Raphaël Sévère et Nathanaël Gouin – 21 septembre 2023

Avant-propos

Ce programme, construit au sein de l’univers schumannien, aborde la technique même de la transcription, question centrale dans le travail du compositeur que l’on retrouve notamment dans les Trois romances pour hautbois ou violon ou clarinette et piano, ou encore dans les Phantasiestücke opus 73 imaginées pour clarinette et piano, dont la partie de clarinette peut également être exécutée à l’alto ou au violoncelle.

Conçue autour de la tonalité la mineur, chère à Robert Schumann, qui est entre autre celle de son sublime Concerto pour piano, cette balade dans les méandres de l’âme s’aventure dans les Cinq pièces sur un ton populaire – où l’imaginaire onirique et la liberté de Schumann se déploient merveilleusement – puis vers les Trois romances, écrites pour Clara en guise de cadeau de Noël. Enfin, ce programme se clôturera par la première sonate pour violon et piano, un monument d’écriture contrapuntique profondément tourmenté et pourtant traversé d’une simplicité à la grâce absolue. 

Raphaël Sévère et Nathanaël Gouin

Programme

Robert Schumann (1810-1856)

Cinq pièces sur un ton populaire opus 102

  • Vanitas Vanitatum. Mit humor (Avec humour)
  • Langsam (Lentement)
  • Nicht schnell, mit viel Ton su spielen (Pas vite, à jouer avec beaucoup de sonorité)
  • Nicht zu rasch (Pas trop vite)
  • Stark und markirt (Fort et marqué)

Lieder (transcription pour clarinette et piano de R. Sévère)

  • Widmung (Myrthen opus 25)
  • Die Lotosblume (Myrthen opus 25)
  • Stille Thränen (Douze poèmes de Kerner opus 35)
  • Und wüssten’s die Blumen (Dichterliebe opus 48)
  • Setze mir nicht (Myrthen opus 25)
  • Mein schöner Stern! (Minnespiel opus 101)
  • Intermezzo (Liederkreis opus 39)

Sonate n°1 pour violon et piano en la mineur opus 105 (transcription pour clarinette et piano de R. Sévère)

  • Mit leidenschaftlichem Ausdruck
  • Allegretto
  • Lebhaft

Raphaël Sévère clarinette

Nathanaël Gouin piano

© Sylvain Picart

Raphaël Sévère clarinette

Vainqueur du concours de Tokyo à l’âge de 12 ans, nommé aux Victoires de la Musique « Révélation soliste instrumental » à 15 ans, Raphaël Sévère remporte en novembre 2013 le prestigieux concours des Young Concerts Artists de New York qui lui décerne le 1er Prix ainsi que huit des dix Prix spéciaux. 

Raphaël s’est produit en soliste avec le Deutsche Sinfonieorchester à la Philharmonie de Berlin, l’Orchestra of St. Luke au Alice Tully Hall de New York, l’Orchestre de chambre de Paris au festival de Saint-Denis, l’Orchestre National de Russie au festival de Colmar, le London Philharmonic Orchestra, le Konzerthausorchester de Berlin, les Orchestres Nationaux du Capitole de Toulouse, de Bordeaux-Aquitaine, des Pays de la Loire, de Lille, de Strasbourg, de l’Ile de France. 

En récital, il est présent au Théâtre des Champs Elysées, Kennedy Center de Washington et Merkin Concert Hall de New York, Gardner Museum de Boston et de Vancouver, Auditorium du Louvre, KKL de Lucerne, Rheingau Musik Festival, Mecklenburg-Vorpommern Festspiele, Fondazione La Società dei Concerti di Milano, French May de Hong-Kong, Festival de la Grange de Meslay, Salle Molière à Lyon, Grand Théâtre d’Aix en Provence, Festival de Radio France Montpellier, Folles Journées de Nantes, de Varsovie, de Tokyo. 

En musique de chambre, il a pour partenaires les quatuors Ebène, Modigliani, Prazák, Van Kuijk, les trios Wanderer, les Esprits et Messiaen, également Martha Argerich, Boris Berezovsky, Adam Laloum, Jean-Frédéric Neuburger, Gidon Kremer, David Grimal, Gérard Caussé, Antoine Tamestit, Gary Hoffman, Xavier Philips, Victor Julien-Laferrière, François Salque… 

Attiré depuis toujours par la création et lui-même compositeur, il crée en 2016 sa première pièce Obscurs pour clarinette et guitare à la salle Cortot avec Antoine Morinière, éditée par L’empreinte mélodique. En 2019, il compose Sept Miniatures pour piano seul (création en février 2019) et Entre chien et Loup pour guitare seule (création à Vienne en été 2019). En 2020, il créera son premier concerto pour clarinette et orchestre, commande de l’Orchestre de Bretagne.

Ses disques ont été distingués entre autres par Diapason (Diapason d’Or), Classica (Choc), Télérama (évènement FFFF).

En 2017 parait un album consacré au 1er Concerto pour clarinette de Carl Maria von Weber enregistré à la Philharmonie de Berlin avec le Deutsches Sinfonieorchester sous la direction d’Aziz Shokhakimov, couplé à deux œuvres du même compositeur avec le pianiste Jean-Frédéric Neuburger (Mirare).

Complice de toujours avec le Trio Messiaen, ils font paraître en 2018 un album consacré au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès (Mirare).

Raphaël Sévère est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2020.


Nathanaël Gouin piano

Paru chez Mirare en septembre 2017, le premier disque récital de Nathanaël Gouin, Liszt Macabre, n’a pas manqué de susciter des réactions enthousiastes des critiques. Pour Diapason, « Liszt Macabre se signale autant par la pertinence du programme que la perfection de la réalisation » alors que, selon Classica (qui lui décerne un Choc), « loin d’effrayer Nathanaël Gouin, ce funèbre registre lui permet d’exprimer tout son talent, lumineux ! ». Un deuxième album solo consacré à Georges Bizet paraît en septembre 2020 chez Mirare Records. Incontestablement, Nathanaël Gouin figure comme l’une des voix les plus originales ayant émergé sur la scène musicale de ces dernières années. Déjà, le magazine Classica le classe parmi les pianistes à suivre de la jeune génération. 

Lors de sa résidence à la Chapelle Musicale Reine Elizabeth de Belgique, il reçoit le soutien de Maria João Pires, qui le présente au public dans le cadre du projet Partitura, concept réunissant différentes générations de musiciens dans le partage de la scène, donnant lieu à d’importantes tournées en Europe et au Japon.

Nathanaël Gouin est devenu un soliste et musicien chambriste recherché, se produisant en Europe, en Asie, ou encore aux États-Unis. Il est invité dans des salles prestigieuses telles que la grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris et la Cité de la musique, La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, la Salle Rameau à Lyon, Bozar et la Salle Flagey à Bruxelles, sans oublier des festivals tels que ceux de La Roque d’Anthéron, de Radio France et Montpellier, ou encore Les Flâneries musicales de Reims, Piano aux Jacobins à Toulouse, Les Folles Journées de Nantes Tokyo Varsovie ou Ekaterinbourg, la Salle Bourgie à Montréal et la nouvelle Scala de Paris. 

Dans le domaine du concerto, Nathanaël Gouin cultive un répertoire large et curieux, ce qui lui vaut des collaborations stimulantes avec de nombreuses formations : le Philharmonique de Liège, l’ensemble Les Siècles, Le New Japan Philharmonic, l’Orchestre National d’Île-de-France, le Brussels Philharmonic, le Sinfonia Varsovia, ou encore le Chœur de Radio France. C’est en 2016 que paraît l’enregistrement du Concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec le Philharmonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Label Outhere), disque qui reçoit les meilleures critiques.

La musique de chambre est évidemment très présente dans sa vie artistique et il est le partenaire de grands interprètes tels que Augustin Dumay, Jean-Claude Pennetier, Michel Dalberto, José Van Dam ou Jerome Pernoo.Il a par ailleurs fondé un duo piano-violon avec Guillaume Chilemme, dont les enregistrements Ravel Canal, et Schubert ont été remarqués. 

Il est fréquemment invité des émissions radiophoniques sur France Musique et Radio Classique mais aussi des Victoires de la musique Classique sur France 3. 

Nathanaël Gouin commence l’étude du piano et du violon à l’âge de 3 ans. Formé au Conservatoire de Toulouse et de Paris, à la Juilliard School de New York, mais également aux Hochschulen für Musik de Fribourg-en-Brisgau et de Munich, l’Académie Musicale de Villecroze, ainsi que quatres années de résidence à la prestigieuse Chapelle Reine Elisabeth. Il a également reçu les conseils de grands musiciens tels que Maria-Joao Pires, Louis Lortie, Jean-Claude Pennetier, Michel Beroff, Avedis Kouyoumdian, Denis Pascal, Rena Shereshevskaya ou encore Dimitri Bashkirov.

Lauréat de nombreux concours internationaux, tel que le Concours Johannes Brahms à Pörtschach en Autriche (Premier Prix), le Concours de duos de Suède (Premier Prix), ou encore le Concours de Musique de chambre de Lyon, il est de plus lauréat de la Fondation d’entreprise Banque Populaire et de la Fondation Meyer. 

Nathanaël Gouin est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2020.

Nathanaël Gouin

Photo : Nikolaj Lund

Artiste résident de 2020 à 2024

Paru chez Mirare en septembre 2017, le premier disque récital de Nathanaël Gouin, Liszt Macabre, n’a pas manqué de susciter des réactions enthousiastes des critiques. Pour Diapason, « Liszt Macabre se signale autant par la pertinence du programme que la perfection de la réalisation » alors que, selon Classica (qui lui décerne un Choc), « loin d’effrayer Nathanaël Gouin, ce funèbre registre lui permet d’exprimer tout son talent, lumineux ! ». Un deuxième album solo consacré à Georges Bizet paraît en septembre 2020 chez Mirare Records. Incontestablement, Nathanaël Gouin figure comme l’une des voix les plus originales ayant émergé sur la scène musicale de ces dernières années. Déjà, le magazine Classica le classe parmi les pianistes à suivre de la jeune génération. 

Lors de sa résidence à la Chapelle Musicale Reine Elizabeth de Belgique, il reçoit le soutien de Maria João Pires, qui le présente au public dans le cadre du projet Partitura, concept réunissant différentes générations de musiciens dans le partage de la scène, donnant lieu à d’importantes tournées en Europe et au Japon.

Nathanaël Gouin est devenu un soliste et musicien chambriste recherché, se produisant en Europe, en Asie, ou encore aux États-Unis. Il est invité dans des salles prestigieuses telles que la grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris et la Cité de la musique, La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, la Salle Rameau à Lyon, Bozar et la Salle Flagey à Bruxelles, sans oublier des festivals tels que ceux de La Roque d’Anthéron, de Radio France et Montpellier, ou encore Les Flâneries musicales de Reims, Piano aux Jacobins à Toulouse, Les Folles Journées de Nantes Tokyo Varsovie ou Ekaterinbourg, la Salle Bourgie à Montréal et la nouvelle Scala de Paris. 

Dans le domaine du concerto, Nathanaël Gouin cultive un répertoire large et curieux, ce qui lui vaut des collaborations stimulantes avec de nombreuses formations : le Philharmonique de Liège, l’ensemble Les Siècles, Le New Japan Philharmonic, l’Orchestre National d’Île-de-France, le Brussels Philharmonic, le Sinfonia Varsovia, ou encore le Chœur de Radio France. C’est en 2016 que paraît l’enregistrement du Concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec le Philharmonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Label Outhere), disque qui reçoit les meilleures critiques.

La musique de chambre est évidemment très présente dans sa vie artistique et il est le partenaire de grands interprètes tels que Augustin Dumay, Jean-Claude Pennetier, Michel Dalberto, José Van Dam ou Jerome Pernoo.Il a par ailleurs fondé un duo piano-violon avec Guillaume Chilemme, dont les enregistrements Ravel Canal, et Schubert ont été remarqués. 

Il est fréquemment invité des émissions radiophoniques sur France Musiques et Radio Classique mais aussi des Victoires de la musique Classique sur France 3. 

Nathanaël Gouin commence l’étude du piano et du violon à l’âge de 3 ans. Formé au Conservatoire de Toulouse et de Paris, à la Juilliard School de New York, mais également aux Hochschulen für Musik de Fribourg-en-Brisgau et de Munich, l’Académie Musicale de Villecroze, ainsi que quatres années de résidence à la prestigieuse Chapelle Reine Elisabeth. Il a également reçu les conseils de grands musiciens tels que Maria-Joao Pires, Louis Lortie, Jean-Claude Pennetier, Michel Beroff, Avedis Kouyoumdian, Denis Pascal, Rena Shereshevskaya ou encore Dimitri Bashkirov.

Lauréat de nombreux concours internationaux, tel que le Concours Johannes Brahms à Pörtschach en Autriche (Premier Prix), le Concours de duos de Suède (Premier Prix), ou encore le Concours de Musique de chambre de Lyon, il est de plus lauréat de la Fondation d’entreprise Banque Populaire et de la Fondation Meyer. 

Ardente jeunesse

Nikolaï Rimski-Korsakov (1844-1908)

Quintette pour piano et vents en si bémol majeur

  • Allegro con brio
  • Andante
  • Allegretto vivace

Paul Hindemith (1895-1963)

Kleine Kammermusik pour quintette à vents opus 24 n° 2

  • Lustig. Mäßig schnell Viertel
  • Walzer. Durchweg sehr leise
  • Ruhig und einfach
  • Schnelle Viertel
  • Sehr lebhaft

Ludwig van Beethoven (1770-1827)

Quintette pour piano et instruments à vent en mi bémol majeur opus 16

  • Grave – Allegro ma non troppo
  • Andante Cantabile
  • Rondo – Allegro ma non troppo

Ensemble Ouranos

Mathilde Calderini flûte

Philibert Perrine hautbois

Amaury Viduvier clarinette

Rafael Angster basson

Joffrey Quartier cor

Nathanaël Gouin piano

Biographies

Ensemble Ouranos

C’est sous l’impulsion du clarinettiste Amaury Viduvier que se réunissent en 2014 cinq jeunes solistes issus du conservatoire supérieur de Paris, afin d’explorer le passionnant répertoire du quintette à vent. Mûs par leur volonté de placer leur virtuosité instrumentale – récompensée par de nombreux prix internationaux – au service du jeu d’ensemble, les membres de l’ensemble multiplient rapidement les collaborations artistiques de haut vol et proposent une interprétation résolument personnelle des grands classiques du répertoire.

En avril 2017, l’ensemble Ouranos remporte le 1er prix, le prix du public, le prix de la Fondation Bullukian et le prix des internautes au Concours international de musique de chambre de Lyon. A cette occasion, il enregistre son premier disque autour des quintettes à vent de Ligeti, Nielsen et Dvořák (NoMadMusic, novembre 2018).

Parallèlement à son travail en quintette, l’ensemble réunit régulièrement autour de son noyau certains des meilleurs instrumentistes à vent de sa génération pour faire découvrir au public la grande richesse de la musique pour ensemble à vent.

L’ensemble Ouranos est un invité privilégié des festivals de Pâques et d’Août musical à Deauville, où il collabore avec d’exceptionnels chambristes tels que Renaud Capuçon, François Salque, Lise Berthaud, Nicholas Angelich, Bertrand Chamayou, Guillaume Vincent ou encore le quatuor Hermès.

Depuis sa création, l’ensemble Ouranos s’est déjà produit aux Flâneries musicales de Reims, aux Escapades musicales du bassin d’Arcachon, au festival Debussy d’Argenton, au festival de Pâques et à l’Août musical de Deauville, au théâtre d’Auxerre, au festival Jeunes talents de Loudun, au festival du Prieuré de Chirens, aux Musicales du parc de Wesserling, au Château de Saint-Ouen…

Le premier disque de l’ensemble est paru en novembre 2018 chez NoMadMusic.

L’ensemble est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2014.


Nathanaël Gouin piano

Nathanaël Gouin commence l’étude du piano et du violon à l’âge de 3 ans. Il s’est formé au Conservatoire de Toulouse et de Paris, à la Juilliard School de New York, mais également aux Hochschulen für Musik de Fribourg-en-Brisgau et de Munich ainsi qu’à l’Académie Musicale de Villecroze, sans oublier la Chapelle Reine Elisabeth. Il a également reçu les conseils de grands musiciens tels que Jean-Claude Pennetier, Michel Beroff, Louis Lortie, Avedis Kouyoumdian, Denis Pascal, Rena Shereshevskaya ou encore Dimitri Bashkirov.

Il a remporté de nombreux concours internationaux, tel que le Concours Johannes Brahms à Pörtschach en Autriche (Premier Prix), le Concours de duos de Suède (Premier Prix), ou encore le Concours de Musique de chambre de Lyon. Il est lauréat de la Fondation d’entreprise Banque Populaire et de la Fondation Meyer.

Lors de sa résidence à la Chapelle Musicale Reine Elizabeth de Belgique, il reçoit le soutien de Maria João Pires, qui le présente au public dans le cadre du projet Partitura, concept réunissant différentes générations de musiciens dans le partage de la scène, avec une importante tournée au Japon.

En 2016 paraît l’enregistrement du Concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec le Philharmonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Label Outhere), disque qui reçoit les meilleures critiques. Paru chez Mirare en septembre 2017, le premier disque récital de Nathanaël Gouin, Liszt macabre, n’a pas manqué de susciter des réactions enthousiastes des critiques. Pour Diapason, « Liszt Macabre se signale autant par la pertinence du programme que la perfection de la réalisation » alors que, selon Classica (qui lui décerne un Choc), « loin d’effrayer Nathanaël Gouin, ce funèbre registre lui permet d’exprimer tout son talent, lumineux ! ».

Nathanaël est devenu un soliste et musicien chambriste recherché, se produisant en Europe, en Asie, ou encore aux États-Unis. Il est invité dans des salles prestigieuses telles que la grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris et la Cité de la musique à Paris, La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, la Salle Rameau à Lyon, Bozar et la Salle Flagey à Bruxelles, sans oublier des festivals tels que ceux de La Roque d’Anthéron, de Radio France et Montpellier, ou encore Les Flâneries musicales de Reims, Piano aux Jacobins à Toulouse, Les Folles Journées à Nantes, au Japon et à Ekaterinbourg, en attendant la Salle Bourgie à Montréal et la nouvelle Scala de Paris.

Dans le domaine du concerto, Nathanaël cultive un répertoire large et curieux, ce qui lui vaut des collaborations stimulantes avec de nombreuses formations : le Philharmonique de Liège, l’ensemble Les Siècles, Le New Japan Philharmonic, l’Orchestre National d’Île-de-France, le Brussels Philharmonic, le Sinfonia Varsovia, ou encore le Choeur de Radio France. La musique de chambre est évidemment très présente dans sa vie artistique et il a le bonheur de côtoyer de grands interprètes comme Augustin Dumay, Gary Hoffman, Jean-Claude Pennetier, Michel Dalberto, José Van Dam ou Jerome Pernoo.

Il a également fondé un duo piano-violon avec Guillaume Chilemme, dont les enregistrements Ravel Canal, et Schubert ont été remarqués.

Nathanaël est résident à la Fondation Singer Polignac au sein du quatuor Brahma.

Quatuor Brahma

Gabriel Fauré (1845-1924)

Quatuor avec piano n° 2 en sol mineur opus 45

  • Allegro molto moderato
  • Scherzo : Allegro molto
  • Adagio non troppo
  • Finale : Allegro molto

Johannes Brahms (1833-1897)

Quatuor avec piano n° 1 en sol mineur opus 25

  • Allegro
  • Intermezzo (Allegro ma non troppo)
  • Andante con moto
  • Rondo alla zingarese (Presto)

Quatuor Brahma

Guillaume Chilemme violon

Marie Chilemme alto

Astrig Siranossian violoncelle

Nathanaël Gouin piano

Quatuor Brahma © FSP JFT

Biographies

Guillaume Chilemme violon

Après avoir obtenu ses Masters de violon et de musique de chambre avec les félicitations du jury dans les classes de Boris Garlitsky et Pierre-Laurent Aimard au Conservatoire national supérieur de musique de Paris en 2010, Guillaume Chilemme se perfectionne auprès de Stéphane Picard et d’Eckart Runge à Berlin, puis auprès de David Grimal à Saarbrücken. Il participe à l’International Music Academy (Suisse) et bénéficie de l’enseignement de Nobuko Imaï, Pamela Frank, Sadao Harada, Robert Mann et Seiji Ozawa. Parallèlement à sa carrière de soliste, il se produit régulièrement en sonate avec le pianiste Nathanaël Gouin avec qui il remporte le 1er prix du Swedish International Duo Competition, le 3e prix et le prix du public au Concours international de musique de chambre de Lyon en 2014. Leur premier disque consacré aux sonates de Maurice Ravel et Marguerite Canal est enregistré cette même année.
Guillaume Chilemme fonde avec sa soeur Marie, Matthieu Handtschoewercker et Bruno Delepelaire le quatuor Cavatine avec lequel il remporte deux prix au concours international de musique de chambre de Hambourg (ICMC) ainsi que le 2e grand prix du prestigieux concours international de Banff (Canada) en 2013. Guillaume est invité dans de nombreux festivals et s’y produit aux côtés de musiciens tels Frank Braley, Gautier Capuçon, Raphael Pidoux, Michel Portal, Lise Berthaud, Paul Meyer et Emmanuel Pahud. Il fait partie du collectif d’artistes Les Dissonances de David Grimal et est violon solo de l’orchestre d’Auvergne depuis 2016. Il participe actuellement au “Adolph Busch Project”, quatuor créé par Renaud Capuçon avec Edgar Moreau et Adrien La Marca. Guillaume est lauréat de la fondation Safran (2015). Il joue le “quatuor Château Pape Clément” un violon de Nicolas Lupot (1795), généreusement mis à sa disposition par Bernard Magrez. En 2016, il fonde le quatuor Brahma avec qui il entre en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Marie Chilemme alto

Marie Chilemme est admise en 2005 au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Jean Sulem. Elle fait partie du Gustav Mahler Jugendorchester pendant la saison 2007/2008. De 2008 à 2013 elle est sélectionnée par l’International Music Academy (Suisse) et se perfectionne auprès de Pamela Franck, Sadao Arada, Nobuko Imai et Seiji Ozawa. En juin 2010, elle obtient son diplôme de Master à Paris avec les félicitations du jury. De 2010 à 2012, elle suit l’enseignement de Tabea Zimmermann à Berlin. En parallèle, elle étudie le quatuor à cordes à la « Universität Der Küste » dans la classe du quatuor Artemis. En 2012, elle fonde avec son frère Guillaume, Matthieu Handtschoewercker et Bruno Delepelaire le quatuor Cavatine qui est lauréat de nombreux prix. Marie Chimemme est invitée dans de nombreux festivals et s’y produit aux côtés de musiciens tels Tabea Zimmermann, Éric Le Sage, Paul Meyer, Emmanuel Pahud, Frank Braley, Renaud Capuçon, Lise Berthaud, Sacha Sitkovetsky, Sarah et Déborah Nemtanu, Pierre Fouchenneret, Christophe Morin etc.
Elle est régulièrement invitée par l’ensemble Les Dissonances et par des orchestres prestigieux tels le Mahler Chamber Orchestra, l’orchestre de Paris, l’orchestre national du Capitole de Toulouse, le Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin etc. Depuis janvier 2015, Marie Chilemme suit l’enseignement de Miguel da Silva à la Chapelle musicale Reine Élisabeth de Bruxelles. Elle enregistre son premier disque, le sextuor opus 18 de Brahms, aux côtés d’Augustin Dumay, Svetlin Roussev, Miguel da Silva, Aurélien Pascal et Henri Demarquette en 2015.

En octobre 2017, elle devient la nouvelle altiste du quatuor Ebène.

Marie est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le quatuor Brahma et le quatuor Ebène.


Astrig Siranossian violoncelle

Astrig Siranossian commence le violoncelle à l’âge de quatre ans et entre à l’âge de huit ans au Conservatoire national de Lyon dans la classe de Patrick Gabard, puis elle suit l’enseignement d’Yvan Chiffoleau au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon. Après avoir obtenu son diplôme d’études supérieures en 2008 avec les félicitations du jury, elle part en Suisse achever sa formation dans la classe d’Ivan Monighetti à la Hochschule für Musik de Bâle. Elle obtient ses Master de concert et soliste avec les hautes distinctions

Elle remporte le concours international de violoncelle Penderecki (ainsi que deux prix spéciaux) etain le Concours en duo de Bâle, Basel Duo Competition 2013, aux côtés du pianiste Andriy Dragan. Elle est lauréate de la Fondation d’entreprise Banque Populaire.

Astrig travaille en 2015 et 2016 avec Irina Brook au théâtre national de Nice où elle joue le rôle principale d’une adaptation des Quarante jours du Musadagh de Franz Werfel.

Elle a été l’invitée de nombreux festivals tels Annecy Classique, Viva Cello, La Roque d’Anthéron, Auvers-sur-Oise, le festival de musique de chambre de Bâle, le festival de Cully et le festival de Menton, ce qui lui a permis de jouer aux côtés de Bertrand Chamayou, Jacques Di Donato, Yo-Yo Ma (elle interprète l’octuor pour violoncelle de Philippe Hersant à ses côtés en 2014), ou encore Adrian Oetiker, les frères Bruno et Régis Pasquier, Daniel Ottensamer, Michel Taddei, Bruno Schneider et Daniel Schnyder. Elle travaille régulièrement avec Janos Starker, Miklos Perenyi, Conradin Brotbeck, Anner Bylsma, Gary Hoffmann, Jens Peter Maintz, Truls Mørk, Roland Pidoux, Ferenc Rados, et Tibor Varga.

Elle a joué avec l’orchestre symphonique de Bâle, l’orchestre de chambre de Lyon, l’orchestre philharmonique de Gießen, l’orchestre national de chambre d’Arménie, les Solistes de Zagreb et l’orchestre philharmonique de Zabreb.

Jean-Luc Darbellay, Rudolf Kelterborn, Bechara El-Khoury et Daniel Schnyder ont composé des œuvres à son intention. En 2016, le compositeur Krzysztof Penderecki lui confie la transcription pour violoncelle et violon de son double concerto pour alto et violon qu’elle crée en sa présence.

En 2016, elle enregistre avec le pianiste Théo Fouchenneret pour le label Claves un disque consacré à Francis Poulenc, Gabriel Fauré et Komitas.

Membre de l’ensemble Sirano avec Chouchane Siranossian, Daniel Ottensamer et Christoph Traxler, elle est également artiste en résidence à la fondation Singer-Polignac auprès de Guillaume Chilemme, Marie Chilemme et Nathanael Gouin (quatuor Brahma) avec qui elle enregistre pour le label Apparté un disque consacré à F. Schubert. Elle crée en 2016 le festival les « Musicades Romanesques » qui met en miroir la musique avec les arts et la gastronomie

Depuis la rentrée 2015, Astrig est artiste en résidence à la Chapelle musicale Reine Elisabeth.

Astrig Siranossian joue un violoncelle Ruggieri de 1676. 


Nathanaël Gouin piano

Nathanaël Gouin a suivi l’enseignement du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, ainsi que de la Juillard School de New York, et de la Hochschule für Musik de Freiburg et de Munich. Il a été en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (Belgique) auprès de Maria Joao Pires, qui le présente depuis 2014 dans le cadre du projet Partitura, concept qui allie différentes générations de musiciens dans le partage de la scène.

En 2016, il enregistre le concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec l’orchestre symphonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Outhere). Nathanaël Gouin a formé un duo avec Guillaume Chilemme, dont le premier enregistrement des sonates de Ravel et Canal est paru en 2014 (Maguelone). Un album Liszt a paru en 2017 (Mirare). Nathanaël Gouin a remporté le 1er prix du concours Johannes Brahms de Pörtschach (Autriche) ainsi que le 1er prix du concours de duos de Suède, il est lauréat du concours de musique de chambre de Lyon, ainsi que des fondations Banque Populaire et Meyer. Chambriste, il a joué avec Maria-Joao Pires, Gary Hoffman, Augustin Dumay, Jean Claude Pennetier, les quatuors Voce et Cavatine, Bruno Delepelaire, Michel Dalberto, Francois Salque, José Van Dam, Raphaël Pidoux, Raphael Sévère et Fabrice Millischer.

Soliste, il se produit fréquemment avec orchestre ainsi qu’en récital et collabore avec de nombreux ensembles tels le Philharmonique de Liège, l’orchestre national d’Île-de-France, le Brussels Philharmonie, ainsi que le Chœur de Radio France.

György Ligeti (1923-2006)

18h : rencontre musicale présentée par Benoît Duteurtre

Avec :

  • Michael Levinas, compositeur et pianiste, membre de l’Académie des Beaux-Arts
  • Karol Beffa, compositeur, auteur de György Ligeti (Fayard, 2016)
  • Simon Gallot, musicien, auteur de Gyorgy Ligeti et la musique populaire (Symétrie, 2010)

Rencontre illustrée par des extraits de films et d’œuvres de György Ligeti (1923-2006)


20h : concert

György Ligeti (1923-2006)

Trois pièces pour deux pianos

  • Monument
  • Autorportrait avec Reich et Riley (avec Chopin à l’arrière-plan)
  • Mouvement (Bewegung)

Études pour piano

Cordes à vide (1985)

L’apprenti sorcier (Der Zauberlehrling) (1994)

Vertige (1990)

Six bagatelles pour quintette à vent

  • Allegro con spirito
  • Rubato – Lamentoso
  • Allegro grazioso
  • Presto ruvido
  • Adagio – Mesto
  • Molto vivace – Capriccioso

Trio pour cor, violon et piano

  • Andantino con tenerezza
  • Vivacissimo molto ritmico
  • Alla marcia
  • Lamento, Adagio

Ensemble Ouranos

Mathilde Calderini flûte

Amaury Viduvier clarinette

Alexandre Collard cor

Marie Boichard basson

Clarisse Moreau hautbois

David Petrlik violon

Jonas Vitaud, Nathanaël Gouin, Philippe Hattat piano

© FSP AB

 

Biographies

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né à Sainte-Adresse, près du Havre. Il a grandi non loin des écrivains qu’il aime : Flaubert, Maupassant ou Alphonse Allais. Passionné de musique, il a d’abord gagné sa vie en jouant du piano.

Son premier texte est paru dans la revue Minuit en 1982. De Tout doit disparaître (1992) à Gaieté parisienne en passant par Drôle de temps et Les Malentendus, ses romans racontent avec humour la France contemporaine. En 2001, il obtient le Prix Médicis pour Le Voyage en France. Ses livres plus récents s’aventurent parfois aux frontières du réel : Service clientèle, La Cité heureuse et La Petite fille et la cigarette (2005), ont été traduits dans plus de vingt langues. Les Pieds dans l’eau (2008), puis Ballets Roses (2009), explorent une veine plus autobiographique. La plupart de ces ouvrages sont parus chez Gallimard ou chez Fayard.

Voici quelques lignes qui présentent son dernier opus Livre pour adultes (2016) :

« Ce livre est inspiré par la mort de ma mère, qui croyait à la joie de vivre. J’y dépeins aussi les transformations d’un village de montagne, quelques vieilles dames extraordinaires et les péripéties d’une journaliste dans la société contemporaine. Beaucoup de femmes dans ces histoires ; beaucoup de questions sur la naissance et sur le déclin.
La disparition de nos proches souligne cette double réalité de l’âge adulte : tandis que nous courons à l’abîme, le monde où nous avons grandi s’efface lui aussi. Ces réflexions traversent un roman très libre, tour à tour comique et mélancolique. L’autobiographie s’y conjugue à l’essai et à la fiction pour cerner notre destin – et les joies qui éclairent cette fatalité. 
»

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans Marianne, Le Figaro Littéraire, L’Atelier du Roman. Ses chroniques ont été rassemblées dans Ma Belle Epoque (2007). Il a suscité une vive polémique par son essai Requiem pour une avant-garde (1995), avant de fonder avec Marcel Landowski l’association Musique Nouvelle en Liberté qui soutient les jeunes compositeurs. On lui doit également une histoire de L’opérette en France et des documentaires pour la télévision. Depuis dix ans, il anime sur France Musique une émission au succès jamais démenti : Étonnez-moi Benoît.

Au théâtre, Benoît Duteurtre est l’auteur de Viva l’opéra comique qui a connu un vif succès salle Favart en 2004. Il a également signé l’adaptation de Véronique présentée en 2008 au Châtelet. Une nouvelle édition de L’Opérette en France est parue chez Fayard fin 2009.


Michael Levinas

Reconnu internationalement dans les domaines de la création et l’interprétation, le double profil de pianiste et de compositeur, confère à Michaël Levinas une singularité très remarquée au sein de la vie musicale française et internationale.

Parisien de naissance, Michael Levinas a reçu l’enseignement très classique et exigeant du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, menant de front des études d’instrument, la fameuse classe d’accompagnement au piano, la direction d’orchestre et les classes d’écritures. C’est dans cet établissement qu’il a rencontré les maîtres qui l’ont le plus marqué, notamment les pianistes Vlado Perlemuter, Yvonne Lefébure, mais aussi Yvonne Loriod à laquelle il présente ses premiers essais de composition. Celle-ci le fait entrer immédiatement dans la célèbre classe de Composition d’Olivier Messiaen tout en développant son répertoire pianistique et en lui enseignant le grand répertoire du XXe siècle, celui de Messiaen mais aussi les œuvres de ses élèves, Boulez et Stockhausen.

Parallèlement à ces études classiques au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, sa formation musicale bénéficiera dès l’enfance d’une autre tradition musicale, qui remonte à l’école russe dont sa mère, Raissa Lévy, était dépositaire. Venue de Moscou et de Lithuanie celle-ci avait travaillé plusieurs années à Vienne, notamment, avec les virtuoses et pédagogues Sirota, Isserlis et quelques autres grands maîtres du piano de l’Europe centrale. Cette tradition musicale était aussi celle de musiciens à la fois interprètes et créateurs. Olivier Messiaen et Yvonne Loriod favoriseront plus tard chez Michaël Levinas cette double vocation qui exige d’un musicien de réunir musicalement dans un même rythme l’ascèse exigeante des carrières de compositeur et de pianiste.

Formé à la fin des ses études par ces deux personnalités majeures qui insufflent alors un puissant mouvement de renouveau artistique et de modernité en France et dans le monde, Michael Levinas débute ses premières tournées de pianiste puis toujours sous l’impulsion d’Olivier Messiaen, est nommé pensionnaire à la Villa Medicis à Rome, dirigée alors par le peintre Balthus, une autre de ses grandes rencontres.

C’est aussi le moment névralgique où il crée en 1973 avec ses camarades de la classe Messiaen, Tristan Murail et Gérard Grisey, l’ensemble Itinéraire, fondateur du courant spectral.
Témoin et acteur d’enjeux majeurs de la création musicale, Michael Levinas dirige et préside cet ensemble très important durant une longue période.

Entre ses premières œuvres comme Arsis et Thésis (1971), Clov et Hamm (1973), Appels (1974), Froissements d’ailes (1975), Ouverture pour une fête étrange 1979), Concerto pour un piano espace ( 1977-1981), en passant par ses grandes œuvres pour orchestre telles que La Cloche fêlée ( 1988), Par-delà (1994), Evanoui (2009) ou tout récemment Amphithéâtre (2012), Michael Levinas est un pionnier quant au renouvellement de l’écriture instrumentale et l’élargissement de la palette sonore par la connaissance approfondie de l’acoustique et les environnements technologiques. Ses œuvres pour ensemble, orchestre et soliste sont créées et reprises par les ensembles, festivals et institutions les plus prestigieux en France et à l’étranger : Festival de Donaueschingen, Rencontres internationales de Darmstadt, IRCAM, Cité de la Musique, Ensemble Inter Contemporain, Ensemble Ictus, Ensemble Itinéraire, Klang Forum, Le Balcon, Radio France, Multilatérales, Biennale de Venise…
Ajoutons que dans le paysage musical contemporain, ce qui caractérise aussi Michael Levinas est une écriture dramaturgique, un rapport au texte, au théâtre et à la scène. Michael Levinas s’est affirmé comme un compositeur d’opéras et a reçu des commandes de scènes européennes importantes. Depuis La Conférence des oiseaux (1985), on lui doit pas moins de trois grandes œuvres lyriques, toutes créées dans de grands théâtres européens : Go-gol (1996), d’après la nouvelle de Gogol, Le Manteau ; Les Nègres sur le texte de Jean Genêt ( 2004) ; La Métamorphose (2010) d’après le récit de Kafka. Cette proximité avec le texte, la littérature, la poésie est au cœur des échanges et du lien étroit que Michael Levinas a entretenus toute sa vie avec son père, le philosophe Emmanuel Levinas, qui lui aura transmis le goût des langues, de la pensée, du risque artistique, de l’interprétation et de l’écriture.
Un nouvel opéra d’après Le Petit Prince de Saint Exupéry (commande conjointe des opéras de Lausanne et de Lille) a été créé en 2015 dans ces deux théâtres ainsi qu’au Grand Théâtre de Genève et au Châtelet à Paris, puis à Liège.

La carrière de pianiste concertiste de Michael Levinas est significative aussi par ses choix de répertoire. Révélé très tôt par un enregistrement salué par la presse des Kriesleriana et de la Fantaisie de Schumann il signe un contrat avec Lucien Ades, qui lui permet d’être le premier interprète français de sa génération après Yves Nat à enregistrer l’intégrale des 32 Sonates de Beethoven .
Quelques années plus tard, il enregistre l’intégrale du Clavier bien tempéré de J. S. Bach sur piano moderne.

Michaël Levinas a poursuivi une carrière de pianiste international autour de ce répertoire auquel il joint souvent des œuvres de la fin du XXe siècle.

Si son lien privilégié avec le répertoire classique et romantique allemand, fait de lui un « beethovenien » qui le situe dans la continuation de la grande lignée des pianistes du XXe siècle, il a consacré plusieurs CD à la musique française et au répertoire contemporain (Debussy, Messiaen, Ligeti, Boulez…). L’ensemble de sa discographie se trouve chez Universal Musique, qui a souhaité marquer un temps fort de cette double carrière de pianiste et de compositeur, en produisant un coffret intitulé « Double-Face » (2011), comportant des extraits de l’ensemble discographique.

Michael Levinas est professeur au Conservatoire national supérieur de musique de Paris et Membre de l’Académie des Beaux-Arts de l’Institut de France.

D’après http://www.michaellevinas.com


Simon Gallot

Directeur artistique de l’ensemble La Note Brève, spécialisé en musique ancienne, Simon Gallot est chanteur lyrique (basse) et joueur de vielle à roue. Avec La Note Brève, il se produit dans de nombreux festivals en France et en Europe, et depuis 2013 organise un événement mensuel au Musée des Tissus de Lyon.

Parallèlement à son activité de musicien, Simon Gallot est musicologue. Il étudie à la Hochschule für Musik und Theater de Hambourg et à l’Université Lumière Lyon 2. Il est aussi chercheur invité à la Paul Sacher Stiftung de Bâle. En 2005, il obtient un Doctorat ès Lettres et Arts avec félicitations du jury pour sa thèse sur le compositeur György Ligeti. On lui doit plusieurs articles sur le sujet et aussi sur le compositeur György Kurtág. En 2011, Simon Gallot obtient le prix des Muses (SACEM) pour son livre György Ligeti et la musique populaire (Lyon, Symétrie, 2010). Il termine aujourd’hui la rédaction d’entretiens inédits entre Ligeti et le musicologue et compositeur Francis Bayer.


Ensemble Ouranos

C’est sous l’impulsion du clarinettiste Amaury Viduvier que se réunissent en 2014 cinq jeunes solistes issus du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, afin d’explorer le répertoire du quintette à vent. Mus par leur volonté de placer leur virtuosité instrumentale – récompensée par de nombreux prix internationaux – au service du jeu d’ensemble, les membres du quintette multiplient rapidement les collaborations artistiques et proposent une interprétation résolument personnelle des grands classiques du répertoire.

En avril 2017, l’ensemble Ouranos remporte le 1er prix, le prix du public, le prix de la fondation Bullukian et le prix des internautes au Concours international de musique de chambre de Lyon.

Parallèlement à son travail en quintette, l’ensemble réunit régulièrement autour de son noyau certains des meilleurs instrumentistes à vent de sa génération pour faire découvrir au public la grande richesse de la musique pour ensemble à vent.

L’ensemble Ouranos est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis septembre 2014. Il est depuis un invité privilégié des festivals de Pâques et d’Août musical à Deauville, où il collabore avec deschambristes tels Renaud Capuçon, François Salque, Lise Berthaud, Nicholas Angelich, Bertrand Chamayou, Guillaume Vincent ou encore le quatuor Hermès.

Depuis sa création, l’ensemble Ouranos s’est déjà produit aux Flâneries Musicales de Reims, aux Escapades Musicales du bassin d’Arcachon, au Festival Debussy d’Argenton, au Festival de Pâques et à l’Août Musical de Deauville, au théâtre d’Auxerre, au Festival Jeunes talents de Loudun, au Festival du Prieuré de Chirens, aux Musicales du Parc de Wesserling, au Château de Saint-Ouen…

Prochainement, l’ensemble partagera la scène avec l’ensemble Les Dissonnances, et enregistrera son premier album pour le label NoMadMusic.


David Petrlik violon

David Petrlik débute le violon à six ans auprès d’Andrej Porcelan et poursuit sa formation au conservatoire de Clermont-Ferrand dans la classe d’Hélène Friberg-Chenot. Admis à quatorze ans à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique et de Paris dans la classe de Boris Garlitsky et d’Igor Volochine, il poursuit également une formation de musique de chambre dans les classes d’Itamar Golan, Claire Désert, François Salque et Marc Coppey. En 2015, il obtient son master avec les félicitations et poursuit sa formation dans le cycle d’excellence « Konzertexamen » à l’université des arts d’Essen. La même année, il est invité à l’International Music Academy (Suisse) où il côtoie des musiciens tels Pamela Franck, Nobuko Imaï, Sadao Harada et Seiji Ozawa, son fondateur.

David Petrlik remporte le 1er prix des concours internationaux Kocian (Répuplique Tchèque) et Flame (France). Il est lauréat du concours Jasha Heifetz (Lituanie) et Ginette Neveu (France) où il remporte à deux reprises le prix du public, ainsi que du concours Rodolfo Lipizer (Italie). David est aussi le lauréat de la bourse Huguet-Bourgeois de la fondation de France et a été nommé « Génération Spedidam ». En 2016, il remporte le prix André Boisseaux qui lui permet d’enregistrer son premier disque Modernités françaises avec le pianiste Itamar Golan (Soupir éditions) paru en septembre 2017.

David a été l’invité de nombreux festivals tels la Roque d’Anthéron, le Bratislava Music Festival, le festival de Pâques et l’Août musical de Deauville, la Chaise-Dieu, le Printemps des Alizés etc. ll suit les conseils de Vadim Repin, Léonidas Kavakos, Pinchas Zukerman, Vadim Gluzman, du trio Wanderer et Christian Ivaldi à l’occasion de différentes masterclasses. Il a joué en musique de chambre auprès de Jean-Frédéric Neuburger, Jérôme Ducros, Marc Coppey, Eric le Sage, Boris Garlitsky, Adam Laloum, Emmanuel Strosser, Jonas Vitaud, Amaury Coeytaux, Pierre Fouchenneret, Victor Julien-Laferrière, Yan Levionnois, Adrien et Christian-Pierre La Marca, Thomas Hoppe, Vassily Sinaïsky, Guillaume Bellom, etc.

David joue un violon Guarnerius « ex Schubert » de 1702 prêté par la fondation Villa Musica Rheinland-Pfalz (Allemagne).

Il a fondé avec Raphaël Sévère, Volodia van Keulen et Théo Fouchenneret l’ensemble Messiaen en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Jonas Vitaud piano

Jonas Vitaud commence le piano à six ans et l’orgue à onze ans. Formé par Brigitte Engerer, Jean Koerner et Christian Ivaldi, il obtient quatre 1er prix en piano, musique de chambre, accompagnement et harmonie au Conservatoire national supérieur de musique de Paris.

Lauréat de plusieurs concours internationaux tant en soliste qu’en chambriste (Lyon,

ARD de Munich, Trieste, Beethoven de Vienne), Jonas Vitaud se produit dans de prestigieux festivals: La Roque d’Anthéron, Lille Piano(s) Festival, Orangerie de Sceaux, Piano aux Jacobins, Pâques à Deauville, le festival de la Chaise Dieu, les Fêtes musicales de Nohant, le festival Chopin de Bagatelle, Richard Strauss Festival en Allemagne, Automne Musical de Caserta en Italie, iDans d’Istanbul, Summer Festival de Dubrovnik, French May à Hong Kong.

Il joue dans toute l’Europe mais aussi en Russie, Chine, Turquie, Japon, Etats-Unis.

Jonas Vitaud se produit avec des orchestres comme celui de Mulhouse, Toulouse (orchestre du Capitole et orchestre de chambre), l’orchestre des Pays de Savoie, l’orchestre Philarmonique de Moravie, l’orchestre de la Radio de Munich, avec des ensembles vocaux (Sequenza ou les Solistes de Lyon) et de musique contemporaine.

Il réserve une place privilégiée pour la musique de chambre et joue avec des artistes tels Bertrand Chamayou, Sumi Hwang, Thierry Escaich, Christian-Pierre La Marca, Geneviève Laurenceau, Yann Levionnois, le quatuor Zaïde.

Passionné par la musique de son temps, Jonas Vitaud a travaillé avec des compositeurs tels Henri Dutilleux, Thierry Escaich, György Kurtag, Philippe Hersant. Il crée plusieurs pièces de Christian Lauba et notament son triple concerto avec l’orchestre de Mulhouse.

Son premier disque solo consacré à Brahms paraît chez Orchid Classics. En 2016 paraissent deux disques solo, un premier en homage à Henri Dutilleux pour Nomad Music et le deuxième autour des saisons de Tchaïkowski chez Mirare.

Jonas Vitaud enseigne au Conservatoire national supérieur de musique de Paris depuis 2013.

Un disque consacré à Léos Janáček enregistré en 2014 à Deauville a paru chez B Records.

Jonas Vitaud est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Nathanaël Gouin piano

Nathanaël Gouin commence l’étude du piano et du violon à l’âge de trois ans. Formé au Conservatoire naitonal supérieur de musique de Paris, à la Juillard School de New York, mais également aux Hochschule für Musik de Freiburg et de Munich, il a été en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth de Belgique, auprès de Maria Joao Pires, qui le présente ainsi au public depuis 2014 dans le cadre du projet Partitura, concept qui allie différentes générations de musiciens dans le partage de la scène.
En 2016, il enregistre le concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec l’orchestre symphonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Outhere). Nathanaël Gouin a formé un duo avec Guillaume Chilemme, dont le premier enregistrement remarqué des sonates de Ravel et Canal est paru en 2014 (Maguelone). Un album Schubert est également attendu en 2017 (Aparté).

Nathanaël Gouin a remporté le 1er prix du concours Johannes Brahms de Pörtschach (Autriche) ainsi que le 1er prix du concours de duos de Suède, il est lauréat du concours de musique de chambre de Lyon, ainsi que des fondations Banque Populaire et Meyer.

Soliste et chambriste recherché, il se produit en Europe, en Asie, ou encore aux Etats-Unis lors de nombreux concerts. Invité à donner des concerts dans le cadre de festivals tels que les Folles journées de Nantes ou le festival de la Roque d’Anthéron, ou dans des salles telles que le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles ou la Cité de la musique à Paris, il se produit fréquemment avec orchestre ainsi qu’en récital et collabore avec de nombreux ensembles tels le Philharmonique de Liège, l’orchestre national d’Ile-de-France, le Brussels Philharmonie, ainsi que le Chœur de Radio France. Passionné de musique de chambre, il a joué avec Maria-Joao Pires, Gary Hoffman, Augustin Dumay, Jean Claude Pennetier, les quatuors Voce et Cavatine, Bruno Delepelaire, Michel Dalberto, Francois Salque, José Van Dam, Raphaël Pidoux, Raphael Sévère et Fabrice Millischer.
Nathanaël Gouin est le pianiste du quatuor Brahma, en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Philippe Hattat piano

Né en 1993, Philippe Hattat entame ses études musicales à l’âge de huit ans au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre en 2003, au Conservatoire à rayonnement régional de Paris en classe de piano, puis en 2006 en classe d’accompagnement (avec Ariane Jacob, Jean-Marie Cottet et Philippe Biros) et passe simultanément un baccalauréat littéraire. Il est parallèlement l’un des « disciples » de Jean-Marc Luisada qui lui ouvre de nombreuses voies d’interprétation. En 2011, il entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de piano de Jean-François Heisser et dans celle d’accompagnement de Jean-Frédéric Neuburger. En 2013, il suit le cursus supérieur d’écriture et obtient le prix d’harmonie avec Jean-François Zygel, le prix de contrepoint avec Pierre Pincemaille et le prix d’écriture XXe-XXIe avec Alain Mabit. En 2014 il entre en Master de musique de chambre dans la classe d’Itamar Golan, en trio avec François Pineau-Benois (violon) et Nil Kocamangil (violoncelle).

Philippe Hattat s’est produit dans de nombreux festivals en tant que soliste : Les Nuits musicales de Pise ; Musique au moulin (Moulin d’Andé) ; Musique et Terroir à Caunes-Minervois ; Le Brulhois musical ; l’Heure musicale au Marais (Paris) ; Festival Chopin (Paris) ; l’Orangerie de Sceaux ; Festival du Palazzetto Bru Zane (Paris) ; Musica da Casa Menotti (Spoleto, Italie) et La Roque d’Anthéron. En tant que chambriste, il participe aux Journées Ravel de Monfort-l’Amaury ; Musiques sur Ciel de Cordes-sur-Ciel ; Moments musicaux de Chalosse ; Printemps de l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean-de-Luz ; Gümüşlük Klasik Müzik Festivali en Turquie. Avec l’orchestre de chambre tchèque Camerata bohemia (direction Rémi Gousseau) et l’orchestre Bel’Arte (direction Richard Boudarham), il participe en tant que soliste aux Estivales en Puisaye-Forterre. En tant que clavier d’orchestre, il participe aux Folles Journées de Nantes 2013 avec l’orchestre Poitou-Charentes (direction : Jean-François Heisser) ainsi qu’au 32ème festival Aspect des Musiques d’Aujourd’hui (Caen) avec l’ensemble Multilatérale (direction Kanako Abe). Philippe Hattat est souvent sollicité pour l’accompagnement vocal avec chœur (accompagnement occasionnel des chœurs Francis Bardot) ou avec chanteurs solistes. Il a également été chef de chant pour l’opéra Les Contes de la lune vague après la pluie de Xavier Dayer (coopération entre la Fondation Royaumont, l’ensemble Linea, l’opéra de Rouen et l’Opéra Comique).

Compositeur, Philippe Hattat a suivi l’enseignement de Michel Merlet à Levallois-Perret (2005- 2011) en composition et orchestration. Il pratique le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens. Il joue également du violoncelle. En octobre 2014 il entre dans la classe d’improvisation à l’orgue de Pierre Pincemaille au Conservatoire à rayonnement régional de Saint-Maur-des-Fossés et obtient son prix dans cette même discipline en juin 2016. Très impliqué dans la création contemporaine, il a dernièrement participé à deux premières mondiales : le cycle de mélodies Imago Mundi d’Olivier Greif avec le baryton L’Oiseleur des Longchamps en mai 2016 puis la création mondiale partielle des Études pour piano de Philippe Manoury, avec Jean-Frédéric Neuburger au Festival Berlioz (2016). Attaché tant au répertoire qu’à la création contemporaine où à la redécouverte de compositeurs moins connus (Séverac, Durosoir, etc), son horizon musical s’est élargi à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et des musiques traditionnelles extra-européennes (pratique du gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, etc).

Philippe Hattat est lauréat du concours international de piano Claude Bonneton de Sète (2010 ; 1er prix et prix du public), du concours international de piano d’Orléans (2016 ; Prix mention spéciale Ricardo Viñes, Prix mention spéciale Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon – Yvonne Bonnaud), et du Concours international Giorgio Cambissa (2016).

Outre ses activités musicales, Philippe Hattat s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir (sciences physiques, géologie, philosophie, archéologie, anthropologie, etc.), avec une prédilection certaine pour la linguistique comparative et les origines du langage.

Quatuor Brahma

en résidence de 2016 à 2018

Guillaume Chilemme violon

Guillaume Chilemme débute le violon à l’âge de trois ans. En 2010, après avoir obtenu ses masters de violon et de musique de chambre avec les félicitations du jury dans les classes de Boris Garlitsky et Pierre-Laurent Aimard au Conservatoire national supérieur de musique Paris, il part se perfectionner auprès de Stéphane Picard et d’Eckart Runge (quatuor Artemis) à Berlin, puis auprès de David Grimal à Saarbrücken.

Sélectionné par Seiji Ozawa de 2008 à 2013 pour participer à l’International Music Academy Switzerland, il bénéficie de l’enseignement de Nobuko Imaï, Pamela Frank, Sadao Harada, Robert Mann et Seiji Ozawa.

Il remporte le 1er prix du Swedish International Duo Competition avec le pianiste Nathanaël Gouin en août 2010, et le 3ème Grand Prix ainsi que prix spécial des élèves des conservatoires de Paris du concours international Marguerite Long-Jacques Thibaud en novembre 2010.

Passionné par le répertoire du quatuor à cordes, Guillaume fonde avec Marie Chilemme, Matthieu Handtschoewercker et Bruno Delepelaire, le quatuor Cavatine avec lequel il remporte la même année deux prix au Concours international de musique de chambre de Hambourg (ICMC).

En août 2013, le quatuor remporte le deuxième Grand Prix du prestigieux Concours international de quatuor à cordes de Banff (Canada).

Il se produit régulièrement en sonate avec le pianiste Nathanaël Gouin. Les deux musiciens ont bénéficié de l’enseignement des quatre membres du quatuor Artemis dans le cadre de leur cursus à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth de Bruxelles. Après avoir remporté de nombreux prix au Concours international de musique de chambre de Lyon en 2014 (notamment le 3ème Prix et le prix du public), ils enregistrent leur premier disque consacré aux sonates de Maurice Ravel et Marguerite Canal en 2014.

Guillaume est invité dans de nombreux festivals : Les Folles Journées de Nantes, Musique à L’Empéri, Les Schubertiades de Schwarzenberg, les Folles Journées de Varsovie, le festival de Pâques à Aix en Provence, le festival de l’Orangerie de Sceaux, le Julitafestival en Suède, le festival des Serres d’Auteuil, les Folles Journées de Tokyo, le Festival des sonates d’automne, La Roque d’Anthéron, le festival des Arcs, le festival de Pâques à Deauville. Il s’y produit aux côtés de musiciens tels Frank Braley, Edgar Moreau, Renaud Capuçon, Gauthier Capuçon, Raphael Pidoux, Michel Portal, Lise Berthaud, Paul Meyer, Emmanuel Pahud, le Quatuor Voce, Deborah Nemtanu, Christian Ivaldi, Pierre Fouchenneret, Claire Désert , Adrien La Marca, Adam Laloum, Nicolas Baldeyrou, Xavier Gagnepain, Florent Boffard, Emmanuelle Bertrand, Juliette Hurel.

Guillaume Chilemme se produit régulièrement en tant que soliste dans divers concertos du répertoire. Il a notamment été invité par l’orchestre du Capitole de Toulouse à interpréter le concerto de Bruch sous la baguette de Tugan Sokhiev. Il fait partie du collectif d’artistes Les Dissonances de David Grimal.

Depuis 2016 Guillaume Chilemme est le nouveau violon solo de l’orchestre d’Auvergne.

De 2015 à 2018, il prend part au “Adolph Busch Project”, quatuor créé par Renaud Capuçon avec Edgar Moreau et Adrien La Marca. Les quatre musiciens se produisent dans les plus grandes salles d’Europe (Concertgebouw d’Amsterdam, Musikverein de Vienne, Wigmore Hall de Londres….)

Guillaume Chilemme est lauréat de la fondation Safran (2015).

Il joue le « quatuor Château Pape Clément » un violon de Nicolas Lupot (1795), généreusement mis à sa disposition par Bernard Magrez.


Marie Chilemme alto

Marie Chilemme débute l’alto à l’âge de trois ans. En 2005 elle est admise au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Jean Sulem. De 2008 à 2013 Marie Chilemme est sélectionnée pour l’Académie Ozawa en Suisse. Elle se perfectionne dans le travail de quatuor à cordes auprès de Paméla Franck, Sadao Arada, Nobuko Imai, et bénéficie des conseils de Seiji Ozawa. Marie Chilemme fait partie du Gustav Mahler Jugendorchester pendant la saison 2007/2008. En juin 2010, elle obtient son diplôme de Master au Conservatoire national supérieur de musique de Paris avec les félicitations du jury.

De 2010 à 2012, elle suit l’enseignement de Tabea Zimmermann à la Hochschule Hanns Eisler de Berlin. En parallèle, elle étudie le quatuor à cordes à la Universität Der Küste de Berlin dans la classe du quatuor Artemis. En 2012, elle fonde avec son frère Guillaume Chilemme, Matthieu Handtschoewercker et Bruno Delepelaire le quatuor Cavatine qui remporte la même année deux prix au prestigieux Concours international de musique de chambre de Hambourg. L’année suivante le quatuor remporte le 2e grand prix au Concours international de quatuor à cordes de Banff au Canada.

Elle se produit fréquemment en concert en tant que chambriste et soliste dans de nombreux festivals comme le : Festival de Pâques d’Aix en Provence, Festival Musique à L’Empéri, Festival de Besançon, Colmar Festival de printemps, Musique à Deauville, 3 jours en Mai (France), Villa Musica (Allemagne), Folles journées de Bilbao (Espagne), Arte Amanti (Belgique), Kuhmo Festival (Finlande) ,Davos Festival (Suisse) , Arties Festival India (Inde)… avec des partenaires de musique de chambre tels que : Tabea Zimmermann, Éric Le Sage, Paul Meyer, Emmanuel Pahud, Frank Braley, Renaud Capuçon, Lise Berthaud, Sacha Sitkovetsky, Sarah et Déborah Nemtanu, Pierre Fouchenneret, Christophe Morin, David Grimal, Olivier Patey, Miguel Da Silva, Natasha Tchitch, Michaela Martin, Franz Helmerson, Boris Garlitsky, Vadim Gluzman…

Elle est régulièrement invitée par l’ensemble Les Dissonances, le Mahler Chamber Orchestra , l’orchestre de Paris, l’orchestre National du Capitole de Toulouse, ainsi qu’en Allemagne au sein du Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin (RSB) et à l’Orchestre Philarmonique du Luxembourg.

Depuis janvier 2015, Marie Chilemme suit l’enseignement de Miguel da Silva à la Chapelle musicale Reine Élisabeth de Bruxelles. Elle enregistre son premier disque en juin 2015, le sextuor op. 18 de J. Brahms (Onyx), aux côtés d’Augustin Dumay, Svetlin Roussev, Miguel da Silva, Aurélien Pascal et Henri Demarquette dans le sextuor opus 18 de Johannes Brahms.


Astrig Siranossian violoncelle

Astrig Siranossian commence le violoncelle à l’âge de quatre ans et entre à l’âge de huit ans au Conservatoire national de Lyon dans la classe de Patrick Gabard, puis elle suit l’enseignement d’Yvan Chiffoleau au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon. Après avoir obtenu son diplôme d’études supérieures en 2008 avec les félicitations du jury, elle part en Suisse achever sa formation dans la classe d’Ivan Monighetti à la Hochschule für Musik de Bâle. Elle obtient ses masters de concert et soliste avec les hautes distinctions.

Elle remporte le concours international de violoncelle Penderecki (ainsi que deux prix spéciaux) et le Concours en duo de Bâle, Basel Duo Competition 2013, aux côtés du pianiste Andriy Dragan. Elle est lauréate de la Fondation d’entreprise Banque Populaire.

Astrig travaille en 2015 et 2016 avec Irina Brook au théâtre national de Nice où elle joue le rôle principale d’une adaptation des Quarante jours du Musadagh de Franz Werfel.

Elle a été l’invitée de nombreux festivals tels Annecy Classique, Viva Cello, La Roque d’Anthéron, Auvers-sur-Oise, le festival de musique de chambre de Bâle, le festival de Cully et le festival de Menton, ce qui lui a permis de jouer aux côtés de Bertrand Chamayou, Jacques Di Donato, Yo-Yo Ma (elle interprète l’octuor pour violoncelle de Philippe Hersant à ses côtés en 2014), ou encore Adrian Oetiker, les frères Bruno et Régis Pasquier, Daniel Ottensamer, Michel Taddei, Bruno Schneider et Daniel Schnyder. Elle travaille régulièrement avec Janos Starker, Miklos Perenyi, Conradin Brotbeck, Anner Bylsma, Gary Hoffmann, Jens Peter Maintz, Truls Mørk, Roland Pidoux, Ferenc Rados, et Tibor Varga.

Elle a joué avec l’orchestre symphonique de Bâle, l’orchestre de chambre de Lyon, l’orchestre philharmonique de Gießen, l’orchestre national de chambre d’Arménie, les Solistes de Zagreb et l’orchestre philharmonique de Zabreb.

Jean-Luc Darbellay, Rudolf Kelterborn, Bechara El-Khoury et Daniel Schnyder ont composé des œuvres à son intention. En 2016, le compositeur Krzysztof Penderecki lui confie la transcription pour violoncelle et violon de son double concerto pour alto et violon qu’elle crée en sa présence.

En 2016, elle enregistre avec le pianiste Théo Fouchenneret pour le label Claves un disque consacré à Francis Poulenc, Gabriel Fauré et Komitas.

Depuis la rentrée 2015, Astrig est artiste en résidence à la Chapelle musicale Reine Elisabeth.

Astrig Siranossian joue un violoncelle Ruggieri de 1676.


Nathanaël Gouin piano

Nathanaël Gouin commence l’étude du piano et du violon à l’âge de trois ans. Formé au Conservatoire de Paris, à la Juillard School de New York, mais également aux Hochschule für Musik de Freiburg et de Munich, il fut aussi en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elizabeth de Belgique, auprès de Maria Joao Pires, qui le présente ainsi au public depuis 2014 dans le cadre du projet Partitura, concept qui allie différentes générations de musiciens dans le partage de la scène.

En 2016, l’enregistrement du concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec l’orchestre symphonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Label Outhere) reçoit les meilleures critiques. Nathanaël Gouin a également formé un duo piano violon avec Guillaume Chilemme, dont le premier enregistrement remarqué des sonates de Ravel et Canal est paru en 2014 (Maguelone). Un album Schubert est également attendu en 2017 sous le label Aparté.

Nathanaël Gouin est lauréat de nombreux concours internationaux, tel le Concours « Johannes Brahms» à Pörtschach -Autriche – (1er prix), le concours de duos de Suède (1er prix), ou encore le Concours de musique de chambre de Lyon. Il est lauréat de la fondation d’entreprise Banque Populaire et de la Fondation Meyer.

Nathanaël Gouin est invité à donner des concerts dans le cadre de festivals tels les Folles Journées de Nantes ou la Roque d’Anthéron, ou dans des salles telles que le Palais des Beaux Arts de Bruxelles, la Cité de la musique à Paris, ou encore la salle Rameau à Lyon ; il se produit fréquemment avec orchestre ainsi qu’en récital. Nathanaël Gouin collabore par ailleurs avec de nombreux ensembles tels le Philharmonique de Liège, l’orchestre national d’Ile-de-France, le Brussels Philharmonie, ainsi que le Chœur de Radio France. Passionné de musique de chambre, il partage l’affiche avec de brillants musiciens tels Maria-Joao Pires, Gary Hoffman, Augustin Dumay, Jean Claude Pennetier, les quatuors Voce et Cavatine, Bruno Delepelaire, Michel Dalberto, Francois Salque, José Van Dam, Raphaël Pidoux, Raphael Severe ou encore Fabrice Millischer.

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