Quatuor Brahma

en résidence de 2016 à 2018

Guillaume Chilemme violon

Guillaume Chilemme débute le violon à l’âge de trois ans. En 2010, après avoir obtenu ses masters de violon et de musique de chambre avec les félicitations du jury dans les classes de Boris Garlitsky et Pierre-Laurent Aimard au Conservatoire national supérieur de musique Paris, il part se perfectionner auprès de Stéphane Picard et d’Eckart Runge (quatuor Artemis) à Berlin, puis auprès de David Grimal à Saarbrücken.

Sélectionné par Seiji Ozawa de 2008 à 2013 pour participer à l’International Music Academy Switzerland, il bénéficie de l’enseignement de Nobuko Imaï, Pamela Frank, Sadao Harada, Robert Mann et Seiji Ozawa.

Il remporte le 1er prix du Swedish International Duo Competition avec le pianiste Nathanaël Gouin en août 2010, et le 3ème Grand Prix ainsi que prix spécial des élèves des conservatoires de Paris du concours international Marguerite Long-Jacques Thibaud en novembre 2010.

Passionné par le répertoire du quatuor à cordes, Guillaume fonde avec Marie Chilemme, Matthieu Handtschoewercker et Bruno Delepelaire, le quatuor Cavatine avec lequel il remporte la même année deux prix au Concours international de musique de chambre de Hambourg (ICMC).

En août 2013, le quatuor remporte le deuxième Grand Prix du prestigieux Concours international de quatuor à cordes de Banff (Canada).

Il se produit régulièrement en sonate avec le pianiste Nathanaël Gouin. Les deux musiciens ont bénéficié de l’enseignement des quatre membres du quatuor Artemis dans le cadre de leur cursus à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth de Bruxelles. Après avoir remporté de nombreux prix au Concours international de musique de chambre de Lyon en 2014 (notamment le 3ème Prix et le prix du public), ils enregistrent leur premier disque consacré aux sonates de Maurice Ravel et Marguerite Canal en 2014.

Guillaume est invité dans de nombreux festivals : Les Folles Journées de Nantes, Musique à L’Empéri, Les Schubertiades de Schwarzenberg, les Folles Journées de Varsovie, le festival de Pâques à Aix en Provence, le festival de l’Orangerie de Sceaux, le Julitafestival en Suède, le festival des Serres d’Auteuil, les Folles Journées de Tokyo, le Festival des sonates d’automne, La Roque d’Anthéron, le festival des Arcs, le festival de Pâques à Deauville. Il s’y produit aux côtés de musiciens tels Frank Braley, Edgar Moreau, Renaud Capuçon, Gauthier Capuçon, Raphael Pidoux, Michel Portal, Lise Berthaud, Paul Meyer, Emmanuel Pahud, le Quatuor Voce, Deborah Nemtanu, Christian Ivaldi, Pierre Fouchenneret, Claire Désert , Adrien La Marca, Adam Laloum, Nicolas Baldeyrou, Xavier Gagnepain, Florent Boffard, Emmanuelle Bertrand, Juliette Hurel.

Guillaume Chilemme se produit régulièrement en tant que soliste dans divers concertos du répertoire. Il a notamment été invité par l’orchestre du Capitole de Toulouse à interpréter le concerto de Bruch sous la baguette de Tugan Sokhiev. Il fait partie du collectif d’artistes Les Dissonances de David Grimal.

Depuis 2016 Guillaume Chilemme est le nouveau violon solo de l’orchestre d’Auvergne.

De 2015 à 2018, il prend part au “Adolph Busch Project”, quatuor créé par Renaud Capuçon avec Edgar Moreau et Adrien La Marca. Les quatre musiciens se produisent dans les plus grandes salles d’Europe (Concertgebouw d’Amsterdam, Musikverein de Vienne, Wigmore Hall de Londres….)

Guillaume Chilemme est lauréat de la fondation Safran (2015).

Il joue le « quatuor Château Pape Clément » un violon de Nicolas Lupot (1795), généreusement mis à sa disposition par Bernard Magrez.


Marie Chilemme alto

Marie Chilemme débute l’alto à l’âge de trois ans. En 2005 elle est admise au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Jean Sulem. De 2008 à 2013 Marie Chilemme est sélectionnée pour l’Académie Ozawa en Suisse. Elle se perfectionne dans le travail de quatuor à cordes auprès de Paméla Franck, Sadao Arada, Nobuko Imai, et bénéficie des conseils de Seiji Ozawa. Marie Chilemme fait partie du Gustav Mahler Jugendorchester pendant la saison 2007/2008. En juin 2010, elle obtient son diplôme de Master au Conservatoire national supérieur de musique de Paris avec les félicitations du jury.

De 2010 à 2012, elle suit l’enseignement de Tabea Zimmermann à la Hochschule Hanns Eisler de Berlin. En parallèle, elle étudie le quatuor à cordes à la Universität Der Küste de Berlin dans la classe du quatuor Artemis. En 2012, elle fonde avec son frère Guillaume Chilemme, Matthieu Handtschoewercker et Bruno Delepelaire le quatuor Cavatine qui remporte la même année deux prix au prestigieux Concours international de musique de chambre de Hambourg. L’année suivante le quatuor remporte le 2e grand prix au Concours international de quatuor à cordes de Banff au Canada.

Elle se produit fréquemment en concert en tant que chambriste et soliste dans de nombreux festivals comme le : Festival de Pâques d’Aix en Provence, Festival Musique à L’Empéri, Festival de Besançon, Colmar Festival de printemps, Musique à Deauville, 3 jours en Mai (France), Villa Musica (Allemagne), Folles journées de Bilbao (Espagne), Arte Amanti (Belgique), Kuhmo Festival (Finlande) ,Davos Festival (Suisse) , Arties Festival India (Inde)… avec des partenaires de musique de chambre tels que : Tabea Zimmermann, Éric Le Sage, Paul Meyer, Emmanuel Pahud, Frank Braley, Renaud Capuçon, Lise Berthaud, Sacha Sitkovetsky, Sarah et Déborah Nemtanu, Pierre Fouchenneret, Christophe Morin, David Grimal, Olivier Patey, Miguel Da Silva, Natasha Tchitch, Michaela Martin, Franz Helmerson, Boris Garlitsky, Vadim Gluzman…

Elle est régulièrement invitée par l’ensemble Les Dissonances, le Mahler Chamber Orchestra , l’orchestre de Paris, l’orchestre National du Capitole de Toulouse, ainsi qu’en Allemagne au sein du Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin (RSB) et à l’Orchestre Philarmonique du Luxembourg.

Depuis janvier 2015, Marie Chilemme suit l’enseignement de Miguel da Silva à la Chapelle musicale Reine Élisabeth de Bruxelles. Elle enregistre son premier disque en juin 2015, le sextuor op. 18 de J. Brahms (Onyx), aux côtés d’Augustin Dumay, Svetlin Roussev, Miguel da Silva, Aurélien Pascal et Henri Demarquette dans le sextuor opus 18 de Johannes Brahms.


Astrig Siranossian violoncelle

Astrig Siranossian commence le violoncelle à l’âge de quatre ans et entre à l’âge de huit ans au Conservatoire national de Lyon dans la classe de Patrick Gabard, puis elle suit l’enseignement d’Yvan Chiffoleau au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon. Après avoir obtenu son diplôme d’études supérieures en 2008 avec les félicitations du jury, elle part en Suisse achever sa formation dans la classe d’Ivan Monighetti à la Hochschule für Musik de Bâle. Elle obtient ses masters de concert et soliste avec les hautes distinctions.

Elle remporte le concours international de violoncelle Penderecki (ainsi que deux prix spéciaux) et le Concours en duo de Bâle, Basel Duo Competition 2013, aux côtés du pianiste Andriy Dragan. Elle est lauréate de la Fondation d’entreprise Banque Populaire.

Astrig travaille en 2015 et 2016 avec Irina Brook au théâtre national de Nice où elle joue le rôle principale d’une adaptation des Quarante jours du Musadagh de Franz Werfel.

Elle a été l’invitée de nombreux festivals tels Annecy Classique, Viva Cello, La Roque d’Anthéron, Auvers-sur-Oise, le festival de musique de chambre de Bâle, le festival de Cully et le festival de Menton, ce qui lui a permis de jouer aux côtés de Bertrand Chamayou, Jacques Di Donato, Yo-Yo Ma (elle interprète l’octuor pour violoncelle de Philippe Hersant à ses côtés en 2014), ou encore Adrian Oetiker, les frères Bruno et Régis Pasquier, Daniel Ottensamer, Michel Taddei, Bruno Schneider et Daniel Schnyder. Elle travaille régulièrement avec Janos Starker, Miklos Perenyi, Conradin Brotbeck, Anner Bylsma, Gary Hoffmann, Jens Peter Maintz, Truls Mørk, Roland Pidoux, Ferenc Rados, et Tibor Varga.

Elle a joué avec l’orchestre symphonique de Bâle, l’orchestre de chambre de Lyon, l’orchestre philharmonique de Gießen, l’orchestre national de chambre d’Arménie, les Solistes de Zagreb et l’orchestre philharmonique de Zabreb.

Jean-Luc Darbellay, Rudolf Kelterborn, Bechara El-Khoury et Daniel Schnyder ont composé des œuvres à son intention. En 2016, le compositeur Krzysztof Penderecki lui confie la transcription pour violoncelle et violon de son double concerto pour alto et violon qu’elle crée en sa présence.

En 2016, elle enregistre avec le pianiste Théo Fouchenneret pour le label Claves un disque consacré à Francis Poulenc, Gabriel Fauré et Komitas.

Depuis la rentrée 2015, Astrig est artiste en résidence à la Chapelle musicale Reine Elisabeth.

Astrig Siranossian joue un violoncelle Ruggieri de 1676.


Nathanaël Gouin piano

Nathanaël Gouin commence l’étude du piano et du violon à l’âge de trois ans. Formé au Conservatoire de Paris, à la Juillard School de New York, mais également aux Hochschule für Musik de Freiburg et de Munich, il fut aussi en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elizabeth de Belgique, auprès de Maria Joao Pires, qui le présente ainsi au public depuis 2014 dans le cadre du projet Partitura, concept qui allie différentes générations de musiciens dans le partage de la scène.

En 2016, l’enregistrement du concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec l’orchestre symphonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Label Outhere) reçoit les meilleures critiques. Nathanaël Gouin a également formé un duo piano violon avec Guillaume Chilemme, dont le premier enregistrement remarqué des sonates de Ravel et Canal est paru en 2014 (Maguelone). Un album Schubert est également attendu en 2017 sous le label Aparté.

Nathanaël Gouin est lauréat de nombreux concours internationaux, tel le Concours « Johannes Brahms» à Pörtschach -Autriche – (1er prix), le concours de duos de Suède (1er prix), ou encore le Concours de musique de chambre de Lyon. Il est lauréat de la fondation d’entreprise Banque Populaire et de la Fondation Meyer.

Nathanaël Gouin est invité à donner des concerts dans le cadre de festivals tels les Folles Journées de Nantes ou la Roque d’Anthéron, ou dans des salles telles que le Palais des Beaux Arts de Bruxelles, la Cité de la musique à Paris, ou encore la salle Rameau à Lyon ; il se produit fréquemment avec orchestre ainsi qu’en récital. Nathanaël Gouin collabore par ailleurs avec de nombreux ensembles tels le Philharmonique de Liège, l’orchestre national d’Ile-de-France, le Brussels Philharmonie, ainsi que le Chœur de Radio France. Passionné de musique de chambre, il partage l’affiche avec de brillants musiciens tels Maria-Joao Pires, Gary Hoffman, Augustin Dumay, Jean Claude Pennetier, les quatuors Voce et Cavatine, Bruno Delepelaire, Michel Dalberto, Francois Salque, José Van Dam, Raphaël Pidoux, Raphael Severe ou encore Fabrice Millischer.

Quatuor Ebène

En résidence depuis 2006 et artiste associé depuis 2011

  • Pierre Colombet violon
  • Gabriel Le Magadure violon
  • Marie Chilemme alto
  • Yuya Okamoto violoncelle

Un concert du Quatuor Ébène est et reste un événement musical et sensoriel. Au cours des deux dernières décennies, le quatuor a posé de nouveaux jalons en se consacrant aux oeuvres du répertoire au-delà de la perfection et en recherchant et nécessitant l’échange avec le public. Ce printemps, Yuya Okamoto intègre pleinement le quatuor, ouvrant ainsi une nouvelle dimension.

Après des études avec le Quatuor Ysaÿe à Paris ainsi qu’auprès de Gábor Takács, d‘Eberhard Feltz et de György Kurtág, leur succès sans précédent et exceptionnel lors du Concours de l’ARD 2004 a initié la montée en puissance du Quatuor Ébène, donnant lieu à de nombreux autres prix et récompenses. Par exemple, en 2005, le quatuor a reçu le prix Belmont de la Fondation Forberg-Schneider, en 2007, il a été lauréat du Fonds Borletti-Buitoni, et en 2019 il a été le premier ensemble constitué honoré par le Frankfurter Musikpreis. 

Outre le répertoire traditionnel, le quatuor se plonge également dans d’autres styles (« Un quatuor à cordes qui peut sans peine se métamorphoser en jazz-band » New York Times, 2009). Ce qui a commencé en 1999 comme une distraction dans les salles de répétition de l’université – improvisant sur des standards de jazz et des chansons pop – est devenu une marque de fabrique du Quatuor Ébène. À ce jour, le quatuor a publié 3 albums dans ces genres, Fiction (2010), Brésil (2014) et Eternal Stories (2017). En juin 2024, l’ensemble présentera un nouveau projet, « Waves », avec l’artiste sonore électronique Xavier Tribolet, sur les scènes européennes.
L’approche libre des différents styles crée une tension bénéfique à tous les aspects de leur travail artistique. La richesse et la profondeur de leur travail a été accueillie avec enthousiasme par le public et la critique. 

Les albums du Quatuor Ébène, consacrés à Bartók, Beethoven, Debussy, Haydn, Fauré et aux frères et sœurs Mendelssohn, ont reçu de nombreuses récompenses, dont Gramophone, BBC Music Magazine et le Midem Classic Award. En 2015 & 2016, les musiciens se sont consacrés au thème du « Lied ». Ils ont participé à l’album « Green (Mélodies françaises) » de Philippe Jaroussky et ont sorti un album Schubert avec Matthias Goerne (arrangements pour quatuor à cordes, baryton et contrebasse de Raphaël Merlin) et le quintette à deux violoncelles de Schubert avec Gautier Capuçon. Aux côtés d’Antoine Tamestit, le Quatuor Ebène a enregistré les quintettes à cordes de Mozart KV 515 & KV 516 à paraître fin 2022. L’album a été récompensé par des prix tels que le Choc Classica, le Diapason d’Or et le Gramophone of the month.

En premier lieu, l’enregistrement des 16 quatuors à cordes de Beethoven. Entre mai 2019 et janvier 2020, le quatuor les a enregistrés sur six continents dans le cadre d’un projet d’envergure mondiale. Avec cet enregistrement intégral, les quatre Français ont également célébré leur 20e anniversaire sur scène, couronné par des représentations du cycle complet de quatuors à cordes dans les grandes salles d’Europe, comme la Philharmonie de Paris ou l’Alte Oper de Francfort. Des invitations du Carnegie Hall de New York, du Festival de Verbier et du Konzerthaus de Vienne étaient également à l’ordre du jour. 

En janvier 2021, le quatuor a été chargé par la Hochschule für Muisk und Theater München de créer une classe de quatuor à cordes dans le cadre de la nouvelle « Quatuor Ébène Academy ». 

Depuis la saison dernière, le quatuor partage un cycle commun avec le Belcea Quartet au Konzerthaus de Vienne. Pour la saison 23/24, la Philharmonie Luxembourg a choisi le Quatuor Ébène comme ensemble en résidence. Outre des concerts de musique de chambre, les musiciens présenteront Absolute Jest de John Adams avec le Luxembourg Philharmonic. En tant que Quatuor en résidence à Radio France, ils se produiront à nouveau 3 fois dans la saison à Paris. 

D’autres points forts de la saison sont entre autres les tournées au Festival de Salzbourg, à la Philharmonie de Berlin, au Megaron d’Athènes, au Wigmore Hall de Londres et au Carnegie Hall de New York City, NY. 

Pierre Colombet joue sur deux violons : un violon Antonio Stradivarius de 1717, le « Piatti », gracieusement prêté par un généreux mécène par l’intermédiaire de Beares International Violin Society et un violon de Matteo Goffriller de 1736 généreusement prêté par Gabriele Forberg-Schneider ainsi qu’un archet de Charles Tourte (Paris, XIXe siècle) prêté par Gabriele Forberg-Schneider. 

Gabriel Le Magadure joue sur deux violons: L’ « ex-Baron Rothschild Peter Guarneri of Venice », un prêt de la Miller-Porter Collection par la Beare’s International Violin Society, et un violon avec une étiquette de Guarneri environ 1740 généreusement prêté par Gabriele Forberg-Schneider et un archet de Dominique Pecatte (vers 1845), également prêté par Gabriele Forberg-Schneider.

Marie Chilemme joue sur deux altos: un alto Antonio Stradivarius de 1734, le « Gibson », généreusement prêté par la Stradivari Foundation Habisreutinger, et un alto de Marcellus Hollmayr, Füssen (1625), un prêt généreux de Gabriele Forberg-Schneider.

Yuya Okamoto joue un violoncelle de Giovanni Grancino, conçu à Milan en 1682.

Discographie sélective


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