La musique de chambre en Europe Centrale, le romantisme tchèque – 17 novembre 2022

Concert-commenté conçu et présenté par Benoît Duteurtre

Programme musical

Jan Ladislav Dussek (1760-1812)

Sonate pour piano à quatre mains opus 67 n° 1 – rondo

Sonate pour piano opus 9 n° 1 – premier mouvement 

Bedřich Smetana (1824-1884)

Polka poétique n° 3 pour piano* 

Souvenirs de bohème n° 1 pour piano*

Quatuor à cordes n° 1 en mi mineur : « De ma vie » – mouvement 1

Antonín Dvořák (1841-1904)

Danses slaves pour piano quatre mains opus 72 n°2

Trio pour piano et cordes n° 4 en mi mineur Dumky 90 – Allegro et Lento

Zdeněk Fibich (1850-1900)

Poème opus 41 pour violon piano*

Antonín Dvořák 

Quintette avec piano n° 2, opus 81 – finale 

ainsi que la diffusion d’archives sonores et audiovisuelles 

Quatuor Hermès

Omer Bouchez, Elise Liu violon

Lou Chang alto

Yan Levionnois violoncelle

Philippe Hattat, Arthur Hinnewinkel* piano

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né en 1960. Il a grandi au Havre où il a commencé, très jeune, à écrire de la prose et de la poésie, avant d’entreprendre des études de musicologie. Son goût pour l’art moderne l’a conduit à étudier auprès de grands compositeurs comme Ligeti, puis à fréquenter les milieux du free jazz et à participer comme pianiste à de nombreux spectacles.

Dans le même temps, encouragé par Samuel Beckett, il a publié en 1982 son premier texte dans la revue Minuit, puis en 1985 son premier roman chez Grasset, avant d’entamer, chez Gallimard, une série de fictions souvent satiriques sur la France contemporaine : Tout doit disparaîtreDrôle de tempsGaieté parisienneLes Malentendus… Ses goûts littéraires et sa vision du monde l’ont alors rapproché d’illustres aînés comme Milan Kundera ou Jean Jacques Sempé, et d’auteurs de sa génération comme Michel Houellebecq.

Depuis son essai Requiem pour une avant-garde, Benoît Duteurtre a contribué au débat sur la musique contemporaine et a soutenu de nombreux compositeurs à travers l’association Musique Nouvelle en Liberté. Il cultive également depuis ses jeunes années une passion pour la musique légère, la chanson et l’opérette qui s’est épanouie, depuis 1999, dans les programmes de son émission Étonnez-moi Benoît, chaque samedi matin sur France Musique. On lui doit en outre plusieurs documentaires sur l’opérette et un spectacle créé en 2004 à l’Opéra Comique

Dans les années 2000, Benoît Duteurtre a abordé de nouveaux genres littéraires comme l’anticipation, avec La Petite Fille et la cigarette, traduit dans le monde entier, mais aussi l’autobiographie avec des ouvrages comme Les Pieds dans l’eauL’Été 76 ou Livre pour adultes. Il a été couronné en 2001 par le prix Médicis, en 2017 par l’Académie Française pour l’ensemble de son œuvre. Conseiller musical de la fondation Singer-Polignac, il écrit dans L’Atelier du romanClassicaMarianneLe Figaro littéraire et Le Monde diplomatique.


Quatuor Hermès

Le Quatuor Hermès, en référence au fameux messager de la mythologie grecque, puise sa force musicale par son rôle de passeur entre le texte du compositeur et la sensibilité du public. Les musiciens établissent également cette identité par leurs voyages aux quatre coins du monde. Le Carnegie Hall à New York, la Cité Interdite à Pékin ou encore le Wigmore Hall à Londres font ainsi partie des salles qui les ont le plus marqués. Le quatuor est également présent dans les grands festivals tels que les Folles Journées de Nantes et Tokyo, le festival Radio-France de Montpellier, les festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, la Roque d’Anthéron, Mecklenburg-Vorpommern, Mantova Chamber Music festival, le printemps des Alizés au Maroc, Wonderfeel festival…

La formation originale du groupe voit le jour en 2008 entre les murs du CNSMD de Lyon où ils étudient avec les membres du quatuor Ravel. Ils s’enrichissent ensuite auprès de personnalités marquantes comme le quatuor Ysaÿe, le quatuor Artemis, Eberhard Feltz, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec qui ses membres travaillent encore régulièrement aujourd’hui. Ouverts à tous les répertoires, ils sont amenés régulièrement à partager la scène avec des musiciens émérites comme Yo-Yo Ma, Nicholas Angelich, Gregor Sigl, Pavel Kolesnikov, Kim Kashkashian, Anne Gastinel ou encore les quatuors Ébène et Auryn.

Lauréat de nombreux premiers prix, notamment au concours de Genève ainsi qu’aux Young Concert Artists Auditions de New York, il est également soutenu par la fondation Banque Populaire. Il a été quatuor en résidence à la Chapelle Reine Elisabeth à Bruxelles de 2012 à 2016 et est depuis 2019 quatuor associé à la Fondation Singer-Polignac à Paris.

Leur collaboration proche et privilégiée avec le label La Dolce Volta a donné naissance à leur intégrale des quatuors de Schumann ainsi qu’à un album consacré à Ravel, Debussy et Dutilleux, qui leur ont tous deux valu de multiples récompenses dans la presse. Leur dernier enregistrement de quatuors de Schubert a par ailleurs remporté le Choc du magazine Classica ainsi qu’un Trophée Radio Classique, et a été nommé CD de la semaine de la radio bavaroise Br-Klassik.

Depuis 2018, le quatuor élargit son horizon musical par sa rencontre avec l’accordéoniste Félicien Brut et le contrebassiste Édouard Macarez, avec qui ils décident de créer le Pari des Bretelles, un projet enregistré pour Mirare en 2019, avant une deuxième collaboration en 2020, rendant hommage à Beethoven au travers de neuf créations.

Elise Liu joue un violon de Carlo Tononi de 1730 prêté par Mr. Piganiol, à l’initiative de l’association Talents & Violon’celles.


Philippe Hattat piano

Né en 1993, Philippe Hattat entame ses études musicales à l’âge de huit ans au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre, dès 2003, au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris en classe de piano (avec Chantal Fraysse puis Emmanuel Mercier), puis en 2006 en classe d’accompagnement (avec Ariane Jacob, Jean-Marie Cottet et Philippe Biros). Durant cette période, il fut également un disciple de Jean-Marc Luisada qui lui ouvrit de nombreuses voies nouvelles d’interprétation. En septembre 2011, il intègre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris les classes de piano de Jean-François Heisser et d’accompagnement de Jean-Frédéric Neuburger et a depuis obtenu 8 premiers prix dans cette institution (en piano, accompagnement, écriture et orchestration).

Son expérience sur la scène est déjà considérable. Il s’est produit dans des festivals de toutes sortes, en tant que soliste (Les Nuits musicales de Pise, Musique au moulin à Moulin d’Andé, Musique et Terroir à Caunes-Minervois, Le Brulhois musical, Heure musicale au Marais à Paris, Piano en Valois à Angoulême, Festival Chopin à Paris, Festival de l’Orangerie de Sceaux, festival du Palazzetto Bru Zane 2016 à Paris, Musica da Casa Menotti à Spoleto [Italie] ; festival Sonograms à Sofia [Bulgarie] ; Festival International de Piano de la Roque d’Anthéron, Terres de Paroles, Festival de Musique de Sully & du Loiret , festival Encuentros à Buenos Aires [Argentine], etc.), également en tant que chambriste (Journées Ravel de Monfort-l’Amaury, Musiques sur Ciel de Cordes-sur-Ciel, Moments musicaux de Chalosse, Printemps de l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean-de-Luz, Gümüşlük Klasik Müzik Festivali en Turquie, Festival de Pâques et Août Musical de Deauville, Messiaen au pays de la Meije, etc.), mais aussi en tant que soliste avec orchestre (Les Estivales en Puisaye-Forterre avec l’Orchestre de chambre tchèque Camerata bohemia [direction : Rémi Gousseau] ; concerts avec l’Orchestre Bel’Arte [direction : Richard Boudarham]) et clavier d’orchestre (Folles Journées de Nantes 2013 avec l’Orchestre Poitou-Charentes [direction : Jean-François Heisser] ; 32ème festival Aspect des Musiques d’Aujourd’hui à Caen avec l’ensemble Multilatérale [direction : Kanako Abe]…). Il est sollicité pour l’accompagnement vocal, que ce soit avec chœur ou avec chanteurs solistes. Il fut également chef de chant pour l’opéra Les contes de la lune vague après la pluie de Xavier Dayer (coproduction entre la Fondation Royaumont, l’ensemble Linea, l’Opéra de Rouen et l’Opéra Comique). En juillet 2017, il participa à la 4e Académie Internationale d’été de Musique Contemporaine, organisée par l’Ensemble Linea, en tant que professeur de piano.

Egalement compositeur, il suit l’enseignement en composition et orchestration de Michel Merlet à Levallois-Perret de 2005 à 2011. Il pratique le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens, ainsi que le violoncelle entre 2004 et 2014. Il intègre en octobre 2014 la classe d’Improvisation à l’Orgue de Pierre Pincemaille au CRR de Saint-Maur-des-Fossés, et obtient son prix dans cette discipline en juin 2016. Très impliqué par la création contemporaine, il a dernièrement participé à plusieurs premières mondiales, comme celles des cycles Imago Mundi (avec le baryton Jacques L’Oiseleur des Longchamps en mai 2016) et Hölderlin-Lieder (avec le baryton-basse Vincent Le Texier en mai 2017) d’Olivier Greif, ainsi que la création mondiale partielle des Etudes pour piano de Philippe Manoury, avec Jean-Frédéric Neuburger durant l’édition 2016 du Festival Berlioz à La Côte-Saint-André (création complète en septembre 2019 à la Scala de Paris), ou encore Urphänomen II.b pour piano et électronique de Sasha J. Blondeau (création au Festival Présences 2020 à la Maison de la Radio). Attaché tant au grand répertoire qu’à la création contemporaine ou à la redécouverte de compositeurs moins connus (Déodat de Séverac, Durosoir, Kœchlin, Medtner, etc), son horizon musical s’est élargi à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et des musiques traditionnelles extra-européennes (gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, étude des chansons traditionnelles zoroastriennes avec le linguiste Chams Bernard, etc).

Il est lauréat du Concours international de piano Claude Bonneton de Sète 2010 (1er prix et prix du public), du Concours International Giorgio Cambissa 2016, et du Concours International de Piano d’Orléans 2016 (Prix Ricardo Viñes, Prix Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon – Yvonne Bonnaud pour sa pièce Causa Pulchritudinis). Il en est membre du jury dans l’édition ‘Brin d’herbe’ en juillet 2021.

En 2020, il intègre le Trio Messiaen, composé de ses amis et camarades du Conservatoire le violoniste David Petrlik et le violoncelliste Volodia van Keulen, se produisant ainsi à la Salle Molière de Lyon, à l’Auditorium du Louvre, au Palazzetto Bru Zane à Venise, au festival Messiaen au Pays de la Meije, à l’opéra de Clermont-Ferrand, au Wigmore Hall de Londres…

Plusieurs enregistrements sont à son actif, consacrés à des compositeurs d’aujourd’hui. Le disque Olivier Greif, Les Chants de l’âme, sorti en janvier 2020 chez B Records (collection Deauville Live), auquel il participe avec Marie-Laure Garnier, Clémentine Decouture, Paco Garcia et Yan Levionnois, est salué par la critique (Choc de Classica 2020). En septembre de la même année sort le disque En Blanc et Noir qu’il a enregistré chez Triton avec le pianiste Orlando Bass et la violoniste Rachel Koblyakov, monographie consacrée au compositeur Patrick Loiseleur. Deux autres disques sont sortis en 2021 : Fabien Touchard. Littoral chez Hortus, et Danse des morts. Olivier Greif (chez B Records, Deauville Live), qui est Choc de Classica 2021 et Diapason d’Or. Fin avril 2022 un disque monographique George Crumb. Black Angels. Music for a Summer Evening (Makrokosmos III) (B Records, Deauville Live) avec Théo Fouchenneret, le Trio Xenakis et le Quatuor Hanson, est lui aussi Choc de Classica.

Outre ses activités musicales, et pour satisfaire sa curiosité, il s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir, avec une prédilection certaine pour les sciences traitant du langage, comme la phonétique, la linguistique comparative et l’étymologie, dont première publication scientifique en 2019.

Philippe Hattat est en résidence à la Fondation Singer-Polignac en tant que soliste depuis 2016.


Arthur Hinnewinkel piano

Né aux États-Unis en 2000, Arthur Hinnewinkel commence ses études de piano à Singapour. Après avoir étudié auprès d’Anne-Lise Gastaldi au CRR de Paris d’où il sort avec les Félicitations du Jury, il intègre à 15 ans le CNSMDP chez Hortense Cartier-Bresson, avec qui il vient tout juste de terminer son Master. C’est ici qu’il rencontre Itamar Golan, Claire Désert, Maria Belooussova, François Salque, Gary Hoffman et Ivry Gitliss, personnalités qui éveilleront chez Arthur des perspectives musicales nouvelles, allant de la construction mathématique de la justesse à la nature métaphysique du son. Arthur se passionne pour un répertoire allant du 17ème
siècle aux contemporains du 21e, mais aussi pour le Jazz et les musiques Indiennes et d’Asie du Sud-Est, qu’il a découvert au cours de voyages qui lui ont donné goût à la diversité culturelle de notre monde.
Arthur se produit régulièrement, dans des festivals (Festival de Wissembourg par exemple), mais aussi en récital au Teatro di Marcello à Rome, et développe aussi son activité de musique de chambre dans diverses formations, notamment en sonate pour Violon et Piano et en Trio. Musicien curieux, il aime allier les arts en créant notamment des projets avec des danseurs.

Lors de la saison 2021-2022, on a notamment pu l’entendre au Musée Guimet à Paris dans le cadre de la saison Les Pianissimes et à l’Août musical de Deauville.

Philippe Hattat

Photo : Etienne Gaume

Artiste résident de 2017 à 2024

Né en 1993, Philippe Hattat entame ses études musicales à l’âge de huit ans au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre, dès 2003, au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris en classe de piano (avec Chantal Fraysse puis Emmanuel Mercier), puis en 2006 en classe d’accompagnement (avec Ariane Jacob, Jean-Marie Cottet et Philippe Biros). Durant cette période, il fut également un disciple de Jean-Marc Luisada qui lui ouvrit de nombreuses voies nouvelles d’interprétation. En septembre 2011, il intègre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris les classes de piano de Jean-François Heisser et d’accompagnement de Jean-Frédéric Neuburger et a depuis obtenu 8 premiers prix dans cette institution (en piano, accompagnement, écriture et orchestration).

Son expérience sur la scène est déjà considérable. Il s’est produit dans des festivals de toutes sortes, en tant que soliste (Les Nuits musicales de Pise, Musique au moulin à Moulin d’Andé, Musique et Terroir à Caunes-Minervois, Le Brulhois musical, Heure musicale au Marais à Paris, Piano en Valois à Angoulême, Festival Chopin à Paris, Festival de l’Orangerie de Sceaux, festival du Palazzetto Bru Zane 2016 à Paris, Musica da Casa Menotti à Spoleto [Italie] ; festival Sonograms à Sofia [Bulgarie] ; Festival International de Piano de la Roque d’Anthéron, Terres de Paroles, Festival de Musique de Sully & du Loiret , festival Encuentros à Buenos Aires [Argentine], etc.), également en tant que chambriste (Journées Ravel de Monfort-l’Amaury, Musiques sur Ciel de Cordes-sur-Ciel, Moments musicaux de Chalosse, Printemps de l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean-de-Luz, Gümüşlük Klasik Müzik Festivali en Turquie, Festival de Pâques et Août Musical de Deauville, Messiaen au pays de la Meije, etc.), mais aussi en tant que soliste avec orchestre (Les Estivales en Puisaye-Forterre avec l’Orchestre de chambre tchèque Camerata bohemia [direction : Rémi Gousseau] ; concerts avec l’Orchestre Bel’Arte [direction : Richard Boudarham]) et clavier d’orchestre (Folles Journées de Nantes 2013 avec l’Orchestre Poitou-Charentes [direction : Jean-François Heisser] ; 32ème festival Aspect des Musiques d’Aujourd’hui à Caen avec l’ensemble Multilatérale [direction : Kanako Abe]…). Il est sollicité pour l’accompagnement vocal, que ce soit avec chœur ou avec chanteurs solistes. Il fut également chef de chant pour l’opéra Les contes de la lune vague après la pluie de Xavier Dayer (coproduction entre la Fondation Royaumont, l’ensemble Linea, l’Opéra de Rouen et l’Opéra Comique). En juillet 2017, il participa à la 4e Académie Internationale d’été de Musique Contemporaine, organisée par l’Ensemble Linea, en tant que professeur de piano.

Egalement compositeur, il suit l’enseignement en composition et orchestration de Michel Merlet à Levallois-Perret de 2005 à 2011. Il pratique le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens, ainsi que le violoncelle entre 2004 et 2014. Il intègre en octobre 2014 la classe d’Improvisation à l’Orgue de Pierre Pincemaille au CRR de Saint-Maur-des-Fossés, et obtient son prix dans cette discipline en juin 2016. Très impliqué par la création contemporaine, il a dernièrement participé à plusieurs premières mondiales, comme celles des cycles Imago Mundi (avec le baryton Jacques L’Oiseleur des Longchamps en mai 2016) et Hölderlin-Lieder (avec le baryton-basse Vincent Le Texier en mai 2017) d’Olivier Greif, ainsi que la création mondiale partielle des Etudes pour piano de Philippe Manoury, avec Jean-Frédéric Neuburger durant l’édition 2016 du Festival Berlioz à La Côte-Saint-André (création complète en septembre 2019 à la Scala de Paris), ou encore Urphänomen II.b pour piano et électronique de Sasha J. Blondeau (création au Festival Présences 2020 à la Maison de la Radio). Attaché tant au grand répertoire qu’à la création contemporaine ou à la redécouverte de compositeurs moins connus (Déodat de Séverac, Durosoir, Kœchlin, Medtner, etc), son horizon musical s’est élargi à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et des musiques traditionnelles extra-européennes (gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, étude des chansons traditionnelles zoroastriennes avec le linguiste Chams Bernard, etc).

Il est lauréat du Concours international de piano Claude Bonneton de Sète 2010 (1er prix et prix du public), du Concours International Giorgio Cambissa 2016, et du Concours International de Piano d’Orléans 2016 (Prix Ricardo Viñes, Prix Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon – Yvonne Bonnaud pour sa pièce Causa Pulchritudinis). Il en est membre du jury dans l’édition ‘Brin d’herbe’ en juillet 2021.

En 2020, il intègre le Trio Messiaen, composé de ses amis et camarades du Conservatoire le violoniste David Petrlik et le violoncelliste Volodia van Keulen, se produisant ainsi à la Salle Molière de Lyon, à l’Auditorium du Louvre, au Palazzetto Bru Zane à Venise, au festival Messiaen au Pays de la Meije, à l’opéra de Clermont-Ferrand, au Wigmore Hall de Londres…

Plusieurs enregistrements sont à son actif, consacrés à des compositeurs d’aujourd’hui. Le disque Olivier Greif, Les Chants de l’âme, sorti en janvier 2020 chez B Records (collection Deauville Live), auquel il participe avec Marie-Laure Garnier, Clémentine Decouture, Paco Garcia et Yan Levionnois, est salué par la critique (Choc de Classica 2020). En septembre de la même année sort le disque En Blanc et Noir qu’il a enregistré chez Triton avec le pianiste Orlando Bass et la violoniste Rachel Koblyakov, monographie consacrée au compositeur Patrick Loiseleur. Deux autres disques sont sortis en 2021 : Fabien Touchard. Littoral chez Hortus, et Danse des morts. Olivier Greif (chez B Records, Deauville Live), qui est Choc de Classica 2021 et Diapason d’Or. Fin avril 2022 un disque monographique George Crumb. Black Angels. Music for a Summer Evening (Makrokosmos III) (B Records, Deauville Live) avec Théo Fouchenneret, le Trio Xenakis et le Quatuor Hanson, est lui aussi Choc de Classica.

Outre ses activités musicales, et pour satisfaire sa curiosité, il s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir, avec une prédilection certaine pour les sciences traitant du langage, comme la phonétique, la linguistique comparative et l’étymologie, dont première publication scientifique en 2019.

Philippe Hattat est en résidence à la Fondation Singer-Polignac en tant que soliste depuis 2016.

Discographie

Récital de Philippe Hattat

Note de programme

Œuvre de pleine maturité, la 31e Sonate opus 110 de Ludwig van Beethoven déploie, malgré sa relative brièveté, tout le génie de son créateur. Le savant mélange entre différents types d’écriture et de formes (notamment dans le très opératique 3e mouvement, mêlant récitatif, air et même fugues) démontre le génie de son artisanat compositionnel (écriture complexe des fugues, structures mélodiques communes entre les thèmes des mouvements), et rassemble en son sein toute l’expressivité et les puissantes émotions qu’il est concevable d’imaginer (de la plus profonde dépression à l’euphorie exaltante).
Avec la 12e de ses quatorze sonates, la Sonata Romantica opus 53 n°1, le Russe Nikolaï Medtner, compositeur injustement méconnu (plus introverti et à l’ombre de son ami plus démonstratif mais néanmoins génial Rachmaninoff), signe une des plus belles et intenses pages qu’il nous ait léguées. Tout comme Beethoven, Medtner fait montre, de manière fortement personnelle, d’un artisanat compositionnel abouti et complexe, par la riche écriture contrapuntique et la recherche d’audacieuses harmonies, joint à un large panel expressif et émotionnel par son lyrisme tout russe et à une narrativité qui se rapproche de celle de Schumann ou de Liszt.
Une œuvre de ma plume, composée pour l’occasion, vient compléter le programme comme un interlude, mêlant incantations, gestes fugaces et chatoiement harmonique.

Philippe Hattat

Programme

Ludwig van Beethoven (1770-1827)

Sonate pour piano n°31 en la bémol majeur opus 110 

  • Moderato cantabile, molto espressivo 
  • Allegro molto 
  • Adagio ma non troppo

Philippe Hattat (né en 1993)

Diapre Nyctérine (création mondiale) 

Nikolaï Medtner (1880-1951)

Sonata Romantica en si bémol mineur opus 53 n°1

  • Romanza. Andantino con moto, ma sempre espressivo
  • Scherzo. Allegro
  • Meditazione. Andante con moto (espressivo, ma semplice)
  • Finale. Allegro non troppo

Philippe Hattat piano

Biographie

Né en 1993, Philippe Hattat entame ses études musicales à l’âge de huit ans au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre dès 2003 au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris en classe de piano puis en 2006 en classe d’accompagnement. Depuis septembre 2011, il intègre plusieurs classes du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris : piano avec Jean-François Heisser, accompagnement avec Jean-Frédéric Neuburger puis, en 2014, dans le cursus supérieur d’écriture et enfin l’orchestration en 2017.

Il suit également l’enseignement en composition et orchestration de Michel Merlet entre 2005 et 2011. Il pratique le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens, ainsi que le violoncelle entre 2004 et 2014. Il intègre en octobre 2014 la classe d’improvisation à l’orgue de Pierre Pincemaille au Conservatoire à Rayonnement Régional de Saint-Maur-des-Fossés, et obtient son prix dans cette discipline en juin 2016. Très impliqué dans la création contemporaine, il a dernièrement participé à plusieurs premières mondiales, comme les cycles Imago Mundi et Hölderlin-Lieder d’Olivier Greif, ainsi que la création mondiale partielle des études pour piano de Philippe Manoury, avec Jean-Frédéric Neuburger durant l’édition d’août 2016 du Festival Berlioz. Son horizon musical s’étend à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et aux musiques traditionnelles extra-européennes (pratique du gamelan de Java centrale, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, étude des chansons traditionnelles zoroastriennes).

Il est lauréat du Concours international de piano Claude Bonneton de Sète en 2010 (1er prix et prix du public), du Concours international de piano d’Orléans en 2016 (prix mention spéciale Ricardo Viñes, prix mention spéciale Alberto Ginastera, et prix de composition André Chevillon Yvonne Bonnaud) et du Concours international Giorgio Cambissa en 2016. Philippe Hattat s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir (sciences physiques, géologie, philosophie, archéologie, anthropologie), avec une prédilection pour la linguistique comparative et l’étymologie.

En janvier 2020 paraît, avec un grand succès, son premier enregistrement pour B Records dans la collection « Deauville Live », consacré aux Chants de l’âme d’Olivier Greif avec la soprano Marie-Laure Garnier. Vient de paraître le Quadruple Concerto d’Oliver Greif enregistré live lors du Festival de Pâques de Deauville 2021 aux côtés de Pierre Fouchenneret, Lise Berthaud et Yan Levionnois, ainsi que l’orchestre du festival dirigé par Pierre Dumoussaud. 

Philippe Hattat est en résidence à la Fondation Singer-Polignac en tant que soliste, ainsi qu’au sein du Trio Messiaen.

Chants de l’âme

Olivier Greif (1950-2000)

Chants de l’âme pour voix et piano (1979-1995)

  • Deniall (George Herbert)
  • The tyger (William Blake)
  • Holy sonnet, Divine meditations n° 6 (John Donne)
  • Sic vita (Henry King)
  • Holy sonnet (John Donne)
  • Vertue (George Herbert)
  • Song (Thomas Carew)
  • Mortification (George Herbert)
  • Peace (Henry Vaughan)

Thierry Escaich (né en 1965)

D’une douleur muette pour voix, violoncelle et piano (2001)

  • Textes d’Yves Petit de Voize

Olivier Greif

Le Tombeau de Ravel pour piano à quatre mains

Marie-Laure Garnier soprano

Yan Levionnois violoncelle

Philippe Hattat, Théo Fouchenneret piano

Biographies

Marie-Laure Garnier soprano

Nommée Révélation classique ADAMI, la soprano Marie-Laure Garnier débute son parcours artistique en Guyane puis au conservatoire à rayonnement régional de Paris. En 2009, elle intègre la classe de chant lyrique de Malcolm Walker au conservatoire national supérieur de musique de Paris. Après un brillant Prix de chant, elle obtient un diplôme d’artiste-interprète ainsi qu’un master de musique de chambre.

Lauréate du Concours international de chant de Mâcon et de la Fondation Cziffra, la soprano remporte le prix de la Mélodie française aux côtés de la pianiste Célia Oneto Bensaid au Concours Nadia et Lili Boulanger 2017. Elle est nommée « Jeune talent d’Outremer 2018 » par le Réseau des talents d’Outre-mer et remporte le prix Voix des Outre-mer 2019. Récemment, elle a été nommée lauréate HSBC du festival lyrique d’Aix-en-Provence.

L’artiste se produit en récital sur des scènes prestigieuses telles que le Théâtre des Champs Elysées, la Philharmonie de Paris, le Capitole de Toulouse, le festival de La Chaise Dieu. À l’étranger, on la découvre à l’Oxford Lieder Festival, à l’Auditorium Reina Sofia à Madrid, au Palazzo Contarini Polignac à Venise, à l’Orangerie du Manoir de Skebo en Suède, à la SchumannHauss en Allemagne, ou encore au théâtre du Bolchoi à Moscou.

A l’opéra, Marie-Laure Garnier a interprété La Cantatrice dans Reigen de Boesmans, Tosca de Puccini, Gerhilde dans La Walkyrie de Wagner, et Ygraine dans Ariane et Barbe Bleue de Dukas.

La soprano affectionne particulièrement le Lied et la Mélodie, mais est également passionnée de musique de chambre, Elle se produit aux côtés de partenaires de choix tels que Célia Oneto Bensaid, Mary Olivon, Anne Le Bozec, Tristan Raës, Adam Laloum, Jonas Vitaud.

Après avoir fait ses débuts à la Salle Bourgie (Montréal) et au Wigmore Hall (Londres), on pourra entendre Marie-Laure Garnier au Théâtre des Champs Elysées, à l’Opéra Comédie de Montpellier, au Capitole de Toulouse et à l’Opéra Royal du Château de Versailles dans Platée de Rameau. La soprano fera également ses débuts en Chine dans le cadre d’une tournée avec Célia Oneto Bensaid.

Outre son amour pour la scène, Marie-Laure Garnier est une artiste engagée au service d’autrui au travers d’actions socio-culturelles. En effet, en partenariat avec la Philharmonie de Paris et le festival d’Aix-en-Provence, elle anime de nombreuses médiations culturelles auprès de publics n’ayant pas accès à la musique dite classique. Elle organise régulièrement des ateliers de chant choral dans des établissements scolaires et dans des entreprises ; par ailleurs elle a dirigé le chœur gospel The Sharing Singers avec qui elle a donné de nombreux concerts notamment auprès de personnes isolées (maisons de retraite et maisons médicalisées). Pour Marie-Laure, la musique est un vecteur de lien social dont on ne saurait se passer.


Yan Levionnois violoncelle

Yan Levionnois a débuté le violoncelle avec son père, puis a étudié à Paris avec Marc Coppey et Philippe Muller, à Oslo avec Truls Mørk, et à New York avec Timothy Eddy où il a également suivi des cours de philosophie à la Columbia University. Premier prix des concours internationaux André Navarra et In Memoriam Rostropovitch, il est également lauréat du concours Reine Elisabeth consacré au violoncelle et du dernier concours Rostropovitch où il a obtenu le prix de la « personnalité la plus remarquable », et a été nommé aux Victoires de la musique classique 2011. Il est aussi lauréat des fondations d’entreprise Banque Populaire et Safran et révélation classique de l’Adami 2013.

Soliste, il se produit avec le London Philharmonic Orchestra, l’orchestre national de France, le Sinfonia Varsovia et l’orchestre national du Capitole de Toulouse, sous la direction de Daniele Gatti, Dimitry Sitkovetsky, Jean-Jacques Kantorow et Heinrich Schiff. Ses partenaires de musique de chambre sont David Grimal, Antoine Tamestit, Renaud et Gautier Capuçon, Nicholas Angelich, David Guerrier, Emmanuel Pahud et le quatuor Ébène. Il joue régulièrement avec l’accordéoniste de jazz Richard Galliano, ainsi qu’avec l’ensemble Les Dissonances.

Parmi sa discographie, citons Cello Solo (Fondamenta, 2013), puis, chez le même label un disque de sonates avec le pianiste Guillaume Bellom et Pierrots Lunaires avec la violoniste Mélanie Clapiès. Récemment, il a pris part à une intégrale de la musique de chambre de Brahms avec, entre autres, Pierre Fouchenneret (B Records, 2019).

Attaché à la création contemporaine, il a travaillé avec Jonathan Harvey, Bruno Mantovani, Éric Tanguy ainsi que Kryštof Mařatka.

Passionné par la poésie d’Arthur Rimbaud, il a conçu Illuminations, un spectacle mêlant les poèmes du recueil éponyme aux Suites pour violoncelle seul de Benjamin Britten, et dans lequel il assure également le rôle de récitant.

Depuis 2019, il est le violoncelliste du quatuor Hermès.

Il a eu la chance de participer à la création de son violoncelle, réalisé par Patrick Robin, et joue un archet fait pour lui par Yannick Le Canu.

Yan Levionnois est un artiste associé de la Fondation Singer-Polignac depuis 2017.


Philippe Hattat piano

Né en 1993, Philippe Hattat entame ses études musicales à l’âge de huit ans au conservatoire de Levallois-Perret. Il entre, dès 2003, au Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) de Paris en classe de piano (avec Chantal Fraysse puis Emmanuel Mercier), puis en 2006 en classe d’accompagnement (avec Ariane Jacob, Jean-Marie Cottet et Philippe Biros) et passe parallèlement un baccalauréat littéraire. Durant cette période, il suit les conseils de Jean-Marc Luisada, qui lui ouvre de nombreuses voies nouvelles d’interprétation. En septembre 2011, il intègre au conservatoire national supérieur de musique de Paris les classes de piano de Jean-François Heisser et d’accompagnement de Jean-Frédéric Neuburger et a depuis obtenu huit premiers prix dans cette institution (en piano, accompagnement, écriture et orchestration).

Son expérience sur la scène est déjà considérable. Il s’est produit dans des festivals de toutes sortes, en tant que soliste (festival Les Nuits musicales de Pise ; Musique au moulin ; festival Musique et Terroir à Caunes-Minervois ; festival Le Brulhois musical ; Heure musicale au Marais à Paris ; festival Piano en Valois à Angoulême ; festival Chopin à Paris ; festival de l’Orangerie de Sceaux ; festival du Palazzetto Bru Zane 2016 à Paris ; festival Musica da Casa Menotti à Spoleto en Italie ; festival Sonograms à Sofia en Bulgarie ; festival international de Piano de la Roque d’Anthéron ; festival Terres de Paroles ; festival de musique de Sully & du Loiret ; festival Encuentros à Buenos Aires en Argentine), également en tant que chambriste (Journées Ravel de Monfort-l’Amaury ; festival Musiques sur Ciel de Cordes-sur-Ciel ; Moments musicaux de Chalosse ; Printemps de l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean-de-Luz ; Gümüşlük Klasik Müzik Festivali en Turquie ; festival de Pâques et Août musical de Deauville, avec Bertrand Chamayou, Guillaume Vincent, le quatuor Hanson, Théo Fouchenneret et le trio Xenakis), mais aussi en tant que soliste avec orchestre (festival Les Estivales en Puisaye-Forterre avec l’orchestre de chambre tchèque Camerata bohemia dirigé par Rémi Gousseau ; concerts avec l’orchestre Bel’Arte dirigé par Richard Boudarham) et clavier d’orchestre (Folles Journées de Nantes avec l’orchestre Poitou-Charentes dirigé par Jean-François Heisser ; festival Aspect des Musiques d’Aujourd’hui à Caen avec l’ensemble Multilatérale dirigé par Kanako Abe. Il est sollicité pour l’accompagnement vocal, que ce soit avec chœur ou avec chanteurs solistes. Il fut également chef de chant pour l’opéra Les contes de la lune vague après la pluie de Xavier Dayer (coproduction entre la Fondation Royaumont, l’ensemble Linea, l’Opéra de Rouen et l’Opéra Comique). En juillet 2017, il participe à la 4e Académie internationale d’été de Musique Contemporaine, organisée par l’Ensemble Linea, en tant que professeur de piano.

Également compositeur, il suit l’enseignement en composition et orchestration de Michel Merlet à Levallois-Perret de 2005 à 2011. Il pratique le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens, ainsi que le violoncelle entre 2004 et 2014. Il intègre en octobre 2014 la classe d’improvisation à l’orgue de Pierre Pincemaille au CRR de Saint-Maur-des-Fossés et obtient son prix dans cette discipline en juin 2016. Très impliqué par la création contemporaine, il a dernièrement participé à plusieurs premières mondiales, comme celles des cycle Imago Mundi (avec le baryton L’Oiseleur des Longchamps en mai 2016) et Hölderlin-Lieder (avec le baryton-basse Vincent Le Texier en mai 2017) d’Olivier Greif, ainsi que la création mondiale partielle des Etudes pour piano de Philippe Manoury, avec Jean-Frédéric Neuburger durant l’édition d’août 2016 du festival Berlioz à La Côte-Saint-André, ou encore Urphänomen pour piano et électronique de Sasha J. Blondeau (commande du festival Musique aux Mines 2018). Attaché tant au répertoire qu’à la création contemporaine ou à la redécouverte de compositeurs moins connus (Déodat de Séverac, Durosoir, Medtner, etc), son horizon musical s’est élargi à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et des musiques traditionnelles extra-européennes (gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, étude des chansons traditionnelles zoroastriennes).

Il est lauréat du Concours international de piano Claude Bonneton de Sète 2010 (1er prix et prix du public), du Concours international de piano d’Orléans 2016 (Prix Ricardo Viñes, Prix Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon – Yvonne Bonnaud) et du Concours international Giorgio Cambissa 2016.

Outre ses activités musicales, et pour satisfaire son ouverture d’esprit et son insatiable curiosité, il s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir (sciences physiques, géologie, philosophie, archéologie, anthropologie, etc.), avec une prédilection certaine pour les sciences du langage, comme la phonétique, la linguistique comparative et l’étymologie.

Philippe Hattat est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2017.


Théo Fouchenneret piano

Premier prix du Concours international de Genève en novembre 2018, Théo Fouchenneret a étudié au conservatoire à rayonnement régional de Nice, sa ville natale, dans la classe de Christine Gastaud. Il obtient les plus hautes distinctions au conservatoire national supérieur de musique de Paris auprès de professeurs tels qu’Alain Planès, Hortense Cartier-Bresson et Jean-Frédéric Neuburger.

En 2013, il remporte le 1er prix au Concours international de piano Gabriel Fauré qui lui donne l’occasion d’aborder un répertoire qui lui est cher. En 2018, il remporte le 1er prix ainsi que cinq prix spéciaux au Concours international de musique de chambre de Lyon avec le trio Messiaen, qu’il forme avec David Petrlik (violon) et Volodia Van Keulen (violoncelle). Si Théo est régulièrement l’invité des émissions de radio et de télévision, c’est bien sûr la scène qui porte ses principales interprétations. Déjà de nombreuses salles françaises l’ont applaudi (fondation Louis Vuitton, Opéra de Nice, Opéra de Dijon…) et son talent s’exporte jusqu’à l’étranger (Sala Verdi à Milan, Université Antonine à Beyrouth, Philharmonie de Xi’an, Toppan Hall à Tokyo, Izumi Hall à Osaka, Munetsugu Hall à Nagoya, National Concert Hall à Taïpei…). Aujourd’hui invité par de nombreux festivals (festivals de Deauville, festival de la Roque d’Anthéron, Folle Journée de Nantes, Cully Classique, Klavier Ruhr Festival…), il partage la scène avec les musiciens les plus doués de sa génération.

Théo sort un premier CD en 2013 chez Sonare Art Office, comprenant la Sonate de Franck et la Deuxième sonate de Fauré aux côtés du violoniste Tatsuki Narita. En 2015, c’est avec la violoncelliste Astrig Siranossian qu’il partage un enregistrement chez Claves Records. Plus récemment, le premier CD du Trio Messiaen avec le clarinettiste Raphaël Sévère est paru en 2018 aux éditions Mirare et se consacre tout naturellement au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen, ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès.

Théo Fouchenneret est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Messiaen depuis 2014.

César Franck et ses disciples

Guillaume Lekeu (1870-1894)

Adagio pour septuor à cordes (1891)

Guy Ropartz (1864-1955)

Troisième nocturne pour piano (1916)

Vincent d’Indy (1851-1931)

Helvetia pour piano opus 17

Ernest Chausson (1855-1899)

Concert pour violon, piano et quatuor à cordes opus 21

  • Décidé
  • Sicilienne
  • Grave
  • Très animé

Pierre Fouchenneret violon

Quatuor Hanson

Raphaël Pagnon alto

Adrien Bellom violoncelle

Simon Guidicelli contrebasse

Théo Fouchenneret, Philippe Hattat piano

Biographies

Pierre Fouchenneret violon

Artiste insatiable, fort d’une discographie de plus d’une vingtaine de disques, il dédie plusieurs années de sa vie à l’œuvre d’un compositeur, s’entoure des plus beaux chambristes pour, le plus souvent, en graver une intégrale. En 2016, il enregistre chez Aparte l’intégrale des sonates pour violon et piano de Beethoven avec Romain Descharmes. En 2018, parait le premier volume d’une intégrale de la musique de chambre de Gabriel Fauré avec Simon Zaoui et Raphaël Merlin. Il se lance également avec le quatuor Strada, Eric Lesage, Florent Pujuila, Adrien Boisseau…dans le projet insensé de jouer toute la musique de chambre de Brahms. L’intégrale parait chez B.Records au cours de la saison 2018-2019.

Enfant prodige, Pierre Fouchenneret obtient à 16 ans son premier prix de violon et de musique de chambre au CNSM de Paris, remporte ensuite le Grand Prix du Concours International de musique de chambre de Bordeaux, le Grand prix Georges Enesco de la Sacem, et devient lauréat de la fondation Natixis.
Invité sur les scènes du monde entier, l’« archer hors norme » (Le Figaro) de Pierre Fouchenneret est rapidement amené à jouer avec des musiciens d’exception tels que le Fine Art Quartet, Jean-François Heisser, Jean-Frédéric Neuburger, Zongh Xu, Julien Leroy, Nicolas Angelich… Il fonde en 2013 le quatuor Strada avec Sarah Nemtanu, Lise Berthaud et François Salque.

Artiste gourmand et complet Pierre Fouchenneret est reconnu par les orchestres français et internationaux pour son audace et sa vision du répertoire. Il a notamment été invité par l’orchestre de la Suisse Romande, le Suzhou Symphony Orchestra, l’orchestre national de Bordeaux, le Philharmonique de Brno, le Philharmonique de Nice, le Baltic de Saint Petersbourg, l’orchestre de chambre Nouvelle-Aquitaine.

Pierre Fouchenneret est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Quatuor Hanson

Le quatuor Hanson s’est formé en 2013 au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Il obtient sa licence à l’unanimité puis son Master dans la classe de Jean Sulem (quatuor Rosamonde). Membre de l’European Chamber Music Academy après avoir été invité aux sessions de Manchester puis de Grossraming (Autriche), le quatuor travaille avec Hatto Beyerle, Johannes Meissl, Miguel Da Silva, Peter Cropper et se perfectionne auprès de Claire Désert, du trio Wanderer, du quatuor Ebène et de Mathieu Herzog. En 2014, le quatuor est en résidence au festival international de La Roque d’Anthéron.

Il se produit en quintette avec Jean Sulem au Grand salon des Invalides et interprète Figura IV / Passagio per quartetto d’archi de Matthias Pintscher au festival ManiFeste de l’IRCAM. Le quatuor Hanson est lauréat du concours européen «Musiques d’ensemble » de la Fnapec 2014 où il remporte la bourse de l’Académie des Beaux-Arts. En 2015, il se perfectionne à l’université des arts de Vienne auprès de Johannes Meissl.

Le quatuor a obtenu le 2e prix du concours international de quatuor à cordes Joseph Haydn en 2017 ainsi que trois prix spéciaux (le prix Joseph Haydn, le prix 20e siècle et le prix du public), le 2e prix du concours de Genève en 2016, le 3e prix ainsi que le prix du public au 11e concours international de quatuor à cordes de Lyon en 2015. Lors de l’ISA Competition à Reichenau en Autriche, les musiciens remportent trois prix dont celui du meilleur quatuor à cordes, ainsi que deux prix spéciaux (les « Wienner Klassik » et « Second Viennese School » prizes). Il est soutenu par la Fondation Banque Populaire.

Le quatuor se produit dans des salles prestigieuses telles l’auditorium de la Maison de la radio et la Philharmonie de Paris, le Wigmore Hall de Londres, le Victoria Hall de Genève, l’ORF Kulturhaus de Vienn (Autriche), l’opéra de Lyon, la Salle Cortot, le Grand salon des Invalides et les Archives nationales. Les quatre musiciens ont été les invités de festivals tels La Roque d’Anthéron, le festival Pablo Casals, le Kalkalpen Kammermusik Festival (Autriche), Les Vacances de Monsieur Haydn, Les Chaises musicales en Vienne, le festival de La Baule. Leur carrière internationale les amène à se produire en Europe, au Maroc et très prochainement en Chine.

Le quatuor partage régulièrement la scène avec des musiciens tels Michel Lethiec, Paul Meyer, Bruno Philippe, Vadim Kholodenko, Amaury Viduvier ou encore Guillaume Bellom.

Le premier enregistrement du quatuor sera consacré à Haydn et paraîtra à l’automne 2019 pour le label Aparté.

Le quatuor Hanson est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2015.


Raphaël Pagnon alto

Après des études de violon aux conservatoires de Reims et Marseille, Raphaël intègre à Paris les classes d’Annick Roussin et Christophe Poiget. Il débute parallèlement l’alto auprès de Michel Michalakakos et intègre la même année le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris dans la classe d’alto de Pierre-Henri Xuereb. Il y obtient en 2015 sa licence d’interprète mention « très bien ». Il a également la chance de bénéficier des conseils de Yuri Bashmet, Tabea Zimmerman ou encore Garth Knox lors de divers cours et masterclasses.

Raphaël est lauréat du Concours international Città di Cremona, du Concours national des jeunes altistes, du Prix du département des Bouches-du-Rhône, des Concours Bellan et Tertis, et est soutenu par la fondation « Musique et Vin au Clos Vougeot ». Il est membre de l’Académie de la Staatskapelle Berlin sous la direction de Daniel Barenboim entre 2016 et 2018. À cette occasion, il se produit dans des lieux aussi prestigieux que la Philharmonie de Paris, le Konzerthaus Berlin, la Philharmonie de Berlin sous la direction de chefs tels que Zubin Mehta, Simon Rattle, James Levine, Paavo Järvi… Il collabore également régulièrement avec des ensembles tels quel Les Dissonances ou l’ensemble Appassionato.

Passionné de musique de chambre, il a l’occasion de se produire aux côtés de partenaires de renom comme Dong-Suk Kang, Pascal Devoyon, Jérôme Pernoo, Dejan Bogdanovic.

Membre fondateur du quatuor Agate, il étudie actuellement auprès de Mathieu Herzog (quatuor Ébène) et Luc-Marie Aguera (quatuor Ysaye). Il côtoie également des maîtres réputés de cette discipline : Eberhard Feltz, Günter Pichler et Gerhard Schulz du quatuor Alban Berg, Yovan Markovitch du quatuor Danel, des membres du quatuor Talich et du quatuor Vogler.

Il joue sur un alto de Friedrich Alber de 2014.

Raphaël est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le quatuor Agate.


Adrien Bellom violoncelle

Après avoir étudié dans la classe de Jérôme Pernoo au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, puis au Mozarteum de Salzburg auprès de Clemens Hagen ainsi qu’à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth en Belgique, Adrien Bellom poursuit actuellement une activité soutenue de chambriste.

Il est membre fondateur du quatuor avec piano Abegg et du quatuor à cordes Lachrymae, et est actuellement le violoncelliste du trio Medici. Il se produit aussi régulièrement en sonate avec son frère Guillaume Bellom, avec lequel il vient d’obtenir un Master en musique de chambre dans la classe de Claire Désert.

On a ainsi pu l’entendre aux côtés de nombreuses personnalités musicales au festival de Bel-Air, au festival de la Roche-Posay, au festival des Arcs, aux Journées Ravel de Monfort l’Amaury, au festival de Deauville, au festival de La Prée, au festival Debussy, au Palazetto Bru Zane à Venise, aux Sommets musicaux de Gstaad, à Flagey, à l’Auditorium du Louvre, à la Philarmonie de Paris…

Adrien fait partie depuis 2015 de la troupe du Centre de musique de chambre de Paris en résidence à la Salle Cortot, sous la direction artistique de Jérôme Pernoo. Après avoir intégré l’académie de l’orchestre philharmonique de Radio France et l’académie de l’orchestre de Paris il joue désormais au sein de différents orchestres de chambre, tels que l’ensemble Appassionato ou les Forces Majeures.

Adrien accorde depuis son plus jeune âge une grande place à la pratique du piano ; il obtient en 2014 un Premier Prix au Conservatoire de Boulogne-Billancourt dans la classe de Nicolas Mallarte. En tant que violoncelliste du trio Medici, il a participé à l’enregistrement du coffret CD Reicha publié chez Outhere Music en coproduction avec la Chapelle Musicale Reine Elisabeth et le Palazetto Bru Zane, sorti en septembre 2017.

Adrien est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Medici depuis 2017.


Simon Guidicelli contrebasse

Né en 1989, Simon Guidicelli commence la contrebasse à huit ans à l’école normale de musique d’Aix-en- Provence. Il y obtient en 2008 son diplôme de perfectionnement à l’unanimité avec les félicitations du jury dans la classe de Francis Laforge. Il est admis la même année au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Thierry Barbé.

Il se produit régulièrement avec l’orchestre national du Capitole de Toulouse ainsi qu’avec l’orchestre national de France, l’orchestre de l’Opéra de Paris, l’orchestre de chambre de Montpellier sous la direction de chefs tels que Tugan Sokhiev, Daniele Gatti, Philippe Jordan, Kristjan Järvi, Harmut Haenchen.

Contrebassiste de l’ensemble Le Balcon dirigé par Maxime Pascal, il participe à de nombreux projets, dont La Symphonie Fantastique de Berlioz/Lavandier, Le Premier meutre d’Arthur Lavandier, Le Balcon de Peter Eötvös, et les Lieux Perdus de Pedro Garcia-Velasquez.

Il s’occupe également à la production de projets pour Le Poème Harmonique, dirigé par Vincent Dumestre.

En 2018-2019, il participe avec Le Balcon à l’opéra Donnerstag aus Licht de Stockhausen à l’Opéra comique de Paris.


Théo Fouchenneret piano

Théo Fouchenneret commence ses études musicales au Conservatoire à rayonnement régional de Nice à l’âge de cinq ans dans la classe de Christine Gastaud. À treize ans, il obtient son prix de piano mention « très bien » à l’unanimité. Il entre alors au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe d’Alain Planès, puis dans celle d’Hortense Cartier-Bresson. Il obtient son master mention « très bien », est admis en 3e cycle et suit également l’enseignement de la classe d’accompagnement.

En octobre 2013, il est lauréat du Concours international Gabriel Fauré. En 2018, il remporte le premier prix ex-aequo du Concours de Genève et est nommé dans la catégorie « soliste instrumental » aux Victoires de la musique classique.

Il a fondé en 2014 le trio Messiaen aux côtés du violoniste David Petrlik et du violoncelliste Volodia van Keulen, avec qui il obtient le premier prix au Concours international de musique de chambre de Lyon en 2018. Ce prix permet au trio d’enregistrer, avec Raphaël Sévère, son premier disque pour le label Mirare consacré au Quatuor pour la fin du temps de Messiaen et aux Court Studies de Thomas Adès.

Théo s’est déjà produit dans des salles prestigieuses en France (UNESCO, opéra de Nice, opéra de Dijon…) et à l’étranger (Toppan Hall à Tokyo, Izumi Hall à Osaka, Munetsugu Hall à Nagoya, National Concert Hall à Taïwan…). Aujourd’hui invité par de nombreux festivals (festival de Pâques de Deauville, Rencontres musicales de Bélaye, festival de La Roque d’Anthéron, Cully Classique…), il partage la scène avec des musiciens tels Raphaël Sévère, Victor Julien-Laferrière, Tatsuki Narita, Nicolas Bône, Roland Pidoux, Romain Descharmes, Éric Picard, Christophe Morin.

Théo Fouchenneret est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Messiaen.


Philippe Hattat piano

Né en 1993, Philippe Hattat entame ses études musicales à l’âge de huit ans au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre dès 2003, au Conservatoire à rayonnement régional de Paris en classe de piano, puis en 2006 en classe d’accompagnement (avec Ariane Jacob, Jean-Marie Cottet et Philippe Biros) et passe parallèlement un baccalauréat littéraire. Il est parallèlement l’un des « disciples » de Jean-Marc Luisada qui lui ouvre de nombreuses voies d’interprétation. En 2011, il entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de piano de Jean-François Heisser et dans celle d’accompagnement de Jean-Frédéric Neuburger. En 2013, il suit le cursus supérieur d’écriture et obtient le prix d’harmonie avec Jean-François Zygel, le prix de contrepoint avec Pierre Pincemaille et le prix d’écriture XXe-XXIe avec Alain Mabit. En 2014 il entre en Master de musique de chambre dans la classe d’Itamar Golan, en trio avec François Pineau-Benois (violon) et Nil Kocamangil (violoncelle).

Philippe Hattat s’est produit dans de nombreux festivals en tant que soliste : Les Nuits musicales de Pise Musique au moulin (Moulin d’Andé) ; Musique et Terroir à Caunes-Minervois Le Brulhois musical ; l’Heure musicale au Marais (Paris) ; Festival Chopin (Paris) ; l’Orangerie de Sceaux ; Festival du Palazzetto Bru Zane (Paris) ; Musica da Casa Menotti (Spoleto, Italie) et La Roque d’Anthéron. En tant que chambriste, il participe aux Journées Ravel de Monfort-l’Amaury ; Musiques sur Ciel de Cordes-sur-Ciel ; Moments musicaux de Chalosse Printemps de l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean-de-Luz ; Gümüşlük Klasik Müzik Festivali en Turquie. Avec l’orchestre de chambre tchèque Camerata bohemia (direction Rémi Gousseau) et l’orchestre Bel’Arte (direction Richard Boudarham), il participe en tant que soliste aux Estivales en Puisaye-Forterre. En tant que clavier d’orchestre, il participe aux Folles Journées de Nantes 2013 avec l’orchestre Poitou-Charentes (direction : Jean-François Heisser) ainsi qu’au 32ème festival Aspect des Musiques d’Aujourd’hui (Caen) avec l’ensemble Multilatérale (direction Kanako Abe). 

Compositeur, Philippe Hattat a suivi l’enseignement de Michel Merlet à Levallois-Perret (2005- 2011) en composition et orchestration. Il pratique le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens. Il joue également du violoncelle. En octobre 2014 il entre dans la classe d’improvisation à l’orgue de Pierre Pincemaille au Conservatoire à rayonnement régional de Saint-Maur-des-Fossés et obtient son prix dans cette même discipline en juin 2016. Très impliqué dans la création contemporaine, il a dernièrement participé à deux premières mondiales : le cycle de mélodies Imago Mundi d’Olivier Greif avec le baryton L’Oiseleur des Longchamps en mai 2016 puis la création mondiale partielle des Études pour piano de Philippe Manoury, avec Jean-Frédéric Neuburger au Festival Berlioz (2016). Attaché tant au répertoire qu’à la création contemporaine où à la redécouverte de compositeurs moins connus (Séverac, Durosoir, etc), son horizon musical s’est élargi à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et des musiques traditionnelles extra-européennes (pratique du gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, etc).

Philippe Hattat est lauréat du concours international de piano Claude Bonneton de Sète (2010 ; 1er prix et prix du public), du concours international de piano d’Orléans (2016 ; Prix Mention Spéciale Ricardo Viñes, Prix Mention Spéciale Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon – Yvonne Bonnaud), et du Concours international Giorgio Cambissa (2016).

Outre ses activités musicales et pour satisfaire son ouverture d’esprit et son insatiable curiosité, il s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir (sciences physiques, géologie, philosophie, archéologie, anthropologie, etc.), avec une prédilection certaine pour la linguistique comparative et les origines du langage.

Philippe Hattat est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2017.


L’étrange monsieur Ravel

conçue et présentée par Benoît Duteurtre
avec la participation de Manuel Cornejo

auteur de Maurice Ravel, l’intégrale : correspondance, écrits et entretiens, Le Passeur

Programme

Maurice Ravel (1875-1937)

  • Jeux d’eau
  • Quatuor à cordes
  • Miroirs
  • Valses nobles et sentimentales
  • Ma mère l’Oye
  • Trio avec piano
  • Le Tombeau de Couperin
  • Sonate pour violon et piano

Omer Bouchez violon

Anthony Kondo violoncelle

Quatuor Hermès

Philippe Hattat, Victor Metral piano

Biographies

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né à Sainte-Adresse, près du Havre. Il a grandi non loin des écrivains qu’il aime : Flaubert, Maupassant ou Alphonse Allais. Passionné de musique, il a d’abord gagné sa vie en jouant du piano.

Son premier texte est paru dans la revue Minuit en 1982. De Tout doit disparaître (1992) à Gaieté parisienne en passant par Drôle de temps et Les Malentendus, ses romans racontent avec humour la France contemporaine. En 2001, il obtient le Prix Médicis pour Le Voyage en France. Ses livres plus récents s’aventurent parfois aux frontières du réel : Service clientèle, La Cité heureuse et La Petite fille et la cigarette (2005), ont été traduits dans plus de vingt langues. Les Pieds dans l’eau (2008), puis Ballets Roses (2009) et Livre pour adultes (2016) explorent une veine plus autobiographique. La plupart de ces ouvrages sont parus chez Gallimard ou chez Fayard.

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans Marianne, Le Figaro Littéraire, L’Atelier du Roman. Ses chroniques ont été rassemblées dans Ma Belle Epoque (2007). Il a suscité une vive polémique par son essai Requiem pour une avant-garde (1995), avant de fonder avec Marcel Landowski l’association Musique Nouvelle en Liberté qui soutient les jeunes compositeurs. On lui doit également une histoire de L’opérette en France et des documentaires pour la télévision. Depuis dix ans, il anime sur France Musique une émission au succès jamais démenti : Étonnez-moi Benoît.

Au théâtre, Benoît Duteurtre est l’auteur de Viva l’opéra comique qui a connu un vif succès salle Favart en 2004. Il a également signé l’adaptation de Véronique présentée en 2008 au Châtelet. Une nouvelle édition de L’Opérette en France est parue chez Fayard fin 2009.


Quatuor Hermès

La florissante carrière du quatuor Hermès comprend des tournées aux quatre coins de l’Europe, en Asie (Chine, Japon, Taiwan), aux Etats-Unis et en Amérique du Sud, ainsi qu’au Maroc, en Egypte au Kazakhstan ou aux Emirats Arabes Unis. Les quatre musiciens sont fréquemment invités dans de grands festivals français et étrangers comme celui de la Roque d’Anthéron, les Flâneries Musicales de Reims, le festival de Radio France et Montpellier, le festival du Périgord Noir, le festival de Colmar, le festival de L’Orangerie de Sceaux, le festival de Pâques de Deauville ; au Cheltenham Music Festival, Mecklenburg-Vorpommern festival, Krzyzòwa Music Festival, Mantova Chamber Music festival…

Régulièrement invité aux Etats-Unis, le quatuor s’y produit dans de prestigieuses salles comme au Kennedy Center de Washington ou au Carnegie Hall de New York.

Son parcours est jalonné de rencontres déterminantes : les quatuors Ravel, Ysaÿe, et Artemis avec lesquels les quatre musiciens se sont formés et ont développé une pensée musicale commune ; puis des personnalités marquantes comme Eberhard Feltz à Berlin, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration, avec lequel ils travaillent régulièrement aujourd’hui.

Le quatuor Hermès a reçu de nombreux prix : « Révélation Musicale de l‘Année » du Prix de la Critique 2014-15, le « Nordmetall Ensemble Preis 2013 » du festival Mecklenburg-Vorpommern. Il est également Premier Prix du Concours International de Genève 2011, Premier Prix au concours FNAPEC 2010, Premier Prix du Concours international de musique de chambre de Lyon 2009, et Premier Prix aux YCA International Auditions à New York.

Les quatre musiciens étaient en résidence de la Chapelle Reine Elisabeth de 2012 à 2016, et sont soutenus depuis 2015 par la fondation d’entreprise Banque Populaire.

Les disques du quatuor Hermès ont tous été récompensés par la critique française et internationale. Après une intégrale des quatuors de Robert Schumann très remarquée (notamment récompensée par un Choc de l’année 2015 du magazine Classica), le dernier opus – paru en janvier 2018 et consacré aux quatuors de Ravel, Debussy et Dutilleux – a reçu un Choc de Classica, ffff de Télérama et 5 diapasons, ainsi que des récompenses en Allemagne et aux Pays-Bas.

Elise Liu joue un violon David Tecchler prêté par le Fonds instrumental français.

Depuis août 2016, Omer Bouchez joue un violon de Joseph Gagliano 1796 prêté par Mécénat musical Société Générale.

Le quatuor Hermès est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2013.


Philippe Hattat piano

Né en 1993, Philippe Hattat entame ses études musicales à l’âge de huit ans au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre dès 2003, au Conservatoire à rayonnement régional de Paris en classe de piano, puis en 2006 en classe d’accompagnement (avec Ariane Jacob, Jean-Marie Cottet et Philippe Biros) et passe parallèlement un baccalauréat littéraire. Il est parallèlement l’un des « disciples » de Jean-Marc Luisada qui lui ouvre de nombreuses voies d’interprétation. En 2011, il entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de piano de Jean-François Heisser et dans celle d’accompagnement de Jean-Frédéric Neuburger. En 2013, il suit le cursus supérieur d’écriture et obtient le prix d’harmonie avec Jean-François Zygel, le prix de contrepoint avec Pierre Pincemaille et le prix d’écriture XXe-XXIe avec Alain Mabit. En 2014 il entre en Master de musique de chambre dans la classe d’Itamar Golan, en trio avec François Pineau-Benois (violon) et Nil Kocamangil (violoncelle).

Philippe Hattat s’est produit dans de nombreux festivals en tant que soliste : Les Nuits musicales de Pise Musique au moulin (Moulin d’Andé) ; Musique et Terroir à Caunes-Minervois Le Brulhois musical ; l’Heure musicale au Marais (Paris) ; Festival Chopin (Paris) ; l’Orangerie de Sceaux ; Festival du Palazzetto Bru Zane (Paris) ; Musica da Casa Menotti (Spoleto, Italie) et La Roque d’Anthéron. En tant que chambriste, il participe aux Journées Ravel de Monfort-l’Amaury ; Musiques sur Ciel de Cordes-sur-Ciel ; Moments musicaux de Chalosse Printemps de l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean-de-Luz ; Gümüşlük Klasik Müzik Festivali en Turquie. Avec l’orchestre de chambre tchèque Camerata bohemia (direction Rémi Gousseau) et l’orchestre Bel’Arte (direction Richard Boudarham), il participe en tant que soliste aux Estivales en Puisaye-Forterre. En tant que clavier d’orchestre, il participe aux Folles Journées de Nantes 2013 avec l’orchestre Poitou-Charentes (direction : Jean-François Heisser) ainsi qu’au 32ème festival Aspect des Musiques d’Aujourd’hui (Caen) avec l’ensemble Multilatérale (direction Kanako Abe). 

Compositeur, Philippe Hattat a suivi l’enseignement de Michel Merlet à Levallois-Perret (2005- 2011) en composition et orchestration. Il pratique le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens. Il joue également du violoncelle. En octobre 2014 il entre dans la classe d’improvisation à l’orgue de Pierre Pincemaille au Conservatoire à rayonnement régional de Saint-Maur-des-Fossés et obtient son prix dans cette même discipline en juin 2016. Très impliqué dans la création contemporaine, il a dernièrement participé à deux premières mondiales : le cycle de mélodies Imago Mundi d’Olivier Greif avec le baryton L’Oiseleur des Longchamps en mai 2016 puis la création mondiale partielle des Études pour piano de Philippe Manoury, avec Jean-Frédéric Neuburger au Festival Berlioz (2016). Attaché tant au répertoire qu’à la création contemporaine où à la redécouverte de compositeurs moins connus (Séverac, Durosoir, etc), son horizon musical s’est élargi à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et des musiques traditionnelles extra-européennes (pratique du gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, etc).

Philippe Hattat est lauréat du concours international de piano Claude Bonneton de Sète (2010 ; 1er prix et prix du public), du concours international de piano d’Orléans (2016 ; Prix Mention Spéciale Ricardo Viñes, Prix Mention Spéciale Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon – Yvonne Bonnaud), et du Concours international Giorgio Cambissa (2016).

Outre ses activités musicales et pour satisfaire son ouverture d’esprit et son insatiable curiosité, il s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir (sciences physiques, géologie, philosophie, archéologie, anthropologie, etc.), avec une prédilection certaine pour la linguistique comparative et les origines du langage.

Philippe Hattat est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2017.


Victor Metral piano

Victor commence l’apprentissage du piano avec Janine Collet, une élève d’Alfred Cortot, puis Sandra Chamoux au Conservatoire de Grenoble. Il rentre ensuite au Conservatoire national supérieur de musique de Paris où il travaille avec Claire-Marie Le Guay, Bruno Rigutto, Anne Queffélec et Michel Dalberto. 

Titulaire de trois Masters (piano, musique de chambre et accompagnement vocal), il poursuit son parcours au Conservatoire de Paris afin d’obtenir son diplôme d’artiste interprète dans la classe de Michel Dalberto et en accompagnement vocal dans la classe d’Anne Le Bozec et Emmanuel Olivier.

Il se perfectionne avec de grands artistes tels que Aldo Ciccolini, Alfred Brendel, Menahem Pressler, Jean-Claude Pennetier et Ivry Gitlis. Il rencontre sur sa route d’autres grands musiciens avec qui il joue régulièrement comme Renaud Capuçon, Florent Pujuila, Manuel Vioque-Judde, Lilian Meurin, le quatuor Elmire, Camille Berthollet, Krzysztof Chorzelski du Belcea Quartet, Mariella Haubs.

Avec Lilian Meurin, un des euphoniumistes les plus doués de sa génération, il enregistre un disque, Poèmes, sorti pour le label Indésens.

Il a aussi la chance de travailler avec de grands compositeurs tels que Eric Tanguy, Philippe Hersant et Michel Petrossian.

Victor passe régulièrement sur les ondes en soliste ou avec le trio Metral qu’il forme avec sa soeur et son frère avec qui il a notamment participé sur France Musique à l’émission Classic Club de Lionel Esparza et Génération jeunes interprètes de Gaëlle Le Gallic.

Il est lauréat du concours Steinway & Sons, du concours Madeleine de Valmalète et a remporté le Premier Grand Prix du Concours FLAME en 2006. Il obtient le Premier Prix du 6e Concours de piano Teresa Llacuna et le Prix spécial du jury. Il reçoit un prix spécial Liszt au concours Claude Kahn à Paris. Avec le trio Métral, il remporte en 2017 le Premier Prix du Concours Joseph Haydn à Vienne ainsi que les deux Prix spéciaux ( meilleure interprétation des trios de Haydn et le Prix du public) à la suite de quoi les trois musiciens sont invités à se produire en 2017 au Konzerthaus et au Musikverein à Vienne et, en 2018, au Royal Albert Hall à Londres.

Victor s’est déjà produit dans de nombreux festivals tels Musée en musique à Grenoble avec Jean-François Zygel, au festival Pablo Casals à Prades, au festival de Bel Air à Chambéry avec Renaud Capuçon, au festival de la Ballue en Bretagne avec les solistes de l’Opéra de Paris, au festival de Fénétrange en Lorraine, au festival Jeunes Talents à Paris, à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth en Belgique et pour les Concerts de Poche. Il a également joué à l’Auditorium du musée d’Orsay, à la Philharmonie de Paris, au festival de la Roque d’Anthéron et aux Folles journées de Nantes.

Le trio Metral a enregistré les deux trios de Mendelssohn pour le label Aparté (février 2019).

Victor est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Metral.

Les cent ans de Leonard Bernstein

18h–20h – rencontre

animée par Benoît Duteurtre et illustrée par des extraits de films et d’œuvres de Leonard Bernstein (1918-1990)

  • avec
    • Renaud Machart, écrivain et journaliste au Monde, auteur de Leonard Bernstein (Actes Sud)
    • Ivan A. Alexandre, metteur en scène et chroniqueur à Diapason
    • Patrick Niedo, Journaliste, auteur de Hello, Broadway ! (Les éditions Ipanema)

Archives et documents rassemblés et présentés par Christian Labrande


20h30 – concert de saison

Arnold Schoenberg (1874-1951)

Brettl-Lieder pour voix et piano (1901)

  •  Jedem das Seine
  • Gigerlette

Gustav Mahler (1860-1911)

Des Knaben Wunderhorn pour voix et piano

  • Das Irdische Leben

Leonard Bernstein (1918-1990)

West Side Story pour voix et piano

  • I feel pretty

Trouble in Tahiti pour voix et piano

  • What a movie

Igor Stravinski (1882-1971)

Concerto pour deux pianos

Quatro variazioni

  • Variazione I
  •  Variazione II
  •  Variazione III
  •  Variazione IV

Leonard Bernstein

Seven Anniversaries pour piano

  • For Paul Bowles

Paul Bowles (1910-1999)

Night waltz pour deux pianos

Leonard Bernstein

Seven Anniversaries pour piano

  • For Aaron Copland

Aaron Copland (1900-1990)

Dansa de Jalisco pour deux pianos

Danzón Cubano pour deux pianos

Leonard Bernstein

West side story pour deux pianos et percussions

Irina de Baghy mezzo-soprano

Adélaïde Ferrière, Emmanuel Jacquet percussions

Philippe Hattat, Théo Fouchenneret piano

Biographies

Irina de Baghy mezzo-soprano

Irina de Baghy débute sa carrière de chanteuse au Canada en jouant dans des comédies musicales puis elle s’intéresse au jazz avant de se tourner vers l’art lyrique qu’elle étudie à la Bishop’s University de Lennoxville (Québec). Sur la scène lyrique, Irina a notamment interprété le rôle de Ragonde dans Le Comte Ory de Rossini à l’opéra de Malmö ainsi que le rôle d’Arsace dans Semiramide de Rossini au Royal Danish Opera. En France, elle est Rita dans la Zarzuela de Thomas Bréton et participe à la création de Rêve de Carnaval de Thierry Pécou à l’opéra de Reims. Irina a incarné Carmen dans l’opéra éponyme et Suzuki dans Madame Butterfly de Puccini à l’opéra de Fribourg (Suisse) et au festival de Saint-Céré. Elle a participé à la production de La petite Renarde rusée de Janáček à l’opéra de Reims et à l’opéra de Liège avant de chanter La Cambiale di Matrimonio de Rossini à l’opéra de Bastia.

On l’a récemment entendue aux côtés de Secession Orchestra (direction Clément Mao-Takacs) et du quatuor Girard au festival de Pâques de Deauville. Avec l’orchestre de Normandie, elle retrouve le théâtre musical pour un programme de numéros de Broadway et a interprété les Old American Songs de Copland.

En parallèle de son travail d’opéra et de récital, Irina continue à soutenir et à mettre en avant les œuvres de ses collègues contemporains. Elle a créé et joué le rôle de Marilyn dans l’opéra Shanti-Intra de Ming Jung Woo dirigé par Dominique My. Elle a également interprété les Voix Marines de Thierry Pécou avec l’orchestre national de Lorraine sous la direction de Yannis Pouspourikas et a enregistré la Symphonie du Jaguar de Pécou avec l’orchestre philharmonique de Radio France dirigé par François-Xavier Roth.

Irina a remporté le premier prix de chant de l’ADAMI et le concours international de chant-piano Nadia et Lili Boulanger.


Trio Xenakis

Le trio Xénakis a pour principale vocation l’exploration des chefs-d’ œuvre de la musique contemporaine mettant en valeur les multiples facettes de la percussion.

Formés principalement au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, ces trois percussionnistes vouent une passion commune au travail de la musique de chambre impliquant l’instrumentarium infini et spectaculaire de la percussion au XXème siècle.

Rendant hommage à Iannis Xénakis, l’un des premiers compositeurs à mettre en lumière la percussion sous un jour soliste avec une complexité rythmique jamais encore envisagée, cet ensemble explore aussi les œuvres du dernier siècle dans toutes ses évolution esthétiques jusqu’ à la création la plus contemporaine.

Révélation instrumentale des Victoires de la musique en 2017, Adélaide Ferrière, comme ses deux partenaires du trio a collaboré avec les plus importantes phalanges orchestrales françaises et européennes et sous la direction des plus grands chefs.


Philippe Hattat piano

Philippe Hattat entame ses études musicales au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre en 2003 au Conservatoire à rayonnement régional de Paris en classe de piano puis en 2006 en classe d’accompagnement et passe parallèlement un baccalauréat littéraire.

Depuis septembre 2011, il suit plusieurs classes du Conservatoire national supérieur de musique de Paris : piano avec Jean-François Heisser, accompagnement avec Jean-Frédéric Neuburger puis cursus supérieur d’écriture et en 2014 cursus de musique de chambre dans la classe d’Itamar

Golan. Il suit également l’enseignement de composition et orchestration de Michel Merlet. Il a pratiqué le violoncelle entre 2004 et 2014 et le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens. Il rejoint en octobre 2014 la classe d’improvisation à l’orgue de Pierre Pincemaille au conservatoire à rayonnement régional de Saint-Maur-des-Fossés, et obtient son prix dans cette discipline en juin 2016. Très impliqué dans la création contemporaine, il a dernièrement participé à plusieurs premières mondiales des cycle Imago Mundi et Hölderlin-Lieder d’Olivier Greif, ainsi que la création mondiale partielle des Etudes pour piano de Philippe Manoury avec Jean-Frédéric Neuburger durant l’édition d’août 2016 du Festival Berlioz. Son horizon musical s’étend à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et aux musiques traditionnelles extra-européennes (pratique du gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, étude des chansons traditionnelles zoroastriennes, etc.). Il est lauréat du Concours international de piano Claude Bonneton de Sète 2010 (1er prix et prix du public), du Concours international de Piano d’Orléans 2016 (Prix mention spéciale Ricardo Viñes, Prix mention spéciale Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon Yvonne Bonnaud) et du Concours international Giorgio Cambissa 2016. Philippe Hattat s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir (sciences physiques, géologie, philosophie, archéologie, anthropologie, etc.), avec une prédilection pour la linguistique comparative et l’étymologie.

Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Théo Fouchenneret piano

Théo Fouchenneret commence ses études musicales au Conservatoire à rayonnement régional de Nice à l’âge de 5 ans dans la classe de Christine Gastaud. À treize ans, il obtient son prix de piano mention très bien à l’unanimité. Il entre alors au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe d’Alain Planès, puis dans celle d’Hortense Cartier-Bresson. Il obtient son master mention très bien, est admis en 3e cycle et suit également l’enseignement de la classe d’accompagnement. En octobre 2013, il remporte le premier prix du Concours International Gabriel Fauré.

Théo s’est produit dans des salles prestigieuses en France (UNESCO, opéra de Nice, opéra de Dijon…) et à l’étranger (Toppan Hall à Tokyo, Izumi Hall à Osaka, Munetsugu Hall à Nagoya, National Concert Hall à Taïwan…).Aujourd’hui invité par de nombreux festivals (Festival de Deauville, Rencontres musicales de Bélaye, Festival de La Roque d’Anthéron, Cully Classique…), il partage la scène avec des musiciens tels Raphaël Sévère, Victor Julien-Laferrière, Tatsuki Narita, Nicolas Bône, Roland Pidoux, Romain Descharmes, Éric Picard, Christophe Morin.

Il est l’un des membres fondateurs de l’ensemble Messiaen, créé en 2014 avec Raphaël Sévère (clarinette), David Petrlik (violon) et Volodia Van Keulen (violoncelle).

L’ensemble Messiaen est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

Gabriel Fauré, la mélodie et la musique de chambre #2 : l’accomplissement

causerie conçue et présentée par Benoît Duteurtre

Programme musical

Gabriel Fauré (1845-1924)

Berceuse pour violon et piano opus 16

Nocturne n° 11 pour piano opus 104 n° 1

Sonate n° 2 pour violon et piano en mi mineur opus 108

  • Finale : allegro non troppo

Sonate n° 1 pour violoncelle et piano en ré mineur opus 109

Archive audiovisuelle – extrait

Marguerite Long et nous émission de 1966 présentée par Claude Santelli

Archive sonore – extrait

L’Horizon chimérique pour chant et piano opus 118 sur des poèmes de Jean de la Ville de Mirmont « Je me suis embarqué » – Gérard Souzay baryton, Jean-Michel Damase piano – enregistré en 1946

Gabriel Fauré

Quintette n° 2 pour piano et cordes en ut mineur opus 115

  • Scherzo : allegro vivo

Archive sonore – extrait

Gabriel Fauré au piano joue son Prélude en sol mineur opus 103 n° 3, rouleau de 1913 reporté sur un Steinway de 1910

Gabriel Fauré

Trio pour piano, violon et violoncelle en ré mineur opus 120

  • Allegro ma non troppo

Quatuor à cordes en mi mineur opus 121

  • Andante

Quintette n° 1 pour piano et cordes en ré mineur opus 89

  • Finale : allegretto moderato

Quatuor Hermès

Omer Bouchez, Elise Liuviolon

Lou Chang alto

Anthony Kondo violoncelle

Simon Zaoui, Philippe Hattat piano

Biographies

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né à Sainte-Adresse, près du Havre. Il a grandi non loin des écrivains qu’il aime : Flaubert, Maupassant ou Alphonse Allais. Passionné de musique, il a d’abord gagné sa vie en jouant du piano.

Son premier texte est paru dans la revue Minuit en 1982. De Tout doit disparaître (1992) à Gaieté parisienne en passant par Drôle de temps et Les Malentendus, ses romans racontent avec humour la France contemporaine. En 2001, il obtient le Prix Médicis pour Le Voyage en France. Ses livres plus récents s’aventurent parfois aux frontières du réel : Service clientèle, La Cité heureuse et La Petite fille et la cigarette (2005), ont été traduits dans plus de vingt langues. Les Pieds dans l’eau (2008), puis Ballets Roses (2009) et Livre pour adultes (2016) explorent une veine plus autobiographique. La plupart de ces ouvrages sont parus chez Gallimard ou chez Fayard.

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans Marianne, Le Figaro Littéraire, L’Atelier du Roman. Ses chroniques ont été rassemblées dans Ma Belle Epoque (2007). Il a suscité une vive polémique par son essai Requiem pour une avant-garde (1995), avant de fonder avec Marcel Landowski l’association Musique Nouvelle en Liberté qui soutient les jeunes compositeurs. On lui doit également une histoire de L’opérette en France et des documentaires pour la télévision. Depuis dix ans, il anime sur France Musique une émission au succès jamais démenti : Étonnez-moi Benoît.

Au théâtre, Benoît Duteurtre est l’auteur de Viva l’opéra comique qui a connu un vif succès salle Favart en 2004. Il a également signé l’adaptation de Véronique présentée en 2008 au Châtelet. Une nouvelle édition de L’Opérette en France est parue chez Fayard fin 2009.


Simon Zaoui piano

Simon Zaoui a travaillé sous l’œil attentif d’Emile Naoumoff – dernier disciple de Nadia Boulanger – puis au Conservatoire à rayonnement régional de Boulogne-Billancourt avec Marie-Paule Siruguet, Hortense Cartier-Bresson et Xavier Gagnepain. Il y obtient un premier prix de piano ainsi que trois premiers prix de musique de chambre. Puis il est l’élève d’Alain Planès et d’Emmanuel Strosser au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP), de Patrick Cohen pour le pianoforte et de Jeff Cohen pour l’accompagnement vocal.

Il a obtenu des mentions Très Bien aux récitals du Prix de piano et de musique de chambre.

Admis en cycle de perfectionnement au CNSMDP dans la classe de Claire Désert, il part ensuite travailler avec Tuija Hakkila à l’Académie Sibelius d’Helsinki. Il se perfectionne également auprès d’Aldo Ciccolini, Robert Levin et Menahem Pressler et reçoit les conseils de Pierre-Laurent Aimard, Jean-Claude Pennetier et Christian Ivaldi.

Il a remporté le premier prix et le « prix Fauré » du Concours international de piano de Brest ainsi que le deuxième prix du concours international de piano Jean Françaix, ainsi que le deuxième prix et le prix spécial « musique française » au concours international de musique de chambre de Guérande en duo avec la violoniste Sarah Nemtanu. Il a également reçu le soutien du mécénat musical Société Générale et de la fondation Meyer.

Les dernières parutions discographiques de Simon Zaoui sont consacrées à la musique de Gabriel Fauré, dont il est un fervent interprète :

Un double disque pour le Label Aparté, Gabriel Fauré – Horizons – avec le violoniste Pierre Fouchenneretle violoncelliste Raphaël Merlin et le ténor David Lefort, ses partenaires de prédilection – qui comprend les quatre Sonates pour instrument et piano, le trio, les trois derniers Nocturnes ainsi que le cycle de mélodies L’Horizon Chimérique de Gabriel Fauré.

La Bonne Chanson, avec le ténor David Lefort, autour du cycle de mélodies sur des poèmes de Verlaine mis en musique par Fauré ainsi des oeuvres d’élèves de Fauré qui ont également mis en musique la Bonne Chanson : Charles Koechlin et Nadia Boulangerainsi qu’une commande de trois mélodies à Emile Naoumoff. (Label Hortus, 2016, faisant suite à un premier disque paru en 2011 consacré au cycle de mélodies Biondina de Charles Gounod).

Inspirations, autour de la musique française du XXeme siècle pour bois et piano avec le hautboïste Frédéric Tardy, le bassoniste Julien Hardy et le clarinettiste Nicolas Baldeyrou (Poulenc, Schmitt, Françaix, Planel, Jolivet. Label Klarthe, sorti en 2015)

Au théâtre, il a collaboré en tant qu’arrangeur et interprète au spectacle de James Thierrée, La Grenouille avait raison, en tournée mondiale depuis avril 2016.

En 2015 il participe en tant qu’interprète à la création de l’opéra pour enfants Peau d’âne, de Graciane Finzi, en tournée française pour les saisons 2016 et 2017.

Il a participé en tant qu’acteur et interprète au spectacle pour enfants, La petite fée aux allumettes, mis en scène par Christiane Cohendy, en tournée française entre 2011et 2013.

Simon Zaoui est invité à se produire en soliste et en musique de chambre au Japon, au Brésil, dans le Maghreb et le Machrek, en Israël, en Europe, ainsi que dans les plus grandes salles et festivals français parmi lesquels : le festival de La Roque d’Anthéron, Piano aux Jacobins à Toulouse, les Serres d’Auteuil, la Folle Journée de Nantes, le festival des Arcs, le théâtre du Châtelet, la Cité de la Musique , la salle Olivier Messiaen de Radio- France…

Il collabore régulièrement comme clavieriste avec l’orchestre de Paris (tournée en Asie avec Petrouchka de Stravinsky, élue “meilleure série de concerts en 2011” par le magazine spécialisé Ongaku No Tomo), ainsi qu’avec l’orchestre de chambre de Paris et le Chamber Orchestra of Europe

Simon Zaoui est directeur artistique du cycle musical de la Chapelle de Kersaint- Landunvez (29) et professeur titulaire de piano au conservatoire de Vincennes (94).


Philippe Hattat piano

Né en 1993, Philippe Hattat entame ses études musicales à l’âge de huit ans au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre dès 2003, au Conservatoire à rayonnement régional de Paris en classe de piano, puis en 2006 en classe d’accompagnement (avec Ariane Jacob, Jean-Marie Cottet et Philippe Biros) et passe parallèlement un baccalauréat littéraire. Il est parallèlement l’un des « disciples » de Jean-Marc Luisada qui lui ouvre de nombreuses voies d’interprétation. En 2011, il entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de piano de Jean-François Heisser et dans celle d’accompagnement de Jean-Frédéric Neuburger. En 2013, il suit le cursus supérieur d’écriture et obtient le prix d’harmonie avec Jean-François Zygel, le prix de contrepoint avec Pierre Pincemaille et le prix d’écriture XXe-XXIe avec Alain Mabit. En 2014 il entre en Master de musique de chambre dans la classe d’Itamar Golan, en trio avec François Pineau-Benois (violon) et Nil Kocamangil (violoncelle).

Philippe Hattat s’est produit dans de nombreux festivals en tant que soliste : Les Nuits musicales de Pise Musique au moulin (Moulin d’Andé) ; Musique et Terroir à Caunes-Minervois Le Brulhois musical ; l’Heure musicale au Marais (Paris) ; Festival Chopin (Paris) ; l’Orangerie de Sceaux ; Festival du Palazzetto Bru Zane (Paris) ; Musica da Casa Menotti (Spoleto, Italie) et La Roque d’Anthéron. En tant que chambriste, il participe aux Journées Ravel de Monfort-l’Amaury ; Musiques sur Ciel de Cordes-sur-Ciel ; Moments musicaux de Chalosse Printemps de l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean-de-Luz ; Gümüşlük Klasik Müzik Festivali en Turquie. Avec l’orchestre de chambre tchèque Camerata bohemia (direction Rémi Gousseau) et l’orchestre Bel’Arte (direction Richard Boudarham), il participe en tant que soliste aux Estivales en Puisaye-Forterre. En tant que clavier d’orchestre, il participe aux Folles Journées de Nantes 2013 avec l’orchestre Poitou-Charentes (direction : Jean-François Heisser) ainsi qu’au 32ème festival Aspect des Musiques d’Aujourd’hui (Caen) avec l’ensemble Multilatérale (direction Kanako Abe). 

Compositeur, Philippe Hattat a suivi l’enseignement de Michel Merlet à Levallois-Perret (2005- 2011) en composition et orchestration. Il pratique le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens. Il joue également du violoncelle. En octobre 2014 il entre dans la classe d’improvisation à l’orgue de Pierre Pincemaille au Conservatoire à rayonnement régional de Saint-Maur-des-Fossés et obtient son prix dans cette même discipline en juin 2016. Très impliqué dans la création contemporaine, il a dernièrement participé à deux premières mondiales : le cycle de mélodies Imago Mundi d’Olivier Greif avec le baryton L’Oiseleur des Longchamps en mai 2016 puis la création mondiale partielle des Études pour piano de Philippe Manoury, avec Jean-Frédéric Neuburger au Festival Berlioz (2016). Attaché tant au répertoire qu’à la création contemporaine où à la redécouverte de compositeurs moins connus (Séverac, Durosoir, etc), son horizon musical s’est élargi à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et des musiques traditionnelles extra-européennes (pratique du gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, etc).

Philippe Hattat est lauréat du concours international de piano Claude Bonneton de Sète (2010 ; 1er prix et prix du public), du concours international de piano d’Orléans (2016 ; Prix Mention Spéciale Ricardo Viñes, Prix Mention Spéciale Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon – Yvonne Bonnaud), et du Concours international Giorgio Cambissa (2016).

Outre ses activités musicales et pour satisfaire son ouverture d’esprit et son insatiable curiosité, il s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir (sciences physiques, géologie, philosophie, archéologie, anthropologie, etc.), avec une prédilection certaine pour la linguistique comparative et les origines du langage.


Quatuor Hermès

La très florissante carrière du quatuor Hermès comprend des tournées aux quatre coins de l’Europe, en Asie (Chine, Japon, Taiwan), aux Etats-Unis et en Amérique du Sud, ainsi qu’au Maroc, en Egypte au Kazakhstan ou aux Emirats Arabes Unis. Ils sont fréquemment invités dans de grands festivals français et étrangers comme les Flâneries Musicales de Reims, le festival de Radio France et Montpellier, le festival du Périgord Noir, le festival de Colmar, le festival de L’Orangerie de Sceaux, le festival de Pâques de Deauville ; au Cheltenham Music Festival, Mecklenburg-Vorpommern festival, Krzyzowa Music Festival, Mantova Chamber Music festival…

Régulièrement invité aux Etats-Unis, le quatuor s’y produit dans de prestigieuses salles comme au Kennedy Center de Washington ou au Carnegie’s Zankel Hall à New York.

Le parcours des musiciens est jalonné de rencontres déterminantes : les quatuors Ravel, Ysaÿe, et Artemis auprès desquels ils se sont formés et ont développé une pensée musicale commune ; puis des personnalités marquantes comme Eberhard Feltz à Berlin, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec lequel ils travaillent régulièrement aujourd’hui.

Le quatuor Hermès a reçu de nombreux prix prestigieux : « Révélation Musicale de l‘Année » du prix de la critique 2014-15, le « Nordmetall Ensemble Preis 2013 » du festival Mecklenburg-Vorpommen. Il est également 1er Prix du Concours international de Genève 2011, 1er Prix au concours FNAPEC 2010, 1er Prix du Concours international de musique de chambre de Lyon 2009, et 1er Prix aux YCA international auditions à New York.

Les quatre musiciens étaient artistes en résidence de la Chapelle Reine Elisabeth de 2012 à 2016, et sont soutenus depuis 2015 par la fondation d’entreprise Banque Populaire.

Le disque du quatuor Hermès consacré aux trois quatuors opus 41 de Robert Schumann (paru chez La Dolce Volta), a suscité l’enthousiasme du public et de la presse qui lui a décerné d’élogieuses critiques et récompenses, dont un Choc de l’année 2015 du magazine Classica, un ffff du magazine Télérama, et la recommandation de The Strad Magazine.

Un nouvel enregistrement sur le même label, consacré aux quatuors de Debussy, Ravel et Dutilleux est sorti en 2018.

Elise Liu joue un violon David Tecchler prêté par le Fonds instrumental français.

Depuis août 2016, Omer Bouchez joue un violon de Joseph Gagliano 1796 prêté par Mécénat musical Société Générale.

Le quatuor est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2013.

György Ligeti (1923-2006)

18h : rencontre musicale présentée par Benoît Duteurtre

Avec :

  • Michael Levinas, compositeur et pianiste, membre de l’Académie des Beaux-Arts
  • Karol Beffa, compositeur, auteur de György Ligeti (Fayard, 2016)
  • Simon Gallot, musicien, auteur de Gyorgy Ligeti et la musique populaire (Symétrie, 2010)

Rencontre illustrée par des extraits de films et d’œuvres de György Ligeti (1923-2006)


20h : concert

György Ligeti (1923-2006)

Trois pièces pour deux pianos

  • Monument
  • Autorportrait avec Reich et Riley (avec Chopin à l’arrière-plan)
  • Mouvement (Bewegung)

Études pour piano

Cordes à vide (1985)

L’apprenti sorcier (Der Zauberlehrling) (1994)

Vertige (1990)

Six bagatelles pour quintette à vent

  • Allegro con spirito
  • Rubato – Lamentoso
  • Allegro grazioso
  • Presto ruvido
  • Adagio – Mesto
  • Molto vivace – Capriccioso

Trio pour cor, violon et piano

  • Andantino con tenerezza
  • Vivacissimo molto ritmico
  • Alla marcia
  • Lamento, Adagio

Ensemble Ouranos

Mathilde Calderini flûte

Amaury Viduvier clarinette

Alexandre Collard cor

Marie Boichard basson

Clarisse Moreau hautbois

David Petrlik violon

Jonas Vitaud, Nathanaël Gouin, Philippe Hattat piano

© FSP AB

 

Biographies

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né à Sainte-Adresse, près du Havre. Il a grandi non loin des écrivains qu’il aime : Flaubert, Maupassant ou Alphonse Allais. Passionné de musique, il a d’abord gagné sa vie en jouant du piano.

Son premier texte est paru dans la revue Minuit en 1982. De Tout doit disparaître (1992) à Gaieté parisienne en passant par Drôle de temps et Les Malentendus, ses romans racontent avec humour la France contemporaine. En 2001, il obtient le Prix Médicis pour Le Voyage en France. Ses livres plus récents s’aventurent parfois aux frontières du réel : Service clientèle, La Cité heureuse et La Petite fille et la cigarette (2005), ont été traduits dans plus de vingt langues. Les Pieds dans l’eau (2008), puis Ballets Roses (2009), explorent une veine plus autobiographique. La plupart de ces ouvrages sont parus chez Gallimard ou chez Fayard.

Voici quelques lignes qui présentent son dernier opus Livre pour adultes (2016) :

« Ce livre est inspiré par la mort de ma mère, qui croyait à la joie de vivre. J’y dépeins aussi les transformations d’un village de montagne, quelques vieilles dames extraordinaires et les péripéties d’une journaliste dans la société contemporaine. Beaucoup de femmes dans ces histoires ; beaucoup de questions sur la naissance et sur le déclin.
La disparition de nos proches souligne cette double réalité de l’âge adulte : tandis que nous courons à l’abîme, le monde où nous avons grandi s’efface lui aussi. Ces réflexions traversent un roman très libre, tour à tour comique et mélancolique. L’autobiographie s’y conjugue à l’essai et à la fiction pour cerner notre destin – et les joies qui éclairent cette fatalité. 
»

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans Marianne, Le Figaro Littéraire, L’Atelier du Roman. Ses chroniques ont été rassemblées dans Ma Belle Epoque (2007). Il a suscité une vive polémique par son essai Requiem pour une avant-garde (1995), avant de fonder avec Marcel Landowski l’association Musique Nouvelle en Liberté qui soutient les jeunes compositeurs. On lui doit également une histoire de L’opérette en France et des documentaires pour la télévision. Depuis dix ans, il anime sur France Musique une émission au succès jamais démenti : Étonnez-moi Benoît.

Au théâtre, Benoît Duteurtre est l’auteur de Viva l’opéra comique qui a connu un vif succès salle Favart en 2004. Il a également signé l’adaptation de Véronique présentée en 2008 au Châtelet. Une nouvelle édition de L’Opérette en France est parue chez Fayard fin 2009.


Michael Levinas

Reconnu internationalement dans les domaines de la création et l’interprétation, le double profil de pianiste et de compositeur, confère à Michaël Levinas une singularité très remarquée au sein de la vie musicale française et internationale.

Parisien de naissance, Michael Levinas a reçu l’enseignement très classique et exigeant du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, menant de front des études d’instrument, la fameuse classe d’accompagnement au piano, la direction d’orchestre et les classes d’écritures. C’est dans cet établissement qu’il a rencontré les maîtres qui l’ont le plus marqué, notamment les pianistes Vlado Perlemuter, Yvonne Lefébure, mais aussi Yvonne Loriod à laquelle il présente ses premiers essais de composition. Celle-ci le fait entrer immédiatement dans la célèbre classe de Composition d’Olivier Messiaen tout en développant son répertoire pianistique et en lui enseignant le grand répertoire du XXe siècle, celui de Messiaen mais aussi les œuvres de ses élèves, Boulez et Stockhausen.

Parallèlement à ces études classiques au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, sa formation musicale bénéficiera dès l’enfance d’une autre tradition musicale, qui remonte à l’école russe dont sa mère, Raissa Lévy, était dépositaire. Venue de Moscou et de Lithuanie celle-ci avait travaillé plusieurs années à Vienne, notamment, avec les virtuoses et pédagogues Sirota, Isserlis et quelques autres grands maîtres du piano de l’Europe centrale. Cette tradition musicale était aussi celle de musiciens à la fois interprètes et créateurs. Olivier Messiaen et Yvonne Loriod favoriseront plus tard chez Michaël Levinas cette double vocation qui exige d’un musicien de réunir musicalement dans un même rythme l’ascèse exigeante des carrières de compositeur et de pianiste.

Formé à la fin des ses études par ces deux personnalités majeures qui insufflent alors un puissant mouvement de renouveau artistique et de modernité en France et dans le monde, Michael Levinas débute ses premières tournées de pianiste puis toujours sous l’impulsion d’Olivier Messiaen, est nommé pensionnaire à la Villa Medicis à Rome, dirigée alors par le peintre Balthus, une autre de ses grandes rencontres.

C’est aussi le moment névralgique où il crée en 1973 avec ses camarades de la classe Messiaen, Tristan Murail et Gérard Grisey, l’ensemble Itinéraire, fondateur du courant spectral.
Témoin et acteur d’enjeux majeurs de la création musicale, Michael Levinas dirige et préside cet ensemble très important durant une longue période.

Entre ses premières œuvres comme Arsis et Thésis (1971), Clov et Hamm (1973), Appels (1974), Froissements d’ailes (1975), Ouverture pour une fête étrange 1979), Concerto pour un piano espace ( 1977-1981), en passant par ses grandes œuvres pour orchestre telles que La Cloche fêlée ( 1988), Par-delà (1994), Evanoui (2009) ou tout récemment Amphithéâtre (2012), Michael Levinas est un pionnier quant au renouvellement de l’écriture instrumentale et l’élargissement de la palette sonore par la connaissance approfondie de l’acoustique et les environnements technologiques. Ses œuvres pour ensemble, orchestre et soliste sont créées et reprises par les ensembles, festivals et institutions les plus prestigieux en France et à l’étranger : Festival de Donaueschingen, Rencontres internationales de Darmstadt, IRCAM, Cité de la Musique, Ensemble Inter Contemporain, Ensemble Ictus, Ensemble Itinéraire, Klang Forum, Le Balcon, Radio France, Multilatérales, Biennale de Venise…
Ajoutons que dans le paysage musical contemporain, ce qui caractérise aussi Michael Levinas est une écriture dramaturgique, un rapport au texte, au théâtre et à la scène. Michael Levinas s’est affirmé comme un compositeur d’opéras et a reçu des commandes de scènes européennes importantes. Depuis La Conférence des oiseaux (1985), on lui doit pas moins de trois grandes œuvres lyriques, toutes créées dans de grands théâtres européens : Go-gol (1996), d’après la nouvelle de Gogol, Le Manteau ; Les Nègres sur le texte de Jean Genêt ( 2004) ; La Métamorphose (2010) d’après le récit de Kafka. Cette proximité avec le texte, la littérature, la poésie est au cœur des échanges et du lien étroit que Michael Levinas a entretenus toute sa vie avec son père, le philosophe Emmanuel Levinas, qui lui aura transmis le goût des langues, de la pensée, du risque artistique, de l’interprétation et de l’écriture.
Un nouvel opéra d’après Le Petit Prince de Saint Exupéry (commande conjointe des opéras de Lausanne et de Lille) a été créé en 2015 dans ces deux théâtres ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève et au Châtelet à Paris, puis à Liège.

La carrière de pianiste concertiste de Michael Levinas est significative aussi par ses choix de répertoire. Révélé très tôt par un enregistrement salué par la presse des Kriesleriana et de la Fantaisie de Schumann il signe un contrat avec Lucien Ades, qui lui permet d’être le premier interprète français de sa génération après Yves Nat à enregistrer l’intégrale des 32 Sonates de Beethoven .
Quelques années plus tard, il enregistre l’intégrale du Clavier bien tempéré de J. S. Bach sur piano moderne.

Michaël Levinas a poursuivi une carrière de pianiste international autour de ce répertoire auquel il joint souvent des œuvres de la fin du XXe siècle.

Si son lien privilégié avec le répertoire classique et romantique allemand, fait de lui un « beethovenien » qui le situe dans la continuation de la grande lignée des pianistes du XXe siècle, il a consacré plusieurs CD à la musique française et au répertoire contemporain (Debussy, Messiaen, Ligeti, Boulez…). L’ensemble de sa discographie se trouve chez Universal Musique, qui a souhaité marquer un temps fort de cette double carrière de pianiste et de compositeur, en produisant un coffret intitulé « Double-Face » (2011), comportant des extraits de l’ensemble discographique.

Michael Levinas est professeur au Conservatoire national supérieur de musique de Paris et Membre de l’Académie des Beaux-Arts de l’Institut de France.

D’après http://www.michaellevinas.com


Simon Gallot

Directeur artistique de l’ensemble La Note Brève, spécialisé en musique ancienne, Simon Gallot est chanteur lyrique (basse) et joueur de vielle à roue. Avec La Note Brève, il se produit dans de nombreux festivals en France et en Europe, et depuis 2013 organise un événement mensuel au Musée des Tissus de Lyon.

Parallèlement à son activité de musicien, Simon Gallot est musicologue. Il étudie à la Hochschule für Musik und Theater de Hambourg et à l’Université Lumière Lyon 2. Il est aussi chercheur invité à la Paul Sacher Stiftung de Bâle. En 2005, il obtient un Doctorat ès Lettres et Arts avec félicitations du jury pour sa thèse sur le compositeur György Ligeti. On lui doit plusieurs articles sur le sujet et aussi sur le compositeur György Kurtág. En 2011, Simon Gallot obtient le prix des Muses (SACEM) pour son livre György Ligeti et la musique populaire (Lyon, Symétrie, 2010). Il termine aujourd’hui la rédaction d’entretiens inédits entre Ligeti et le musicologue et compositeur Francis Bayer.


Ensemble Ouranos

C’est sous l’impulsion du clarinettiste Amaury Viduvier que se réunissent en 2014 cinq jeunes solistes issus du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, afin d’explorer le répertoire du quintette à vent. Mus par leur volonté de placer leur virtuosité instrumentale – récompensée par de nombreux prix internationaux – au service du jeu d’ensemble, les membres du quintette multiplient rapidement les collaborations artistiques et proposent une interprétation résolument personnelle des grands classiques du répertoire.

En avril 2017, l’ensemble Ouranos remporte le 1er prix, le prix du public, le prix de la fondation Bullukian et le prix des internautes au Concours international de musique de chambre de Lyon.

Parallèlement à son travail en quintette, l’ensemble réunit régulièrement autour de son noyau certains des meilleurs instrumentistes à vent de sa génération pour faire découvrir au public la grande richesse de la musique pour ensemble à vent.

L’ensemble Ouranos est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis septembre 2014. Il est depuis un invité privilégié des festivals de Pâques et d’Août musical à Deauville, où il collabore avec deschambristes tels Renaud Capuçon, François Salque, Lise Berthaud, Nicholas Angelich, Bertrand Chamayou, Guillaume Vincent ou encore le quatuor Hermès.

Depuis sa création, l’ensemble Ouranos s’est déjà produit aux Flâneries Musicales de Reims, aux Escapades Musicales du bassin d’Arcachon, au Festival Debussy d’Argenton, au Festival de Pâques et à l’Août Musical de Deauville, au théâtre d’Auxerre, au Festival Jeunes talents de Loudun, au Festival du Prieuré de Chirens, aux Musicales du Parc de Wesserling, au Château de Saint-Ouen…

Prochainement, l’ensemble partagera la scène avec l’ensemble Les Dissonnances, et enregistrera son premier album pour le label NoMadMusic.


David Petrlik violon

David Petrlik débute le violon à six ans auprès d’Andrej Porcelan et poursuit sa formation au conservatoire de Clermont-Ferrand dans la classe d’Hélène Friberg-Chenot. Admis à quatorze ans à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique et de Paris dans la classe de Boris Garlitsky et d’Igor Volochine, il poursuit également une formation de musique de chambre dans les classes d’Itamar Golan, Claire Désert, François Salque et Marc Coppey. En 2015, il obtient son master avec les félicitations et poursuit sa formation dans le cycle d’excellence « Konzertexamen » à l’université des arts d’Essen. La même année, il est invité à l’International Music Academy (Suisse) où il côtoie des musiciens tels Pamela Franck, Nobuko Imaï, Sadao Harada et Seiji Ozawa, son fondateur.

David Petrlik remporte le 1er prix des concours internationaux Kocian (Répuplique Tchèque) et Flame (France). Il est lauréat du concours Jasha Heifetz (Lituanie) et Ginette Neveu (France) où il remporte à deux reprises le prix du public, ainsi que du concours Rodolfo Lipizer (Italie). David est aussi le lauréat de la bourse Huguet-Bourgeois de la fondation de France et a été nommé « Génération Spedidam ». En 2016, il remporte le prix André Boisseaux qui lui permet d’enregistrer son premier disque Modernités françaises avec le pianiste Itamar Golan (Soupir éditions) paru en septembre 2017.

David a été l’invité de nombreux festivals tels la Roque d’Anthéron, le Bratislava Music Festival, le festival de Pâques et l’Août musical de Deauville, la Chaise-Dieu, le Printemps des Alizés etc. ll suit les conseils de Vadim Repin, Léonidas Kavakos, Pinchas Zukerman, Vadim Gluzman, du trio Wanderer et Christian Ivaldi à l’occasion de différentes masterclasses. Il a joué en musique de chambre auprès de Jean-Frédéric Neuburger, Jérôme Ducros, Marc Coppey, Eric le Sage, Boris Garlitsky, Adam Laloum, Emmanuel Strosser, Jonas Vitaud, Amaury Coeytaux, Pierre Fouchenneret, Victor Julien-Laferrière, Yan Levionnois, Adrien et Christian-Pierre La Marca, Thomas Hoppe, Vassily Sinaïsky, Guillaume Bellom, etc.

David joue un violon Guarnerius « ex Schubert » de 1702 prêté par la fondation Villa Musica Rheinland-Pfalz (Allemagne).

Il a fondé avec Raphaël Sévère, Volodia van Keulen et Théo Fouchenneret l’ensemble Messiaen en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Jonas Vitaud piano

Jonas Vitaud commence le piano à six ans et l’orgue à onze ans. Formé par Brigitte Engerer, Jean Koerner et Christian Ivaldi, il obtient quatre 1er prix en piano, musique de chambre, accompagnement et harmonie au Conservatoire national supérieur de musique de Paris.

Lauréat de plusieurs concours internationaux tant en soliste qu’en chambriste (Lyon,

ARD de Munich, Trieste, Beethoven de Vienne), Jonas Vitaud se produit dans de prestigieux festivals: La Roque d’Anthéron, Lille Piano(s) Festival, Orangerie de Sceaux, Piano aux Jacobins, Pâques à Deauville, le festival de la Chaise Dieu, les Fêtes musicales de Nohant, le festival Chopin de Bagatelle, Richard Strauss Festival en Allemagne, Automne Musical de Caserta en Italie, iDans d’Istanbul, Summer Festival de Dubrovnik, French May à Hong Kong.

Il joue dans toute l’Europe mais aussi en Russie, Chine, Turquie, Japon, Etats-Unis.

Jonas Vitaud se produit avec des orchestres comme celui de Mulhouse, Toulouse (orchestre du Capitole et orchestre de chambre), l’orchestre des Pays de Savoie, l’orchestre Philarmonique de Moravie, l’orchestre de la Radio de Munich, avec des ensembles vocaux (Sequenza ou les Solistes de Lyon) et de musique contemporaine.

Il réserve une place privilégiée pour la musique de chambre et joue avec des artistes tels Bertrand Chamayou, Sumi Hwang, Thierry Escaich, Christian-Pierre La Marca, Geneviève Laurenceau, Yann Levionnois, le quatuor Zaïde.

Passionné par la musique de son temps, Jonas Vitaud a travaillé avec des compositeurs tels Henri Dutilleux, Thierry Escaich, György Kurtag, Philippe Hersant. Il crée plusieurs pièces de Christian Lauba et notament son triple concerto avec l’orchestre de Mulhouse.

Son premier disque solo consacré à Brahms paraît chez Orchid Classics. En 2016 paraissent deux disques solo, un premier en homage à Henri Dutilleux pour Nomad Music et le deuxième autour des saisons de Tchaïkowski chez Mirare.

Jonas Vitaud enseigne au Conservatoire national supérieur de musique de Paris depuis 2013.

Un disque consacré à Léos Janáček enregistré en 2014 à Deauville a paru chez B Records.

Jonas Vitaud est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Nathanaël Gouin piano

Nathanaël Gouin commence l’étude du piano et du violon à l’âge de trois ans. Formé au Conservatoire naitonal supérieur de musique de Paris, à la Juillard School de New York, mais également aux Hochschule für Musik de Freiburg et de Munich, il a été en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth de Belgique, auprès de Maria Joao Pires, qui le présente ainsi au public depuis 2014 dans le cadre du projet Partitura, concept qui allie différentes générations de musiciens dans le partage de la scène.
En 2016, il enregistre le concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec l’orchestre symphonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Outhere). Nathanaël Gouin a formé un duo avec Guillaume Chilemme, dont le premier enregistrement remarqué des sonates de Ravel et Canal est paru en 2014 (Maguelone). Un album Schubert est également attendu en 2017 (Aparté).

Nathanaël Gouin a remporté le 1er prix du concours Johannes Brahms de Pörtschach (Autriche) ainsi que le 1er prix du concours de duos de Suède, il est lauréat du concours de musique de chambre de Lyon, ainsi que des fondations Banque Populaire et Meyer.

Soliste et chambriste recherché, il se produit en Europe, en Asie, ou encore aux Etats-Unis lors de nombreux concerts. Invité à donner des concerts dans le cadre de festivals tels que les Folles journées de Nantes ou le festival de la Roque d’Anthéron, ou dans des salles telles que le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles ou la Cité de la musique à Paris, il se produit fréquemment avec orchestre ainsi qu’en récital et collabore avec de nombreux ensembles tels le Philharmonique de Liège, l’orchestre national d’Ile-de-France, le Brussels Philharmonie, ainsi que le Chœur de Radio France. Passionné de musique de chambre, il a joué avec Maria-Joao Pires, Gary Hoffman, Augustin Dumay, Jean Claude Pennetier, les quatuors Voce et Cavatine, Bruno Delepelaire, Michel Dalberto, Francois Salque, José Van Dam, Raphaël Pidoux, Raphael Sévère et Fabrice Millischer.
Nathanaël Gouin est le pianiste du quatuor Brahma, en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Philippe Hattat piano

Né en 1993, Philippe Hattat entame ses études musicales à l’âge de huit ans au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre en 2003, au Conservatoire à rayonnement régional de Paris en classe de piano, puis en 2006 en classe d’accompagnement (avec Ariane Jacob, Jean-Marie Cottet et Philippe Biros) et passe simultanément un baccalauréat littéraire. Il est parallèlement l’un des « disciples » de Jean-Marc Luisada qui lui ouvre de nombreuses voies d’interprétation. En 2011, il entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de piano de Jean-François Heisser et dans celle d’accompagnement de Jean-Frédéric Neuburger. En 2013, il suit le cursus supérieur d’écriture et obtient le prix d’harmonie avec Jean-François Zygel, le prix de contrepoint avec Pierre Pincemaille et le prix d’écriture XXe-XXIe avec Alain Mabit. En 2014 il entre en Master de musique de chambre dans la classe d’Itamar Golan, en trio avec François Pineau-Benois (violon) et Nil Kocamangil (violoncelle).

Philippe Hattat s’est produit dans de nombreux festivals en tant que soliste : Les Nuits musicales de Pise ; Musique au moulin (Moulin d’Andé) ; Musique et Terroir à Caunes-Minervois ; Le Brulhois musical ; l’Heure musicale au Marais (Paris) ; Festival Chopin (Paris) ; l’Orangerie de Sceaux ; Festival du Palazzetto Bru Zane (Paris) ; Musica da Casa Menotti (Spoleto, Italie) et La Roque d’Anthéron. En tant que chambriste, il participe aux Journées Ravel de Monfort-l’Amaury ; Musiques sur Ciel de Cordes-sur-Ciel ; Moments musicaux de Chalosse ; Printemps de l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean-de-Luz ; Gümüşlük Klasik Müzik Festivali en Turquie. Avec l’orchestre de chambre tchèque Camerata bohemia (direction Rémi Gousseau) et l’orchestre Bel’Arte (direction Richard Boudarham), il participe en tant que soliste aux Estivales en Puisaye-Forterre. En tant que clavier d’orchestre, il participe aux Folles Journées de Nantes 2013 avec l’orchestre Poitou-Charentes (direction : Jean-François Heisser) ainsi qu’au 32ème festival Aspect des Musiques d’Aujourd’hui (Caen) avec l’ensemble Multilatérale (direction Kanako Abe). Philippe Hattat est souvent sollicité pour l’accompagnement vocal avec chœur (accompagnement occasionnel des chœurs Francis Bardot) ou avec chanteurs solistes. Il a également été chef de chant pour l’opéra Les Contes de la lune vague après la pluie de Xavier Dayer (coopération entre la Fondation Royaumont, l’ensemble Linea, l’opéra de Rouen et l’Opéra Comique).

Compositeur, Philippe Hattat a suivi l’enseignement de Michel Merlet à Levallois-Perret (2005- 2011) en composition et orchestration. Il pratique le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens. Il joue également du violoncelle. En octobre 2014 il entre dans la classe d’improvisation à l’orgue de Pierre Pincemaille au Conservatoire à rayonnement régional de Saint-Maur-des-Fossés et obtient son prix dans cette même discipline en juin 2016. Très impliqué dans la création contemporaine, il a dernièrement participé à deux premières mondiales : le cycle de mélodies Imago Mundi d’Olivier Greif avec le baryton L’Oiseleur des Longchamps en mai 2016 puis la création mondiale partielle des Études pour piano de Philippe Manoury, avec Jean-Frédéric Neuburger au Festival Berlioz (2016). Attaché tant au répertoire qu’à la création contemporaine où à la redécouverte de compositeurs moins connus (Séverac, Durosoir, etc), son horizon musical s’est élargi à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et des musiques traditionnelles extra-européennes (pratique du gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, etc).

Philippe Hattat est lauréat du concours international de piano Claude Bonneton de Sète (2010 ; 1er prix et prix du public), du concours international de piano d’Orléans (2016 ; Prix mention spéciale Ricardo Viñes, Prix mention spéciale Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon – Yvonne Bonnaud), et du Concours international Giorgio Cambissa (2016).

Outre ses activités musicales, Philippe Hattat s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir (sciences physiques, géologie, philosophie, archéologie, anthropologie, etc.), avec une prédilection certaine pour la linguistique comparative et les origines du langage.

Trio Messiaen

  • David Petrlik violon
  • Volodia Van Keulen violoncelle
  • Philippe Hattat piano

Artiste résident de 2014 à 2021, ont bénéficié d’une carte blanche de 2022 à 2024

C’est par la rencontre de quatre jeunes solistes que l’ensemble Messiaen voit le jour en 2014. Tous diplômés du CNSM de Paris et lauréats de prestigieux concours (Concours Félix Mendelssohn, concours Jascha Heifetz et concours Rodolfo Lipizer, concours de la societa umanitaria de Milan, concours Gabriel Fauré et Young Concert Artists de New York), ils accordent chacun leur personnalité musicale dans ce projet commun scellé par une amitié née entre les murs du Conservatoire.

La présence si particulière d’une clarinette dans cette formation prend comme référence le célèbre Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen. A l’image des huit pièces à géométrie variable qui structurent ce chef d’œuvre, la caractéristique saillante de l’ensemble Messiaen est bien son essence amovible, pouvant constituer diverses formations de chambre dont le noyau central reste celle du trio. La souplesse d’une telle constitution offre ainsi la possibilité d’aborder un vaste répertoire tout en gardant une même complicité.

Dans sa formation trio violon, violoncelle et piano, l’ensemble Messiaen remporte brillamment en 2018 le 1er Prix du Concours International de Musique de Chambre de Lyon, ainsi que 5 prix spéciaux, formulant ainsi la promesse d’une carrière internationale pour ces jeunes interprètes.

Le succès reste d’ailleurs au rendez-vous pour cet ensemble qui se produit entre autres aux festivals de la Roque d’Anthéron, de Deauville, de Bélaye, de Povoa de Varzim, aux Folles Journées de Nantes et Tokyo, à la Folle Nuit de Grenoble, et se fait l’invité de France Musique pour l’émission Plaisir du Quatuor animée par Stéphane Goldet.

Le premier enregistrement du trio est paru en 2018 aux éditions Mirare et est naturellement consacré au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen, ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès.

Vidéos

Concerts à la Fondation Singer-Polignac

Festival Singer-Polignac #5 : Trio Messiaen et Trio Xenakis | 8 juin 2024

Festival Singer-Polignac #3 : Les compositeurs soviétiques | 1er juin 2022

Festival Singer-Polignac #1 : Trio Messiaen | 11 novembre 2020

Rencontre musicale : Camille Saint-Saëns et la musique de chambre | 27 février 2020

Concert de saison : Carte blanche à Bertrand Chamayou | 15 juin 2017

Concert de saison : Clavier orchestral | 23 février 2017

Concert de saison : Nase Vlast | 20 octobre 2016

Concert d’atelier : Prix des Muses 2016 | 31 mars 2016

Concert d’atelier : Ensemble Messiaen | jeudi 15 janvier 2015


© OLG/CLP - 2025