Récital Debussy – Jean-Paul Gasparian – 25 mai 2023

Claude Debussy (1862-1918)

Préludes, livre I (1909-1910)

Danseuses de Delphes

Voiles

Le vent dans la plaine

Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir

Les collines d’Anacapri

Des pas sur la neige

Ce qu’a vu le vent d’Ouest

La fille aux cheveux de lin

La sérénade interrompue

La Cathédrale engloutie

La danse de Puck

Minstrels

Estampes (1903)

Pagodes 

La soirée dans Grenade

Jardins sous la pluie

Images pour orchestre (1905-1912)

Rondes de printemps (transcription pour piano seul par Gérard Gasparian)

Jean-Paul Gasparian piano

Né en 1995 à Paris de parents musiciens, Jean-Paul Gasparian est admis à l’unanimité au CNSM de Paris à 14 ans, où il obtient brillamment son Master en 2015. Ses professeurs sont Olivier Gardon, Jacques Rouvier, Michel Béroff, Laurent Cabasso. Après un 3ème cycle au CNSMDP avec Michel Dalberto et Claire Désert, ainsi qu’au Royal College of Music de Londres avec Vanessa Latarche (Artist Diploma), il se perfectionne auprès d’Elisso Virsaladze en Italie. Il reçoit également, depuis plusieurs années, les conseils réguliers de Tatiana Zelikman lors de masterclasses à l’étranger.

Jean-Paul a fait paraître début 2022 son troisième album solo pour le label Evidence Classics (« Un nouveau coup de maître » – Le Figaro). Cet enregistrement est entièrement consacré à Rachmaninoff, compositeur avec lequel il entretient une affinité élective depuis de longues années. Au printemps 2019, la sortie de son album Chopin avait été accueillie avec enthousiasme par la presse internationale (« A Major Chopin Release » – International Piano Magazine, « A Highly Accomplished Chopinist » – BBC Music Magazine).

En février 2020 il s’est vu décerner le Prix Thierry-Scherz aux Sommets Musicaux de Gstaad, ce qui lui a permis d’enregistrer un CD avec l’Orchestre symphonique de Berne pour le label Claves, incluant le Concerto pour piano n° 2 de Rachmaninoff et la Ballade héroïque d’Arno Babadjanian (parution en mars 2022).

Jean-Paul est nommé aux Victoires de la musique classique 2021 dans la catégorie Révélation soliste instrumental.

En mai 2022, Jean-Paul a fait ses débuts à la Philharmonie de Paris, en soliste avec l’Orchestre National d’Île-de-France. Parmi les projets importants de la saison 2022/2023, il sera l’invité d’orchestres tels que les Nürnberger Symphoniker, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, l’Orchestre National d’Avignon ou encore l’Orchestre Colonne, et se produira en récital au Teatro San Carlo de Naples ainsi que sur de nombreuses autres scènes européennes.

Jean-Paul est le vainqueur du prestigieux Concours Européen de Brême (Allemagne) en 2014, mais également lauréat des concours internationaux José Iturbi (Espagne) en 2015, GPIPL de Lyon (France) et Hastings (Angleterre) en 2013. Il remporte le prix de la Fondation Cziffra en 2014 et devient Lauréat de la Fondation l’Or du Rhin en octobre 2016.

Le 1er Prix de Philosophie au Concours Général des Lycéens de France lui est attribué en 2013.

Parmi les orchestres qui l’ont accompagné en soliste, citons : Orchestre National d’Île-de-France, Bremer Philharmoniker, Berner Symphonieorchester, Robert-Schumann-Philharmonie, Nordwestdeutsche Philharmonie, Musikkollegium Winterthur, Armenian State Symphony Orchestra, Orquesta Sinfónica de la Región de Murcia, Montenegrin Symphony Orchestra, RTS Symphony Orchestra, Orchestre de l’Opéra de Rouen, Orchestre Régional de Normandie, Orchestre de Chambre de Toulouse, Orchestre de Nouvelle-Aquitaine, Orchestre Symphonique de Caen…

En janvier 2018 il a remplacé au pied levé le célèbre pianiste Christian Zacharias dans le 24ème Concerto de Mozart sous la direction du grand chef autrichien Leopold Hager à la Stadthalle de Chemnitz.

Jean-Paul s’est produit en récital ou avec orchestre à la Philharmonie de Paris, Salle Gaveau, Fondation Louis Vuitton, Auditorium de la Maison de la Radio, Tonhalle de Zürich, Laeiszhalle de Hambourg, Die Glocke de Brême, Mozarteum de Salzbourg, Salle Flagey de Bruxelles, Kolarac de Belgrade, Aram Khachaturian Concert Hall de Yerevan, et dans des festivals tels que La Roque d’Anthéron, Festival Radio France de Montpellier, Festival de Menton, Piano aux Jacobins, Printemps des Arts de Monte-Carlo, Festival de l’Épau, Lisztomanias, Les Flâneries de Reims, Nohant Chopin Festival, Festival de Saint-Denis, Festival International de Colmar, Les Grands Crus Musicaux, Sommets Musicaux de Gstaad, Piano à Saint-Ursanne, Schleswig-Holstein Festival, Festspiele Mecklenburg-Vorpommern, Kissinger Sommer Festival, Armenia International Music Festival.

Par ailleurs, le Festival Chopin de Nohant a publié un album d’archives dédié à Aldo Ciccolini, dans lequel est incluse la Sonate en sol mineur de Schumann enregistrée en live par Jean-Paul Gasparian (édition 2015). Le magazine Classica a décerné à l’album son Choc du mois et placé Jean-Paul parmi les dix pianistes les plus prometteurs de la jeune génération.

Jean-Paul est lauréat de l’Académie musicale de Villecroze, soutenu par les fondations Safran et ADAMI. Il est aussi, depuis l’été 2017, un Artiste Steinway.

Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac en tant que soliste depuis 2020.

Camille Saint-Saëns et la musique de chambre

concert-commenté conçu et présenté par Benoît Duteurtre

Camille Saint-Saëns (1835-1921)

Le Carnaval des animaux (1886)

  • Le Cygne pour violoncelle et piano

Trio n°1 pour piano, violon et violoncelle opus 18

  • Allegro vivace

Sonate pour violoncelle et piano opus 32

  • Andante

Sonate pour violon et piano n°1 opus 75

  • Allegretto moderato

Etudes pour piano opus 111

  • Tierces majeures et mineures
  • Les cloches de Las Palmas

Fantaisie pour violon et harpe opus 124 (extraits)

Trio n° 2 pour piano, violon et violoncelle en mi mineur opus 92

  • Allegro non troppo

Marcel Cara harpe

David Petrlik violon

Volodia van Keulen violoncelle

Guillaume Vincent, Jean-Paul Gasparian piano

Biographies

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né à Sainte-Adresse, près du Havre. Il a grandi non loin des écrivains qu’il aime : Flaubert, Maupassant ou Alphonse Allais. Passionné de musique, il a d’abord gagné sa vie en jouant du piano.

Son premier texte est paru dans la revue Minuit en 1982. De Tout doit disparaître (1992) à Gaieté parisienne en passant par Drôle de temps et Les Malentendus, ses romans racontent avec humour la France contemporaine. En 2001, il obtient le Prix Médicis pour Le Voyage en France. Ses livres plus récents s’aventurent parfois aux frontières du réel : Service clientèle, La Cité heureuse et La Petite fille et la cigarette (2005), ont été traduits dans plus de vingt langues. Les Pieds dans l’eau (2008), puis Ballets Roses (2009) et Livre pour adultes (2016) explorent une veine plus autobiographique. La plupart de ces ouvrages sont parus chez Gallimard ou chez Fayard.

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans Marianne, Le Figaro Littéraire, L’Atelier du Roman. Ses chroniques ont été rassemblées dans Ma Belle Epoque (2007). Il a suscité une vive polémique par son essai Requiem pour une avant-garde (1995), avant de fonder avec Marcel Landowski l’association Musique Nouvelle en Liberté qui soutient les jeunes compositeurs. On lui doit également une histoire de L’opérette en France et des documentaires pour la télévision. Depuis dix ans, il anime sur France Musique une émission au succès jamais démenti : Étonnez-moi Benoît.

Au théâtre, Benoît Duteurtre est l’auteur de Viva l’opéra comique qui a connu un vif succès salle Favart en 2004. Il a également signé l’adaptation de Véronique présentée en 2008 au Châtelet. Une nouvelle édition de L’Opérette en France est parue chez Fayard fin 2009.


David Petrlik violon

En 2015, il obtient son master au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSM) de Paris avec les félicitations et poursuit sa formation dans le cycle d’excellence « Konzertexamen » à l’université des Arts de Essen. La même année, il participe à la Seiji Osawa International Music Academy de quatuor à cordes en Suisse, où il côtoie et joue avec des musiciens tels que Pamela Franck, Nobuko Imaï, Sadao Harada et Seiji Ozawa, son fondateur.

L’année 2016 est une étape importante dans sa jeune carrière : David est sélectionné par Gidon Kremer pour participer au programme « Chamber music connects the world » et joue avec Steven Isserlis, Christian Tetzlaff et Gidon Kremer.

Parallèlement à ses études, David remporte des premiers prix aux concours internationaux Kocian (Répuplique Tchèque), Flame (Paris), il est lauréat du concours Jasha Heifetz (Lituanie), Ginette Neveu (France), avec, à deux reprises, le prix du public, ainsi que du concours Lipizer (Italie), où il obtient le prix spécial pour la pièce virtuose. En 2017, David est lauréat du concours Felix Mendelssohn à Berlin et du prix « André Hoffmann » pour la meilleure interprétation de la pièce de M. Toshio Hosokawa avec Alexandre Kantorow au festival Les Sommets Musicaux de Gstaad. David est aussi le lauréat de la Fondation Safran, de l’Adami et de la bourse Huguet-Bourgeois de la Fondation de France. Il vient récemment d’être nommé « Génération Spedidam ».

Ces différentes distinctions lui permettent de se produire lors de récitals dans plusieurs pays européens et en tant que soliste avec le Prague Radio Symphony Orchestra, le Kremerata Baltica, l’orchestre philarmonique classique de Bonn, le Staatorchester Rheinische Philharmonie, le Mannheim Chamber Orchestra, l’orchestre d’Auvergne, le Moravian Philharmonic Orchestra Olomouc, l’orchestre philarmonique de Pardubice, l’orchestre philarmonique du Maroc, le Kaunas City Symphony Orchestra, l’orchestre lyrique du théâtre d’Avignon et l’orchestre de Caen… David s’est produit en tant que concertiste dans les plus prestigieuses salles de concerts et festivals comme la Grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris, l’Auditorium du Louvre à Paris, l’Auditorium de La Seine Musicale à Paris, le Victoria Hall à Genève, le Smetana Hall à Prague, la Fondation Louis Vuitton à Paris, le National Philarmonic Hall à Vilnius, le Peterhouse Theatre à Cambridge, le Beethoven Hall à Bonn, lefFestival de la Roque d’Anthéron, le Bratislava Music Festival, le festival de Pâques et l’Août musical de Deauville, le festival de la Chaise-Dieu, le Ffestival Printemps des Alizé et le festival du Périgord Noir.

Ayant à cœur un désir de qualité et d’expressivité il suit les conseils avisés de Vadim Repin, Léonidas Kavakos, Pinchas Zukerman, Vadim Gluzman, le trio Wanderer et Christian Ivaldi à l’occasion de différentes masterclasses.

Il a joué également en musique de chambre avec des musiciens tels que Nicholas Angelich, Gidon Kremer, Philippe Jaroussky, Steven Isserlis, Christian Tetzlaff, Karine Deshayes, Jean-Frédéric Neuburger, Itamar Golan, Marc Coppey, Claire Désert, Eric Le Sage, Boris Garlitsky, Emmanuel Strosser, François Salque, Jonas Vitaud, Raphaël Sévère, Amaury Coeytaux, Guillaume Bellom, Vassily Sinaïsky, Laurent Martin and Thomas Hoppe… 

En 2016, David reçoit le prix André Boisseaux qui lui permet d’enregistrer son premier disque avec Itamar Golan au piano, ce disque paraîtra au Label Soupir en septembre 2017 avec un programme de musique française composé de C. Debussy, O. Messiaen, P. Boulez et M. Ravel.

David est également le violoniste du trio Messiaen, aux côtés de Volodia van Keulen et Théo Fouchenneret. Le trio a remporté en 2018 le 1er Prix du Concours international de musique de chambre de Lyon, ainsi que cinq prix spéciaux, permettant aux jeunes musiciens d’enregistrer un disque consacré au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen et aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès, paru en 2018 pour le label Mirare.

David est en résidence à la fondation allemande Villa Musica Rheinland-Pfalz qui lui prête l’instrument qu’il joue actuellement : un violon de Petrus Guarnerius de 1702 ex Schubert.

Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Messiaen.


Volodia Van Keulen violoncelle

Volodia van Keulen entreprend l’étude du violoncelle à l’âge de sept ans au conservatoire à rayonnement régional de Besançon dans la classe d’Emmanuel Boulanger. Il est admis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSMD) de Paris et intègre la classe de Roland Pidoux et de Xavier Phillips. Il est ensuite sélectionné par Pieter Wispelwey pour participer à sa masterclass avec orchestre au festival international de violoncelle de Beauvais. En 2017, il obtient le deuxième prix au Concours international de la Societa Umanitaria de Milan.

Volodia s’est déjà produit dans de nombreux lieux, en solo ou avec diverses formations, notamment au festival international de la Roque d’Anthéron, à la Maison de la Radio pour la création mondiale du Voyageur sans bagage de Francis Poulenc sur France Musique, dans la Grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris, à la Cité de la musique de Paris, aux Folles journées de Nantes, à la Philharmonie de Xi’an (Chine), au Musée impérial de Petrópolis (Brésil), au Théâtre du Châtelet, aux Concerts de l’improbable avec Jean-François Zygel et François Salque, au festival du Périgord Noir, à la Salle Poirel de Nancy, à la Kronberg Academy, à l’opéra-théâtre de Besançon, à la Matinale de France Musique, aux Rencontres de violoncelle de Bélaye, à la Folle journée de Tokyo, à la Maladrerie Saint-Lazare (Beauvais), au festival de Pâques et à l’Août musical de Deauville, à la Grange de Meslay, aux Rencontres musicales de Noyers-sur-Serein, à la Folle nuit de Grenoble avec Claire Désert et Emmanuel Strosser, à l’émission Plaisir du quatuor de Stéphane Goldet sur France Musique.

Il partage son expérience de musique de chambre avec des musiciens tels que Roland Pidoux, Claire Désert, Hae-sun Kang, Pierre Fouchenneret, Marc Coppey, Amaury Coeytaux, Bertrand Chamayou, Guillaume Vincent, Raphaël Sévère, David Petrlik, Théo Fouchenneret, Adrien Boisseau, Léa Hennino, Guillaume Bellom.

Actuellement en 3e cycle supérieur (doctorat) et diplômé d’un Master de violoncelle dans la classe de Marc Coppey et Pauline Bartisol au CNSMD de Paris, il suit les conseils avisés de Steven Isserlis, Garry Hoffman, Young Chang Cho, Peter Bruns, Christian Ivaldi, Boris Garlitsky, Philippe Muller, Claire Désert et du Trio Wanderer.

En 2014, il fonde le trio Messiaen avec David Petrlik et Théo Fouchenneret, L’ensemble remporte le premier prix du concours international de musique de chambre de Lyon en 2017 et enregistre un disque pour le label Mirare, accompagné du clarinettiste Raphaël Sévère, autour d’un programme composé de Court Studies de Thomas Adès et du Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen.

Volodia joue sur un violoncelle de David Deroy réalisé en 2010 à Vannes. Il est soutenu par la fondation Safran et la fondation Société Générale,

Volodia van Keulen est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Messiaen depuis 2014.


Marcel Cara harpe

Étoile montante de la harpe, Marcel Cara est considéré comme l’un des plus talentueux harpistes de sa génération.

Né en 1996, il étudie au conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe d’Isabelle Moretti et reçoit l’enseignement de Germaine Lorenzini. Il fait ses début en tant que soliste et chambriste dans différents festivals, tels que le festival Messiaen au pays de la Meije, Giverny, Ancenis et les musicales de Colmar, auprès de de Bruno Mantovani, Adrien la Marca, Philippe Bernold, le quatuor Métamorphose et Adriana Ferreira pour n’en citer que quelques-uns.

En tant que chambrise, il fait ses débuts avec le Gustav Mahler Jugenorchester en 2015, puis au sein de l’Aspen Music Festival and School (USA) sous la tutelle de Nancy Allen.

Actuellement en résidence à la Cité internationale des arts, il est également lauréat boursier de l’Académie française de l’institut de France, du mécénat Société Générale et de l’Adami.

Pour la saison 2019-2020, Marcel Cara se produira en soliste avec notamment l’orchestre de chambre de Paris et l’orchestre de Picardie.


Guillaume Vincent piano

Né en 1991 à Annecy, Guillaume Vincent commence à étudier le piano à sept ans et donne ses premiers récitals et concerts avec orchestre dès l’âge de dix ans. Son talent est très vite remarqué par François-René Duchable qui l’amène à se présenter au conservatoire de Paris qu’il intègre à treize ans dans la classe de Jacques Rouvier et Prisca Benoit. Il étudie également auprès de Jean-François Heisser et Marie-Josèphe Jude en piano et Yves Henry en harmonie. En juin 2011, il obtient son diplôme de 3e cycle d’artiste-interprète.

En 2008, Guillaume remporte le premier prix au concours Young Concerts Artists de Leipzig. L’année suivante, il reçoit le troisième grand prix du concours Marguerite Long-Thibaut et le Prix de l’orchestre national de France. Il est ensuite Révélation classique de l’ADAMI et est nommé dans la catégorie « Révélation soliste instrumental » aux Victoires de la musique classique en 2014.

Guillaume s’est produit en soliste sur les scènes les plus prestigieuses comme le Suntory Hall à Tokyo, le Barbican Hall à Londres, le Théâtre des Champs-Elysées, la Salle Pleyel, la Salle Gaveau à Paris, le Palace of Arts à Budapest, le Qatar Opera House à Doha, le Simón Bolívar Hall à Caracas… En outre, il multiplie les collaborations avec des orchestres tels que l’orchestre de la Radio de Francfort, l’orchestre philharmonique de Budapest, l’ensemble orchestral de Kanazawa et l’orchestre philharmonique de Kanagawa, l’orchestre national de Bordeaux, l’orchestre national de Lille, l’orchestre national du Capitole de Toulouse, le BBC Symphony Orchestra ou l’orchestre symphonique Simón Bolívar.

Chambriste reconnu, Guillaume partage régulièrement la scène avec Augustin Dumay, Renaud Capuçon, Lise Berthaud, Edgar Moreau, Jean-François Heisser, David Kadouch, Adam Laloum, Jonas Vitaud, Virgile Boutellis ou encore les quatuors Hermès et Ardeo.

Parmi les festivals où il est régulièrement invité, on peut citer le Lille Piano Festival, Piano aux Jacobins à Toulouse, l’Esprit du piano à Bordeaux, les festivals de Deauville et de la Roque d’Anthéron.

Son premier disque solo, consacré aux Préludes de Rachmaninov, est paru en 2012 chez Naïve. Le disque Warner réalisé avec Camille et Julie Berthollet est Disque d’Or 2015. Plus récemment, il a enregistré avec le contre-ténor Théophile Alexandre le disque ADN baroque (Klarthe, 2018) dans lequel ils offrent une relecture des classiques baroques en les adaptant en piano-voix.

Guillaume Vincent est artiste associé, en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Jean-Paul Gasparian piano

Né en 1995 à Paris de parents musiciens, Jean-Paul Gasparian est admis à l’unanimité au CNSM de Paris à 14 ans, où il obtient brillamment son master en 2015. Ses professeurs sont Olivier Gardon, Jacques Rouvier, Michel Béroff, Laurent Cabasso, Bertrand Chamayou et Tatiana Zelikman. Actuellement, il se perfectionne auprès d’Elisso Virsaladze en Italie et dans le cadre d’un 3ème cycle au CNSMDP avec Michel Dalberto et Claire Désert.

Il est le vainqueur du prestigieux concours européen de Brême (Allemagne) en 2014, mais également lauréat des concours internationaux José Iturbi (Espagne) en 2015, GPIPL de Lyon (France) et Hastings (Angleterre) en 2013, ainsi que demi-finaliste au concours Géza Anda (Suisse) en 2015. Il remporte le prix de la fondation Cziffra en 2014 et devient lauréat de la fondation l’Or du Rhin en octobre 2016. Par ailleurs le 1er prix de philosophie au concours général des lycéens de France lui est attribué en 2013.

Parmi les orchestres qui l’ont accompagné en soliste, citons l’orchestre national d’Île-de-France, l’orchestre philharmonique de Brême, Musikkollegium de Winterthur, l’orchestre de l’opéra de Rouen, l’orchestre régional de Normandie, l’orchestre de la Garde Républicaine, l’orchestre de la Radio-Télévision Serbe, l’orchestre symphonique du Monténégro, l’orchestre symphonique de Murcia, l’orchestre de Valence, l’orchestre symphonique de Caen, l’orchestre de l’Alliance, l’ensemble orchestral Mosan de Liège, l’orchestre Ostinato, dans les concertos de Mozart, Beethoven, Chopin, Liszt, Mendelssohn, Saint-Saëns, Tchaïkovski, Rachmaninov, Gershwin.

Il s’est produit en récital ou avec orchestre à la Salle Gaveau, Salle Cortot, Fondation Louis Vuitton (concert diffusé en direct par Radio Classique), Tonhalle de Zürich, Die Glocke de Brême, Mozarteum de Salzbourg, Museum of Modern Art de Tel-Aviv, Kolarac de Belgrade, et dans des festivals tels que La Roque d’Anthéron, Les Flâneries de Reims (diffusion live par Medici.tv), Piano Folies du Touquet, Festival Chopin de Nohant, Piano en Valois, Automne Musical de Taverny, Nancyphonies, ainsi que par deux fois dans l’émission Génération jeunes interprètes de Gaëlle Le Gallic sur France Musique.

Début 2017, il a fait partie de la saison de l’opéra de Rouen, s’est produit avec l’orchestre symphonique du Monténégro dans La Rhapsodie de Rachmaninov, puis entamé une série de récitals en Allemagne et en Italie. En été de la même année il fera ses débuts en récital au festival Chopin de Bagatelle, au festival de La Roque d’Anthéron, au festival Radio-France de Montpellier, ainsi qu’à l’Août musical de Deauville, aux Midi-Minimes de Bruxelles et aux Lisztomanias de Châteauroux. Plusieurs dates avec orchestre sont également prévues, notamment une tournée avec l’orchestre de chambre de Toulouse dans des concertos de Bach et Mozart.

Par ailleurs, le festival Chopin de Nohant vient de publier un album d’archives consacré à Aldo Ciccolini, dans lequel est incluse la Sonate en sol mineur de Schumann enregistrée en live par Jean-Paul Gasparian (festival 2015). Le Magazine Classica a décerné à l’album son Choc du Mois et placé Jean-Paul parmi les 10 pianistes les plus prometteurs de la jeune génération. Un large portrait est également paru dans Pianiste du mois de mars.

Jean-Paul est depuis septembre 2016 artiste résident à la Fondation Singer-Polignac, en compagnie de Shuichi Okada et Gauthier Broutin, avec qui il a fondé le Trio Cantor.

Trio Cantor

En résidence de 2016 à 2019

Shuichi Okada violon

Gauthier Broutin violoncelle

Jean-Paul Gasparian piano

Amis de longue date, diplômés du CNSM de Paris et lauréats de plusieurs concours internationaux, Shuichi Okada (violon), Gauthier Broutin (violoncelle) et Jean-Paul Gasparian (piano) décident à l’automne 2015 de fonder le trio Cantor. En janvier 2016, ils sont invités par Gaëlle Le Gallic à son émission Génération Jeunes interprètes, où ils jouent, en direct sur France Musique, le Trio en sol mineur de Chausson. Quelques semaines plus tard, ils obtiennent le Prix des anciens lauréats au concours Musiques d’Ensemble de la FNAPEC. En août ils sont invités en tant qu’ensemble en résidence à la Roque d’Anthéron, ce qui leur permet notamment de jouer le Troisième trio de Brahms sur la grande scène du festival. Le trio Cantor entre en résidence à la Fondation Singer-Polignac à partir d’octobre 2016 tout en poursuivant sa formation auprès de Claire Désert et du trio Wandrer. Shuichi, Gauthier et Jean-Paul ont eu l’occasion de se produire dans des festivals tels que les Musicales d’Arradon, Les Solistes du Festival de Deauville, le Festival du Périgord Noir, ou encore le cycle Jeunes Talents à Paris.

Concert à la Fondation Singer-Polignac

Concert d’atelier : Trio Cantor | 21 septembre 2017

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