Trio Sōra et Duo Arborescence – 11 mai 2023

Programme

Johannes Brahms (1833-1897)

Trio pour piano et cordes n° 2 en do majeur opus 87 

Allegro

Andante con moto

Scherzo. Presto — Poco meno presto

Finale : Allegro giocoso

Trio Sōra

Pauline Chenais piano

Fanny Fheodoroff violon

Angèle Legasa violoncelle

Sonate pour violon et piano n° 3 en ré mineur opus 108 

Allegro alla breve 

Adagio 

Un poco presto e con sentimento

Presto agitato

Duo Arborescence

Iris Scialom violon

Antonin Bonnet piano

Robert Schumann (1810-1856)

Quintette pour piano et cordes en mi bémol majeur opus 44 

Allegro brillante

In modo d’una Marcia – un poco largamente

Scherzo. molto vivace

Allegro ma non troppo

Fanny Fheodoroff, Iris Scialom violon

Gabrielle Lafait alto

Angèle Legasa violoncelle

Antonin Bonnet piano

Biographies

Trio Sōra

Le premier disque du Trio Sōra, un triple album consacré à l’intégrale des trios de Beethoven (Naïve – novembre 2020), impose son style résolument moderne et ses interprétations aussi libres que rigoureuses. Unanimement plébiscité par la presse (The Strad, Les Echos, Gramophone, Deutschlandfunk Kultur…), il a reçu les récompenses les plus convoitées – Choc Classica de l’année 2021, meilleur album de musique classique de l’année 2020 du Times, Top Mezzo, Tak1 Gold. Sa version du trio Op.70 n°2 Les Esprits a été récemment élue meilleure interprétation dans l’émission “La Tribune des critiques de disques” sur France Musique.

Formation recherchée, le Trio Sōra foule les scènes les plus prestigieuses : Wigmore Hall de Londres, Beethoven-Haus de Bonn, Festival de Verbier, Philharmonie de Paris, Auditorium du Louvre, la Folle Journée de Nantes ou encore le Festival d’Aix-en-Provence. En février 2022, le trio a créé à l’Auditorium de Radio France le triple concerto qu’il a commandé à la compositrice canadienne Kelly-Marie Murphy, avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé par Mikko Franck.

L’année 2022 fut également marquée par une série de concerts en collaboration avec La Belle Saison autour de compositrices qui leur sont chères : Fanny Mendelssohn, Mel Bonis, Lili Boulanger, Lera Auerbach, Camille Pépin et Kelly-Marie Murphy.

Le trio débutera prochainement l’enregistrement de son prochain album qui rassemblera les trois trios de Johannes Brahms et paraîtra au printemps 2024.

Honoré de prix internationaux — Borletti-Buitoni Trust Fellowship, Prix Hans Gal , Lauréates HSBC de l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence, Special Prize de la Verbier Festival Academy, Parkhouse Award, Lauréates du Prix Charles Oulmont — le Trio Sōra a bénéficié pendant plusieurs années de collaborations avec de grands maîtres tels que Mathieu Herzog, András Schiff, Menahem Pressler, le Quatuor Ébène et le Quatuor Artemis lors de sa résidence à la Chapelle musicale Reine Elisabeth.

Le trio est en résidence au Dimore Del Quartetto et reçoit le soutien de la Fondation Boubo-Music, Pleyel, du Centre National de la Musique, et du mécénat musical de la Fondation Swiss Life. 

Fanny Fheodoroff joue un violon Omobono Stradivarius (1738-9) et Angèle Legasa un violoncelle Giulius Cesare Gigli (1767), instruments généreusement prêtés par la Fondation Boubo-Music. 

Le Trio Sōra est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2017.


Duo Arborescence

La violoniste Iris Scialom et le pianiste Antonin Bonnet ont fondé le Duo Arborescence en janvier 2021. Ils se sont déjà produits, entre autres scènes prestigieuses, à la Sala Casella (Accademia Filarmonica Romana) à Rome et aux Archives nationales (Association Jeunes Talents).

Tous deux étudiants au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSM) respectivement en Diplôme d’artiste iInterprète et Master, ils ont chacun remporté des prix dans de nombreux concours internationaux (Mirecourt, Ginette Neveu, Tibor Varga Junior, Léopold Bellan, Carles et Sofia, Adilia Alieva…).

Le Duo Arborescence étudie actuellement dans la classe de François Salque au CNSM et a suivi des master-classes avec des artistes de renom comme Florent Boffard, Stéphanie-Marie Degand, Jean-Frédéric Neuburger, Denis Pascal, Christophe Robert, ou encore Tatiana Samouil à l’Académie Ravel (août 2021) et Mihaela Martin à l’Académie de Villecroze (mars 2022). Ils viennent d’être admis en cursus de Master de musique de chambre au CNSM.

Le Duo Arborescence a remporté le 2e prix au Concours international Premio Annarosa Taddei à Rome (novembre 2021) ainsi que le 2e prix au Concours international Stasys Vainiūnas à Vilnius (avril 2022).


Gabrielle Lafait alto

Gabrielle Lafait débute sa formation musicale au Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) de Reims, où elle étudie l’alto auprès de Maud Gastinel. Elle se forme ensuite auprès des altistes Sabine Toutain et Marie-Christine Witterkoer.

Chambriste passionnée, elle est membre du Quatuor Hanson avec qui elle remporte de nombreux prix internationaux à Genève, Lyon et Vienne. Ensemble, ils mènent une carrière internationale et se produisent dans les plus grandes salles comme la Philharmonie de Paris, le Victoria Hall, à l’Auditorium de Radio France, ou encore au Wigmore Hall. En résidence radiophonique sur France Musique, les musiciens sont également soutenus par la fondation Banque Populaire. Au sein de cet ensemble, Gabrielle Lafait enregistre plusieurs disques tous salués par la critique et récompensés notamment par un Diapason d’Or de l’année, Choc Classica, BBC Choice.

L’expérience de musique de chambre se poursuit au delà du quatuor puisque la musicienne a fondé le Duo Svadistana avec la violoniste Émeline Concé (Quatuor Akilone, Orchestre de Chambre de Paris), et se produit en soliste avec des artistes renommés tels qu’Adam Laloum, Renaud Capucon et Edgar Moreau.

Gabrielle Lafait est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Quatuor Hanson depuis 2015.

En savoir +

Remise de médailles 2022 et moment musical

Remise de médailles

Pour la huitième année consécutive, le Conseil d’administration de la fondation récompense des œuvres ou associations méritantes.

Moment musical

Johannes Brahms (1833-1897)

Quatuor à cordes en la mineur opus 51 n° 2

Allegro non troppo

Andante moderato

Quasi Minuetto, moderato

Finale. Allegro non assai

Quatuor Confluence

Charlotte Saluste-Bridoux, Lorraine Campet violon

Pierre-Antoine Codron alto

Tom Almerge-Zerillo violoncelle

Quatuor Confluence

Le Quatuor Confluence est composé de quatre jeunes musiciens éclectiques qui, réunis en septembre 2019, partagent leur amour du répertoire de quatuor à cordes, et tant d’autres choses allant de l’écologie à l’intonation pure en passant par la musique folk… En septembre 2021, ils remportent le 1er Prix ainsi que le Prix de l’œuvre contemporaine, le Prix du public et le Prix IDAGIO au Concours International de quatuor à cordes de Trondheim.
Pierre-Antoine et Tom se rencontrent au CNSM de Lyon, où ils découvrent et développent ensemble une grande passion pour le quatuor. Une fois diplômés, les deux amis entreprennent de construire l’ensemble de leurs rêves.

Se remémorant le souvenir marquant d’un Trio élégiaque de Rachmaninov avec la petite Charlotte, sa première partenaire de musique de chambre, Tom lui propose de les rejoindre, après ses onze années d’études en Angleterre à la Menuhin school puis au Royal College of Music.
C’est au cours d’un festival de musique de chambre que la dernière pièce du puzzle apparaît enfin : Lorraine, une jeune étoile montante, diplômée du CNSM de Paris en contrebasse et en violon. Une fois établi à Paris, le quatuor se lance avec détermination dans le travail. En conjuguant la fougue de Charlotte, la poésie de Pierre-Antoine, l’imagination de Tom et la force musicale de Lorraine, il tente d’offrir un regard nouveau sur l’interprétation du répertoire.
En résidence à la Fondation Singer-polignac, le Quatuor Confluence travaille auprès de Mathieu Herzog, et est généreusement soutenu par la fondation suisse Boubo-Music, qui met à leur disposition de magnifiques instruments italiens anciens.
Le quatuor rejoint la promotion 2021-22 de l’association Jeunes Talents et se produit dans des festivals tels que les Rencontres Musicales d’Evian, les Jeudis Musicaux de Royan, le Cambridge Summer Music, ainsi qu’à la radio dans l’émission Générations France musique : le live.

Le Quatuor Confluence est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2018.

« RENDEZ-VOUS A PARIS » – Alexandre Kantorow

Johannes Brahms (1833-1897)

Sonate pour piano n°3 en fa mineur opus 5

  • Allegro Maestoso
  • Andante Espressivo
  • Scherzo : Allegro energico
  • Intermezzo : Andante molto
  • Finale : Allegro moderato ma rubato

Ballades opus 10

Ballades n° 1, 2, 3 et 4

Alexandre Kantorow piano

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Amaury Viduvier, Léa Hennino, Yan Levionnois, Guillaume Bellom

Max Bruch (1838-1920)

Pièces pour alto, clarinette et piano opus 83

Andante

Allegro con moto

Andante con moto

Allegro agitato

Johannes Brahms (1833-1897)

Sonate pour clarinette et piano n° 1 opus 120 n° 1

Allegro appassionato

Andante un poco adagio

Allegretto grazioso

Vivace

Frédéric Chopin (1810-1849)

Trio pour piano, alto et violoncelle opus 8

Allegro con fuoco

Scherzo. Vivace – Trio

Adagio. Sostenuto

Finale. Allegretto

Amaury Viduvier clarinette

Léa Hennino alto

Yan Levionnois violoncelle

Guillaume Bellom piano

Biographies

Amaury Viduvier clarinette

Amaury Viduvier est issu d’une famille d’artistes. Son père clarinettiste l’initie à son art dès l’âge de huit ans. Il donne ses premiers concerts et remporte les concours Bellan et UFAM à l’âge de douze ans. Il intègre ensuite le conservatoire du XIIe arrondissement de Paris puis le Conservatoire à rayonnement régional de Paris dans la classe de Richard Vieille et Franck Amet. Il remporte en 2008 le premier grand prix du concours européen de musique en Picardie. Il est reçu en 2010 premier nommé à l’unanimité du jury au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Il obtient la même année un premier prix de perfectionnement à l’unanimité avec félicitations du jury au Conservatoire de Paris. Il est alors nommé clarinette solo de l’orchestre de la Cité internationale ainsi que de l’ensemble Francilien et est régulièrement invité à jouer au sein des orchestres parisiens comme l’orchestre de Paris, l’orchestre national d’’Ile-de-France, l’orchestre Pasdeloup. Il se produit également lors de récitals ou avec différentes formations de musique de chambre. Il est depuis 2012 clarinettiste à l’académie internationale Gyorgy Sebök ainsi que de la garde républicaine. Amaury a récemment remporté le premier prix du Concours international de Berlin dans la catégorie des instruments à vent.

En 2014, il fonde l’ensemble Ouranos aux côtés de Mathilde Calderini, Rafael Angster, Philibert Perrine et Nicolas Ramez, qui remporte le premier prix, le prix du public, le prix de la Fondation Bullukian ainsi que le prix des internautes au Concours international de musique de chambre de Lyon en 2017. Leur premier disque, paru en 2018 pour le label NoMadMusic, est salué par les critiques internationales.

Amaury Viduvier est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec l’ensemble Ouranos.


Léa Hennino alto

Léa Hennino rentre au CRR de Paris à l’âge de 9 ans et obtient en 2008 un DEM avec les félicitations du jury dans la classe de Carole Dauphin. Lauréate du CNSMD de Paris (licence en 2011, master en 2013) où elle étudie auprès de Sabine Toutain et Christophe Gaugué, Léa travaille également un an avec l’altiste japonaise Nobuko Imai à Genève (Erasmus). Elle se perfectionne ensuite auprès de l’altiste anglais Lawrence Power à Zürich pendant deux ans (2014-2016).

La jeune musicienne s’est produite sur de grandes scènes internationales aux côtés d’artistes tels que le quatuor Modigliani, Eric Le Sage, Emmanuel Pahud, Paul Meyer, Nicolas Dautricourt, Clara Jumi-Kang, Zvi Plesser, Adam Laloum, Thorleif Tedeen, Anna Fedorova, Francois Salque, David Kadoush, Alexandra Soumm, Edgar Moreau, Alina Pogotskina, Alena Baeva, Nicholas Angelich, Gauthier Capucon, Jérôme Pernoo, Lars Anders Tomter, Nelson Goerner, Marc Coppey, Anne Queffelec, Martin Beaver, Itamar Golan, Denis Pascal…

En 2014, elle prend part à une tournée européenne de l’intégrale des quintettes de Mozart au côté de Renaud Capucon, Alina Ibragimova, Hanna Weinmeister, Gérard Caussé et Clemens Hagen.

Léa est régulièrement invitée par différents ensembles comme les Dissonances, I Giardini, Le Balcon. Elle prend également part à la troupe du Centre de musique de chambre de Paris menée par Jérôme Pernoo pour deux saisons consécutives.

En 2016, elle interprète le concerto rhapsodie de Martinü avec le Hradec Kralové Philharmonic Orchestra en République Tchèque et est invitée par l’Armenian Philharmonic Orchestra pour la saison 2017/2018. Léa a également fait ses débuts dans la symphonie concertante de Mozart avec l’orchestre de chambre de Toulouse et a tenu la partie soliste au côté de Sebastien Hurtaud dans le Don Quichotte de Strauss avec l’orchestre de Picardie début 2019.

Sélectionnée pour participer à de prestigieuses académies internationales comme Krzyzowa Music for Europe (Pologne), Kronberg Cello Plus (Allemagne), Ravinia Steans Music Institut (USA), Verbier Festival Academy (Suisse), IMS Prussia Cove (Angleterre), Aurora Chamber Music (Suède), Encuentro de Santander (Espagne), elle se produit dans diverses formations lors de concerts et masterclasses avec notamment Tabea Zimmermann, Antoine Tamestit, Kim Kashkashian, Lars Anders Tomter, Thomas Rieble, Veronika Hagen, Pamela Frank, Miriam Fried, Ferenc Rados, Gabor Takacs-Nagy, Hatto Beyerle…

Enrichie de ces nombreuses rencontres, Léa remporte des prix lors de concours en France, Allemagne, Luxembourg et devient également lauréate de la Yamaha Music Fondation of Europe, de la Fondation Meyer et de l’Adami.

Elle est désormais académiste et ambassadrice de Dakapp, application de cours en ligne.

Léa joue un alto de Charles Coquet fait pour elle en 2014 à Paris.


Yan Levionnois violoncelle

Premier Prix des concours internationaux “André Navarra” et “In Memoriam Rostropovitch”, Yan Levionnois est également lauréat du premier concours Reine Elisabeth consacré au violoncelle et du dernier concours Rostropovitch, où il a notamment obtenu le prix de la “personnalité la plus remarquable”, et a été nommé aux Victoires de la musique classique 2011. Il est d’autre part lauréat des fondations d’entreprise Banque Populaire et Safran et révélation classique de l’Adami 2013.

Il s’est produit en soliste avec notamment le London Philharmonic Orchestra, l’Orchestre national de France, le Sinfonia Varsovia et l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, sous la direction de Daniele Gatti, Dimitry Sitkovetsky, Jean-Jacques Kantorow ou encore Heinrich Schiff, et compte parmi ses partenaires de musique de chambre des personnalités telles que David Grimal, Antoine Tamestit, Renaud et Gautier Capuçon, Nicholas Angelich, David Guerrier, Emmanuel Pahud et le quatuor Ébène. Musicien éclectique, il joue régulièrement avec l’accordéoniste de jazz Richard Galliano, et participe en tant que chef de pupitre à l’ensemble sans chef Les Dissonances, abordant avec eux le grand répertoire orchestral, des symphonies de Beethoven aux œuvres de Ravel ou Debussy.

Sa discographie a été unanimement saluée par la presse et le public depuis son premier CD Cello Solo, sorti en 2013 chez Fondamenta. Notons également, entre autres, un disque de sonates avec le pianiste Guillaume Bellom et Pierrots Lunaires, un disque de duos avec la violoniste Mélanie Clapiès, tous deux parus chez le même label, ainsi qu’un enregistrement live à Lugano du Trio Élégiaque n°2 de Rachmaninov, paru chez EMI dans le coffret Martha Argerich & Friends 2011.

Attaché à la création contemporaine et aux rencontres avec les compositeurs, il a travaillé avec Jonathan Harvey, Bruno Mantovani ou encore Éric Tanguy. Il a, de plus, commandé une pièce à Kryštof Mařatka pour le disque Cello Solo, et a créé le Concerto pour violoncelle et orchestre d’harmonie de Richard Dubugnon, une collaboration qui a fait l’objet du film Ce qu’il faut de silences, réalisé par Thierry Augé.

Passionné par la poésie d’Arthur Rimbaud, il a conçu Illuminations, un spectacle mêlant les poèmes du recueil éponyme aux Suites pour violoncelle seul de Benjamin Britten, et dans lequel il assure également le rôle de récitant.

Yan a débuté le violoncelle avec son père, puis a étudié notamment à Paris avec Marc Coppey et Philippe Muller, à Oslo avec Truls Mørk, et à New York avec Timothy Eddy, où il a également suivi des cours de philosophie à la Columbia University.

Il a eu la chance de participer à la création de son violoncelle, réalisé par Patrick Robin, et joue un archet fait pour lui par Yannick Le Canu.

Yan Levionnois est artiste associé, en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Guillaume Bellom piano

Guillaume Bellom a un parcours atypique, menant des études de violon parallèlement au piano, depuis le conservatoire de Besançon jusqu’au conservatoire national supérieur de musique de Paris. C’est au contact de personnalités musicales marquantes, telles que Nicholas Angelich et Hortense Cartier-Bresson, qu’il développe pleinement son activité de pianiste. Finaliste et prix Modern Times de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine lors du concours Clara Haskil en 2015, il se révèle lors de cet événement dédié à la pianiste roumaine, elle-même violoniste à ses heures.

La même année, il remporte le premier prix du concours international d’Épinal et devient lauréat de la fondation L’Or du Rhin, avant de remporter le prix Thierry Scherz des Sommets Musicaux de Gstaad l’année suivante. Le grand public le découvre lors des Victoires de la musique 2017, où il est nommé dans la catégorie “révélation soliste instrumental”.

Il s’est produit en soliste avec l’orchestre de chambre de Lausanne, la Camerata du Léman, l’orchestre national de Lorraine, sous la direction de Jacques Mercier et Christian Zacharias. Par ailleurs, son grand intérêt pour la musique de chambre et sa maîtrise d’un vaste répertoire font de lui un partenaire musical convoité. Il joue régulièrement dans le cadre du festival de Pâques d’Aix-en-Provence, du festival international de piano de la Roque d’Anthéron, de Piano aux Jacobins, des festivals de Pâques et de l’Août musical de Deauville, du festival des Arcs, du Bel-Air Claviers festival, du Palazzetto Bru Zane à Venise, ou encore du Centre de musique de chambre de Paris à la salle Cortot, avec des artistes tels que Renaud Capuçon, Amaury Coeytaux, Nicolas Dautricourt, Philippe Cassard, Paul Meyer, Yan Levionnois, Victor Julien-Laferrière ou encore Antoine Tamestit.

Sa discographie comporte trois albums enregistrés avec Ismaël Margain : le premier, dédié aux œuvres pour quatre mains de Schubert (ffff Télérama), le deuxième consacré à Mozart, tous deux pour le label Aparté, ainsi que Deux pianos pour le label B Records en 2018. En 2017 sont parus un disque en sonate avec le violoncelliste Yan Levionnois (Fondamenta) et un disque en solo (Claves) consacré à Schubert, Haydn et Debussy. Aux côtés du quatuor Girard, Guillaume a enregistré un disque Saint-Saëns, paru au printemps 2019 pour le label B Records dans la collection Fondation Singer-Polignac live.

Guillaume Bellom est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

Trio Medici

Franz Schubert (1797-1828)

Notturno pour piano, violon et violoncelle opus 148 (D, 897)

Philippe Hersant (né en 1948)

Variations sur la Sonnerie de Sainte-Geneviève du Mont de Marin Marais

Johannes Brahms (1833-1897)

Trio pour piano et cordes n° 1 en si majeur opus 8

  • Allegro con brio
  • Scherzo (allegro molto)
  • Adagio
  • Allegro

Trio Medici

Vera Lopatina violon

Adrien Bellom violoncelle

Olga Kirpicheva piano

Trio Medici

En septembre 2014, moins d’un an après sa formation, le trio reçoit le Grand Prix de l’académie Ravel de la ville de Saint-Jean-de-Luz, suivi en mars 2015 du 2e prix du 6e Concours international de musique de chambre Joseph Haydn à Vienne. Quelques mois plus tard, il remporte le 2e prix du 7e Concours international de musique de chambre de Melbourne en Australie qui lance sa carrière à l’international.

Les trois musiciens suivent depuis 2014 les cours de perfectionnement de la classe de musique de chambre de Miguel Da Silva et du trio Wanderer au Conservatoire de Paris. Artistes en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth en Belgique depuis 2015, ils se perfectionnent dans les classes de Miguel da Silva et du quatuor Artemis. Ils bénéficient également des conseils d’artistes de renommée internationale tels que Régis Pasquier, Jean-François Heisser, Itamar Golan, Philippe Bernold ainsi que le quatuor Ebène.

Ils participent à des émissions de radio sur France Musique, sur Abc Classical ou SBS en Australie et se sont déjà produits dans des salles comme La Philharmonie de Paris, l’Auditorium du Louvre, la Salle Gaveau, le Théâtre des Bouffes du Nord à Paris, le Melbourne Recital Centre, la Haydn Saal à Vienne en Autriche. Ils ont également apporté leur contribution à plusieurs festivals tels que La Roque d’Anthéron, le festival de l’Orangerie de Sceaux, le festival de Ravel à Monfort l’Amaury, le Russian Classics à Flagey, Bruxelles, pour n’en citer que quelques-uns.

Le trio Medici devient lauréat de la Fondation d’entreprise Banque Populaire en juin 2016.

Le trio a participé à l’enregistrement du coffret CD Reicha publié chez Outhere Music en coproduction avec la Chapelle Musicale Reine Elisabeth et le Palazetto Bru Zane, sorti en septembre 2017.

Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2018.

L’Archipel, quatuor vocal

Robert Schumann (1810-1856)

Spanishes liebeslieder pour soprano, mezzo-soprano, ténor et piano opus 138

  • Vorspiel
  • Tief im Herzen trag’ ich Pein
  • Bedekt mich mit Blumen
  • Intermezzo
  • Weh, wie zornig ist das Mädchen
  • Hoch, hoch sind die Berge

Spanishes liederspiel pour mezzo-soprano, ténor et piano opus 74

  • In der nacht

Hugo Wolf (1860-1903)

Goethe lieder pour soprano, mezzo-soprano et piano

  • Mignon I, II et III
  • Kennst du das Land

Peter Cornelius (1824-1874)

Ich und du pour soprano, mezzo-soprano et piano

poème de Friedrich Hebbel (1813-1863)

Franz Schubert (1797-1828)

Nachtstück (Nocturne) D. 672 pour ténor et piano opus 36 n° 2

poème de Johann Mayrhofer (1787-1836)

Johannes Brahms (1833-1897)

Deux duos pour soprano, mezzo-soprano et piano opus 20, poème de Wilhelm Müller (1794–1827)

  • Weg der Liebe Poco Adagio (do majeur)
  • Die Meere Andante (mi mineur)

Valses pour piano à quatre mains opus 39

  • Valse n° 13

Neue Liebeslieder pour soprano, mezzo-soprano, ténor et piano opus 65

  • An jeder Hand die Finger
  • Wahre, wahre deinen Sohn
  • Rosen steckt mir an die Mutter
  • Nagen am Herzen fühl ich
  • Ich kose Süss mit der und der
  • Alles, alles in den Wind. Lefhaft
  • Nein, Geliebter, setze dich

Valses pour piano à quatre mains opus 39

  • Valses n° 12, 14, 15

 

Quatuor Archipel

Mariamielle Lamagat soprano

Adèle Charvet mezzo-soprano

Mathys Lagier ténor

Ismaël Margain, Guillaume Bellom piano

Biographies

Mariamielle Lamagat soprano

Suivant la tradition familiale, Mariamielle Lamagat débute ses études musicales au Conservatoire de Brive-la-Gaillarde dès la petite enfance. Elle commence en piano-jazz dans la classe de Charles Balayer ainsi qu’en percussions avec Marc-Antoine Millon. Sa passion de plus en plus grandissante pour la musique l’amène à terminer son lycée à Limoges en option musique obligatoire. Elle intègre alors la classe de chant du Conservatoire de Limoges ainsi que la classe d’écriture et d’analyse formelle. Durant ces années, ses affinités pour différents styles la conduisent à chanter sous la direction de Thierry Stalano (Alauzeta : Orchestre des jeunes du pays de Brive), Patrick Mallet (Jeune choeur de Limoges), Arnaud Capelli (Choeur Gaudeamus) ou encore Jean-Michel Hasler (Camerata vocale de Brive).

En 2013, elle intègre le Centre de Musique Baroque de Versailles où elle a l’opportunité de travailler sous la direction d’Olivier Schneebeli, Hervé Niquet, Christophe Rousset ou encore Sofi Jeannin. En août 2015, elle se produit avec l’Ensemble Correspondances, dirigé par Sébastien Daucé.

En septembre 2015, elle intègre le Conservatoire National de Paris (CNSMDP) où elle apprivoise le répertoire plus tardif, sans pour autant délaisser sa passion première, la musique baroque. Elle est accompagnée en cela par ses professeurs Malcolm Walker et Rosa Dominguez.

Elle rencontre également des personnalités telles qu’Emmanuelle Haim, Benoit Haller, Florence Guignolet. Par ailleurs, elle se découvre une vocation dans l’art de la scène, notamment dans l’exercice de style des « 10 minutes » dirigée par Vincent Vittoz et Charlotte Bonneu.

En septembre 2017, dans le cadre d’un échange Erasmus, elle intègre la Royal Academy of Music in London.

En août 2018, elle obtient le troisième prix du concours du Innsbrücker Festwochen der Alten musik et poursuit actuellement sa dernière année d’étude au Conservatoire National de Paris (CNSMDP).


Adèle Charvet mezzo-soprano

Adèle Charvet est diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe d’Élène Golgevit.

Très attachée à l’art de la scène, elle connaît ses premières expériences musicales et scéniques dans Brundibár de Hans Krása, où elle incarne le rôle de Pepíček. Elle interprète également le rôle de Hänsel dans Hänsel und Gretel d’Humperdinck, ainsi que Frau Reich dans Die lustigen Weiber von Windsor d’Otto Nicolaï. En 2017, elle fait ses débuts à l’Opéra d’Amsterdam dans le rôle de la Jeune fille polovtsienne dans Le Prince Igor de Borodine, mis en scène par Dmitri Tcherniakov, et dirigé par Stanislav Kochanovsky. Elle incarne par la suite la nourrice Filippievna dans Eugène Onéguine de Tchaïkovski au Festival de Verbier. En août 2017, elle chante au Festival Berlioz à la Côte-Saint-André sous la baguette de Nicolas Chalvin avec l’orchestre des Pays de Savoie, aux côtés de grands solistes tels que Xavier Philips, François-Frédéric Guy et Tedi Papavrami. Elle chante également en concert Il Pirata (Adele) à l’Opéra National de Bordeaux.

Passionnée par le répertoire de la mélodie et du Lied qu’elle a étudié avec David Selig et Anne Le Bozec, elle forme en 2015 un duo avec le pianiste Florian Caroubi, avec qui elle remporte la même année le prix de Mélodie du Concours International Nadia et Lili Boulanger, et un an plus tard, le grand prix de Lied Duo du 51ème Concours International’s-Hertogenbosch ainsi que quatre prix spéciaux : le prix Junior Jury, le prix de l’association des Amis du Lied, le prix de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine, et enfin, le prix de la presse. Forts de ces succès, ils se produisent en récital au Concertgebouw d’Amsterdam, au Petit Palais à Paris, au festival de Radio France, au Music Festival de Schiermonnikoog aux Pays-Bas…

La saison dernière, Adèle Charvet a participé à l’Académie d’Opéra et l’Académie du Lied du Festival de Verbier où elle a pu bénéficier de masterclasses avec Thomas Hampson, Thomas Quastoff, Sir Thomas Allen et Anna Tomowa-Sintow. Elle est lauréate du Prix d’Honneur « Yves Paternot » du festival de Verbier, honorant le musicien le plus prometteur de l’Académie du Festival, et elle sera invitée à s’y produire en 2019. Thomas Hampson l’a également invitée à prendre part à son Académie du Lied à Heidelberg.

Parmi ses projets, citons ses débuts au Royal Opera House dans Carmen (Mercédès) et à l’Opéra de Paris dans Rigoletto (La comtesse Ceprano), elle chantera Idomeneo (Idamante) avec Opera Fuoco, Rosine dans le Barbier de Séville à l’opéra de Bordeaux… En concert, elle interprètera la Nelson Mass au Barbican Center avec le London Symphony Orchestra ainsi qu’au Concertgebouw d’Amsterdam, et en récital au Festival Tons Voisins d’Albi, aux Musicales de Normandie, au De Singel à Anvers…

En 2018 elle fonde avec la soprano Mariamielle Lamagat, le ténor Mathys Lagier et le baryton Edwin Fardini le quatuor L’Archipel, en résidence à la Fondation Singer Polignac.


Mathys Lagier ténor

Mathys Lagier commence la musique avec son père qui lui enseigne le violon dès l’âge de six ans. Il débute ses études en chant lyrique dans la classe de Sophie Geoffroy de Chaume au CRD de Pantin, puis il poursuit sa formation au CRR de Montpellier auprès de Nicolas Domingues. En parallèle à ses études artistiques, il entreprend une licence de musicologie et obtient son diplôme en 2015. C’est cette même année qu’il est admis au CNSMDP pour poursuivre son apprentissage vocal. 

Il intègre en 2012 l’ensemble Pygmalion, dirigé par Raphaël Pichon, avec lequel il se produit au Festival de Saint-Denis, au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence ainsi que dans plusieurs salles françaises. En 2014, il rejoint l’ensemble Accentus (dir. Laurence Equilbey) et participe à des productions à la Philharmonie de Paris, à la Seine Musicale, à l’Opéra de Rouen et à la Mozarteum Grosser Saal de Salzburg. 
Passionné par le répertoire de lieder et de mélodies, il se perfectionne dans ce genre auprès d’Anne le Bozec et Jeff Cohen. En 2017, il se produit en récital au Théâtre Impérial de Compiègne et aux Invalides pour la Saison musicale du musée de l’Armée. Dans le cadre de la saison Jeunes Talents, il participe en février 2018 à un concert en quatuor autour de l’œuvre de Schumann au Musée des Archives Nationales.
Dernièrement, il s’est produit au Festival d’Aix-en-Provence avec l’ensemble Pygmalion dans La Flûte Enchantée ainsi que dans Didon et Enée. 


Edwin Fardini baryton

Élève en dernière année au Conservatoire de Paris, c’est avec Élène Golgevit qu’il poursuit actuellement son travail vocal. En 2016, il est lauréat de la Fondation de l’Abbaye de Royaumont de même que de la Fondation Daniel et Nina Carasso dont son équipe artistique et lui bénéficient du soutien dans le cadre d’explorations artistiques. En avril 2018, il fonde, avec Mariamielle Lamagat (soprano), Adèle Charvet (mezzo-soprano) et Mathys Lagier (ténor), L’Archipel, un ensemble à géométrie variable. Depuis septembre 2018, ils sont « artistes-résidents » à la Fondation Singer-Polignac.

Il a l’opportunité au cours de masterclasses, d’enrichir sa formation au contact d’artistes tels que Thomas Quasthoff, Bernarda Fink et Regina Werner. Il affectionne particulièrement le répertoire de la mélodie, du Lied et de l’oratorio qu’il façonne auprès des pianistes Anne Le Bozec et Susan Manoff, ainsi que du baryton Stephan Genz et de la mezzo-soprano Janina Baechle.

Lors de l’édition 2017 de l’Académie du Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence, il a participé à la Résidence Pinocchio et a notamment travaillé en tant que doublure musicale pour la Création mondiale du dernier opéra du compositeur Philippe Boesmans et du dramaturge Joël Pommerat.

En novembre dernier, à la Philharmonie de Paris, il se produisait avec l’orchestre de Paris et l’orchestre du Conservatoire de Paris sous la direction de Thomas Hengelbrock.

En récital, on l’a entendu aux côtés d’Anne le Bozec, de Tanguy de Williencourt ou encore de Clément Mao-Takacs et du Secession Orchestra au Grand salon du Musée de l’Armée, au théâtre de l’Athénée ainsi qu’au festival Les Athénéennes de Genève dans des programmes très différents.

En octobre, vous l’entendrez en récital au Festival de Royaumont dans un programme Berg/Mahler aux côtes de Tanguy de Williencourt.

En décembre, vous pourrez l’entendre dans Ein deutsches Requiem de Johannes Brahms avec le Wiener Symphoniker et l’Orchestre du Conservatoire de Paris dirigés par Patrick Davin à la Cathédrale Saint-Louis.

En mars 2019, il interprètera le rôle de Buonafede dans Il mondo della Luna de Joseph Haydn, sous la direction musicale de Tito Ceccherini, dans la mise en scène de Marc Paquien.


Ismaël Margain piano

Ismaël Margain est né en 1992 à Sarlat où il entame sa formation musicale (piano, flûte, saxophone, jazz et écriture) jusqu’à son admission à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique et de Paris. Il y travaille avec Jacques Rouvier, Nicholas Angelich, puis Roger Muraro.

Lauréat du concours international « Génération SPEDIDAM 2011 » sa version du concerto n° 4 de Beethoven, primée par Aldo Ciccolini, l’amène à se produire au Touquet International Music Masters 2012 dans le concerto en sol de Maurice Ravel. Mais c’est au concours international Long-Thibaud 2012 que le grand public découvre Ismaël: accompagné par l’orchestre philharmonique de Radio France avec lequel il joue le concerto n° 23 de Wolfgang Amadeus Mozart et obtient le prix du public et le 3e grand prix Marguerite Long.

Il est invité aux festivals de Pâques et Août à Deauville, Chopin à Paris, au Bel-Air Claviers Festival, Pablo Casals de Prades, aux Vacances de Monsieur Haydn, à Piano aux Jacobins à Toulouse. En 2014 il joue les deux concertos de Ravel avec l’orchestre philharmonique de Nice.

Il remporte le 1er prix au concours de la Société des Arts à Genève en 2012, puis il se produit en Allemagne au Klavier Festival Ruhr, en Suisse et en Bulgarie dans le 2e concerto de Chopin, et part en tournée en Amérique Latine et aux Etats-Unis pour une série de récitals, concertos et masterclasses.

Ismaël Margain est artiste résident de la fondation Singer-Polignac, lauréat du prix de la Yamaha Music Foundation of Europe lauréat de la Fondation Banque Populaire. Il forme un duo de piano avec Guillaume Bellom avec lequel il a enregistré deux disques à quatre mains consacrés à Schubert et Mozart (Aparté) puis Deux pianos pour le label B Records en 2018. Pour ce même label sont également parus un disque consacré à Mendelssohn enregistré en 2014 à Deauville ainsi que son premier disque solo consacré à Schubert également enregistré en live à Deauville paru en mars 2017.


Guillaume Bellom piano

Guillaume Bellom a un parcours atypique, menant des études de violon parallèlement au piano, depuis le conservatoire de Besançon jusqu’au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. C’est au contact de personnalités musicales marquantes, telles que Nicholas Angelich et Hortense Cartier-Bresson, qu’il développe pleinement son activité de pianiste.

Finaliste et prix “Modern Times” de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine lors du concours Clara Haskil en 2015, il se révèle lors de cet événement dédié à la pianiste roumaine, elle-même violoniste à ses heures. La même année, il remporte le premier prix du concours international d’Épinal et devient lauréat de la fondation L’Or du Rhin, avant de remporter le prix Thierry Scherz des Sommets musicaux de Gstaad l’année suivante. Le grand public le découvre lors des Victoires de la Musique 2017, où il est nommé dans la catégorie “révélation soliste instrumental”.

Guillaume s’est produit en soliste avec l’orchestre de chambre de Lausanne, la Camerata du Léman, l’orchestre national de Lorraine, sous la direction de Jacques Mercier et Christian Zacharias. Par ailleurs, il joue régulièrement dans le cadre du festival de Pâques d’Aix-en-Provence, du festival international de piano de la Roque d’Anthéron, de Piano aux Jacobins, des festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, du festival des Arcs, des Vacances de Monsieur Haydn, du Palazzetto Bru Zane à Venise, ou encore du Centre de Musique de Chambre de Paris à la salle Cortot, avec des artistes tels Renaud Capuçon, Amaury Coeytaux, Nicolas Dautricourt, Philippe Cassard, Paul Meyer, Yan Levionnois, Victor Julien-Laferrière ou encore Antoine Tamestit.

Sa discographie comporte deux albums dédiés aux œuvres pour quatre mains de Schubert (ffff Télérama) et Mozart, enregistrés avec Ismaël Margain pour le label Aparté, un disque en sonate avec le violoncelliste Yan Levionnois, paru en 2017 pour Fondamenta, et un disque en solo paru chez Claves la même année, consacré à Schubert, Haydn et Debussy.

Récemment, un troisième enregistrement avec Ismaël Margain, A deux pianos, est paru chez B Records.

Guillaume est en residence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012.

Quatuor Brahma

Gabriel Fauré (1845-1924)

Quatuor avec piano n° 2 en sol mineur opus 45

  • Allegro molto moderato
  • Scherzo : Allegro molto
  • Adagio non troppo
  • Finale : Allegro molto

Johannes Brahms (1833-1897)

Quatuor avec piano n° 1 en sol mineur opus 25

  • Allegro
  • Intermezzo (Allegro ma non troppo)
  • Andante con moto
  • Rondo alla zingarese (Presto)

Quatuor Brahma

Guillaume Chilemme violon

Marie Chilemme alto

Astrig Siranossian violoncelle

Nathanaël Gouin piano

Quatuor Brahma © FSP JFT

Biographies

Guillaume Chilemme violon

Après avoir obtenu ses Masters de violon et de musique de chambre avec les félicitations du jury dans les classes de Boris Garlitsky et Pierre-Laurent Aimard au Conservatoire national supérieur de musique de Paris en 2010, Guillaume Chilemme se perfectionne auprès de Stéphane Picard et d’Eckart Runge à Berlin, puis auprès de David Grimal à Saarbrücken. Il participe à l’International Music Academy (Suisse) et bénéficie de l’enseignement de Nobuko Imaï, Pamela Frank, Sadao Harada, Robert Mann et Seiji Ozawa. Parallèlement à sa carrière de soliste, il se produit régulièrement en sonate avec le pianiste Nathanaël Gouin avec qui il remporte le 1er prix du Swedish International Duo Competition, le 3e prix et le prix du public au Concours international de musique de chambre de Lyon en 2014. Leur premier disque consacré aux sonates de Maurice Ravel et Marguerite Canal est enregistré cette même année.
Guillaume Chilemme fonde avec sa soeur Marie, Matthieu Handtschoewercker et Bruno Delepelaire le quatuor Cavatine avec lequel il remporte deux prix au concours international de musique de chambre de Hambourg (ICMC) ainsi que le 2e grand prix du prestigieux concours international de Banff (Canada) en 2013. Guillaume est invité dans de nombreux festivals et s’y produit aux côtés de musiciens tels Frank Braley, Gautier Capuçon, Raphael Pidoux, Michel Portal, Lise Berthaud, Paul Meyer et Emmanuel Pahud. Il fait partie du collectif d’artistes Les Dissonances de David Grimal et est violon solo de l’orchestre d’Auvergne depuis 2016. Il participe actuellement au “Adolph Busch Project”, quatuor créé par Renaud Capuçon avec Edgar Moreau et Adrien La Marca. Guillaume est lauréat de la fondation Safran (2015). Il joue le “quatuor Château Pape Clément” un violon de Nicolas Lupot (1795), généreusement mis à sa disposition par Bernard Magrez. En 2016, il fonde le quatuor Brahma avec qui il entre en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Marie Chilemme alto

Marie Chilemme est admise en 2005 au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Jean Sulem. Elle fait partie du Gustav Mahler Jugendorchester pendant la saison 2007/2008. De 2008 à 2013 elle est sélectionnée par l’International Music Academy (Suisse) et se perfectionne auprès de Pamela Franck, Sadao Arada, Nobuko Imai et Seiji Ozawa. En juin 2010, elle obtient son diplôme de Master à Paris avec les félicitations du jury. De 2010 à 2012, elle suit l’enseignement de Tabea Zimmermann à Berlin. En parallèle, elle étudie le quatuor à cordes à la « Universität Der Küste » dans la classe du quatuor Artemis. En 2012, elle fonde avec son frère Guillaume, Matthieu Handtschoewercker et Bruno Delepelaire le quatuor Cavatine qui est lauréat de nombreux prix. Marie Chimemme est invitée dans de nombreux festivals et s’y produit aux côtés de musiciens tels Tabea Zimmermann, Éric Le Sage, Paul Meyer, Emmanuel Pahud, Frank Braley, Renaud Capuçon, Lise Berthaud, Sacha Sitkovetsky, Sarah et Déborah Nemtanu, Pierre Fouchenneret, Christophe Morin etc.
Elle est régulièrement invitée par l’ensemble Les Dissonances et par des orchestres prestigieux tels le Mahler Chamber Orchestra, l’orchestre de Paris, l’orchestre national du Capitole de Toulouse, le Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin etc. Depuis janvier 2015, Marie Chilemme suit l’enseignement de Miguel da Silva à la Chapelle musicale Reine Élisabeth de Bruxelles. Elle enregistre son premier disque, le sextuor opus 18 de Brahms, aux côtés d’Augustin Dumay, Svetlin Roussev, Miguel da Silva, Aurélien Pascal et Henri Demarquette en 2015.

En octobre 2017, elle devient la nouvelle altiste du quatuor Ebène.

Marie est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le quatuor Brahma et le quatuor Ebène.


Astrig Siranossian violoncelle

Astrig Siranossian commence le violoncelle à l’âge de quatre ans et entre à l’âge de huit ans au Conservatoire national de Lyon dans la classe de Patrick Gabard, puis elle suit l’enseignement d’Yvan Chiffoleau au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon. Après avoir obtenu son diplôme d’études supérieures en 2008 avec les félicitations du jury, elle part en Suisse achever sa formation dans la classe d’Ivan Monighetti à la Hochschule für Musik de Bâle. Elle obtient ses Master de concert et soliste avec les hautes distinctions

Elle remporte le concours international de violoncelle Penderecki (ainsi que deux prix spéciaux) etain le Concours en duo de Bâle, Basel Duo Competition 2013, aux côtés du pianiste Andriy Dragan. Elle est lauréate de la Fondation d’entreprise Banque Populaire.

Astrig travaille en 2015 et 2016 avec Irina Brook au théâtre national de Nice où elle joue le rôle principale d’une adaptation des Quarante jours du Musadagh de Franz Werfel.

Elle a été l’invitée de nombreux festivals tels Annecy Classique, Viva Cello, La Roque d’Anthéron, Auvers-sur-Oise, le festival de musique de chambre de Bâle, le festival de Cully et le festival de Menton, ce qui lui a permis de jouer aux côtés de Bertrand Chamayou, Jacques Di Donato, Yo-Yo Ma (elle interprète l’octuor pour violoncelle de Philippe Hersant à ses côtés en 2014), ou encore Adrian Oetiker, les frères Bruno et Régis Pasquier, Daniel Ottensamer, Michel Taddei, Bruno Schneider et Daniel Schnyder. Elle travaille régulièrement avec Janos Starker, Miklos Perenyi, Conradin Brotbeck, Anner Bylsma, Gary Hoffmann, Jens Peter Maintz, Truls Mørk, Roland Pidoux, Ferenc Rados, et Tibor Varga.

Elle a joué avec l’orchestre symphonique de Bâle, l’orchestre de chambre de Lyon, l’orchestre philharmonique de Gießen, l’orchestre national de chambre d’Arménie, les Solistes de Zagreb et l’orchestre philharmonique de Zabreb.

Jean-Luc Darbellay, Rudolf Kelterborn, Bechara El-Khoury et Daniel Schnyder ont composé des œuvres à son intention. En 2016, le compositeur Krzysztof Penderecki lui confie la transcription pour violoncelle et violon de son double concerto pour alto et violon qu’elle crée en sa présence.

En 2016, elle enregistre avec le pianiste Théo Fouchenneret pour le label Claves un disque consacré à Francis Poulenc, Gabriel Fauré et Komitas.

Membre de l’ensemble Sirano avec Chouchane Siranossian, Daniel Ottensamer et Christoph Traxler, elle est également artiste en résidence à la fondation Singer-Polignac auprès de Guillaume Chilemme, Marie Chilemme et Nathanael Gouin (quatuor Brahma) avec qui elle enregistre pour le label Apparté un disque consacré à F. Schubert. Elle crée en 2016 le festival les « Musicades Romanesques » qui met en miroir la musique avec les arts et la gastronomie

Depuis la rentrée 2015, Astrig est artiste en résidence à la Chapelle musicale Reine Elisabeth.

Astrig Siranossian joue un violoncelle Ruggieri de 1676. 


Nathanaël Gouin piano

Nathanaël Gouin a suivi l’enseignement du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, ainsi que de la Juillard School de New York, et de la Hochschule für Musik de Freiburg et de Munich. Il a été en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (Belgique) auprès de Maria Joao Pires, qui le présente depuis 2014 dans le cadre du projet Partitura, concept qui allie différentes générations de musiciens dans le partage de la scène.

En 2016, il enregistre le concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec l’orchestre symphonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Outhere). Nathanaël Gouin a formé un duo avec Guillaume Chilemme, dont le premier enregistrement des sonates de Ravel et Canal est paru en 2014 (Maguelone). Un album Liszt a paru en 2017 (Mirare). Nathanaël Gouin a remporté le 1er prix du concours Johannes Brahms de Pörtschach (Autriche) ainsi que le 1er prix du concours de duos de Suède, il est lauréat du concours de musique de chambre de Lyon, ainsi que des fondations Banque Populaire et Meyer. Chambriste, il a joué avec Maria-Joao Pires, Gary Hoffman, Augustin Dumay, Jean Claude Pennetier, les quatuors Voce et Cavatine, Bruno Delepelaire, Michel Dalberto, Francois Salque, José Van Dam, Raphaël Pidoux, Raphael Sévère et Fabrice Millischer.

Soliste, il se produit fréquemment avec orchestre ainsi qu’en récital et collabore avec de nombreux ensembles tels le Philharmonique de Liège, l’orchestre national d’Île-de-France, le Brussels Philharmonie, ainsi que le Chœur de Radio France.

Trio Cantor

Joseph Haydn (1732-1809)

Trio pour violon, violoncelle et piano n° 45 en mi bémol majeur, Hob. XV. 29

  • Poco allegro
  • Andantino ed innocentemente
  • Presto assai

György Kurtág (1926-)

Varga Bálint Ligaturája pour violon, violoncelle et piano (2007)

Ernest Chausson (1855-1899)

Trio pour violon, violoncelle et piano en sol mineur opus 3

  • Pas trop lent. Animé
  • Très vite
  • Assez lent
  • Animé

Johannes Brahms (1833-1897)

Trio pour violon, violoncelle et piano n° 3 en ut mineur opus 101

  • Allegro energico
  • Presto non assai
  • Andante grazioso
  • Finale : Allegro molto

Trio Cantor

Shuichi Okada violon

Gauthier Broutin violoncelle

Jean-Paul Gasparian piano

Trio Cantor

Amis de longue date, diplômés du Conservatoire national de musique et de danse de Paris et lauréats de plusieurs concours internationaux, Shuichi Okada (violon), Gauthier Broutin (violoncelle) et Jean-Paul Gasparian (piano) décident à l’automne 2015 de fonder le trio Cantor. En janvier 2016, ils sont invités par Gaëlle Le Gallic à son émission Génération Jeunes interprètes, où ils jouent, en direct sur France Musique, le Trio en sol mineur de Chausson. Quelques semaines plus tard, ils obtiennent le Prix des anciens lauréats au Concours musiques d’ensemble de la FNAPEC. En août ils sont invités en tant qu’ensemble en résidence à la Roque d’Anthéron, ce qui leur permet notamment de jouer le Troisième trio de Brahms sur la grande scène du festival. Le trio Cantor est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis octobre 2016 tout en poursuivant sa formation auprès de Claire Désert et du trio Wanderer.

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