Les activités musicales de la princesse

Une nouvelle mécène

Enfant, Winnaretta Singer étudie le piano et plus tard, l’orgue et la peinture auprès de Félix Barrias. Elle connaît ses premiers émois musicaux à l’adolescence en assistant aux soirées musicales qu’organisent sa mère Isabelle Eugénie Boyer et son deuxième époux, Victor Reubsaet, duc de Camposelice, dans leur hôtel particulier avenue Kléber à Paris.

Comme la plupart des hôtels de ce style à l’époque, celui-ci contenait de nombreux salons de réception de grandes dimensions, certains meublés en style Louis XVI ou Empire, alors à la mode, d’autres à la Sarah Bernhardt. La pièce principale, la plus spacieuse – le « Grand Salon » de ma mère -, devint rapidement le centre de réunions musicales et artis­tiques, et je ne peux oublier que c’est là que j’ai ressenti pour la première fois ce qu’était la grande musique classique.

Dès mon plus jeune âge, je fus donc sans cesse bercée par les plus grandes œuvres de Beethoven, de Mozart ou de Schubert, notamment par les derniers quatuors de Beethoven, 10 à 17, qui étaient alors considérés comme tota­lement incompréhensibles. Le 14e quatuor m’impressionnait particulière­ment et je me souviens qu’à mon quatorzième anniversaire, bien que l’on m’ait proposé une petite montre de Boucheron ou un éventail peint par Chaplin, le célèbre portraitiste, je choisis comme cadeau ou « surprise d’anniversaire » une exécution de mon œuvre favorite de Beethoven : ce quatuor-là.

Winnaretta Singer

Adolescente, elle rencontre Gabriel Fauré lors de vacances familiales en Normandie. C’est le début d’une grande amitié entre le compositeur et la jeune femme qui l’admire.

Au cours des années 1880, la jeune Winnaretta fréquente les salons musicaux de la haute société comme celui de Madame de Poilly et celui de Madame Aubernon. Mais c’est au sein du salon de Marguerite de Saint-Marceaux et celui de Madeleine Lemaire qu’elle rencontre les personnalités les plus remarquables : André Messager, Claude Debussy, Maurice Ravel, Emmanuel Chabrier, Vincent d’Indy, Colette, Pierre Loüys, Ernest Chausson, John Singer Sargent, Claude Monet et Reynaldo Hahn.

Après l’acquisition de sa propriété en 1887, Winnaretta Singer épouse le prince Louis de Scey-Montbéliard en juillet 1887. Ce nouveau titre lui permet d’être mieux acceptée dans la haute société parisienne. En mai 1888, Winnaretta organise sa première soirée musicale dans son chalet/atelier, réunissant Gwendoline de Chabrier, Clair de lune de Fauré, ainsi que des œuvres de D’Indy et Chausson. Emmanuel Chabrier sera très reconnaissant envers la princesse pour son aide précieuse. En effet, son opéra Gwendoline a été refusé par l’Opéra de Paris en 1886 et n’avait encore jamais été joué dans la capitale.

MATHEY Paul (1844-1929), Winnaretta Singer, huile sur toile, 1886, hôtel de la Fondation Singer-Polignac

Au début des années 1890, la princesse de Scey-Montbéliard entame des travaux dans son atelier d’artiste afin de le transformer en véritable hall de musique capable de recevoir 200 personnes grâce aux balcons et coursives. Même si ses récentes activités d’hôtesse sont tournées vers la musique, c’est pourtant auprès d’un sculpteur qu’elle passe sa première commande. Afin de décorer son futur atelier, elle demande à l’artiste Jean Carriès de réaliser une porte monumentale. Malheureusement, ce projet ne verra jamais le jour.

Après un séjour à Venise en 1891 avec, entre autres, Gabriel Fauré, celui-ci lui compose un cycle de mélodies, les Cinq mélodies de Venise qui seront interprétées lors de l’inauguration de l’Atelier le 6 janvier 1892.

Les concerts de l’Atelier de la rue Cortambert (1892-1901)

Après l’annulation de son mariage avec le prince de Scey-Montbéliard prononcée en 1892, Winnaretta Singer épouse le prince Edmond de Polignac en décembre 1893. Amateur d’art et compositeur, son nouvel époux partage ses passions. Au fil des années, le désormais « salon des Polignac » gagne en notoriété et devient une véritable référence dans le tout Paris. Alliant souvent œuvres baroques et œuvres modernes, les programmes sont éclectiques. Il n’est pas rare que l’hôtesse de maison elle-même tienne les parties d’orgue ou de piano lors des concerts.

Ce salon refléte l’activité artistique florissante de son temps. Il est un des centres les plus importants de l’activité musicale parisienne. Une douzaine de fois par an, les artistes et les aristocrates s’y réunissent pour un somptueux dîner et un évènement musical exceptionnel. La princesse devient pour tous “Tante Winnie” et se fait un honneur de maintenir un niveau d’excellence que ses amis sont invités à partager, non pour leur rang social ou leur fortune, mais pour leurs talents ou, plus important, leur amour pour la musique. C’est ainsi que l’on croise aristocrates, riches industriels, membres du gouvernement français, mais aussi, bien sûr, des auteurs comme Proust, Colette, Cocteau, Paul Valéry. 

Le salon des Polignac se déplace également à Venise, dans le Palazzo Contarini que la princesse a acheté. Plusieurs pianos sont acquis et des concerts y sont organisés.

“C’est dire que les séances de musique du hall de musique de la rue Cortambert, toujours admirables point de vue musical, où l’on entendait tantôt des exécutions parfaites de musique ancienne telles « Dardanus », tantôt des interprétations originales et ferventes de toutes les dernières mélodies de Fauré, de la sonate de Fauré, des danses de Brahms, étaient aussi comme on dit dans le langage des chroniqueurs mondains “d’une suprême élégance”. Souvent données dans la journée, ces fêtes étincelaient des mille lueurs que les rayons du soleil, à travers le prisme des vitrages, allumaient dans l’atelier. […] Quelles heures charmantes ! Le soleil éclairait le plus beau tableau de Claude Monet que je sache : Un champ de tulipes près de Harlem.”

Le Salon de la princesse Edmond de Polignac, Horatio (Marcel Proust)
Le Figaro, 6 septembre 1903

Le salon de la princesse Edmond de Polignac après 1901

À la mort du prince en 1901, Winnaretta fait une pause dans ses activités musicales pendant de longs mois. Le nouvel hôtel qu’elle a fait construire entre 1903 et 1905 à l’emplacement du précédent lui offre de nouveaux salons de réception et particulièrement un salon de musique permettant d’accueillir un effectif de musiciens plus important lorsque son atelier devient trop étroit. Afin de commémorer la mémoire de son défunt mari, Winnaretta programme certaines de ses œuvres au cours de ses concerts.

La princesse aime aussi associer son nom à de jeunes compositeurs modernes en leur commandant des œuvres. C’est ainsi qu’Erik Satie compose Socrate en 1916, que Manuel de Falla, un jeune compositeur espagnol en pleine ascension, crée une œuvre originale Les Tréteaux de maître Pierre en 1923, que Germaine Tailleferre écrit son Concerto pour piano et orchestre en 1923 et que Darius Milhaud écrit son premier opéra de chambre Les Malheurs d’Orphée en 1924.

Elle est également un des grands soutiens français du jeune Igor Stravinsky. En plus de lui commander Renard en 1915, elle organise chez elle à plusieurs reprises des auditions privées de ses œuvres, dont l’avant-première des Noces le 10 juin 1923 dans le salon de musique de l’hôtel, soit trois jours avant la création parisienne au Théâtre de la Gaîté-Lyrique pour les Ballets russes. Les parties pour piano sont interprétées par Georges Auric, Edouard Flament, Hélène Léon et Marcelle Meyer. Pour la remercier, le compositeur lui dédie sa Sonate pour piano en 1924.

Programme dédicacé par toute l’équipe artistique lors de la première de « El Retablo de Maese Pedro » commandé à Manuel de Falla, donné le 25 juin 1923 dans le Salon de musique.

En 1924, elle commande un concerto pour piano à Jean Wiener. Le jeune et éclectique « imprésario-pianiste-chef-jazz-musicien” lui écrit un exubérant pastiche intitulé Concerto franco-américain, qu’il joue dans son salon en octobre. 

La claveciniste Wanda Landowska, les organistes Maurice Duruflé, Marcel Dupré, les pianistes Blanche Selva, Arthur Rubinstein, Horowitz, Clara Haskil, Dinu Lipatti, Alfred Cortot, Jacques Février, les Ballets russes, Nadia Boulanger, Igor Markevitch, Francis Poulenc, Igor Stravinsky, tout ce que Paris compte alors de compositeurs et d’interprètes prestigieux passe par le salon de Winnaretta. On n’en finirait pas non plus d’énumérer les chanteurs, à commencer par Marie-Blanche de Polignac bien sûr, Jane Bathori, Irène Kédroff, le ténor Hugues Cuénod et la basse Doda Conrad.

Cette amie, affectueusement aimée et toujours regrettée, était un maître en l’art de la générosité bien appliquée. Sa vie durant, elle n’a cessé de vivre dans l’atmosphère de la musique. “La musique, m’a-t-elle dit, m’a fait connaître des êtres jeunes et merveilleux”. Parmi mes souvenirs d’avant-guerre, il en est peu de plus vivaces que ces soirées de l’avenue Henri Martin (qui n’était pas encore l’avenue Georges-Mandel) et où, dans le grand salon peuplé des femmes les plus élégantes et des esprits les plus distingués de Paris, on découvrait chaque fois un nouveau chef-d’oeuvre dû à son initiative créatrice. Elle se rendait compte, avec un sens incomparable de la musique, de ce que l’on pouvait attendre de tel ou tel compositeur.

Gaston Palewski ( 1901-1984)
La Nouvelle Revue des Deux Mondes, 1982

Les conditions de la princesse

Lorsque la princesse commande une pièce à un compositeur, elle en établit les conditions suivantes :

  • la première audition de la pièce doit être donnée dans son salon,
  • elle doit être la dédicataire,
  • elle doit recevoir le manuscrit signé de la main du compositeur,
  • le compositeur doit fournir une version pour piano ou pour piano et voix afin que d’autres auditions informelles de la pièce puissent se tenir dans son salon,
  • le choix des chanteurs et des instrumentistes incombe au compositeur pour la première,
  • la princesse rémunère les artistes lors de la première,
  • le compositeur reçoit une partie de l’argent de la commande en avance et la totalité après réception du manuscrit signé,
  • le compositeur est libre de faire éditer sa pièce mais, au cours des six mois qui suivent la première dans son salon, elle ne peut pas être jouée ailleurs sans l’accord de la princesse.

Nadia Boulanger

Au début des années 30, la princesse commande deux pièces à Igor Markevitch (Partita en 1930 et Hymnes en 1934) alors élève de Nadia Boulanger. Les deux femmes s’étaient déjà rencontrées auparavant puisque Nadia avait déjà joué sur l’orgue de Winnaretta dans son atelier lors du concert du 11 novembre 1917. Mais leur amitié s’est réellement développée à partir de 1932 lorsque la princesse commence à assister de façon assidue aux cours du mercredi de la rue Ballu. La correspondance entre les deux musiciennes s’intensifie et Nadia Boulanger finit par donner des leçons privées d’orgue à Winnaretta. Elles assistent ensemble à des concerts et des dîners. La princesse sollicite également l’avis de Nadia sur certains sujets attraits à ses activités de mécène musicale puis, elle lui demande de diriger un des concerts qu’elle programme dans son salon le 30 juin 1933. Des cantates de Bach et le Concerto en mineur de Vivaldi, arrangé pour orgue et orchestre à cordes par Nadia, sont interprétés entre autres par Maria Modrakowska et Marie-Blanche de Polignac au chant et Winnaretta Singer à l’orgue.

Cette relation de confiance qui s’instaure rapidement entre la princesse et la musicienne contribue au développement de la carrière de Nadia Boulanger et lui permet de créer son propre ensemble vocal et instrumental. De nombreux concerts sont organisés chez la princesse, permettant à ce nouvel ensemble de se produire devant un public restreint avant de se présenter sur les grandes scènes parisiennes. Le succès est tel, qu’une tournée londonienne est prévue en novembre 1936 dont la princesse couvre une partie des frais. C’est aussi au contact des Polignac que Nadia fera la connaissance de Pierre de Monaco et sera ensuite nommée maître de chapelle de la principauté.

A la même période, Nadia Boulanger présente un autre de ses élèves à la princesse : le jeune pianiste Jean Françaix qui compose la Sérénade pour douze instruments en 1934 et Le Diable boiteux en 1937 à la demande de la mécène. Winnaretta Singer confie à Nadia la direction artistique de tous les concerts donnés dans son hôtel. 

Les dernières activités musicales de la princesse 

Winnaretta Singer commande deux œuvres à Francis Poulenc : un Concerto pour deux pianos et orchestre en 1932 et un Concerto pour orgue, orchestre à cordes et timbales en 1938. 

Elle fait partie du comité fondateur de La Sérénade, une société de concerts créée en 1931 à l’initiative de la violoniste marquise Yvonne Giraud de Casa Fuerte, qui organise le premier grand concert parisien public de Nadia Boulanger et son ensemble à la Salle Gaveau en 1934.

Le 21 mars 1933, un concert est organisé à la Salle Pleyel à Paris (voir programme), sous les auspices de la Société Philharmonique et de l’École Normale de Musique, en hommage à la princesse Edmond de Polignac avec un programme intégralement composé d’œuvres dont elle est la commanditaire ou la dédicataire. Darius Milhaud, Francis Poulenc, Jacques Février, Igor Markevitch et Maurice Ravel sont présents sur scène et interprètent ou dirigent leurs œuvres.

À quelque heure que vous pénétriez dans l’hôtel de l’avenue Henri Martin, — s’il s’agissait de Rome, nous dirions palais — instrumentistes et choristes répètent cantate ou concerto, un compositeur mène le train, tandis que seule dans un fauteuil, la princesse écoute et surveille. Rien ne saurait lui échapper dans le petit ou le grand. Elle ne dit mot. Elle n’interrompt point. Mais, tout à la fin, elle récapitule. Le sourire erre sur les dents serrées. Les yeux expriment le chagrin qu’elle ressent à formuler quelque observation, ils marquent des restrictions sur ce qu’elle dit, mais qu’elle dit quand même, en paraissant le dire à regret, et en ajoutant « Il me semble que » ou: —« Moi, voilà ce que je ferais, à votre place. »

Albert Flament (1877-1956)
La Revue de Paris, 1er avril 1937

Au cours des années 1930, plus d’une trentaine de concerts sont organisés par la princesse, se déroulant soit dans son atelier, dans son salon de musique ou bien dans ses résidences secondaires comme le Palazzo Contarini-Polignac à Venise ou sa maison à Jouy-en-Josas.

Le dernier concert qu’elle accueille au sein de son hôtel particulier parisien se déroule le 3 juillet 1939 au cours duquel la pianiste Clara Haskil, sa dernière protégée, est une des interprètes. Plus tard cette année-là, un des frères de la princesse meurt à Londres. Elle s’y rend pour les funérailles et en profite pour rendre visite à quelques amis. Le début de la Seconde Guerre mondiale contraint Winnaretta à prolonger son séjour anglais. Elle ne reviendra plus jamais en France. Depuis Londres, elle écrit à ses proches restés en France. Elle se lance également dans l’organisation d’œuvres de bienfaisance pour récolter des fonds afin d’aider la Croix Rouge.


Sources

  • Brooks Jeanice, “Nadia Boulanger and the Salon of the Princesse de Polignac” in Journal of the American Musicological Society, 1993, 46 (3), p. 415–468
  • Flament Albert, “Tableaux de Paris” in La Revue de Paris, 1er avril 1937, p.704-708
  • Kahan Sylvia, Winnaretta Singer-Polignac, princesse, mécène et musicienne, Les Presses du Réel, 2018
  • Lazzaro, Federico, « 1932. La Société Triton et l’“École de Paris” », dans Nouvelle histoire de la musique en France (1870-1950), sous la direction de l’équipe « Musique en France aux XIXe et XXe siècles : discours et idéologies », http://emf.oicrm.org/nhmf-1932, mis en ligne le 12 mars 2020. 
  • Palewski Gaston, “Propos” in La Nouvelle Revue des Deux mondes, mai 1962, p380
  • Proust Marcel, “Le Salon de la princesse Edmond de Polignac” in Le Figaro, 6 septembre 1903
  • Singer Winnaretta, Souvenirs, Fondation Singer-Polignac, 2000 (traduction de l’article « Memoirs of the late Princesse Edmond de Polignac » paru dans Horizon, vol.XII n°68, août 1945, p.110-141)

Les Espagnols de Paris : Falla, Albeniz, Turina, Granados…

Causerie conçue et présentée par Benoît Duteurtre

Programme musical

Joaquín Turina (1882-1949)

Trio n° 2 pour violon, violoncelle et piano opus 76

  • Scherzo molto vivace
  • Finale 

Manuel de Falla (1876-1946)

Concerto pour clavecin et cinq instruments (1926)

  • II. Lento
  • I. Allegro

Gaspar Cassadó (1897-1966)

Requiebros pour violoncelle et piano (1934)

Pablo de Sarasate (1844-1908)

Romance andalouse pour violon et piano

Isaac Albeniz (1860-1909)

Iberia 

Enrique Granados (1867-1916)

Goyescas pour piano

  • Deuxième livre: Quejas o la Maja y el Ruiseñor (1909-11)

Manuel de Falla

Siete canciones populares españolas

  • N°3 Asturiana
  • N°4 Jota
  • N°7 Polo

Federico Mompou (1893-1987)

Musica callada pour piano (1967)

  • 4ème cahier
  • 26 et 27ème pièce

Marie-Laure Garnier soprano

Nina Pollet flûte

Amaury Viduvier clarinette

Philibert Perrine hautbois

David Petrlik violon

Volodia Van Keulen violoncelle

Olg Kirpicheva, Guillaume Vincent piano

Justin Taylor clavecin

Biographies

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né à Sainte-Adresse, près du Havre. Il a grandi non loin des écrivains qu’il aime : Flaubert, Maupassant ou Alphonse Allais. Passionné de musique, il a d’abord gagné sa vie en jouant du piano.

Son premier texte est paru dans la revue Minuit en 1982. De Tout doit disparaître (1992) à Gaieté parisienne en passant par Drôle de temps et Les Malentendus, ses romans racontent avec humour la France contemporaine. En 2001, il obtient le Prix Médicis pour Le Voyage en France. Ses livres plus récents s’aventurent parfois aux frontières du réel : Service clientèle, La Cité heureuse et La Petite fille et la cigarette (2005), ont été traduits dans plus de vingt langues. Les Pieds dans l’eau (2008), puis Ballets Roses (2009) et Livre pour adultes (2016) explorent une veine plus autobiographique. La plupart de ces ouvrages sont parus chez Gallimard ou chez Fayard.

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans Marianne, Le Figaro Littéraire, L’Atelier du Roman. Ses chroniques ont été rassemblées dans Ma Belle Epoque (2007). Il a suscité une vive polémique par son essai Requiem pour une avant-garde (1995), avant de fonder avec Marcel Landowski l’association Musique Nouvelle en Liberté qui soutient les jeunes compositeurs. On lui doit également une histoire de L’opérette en France et des documentaires pour la télévision. Depuis dix ans, il anime sur France Musique une émission au succès jamais démenti : Étonnez-moi Benoît.

Au théâtre, Benoît Duteurtre est l’auteur de Viva l’opéra comique qui a connu un vif succès salle Favart en 2004. Il a également signé l’adaptation de Véronique présentée en 2008 au Châtelet. Une nouvelle édition de L’Opérette en France est parue chez Fayard fin 2009.


Marie-Laure Garnier soprano

Nommée Révélation classique ADAMI, la soprano Marie-Laure Garnier débute son parcours artistique en Guyane puis au conservatoire à rayonnement régional de Paris. En 2009, elle intègre la classe de chant lyrique de Malcolm Walker au conservatoire national supérieur de musique de Paris. Après un brillant Prix de chant, elle obtient un diplôme d’artiste-interprète ainsi qu’un master de musique de chambre.

Lauréate du Concours international de chant de Mâcon et de la Fondation Cziffra, la soprano remporte le prix de la Mélodie française aux côtés de la pianiste Célia Oneto Bensaid au Concours Nadia et Lili Boulanger 2017. Elle est nommée « Jeune talent d’Outremer 2018 » par le Réseau des talents d’Outre-mer et remporte le prix Voix des Outre-mer 2019. Récemment, elle a été nommée lauréate HSBC du festival lyrique d’Aix-en-Provence.

L’artiste se produit en récital sur des scènes prestigieuses telles que le Théâtre des Champs Elysées, la Philharmonie de Paris, le Capitole de Toulouse, le festival de La Chaise Dieu. À l’étranger, on la découvre à l’Oxford Lieder Festival, à l’Auditorium Reina Sofia à Madrid, au Palazzo Contarini Polignac à Venise, à l’Orangerie du Manoir de Skebo en Suède, à la SchumannHauss en Allemagne, ou encore au théâtre du Bolchoi à Moscou.

A l’opéra, Marie-Laure Garnier a interprété La Cantatrice dans Reigen de Boesmans, Tosca de Puccini, Gerhilde dans La Walkyrie de Wagner, et Ygraine dans Ariane et Barbe Bleue de Dukas.

La soprano affectionne particulièrement le Lied et la Mélodie, mais est également passionnée de musique de chambre, Elle se produit aux côtés de partenaires de choix tels que Célia Oneto Bensaid, Mary Olivon, Anne Le Bozec, Tristan Raës, Adam Laloum, Jonas Vitaud.

Après avoir fait ses débuts à la Salle Bourgie (Montréal) et au Wigmore Hall (Londres), on pourra entendre Marie-Laure Garnier au Théâtre des Champs Elysées, à l’Opéra Comédie de Montpellier, au Capitole de Toulouse et à l’Opéra Royal du Château de Versailles dans Platée de Rameau. La soprano fera également ses débuts en Chine dans le cadre d’une tournée avec Célia Oneto Bensaid.

Outre son amour pour la scène, Marie-Laure Garnier est une artiste engagée au service d’autrui au travers d’actions socio-culturelles. En effet, en partenariat avec la Philharmonie de Paris et le festival d’Aix-en-Provence, elle anime de nombreuses médiations culturelles auprès de publics n’ayant pas accès à la musique dite classique. Elle organise régulièrement des ateliers de chant choral dans des établissements scolaires et dans des entreprises ; par ailleurs elle a dirigé le chœur gospel The Sharing Singers avec qui elle a donné de nombreux concerts notamment auprès de personnes isolées (maisons de retraite et maisons médicalisées). Pour Marie-Laure, la musique est un vecteur de lien social dont on ne saurait se passer.


David Petrlik violon

En 2015, il obtient son master au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSM) de Paris avec les félicitations et poursuit sa formation dans le cycle d’excellence « Konzertexamen » à l’université des Arts de Essen. La même année, il participe à la Seiji Osawa International Music Academy de quatuor à cordes en Suisse, où il côtoie et joue avec des musiciens tels que Pamela Franck, Nobuko Imaï, Sadao Harada et Seiji Ozawa, son fondateur.

L’année 2016 est une étape importante dans sa jeune carrière : David est sélectionné par Gidon Kremer pour participer au programme « Chamber music connects the world » et joue avec Steven Isserlis, Christian Tetzlaff et Gidon Kremer.

Parallèlement à ses études, David remporte des premiers prix aux concours internationaux Kocian (Répuplique Tchèque), Flame (Paris), il est lauréat du concours Jasha Heifetz (Lituanie), Ginette Neveu (France), avec, à deux reprises, le prix du public, ainsi que du concours Lipizer (Italie), où il obtient le prix spécial pour la pièce virtuose. En 2017, David est lauréat du concours Felix Mendelssohn à Berlin et du prix « André Hoffmann » pour la meilleure interprétation de la pièce de M. Toshio Hosokawa avec Alexandre Kantorow au festival Les Sommets Musicaux de Gstaad. David est aussi le lauréat de la Fondation Safran, de l’Adami et de la bourse Huguet-Bourgeois de la Fondation de France. Il vient récemment d’être nommé « Génération Spedidam ».

Ces différentes distinctions lui permettent de se produire lors de récitals dans plusieurs pays européens et en tant que soliste avec le Prague Radio Symphony Orchestra, le Kremerata Baltica, l’orchestre philarmonique classique de Bonn, le Staatorchester Rheinische Philharmonie, le Mannheim Chamber Orchestra, l’orchestre d’Auvergne, le Moravian Philharmonic Orchestra Olomouc, l’orchestre philarmonique de Pardubice, l’orchestre philarmonique du Maroc, le Kaunas City Symphony Orchestra, l’orchestre lyrique du théâtre d’Avignon et l’orchestre de Caen… David s’est produit en tant que concertiste dans les plus prestigieuses salles de concerts et festivals comme la Grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris, l’Auditorium du Louvre à Paris, l’Auditorium de La Seine Musicale à Paris, le Victoria Hall à Genève, le Smetana Hall à Prague, la Fondation Louis Vuitton à Paris, le National Philarmonic Hall à Vilnius, le Peterhouse Theatre à Cambridge, le Beethoven Hall à Bonn, lefFestival de la Roque d’Anthéron, le Bratislava Music Festival, le festival de Pâques et l’Août musical de Deauville, le festival de la Chaise-Dieu, le Ffestival Printemps des Alizé et le festival du Périgord Noir.

Ayant à cœur un désir de qualité et d’expressivité il suit les conseils avisés de Vadim Repin, Léonidas Kavakos, Pinchas Zukerman, Vadim Gluzman, le trio Wanderer et Christian Ivaldi à l’occasion de différentes masterclasses.

Il a joué également en musique de chambre avec des musiciens tels que Nicholas Angelich, Gidon Kremer, Philippe Jaroussky, Steven Isserlis, Christian Tetzlaff, Karine Deshayes, Jean-Frédéric Neuburger, Itamar Golan, Marc Coppey, Claire Désert, Eric Le Sage, Boris Garlitsky, Emmanuel Strosser, François Salque, Jonas Vitaud, Raphaël Sévère, Amaury Coeytaux, Guillaume Bellom, Vassily Sinaïsky, Laurent Martin and Thomas Hoppe… 

En 2016, David reçoit le prix André Boisseaux qui lui permet d’enregistrer son premier disque avec Itamar Golan au piano, ce disque paraîtra au Label Soupir en septembre 2017 avec un programme de musique française composé de C. Debussy, O. Messiaen, P. Boulez et M. Ravel.

David est également le violoniste du trio Messiaen, aux côtés de Volodia van Keulen et Théo Fouchenneret. Le trio a remporté en 2018 le 1er Prix du Concours international de musique de chambre de Lyon, ainsi que cinq prix spéciaux, permettant aux jeunes musiciens d’enregistrer un disque consacré au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen et aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès, paru en 2018 pour le label Mirare.

David est en résidence à la fondation allemande Villa Musica Rheinland-Pfalz qui lui prête l’instrument qu’il joue actuellement : un violon de Petrus Guarnerius de 1702 ex Schubert.

Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Messiaen.


Philibert Perrine hautbois

Philibert Perrine intègre en 2011 le conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Jacques Tys, David Walter et Frédéric Tardy. Passionné d’orchestre, il est amené à se produire dans des salles prestigieuses telles que le Concertgebouw d’Amsterdam, le Royal Albert Hall, le Salzburger Festspiele, sous la baguette de chefs tels que Philippe Jordan, Susanna Mälkki, Matthias Pintscher… 

Très investi dans la musique de chambre, il participe à de nombreux festivals (festival de Pâques de Deauville, festival de Prades, Flâneries de Reims…) et concerts de musique de chambre en différentes formations, notamment avec l’ensemble Ouranos avec lequel il remporte de nombreux prix au Concours international de musique de chambre de Lyon. Il a la chance de jouer en compagnie de grands artistes comme Renaud Capuçon, Nicolas Angelich, Laurent Lefèvre, Guillaume Bellom, Guillaume Vincent…

Lauréat de nombreux concours (Printemps de Prague, 1er prix du Concours international Crusell, 3e prix du prestigieux Concours international de hautbois de la Fondation Sony Japon, 3e prix du Concours international de hautbois de Muri…) il a l’occasion d’interpréter les principaux concertos du répertoire du hautbois avec des orchestres tels que le Prague Chamber Orchestra, le Gunma Symphony Orchestra, the Jousia Ensemble et l’Argovia Philharmoni

En 2015, il intègre l’orchestre de l’Opéra de Paris en tant que hautbois co-soliste. Il est nommé Révélation classique de l’Adami en 2016,

Philibert Perrine est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec l’ensemble Ouranos.


Nina Pollet flûte

Portée par une famille de musiciens, Nina Pollet débute la flûte traversière à l’âge de sept ans au conservatoire de Lille dans la classe de Chrystel Delaval et s’inscrit rapidement à ses premiers concours où elle y remporte de nombreux prix au fil des années.

En 2014, elle est admise à l’unanimité au conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Sophie Cherrier et Vincent Lucas où elle vient de terminer brillamment son master. Dernièrement, Nina a été récompensée d’un 2e prix au Concours international Severino Gazzelloni en Italie et d’un 1er prix au Concours international du Jeune flutiste. À 20 ans elle remporte le concours de flûte solo de l’orchestre de la Garde Républicaine.

Forgeant son expérience d’orchestre au sein du Gustav Mahler Jugendorchester et étant l’invitée d’orchestres renommés tels que l’orchestre philharmonique de Radio France, l’orchestre de Paris, l’orchestre national de France, l’orchestre national de Montpellier ou encore l’orchestre national de Lille, Nina est amenée à se produire dans de prestigieuses salles comme la Philharmonie de Paris, le Concertgebouw d’Amsterdam, le MusikVerein de Vienne ou encore la ElbPhilharmonie de Hambourg.

La musique de chambre tenant une place importante dans sa vie d’artiste, Nina se produit régulièrement en récital ou soliste à travers le monde.


Amaury Viduvier clarinette

Amaury Viduvier est né en 1990 à Neuilly-¬sur-¬Seine. Issu d’une famille d’artistes, son père clarinettiste l’initie à son art dès l’âge de huit ans. Il donne ses premiers concerts et remporte les concours Bellan et UFAM à l’âge de douze ans. Il intègre ensuite le conservatoire du XIIe arrondissement de Paris puis le Conservatoire à rayonnement régional de Paris dans la classe de Richard Vieille et Franck Amet. Il remporte en 2008 le premier grand prix du concours européen de musique en Picardie. Il est reçu en 2010 premier nommé à l’unanimité du jury au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Il obtient la même année un premier prix de perfectionnement à l’unanimité avec félicitations du jury au Conservatoire de Paris. Il est alors nommé clarinette solo de l’orchestre de la Cité internationale ainsi que de l’ensemble Francilien et est régulièrement invité à jouer au sein des orchestres parisiens comme l’orchestre de Paris, l’orchestre national d’’Ile de France, l’orchestre Pasdeloup. Il se produit également lors de récitals ou avec différentes formations de musique de chambre. Il est depuis 2012 clarinettiste à l’académie internationale Gyorgy Sebök ainsi que de la garde républicaine. Amaury a récemment remporté le premier prix du concours international de Berlin dans la catégorie des instruments à vent.

En 2014, il fonde l’ensemble Ouranos aux côtés de Mathilde Calderini, Rafael Angster, Philibert Perrine et Nicolas Ramez, qui remporte le premier prix, le prix du public, le prix de la Fondation Bullukian ainsi que le prix des internautes au concours international de musique de chambre de Lyon en 2017. Leur premier disque, paru en 2018 pour le label NoMadMusic, est salué par les critiques internationales.

Amaury Viduvier est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec l’ensemble Ouranos.


Volodia Van Keulen violoncelle

Volodia van Keulen entreprend l’étude du violoncelle à l’âge de sept ans au conservatoire à rayonnement régional de Besançon dans la classe d’Emmanuel Boulanger. Il est admis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSMD) de Paris et intègre la classe de Roland Pidoux et de Xavier Phillips. Il est ensuite sélectionné par Pieter Wispelwey pour participer à sa masterclass avec orchestre au festival international de violoncelle de Beauvais. En 2017, il obtient le deuxième prix au Concours international de la Societa Umanitaria de Milan.

Volodia s’est déjà produit dans de nombreux lieux, en solo ou avec diverses formations, notamment au festival international de la Roque d’Anthéron, à la Maison de la Radio pour la création mondiale du Voyageur sans bagage de Francis Poulenc sur France Musique, dans la Grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris, à la Cité de la musique de Paris, aux Folles journées de Nantes, à la Philharmonie de Xi’an (Chine), au Musée impérial de Petrópolis (Brésil), au Théâtre du Châtelet, aux Concerts de l’improbable avec Jean-François Zygel et François Salque, au festival du Périgord Noir, à la Salle Poirel de Nancy, à la Kronberg Academy, à l’opéra-théâtre de Besançon, à la Matinale de France Musique, aux Rencontres de violoncelle de Bélaye, à la Folle journée de Tokyo, à la Maladrerie Saint-Lazare (Beauvais), au festival de Pâques et à l’Août musical de Deauville, à la Grange de Meslay, aux Rencontres musicales de Noyers-sur-Serein, à la Folle nuit de Grenoble avec Claire Désert et Emmanuel Strosser, à l’émission Plaisir du quatuor de Stéphane Goldet sur France Musique.

Il partage son expérience de musique de chambre avec des musiciens tels que Roland Pidoux, Claire Désert, Hae-sun Kang, Pierre Fouchenneret, Marc Coppey, Amaury Coeytaux, Bertrand Chamayou, Guillaume Vincent, Raphaël Sévère, David Petrlik, Théo Fouchenneret, Adrien Boisseau, Léa Hennino, Guillaume Bellom.

Actuellement en 3e cycle supérieur (doctorat) et diplômé d’un Master de violoncelle dans la classe de Marc Coppey et Pauline Bartisol au CNSMD de Paris, il suit les conseils avisés de Steven Isserlis, Garry Hoffman, Young Chang Cho, Peter Bruns, Christian Ivaldi, Boris Garlitsky, Philippe Muller, Claire Désert et du Trio Wanderer.

En 2014, il fonde le trio Messiaen avec David Petrlik et Théo Fouchenneret, L’ensemble remporte le premier prix du concours international de musique de chambre de Lyon en 2017 et enregistre un disque pour le label Mirare, accompagné du clarinettiste Raphaël Sévère, autour d’un programme composé de Court Studies de Thomas Adès et du Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen.

Volodia joue sur un violoncelle de David Deroy réalisé en 2010 à Vannes. Il est soutenu par la fondation Safran et la fondation Société Générale,

Volodia van Keulen est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Messiaen depuis 2014.


Justin Taylor clavecin

Justin Taylor remporte, à tout juste 23 ans, le Premier Prix du prestigieux concours international de clavecin de Bruges. Il décroche aussi le Prix du Public, le Prix Alpha et le Prix de l’EUBO Developping Trust décerné au jeune musicien baroque européen le plus prometteur. Il est nommé aux Victoires de la musique classique 2017 dans la catégorie « Révélation soliste instrumental ». Cette même année, l’Association professionnelle de la critique lui décerne le Prix « Révélation musicale ».

Depuis son plus jeune âge, Justin pratique le piano et le clavecin avec passion. Après avoir étudié ces deux instruments à Angers, sa ville natale, Justin poursuit son parcours au conservatoire national supérieur de musique de Paris dans les classes de Roger Muraro pour le piano, d’Olivier Baumont et Blandine Rannou pour le clavecin.

Son premier album, La Famille Forqueray (2016) a été multi-récompensé : CHOC de l’année Classica, Gramophone Editor’s Choice, Grand Prix de l’Académie Charles Cros, Qobuzissime… Continuum, consacré à Scarlatti et Ligeti, figure parmi les 5 meilleurs enregistrements 2018 du journal Le Monde. Aussi à l’aise au pianoforte qu’au clavecin, Justin a enregistré le 17ème concerto de Mozart avec Le Concert de La Loge (CHOC Classica). Le jeune musicien a également participé à l’intégrale Bach333 de Deutsche Grammophon en enregistrant un double disque d’œuvres méconnues de Bach. Justin enregistre en exclusivité pour le label Alpha Classics. On a pu l’entendre en récital à l’Auditorium du Louvre, au festival de la Roque d’Anthéron ou encore à la Folle Journée de Nantes, ainsi que dans de nombreuses villes européennes.

Il s’est déjà produit avec de nombreux orchestres tels l’orchestre national d’Île-de-France, l’orchestre royal de chambre de Wallonie, l’orchestre de chambre de Genève, l’orchestre de Picardie ou encore l’orchestre de Mannheim. Au cours de la saison 2019/2020, Justin fera ses débuts au Japon et aux États-Unis.

Justin ne délaisse pas pour autant le répertoire de musique de chambre. Avec son ensemble Le Consort, il remporte le Premier Prix et le Prix du Public au Concours international de musique ancienne du Val de Loire 2017, présidé par William Christie. Aux côtés de la mezzo-soprano Eva Zaïcik, ils viennent de publier leur premier enregistrement pour Alpha Classics Venez chère ombre, consacré aux cantates françaises (Choix de France Musique, CHOC Classica…). Une intégrale des sonates en trio de Jean-François Dandrieu, Opus 1 (Alpha Classics, 2019), a été récompensée par un Diapason d’or.

Justin Taylor est soutenu par la Fondation d’entreprise Safran.

Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec son ensemble Le Consort.


Olga Kirpicheva piano

Après avoir étudié le piano au prestigieux conservatoire Tchaïkovski de Moscou auprès de Elisso Virsaladze, Olga Kirpicheva arrive en France en 2013 et intègre le conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris dans la classe d’Itamar Golan. La même année, elle se produit sous la direction de Vladimir Spivakov avec l’orchestre des Virtuoses de Moscou. A travers son parcours, elle a été formée par de grands musiciens tels que Vladimir Krainev, Jean-Claude Pennetier, Jean-François Heisser, Michel Beroff, Jacques Rouvier, Emmanuel Krasovski, Miguel Da Silva, Avedis Kouyoumdjian, Dimitri Bashkirov, José Ribera et Claudio Martinez Mehner.

Elle est lauréate de nombreux concours internationaux, citons le Concertino Praga International Radio Competition (République Tchèque), Palma D’oro Concorso (Italie), le Concours Piano Campus (France), le 6e concours international Joseph Haydn (Autriche) et le 7e concours international de musique de chambre de Melbourne (Australie).

Olga se produit en tant que soliste et chambriste à l’international dans des salles prestigieuses comme La Grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris, l’Auditorium du Louvre, la Salle Gaveau, le Théâtre des Bouffes du Nord à Paris, La Grande Salle du conservatoire de Moscou, la Salle Flagey à Bruxelles, le Melbourne Recital Centre, le Rudolfinum Hall à Prague, sala Pereda, sala Argenta (Santander, Espagne). Elle participe également aux festivals de La Roque d’Anthéron, Les Sommets musicaux de Gstaad, le festival de l’Orangerie de Sceaux, le festival Ravel à Monfort-l’Amaury ou encore Les Folles Journées de Nantes en région et le festival de La Chapelle Musical Reine Elisabeth à Bruxelles.

Elle fonde le trio Medici avec Vera Lopatina (violon) et Adrien Bellom (violoncelle). Lauréat de la Fondation d’entreprise Banque Populaire, le trio s’est perfectionné auprès de Miguel Da Silva et du quatuor Artemis au sein de La Chapelle Musicale Reine Elisabeth, et a suivi les masterclasses du quatuor Ebène, du trio Wanderer et de Claire Desert.

Olga Kirpicheva est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Medici.


Guillaume Vincent piano

Né en 1991 à Annecy, Guillaume Vincent commence à étudier le piano à sept ans et donne ses premiers récitals et concerts avec orchestre dès l’âge de dix ans. Son talent est très vite remarqué par François-René Duchable qui l’amène à se présenter au conservatoire de Paris qu’il intègre à treize ans dans la classe de Jacques Rouvier et Prisca Benoit. Il étudie également auprès de Jean-François Heisser et Marie-Josèphe Jude en piano et Yves Henry en harmonie. En juin 2011, il obtient son diplôme de 3e cycle d’artiste-interprète.

En 2008, Guillaume remporte le premier prix au concours Young Concerts Artists de Leipzig. L’année suivante, il reçoit le troisième grand prix du concours Marguerite Long-Thibaut et le Prix de l’orchestre national de France. Il est ensuite Révélation classique de l’ADAMI et est nommé dans la catégorie « Révélation soliste instrumental » aux Victoires de la musique classique en 2014.

Guillaume s’est produit en soliste sur les scènes les plus prestigieuses comme le Suntory Hall à Tokyo, le Barbican Hall à Londres, le Théâtre des Champs-Elysées, la Salle Pleyel, la Salle Gaveau à Paris, le Palace of Arts à Budapest, le Qatar Opera House à Doha, le Simón Bolívar Hall à Caracas… En outre, il multiplie les collaborations avec des orchestres tels que l’orchestre de la Radio de Francfort, l’orchestre philharmonique de Budapest, l’ensemble orchestral de Kanazawa et l’orchestre philharmonique de Kanagawa, l’orchestre national de Bordeaux, l’orchestre national de Lille, l’orchestre national du Capitole de Toulouse, le BBC Symphony Orchestra ou l’orchestre symphonique Simón Bolívar.

Chambriste reconnu, Guillaume partage régulièrement la scène avec Augustin Dumay, Renaud Capuçon, Lise Berthaud, Edgar Moreau, Jean-François Heisser, David Kadouch, Adam Laloum, Jonas Vitaud, Virgile Boutellis ou encore les quatuors Hermès et Ardeo.

Parmi les festivals où il est régulièrement invité, on peut citer le Lille Piano Festival, Piano aux Jacobins à Toulouse, l’Esprit du piano à Bordeaux, les festivals de Deauville et de la Roque d’Anthéron.

Son premier disque solo, consacré aux Préludes de Rachmaninov, est paru en 2012 chez Naïve. Le disque Warner réalisé avec Camille et Julie Berthollet est Disque d’Or 2015. Plus récemment, il a enregistré avec le contre-ténor Théophile Alexandre le disque ADN baroque (Klarthe, 2018) dans lequel ils offrent une relecture des classiques baroques en les adaptant en piano-voix.

Guillaume Vincent est artiste associé, en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

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