Le Concert de la Loge – Julien Chauvin

© Franck Juery

Julien Chauvin est en résidence depuis 2009

Julien Chauvin violon et direction

Très tôt attiré par la révolution baroque et le renouveau de l’interprétation sur instruments anciens, Julien Chauvin part se former aux Pays-Bas, au Conservatoire royal de La Haye, avec Vera Beths, fondatrice de l’Archibudelli aux côtés de Anner Bylsma.

En 2003, il est lauréat du Concours international de musique ancienne de Bruges et se produit ensuite en soliste en Géorgie, en Amérique du Sud, en Afrique du Sud tout en jouant au sein des principaux ensembles baroques européens. En 2005, il forme Le Cercle de l’Harmonie, qu’il dirige avec Jérémie Rhorer pendant dix ans.

Concrétisant son souhait de redonner vie à une formation célèbre du xviiie siècle, Julien Chauvin fonde en 2015 un nouvel orchestre : Le Concert de la Loge. L’ambition de cette re-création s’affiche notamment dans l’exploration de pages oubliées du répertoire lyrique et instrumental français, mais également de nouvelles formes de direction – l’ensemble étant dirigé du violon – , ainsi que de formats de concerts encourageant la spontanéité et l’imagination du public.

Parallèlement, il poursuit sa collaboration avec le Quatuor Cambini-Paris créé en 2007, avec lequel il joue et enregistre les quatuors de Jadin, David, Gouvy, Mozart, Gounod ou Haydn.

Julien Chauvin assure la direction musicale de productions lyriques telles que le spectacle Era la notte mis en scène par Juliette Deschamps avec Anna Caterina Antonacci, Phèdre de Lemoyne et Cendrillon d’Isouard dans des productions du Palazzetto Bru Zane mises en scène par Marc Paquien, l’Armida de Haydn mis en scène par Mariame Clément et Chimène ou le Cid de Sacchini mis en scène par Sandrine Anglade.

Questionnant les pratiques de direction des opéras aux époques classique et romantique, il a récemment dirigé depuis le violon L’Enlèvement au sérail de Mozart mis en scène par Christophe Rulhes.

Il est également chef invité de plusieurs formations : l’orchestre Esterházy Hofkapelle, l’Orchestre régional d’Avignon-Provence, l’Orkiestra Historyczna de Katowice, le Folger Consort à Washington, Les Violons du Roy et le Kammerorchester Basel.

La discographie de Julien Chauvin comprend des œuvres concertantes de Haydn, Beethoven et Berlioz pour les labels Eloquentia et Ambroisie-Naïve, et il entame en 2016 l’enregistrement de l’intégrale des Symphonies parisiennes de Haydn avec le Concert de la Loge pour le label Aparté.

Il se produit régulièrement avec Jean-François Heisser, Alain Planès, Christophe Coin, Justin Taylor et Olivier Baumont avec lequel il enregistre au château de Versailles le disque « À Madame ».

En 2017-2018, il est associé à l’Institut d’études avancées de Paris dans le cadre d’un partenariat visant à faire dialoguer la musique et la recherche en sciences humaines et sociales.

Parallèlement à ses activités de concertiste, Julien Chauvin se consacre également à la pédagogie dans le cadre de sessions d’orchestre ou de master classes au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris ainsi qu’à celui de Lyon, à l’École normale de musique de Paris ou encore avec l’Orchestre Français des Jeunes.


Quatuor Cambini-Paris

  • Julien Chauvin violon
  • Karine Crocquenoy violon
  • Pierre-Eric Nimylowycz alto
  • Atsushi Sakaï violoncelle

Fondé en 2007, le Quatuor Cambini-Paris, un des rares quatuors à cordes à jouer sur instruments d’époque, s’est rapidement imposé dans le paysage musical par la richesse de son répertoire.

Il est apprécié tant pour son interprétation des œuvres reconnues de Haydn, Mozart, Beethoven ou Mendelssohn que pour sa redécouverte de compositeurs français oubliés tels Jadin, David, Gouvy ou Gounod.

Afin d’être au plus près des réalisations musicales connues par les compositeurs en leurs temps, le Quatuor Cambini-Paris joue sur des instruments montés avec des cordes en boyau et utilise des archets propres à chaque époque.

Le choix du nom de Giuseppe Maria Cambini (1746-1825), violoniste et compositeur de 155 quatuors à cordes, témoigne de l’envie des musiciens d’explorer les évolutions stylistiques des époques classique et romantique.

Le Quatuor Cambini-Paris se produit dans les salles et les festivals les plus renommés : la Frick Collection à New-York, la Phillips Collection à Washington DC, la Salle Bourgie à Montréal, le Palazzetto Bru Zane à Venise, le Palais de Marbre à Saint-Pétersbourg, l’Opéra-Comique, les Auditoriums du Musée du Louvre et du Musée d’Orsay à Paris, le Château de Versailles (CMBV), le Théâtre de Caen, l’Arsenal de Metz, le Concertgebouw de Bruges, les Centres Amuz à Anvers et De Bijloke à Gand, les Instituts Français de Vienne et de Budapest, les festivals de Deauville, Sablé-sur-Sarthe, l’Épau, Radio France Occitanie Montpellier, Newbury et Saintes. 

Les enregistrements discographiques du Quatuor Cambini-Paris ont été salués par la critique: 4 étoiles et Choc de Classica, ffff de Télérama, Diapason découverte, disque du mois de Classic Voice, Sélection du journal Le Monde, Coup de cœur de Frédéric Lodéon… On peut citer : l’intégrale des quatuors à cordes de Charles Gounod (Aparté), les six quatuors de Mozart dédiés à Haydn (Ambroisie-Naïve), Théodore Gouvy, livre-disque (Palazzetto Bru Zane), Félicien David (Ambroisie-Naïve), Hyacinthe Jadin (Timpani) et 200 ans de musique à Versailles (MBF).

En musique de chambre, le quatuor se produit aux côtés de grands artistes tels que Nicolas Baldeyrou, Kristian Bezuidenhout, Christophe Coin, Jean-François Heisser, David Lively, Jérôme Pernoo ou Alain Planès.

Depuis juin 2016, le Quatuor Cambini-Paris joue sur quatre instruments, prêtés dans le cadre du projet « Adopt a Musician », une initiative de Music Masterpieces à Lugano : un violon Francesco Pressenda de 1841, un violon Giuseppe Rocca 1839, un alto Giuseppe Rocca de 1855 et un violoncelle Antonio Guadagnini de 1881.

À partir de la saison 2016-2017, le Quatuor Cambini-Paris mène en concert l’intégrale des 68 quatuors de Haydn au Théâtre de Caen durant 7 ans. Présentés par Clément Lebrun, ces concerts constituent une expérience participative et sensorielle avec le public.

Le Quatuor Cambini-Paris bénéficie du soutien du ministère de la Culture et de la Communication, de la Caisse des Dépôts (mécène principal), de la Caisse d’Épargne Île-de-France, de la Banque de France, du Fonds de dotation Françoise Kahn Hamm, de l’association Adopt a Musician et des mécènes membres du Club Olympe. Il est artiste associé à la Fondation Singer-Polignac à Paris. Le Palazzetto Bru Zane, Centre de musique romantique française installé à Venise, entretient également une relation privilégiée avec eux.

Le projet « Route 68 »

À partir de la saison 2016/2017, le Quatuor Cambini-Paris se lance dans un ambitieux projet d’intégrale des 68 quatuors de Joseph Haydn. À raison de 3 concerts par saison, ce projet se déroulera sur 8 ans.

L’intégrale des 68 quatuors de Haydn présentée par Clément Lebrun met en scène les musi-ciens et fait voyager le public dans une expérience participa-tive et sensorielle : trouver des titres aux quatuors qui n’ont pas de nom, comparer les sons d’archets de différentes époques, goûter un vin de Bourgogne ou un chocolat créé en musique…


Le Concert de la Loge

En janvier 2015, le violoniste Julien Chauvin fonde un nouvel ensemble sur instruments anciens avec l’ambition de faire revivre un chaînon essentiel de l’histoire musicale française : Le Concert de la Loge Olympique.

Créé en 1783 par le comte d’Ogny, cet orchestre était alors considéré comme l’un des meilleurs d’Europe et il resta célèbre pour sa commande des Symphonies parisiennes à Joseph Haydn, lesquelles furent exécutées dans la salle des Cent-Suisses du palais des Tuileries.

À l’époque, la grande majorité des musiciens étaient francs-maçons et de nombreuses sociétés de concerts étaient liées à des loges maçonniques, à l’instar de celle de l’Olympique de la Parfaite Estime.

De nos jours, formation à géométrie variable, l’ensemble propose des programmes de musiques de chambre, symphonique ou lyrique, dirigés du violon ou de la baguette, et défend un large répertoire, allant de la musique baroque jusqu’à celle du début du XXe siècle.

Le projet de cette recréation est aussi d’explorer de nouvelles formes de concerts, en renouant avec la spontanéité et les usages de la fin du XVIIIe siècle qui mêlaient différents genres et artistes lors d’une même soirée, ou en concevant des passerelles avec d’autres disciplines artistiques.

Depuis sa refondation, l’ensemble s’est produit en tournée sur de nombreuses scènes lyriques avec les opéras Armida de Haydn, mis en scène par Mariame Clément, Le Cid de Sacchini, mis en scène par Sandrine Anglade, et Phèdre de Lemoyne, mis en scène par Marc Paquien. L’orchestre s’associe également à des solistes reconnus comme Karina Gauvin, Sandrine Piau, Philippe Jaroussky (tournée en Europe et en Amérique du Sud) ou Justin Taylor dans le cadre de collaborations régulières.

Au disque, l’ensemble a entrepris l’enregistrement de l’intégrale des Symphonies parisiennes de Haydn en proposant chaque saison un programme construit au format de l’époque avec un artiste invité. Les trois premiers volumes, « Haydn-La Reine » avec Sandrine Piau, « Haydn-La Poule » avec Justin Taylor et « Haydn-L’Ours » qui vient de paraître, ont été salués par la critique (Diamant d’Opéra Magazine, Choc Classica, Le Monde, ffff Télérama, Grand Prix Charles Cros…).

Le Comité national olympique sportif français s’étant opposé à l’usage de l’adjectif « olympique » par l’ensemble, ce dernier est contraint en juin 2016 d’amputer son nom historique pour devenir « Le Concert de la Loge ».

L’ensemble bénéficie du soutien du ministère de la Culture et de la Communication, de la Ville de Paris, de la Région Île-de-France, de la Caisse des dépôts (mécène principal), de la Fondation Orange, de la Banque de France, du Fonds de dotation Françoise Kahn-Hamm et des mécènes membres du Club Olympe. Il est en résidence au conservatoire Jean-Baptiste Lully de Puteaux et est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac. À partir de la saison 2018/2019, Le Concert de la Loge sera également en résidence pour trois ans à la l’Arsenal – Cité musicale-Metz.

Discographie sélective


Dans l’intimité des salons

Anton Reicha (1770-1836)

Grande Symphonie de salon n°1 en si bémol majeur

  • Adagio
  • Adagio
  • Minuetto: Allegro
  • Finale: Allegro Vivace

Ludwig van Beethoven (1770-1827)

Septuor pour vents et cordes en mi bémol majeur opus 20

  • Adagio – Allegro con brio
  • Adagio cantabile
  • Tempo di minuetto – trio
  • Tema con variazioni. Andante
  • Scherzo. Allegro molto e vivace
  • Andante con moto alla marcia – Presto

Le Concert de la Loge

Julien Chauvin, Anne Camillo violon

Pierre-Eric Nimylowycz alto

Jérôme Huille violoncelle

Michele Zeoli contrebasse

Antoine Torunczyk hautbois

Toni Salar-Verdu clarinette

Javier Zafra basson

Nicolas Chedmail cor

Biographies

Julien Chauvin violon et direction

Julien Chauvin a étudié avec Vera Beths au Conservatoire royal de La Haye, ainsi qu’avec Wilbert Hazelzet, Jaap ter Linden et Anner Bylsma pour l’interprétation des œuvres des périodes baroque et classique.

En 2003, il est lauréat du Concours international de musique ancienne de Bruges et se produit ensuite en soliste en Géorgie, en Amérique du Sud, en Afrique du Sud tout en jouant au sein des principaux ensembles européens avant de former Le Cercle de l’Harmonie, qu’il dirige avec Jérémie Rhorer pendant 10 ans.

Concrétisant son souhait de redonner vie à une formation célèbre du xviiie siècle, Julien Chauvin fonde en 2015 un nouvel orchestre sur instruments anciens : Le Concert de la Loge. L’ambition de cette re-création s’affiche notamment dans l’exploration de pages oubliées du répertoire français, mais également de nouvelles formes de direction, l’ensemble étant dirigé du violon, ainsi que de formats de concerts encourageant la spontanéité et l’imagination du public.

Parallèlement, il poursuit sa collaboration avec le Quatuor Cambini-Paris créé en 2007.

Julien Chauvin assure la direction musicale de productions lyriques telles que le spectacle Era la notte mis en scène par Juliette Deschamps avec Anna Caterina Antonacci, Le Saphir de David, Atys de Piccinni, Phèdre de Lemoyne et Cendrillon d’Isouard dans des productions du Palazzetto Bru Zane mises en scène par Marc Paquien, Armida de Haydn mis en scène par Mariame Clément et Le Cid de Sacchini mis en scène par Sandrine Anglade.

Questionnant les pratiques de direction des opéras de l’époque, il a récemment dirigé depuis le violon L’Enlèvement au sérail de Mozart mis en scène par Christophe Rulhes.

Il est également invité à diriger du violon l’orchestre Esterházy Hofkapelle, l’orchestre régional d’Avignon-Provence, l’Orkiestra Historyczna de Katowice, le Folger Consort à Washington, Les Violons du Roy et le Kammerorchester Basel.

La discographie de Julien Chauvin comprend des œuvres concertantes de Haydn, Beethoven et Berlioz pour les labels Eloquentia et Ambroisie-Naïve, et il entame en 2016 l’enregistrement de l’intégrale des Symphonies parisiennes de Haydn avec le Concert de la Loge pour le label Aparté.

Il se produit régulièrement avec Jean-François Heisser, Alain Planès, Christophe Coin et Olivier Baumont, avec lequel il enregistre au château de Versailles le disque À Madame pour le label Aparté.

En 2017-2018, il est associé à l’Institut d’études avancées de Paris dans le cadre d’un partenariat visant à faire dialoguer la musique et la recherche en sciences humaines et sociales.

Parallèlement à ses activités de concertiste, Julien Chauvin se consacre également à la pédagogie dans le cadre de sessions d’orchestre ou de master classes au Conservatoire national de musique et de danse de Paris ainsi qu’à celui de Lyon, à l’École normale de Paris ou encore avec l’Orchestre français des jeunes.


Le Concert de la Loge

En janvier 2015, le violoniste Julien Chauvin fonde un nouvel ensemble sur instruments anciens avec l’ambition de faire revivre un chaînon essentiel de l’histoire musicale française : Le Concert de la Loge Olympique.

Créé en 1783 par le comte d’Ogny, cet orchestre était alors considéré comme l’un des meilleurs d’Europe et il resta célèbre pour sa commande des Symphonies parisiennes à Joseph Haydn, lesquelles furent exécutées dans la salle des Cent-Suisses du palais des Tuileries.

À l’époque, la grande majorité des musiciens étaient francs-maçons et de nombreuses sociétés de concerts étaient liées à des loges maçonniques, à l’instar de celle de l’Olympique de la Parfaite Estime.

De nos jours, formation à géométrie variable, l’ensemble propose des programmes de musiques de chambre, symphonique ou lyrique, dirigés du violon ou de la baguette, et défend un large répertoire, allant de la musique baroque jusqu’à celle du tournant du début du XXe siècle.

Le projet de cette recréation est aussi d’explorer de nouvelles formes de concerts, en renouant avec la spontanéité et les usages de la fin du XVIIIe siècle qui mêlaient différents genres et artistes lors d’une même soirée, ou en concevant des passerelles avec d’autres disciplines artistiques.

Depuis sa refondation, l’ensemble s’est produit en tournée sur de nombreuses scènes lyriques avec les opéras Armida de Haydn, mis en scène par Mariame Clément, Le Cid de Sacchini, mis en scène par Sandrine Anglade, et Phèdre de Lemoyne, mis en scène par Marc Paquien. L’orchestre s’associe également à des solistes reconnus comme Karina Gauvin, Sandrine Piau, Philippe Jaroussky (tournée en Europe et en Amérique du Sud) ou Justin Taylor dans le cadre de collaborations régulières.

Au disque, l’ensemble a entrepris l’enregistrement de l’intégrale des Symphonies parisiennes de Haydn en proposant chaque saison un programme construit au format de l’époque avec un artiste invité. Les trois premiers volumes, « Haydn-La Reine » avec Sandrine Piau, « Haydn-La Poule » avec Justin Taylor et « Haydn-L’Ours » qui vient de paraître, ont été salués par la critique (Diamant d’Opéra Magazine, Choc Classica, Le Monde, ffff Télérama, Grand Prix Charles Cros…).

Le Comité national olympique sportif français s’étant opposé à l’usage de l’adjectif « olympique » par l’ensemble, ce dernier est contraint en juin 2016 d’amputer son nom historique pour devenir « Le Concert de la Loge ».

L’ensemble bénéficie du soutien du ministère de la Culture et de la Communication, de la Ville de Paris, de la Région Île-de-France, de la Caisse des dépôts (mécène principal), de la Fondation Orange, de la Caisse d’épargne Île-de-France, de la Banque de France, du Fonds de dotation Françoise Kahn-Hamm et des mécènes membres du Club Olympe. Il est en résidence au conservatoire Jean-Baptiste Lully de Puteaux et est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac. À partir de la saison 2018/2019, Le Concert de la Loge sera également en résidence pour trois ans à la Cité musicale-Metz.

Vivaldi et la Sérénissime – hors les murs

Antonio Vivaldi (1678-1741)

Credo pour choeur et orchestre RV 591

Concerto ripieno en do majeur PV 27

Motet pour soprano et orchestre « In furore Iustissimae » RV 626

L’Estro Armonico Concerto en la mineur opus 3 n° 8 pour deux violons et cordes RV 522

Gloria pour choeur et orchestre RV 589

Danaé Monnié soprano

Le Concert de la Loge

Orchestre

Julien Chauvin, Anne Camillo, Lucien Pagnon, Anaïs Perrin violon I

Solenne Guilbert, Nathalie Cannistraro, Karine Crocquenoy, Laurence Martinaud violon II

Marie Legendre, Maria Mosconi alto

Hendrike Ter Brugge, Pierre-Augustin Lay violoncelle

Gautier Blondel contrebasse

Laura Duthuillé hautbois

Nicolas Isabelle trompette

Frédéric Rivoal clavecin et orgue

Choeur

Clémence Carry, Anne-Claire Baconnais, Maud Gnidzaz,

Anne-Marie Jacquin, Cécile Pierrot soprano

Aurore Bouston, Camille Merckx, Laura Muller, Lorraine Tisserant alto

Kaëlig Boché, Pierre Antoine Chaumien, Arnaud Le Dû, Stéphane Robert ténor

Simon Bailly, Laurent Bourdeaux, Julien Clément, Benoît Descamps basse

Julien Chauvin direction

Biographies

Danaé Monnié soprano

Danaé commence ses études de chant lyrique au conservatoire à rayonnement régional de Bordeaux dans la classe de Sharon Coste. Elle obtient son diplôme d’études musicales en 2015.

Parallèlement, elle fait partie des chœurs de l’opéra national de Bordeaux. Demi-finaliste du concours international de musique sacrée de Rome en 2013, elle est finaliste du concours des amis du Grand théâtre en 2014, et est admissible au Conservatoire national supérieur de musique de Paris en 2014. Elle entre au Centre de musique baroque de Versailles en 2015 et obtient le prix d’excellence en juin 2017. Passionnée de musique baroque, elle rejoint l’ensemble Mascherina en 2017.

Danaé travaille la musique de chambre baroque avec Kévin Manent et Aurélien Delage, et participe aux masterclasses de Damien Guillon. Elle s’intéresse néanmoins aux autres répertoires : musique sacrée, mélodie française et opéra.

Lors d’une tournée en Corée, elle interprète successivement les rôles d’Ancilla puis Judith dans Judith Sivae Bethulia de Charpentier en mai 2016.

En juin 2016, elle est invitée par l’opéra de Bordeaux pour se produire dans le cadre d’un récital.

Elle obtient en 2017, le diplôme d’études musicales de chant baroque mention excellent au Centre de musique baroque de Versailles où le violoniste et chef d’orchestre Julien Chauvin, membre du jury, la remarque et décide de l’engager pour une tournée de concerts avec son orchestre Le Concert de la Loge.


Le Concert de la loge

En janvier 2015, le violoniste Julien Chauvin fonde un nouvel ensemble sur instruments anciens avec l’ambition de faire revivre un chaînon de l’histoire musicale française : Le Concert de la Loge Olympique.

Cet orchestre, créé en 1783, est resté célèbre pour sa commande des Symphonies parisiennes à Joseph Haydn, qui aurait été réalisée par l’inter­médiaire du Chevalier de Saint-George.

Le Concert de la Loge Olympique était considéré comme l’un des meilleurs orchestres d’Europe, et il donna ses premiers concerts à l’Hôtel de Bullion, puis aux Palais des Tuileries, grâce à la protection de Marie-Antoinette.

À l’époque, la grande majorité des musiciens étaient francs-maçons et de nombreuses sociétés de concerts étaient liées à des loges maçonniques. Des valeurs comme l’harmonie sociale et l’égalité par le mérite, trouvaient alors dans la musique, un terrain idéal où s’incarner et s’illustrer dans de nouveaux genres comme celui de la symphonie concertante.

De nos jours, ce nouvel orchestre à géométrie variable est construit sur un modèle inédit en France qui fait une large place à l’invitation de grands solistes et de chefs d’orchestre.

Il propose des programmes de musiques de chambre, symphonique ou lyrique, dirigés du violon ou de la baguette et défend un large répertoire, allant de la musique baroque jusqu’au tournant du début du XXe siècle.

Le projet de cette recréation est aussi d’explorer de nouvelles formes de concerts, qu’elles s’inspirent des usages de la fin du XVIIIe siècle (mêlant différents genres et artistes lors d’une même soirée), ou conçoivent des passe­relles avec d’autres disciplines artistiques.

Dans le prolongement d’une démarche menée depuis plus de dix ans par Julien Chauvin en faveur de la musique française, l’ensemble s’emploie à redécouvrir et recréer des œuvres oubliées de notre répertoire en partenariat avec le Centre de Musique Baroque de Versailles et le Palazzetto Bru Zane.

Le Comité National Olympique Sportif Français s’étant opposé à l’usage de l’adjectif « olympique », l’ensemble est contraint en juin 2016 d’amputer son nom historique pour devenir « Le Concert de la Loge ».

Le Concert de la Loge s’est déjà produit en tournée sur de nombreuses scènes lyriques françaises avec l’opéra Armida de Haydn mis en scène par Mariame Clément, mais également en concert aux côtés des artistes Karina Gauvin, Sandrine Piau, Edwin Crossley-Mercer, Eduarda, Melo, Jean Rondeau et Justin Taylor. Parmi les projets à venir, on retiendra notamment : une tournée avec le contre-ténor Philippe Jaroussky en Europe et en Amérique du Sud, l’opéra Le Cid de Sacchini, mis en scène par Sandrine Anglade en tournée en France et l’opéra Phèdre de Lemoyne dans une mise en scène de Marc Paquien à l’Opéra de Caen et au Théâtre des Bouffes du Nord.

Au disque, l’ensemble commence l’intégrale des Symphonies Parisiennes de Haydn en proposant chaque saison un programme construit au format de l’époque avec un artiste invité. Le premier enregistrement La Reine paru chez Aparté en octobre 2016 avec Sandrine Piau a été salué par la critique (Diamant d’Opéra Magazine, Grand Prix Charles Cros…). Le deuxième, La Poule, enregistré avec le pianofortiste Justin Taylor, est également paru chez Aparté en octobre 2017.

L’ensemble bénéficie du soutien du ministère de la Culture et de la Communication, de la Caisse des Dépôts (mécène principal), de la Fondation Orange, de la Caisse d’Epargne Ile-de-France, de la Banque de France et du Fonds de dotation F. Kahn-Hamm. Il est en résidence au Conservatoire Jean-Baptiste Lully de Puteaux et est artiste associé en résidence à la Fondation Singer Polignac.


Julien Chauvin violon et direction

Julien Chauvin, premier Prix du Concours Général à Paris en 1997, a étudié avec Vera Beths au Conservatoire Royal de La Haye, ainsi qu’avec Wilbert Hazelzet, Jaap ter Linden et Anner Bylsma pour l’interprétation des œuvres des périodes baroque et classique.

En 2003, il est lauréat du Concours International de musique ancienne de Bruges et se produit depuis en soliste en Géorgie, en Amérique du sud, en Afrique du sud, aux festivals de Pâques de Deauville ainsi qu’au Concertgebouw d’Ams­terdam. Sa formation l’amène à jouer au sein d’ensembles baroques tels que Concerto Köln, Les Musiciens du Louvre, le Concert d’Astrée, l’Ensemble baroque de Limoges.

Il interprète également les répertoires roman­tique et moderne, en étroite collaboration avec Steve Reich, György Kurtág, Thierry Escaich, Thomas Adès et Philippe Hersant. Il se produit en compagnie de Renaud Capuçon, Jérôme Pernoo, Jérôme Ducros, Bertrand Chamayou, Jean-François Heisser, Christophe Coin, Patrick Cohen ou Alain Planès.

Après dix années passées au sein de l’ensemble Le Cercle de l’Harmonie qu’il dirigeait avec le chef d’orchestre Jérémie Rhorer, Julien Chauvin fonde en 2015 un nouvel orchestre : Le Concert de la Loge. Parallèlement, il poursuit sa collaboration avec le Quatuor Cambini-Paris créé en 2007.

Julien Chauvin assure la direction musicale de productions lyriques telles que le spectacle Era la notte mis en scène par Juliette Deschamps avec Anna Caterina Antonacci, Le Saphir de Félicien David et Atys de Piccini dans des productions du Palazzetto Bru Zane. Il dirige également Le Concert de la Loge dans plusieurs productions d’opéras dans des mises en scène de Mariame Clément (Armida de Haydn), Marc Paquien (Phèdre de Lemoyne) ou Sandrine Anglade (Le Cid de Sacchini).

Il est également invité à diriger du violon : l’orchestre Esterházy Hofkapelle, l’Orchestre régional d’Avignon Provence, l’Orkiestra Historyczna de Katowice et l’Orchestre Français des Jeunes.

Récemment, Julien Chauvin a commencé à développer ses activités en Amérique du Nord, avec le Folger Consort à Washington, mais aussi avec l’orchestre symphonique de Québec.

Il se produit régulièrement en récital avec Olivier Baumont et enregistre à ses côtés au château de Versailles le disque « À Madame » pour le label Aparté. 

Sa discographie avec le Cercle de l’Harmonie, comprend des œuvres concertantes de Haydn, Beethoven et Berlioz pour les labels Eloquentia et Ambroi­sie-Naïve, et il entame en 2016 l’intégrale des Symphonies Parisiennes de Haydn avec le Concert de la Loge pour le label Aparté.

Depuis septembre 2017, il est artiste résident à l’Institut d’Études Avancées de Paris à l’Hôtel de Lauzun.


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