Ensemble Noun

en résidence depuis 2024

Noun est un jeune ensemble dynamique fondé par Sasha Verner, chanteuse lyrique et productrice de spectacles.
Noun est une lettre hébraïque et phénicienne et un dieu égyptien. Elle symbolise le poisson et l’océan primordial duquel émerge toute chose. L’ensemble Noun explore cet univers de l’ombre, du mystère, joue avec l’émergence et le rapport à la découverte.
Noun est un ensemble de chambre à géométrie variable. Nous explorons principalement le répertoire du 19ème siècle à nos jours. Nous proposons des concerts et des installations sonores. Nous aimons mélanger les époques au sein d’un même concert, marquant notre volonté d’abolir les frontières entre les styles. Noun accorde une place toute particulière à la création, accueillant des compositrices et compositeurs en résidence afin de développer ensemble des projets. Nous sommes également en recherche de lieux atypiques et undergrounds comme le Consulat ou la Galerie Studio Rens Lipsius afin de développer et conquérir un public plus large.
Sur cette dynamique, nous avons créé les Concerts allongés notamment lors de la Nuit des Châteaux et à l’Espace Quartier Latin, durant lesquels le public est allongé sur des couettes avec des mobiles suspendus, cela afin de proposer une autre perspective d’écoute de la musique live.
Nous avons créé Si tu ne m’aimes pas je t’aime, mais si je t’aime…Prends garde à toi, à la Coupole de Combs-la-Ville, à l’occasion du Mois Molière 2023, ou à L’Imprimerie de Nemours (une salle underground au public très éclectique) un concert mêlant lecture d’extraits littéraires des airs choisis et extraits d’opéra. Présenté de manière légère, ludique et humoristique, notre public non averti a été conquis par cette approche moins conventionnelle.
Particulièrement attachée à la cause des violences faites aux femmes, en tant qu’ancienne victime de violences conjugales et intra-familiales, Sasha Verner a créé le festival Ce que peuvent les femmes au sein duquel se trouve la production Carmen 2.1, adaptation de l’opéra de Bizet (arrangements de Fernando Fiszbein) pour dénoncer les violences faites aux femmes et joué à la Coupole de Combs-la-Ville.
Sur l’impulsion du compositeur Pedro García Velásquez, nous avons crée le cycle Extrasymphonique, qui lie la musique traditionnelle à la musique contemporaine, explorant leurs liens ou leurs différences avec la pensée musicale extra-européenne. Ces concerts sont particulièrement destinés à être joués dans des lieux atypiques comme Le Consulat, favorisant la connexion avec un public très différent de celui des salles de concert classiques. Pour ce cycle, des commandes sont passées à des compositrices et compositeurs.
La saison prochaine, nous produirons deux nouveaux concerts dont l’un avec une commande à la compositrice Imsu Choi.


« RENDEZ-VOUS A PARIS » – Le Balcon

Pierre Boulez (1925-2016)

Messagesquisse pour violoncelle solo et six violoncelles (1976)

Le Balcon

Jean-Guihen Queyras violoncelle solo

Elisa Huteau, Louis Rodde, Myrtille Hetzel,

Askar Ishangaliyev, Caroline Sypnewski, Juliette Salmona violoncelle

Maxime Pascal direction

Carlo Gesualdo (1566-1613)

Madrigali del principe di Venosa a cinque voci

Le Balcon

Norma Nahoun soprano

Julien Abbes, Anaël Bournel-Bosson, Rafael Angster, Victor Dutot basson

Giani Caserotto guitare électronique

Clara Izambert harpe

Maxime Pascal direction

Gérard Grisey (1946-1998)

Vortex Temporum I, II, III (1996), pour piano et cinq instruments

Le Balcon

Alphonse Cemin piano

Julie Brunet-Jailly flûte

Joséphine Besançon clarinette

Eun-Joo Lee violon

Elsa Seger alto

Clotilde Lacroix violoncelle

Maxime Pascal direction

avec la participation des robots-sculptures de Pedro Garcia-Velasquez et Marion Flament

en partenariat avec

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Le Balcon

Fondé en 2008 par des étudiants du Conservatoire de Paris, Le Balcon rassemble au départ trois compositeurs, un chef d’orchestre, un ingénieur du son, un pianiste et chef de chant, et un ensemble de musiciens ouverts aux répertoires du XXe et XXIe siècle. Le Balcon, nommé d’après la pièce de Jean Genet, se métamorphose au gré des projets, des concerts, aussi bien dans l’effectif, de l’identité visuelle et scénographique, que dans le rapport à la sonorisation ou à la musique électronique. 

Après cinq années riches en expérimentation au sein de l’église Saint-Merry, Le Balcon entre en résidence en 2013 à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, où il présente ses premiers opéras, dont Ariadne auf Naxos de Strauss (2013), Le Balcon de Eötvös (2014) et La Métamorphose de Michaël Levinas (2015). Il crée les œuvres de compositeurs de son temps, tels Juan-Pablo Carreño (Garras de Oro, Punto Muerto…), Pedro Garcia-Velasquez (InitioLieux Perdus…) et Arthur Lavandier (libre adaptation de la Symphonie Fantastique, l’opéra Le Premier Meurtre…). 

Le Balcon défend un répertoire balayant toutes les périodes de l’histoire de la musique, permettant un dialogue entre quelques grandes figures des siècles passés – Gesualdo, Monteverdi, Strauss, Berlioz, Messiaen, Boulez, Stockhausen… – avec les techniques du présent. 

Sa deuxième spécificité est son maniement de la sonorisation : chaque musicien est doté d’un micro projetant le son dans l’espace de concert d’une manière radicale et nouvelle. Les interprètes apprennent au fil des années à adapter leur technique de jeu en relation à l’objet microphonique, permettant de proposer une expérience de concert immersive. 

La troisième grande caractéristique de la compagnie est l’éclatement de l’espace de concert tel que l’entend la tradition, en mobilisant tous les espaces – couloirs, escaliers, balcons, rue… – d’un lieu de représentation. 

Le Balcon est désormais un collectif transdisciplinaire – un orchestre, une troupe de chanteurs, des compositeurs, vidéastes, danseurs, metteurs en scène -, un label discographique et un éditeur musical. De plus, il développe des actions pédagogiques avec ses partenaires et notamment l’association Le Tréteau, en permettant aux enfants des conservatoires d’Île-de-France de découvrir la musique d’aujourd’hui, les instruments, et d’improviser au cours d’ateliers. Enfin, Le Balcon s’attache à développer ses activités de recherche en partenariat avec le CNRS et l’IRCAM, autour de la question des interactions en temps réel entre partition et interprète. 

En 2018, à l’occasion de son dixième anniversaire, Le Balcon démarre la production de l’intégralité du cycle Licht de Karlheinz Stockhausen, au rythme d’un opéra par an jusqu’en 2024. Donnerstag aus Licht, le premier du cycle, a été donné en novembre 2018 à l’Opéra Comique, avant d’être repris au Southbank Centre de Londres en mai 2019. Donnerstag puis a été suivi par Samstag aus Licht, en juin 2019 à la Philharmonie de Paris. 

2019 est également l’année de la première édition du festival Le Balcon à l’Athénée, avec de nombreux concerts, ateliers éducatifs, projections, installations et une grande soirée-anniversaire pour souffler les dix bougies de la compagnie. 

Le Balcon est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2010 et artiste associé depuis 2016.


Maxime Pascal direction

Dès l’âge de cinq ans, Maxime Pascal apprend plusieurs instruments, dont le piano, la batterie et le violon. Il découvre l’orchestre au conservatoire de Tarbes, puis intègre le Conservatoire de Paris où il étudie l’écriture, l’analyse musicale et l’orchestration. Avec cinq élèves du Conservatoire il crée en 2008 Le Balcon, un ensemble à géométrie variable réunissant instrumentistes, chanteurs, compositeurs, techniciens et artistes pluridisciplinaires. En 2015-2016, Maxime Pascal effectue ses débuts avec l’orchestre et le ballet de l’Opéra national de Paris. Il y dirige le Gala d’ouverture de la saison et un ballet de Jerome Robbins repris par Benjamin Millepied, Opus 19/The Dreamer. En mai 2017, il dirige à l’Opéra un programme ravélien à l’occasion du spectacle Robbins/Balanchine/Cherkaoui et l’année suivante, L’Heure espagnole (Ravel) et Gianni Schicchi (Puccini) mis en scène par Laurent Pelly. 

Récemment, Maxime Pascal a dirigé les opéras Pelléas et Melisande (Debussy) au Staatsoper Unter den Linden (Berlin) et Quartett de Luca Francesconi au Teatro alla Scala de Milan ; il a également dirigé le Hallé Orchestra au BBC Proms, l’Orchestre de la Rai, l’Orchestre symphonique de Tokyo, Les Siècles, l’Orchestre du Teatro Regio Torino, l’Orchestre symphonique national de Colombie et l’Orchestre Simon Bolivar. En 2018, il lance avec Le Balcon la production de l’intégralité du cycle Licht de Karlheinz Stockhausen (sept opéras), en commençant par Donnerstag aus Licht en 2018 et Samstag aus Licht en 2019. Parmi ses futurs projets figurent le Kammerkonzert de Berg (Kanazawa, Japon, janvier 2020), l’opéra Lulu de Berg (Tokyo Nikikai, juin 2020), la deuxième symphonie de Mahler (Mahler Chamber Orchestra, septembre 2020) ainsi que plusieurs créations, d’Arthur Lavandier (Opéra de Rouen, mai) et Pedro Garcia Velasquez (Festival de Saint-Denis, juin). 

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