Le Coeur et la raison – 6 février 2025 20h

photo : Jean-Baptiste Millot

Avant-propos

Depuis la formation de notre trio en 2019 au sein de la Haute École de Musique de Genève, nous mettons au centre de notre activité l’exploration des répertoires adaptés à notre effectif unique de trois sopranos.

Après un premier disque dédié aux madrigaux de Luzzaschi, composés pour les célèbres chanteuses italiennes de la Renaissance surnommées les Dames de Ferrare, nous plongeons cette fois dans l’univers riche et complexe du XVIIIe siècle français, à la fois précieux, libertin et tourmenté.

Avec « Le cœur et la raison« , nous vous invitons à entrer dans la peau d’une jeune demoiselle de Saint-Cyr, déchirée entre la religion et le profane, la passion et la dévotion, entre les élans de son cœur et les exigences de la raison.

Du Miserere de Clérambault aux airs de cour les plus poignants, nous souhaitons vous faire vivre les vertiges de l’amour passionné, mis en miroir avec l’expression musicale du sentiment religieux à son paroxysme.

La Néréide

Programme

Du Parc

Je ne sais pas ce que je sens

Louis-Nicolas Clérambault (1676-1749)

Miserere (extraits)

Joseph Chabanceau de La Barre (1633-1678)

Quand une âme est bien atteinte

Luca Marenzio (vers 1533-1599)

Belle ne fe natura

Sébastien Le Camus (vers 1610-1677)

Je m’abandonne à vous

Jean-François Lalouette (1651-1728)

Miserere (extraits)

Honoré d’Ambruis (vers 1660 – vers 1702)

Lorsqu’avec une ardeur extrême

Michel Lambert (1610-1696)

Laisse-moi soupirer, importune raison

Luzzasco Luzzaschi (1545-1607)

T’amo mia vita

La Néréide

Julie Roset, Camille Allérat, Ana Vieira Leite soprano

Emmanuel Arakélian orgue

Miguel Henry théorbe

Biographies

La Néréide

Julie, Ana et Camille se rencontrent lors de leurs études de chant à la HEM de Genève. Toutes trois passionnées de musique ancienne et plus particulièrement baroque, elles construisent ensemble plusieurs programmes à voix égales leur permettant d’allier leurs trois voix de soprano, assumant tour à tour les différentes tessitures en solo, duo ou trio. Dans une volonté de découverte artistique et de transversalité, elles collaborent avec différents musiciens ou ensembles déjà constitués selon les programmes joués.

Pour son premier enregistrement paru en 2023 sous le label Ricercar, l’ensemble se consacre au répertoire dédié aux dames de Ferrare, un trio de voix féminines placé sous la responsabilité de Luzzasco Luzzaschi, maître de musique de la cour de Ferrare à la fin du XVIe siècle. Le prochain disque de l’ensemble Le Coeur et la Raison paraîtra fin 2025 sur le label Alpha Classics.

La Néréide est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2023.

Julie Roset soprano

Lauréate des concours Operalia (2023) et Laffont du Metropolitan Opera (2022), Julie Roset s’est illustrée dans des rôles tels que Valletto et Amour (Le Couronnement de Poppée) au Festival d’Aix-en-Provence, Eurydice et La Musica (L’Orfeo) au Teatro Real de Madrid, ou encore Papagena (La Flûte enchantée) à l’Opéra de Toulon.

En concert, elle a brillé dans Il re pastore (Tamiri) au Festival de Salzbourg, La Création au Festival de Saint-Denis, et Acis et Galatea avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, parmi d’autres.

En 2023-2024, elle interprète Zémire (Zémire et Azor) à l’Opéra-Comique, participe à une tournée européenne d’Elijah avec l’Ensemble Pygmalion et se produit au Carnegie Hall avec Elemental (Twelfth Night). Côté discographie, citons l’enregistrement Salve Regina aux côtés du Millenium Orchestra, Lamenti e Sospiri de d’India sous la direction de Leonardo García Alarcón et plus récemment Le Quatro Stagioni avec Théotime Langlois de Swarte et l’orchestre Le Consort (harmonia mundi, 2025).

Julie Roset est nommée dans la catégorie Révélation Artiste Lyrique aux Victoires de la Musique Classique 2025.

Ana Vieira Leite soprano

Ana Vieira Leite est diplômée de la Haute école de musique de Genève et lauréate de l’Académie Le Jardin des Voix des Arts Florissants. Au Portugal, elle a remporté le premier prix du Concurso internacional Cidade de Almada, le premier prix du Prémio Helena Sá e Costa et le premier prix du Concurso da Fundação Rotária Portuguesa. Elle obtient également le premier prix du Concours international de chant baroque de Froville.

Ana s’est notamment produite au Grand Théâtre de Genève, à l’Opéra-Comique, au Festival de Lucerne, au Festival de Ludwigsburg, au Palais des Arts Reina-Sofía de Valence, au Teatro Real de Madrid, au Gran Teatre del Liceu de Barcelone, à l’Opéra Royal de Versailles et à la Philharmonie de Paris.

Elle travaille en étroite collaboration avec William Christie et les Arts Florissants et est aussi fréquemment invitée par les ensembles Cappella Mediterranea, Concerto 1700, Divino Sospiro et Los Elementos. Ana Vieira Leite est soutenue par la Fondation Gulbenkian (Portugal), la Fondation Mosetti (Suisse) et la Fondation GDA (Portugal).

Camille Allérat soprano

Camille découvre la musique par le violon et les chœurs d’enfants avec lesquels elle se produit à l’international depuis son plus jeune âge. Elle étudie ensuite le chant à Lyon, puis à Genève, où elle sera lauréate de plusieurs distinctions pour son parcours. 

Sa passion pour la musique d’ensemble l’amène à collaborer avec Pygmalion, Holland Baroque et les chœurs de l’Opéra de Lyon et du Grand Théâtre de Genève, mais aussi à participer à la création de jeunes ensembles comme Les Argonautes. 

En soliste, elle incarne Gretel (Hansel et Gretel), Donna Anna (Don Giovanni) et la Comtesse (Les Noces de Figaro), et s’illustre dans le répertoire sacré (Dixit Dominus de Handel, Stabat Mater de Pergolese, Requiem de Verdi et Petite Messe Solennelle de Rossini…).

Avec Les Argonautes, on peut l’entendre au disque dans le rôle titre de Didon & Enée (Aparté, 2022) et dans le Dixit Dominus de Handel & Lotti (Aparté, 2024).

Par ailleurs, Camille est diplômée d’une licence de philosophie et d’un master en management. 

Emmanuel Arakélian orgue

Originaire d’Avignon, Emmanuel Arakélian est diplômé du CNSM de Paris où il étudie parallèlement l’orgue, le clavecin, la basse continue et la musique de chambre auprès de personnalités marquantes telles qu’Olivier Latry, Michel Bouvard, Olivier Baumont et Blandine Rannou. Lauréat de nombreux prix internationaux et hôte régulier de festivals renommés, Emmanuel Arakélian est aujourd’hui titulaire du légendaire Grand-Orgue Isnard de la Basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume. Il s’engage activement à son rayonnement en créant, en partenariat avec la municipalité, le festival d’été Harmonies d’orgue ainsi que la Renaissance de l’académie de Saint-Maximin dont il est le directeur artistique.
Très attaché à la transmission, Emmanuel Arakélian est titulaire du Certificat d’Aptitude et enseigne l’orgue depuis 2019 au Conservatoire National de Région Pierre Barbizet de Marseille.

Miguel Henry théorbe

Miguel Henry se produit en récital et au sein de formations de musique de chambre, dans un répertoire allant de la Renaissance à l’époque baroque et collabore régulièrement avec la danse. Son cheminement s’est construit par la richesse de nombreuses rencontres, parmi lesquelles : Michel Lelong (répertoire traditionnel américain), Caroline Delume (répertoire contemporain) ou encore Pascale Boquet (répertoire Renaissance). Il se produit régulièrement avec l’ensemble Doulce Mémoire, Les Musiciens de Saint-Julien, Les Witches, Fuoco e Genere et de nombreux autres ensembles tant Baroque que Renaissance. Il est aussi comédien et marionnettiste au sein de la Compagnie de l’Aune. Miguel Henry enseigne le luth, la basse continue et l’improvisation au Conservatoire de Vanves.

Les Leçons de ténèbres

Guillaume-Gabriel Nivers (1632-1714)

Antienne Zelus domus tuae (plain-chant)

Psaume Salvum me fac Deus (plain-chant)

Versicule Dum convenirent

François Couperin (1668-1733)

Leçons de ténèbres pour le Mercredy Saint

  • Première leçon à une voix

Messe solennelle

  • Gloria « Tierce en taille »

Leçons de ténèbres pour le Mercredy Saint

  • Deuxième leçon à une voix

Messe solennelle

  • Sanctus « Cromorne en taille »

Leçons de ténèbres pour le Mercredy Saint

  • Troisième leçon à deux voix

Guillaume-Gabriel Nivers

Antienne Justificieris Domine

Louis-Nicolas Clérambault (1676-1749)

Miserere à trois voix

Le Poème Harmonique

Mariamielle Lamagat soprano

Brenda Poupard mezzo-soprano

Floriane Hasler alto

Sylvia Abramowicz viole de gambe

Camille Delaforge orgue et clavecin

Vincent Dumestre théorbe et direction

Biographies

Le Poème Harmonique

Depuis 1998, Le Poème Harmonique fédère autour de son fondateur Vincent Dumestre des musiciens passionnés dévoués à l’interprétation des musiques des XVIIe et XVIIIe siècles. Rayonnant sur la scène française comme internationale, l’ensemble témoigne, par ses programmes inventifs et exigeants, d’une démarche éclairée au cœur des répertoires et d’un travail approfondi sur les textures vocales et instrumentales.

Son champ d’action ? Les pages connues ou méconnues rythmant vie quotidienne et cérémonies à Versailles (Lalande, Lully, Couperin, Charpentier…), l’Italie baroque de Monteverdi à Pergolèse, ou encore l’Angleterre de Purcell et Clarke.

Pour l’opéra, il imagine de vastes fresques ; sa collaboration avec Benjamin Lazar scellée autour de Lully donne naissance à plusieurs spectacles unanimement salués (Le Bourgeois gentilhomme, Cadmus et Hermione et le tout récent Phaéton à Perm et Versailles avec musicAeterna), mais d’autres productions où la musique rencontre diverses disciplines artistiques – marionnettes, cirque, danse, théâtre… – sont aussi acclamées : Caligula, opéra pour marionnettes de G.M. Pagliardi, Le Carnaval Baroque avec Cécile Roussat & Julien Lubek et To be or not to be, écrit par Ivan Alexandre et mis en scène par Vincent Huguet.

L’ensemble est familier des plus grands festivals et salles du monde (Philharmonie de Paris, Opéra-Comique, Opéra royal de Versailles, Festivals d’Ambronay, de Beaune, et de Sablé, Wigmore Hall (Londres), Forbidden City Hall (Pékin), Wiener Konzerthaus, Concertgebouw d’Amsterdam, Palais des Beaux-Arts (Bruxelles), Oji Hall (Tokyo), Université Columbia (New York), Teatro San Carlo (Naples), Accademia Santa Cecilia (Rome), Philharmonie de Saint-Pétersbourg, BBC Proms.… ), tout en étant très engagé en Normandie, sa région de résidence.

Ses 30 enregistrements pour le label Alpha connaissent un rare succès public et critique, recevant les récompenses les plus prestigieuses de la presse.

Le Poème Harmonique fête ses vingt ans en 2019 et a offert, autour de son millième concert, un bouquet de créations : Élévations, concert-performance avec le circassien Mathurin Bolze (Cirque-Théâtre d’Elbeuf, Théâtre de Caen), la recréation de Le Musiche di Castaldi, premier disque de l’ensemble, créé aux Musicales de Normandie et donné en 2020 à Gaveau avec Eva Zaïcik, la zarzuela Coronis de Sebastián Durón mise en scène par Omar Porras (Théâtre de Caen), en tournée 2020 à l’Opéra de Rouen Normandie, l’Opéra de Limoges, l’Opéra de Lille et la Maison de la Culture d’Amiens.

L’année 2020 accueillera également une tournée d’Anamorfosi au Zaryadye Hall de Moscou (Russie), au Concertgebouw de Bruges (Belgique), Auditorium du Louvre (Paris) et au centre De Biljoke à Gent (Belgique), ainsi que la création d’Ouverture à la française, sur la naissance de l’orchestre et son émergence en Europe, à l’Auditorium de Radio France.

2019 a également été jalonnée par la parution d’un DVD (Phaéton) et de deux albums : Airs de cour et Anamorfosi, récompensé par la presse (Recording of the month de Gramophone, Diapason d’Or et Choc de Classica).

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Le Poème Harmonique est soutenu par le Ministère de la Culture (DRAC de Normandie), la Région Normandie, le Département de la Seine-Maritime, la Ville de Rouen et est en partenariat avec le projet Démos – Philharmonie de Paris.

Pour ses répétitions, le Poème Harmonique est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

Mécénat Musical Société Générale, la Caisse des Dépôts, Lubrizol France et la Fondation Crédit Coopératif sont mécènes du Poème Harmonique.


Vincent Dumestre théorbe et direction

Son goût prononcé pour les arts, son sens créatif de l’esthétique baroque, sa flamme d’explorateur et son goût de l’aventure collective l’incitent naturellement à défricher les répertoires des XVIIe et XVIIIe siècles et à créer un ensemble sur mesure. Avec son Poème Harmonique, Vincent Dumestre est aujourd’hui l’un des artisans les plus inventifs et polyvalents du renouveau baroque, embrassant direction d’orchestre, de chœur, de saison musicale, de concours et de festivals, sans rien lâcher de la pratique de ses instruments premiers, à cordes pincées.

S’il est sollicité dans tous les hauts lieux internationaux de la musique baroque, Vincent Dumestre développe aussi une partie de son activité en Normandie où il a fondé son ensemble et assure également, depuis 3 ans la direction artistique du Festival de Musique Baroque du Jura. Il s’est vu confier la saison 2017 du festival Misteria Paschalia à Cracovie.

Vincent Dumestre est chevalier dans l’Ordre national des Arts et des Lettres et dans l’Ordre national du Mérite. D’exhumations en reconstitutions, de compositeurs connus en programmes inattendus, il n’a de cesse de proposer de véritables créations, ouvrant les horizons de tout un pan de musique vocale et instrumentale et lui offrant une large visibilité qui fait référence.


Mariamielle Lamagat soprano

Suivant la tradition familiale, Mariamielle Lamagat débute ses études musicales au Conservatoire de Brive-la-Gaillarde dès la petite enfance. Elle commence le pianojazz dans la classe de Charles Balayer et la percussion avec Marc-Antoine Millon. Elle entre ensuite dans la classe de chant du Conservatoire de Limoges ainsi que la classe d’écriture et d’analyse. Durant ces années, elle pratique différents styles vocaux sous la direction de Thierry Stalano (Alauzeta : Orchestre des jeunes du pays de Brive), Patrick Mallet (Jeune chœur de Limoges), Arnaud Capelli (Chœur Gaudeamus) ou encore Jean-Michel Hasler (Camerata vocale de Brive).

En 2013, elle intègre le Centre de musique baroque de Versailles où elle a l’opportunité de travailler sous la direction d’Olivier Schneebeli, Hervé Niquet, Christophe Rousset ou encore Sofi Jeannin. En août 2015, elle se produit avec l’ensemble Correspondances, dirigé par Sébastien Daucé.

En septembre 2015, elle entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris où elle s’initie au répertoire plus tardif, sans pour autant délaisser sa passion première, la musique baroque. Elle est accompagnée en cela par ses professeurs Malcolm Walker et Rosa Dominguez.

Elle rencontre également des personnalités telles qu’Emmanuelle Haim, Benoit Haller, Florence Guignolet. Par ailleurs, elle se découvre une vocation pour l’art de la scène, notamment dans l’exercice de style des « 10 minutes » dirigée par Vincent Vittoz et Charlotte Bonneu. En septembre 2017, dans le cadre d’un échange Erasmus, elle entre à la Royal Academy of Music in London. En août 2018, elle obtient le troisième prix du concours du Innsbrücker Festwochen der Alten musik.

Mariamielle est membre du quatuor vocal L’Archipel, en résidence à la Fondation Singer-Polignac, avec Adèle Charvet, Edwin Fardini et Mathys Lagier.


Brenda Poupard mezzo-soprano

Tout récemment couronnée d’un Master de chant du Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris (CNSMDP), la mezzo-soprano Brenda Poupard n’a pas tardé à se faire remarquer, tant par son aisance scénique que par sa voix souple guidée par une solide technique de chant.

Pour preuve, sa saison 2019/2020 la voit déjà donner une série de récitals de mélodies françaises au Japon avec le pianiste Jean-Michel Kim, chanter le rôle de la Nymphe Iris (Coronis de S. Durón) avec Le Poème Harmonique de Vincent Dumestre au théâtre de Caen, mais aussi aux opéras de Lille, Limoges, Rouen et Amiens, ou encore participer avec ce même ensemble à l’enregistrement de Cadmus et Hermione de Jean-Baptiste Lully, dans le rôle de L’Amour et de Palès.

Membre de la promotion 2019 de l’Académie de chant du festival international d’Aix-en-Provence, elle s’est déjà produite en concert avec l’ensemble La Tempête, le Quatuor Yako, et a interprété les rôles de Sesto (Giulio Cesare de Haendel) et de Lisetta (Il Mondo della Luna de Haydn) lors de deux co-productions du CNSMDP et de la Philharmonie de Paris.


Floriane Hasler alto

Après une enfance entourée de musique et de théâtre, Floriane Hasler intègre le chœur d’adultes de la Maîtrise de Notre-Dame de Paris (direction Lionel Sow) où elle suit l’enseignement de Rosa Dominguez. Dans ce cadre, elle se familiarise avec la musique médiévale et se perfectionne en musique ancienne, son domaine de prédilection.


En 2017, elle est admise au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP), où elle se penche sur un répertoire plus tardif, appuyée par ses professeurs Chantal Mathias et Florence Boissolle. Elle y découvre par ailleurs l’art de la scène avec Vincent Vittoz et Emmanuelle Cordoliani.

La jeune mezzo est alors retenue pour plusieurs projets où elle tient des parties solistes, tels que la cantate BWV 3 de J.S Bach (direction Masaaki Suzuki), la re-création de l’opéra Giove in Argo d’Antonio Lotti, où elle tient le rôle de Diane (direction Léonardo García Alarcón) et la cantate BWV 106 de J.S Bach, dite l’actus tragicus (direction Stephan MacLeod).

Parallèlement à sa formation, elle collabore avec de nombreux ensembles parmi lesquels Pygmalion (direction Raphaël Pichon), Les Surprises (direction Louis-Noël Bestion de Camboulas), Mora Vocis (direction Els Janssens-Vanmunster), Marguerite Louise (direction Gaëtan Jarry), la Tempête (direction Simon-Pierre Bestion de Camboulas).

Passionnée par Bach, elle chante le Magnificat (direction Marzena Diakun) à la cathédrale Notre-Dame de Paris, ainsi que la Passion selon Saint Jean (direction Simon Proust) où elle tient successivement les parties d’alto solo.

Elle est également sollicitée par l’ensemble Correspondance (direction Sébastien Daucé) pour interpréter des extraits d’oeuvres de H.Purcell.

À l’âge de 23 ans, Floriane Hasler fait ses premiers pas aux opéras de Versailles, Bordeaux et Caen, où elle reprend le rôle de la troisième Grâce dans l’Orfeo de L. Rossi (direction Raphaël Pichon, mise en scène Jetske Mijnssen).

Peu après, elle enregistre La Descente d’Orphée aux enfers de M.A Charpentier avec l’ensemble Desmarest (direction Ronan Khalil), dans le rôle de Proserpine (paru chez Glossa).

Il lui tient enfin à coeur de faire vivre le répertoire contemporain, ce qui l’amène à travailler avec l’ensemble Le Balcon (direction Maxime Pascal et Alphonse Cemin), notamment pour un programme autour de Voix de Claude Vivier.

Prochainement, on pourra l’entendre dans le Miserere de Clérambault à trois voix de femmes avec le Poème Harmonique (dirigé par Vincent Dumestre) et dans le rôle de Mme de la Haltière dans Cendrillon de Massenet, mis en scène par Emmanuelle Cordoliani au sein du CNSMDP. 

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