Hommage à Benoît Duteurtre – 14 novembre 2024

© Francesca Mantovani

© Francesca Mantovani

Benoît Duteurtre 1960-2024

Parallèlement à ses débuts à la radio en 1996, Benoît Duteurtre présentait, le 7 mars de la même année, son tout premier concert à la Fondation Singer-Polignac. Ce concert était consacré à la musique jouée dans le salon de la Princesse de Polignac, marquant ainsi le début d’une longue et riche collaboration avec la fondation. Au fil des ans, Benoît a su imposer son talent d’orateur et sa vaste culture musicale, devenant une figure incontournable de nos soirées musicales. À partir de 2010, il a pris la tête d’un cycle de concerts-commentés, offrant au public une exploration aussi érudite que passionnée des grandes figures de la musique.

Ses concerts-commentés, abordant des thématiques variées comme Les salons parisiens de Frédéric Chopin, Sacha Guitry et la musique, Le Groupe des Six, La musique contemporaine et plus récemment La musique russe, ont toujours plu au public qui appréciait particulièrement le dynamisme, l’humour et la passion qui émanaient de ses présentations, reflétant à merveille l’amour que Benoît portait à la musique.

Personne n’aurait pu imaginer que son concert-commenté du 13 juin 2024 serait son dernier. Cette soirée, dédiée à la musique créée dans le salon Singer-Polignac, faisait écho à son tout premier concert donné en ces lieux, 28 ans plus tôt. Benoît avait exprimé sa profonde joie de pouvoir revisiter un sujet qui lui tenait tant à cœur.

Ce concert hommage du 14 novembre réunira des instrumentistes qui ont souvent collaboré avec Benoît. Ils interpréteront avec émotion des œuvres qu’il affectionnait particulièrement. Seront également présentes des chanteuses des Frivolités Parisiennes, un ensemble qu’il soutenait et encourageait depuis de nombreuses années.

La Fondation Singer-Polignac, son président, les membres de son conseil d’administration, ses artistes associés, ainsi que ses équipes souhaitent saluer une dernière fois la mémoire de Benoît Duteurtre, dont l’enthousiasme et l’amour pour la musique résonneront encore longtemps au sein de nos murs.

Programme

Extraits d’oeuvres de Claude Debussy, Gabriel Fauré, Reynaldo Hahn, André Messager, Jacques Offenbach, Maurice Yvain…

Les Frivolités Parisiennes

Roxane Chalard soprano

Marion Vergez-Pascal mezzo-soprano

Chloé Ducray harpe

Amaury Viduvier clarinette

Guillaume Bellom piano

Ismaël Margain piano

Guillaume Vincent piano

Récital d’Ismaël Margain – 19 septembre 2024

photo : Luigia Messina

Avant-propos


Je suis ravi de célébrer avec vous la sortie de mon nouvel album, enregistré dans le Salon de musique de l’hôtel de la Fondation Singer-Polignac, que je remercie chaleureusement pour son soutien fidèle. Dix ans après mon premier disque Mozart (en duo avec Guillaume Bellom), j’ai senti qu’il était temps pour moi de revenir à ce compositeur aussi fascinant qu’effrayant pour nous pianistes, avec une passion renouvelée notamment grâce à ma rencontre décisive avec Maria João Pires, interprète à mon sens incomparable dans ce répertoire, qui m’a aidé à trouver mon équilibre dans ces textes, entre exigence stylistique et modernité, entre rigueur et spontanéité. Ce programme se concentre plus particulièrement sur l’art mozartien dans des formes courtes, où sont condensés à la fois le génie mélodique, l’expressivité, et le sens de la théâtralité et des contrastes, nous faisant voyager de l’ombre à la lumière.

Ismaël Margain

Programme

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)

Rondo pour piano n°1 en ré majeur KV. 485

Rondo pour piano n° 2 en fa majeur, KV. 494

Rondo pour piano n°3 en la mineur KV. 511

Fantaisie n° 2 en do mineur, KV. 396 

Fantaisie n° 3 en ré mineur, KV. 397 

Fantaisie n° 4 en do mineur, KV. 475 

Adagio pour piano en si mineur, KV. 540 

© Lyodoh Kaneko

Ismaël Margain piano

Ismaël Margain est né en 1992 à Sarlat où il entame sa formation musicale : piano, flûte, saxophone, jazz, écriture. Il rentre ensuite au CNSMDP, pour travailler notamment auprès de Nicholas Angelich, Roger Muraro, Michel Dalberto… et obtient son Diplôme d’Artiste Interprète en 2017. Depuis, il reçoit les conseils de Maria-João Pires. 

En 2012 il est lauréat du Concours International Long-Thibaud, puis il est nommé dans la catégorie « révélation soliste instrumental » aux Victoires de la Musique Classique. Suite à ces récompenses, Ismaël part en tournée en Amérique Latine et aux Etats-Unis pour une série de récitals et master class, puis, de retour en Europe il se produit en Allemagne, en Suisse, en Italie, en Espagne et en Bulgarie.

Il est l’invité régulier de nombreux festivals (Pâques et Août Musical à Deauville, Piano aux Jacobins à Toulouse, Nohant Festival Chopin, l’Esprit du Piano à Bordeaux, Lille Piano(s) Festival, Festival de Mecklenburg-Vorpommern et Klavier Ruhr Festival en Allemagne, All about piano à Londres …) où il se produit en solo, en musique de chambre (avec Alexandra Soumm, Renaud Capuçon, Edgar Moreau, Bertrand Chamayou, Thomas Enhco, les quatuors Hermès et Hanson, Mathilde Calderini …) et en tant que soliste avec l’Orchestre philharmonique de Radio France, l’Orchestre national de Lille, l’Orchestre national d’Île-de-France… Il est également un habitué des plus belles scènes parisiennes (Philharmonie, Salle Gaveau, Auditorium du Louvre, Salle Cortot, Théâtre des Champs-Elysée…) 

Ismaël Margain est lauréat du prix de la Yamaha Music Foundation, lauréat de l’Académie musicale de Villecroze, et soutenu par la Fondation Banque Populaire. En 2010 il forme un duo avec Guillaume Bellom avec qui il enregistre deux disques à quatre mains consacrés à Schubert et Mozart sous le label Aparté/Harmonia Mundi. Il réalise ensuite trois enregistrements live pour le label B Records : Mendelssohn en 2015, Schubert en solo en 2017, et un récital à deux pianos avec Guillaume Bellom en 2018. La mezzo-soprano Ambroisine Bré l’invite sur son album Psyché paru en 2021. L’année suivante, il signe avec Naïve Records son premier disque solo en studio, un récital Chopin / Fauré, paru en février 2023. Son album Mozart paraîtra en septembre 2024.

Il est l’un des quatre co-fondateurs de RecitHall, plateforme de captation et de diffusion de concerts en streaming, lancée en 2020.

Ismaël Margain est artiste associé à la Fondation Singer Polignac.

La musique russe en exil – Concert-commenté conçu et présenté par Benoît Duteurtre

Illustration de Léon Bakst pour la couverture de la revue Comoedia annonçant la première saison des Ballets russes à Paris en 1909.

Alexandre Glazounov (1865-1936)

Sérénade espagnole pour violoncelle et piano 

Sergueï Rachmaninov (1873-1943)

Suite n°1 Fantaisie-tableaux pour deux pianos opus 5

La nuit, l’amour 

Alexandre Scriabine (1872-1915)

Mazurka n° 5 pour piano* opus 25

Igor Stravinski (1882-1971)

Le Sacre du printemps

L’adoration de la terre pour piano à quatre mains 

Concerto pour deux pianos

Quatre variations 

Sergueï Prokofiev (1891-1953)

Sonate pour violon et piano* n°1 en fa mineur opus 80 

Sonate n°3 pour piano

Finale

Alexandre Tcherepnine (1899-1977)

Sonate en ré pour violoncelle et piano n°1 opus 29

1er mouvement

Igor Stravinski

Histoire du soldat suite pour violon, clarinette et piano*

mouvement 1

mouvement 2

mouvement 3

Sergueï Rachmaninov

Suite n°1 pour deux pianos

Pâques

ainsi que la diffusion de documents sonores et audiovisuels

David Petrlik violon

Simon Dechambre violoncelle

Amaury Viduvier clarinette

Ismaël Margain, Guillaume Bellom* piano

Biographies

Amaury Viduvier clarinette

Issu d’une famille d’artistes, Amaury fait ses premiers pas de clarinettiste à l’âge de huit ans. Porté par un père clarinettiste, c’est alors une révélation. Les choses s’enchaînent rapidement pour ce brillant jeune élève qui remporte son premier concours à l’âge de douze ans et d’autres ne tarderont pas à suivre (Bellan, UFAM…). C’est ainsi qu’il reçoit le 1er Grand prix du Concours européen de musique en Picardie en 2008.

Après de brillantes études au CRR de Paris dans la classe de Richard Vieille et Franck Amet où il obtiendra un premier prix de perfectionnement, Amaury est reçu premier nommé en 2010 au CNSM de Paris dans la classe de Pascal Moragues et Jean-François Verdier.

Les succès s’enchaînent pour Amaury qui remporte en 2012 le Concours Yamaha Young Foundation of Europe, en 2014 le 2e prix du Concours Debussy et en 2018 le Premier Grand prix du Concours international de musique de Berlin. En 2015, il est Révélation classique de l’Adami.

Il est invité à la Philharmonie de Berlin, au Théâtre des Champs-Élysées, aux Chorégies d’Orange, au Théâtre des Bouffes du Nord, à la Salle Cortot, aux Flâneries musicales de Reims, au Festival de Davos, CASS de Londres, au Festival de Pâques et l’Août musical de Deauville, au Festival de Pont-Croix, au Festival Pablo Casals, Septembre musical de l’Orne, Festival Debussy, Escapades musicales du Bassin d’Arcachon, ou encore au Festival de la Vézère ; il s’y produit aux côtés d’artistes renommés tels Antoine Tamestit, Renaud Capuçon, Nicholas Angelich, Amaury Coeytaux, François Salque, Lise Berthaud, Guillaume Vincent, Adrien La Marca, Jérôme Ducros, Quatuor Hermès, Quatuor Modigliani, Quatuor Girard, Jonas Vitaud, Pierre Fouchenneret, Ismaël Margain, Adrien Boisseau… Il est également l’invité régulier d’émissions sur France Musique.

La musique de chambre tenant une grande place dans sa vie d’artiste, Amaury fonde en 2014 l’Ensemble Ouranos avec lequel il remporte le 1er prix du Concours international de musique de chambre de Lyon en 2017 et le Premier prix au Concours international Carl Nielsen en 2019. L’ensemble a enregistré deux disques pour le label NomadMusic.

Amaury Viduvier est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac au sein de l’Ensemble Ouranos.


David Petrlik violon

En 2015, David obtient son master au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSM) de Paris avec les félicitations et poursuit sa formation dans le cycle d’excellence « Konzertexamen » à l’université des Arts de Essen. La même année, il participe à la Seiji Osawa International Music Academy de quatuor à cordes en Suisse, où il côtoie et joue avec des musiciens tels que Pamela Franck, Nobuko Imaï, Sadao Harada et Seiji Ozawa, son fondateur.

L’année 2016 est une étape importante dans sa jeune carrière : David est sélectionné par Gidon Kremer pour participer au programme « Chamber music connects the world » et joue avec Steven Isserlis, Christian Tetzlaff et Gidon Kremer.

Parallèlement à ses études, David remporte des premiers prix aux concours internationaux Kocian (Répuplique Tchèque), Flame (Paris), il est lauréat du concours Jasha Heifetz (Lituanie), Ginette Neveu (France), avec, à deux reprises, le prix du public, ainsi que du concours Lipizer (Italie), où il obtient le prix spécial pour la pièce virtuose. En 2017, David est lauréat du concours Felix Mendelssohn à Berlin et du prix « André Hoffmann » pour la meilleure interprétation de la pièce de M. Toshio Hosokawa avec Alexandre Kantorow au festival Les Sommets Musicaux de Gstaad. David est aussi le lauréat de la Fondation Safran, de l’Adami et de la bourse Huguet-Bourgeois de la Fondation de France. Il vient récemment d’être nommé « Génération Spedidam ».

Ces différentes distinctions lui permettent de se produire lors de récitals dans plusieurs pays européens et en tant que soliste avec le Prague Radio Symphony Orchestra, le Kremerata Baltica, l’orchestre philarmonique classique de Bonn, le Staatorchester Rheinische Philharmonie, le Mannheim Chamber Orchestra, l’orchestre d’Auvergne, le Moravian Philharmonic Orchestra Olomouc, l’orchestre philarmonique de Pardubice, l’orchestre philarmonique du Maroc, le Kaunas City Symphony Orchestra, l’orchestre lyrique du théâtre d’Avignon et l’orchestre de Caen… David s’est produit en tant que concertiste dans les plus prestigieuses salles de concerts et festivals comme la Grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris, l’Auditorium du Louvre à Paris, l’Auditorium de La Seine Musicale à Paris, le Victoria Hall à Genève, le Smetana Hall à Prague, la Fondation Louis Vuitton à Paris, le National Philarmonic Hall à Vilnius, le Peterhouse Theatre à Cambridge, le Beethoven Hall à Bonn, lefFestival de la Roque d’Anthéron, le Bratislava Music Festival, le festival de Pâques et l’Août musical de Deauville, le festival de la Chaise-Dieu, le Ffestival Printemps des Alizé et le festival du Périgord Noir.

Ayant à cœur un désir de qualité et d’expressivité il suit les conseils avisés de Vadim Repin, Léonidas Kavakos, Pinchas Zukerman, Vadim Gluzman, le trio Wanderer et Christian Ivaldi à l’occasion de différentes masterclasses.

Il a joué également en musique de chambre avec des musiciens tels que Nicholas Angelich, Gidon Kremer, Philippe Jaroussky, Steven Isserlis, Christian Tetzlaff, Karine Deshayes, Jean-Frédéric Neuburger, Itamar Golan, Marc Coppey, Claire Désert, Eric Le Sage, Boris Garlitsky, Emmanuel Strosser, François Salque, Jonas Vitaud, Raphaël Sévère, Amaury Coeytaux, Guillaume Bellom, Vassily Sinaïsky, Laurent Martin and Thomas Hoppe… 

En 2016, David reçoit le prix André Boisseaux qui lui permet d’enregistrer son premier disque avec Itamar Golan au piano, ce disque paraîtra au Label Soupir en septembre 2017 avec un programme de musique française composé de C. Debussy, O. Messiaen, P. Boulez et M. Ravel.

David est également le violoniste du Trio Messiaen, aux côtés de Volodia van Keulen et Théo Fouchenneret. Le trio a remporté en 2018 le 1er Prix du Concours international de musique de chambre de Lyon, ainsi que cinq prix spéciaux, permettant aux jeunes musiciens d’enregistrer un disque consacré au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen et aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès, paru en 2018 pour le label Mirare.

David est en résidence à la fondation allemande Villa Musica Rheinland-Pfalz qui lui prête l’instrument qu’il joue actuellement : un violon de Petrus Guarnerius de 1702 ex Schubert.

Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le Trio Messiaen.


Guillaume Bellom piano

Guillaume Bellom a l’un des parcours les plus atypiques de sa génération, menant des études de violon parallèlement au piano, depuis le conservatoire de Besançon jusqu’au CNSM de Paris. C’est au contact de personnalités musicales marquantes, telles que Nicholas Angelich et Hortense Cartier-Bresson, qu’il développe pleinement son activité de pianiste.

Finaliste et prix “Modern Times” de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine lors du concours Clara Haskil en 2015, il se révèle lors de cet événement dédié à la pianiste roumaine, elle-même violoniste à ses heures. La même année, il remporte le premier prix du concours international d’Épinal et devient lauréat de la fondation L’Or du Rhin, avant de remporter le prix Thierry Scherz des Sommets Musicaux de Gstaad l’année suivante. Le grand public le découvre lors des Victoires de la Musique 2017, où il est nommé dans la catégorie “révélation soliste instrumental”. Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac en tant qu’artiste associé depuis 2018.

Il s’est produit en soliste avec l’Orchestre National de France, l’Orchestre National d’Ile de France, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Orchestre National de Montpellier, l’Orchestre National de Lorraine, sous la direction de Jacques Mercier, Christian Zacharias, Pierre Dumoussaud, Marzena Diakun. Il joue régulièrement dans le cadre du Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, du Festival international de piano de la Roque d’Anthéron, de Piano aux Jacobins, du Festival Chopin de Nohant, des Festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, des Sommets Musicaux de Gstaad, du Salzburger festspiele ou encore au Théâtre des Champs Elysées, à l’auditorium de Radio France, à l’Opéra d’Athènes, au Concert Hall de Shanghai, à la Library of Congress de Washington, au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, avec des artistes tels que Renaud Capuçon, Paul Meyer, Yan Levionnois, Victor Julien-Laferrière, Ismaël Margain, Anna Göckel, Adrien Bellom, les quatuor Hermès, Girard, Hanson.

Sa discographie comporte notamment deux albums dédiés aux œuvres pour quatre mains de Schubert (recompensé par un “ffff” Télérama) et Mozart, enregistrés avec Ismaël Margain pour le label Aparté, un disque en sonate avec le violoncelliste Yan Levionnois, paru en 2017 pour Fondamenta (“ffff” Télérama), un disque en solo paru chez Claves la même année, consacré à Schubert, Haydn et Debussy, ou encore un disque live avec le quatuor Girard consacré à la musique de chambre de Saint-Saëns pour B Records en 2019.

Guillaume Bellom est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac.


 Ismaël Margain piano

Ismaël Margain est né en 1992 à Sarlat où il entame sa formation musicale (piano, flûte, saxophone, jazz, écriture). Le pianiste et chef d’orchestre Vahan Mardirossian, avec qui Ismaël travaille depuis son plus jeune âge, le présente à son ancien maître Jacques Rouvier qui le prépare au concours d’entrée au Conservatoire de Paris. Reçu à l’unanimité, il choisit d’intégrer la classe de Nicholas Angelich, puis au départ de ce dernier de poursuivre sa formation auprès de Roger Muraro et de Michel Dalberto.

Lauréat du Concours International Génération SPEDIDAM 2011, 1er Prix au Concours de la Société des Arts à Genève, c’est au Concours International Long-Thibaud 2012 que le public découvre Ismaël. Après avoir joué en finale le concerto n°23 de Mozart, il remporte le Prix du public et le 3e Grand Prix Marguerite Long remis par le président du jury Menahem Pressler. Il joue à nouveau ce concerto lors des Victoires de la Musique Classique 2015, où il est nommé dans la catégorie Révélation soliste instrumental.

Il est également l’invité régulier de nombreux festivals : Festival de Pâques et Août Musical de Deauville, Chopin à Paris, Festival de musique de Menton, Bel-Air Claviers Festival à Chambéry,

Pablo Casals de Prades, Piano aux Jacobins à Toulouse, Nohant Festival Chopin, l’Esprit du Piano à Bordeaux, Lille Piano(s) Festival où il se produit en solo et en musique de chambre, notamment avec le quatuor Hermès, Bertrand Chamayou, Alexandra Soumm, Yura Lee, Adrien La Marca, Edgar Moreau, Renaud Capuçon. A Paris, il se produit régulièrement à la Salle Cortot pour le Centre de Musique de Chambre, mais aussi Salle Gaveau, Musée d’Orsay, Auditorium du Louvre, Cité de la Musique, Théâtre des Champs-Élysées.

Il joue en soliste avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre Philharmonique de Nice, l’Orchestre de l’Opéra de Marseille, l’Orchestre national d’Île-de-France.

Ismaël Margain est lauréat du prix de la Yamaha Music Foundation of Europe, soutenu par la Fondation SAFRAN, la Fondation l’Or du Rhin, et la Fondation Banque Populaire. En 2010 il forme un duo de piano à quatre mains avec Guillaume Bellom avec qui il enregistre deux disques, consacrés à Mozart et Schubert (ffff dans Télérama) sous le label Aparté/Harmonia Mundi. Puis il réalise trois enregistrements pour le label B Records. En 2018 paraît un récital à deux pianos avec Guillaume Bellom dans la collection Deauville Live de B Records.

Ismaël Margain est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac.

Concert en hommage au professeur Yves Pouliquen

président de la Fondation Singer-Polignac de 2006 à 2020

Olivier Messiaen (1908-1992)

L’abîme des oiseaux

  • Amaury Viduvier clarinette

Dmitri Chostakovitch (1906-1975) / Rudolf Barshai (1924-2010)

Symphonie de chambre opus 110a

  • Shuichi Okada, Amanda Favier violon
  • Adrien Boisseau alto
  • Adrien Bellom violoncelle
  • Simon Guidicelli contrebasse
  • Quatuor Hanson
  • Quatuor Elmire
  • Quatuor Mona

Richard Wagner (1813-1883)

Wesendonck Lieder

« Traüme » 

Gustav Mahler (1860-1911)

Rückert Lieder

« Ich atmet einen linden Duft »

 « Liebst du um Schönheit »

« Ich bin der Welt » 

Sergeï Rachmaninov (1873-1943)

Douze romances opus 21

Na smert′ chizhika (A la mort d’un serin)

Richard Strauss (1864-1949)

Morgen opus 27 n° 4

  • Ismaël Margain piano
  • Ambroisine Bré mezzo-soprano

Biographies

Ambroisine Bré mezzo-soprano

La mezzo-soprano Ambroisine Bré commence très tôt sa formation musicale dans une classe maîtrisienne avant d’intégrer la filière pour jeunes chanteurs professionnels du CRR de Paris. En 2013, elle intègre la classe d’Yves Sotin au CNSM de Paris. Lauréate de plusieurs concours lyriques, elle remporte en 2017, quatre prix au Paris Opéra Compétition « Les Mozart de l’Opéra » au Théâtre des Champs-Elysées puis remporte cette même année, avec la pianiste Qiaochu Li, le Grand Prix Duo Chant/Piano du Concours International Nadia et Lili Boulanger.

La carrière d’Ambroisine Bré prend son essor sur plusieurs grandes scènes européennes sous la baguette de grands chefs tels que Christophe Rousset, Laurence Equilbey, Marc Minkowski, Hervé Niquet, Eivind Gullberg Jensen, Vincent Dumestre, Leonardo Garcia Alarcon… 

On a déjà pu l’entendre au Wiener Staatsoper, au Théâtre des États de Prague, à la Philharmonie du Luxembourg, au Staatsoper de Berlin, à l’Opéra de Lille, à l’Opéra de Bordeaux, au Théâtre des Champs-Elysées ou encore à l’Opéra Royal de Versailles ainsi que dans de nombreux festivals, Festival Radio France, Festival Berlioz, Festival de Pâques de Deauville, Festival de la Chaise Dieu, Festival de Beaune ou encore au Festival de Menton…
Elle incarne déjà de nombreux rôles tels que Lazuli dans l’Etoile de Chabrier, Cherubin dans les Noces de Figaro de Mozart, Zerline dans Don Giovanni de Mozart, Sesto dans la Clémence de Titus de Mozart, Flora dans la Traviata de Verdi, Mercédès dans Carmen de Bizet, Galathée dans Acis et Galathée de Lully. Elle affectionne particulièrement le récital et a la chance d’avoir déjà été accompagnée par de nombreux merveilleux artistes tels que Bertrand Chamayou, Ismaël Margain, Johan Farjot, David Bismuth, Mathilde Calderini, le Quatuor Hanson, le Quatuor Hermès, Geneviève Laurenceau…

Prochainement, elle incarnera la mère, la libelulle et la tasse chinoise dans L’Enfant et les sortilèges de Ravel à l’Opéra de Lille, Dorabella dans Cosi Fan Tutte de Mozart à l’Opéra du Rhin, puis Urbain dans Les Huguenots de Meyerbeer à la Monnaie de Bruxelles.

Début 2022, elle sortira son premier disque solo autour de mélodies et airs d’opéra, entourée de la nouvelle génération d’artistes français talentueux : Mathilde Calderini, Ismaël Margain, Julien Dran, Anaïs Gaudemard ainsi que le Quatuor Hanson.

Ambroisine est également Révélation Classique de l’Adami 2017, lauréate de la Fondation Royaumont et est nommée en tant qu’Artiste lyrique dans la catégorie des Révélations des Victoires de la Musique Classique 2019.


Amaury Viduvier clarinette

Issu d’une famille d’artistes, Amaury fait ses premiers pas de clarinettiste à l’âge de huit ans. Porté par un père clarinettiste, c’est alors une révélation. Les choses s’enchaînent rapidement pour ce brillant jeune élève qui remporte son premier concours à l’âge de douze ans et d’autres ne tarderont pas à suivre (Bellan, UFAM…). C’est ainsi qu’il reçoit le 1er Grand prix du Concours européen de musique en Picardie en 2008.

Après de brillantes études au CRR de Paris dans la classe de Richard Vieille et Franck Amet où il obtiendra un premier prix de perfectionnement, Amaury est reçu premier nommé en 2010 au CNSM de Paris dans la classe de Pascal Moragues et Jean-François Verdier.

Les succès s’enchaînent pour Amaury qui remporte en 2012 le Concours Yamaha Young Foundation of Europe, en 2014 le 2e prix du Concours Debussy et en 2018 le Premier Grand prix du Concours international de musique de Berlin. En 2015, il est Révélation classique de l’Adami.

Il est invité à la Philharmonie de Berlin, au Théâtre des Champs-Élysées, aux Chorégies d’Orange, au Théâtre des Bouffes du Nord, à la Salle Cortot, aux Flâneries musicales de Reims, au Festival de Davos, CASS de Londres, au Festival de Pâques et l’Août musical de Deauville, au Festival de Pont-Croix, au Festival Pablo Casals, Septembre musical de l’Orne, Festival Debussy, Escapades musicales du Bassin d’Arcachon, ou encore au Festival de la Vézère ; il s’y produit aux côtés d’artistes renommés tels Antoine Tamestit, Renaud Capuçon, Nicholas Angelich, Amaury Coeytaux, François Salque, Lise Berthaud, Guillaume Vincent, Adrien La Marca, Jérôme Ducros, Quatuor Hermès, Quatuor Modigliani, Quatuor Girard, Jonas Vitaud, Pierre Fouchenneret, Ismaël Margain, Adrien Boisseau… Il est également l’invité régulier d’émissions sur France Musique.

La musique de chambre tenant une grande place dans sa vie d’artiste, Amaury fonde en 2014 l’Ensemble Ouranos avec lequel il remporte le 1er prix du Concours international de musique de chambre de Lyon en 2017 et le Premier prix au Concours international Carl Nielsen en 2019. L’ensemble enregistre un premier disque avec le label NomadMusic.

Amaury Viduvier est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac au sein de l’Ensemble Ouranos.


Shuichi Okada violon

Né en 1995 à Bordeaux, il commence l’étude du violon à l’âge de 5 ans. Après avoir commencé ses études au conservatoire de Bordeaux avec Stéphane Rougier, il est admis au CNSM de Paris à l’unanimité à l’âge de 15 ans, dans la classe de Roland Daugareil, Suzanne Gessner et Christophe Poiget. Il poursuit ses études à la Barenboim Said Academy de Berlin avec Mihaela Martin et est actuellement étudiant à La Chapelle Reine Elisabeth dans la classe d’Augustin Dumay.

Passionné par la musique de chambre, il intègre la prestigieuse classe du quatuor Ysaÿe, et a la chance de travailler avec des professeurs tels que Claire Désert, François Salque, Jérôme Pernoo ou encore le trio Wanderer. Il participe souvent à des masterclasses, notamment avec Mihaela Martin, Pavel Vernikov, Patrice Fontanarosa, Donk Suk Kang, Sarah Nemtanu, Stephan Picard… Shuichi est sélectionné pour participer à de prestigieuses académies, comme l’académie Seiji Ozawa (Suisse), l’académie Carl Flesch (où il obtient le prix Stennebrüggen, le prix Carl Flesch ainsi que le prix Ginette Neveu ), ou le festival Santander.

Il remporte le 2ème prix au Concours international Postacchini, 1er prix au Concours international Ginette Neveu, 1er prix ainsi que le prix de la personnalité la plus remarquable au Concours international de Mirecourt, et devient plus récemment lauréat du Concours Lipizer (Gorizia) et du Concours Fritz Kreisler (Vienne).

En 2015 il gagne le deuxième prix au concours Markneukirchen, et reçoit le prix « Prince of Hessen »lors des masterclasses à la Kronberg Academy.

Cela lui donne l’opportunité de jouer avec des orchestres tels que l’orchestre lyrique d’Avignon, l’orchestre de la Hochschule de Weimar, l’orchestre symphonique de Nancy, l’orchestre du DFO (à la salle Pleyel), l’orchestre de chambre « Nouvelle Europe », l’orchestre philharmonique de Baden- Baden, la philharmonique de Vogtland, l’orchestre de Normandie, l’orchestre de l’opéra de Toulon, l’orchestre de Bayonne, l’orchestre Pasdeloup, l’orchestre symphonique de Bienne…

Shuichi est régulièrement invité à jouer dans des festivals comme« Les vacances de Mr Haydn », le Festival de la Roque d’Anthéron dans le cadre des ensembles en résidence, le Festival de la Vézère, les Moments musicaux de La Baule, les Folles journées de Nantes et Tokyo, le Festival Seiji Ozawa à Mastumoto, le Festival de Pâques de Deauville, le Festival de Radio-France, le Festival de Giverny, le Festival 1001 notes, le Festival de Val d’Isère, le Festival Musique à Guéthary, le Festival de l’orangerie de Sceaux, le Festival du Palazetto Bru Zane, où il s’est produit avec des artistes tels que Jerôme Pernoo, Jerôme Ducros, Michel Strauss, Raphael Pidoux, Jean-Claude Vanden Eyden, Peter Frankl, Philippe Jaroussky, Mathieu Herzog, Antoine Tamestit, Claire Désert, Lise Berthaud, Itamar Golan, Jean- François Heisser, Amaury Coeytaux, Stéphanie-Marie Degand, Gérard Caussé, Pierre Fouchenneret, Augustin Dumay, François Salque, Gary Hoffman, Miguel Da Silva…

Il a eu l’occasion de jouer dans de grandes salles en tant que soliste ou en musique de chambre à la salle Pleyel, au Théâtre des Champs Elysées, à la salle Cortot, la Victoria Hall de Genève, le théâtre des Bouffes du Nord, la grande salle du Konzerthaus de Vienne, la grande salle de la Philharmonie de Paris, la fondation Louis Vuitton, au Bozar de Bruxelles, la cité de la musique…

Shuichi est aussi le violoniste du Trio Arnold composé de Bumjun Kim (violoncelle) et Manuel Vioque-Judde (alto) qui est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

Il sort son premier CD (Brahms/Schumann) avec le pianiste Clément Lefebvre, sous le label Mirare. Il enregistre aussi les quintettes et sextuors à cordes de Brahms avec Pierre Fouchenneret, Lise Berthaud, Adrien Boisseau, François Salque et Yan Levionnois, dans le cadre de « l’intégrale de la musique de chambre de Brahms », pour le label B Records.

Avec le label Alpha, il enregistre l’octuor de Schubert et l’octuor de Raphaël Merlin, ainsi qu’un disque avec la chanteuse Veronique Gens dans des mélodies françaises, récompensé par un Choc de Classica, un Diapason d’or et une nomination aux Victoires de la musique classique 2021 dans la catégorie enregistrement.

Il est soutenu par la fondation Safran, l’or du Rhin et Banque populaire. Il joue sur un magnifique violon de Carlo Tononi de 1710, prêté par la famille royale belge et La Chapelle Reine Elisabeth.


Amanda Favier violon

Amanda Favier fait partie de la jeune génération des solistes français.

Talent précoce, on la remarque à neuf ans dans son premier concerto en soliste, à onze ans salle Gaveau et à treize sur les bancs du CNSM de Paris dans la classe de Gérard Poulet.

Après un Premier Prix de violon et un Diplôme de Formation Supérieure mention Très Bien, elle achève son cursus par un Cycle de Perfectionnement avant de suivre à Cologne et Londres l’enseignement d’Igor Ozim et de Sir Ifrah Neaman.

Ce métissage culturel fait d’elle une musicienne complète, qui, rapidement, glane une quinzaine de prix internationaux et devient la plus jeune lauréate du concours international Jean Sébastien Bach de Leipzig.

En France, elle est distinguée par le Prix Forthuny de l’Académie des Beaux-Arts, le prix Berthier des Palmes Académiques, la Fondation Banque Populaire et l’Adami (« Révélation classique » puis « Violon de l’Adami »). 

Ses voyages l’emmènent dans des salles prestigieuses (Gewandhaus de Leipzig, Concertgebouw d’Amsterdam, Kremlin State Palace – Moscou, le Poisson Rouge – New York, Victoria Hall de Genève, Théâtre des Champs-Elysées, Châtelet, Cité de la Musique, salle Gaveau…) avec des partenaires et orchestres recherchés. Curieuse de rencontres et de nouvelles collaborations, elle mêle souvent sa musique à la poésie, la littérature ou le jazz avec la complicité de personnalités contrastées comme Brigitte Fossey, François Castang, Jean-Marie Machado, Yaron Herman… 

Après un premier disque remarqué avec le pianiste Cédric Tiberghien (Lyrinx), l’on retient entre autres sa version des Quatre Saisons de Vivaldi (Saphir) – Classique d’Or RTL – Sélection Air France, « Coup de coeur » France-Musique – « Attention Talent » Fnac – tête des meilleures ventes françaises pendant plusieurs semaines. « Dans la malle du Poilu » (Arion), label de la Mission du Centenaire de la guerre 14-18, a été distingué par le journal «Le Monde» comme l’un des 5 meilleurs disques de l’année 2014, quant à son disque Beethoven (NoMadMusic) avec Célimène Daudet, il est le « Choix de France Musique » et FFF de Télérama.

Son nouveau disque (NoMadMusic) des concertos de Stravinsky et Corigliano avec l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège dirigé par Adrien Perruchon reçoit le meilleur accueil : « une performance d’équilibriste, tant pour une technique de haut vol que pour une esthétique toujours en mutation » (Le Monde) « un remarquable doublé de concertos du XXe siècle » (Musikzen) « une indéniable maestria. » (On Mag), « l’archet magique d’Amanda Favier » (Toute la culture), Disque du jour (france musique), 5 croches Pizzicato, **** Classica… Il est nommé aux Octaves de la musique 21 (Belgique).

Amanda est également la violoniste du Trio Sōra depuis 2021. L’ensemble est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Adrien Boisseau alto

Adrien Boisseau découvre la musique à l’âge de 5 ans et décide à ce moment- là qu’il lui consacrera sa vie. Un coup de foudre avec son instrument, l’alto, tout autant qu’avec le piano et le chant. Après l’école de musique de Nevers et le CNR de Saint- Maur, Adrien intègre le CNSM de Paris à l’âge de 14 ans dans la classe de Jean Sulem.
En 2009, Adrien attire l’attention du jury au Concours International Max Rostal, décrochant le 1er Prix et le Prix du Public à l’âge de 17ans. Il est invité à faire ses débuts en soliste à la Philharmonie de Berlin avec le Deutsches-Symphonie Orchester sous la direction de Krzysztof Urbanski en 2011.
A partir de 2013, Adrien se perfectionne auprès des maîtres prestigieux de la Kronberg Academy : Andras Schiff, Nobuko Imaï, Steven Isserlis, Christoph Eschenbach, Ivry Gitlis. Il se rend dans les académies les plus inspirantes telles Prussia Cove en Cornouaille ou Verbier en Suisse, deux lieux magiques où il développe ses idées musicales et rencontre les meilleurs jeunes solistes de sa génération.
En 2014, Adrien décroche le titre de ‘Young Artist of the year’ de l’International Classical Music Awards Association (ICMA). Il joue à la Philharmonie de Varsovie la Romance de Bruch avec le Polish Iuventus Orchestra sous la direction de José Maria Florencio. Le jury le décrit en ces termes : « A son jeune âge, en dehors de son habileté technique et de la beauté de sa sonorité, Adrien Boisseau est un musicien particulièrement mature et introspectif. »
La vie d’Adrien est bouleversée en 2015 lorsqu’il est appelé à rejoindre les rangs du quatuor Ébène, un des quatuors à cordes les plus en vue dans le monde. Il se produit avec le quatuor dans les plus belles salles (Théâtre des Champs Elysées, Wigmore Hall, Concertgebouw d’Amsterdam, Carnegie Hall…) et avec les plus grands musiciens (Mitsuko Uchida, Mathias Goerne, Anne Sofie Von Otter, Nicholas Angelich, Martin Fröst…).
Après trois années très fructueuses avec le quatuor Ebène, Adrien décide de suivre son propre chemin. Pendant la saison 2019/2020, il joue à Schubertiade Hohenehms (Autriche), Folle Journée Nantes (France), Seoul Arts Center (Corée), Arsenal de Metz (France), Evian Festival (France)et Bergen Festival (Norvège).
Adrien s’est déjà produit en soliste avec de nombreux orchestres parmi lesquels l’Orchestre de chambre d’Auvergne, le Trondheim Symphony Orchestra, le Deutsches Symphonie Orchester Berlin, le Nova Russia Symphony Orchestra, le Liechtenstein Symphony Orchestra, Les Siècles, l’Orchestre National de Metz, l’Orchestre du Capitole de Toulouse…Sous la direction de chefs tels que Tugan Sokhiev, Kristof Urbanski ou encore François-Xavier Roth.
Il s’est récemment produit à la Philharmonie de Paris avec Khatia Buniatishvili et Edgar Moreau pour le concert de réouverture de la salle après le confinement.
Il joue un magnifique alto fait par Yair Hod Fainas à Paris.


Adrien Bellom violoncelle

Après avoir étudié dans la classe de Jérôme Pernoo au CNSM de Paris, puis au Mozarteum de Salzburg auprès de Clemens Hagen ainsi qu’à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth en Belgique, Adrien Bellom poursuit actuellement une activité soutenue de chambriste : il est membre fondateur du quatuor avec piano Abegg et du quatuor à cordes Lachrymae, et est actuellement le violoncelliste du trio Medici (2e prix des concours internationaux Joseph Haydn et Melbourne). Il se produit aussi régulièrement en sonate avec son frère Guillaume Bellom, avec lequel il a obtenu un Master en musique de chambre dans la classe de Claire Désert. 

On a ainsi pu l’entendre au festival de Bel-Air, au festival de la Roche-Posay, au festival des Arcs, aux Journées Ravel de Monfort l’Amaury, au festival de Deauville, au festival de La Prée, au festival Debussy, au Palazetto Bru Zane à Venise, aux Sommets Musicaux de Gstaad, à Flagey, à l’Auditorium du Louvre, à la Philarmonie de Paris… aux côtés de nombreuses personnalités musicales, telles que Pierre Fouchenneret, Charlotte Juillard, Marie Chilemme, François Salque, Yan Levionnois, Ismaël Margain, Philippe Bernold.

Après avoir joué au sein de différents orchestres de chambre, tels que l’ensemble Appassionato ou les Forces Majeures, il est désormais violoncelle 2e solo au sein de l’Orchestre Philharmonique de Radio-France.

Adrien accorde depuis son plus jeune âge une grande place à la pratique du piano ; il obtient en 2014 un Premier Prix au Conservatoire de Boulogne-Billancourt dans la classe de Nicolas Mallarte.

En tant que violoncelliste du Trio Medici, il a participé à l’enregistrement du coffret CD Anton Reicha publié chez Outhere Music, en coproduction avec la Chapelle Musicale Reine Elisabeth et le Palazetto Bru Zane, sorti en septembre 2017.

Il a également participé à l’enregistrement du coffret CD autour de la musique de chambre de Fernand de La Tombelle (Collection « Portraits » | Bru Zane), sorti en novembre 2019.

Il est lauréat de la Fondation Banque Populaire depuis 2016, lauréat de la Fondation l’Or du Rhin depuis 2018 

Adrien Bellom est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Medici.


Simon Guidicelli contrebasse

Né en 1989, Simon Guidicelli commence la contrebasse à huit ans à l’école normale de musique d’Aix-en- Provence. Il y obtient en 2008 son diplôme de perfectionnement à l’unanimité avec les félicitations du jury dans la classe de Francis Laforge. Il est admis la même année au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Thierry Barbé. Il se produit régulièrement avec l’orchestre national du Capitole de Toulouse ainsi qu’avec l’orchestre national de France, l’orchestre de l’Opéra de Paris, l’orchestre de chambre de Montpellier sous la direction de chefs tels que Tugan Sokhiev, Daniele Gatti, Philippe Jordan, Kristjan Järvi, Harmut Haenchen.
Avec Le Balcon, il participe à de nombreux projets, dont La Symphonie Fantastique de Berlioz/Lavandier, Le Premier meurtre d’Arthur Lavandier, Le Balcon de Peter Eötvös, ou les Lieux Perdus de Pedro Garcia-Velasquez. Il s’occupe également à la production de projets pour Le Poème Harmonique et Le Balcon. En 2018-2019, il participe à l’opéra Donnerstag aus Licht à l’Opéra comique de Paris.


Ismaël Margain piano

Ismaël Margain est né en 1992 à Sarlat où il entame sa formation musicale (piano, flûte, saxophone, jazz, écriture …). Le pianiste et chef d’orchestre Vahan Mardirossian, avec qui Ismaël travaille depuis son plus jeune âge le présente à son ancien maître Jacques Rouvier qui le prépare au concours d’entrée au Conservatoire de Paris. Reçu à l’unanimité, il choisit d’intégrer la classe de Nicholas Angelich, puis au départ de ce dernier de poursuivre sa formation auprès de Roger Muraro et Michel Dalberto.

Lauréat du Concours International « Génération SPEDIDAM 2011 », 1er Prix au Concours de la Société des Arts à Genève, c’est au Concours Long-Thibaud 2012 que le grand public découvre Ismaël. Après avoir joué en finale le concerto n°23 de Mozart, il remporte le Prix du public et le 3ème Grand Prix Marguerite Long remis par le président du jury Menahem Pressler. Il joue à nouveau ce concerto lors des Victoires de la Musique Classique 2015, où il est nommé dans la catégorie « révélation soliste instrumental ». 

Suite à ces récompenses Ismaël part en tournée en Amérique Latine et aux Etats-Unis pour une série de récitals et master class, puis de retour en Europe il se produit en Allemagne, en Suisse, en Italie, en Espagne et en Bulgarie.

 Il est l’invité régulier de nombreux festivals (Pâques et Août Musical à Deauville, Chopin à Paris, Festival de musique de Menton, Piano aux Jacobins à Toulouse, Nohant Festival Chopin, l’Esprit du Piano à Bordeaux, Lille Piano(s) Festival, Pianoscope à Beauvais, Festival de Mecklenburg-Vorpommern et Klavier Ruhr Festival en Allemagne, All about piano à Londres …) où il se produit en solo et en musique de chambre, notamment avec Alexandra Soumm, Renaud Capuçon, Adrien La Marca, Yura Lee, Edgar Moreau, Bertrand Chamayou, le quatuor Hermès … A Paris, il se produit à la Salle Cortot pour le Centre de Musique de Chambre, mais aussi Salle Gaveau, au Musée d’Orsay, à l’Auditorium du Louvre, à la Cité de la Musique, au Théâtre des Champs-Elysées.

Il joue en soliste avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre Philharmonique de Nice, l’Orchestre de l’Opéra de Marseille, l’Orchestre National d’Île de France …

Ismaël Margain est artiste associé à la fondation Singer Polignac, lauréat du prix de la Yamaha Music Foundation of Europe, soutenu par la Fondation SAFRAN, la Fondation l’Or du Rhin, et la Fondation Banque Populaire. En 2010 il forme un duo avec Guillaume Bellom avec qui il enregistre deux disques, consacrés à Mozart et Schubert (ffff dans Télérama) sous le label Aparté/Harmonia Mundi. Puis il réalise 3 enregistrements live pour le label B Records: Mendelssohn en 2015, Schubert en solo en 2017, et un récital à 2 pianos avec Guillaume Bellom en 2018.


Quatuor Hanson

Le Quatuor Hanson se fonde en 2013 à Paris. Depuis, les quatre musiciens n’ont de cesse d’explorer la richesse du répertoire du quatuor à cordes et la force de cette formation qui offre des possibilités de recherches musicales et humaines essentielles et inépuisables. 

 Ils enregistrent leur premier album au sein du label Aparté en 2019, un double disque consacré à Joseph Haydn. Ce compositeur qui représente le point d’ancrage du répertoire pour quatuor accompagne les Hanson depuis ses débuts, et l’inventivité de sa musique est pour eux un terrain de jeu sans cesse renouvelé. Ce double album en forme de portait éclectique de Haydn met en relief sa modernité et la diversité de ses quatuors ; ce premier disque est récompensé d’un Diapason d’Or, du Choc de Classica, du Qobuzissime et du Choix de France Musique et a été vivement salué par la presse internationale ( The Strad, Ongaku Geijutsu, The Classic Review…)

Le Quatuor Hanson a créé son identité en explorant des horizons différents en travaillant notamment avec des maîtres autrichiens comme Hatto Beyerle et Johannes Meissl, mais aussi fortement inspiré par l’école française auprès des Quatuors Ebène et Ysaÿe. Ensemble à la curiosité aiguisée, le Quatuor Hanson se passionne également pour des compositeurs de son temps tels que Toshio Hosokawa, Wolfgang Rihm, ou encore Mathias Pintscher dont ils interprètent la première française de Figura IV au Festival de l’IRCAM. Ils ont enregistré en live la pièce saisissante Black Angels pour quatuor amplifié de George Crumb en août 2021 au Festival de l’Août musical de Deauville. Ils se plaisent également à provoquer des rencontres anachroniques entre des compositeurs de différentes époques et aiment proposer des programmes où ces contrastes éclairent les œuvres d’une manière nouvelle et inattendue. 

Le Quatuor Hanson a remporté de nombreux prix internationaux notamment aux Concours de Genève, J. Haydn à Vienne et Lyon. Il est soutenu par la fondation Singer-Polignac où les musiciens sont en résidence, par la Fondation Cordes Sensibles (Fondation de France) et ils sont lauréats de la Fondation Banque Populaire.

Ils poursuivent une carrière internationale en se produisant à l’Auditorium du Louvre, au Wigmore Hall à Londres, à la Philharmonie de Paris, au Victoria Hall de Genève, à l’ORF Kulturhaus à Vienne et jouent régulièrement en Asie. L’enrichissement qui résulte de la rencontre avec d’autres artistes est pour eux primordial ; ils partagent régulièrement la scène avec des musiciens comme Edgar Moreau, Adam Laloum, Pierre Genisson, Bruno Philippe, Vadim Kholodenko, ou encore Guillaume Bellom.

Le Quatuor Hanson est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Quatuor Elmire

Fondé fin 2016, le Quatuor Elmire remporte le 3e Prix ainsi que le Prix Spécial pour la meilleure interprétation de l’œuvre contemporaine imposée au Concours international Carl Nielsen à Copenhague en 2019. 

Il obtient également le 2e Prix du Concours européen de la FNAPEC à Paris ainsi que le 2Prix et le Prix spécial « Adolfo Betti » au Concorso di Musica da Camera Virtuoso e Belcanto, à Lucca, en 2018. Cette même année, le quatuor remporte le Prix « Rheingau Music Festival » aux « 63èmes Jeunesses Musicales International Chamber Music Campus » à Weikersheim. 

Les quatre musiciens sont invités dans divers festivals tels que le Festival de Wissembourg, le Festival des Arcs, les Rencontres Musicales d’Evian ou encore les Folles Journées de Tokyo et Ekaterinburg.

Durant son parcours, le Quatuor Elmire bénéficie de l’enseignement de ses maîtres Philippe Bernhard du Quatuor Modigliani, Luc-Marie Aguera du Quatuor Ysaÿe, et Rainer Schmidt du Quatuor Hagen. Les quatre musiciens étoffent leur jeu en participant à plusieurs Masterclass avec de grands maîtres et chambristes comme les Quatuors Ébène, Berg, Danel, Casals, Tabea Zimmermann ou encore Andras Keller du Keller Quartett.

Le quatuor est artiste résident à l’association Proquartet, au Dimore del quartetto et au Festival des Arcs. Il est également lauréat de la Fondation Banque Populaire. 

Curieux d’explorer différents horizons, le Quatuor Elmire collabore avec le guitariste Samuel Strouk pour l’enregistrement d’un album mêlant jazz et classique intitulé Nouveaux mondes sous le label WDS Records, distribué par Universal. Par ailleurs, il travaille avec le metteur en scène Marcus Borja pour le Festival international de Théâtre de Milos et avec La Belle Saison à Paris pour l’enregistrement d’un nouvel album.

Le quatuor lance son premier festival de musique de chambre, « Festiv’Elmire », à la Salle Cortot à Paris, à la fin de l’année 2020.

Cyprien Brod joue un violon de Nicolas Lupot fait à Paris en 1817, gracieusement prêté par Xavier et Joséphine Moreno. 

Khoa-Nam Nguyen joue un violon de Jean-Baptiste Vuillaume, gracieusement prêté par la famille Adelus.

Jean Sautereau joue un alto de Charles Coquet fait en 2017.

Rémi Carlon joue un violoncelle de Nicolas Lupot fait à Paris en 1804, gracieusement prêté par la famille Adelus.

Le Quatuor Elmire est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Quatuor Mona

Fondé en 2018, le Quatuor Mona est né de la rencontre de quatre jeunes musiciennes issues des quatre coins du monde. Basé à Paris et formé au Conservatoire National Supérieur de Musique, le quatuor établit très vite une présence dans la capitale française en se produisant sur les scènes de la salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris, le Petit Palais, la Salle Cortot, le studio 104 de la Maison de la Radio et sur l’émission « Générations France Musique ». En janvier 2020, elles ont été sélectionnées parmi les jeunes quatuors les plus prometteurs du monde pour se produire à la Biennale de Quatuors à Cordes à la Cité de la Musique.

Le quatuor a partagé la scène avec des artistes tels que Emmanuel Pahud, Abdel Rahman El Bacha, Paul Meyer, Marie-Josèphe Jude et Philippe Graffin, et a donné ses premiers concerts au Festival International d’Edimbourg, au Festival de Salon de Provence, au Festival « Les Vacances de Monsieur Haydn » de Jérôme Pernoo, au Festival Debussy et au Festival de Dinard. Charmé par leur talent lors de leurs débuts au Festival de Flaine en 2018, le pianiste et compositeur Abdel Rahman El Bacha leur dédie sa pièce « Prélude pour cordes » et les invite à se produire au Théâtre Royal du Parc de Bruxelles, à l’occasion du Festival Classissimo retransmis sur Musiq3. Au cours de la saison 2021/2022, elles donneront des récitals à la Elbphilharmonie Laeiszhalle de Hambourg, au Festival Quartettissimo en Hongrie, à la Philharmonie du Luxembourg et bien d’autres.
En 2021 elles sont nommées BBC New Generation Artists. Elles sont par ailleurs artistes en résidence à la Fondation Singer-Polignac et à Proquartet à Paris, à la Fondation Villa Musica en Allemagne, à Dimore Del Quartetto en Italie, à Live Music Now France et à la Escuela Reina Sofia à Madrid où elles étudient avec Günter Pichler (Alban Berg String Quartet). Depuis sa formation, le quatuor à eu l’occasion de travailler avec de grands pédagogues tels que Luc-Marie Aguera (Quatuor Ysaÿe), François Salque, Jérôme Pernoo, le Quatuor Modigliani, Mathieu Herzog (Quatuor Ebène), Valentin Erben (Alban Berg String Quartet), Rainer Schmidt (Hagen Quartet) et Martin Beaver (Tokyo String Quartet). 

Le quatuor est lauréat du 3e Tremplin de la Phiharmonie de Paris et a été récompensé des Prix du Méjan et de l’Orangerie de Sceaux lors de sa participation au Festival Ravel. Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2021.

Espagnolades, les compositeurs français et l’Espagne

Programme musical

Georges Bizet (1838-1875)

Carmen, opéra-comique en quatre actes sur un livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy, d’après la nouvelle de Prosper Mérimée (1845)

  • Habanera ou séguédille pour soprano et piano 

Gabriel Fauré (1845-1924)

Dolly opus 56

  • Le pas Espagnol pour piano à 4 mains 

Jacques Offenbach (1819-1890)

La Périchole (1868), opéra-bouffe en deux actes sur un livret de Ludovic Halévy et Henri Meilhac d’après la comédie de Prosper Mérimée Le carrosse du Saint-Sacrement (1828)

  • “Le conquérant dit à la jeune indienne” (acte 1) pour soprano, ténor et piano

Les Brigands (1869), opéra-bouffe en trois actes sur un livret de Ludovic Halévy et Henri Meilhac

air de Gloria Cassis (acte 2) : “Jadis vous n’aviez qu’une patrie” pour ténor et piano 

Camille Saint-Saëns (1835-1921)

Havanaise pour violon et piano opus 83

Claude Debussy (1862-1918)

Estampes (1903)

  • La Soirée dans Grenade pour piano

Francis Poulenc (1899-1963)

Toréador pour soprano et piano (1918) 

Emmanuel Chabrier (1841-1894)

España pour piano à quatre mains (1883) 

ainsi que des documents sonores et audiovisuels

Pauline Sabatier mezzo-soprano

Rémy Mathieu ténor

David Petrlik violon

Guillaume Bellom, Ismaël Margain piano

Biographies

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né à Sainte-Adresse, près du Havre. Il a grandi non loin des écrivains qu’il aime : Flaubert, Maupassant ou Alphonse Allais. Passionné de musique, il a d’abord gagné sa vie en jouant du piano.

Son premier texte est paru dans la revue Minuit en 1982. De Tout doit disparaître (1992) à Gaieté parisienne en passant par Drôle de temps et Les Malentendus, ses romans racontent avec humour la France contemporaine. En 2001, il obtient le Prix Médicis pour Le Voyage en France. Ses livres plus récents s’aventurent parfois aux frontières du réel : Service clientèle, La Cité heureuse et La Petite fille et la cigarette (2005), ont été traduits dans plus de vingt langues. Les Pieds dans l’eau (2008), puis Ballets Roses (2009) et Livre pour adultes (2016) explorent une veine plus autobiographique. La plupart de ces ouvrages sont parus chez Gallimard ou chez Fayard.

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans Marianne, Le Figaro Littéraire, L’Atelier du Roman. Ses chroniques ont été rassemblées dans Ma Belle Epoque (2007). Il a suscité une vive polémique par son essai Requiem pour une avant-garde (1995), avant de fonder avec Marcel Landowski l’association Musique Nouvelle en Liberté qui soutient les jeunes compositeurs. On lui doit également une histoire de L’opérette en France et des documentaires pour la télévision. Depuis dix ans, il anime sur France Musique une émission au succès jamais démenti : Étonnez-moi Benoît.

Au théâtre, Benoît Duteurtre est l’auteur de Viva l’opéra comique qui a connu un vif succès salle Favart en 2004. Il a également signé l’adaptation de Véronique présentée en 2008 au Châtelet. Une nouvelle édition de L’Opérette en France est parue chez Fayard fin 2009.


Pauline Sabatier mezzo-soprano

Pauline Sabatier commence sa formation au sein de la "Maîtrise de l’Opéra de Lyon" et étudie parallèlement le piano et la danse contemporaine. En 2002, elle intègre la classe de Gary Magby au sein de la Haute Ecole de Musique de Lausanne dont elle sort diplômée en 2007. Elle se perfectionne en "Master-Class" à Lausanne, Verbier et Royaumont auprès de Christa Ludwig, Edda Moser, Françoise Pollet, Michel Sénéchal, Thomas Quasthoff et Roger Vignoles. Pauline est lauréate des bourses Mosetti et Niccati-de-Luze.
En 2007, elle est invitée à intégrer pour deux saisons l’Opéra-Studio de "l’Opéra National du Rhin". Elle y abordera les rôles de Rosine, Mélisande, Concepcion, Béatrice, Chérubin ou Dorabella.

En 2009, l’ADAMI décerne à Pauline Sabatier le prix "Révélation Jeune Artiste Lyrique" et en 2010 est également prime au concours de chant de Béziers.
Son vaste répertoire lyrique comprend aussi bien Mozart (Noces de Figaro), Massenet (Thaïs), Debussy (Martyre de Sant-Sébastien), Offenbach (La vie parisienne), Rossini (La Cambiale di Matrimonio), Verdi (Traviata), Chabrier (Une éducation manquée) que la musique sacrée de Bach, Mozart et Duruflé.

Pauline Sabatier a chanté notamment sous la direction de chefs tells que: Jean-Claude Malgoire, Marc Minkowski, Michel Tabachnik, Paolo Arrivabeni, Gabrielle Ferro, Kaspar Zehnder, Jean-Yves Ossonce, Michael Schønwandt, Benjamin Levy et Emmanuel Joel-Hornak, dans des mises en scène d’Elsa Rooke, Bernard Pisani, Jérome Savary, Arnaud Bernard, Philippe Arlaud, Jean-Philippe Clarac, Olivier Deloeuil, François de Carpentries, Alexandra Lacroix, Nadinne Duffaut, Omar Porras et Jean-Paul Scarpitta.


Rémy Mathieu ténor

Originaire de Nice, Rémy Mathieu débute le chant à l’âge de 7 ans et entre dans la maîtrise des Petits Chanteurs de Monaco. Il y restera 11 ans. Il fait ses études au Conservatoire de Nice puis au Conservatoire National Supérieur de Musique (CNSMD) de Lyon où il intègre à 18 ans la classe de Françoise Pollet et Hélène Lucas. Dans le cadre du programme d’échange ERASMUS, il travaille une année avec le ténor Francesco Araiza à Stuttgart . Il obtient son master en 2013.
Au cours de son cursus, il participe à de nombreuses masterclasses avec Alain Garichot, Christan Immler, Udo Reinemann, Françoise Leroux, Rosemary Joshua, Jean Paul Fouchécourt ou encore Thomas Moser et Félicity Lott.

Rémy Mathieu fait ses premiers pas comme soliste en juillet 2010 avec l’ensemble Justinana dans Renard de Stravinsky (Coq). Il se produit par la suite dans West side story de Leonard Bernstein avec les Solistes de Bernard Tétu dans le rôle de Tony. Il participe à de nombreux concerts autour des Passions et des Cantates de Bach. 

En septembre 2012 , encore étudiant au CNSMD il intègre le studio de l’opéra de Lyon. La même année, il chante dans la Cambiale del Matrimonio de Rossini (Eduardo) à l’opéra de Versailles. Suivra dans le cadre du studio de Lyon le rôle de Moustique dans La petite Renarde Rusée de Léos Janaek à l’opéra de Lyon.
Encore étudiant, Olivier Py l’engage sur la production de Claude, de Thierry Escaich /Robert Badinter, une première mondiale à l’opéra de Lyon où il sera remarqué par la presse et les professionnels. A la suite de cet opéra et de la rencontre avec Thierry Escaich, ils montent un programme de concert qu’ils interprètent lors du festival de musique et du livre de Deauville. 
Raymond Duffaud le sélectionne pour participer au Tremplin 2013 des jeunes Talents à l’opéra d’Avignon. La même année, il est nommé Révélation classique de l’ADAMI.

Il est également invité pour le rôle de Monostatos dans La Flûte enchantée signée Pierrick Sorin, puis il participe au Dialogue des Carmélites de Christophe Honoré à l’opéra de Lyon .
L’opéra de Lyon et EMI l’engagent pour donner la réplique à Joyce Di Donato lors de l’enregistrement de son nouvel album. Fin 2013, il est le Laerte dans Hamlet d’Ambroise Thomas au théâtre de la Monnaie à Bruxelles dans une nouvelle production d’Olivier Py sous la direction de Marc Minkovski.

Début février 2014, il interprète le rôle Martin dans Tenderland d’Aaron Copland dans le cadre du studio de l’opéra de Lyon. Il participe également à l’académie du festival d’Aix en Provence pour la Résidence Mozart. L’année 2014 est également ponctuée par plusieurs concerts notamment à l’opéra de Limoges avec les lauréats du concours Paris Opéra compétition, aux Invalides et Radio France. Il se produit aussi à l’opéra de Marseille dans la version concertante de Moise et Pharaon sous la direction musicale de Paolo Arrivabeni.
En 2015 il chante la partie de ténor solo dans la Petite messe solennelle de Rossini (Invalides Paris), le rôle du Comte Albert dans la Ville mort de Korngold à l’opéra de Nantes et Nancy, le rôle d’ Oebale dans Apollon et Hyacinthe de Mozart (Hostel Dieu Lyon), la messe en ut mineur de Mozart avec l’orchestre régional Avignon-Provence.
Il est Roland dans les Chevaliers de la table ronde (opéras de Bordeaux, Nantes, Massy, Toulon, Venise) 
Ses projets futurs : Laerte dans Hamlet et Piquillo dans La Périchole (opéra de Marseille), Guiseppe dans Traviata et le messager dans Aida (Chorégies d’Orange) Ferrando dans Cosi fan tutte (opéra de Massy) Siebel dans Faust (Opéra d’Avignon).


David Petrlik violon

En 2015, il obtient son master au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSM) de Paris avec les félicitations et poursuit sa formation dans le cycle d’excellence « Konzertexamen » à l’université des Arts de Essen. La même année, il participe à la Seiji Osawa International Music Academy de quatuor à cordes en Suisse, où il côtoie et joue avec des musiciens tels que Pamela Franck, Nobuko Imaï, Sadao Harada et Seiji Ozawa, son fondateur.

L’année 2016 est une étape importante dans sa jeune carrière : David est sélectionné par Gidon Kremer pour participer au programme « Chamber music connects the world » et joue avec Steven Isserlis, Christian Tetzlaff et Gidon Kremer.

Parallèlement à ses études, David remporte des premiers prix aux concours internationaux Kocian (Répuplique Tchèque), Flame (Paris), il est lauréat du concours Jasha Heifetz (Lituanie), Ginette Neveu (France), avec, à deux reprises, le prix du public, ainsi que du concours Lipizer (Italie), où il obtient le prix spécial pour la pièce virtuose. En 2017, David est lauréat du concours Felix Mendelssohn à Berlin et du prix « André Hoffmann » pour la meilleure interprétation de la pièce de M. Toshio Hosokawa avec Alexandre Kantorow au festival Les Sommets Musicaux de Gstaad. David est aussi le lauréat de la Fondation Safran, de l’Adami et de la bourse Huguet-Bourgeois de la Fondation de France. Il vient récemment d’être nommé « Génération Spedidam ».

Ces différentes distinctions lui permettent de se produire lors de récitals dans plusieurs pays européens et en tant que soliste avec le Prague Radio Symphony Orchestra, le Kremerata Baltica, l’orchestre philarmonique classique de Bonn, le Staatorchester Rheinische Philharmonie, le Mannheim Chamber Orchestra, l’orchestre d’Auvergne, le Moravian Philharmonic Orchestra Olomouc, l’orchestre philarmonique de Pardubice, l’orchestre philarmonique du Maroc, le Kaunas City Symphony Orchestra, l’orchestre lyrique du théâtre d’Avignon et l’orchestre de Caen… David s’est produit en tant que concertiste dans les plus prestigieuses salles de concerts et festivals comme la Grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris, l’Auditorium du Louvre à Paris, l’Auditorium de La Seine Musicale à Paris, le Victoria Hall à Genève, le Smetana Hall à Prague, la Fondation Louis Vuitton à Paris, le National Philarmonic Hall à Vilnius, le Peterhouse Theatre à Cambridge, le Beethoven Hall à Bonn, lefFestival de la Roque d’Anthéron, le Bratislava Music Festival, le festival de Pâques et l’Août musical de Deauville, le festival de la Chaise-Dieu, le Ffestival Printemps des Alizé et le festival du Périgord Noir.

Ayant à cœur un désir de qualité et d’expressivité il suit les conseils avisés de Vadim Repin, Léonidas Kavakos, Pinchas Zukerman, Vadim Gluzman, le trio Wanderer et Christian Ivaldi à l’occasion de différentes masterclasses.

Il a joué également en musique de chambre avec des musiciens tels que Nicholas Angelich, Gidon Kremer, Philippe Jaroussky, Steven Isserlis, Christian Tetzlaff, Karine Deshayes, Jean-Frédéric Neuburger, Itamar Golan, Marc Coppey, Claire Désert, Eric Le Sage, Boris Garlitsky, Emmanuel Strosser, François Salque, Jonas Vitaud, Raphaël Sévère, Amaury Coeytaux, Guillaume Bellom, Vassily Sinaïsky, Laurent Martin and Thomas Hoppe… 

En 2016, David reçoit le prix André Boisseaux qui lui permet d’enregistrer son premier disque avec Itamar Golan au piano, ce disque paraîtra au Label Soupir en septembre 2017 avec un programme de musique française composé de C. Debussy, O. Messiaen, P. Boulez et M. Ravel.

David est également le violoniste du trio Messiaen, aux côtés de Volodia van Keulen et Théo Fouchenneret. Le trio a remporté en 2018 le 1er Prix du Concours international de musique de chambre de Lyon, ainsi que 5 prix spéciaux, permettant aux jeunes musiciens d’enregistrer un disque consacré au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen et aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès, paru en 2018 pour le label Mirare.

David est en résidence à la fondation allemande Villa Musica Rheinland-Pfalz qui lui prête l’instrument qu’il joue actuellement : un violon de Petrus Guarnerius de 1702 ex Schubert.

Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Messiaen.


Ismaël Margain piano

Ismaël Margain est né en 1992 à Sarlat où il entame sa formation musicale (piano, flûte, saxophone, jazz et écriture) jusqu’à son admission à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique et de Paris. Il y travaille avec Jacques Rouvier, Nicholas Angelich, puis Roger Muraro.

Lauréat du concours international « Génération SPEDIDAM 2011 » sa version du concerto n° 4 de Beethoven, primée par Aldo Ciccolini, l’amène à se produire au Touquet International Music Masters 2012 dans le concerto en sol de Maurice Ravel. Mais c’est au concours international Long-Thibaud 2012 que le grand public découvre Ismaël: accompagné par l’orchestre philharmonique de Radio France avec lequel il joue le concerto n° 23 de Wolfgang Amadeus Mozart et obtient le prix du public et le 3e grand prix Marguerite Long.

Il est invité aux festivals de Pâques et Août à Deauville, Chopin à Paris, au Bel-Air Claviers Festival, Pablo Casals de Prades, aux Vacances de Monsieur Haydn, à Piano aux Jacobins à Toulouse. En 2014 il joue les deux concertos de Ravel avec l’orchestre philharmonique de Nice.

Il remporte le 1er prix au concours de la Société des Arts à Genève en 2012, puis il se produit en Allemagne au Klavier Festival Ruhr, en Suisse et en Bulgarie dans le 2e concerto de Chopin, et part en tournée en Amérique Latine et aux Etats-Unis pour une série de récitals, concertos et masterclasses.

Ismaël Margain est artiste résident de la fondation Singer-Polignac, lauréat du prix de la Yamaha Music Foundation of Europe lauréat de la Fondation Banque Populaire. Il forme un duo de piano avec Guillaume Bellom avec lequel il a enregistré deux disques à quatre mains consacrés à Schubert et Mozart (Aparté) puis Deux pianos pour le label B Records en 2018. Pour ce même label sont également parus un disque consacré à Mendelssohn enregistré en 2014 à Deauville ainsi que son premier disque solo consacré à Schubert également enregistré en live à Deauville paru en mars 2017.

Ismaël est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012.


Guillaume Bellom piano

Guillaume Bellom a un parcours atypique, menant des études de violon parallèlement au piano, depuis le conservatoire de Besançon jusqu’au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. C’est au contact de personnalités musicales marquantes, telles que Nicholas Angelich et Hortense Cartier-Bresson, qu’il développe pleinement son activité de pianiste.

Finaliste et prix “Modern Times” de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine lors du concours Clara Haskil en 2015, il se révèle lors de cet événement dédié à la pianiste roumaine, elle-même violoniste à ses heures. La même année, il remporte le premier prix du concours international d’Épinal et devient lauréat de la fondation L’Or du Rhin, avant de remporter le prix Thierry Scherz des Sommets musicaux de Gstaad l’année suivante. Le grand public le découvre lors des Victoires de la Musique 2017, où il est nommé dans la catégorie “révélation soliste instrumental”.

Guillaume s’est produit en soliste avec l’orchestre de chambre de Lausanne, la Camerata du Léman, l’orchestre national de Lorraine, sous la direction de Jacques Mercier et Christian Zacharias. Par ailleurs, il joue régulièrement dans le cadre du festival de Pâques d’Aix-en-Provence, du festival international de piano de la Roque d’Anthéron, de Piano aux Jacobins, des festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, du festival des Arcs, des Vacances de Monsieur Haydn, du Palazzetto Bru Zane à Venise, ou encore du Centre de Musique de Chambre de Paris à la salle Cortot, avec des artistes tels Renaud Capuçon, Amaury Coeytaux, Nicolas Dautricourt, Philippe Cassard, Paul Meyer, Yan Levionnois, Victor Julien-Laferrière ou encore Antoine Tamestit.

Sa discographie comporte deux albums dédiés aux œuvres pour quatre mains de Schubert (ffff Télérama) et Mozart, enregistrés avec Ismaël Margain pour le label Aparté, ainsi que Deux pianos pour le label B Records en 2018, un disque en sonate avec le violoncelliste Yan Levionnois, paru en 2017 pour Fondamenta, et un disque en solo paru chez Claves la même année, consacré à Schubert, Haydn et Debussy.

Guillaume est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012.

L’Archipel, quatuor vocal

Robert Schumann (1810-1856)

Spanishes liebeslieder pour soprano, mezzo-soprano, ténor et piano opus 138

  • Vorspiel
  • Tief im Herzen trag’ ich Pein
  • Bedekt mich mit Blumen
  • Intermezzo
  • Weh, wie zornig ist das Mädchen
  • Hoch, hoch sind die Berge

Spanishes liederspiel pour mezzo-soprano, ténor et piano opus 74

  • In der nacht

Hugo Wolf (1860-1903)

Goethe lieder pour soprano, mezzo-soprano et piano

  • Mignon I, II et III
  • Kennst du das Land

Peter Cornelius (1824-1874)

Ich und du pour soprano, mezzo-soprano et piano

poème de Friedrich Hebbel (1813-1863)

Franz Schubert (1797-1828)

Nachtstück (Nocturne) D. 672 pour ténor et piano opus 36 n° 2

poème de Johann Mayrhofer (1787-1836)

Johannes Brahms (1833-1897)

Deux duos pour soprano, mezzo-soprano et piano opus 20, poème de Wilhelm Müller (1794–1827)

  • Weg der Liebe Poco Adagio (do majeur)
  • Die Meere Andante (mi mineur)

Valses pour piano à quatre mains opus 39

  • Valse n° 13

Neue Liebeslieder pour soprano, mezzo-soprano, ténor et piano opus 65

  • An jeder Hand die Finger
  • Wahre, wahre deinen Sohn
  • Rosen steckt mir an die Mutter
  • Nagen am Herzen fühl ich
  • Ich kose Süss mit der und der
  • Alles, alles in den Wind. Lefhaft
  • Nein, Geliebter, setze dich

Valses pour piano à quatre mains opus 39

  • Valses n° 12, 14, 15

 

Quatuor Archipel

Mariamielle Lamagat soprano

Adèle Charvet mezzo-soprano

Mathys Lagier ténor

Ismaël Margain, Guillaume Bellom piano

Biographies

Mariamielle Lamagat soprano

Suivant la tradition familiale, Mariamielle Lamagat débute ses études musicales au Conservatoire de Brive-la-Gaillarde dès la petite enfance. Elle commence en piano-jazz dans la classe de Charles Balayer ainsi qu’en percussions avec Marc-Antoine Millon. Sa passion de plus en plus grandissante pour la musique l’amène à terminer son lycée à Limoges en option musique obligatoire. Elle intègre alors la classe de chant du Conservatoire de Limoges ainsi que la classe d’écriture et d’analyse formelle. Durant ces années, ses affinités pour différents styles la conduisent à chanter sous la direction de Thierry Stalano (Alauzeta : Orchestre des jeunes du pays de Brive), Patrick Mallet (Jeune choeur de Limoges), Arnaud Capelli (Choeur Gaudeamus) ou encore Jean-Michel Hasler (Camerata vocale de Brive).

En 2013, elle intègre le Centre de Musique Baroque de Versailles où elle a l’opportunité de travailler sous la direction d’Olivier Schneebeli, Hervé Niquet, Christophe Rousset ou encore Sofi Jeannin. En août 2015, elle se produit avec l’Ensemble Correspondances, dirigé par Sébastien Daucé.

En septembre 2015, elle intègre le Conservatoire National de Paris (CNSMDP) où elle apprivoise le répertoire plus tardif, sans pour autant délaisser sa passion première, la musique baroque. Elle est accompagnée en cela par ses professeurs Malcolm Walker et Rosa Dominguez.

Elle rencontre également des personnalités telles qu’Emmanuelle Haim, Benoit Haller, Florence Guignolet. Par ailleurs, elle se découvre une vocation dans l’art de la scène, notamment dans l’exercice de style des « 10 minutes » dirigée par Vincent Vittoz et Charlotte Bonneu.

En septembre 2017, dans le cadre d’un échange Erasmus, elle intègre la Royal Academy of Music in London.

En août 2018, elle obtient le troisième prix du concours du Innsbrücker Festwochen der Alten musik et poursuit actuellement sa dernière année d’étude au Conservatoire National de Paris (CNSMDP).


Adèle Charvet mezzo-soprano

Adèle Charvet est diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe d’Élène Golgevit.

Très attachée à l’art de la scène, elle connaît ses premières expériences musicales et scéniques dans Brundibár de Hans Krása, où elle incarne le rôle de Pepíček. Elle interprète également le rôle de Hänsel dans Hänsel und Gretel d’Humperdinck, ainsi que Frau Reich dans Die lustigen Weiber von Windsor d’Otto Nicolaï. En 2017, elle fait ses débuts à l’Opéra d’Amsterdam dans le rôle de la Jeune fille polovtsienne dans Le Prince Igor de Borodine, mis en scène par Dmitri Tcherniakov, et dirigé par Stanislav Kochanovsky. Elle incarne par la suite la nourrice Filippievna dans Eugène Onéguine de Tchaïkovski au Festival de Verbier. En août 2017, elle chante au Festival Berlioz à la Côte-Saint-André sous la baguette de Nicolas Chalvin avec l’orchestre des Pays de Savoie, aux côtés de grands solistes tels que Xavier Philips, François-Frédéric Guy et Tedi Papavrami. Elle chante également en concert Il Pirata (Adele) à l’Opéra National de Bordeaux.

Passionnée par le répertoire de la mélodie et du Lied qu’elle a étudié avec David Selig et Anne Le Bozec, elle forme en 2015 un duo avec le pianiste Florian Caroubi, avec qui elle remporte la même année le prix de Mélodie du Concours International Nadia et Lili Boulanger, et un an plus tard, le grand prix de Lied Duo du 51ème Concours International’s-Hertogenbosch ainsi que quatre prix spéciaux : le prix Junior Jury, le prix de l’association des Amis du Lied, le prix de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine, et enfin, le prix de la presse. Forts de ces succès, ils se produisent en récital au Concertgebouw d’Amsterdam, au Petit Palais à Paris, au festival de Radio France, au Music Festival de Schiermonnikoog aux Pays-Bas…

La saison dernière, Adèle Charvet a participé à l’Académie d’Opéra et l’Académie du Lied du Festival de Verbier où elle a pu bénéficier de masterclasses avec Thomas Hampson, Thomas Quastoff, Sir Thomas Allen et Anna Tomowa-Sintow. Elle est lauréate du Prix d’Honneur « Yves Paternot » du festival de Verbier, honorant le musicien le plus prometteur de l’Académie du Festival, et elle sera invitée à s’y produire en 2019. Thomas Hampson l’a également invitée à prendre part à son Académie du Lied à Heidelberg.

Parmi ses projets, citons ses débuts au Royal Opera House dans Carmen (Mercédès) et à l’Opéra de Paris dans Rigoletto (La comtesse Ceprano), elle chantera Idomeneo (Idamante) avec Opera Fuoco, Rosine dans le Barbier de Séville à l’opéra de Bordeaux… En concert, elle interprètera la Nelson Mass au Barbican Center avec le London Symphony Orchestra ainsi qu’au Concertgebouw d’Amsterdam, et en récital au Festival Tons Voisins d’Albi, aux Musicales de Normandie, au De Singel à Anvers…

En 2018 elle fonde avec la soprano Mariamielle Lamagat, le ténor Mathys Lagier et le baryton Edwin Fardini le quatuor L’Archipel, en résidence à la Fondation Singer Polignac.


Mathys Lagier ténor

Mathys Lagier commence la musique avec son père qui lui enseigne le violon dès l’âge de six ans. Il débute ses études en chant lyrique dans la classe de Sophie Geoffroy de Chaume au CRD de Pantin, puis il poursuit sa formation au CRR de Montpellier auprès de Nicolas Domingues. En parallèle à ses études artistiques, il entreprend une licence de musicologie et obtient son diplôme en 2015. C’est cette même année qu’il est admis au CNSMDP pour poursuivre son apprentissage vocal. 

Il intègre en 2012 l’ensemble Pygmalion, dirigé par Raphaël Pichon, avec lequel il se produit au Festival de Saint-Denis, au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence ainsi que dans plusieurs salles françaises. En 2014, il rejoint l’ensemble Accentus (dir. Laurence Equilbey) et participe à des productions à la Philharmonie de Paris, à la Seine Musicale, à l’Opéra de Rouen et à la Mozarteum Grosser Saal de Salzburg. 
Passionné par le répertoire de lieder et de mélodies, il se perfectionne dans ce genre auprès d’Anne le Bozec et Jeff Cohen. En 2017, il se produit en récital au Théâtre Impérial de Compiègne et aux Invalides pour la Saison musicale du musée de l’Armée. Dans le cadre de la saison Jeunes Talents, il participe en février 2018 à un concert en quatuor autour de l’œuvre de Schumann au Musée des Archives Nationales.
Dernièrement, il s’est produit au Festival d’Aix-en-Provence avec l’ensemble Pygmalion dans La Flûte Enchantée ainsi que dans Didon et Enée. 


Edwin Fardini baryton

Élève en dernière année au Conservatoire de Paris, c’est avec Élène Golgevit qu’il poursuit actuellement son travail vocal. En 2016, il est lauréat de la Fondation de l’Abbaye de Royaumont de même que de la Fondation Daniel et Nina Carasso dont son équipe artistique et lui bénéficient du soutien dans le cadre d’explorations artistiques. En avril 2018, il fonde, avec Mariamielle Lamagat (soprano), Adèle Charvet (mezzo-soprano) et Mathys Lagier (ténor), L’Archipel, un ensemble à géométrie variable. Depuis septembre 2018, ils sont « artistes-résidents » à la Fondation Singer-Polignac.

Il a l’opportunité au cours de masterclasses, d’enrichir sa formation au contact d’artistes tels que Thomas Quasthoff, Bernarda Fink et Regina Werner. Il affectionne particulièrement le répertoire de la mélodie, du Lied et de l’oratorio qu’il façonne auprès des pianistes Anne Le Bozec et Susan Manoff, ainsi que du baryton Stephan Genz et de la mezzo-soprano Janina Baechle.

Lors de l’édition 2017 de l’Académie du Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence, il a participé à la Résidence Pinocchio et a notamment travaillé en tant que doublure musicale pour la Création mondiale du dernier opéra du compositeur Philippe Boesmans et du dramaturge Joël Pommerat.

En novembre dernier, à la Philharmonie de Paris, il se produisait avec l’orchestre de Paris et l’orchestre du Conservatoire de Paris sous la direction de Thomas Hengelbrock.

En récital, on l’a entendu aux côtés d’Anne le Bozec, de Tanguy de Williencourt ou encore de Clément Mao-Takacs et du Secession Orchestra au Grand salon du Musée de l’Armée, au théâtre de l’Athénée ainsi qu’au festival Les Athénéennes de Genève dans des programmes très différents.

En octobre, vous l’entendrez en récital au Festival de Royaumont dans un programme Berg/Mahler aux côtes de Tanguy de Williencourt.

En décembre, vous pourrez l’entendre dans Ein deutsches Requiem de Johannes Brahms avec le Wiener Symphoniker et l’Orchestre du Conservatoire de Paris dirigés par Patrick Davin à la Cathédrale Saint-Louis.

En mars 2019, il interprètera le rôle de Buonafede dans Il mondo della Luna de Joseph Haydn, sous la direction musicale de Tito Ceccherini, dans la mise en scène de Marc Paquien.


Ismaël Margain piano

Ismaël Margain est né en 1992 à Sarlat où il entame sa formation musicale (piano, flûte, saxophone, jazz et écriture) jusqu’à son admission à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique et de Paris. Il y travaille avec Jacques Rouvier, Nicholas Angelich, puis Roger Muraro.

Lauréat du concours international « Génération SPEDIDAM 2011 » sa version du concerto n° 4 de Beethoven, primée par Aldo Ciccolini, l’amène à se produire au Touquet International Music Masters 2012 dans le concerto en sol de Maurice Ravel. Mais c’est au concours international Long-Thibaud 2012 que le grand public découvre Ismaël: accompagné par l’orchestre philharmonique de Radio France avec lequel il joue le concerto n° 23 de Wolfgang Amadeus Mozart et obtient le prix du public et le 3e grand prix Marguerite Long.

Il est invité aux festivals de Pâques et Août à Deauville, Chopin à Paris, au Bel-Air Claviers Festival, Pablo Casals de Prades, aux Vacances de Monsieur Haydn, à Piano aux Jacobins à Toulouse. En 2014 il joue les deux concertos de Ravel avec l’orchestre philharmonique de Nice.

Il remporte le 1er prix au concours de la Société des Arts à Genève en 2012, puis il se produit en Allemagne au Klavier Festival Ruhr, en Suisse et en Bulgarie dans le 2e concerto de Chopin, et part en tournée en Amérique Latine et aux Etats-Unis pour une série de récitals, concertos et masterclasses.

Ismaël Margain est artiste résident de la fondation Singer-Polignac, lauréat du prix de la Yamaha Music Foundation of Europe lauréat de la Fondation Banque Populaire. Il forme un duo de piano avec Guillaume Bellom avec lequel il a enregistré deux disques à quatre mains consacrés à Schubert et Mozart (Aparté) puis Deux pianos pour le label B Records en 2018. Pour ce même label sont également parus un disque consacré à Mendelssohn enregistré en 2014 à Deauville ainsi que son premier disque solo consacré à Schubert également enregistré en live à Deauville paru en mars 2017.


Guillaume Bellom piano

Guillaume Bellom a un parcours atypique, menant des études de violon parallèlement au piano, depuis le conservatoire de Besançon jusqu’au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. C’est au contact de personnalités musicales marquantes, telles que Nicholas Angelich et Hortense Cartier-Bresson, qu’il développe pleinement son activité de pianiste.

Finaliste et prix “Modern Times” de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine lors du concours Clara Haskil en 2015, il se révèle lors de cet événement dédié à la pianiste roumaine, elle-même violoniste à ses heures. La même année, il remporte le premier prix du concours international d’Épinal et devient lauréat de la fondation L’Or du Rhin, avant de remporter le prix Thierry Scherz des Sommets musicaux de Gstaad l’année suivante. Le grand public le découvre lors des Victoires de la Musique 2017, où il est nommé dans la catégorie “révélation soliste instrumental”.

Guillaume s’est produit en soliste avec l’orchestre de chambre de Lausanne, la Camerata du Léman, l’orchestre national de Lorraine, sous la direction de Jacques Mercier et Christian Zacharias. Par ailleurs, il joue régulièrement dans le cadre du festival de Pâques d’Aix-en-Provence, du festival international de piano de la Roque d’Anthéron, de Piano aux Jacobins, des festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, du festival des Arcs, des Vacances de Monsieur Haydn, du Palazzetto Bru Zane à Venise, ou encore du Centre de Musique de Chambre de Paris à la salle Cortot, avec des artistes tels Renaud Capuçon, Amaury Coeytaux, Nicolas Dautricourt, Philippe Cassard, Paul Meyer, Yan Levionnois, Victor Julien-Laferrière ou encore Antoine Tamestit.

Sa discographie comporte deux albums dédiés aux œuvres pour quatre mains de Schubert (ffff Télérama) et Mozart, enregistrés avec Ismaël Margain pour le label Aparté, un disque en sonate avec le violoncelliste Yan Levionnois, paru en 2017 pour Fondamenta, et un disque en solo paru chez Claves la même année, consacré à Schubert, Haydn et Debussy.

Récemment, un troisième enregistrement avec Ismaël Margain, A deux pianos, est paru chez B Records.

Guillaume est en residence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012.

Ismaël Margain

Photos : Lyodoh Kaneko

En résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012, artiste associé depuis 2018

Ismaël Margain est né en 1992 à Sarlat où il entame sa formation musicale (piano, flûte, saxophone, jazz, écriture). Le pianiste et chef d’orchestre Vahan Mardirossian, avec qui Ismaël travaille depuis son plus jeune âge, le présente à son ancien maître Jacques Rouvier qui le prépare au concours d’entrée au Conservatoire de Paris. Reçu à l’unanimité, il choisit d’intégrer la classe de Nicholas Angelich, puis au départ de ce dernier de poursuivre sa formation auprès de Roger Muraro et de Michel Dalberto.

Lauréat du Concours International Génération SPEDIDAM 2011, 1er Prix au Concours de la Société des Arts à Genève, c’est au Concours International Long-Thibaud 2012 que le public découvre Ismaël. Après avoir joué en finale le concerto n°23 de Mozart, il remporte le Prix du public et le 3e Grand Prix Marguerite Long remis par le président du jury Menahem Pressler. Il joue à nouveau ce concerto lors des Victoires de la Musique Classique 2015, où il est nommé dans la catégorie Révélation soliste instrumental.

Il est également l’invité régulier de nombreux festivals : Festival de Pâques et Août Musical de Deauville, Chopin à Paris, Festival de musique de Menton, Bel-Air Claviers Festival à Chambéry,

Pablo Casals de Prades, Piano aux Jacobins à Toulouse, Nohant Festival Chopin, l’Esprit du Piano à Bordeaux, Lille Piano(s) Festival où il se produit en solo et en musique de chambre, notamment avec le quatuor Hermès, Bertrand Chamayou, Alexandra Soumm, Yura Lee, Adrien La Marca, Edgar Moreau, Renaud Capuçon. A Paris, il se produit régulièrement à la Salle Cortot pour le Centre de Musique de Chambre, mais aussi Salle Gaveau, Musée d’Orsay, Auditorium du Louvre, Cité de la Musique, Théâtre des Champs-Élysées.

Il joue en soliste avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre Philharmonique de Nice, l’Orchestre de l’Opéra de Marseille, l’Orchestre national d’Île-de-France.

Ismaël Margain est lauréat du prix de la Yamaha Music Foundation of Europe, soutenu par la Fondation SAFRAN, la Fondation l’Or du Rhin, et la Fondation Banque Populaire. En 2010 il forme un duo de piano à quatre mains avec Guillaume Bellom avec qui il enregistre deux disques, consacrés à Mozart et Schubert (ffff dans Télérama) sous le label Aparté/Harmonia Mundi. Puis il réalise trois enregistrements pour le label B Records. En 2018 paraît un récital à deux pianos avec Guillaume Bellom dans la collection Deauville Live de B Records.

Discographie

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