur approche fraîche des traditions tout comme leur ouverture aux formes nouvelles ont su toucher un public large et jeune. Passionnés d’enseignement et de transmission, ils interviennent régulièrement au Conservatoire, et s’impliquent dans des festivals aux programmations originales.

Le quatuor fut distingué du Prix Belmont de la fondation Forberg-Schneider en 2005. Grâce à cette fondation qui est restée très liée aux musiciens, le Quatuor Ebène joue depuis 2009 sur des instruments anciens choisis avec Gabriele Forberg-Schneider et prêtés par elle. 

Pierre Colombet violon de Francesco Rugeri, Cremona (ca.1680), archet de Charles Tourte (Paris, 19th century.)

Gabriel le Magadure violon étiquette Guarneri (mid 18th century), archet de Dominique Pecatte (ca.1845)

Raphael Merlin violoncelle d’Andrea Guarneri, Cremona (1666/1680)

Les disques du Quatuor Ébène avec des enregistrements de Haydn, Bartók, Brahms, Mozart, Debussy, Fauré, Félix et Fanny Mendelssohn, furent récompensés entre autres par l’award « Recording of the Year » du magazine Gramophone, Strad Selection, le BBC « Recording of the Month », le Midem Classic Award, le Choc de l’année Classica, le BBC Music Magazine Award. Le quatuor fut également nommé « Ensemble de l’Année » aux Victoires de la Musique 2009. L’album « Fiction » (2010) de leurs arrangements de standard jazz et de musique de film tout comme le CD crossover « Brazil » (2014) et leur récent enregistrement « Eternal Stories » avec Michel Portal illustrent la singularité de cet ensemble multi-facettes. En automne 2014, Erato fit paraître l’enregistrement live (CD et DVD) du concert du quatuor avec Menahem Pressler : « A 90th Birthday celebration » – concert organisé à l’occasion de l’anniversaire du pianiste, à Paris, en novembre 2013. En 2015/2016 les musiciens consacrent leurs CDs au genre du « Lied » avec « Green (Mélodies françaises) » enregistré avec Philippe Jaroussky (BBC Music Magazine Award 2016) et avec un disque Schubert réunissant des Lieder chantés par Mathias Goerne (arrangés par Raphaël Merlin pour quatuor à cordes, baryton, contrebasse) et le quintette à cordes enregistré avec Gautier Capuçon.

Les œuvres fondamentales du répertoire classique demeurent au premier plan de l’actualité des quatre musiciens : leur interprétation des quatuors de Ludwig van Beethoven sera un temps fort de cette saison. Le Quatuor Ebène présentera en 2020, à l’occasion de son 20e anniversaire d’existence et du 250e anniversaire de Beethoven, l’intégrale des quatuors à cordes du compositeur.

En 2017/2018, le Quatuor Ebène se produira, entre autres, à la Philharmonie de Berlin, au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, à la Philharmonie de Paris, la Wiener Konzerthaus, la Stockholms Konserthus et au Carnegie Hall New York, tout comme dans des festivals tels le Musikfest Bremen ou le Verbier Festival.

Le quatuor est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2006.

Quatuor Ebène

En résidence depuis 2006 et artiste associé depuis 2011

  • Pierre Colombet violon
  • Gabriel Le Magadure violon
  • Marie Chilemme alto
  • Yuya Okamoto violoncelle

Un concert du Quatuor Ébène est et reste un événement musical et sensoriel. Au cours des deux dernières décennies, le quatuor a posé de nouveaux jalons en se consacrant aux oeuvres du répertoire au-delà de la perfection et en recherchant et nécessitant l’échange avec le public. Ce printemps, Yuya Okamoto intègre pleinement le quatuor, ouvrant ainsi une nouvelle dimension.

Après des études avec le Quatuor Ysaÿe à Paris ainsi qu’auprès de Gábor Takács, d‘Eberhard Feltz et de György Kurtág, leur succès sans précédent et exceptionnel lors du Concours de l’ARD 2004 a initié la montée en puissance du Quatuor Ébène, donnant lieu à de nombreux autres prix et récompenses. Par exemple, en 2005, le quatuor a reçu le prix Belmont de la Fondation Forberg-Schneider, en 2007, il a été lauréat du Fonds Borletti-Buitoni, et en 2019 il a été le premier ensemble constitué honoré par le Frankfurter Musikpreis. 

Outre le répertoire traditionnel, le quatuor se plonge également dans d’autres styles (« Un quatuor à cordes qui peut sans peine se métamorphoser en jazz-band » New York Times, 2009). Ce qui a commencé en 1999 comme une distraction dans les salles de répétition de l’université – improvisant sur des standards de jazz et des chansons pop – est devenu une marque de fabrique du Quatuor Ébène. À ce jour, le quatuor a publié 3 albums dans ces genres, Fiction (2010), Brésil (2014) et Eternal Stories (2017). En juin 2024, l’ensemble présentera un nouveau projet, « Waves », avec l’artiste sonore électronique Xavier Tribolet, sur les scènes européennes.
L’approche libre des différents styles crée une tension bénéfique à tous les aspects de leur travail artistique. La richesse et la profondeur de leur travail a été accueillie avec enthousiasme par le public et la critique. 

Les albums du Quatuor Ébène, consacrés à Bartók, Beethoven, Debussy, Haydn, Fauré et aux frères et sœurs Mendelssohn, ont reçu de nombreuses récompenses, dont Gramophone, BBC Music Magazine et le Midem Classic Award. En 2015 & 2016, les musiciens se sont consacrés au thème du « Lied ». Ils ont participé à l’album « Green (Mélodies françaises) » de Philippe Jaroussky et ont sorti un album Schubert avec Matthias Goerne (arrangements pour quatuor à cordes, baryton et contrebasse de Raphaël Merlin) et le quintette à deux violoncelles de Schubert avec Gautier Capuçon. Aux côtés d’Antoine Tamestit, le Quatuor Ebène a enregistré les quintettes à cordes de Mozart KV 515 & KV 516 à paraître fin 2022. L’album a été récompensé par des prix tels que le Choc Classica, le Diapason d’Or et le Gramophone of the month.

En premier lieu, l’enregistrement des 16 quatuors à cordes de Beethoven. Entre mai 2019 et janvier 2020, le quatuor les a enregistrés sur six continents dans le cadre d’un projet d’envergure mondiale. Avec cet enregistrement intégral, les quatre Français ont également célébré leur 20e anniversaire sur scène, couronné par des représentations du cycle complet de quatuors à cordes dans les grandes salles d’Europe, comme la Philharmonie de Paris ou l’Alte Oper de Francfort. Des invitations du Carnegie Hall de New York, du Festival de Verbier et du Konzerthaus de Vienne étaient également à l’ordre du jour. 

En janvier 2021, le quatuor a été chargé par la Hochschule für Muisk und Theater München de créer une classe de quatuor à cordes dans le cadre de la nouvelle « Quatuor Ébène Academy ». 

Depuis la saison dernière, le quatuor partage un cycle commun avec le Belcea Quartet au Konzerthaus de Vienne. Pour la saison 23/24, la Philharmonie Luxembourg a choisi le Quatuor Ébène comme ensemble en résidence. Outre des concerts de musique de chambre, les musiciens présenteront Absolute Jest de John Adams avec le Luxembourg Philharmonic. En tant que Quatuor en résidence à Radio France, ils se produiront à nouveau 3 fois dans la saison à Paris. 

D’autres points forts de la saison sont entre autres les tournées au Festival de Salzbourg, à la Philharmonie de Berlin, au Megaron d’Athènes, au Wigmore Hall de Londres et au Carnegie Hall de New York City, NY. 

Pierre Colombet joue sur deux violons : un violon Antonio Stradivarius de 1717, le « Piatti », gracieusement prêté par un généreux mécène par l’intermédiaire de Beares International Violin Society et un violon de Matteo Goffriller de 1736 généreusement prêté par Gabriele Forberg-Schneider ainsi qu’un archet de Charles Tourte (Paris, XIXe siècle) prêté par Gabriele Forberg-Schneider. 

Gabriel Le Magadure joue sur deux violons: L’ « ex-Baron Rothschild Peter Guarneri of Venice », un prêt de la Miller-Porter Collection par la Beare’s International Violin Society, et un violon avec une étiquette de Guarneri environ 1740 généreusement prêté par Gabriele Forberg-Schneider et un archet de Dominique Pecatte (vers 1845), également prêté par Gabriele Forberg-Schneider.

Marie Chilemme joue sur deux altos: un alto Antonio Stradivarius de 1734, le « Gibson », généreusement prêté par la Stradivari Foundation Habisreutinger, et un alto de Marcellus Hollmayr, Füssen (1625), un prêt généreux de Gabriele Forberg-Schneider.

Yuya Okamoto joue un violoncelle de Giovanni Grancino, conçu à Milan en 1682.

Discographie sélective


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