Imsu Choi

en résidence depuis 2024

Née en Corée du Sud, Imsu Choi étudie à l’Université d’Ewha (Séoul) où elle obtient une Licence de composition. Elle poursuit ses études en France et intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) en écriture, composition et Ondes Martenot. Elle participe au programme Cursus de composition et d’informatique musicale de l’IRCAM en 2023-2024.
Elle est lauréate de plusieurs prix et de bourses tels que ceux de la Fondation de France (Prix Monique Gabus, Prix Marthe Depelsenaire), du Legs Edmond Jabès, du Mécénat Musical Société Générale et du Centre International Nadia et Lili Boulanger.
Ses partitions ont été jouées par plusieurs ensembles et orchestres parmi lesquels l’Ensemble Intercontemporain (Dir. Léo Margue, Simon Proust), l’Orchestre de Picardie (Dir. Arie van Beek), le Divertimento Ensemble (Dir. Sandro Gorli, Dir. Viktoriia Vitrenko), l’Ensemble TM+ (Dir. Laurent Cuniot), Quatuor Maurice, Klangforum Wien, l’Ensemble Meitar, l’Ensemble TIMF et l’Ensemble Imaginaire. Comme Ondiste, elle a présenté Ondes Martenot au Musée de la musique de Paris – Philharmonie de Paris lors de la Nuit européenne des musées 2022. Elle a également joué à la cathédrale Notre-Dame de Paris, au Théâtre de Chaillot et à la cathédrale de Berne. Elle a également été ondiste solo pour jouer Trois petites Liturgies de la Présence Divine d’Olivier Messiaen avec l’Orchestre du CNSMDP à l’église Saint-Eustache à Paris, dirigé par Léo Warynski. En 2024, elle fait ses débuts dans Turangalîla Symphonie d’Olivier Messiaen au Royal Festival Hall de Londres avec le pianiste Thomas Kelly et le Royal College of Music Orchestra sous la direction du maestro Jac van Steen.
Pour la saison 2023/2024, elle écrit une nouvelle partition pour Ondes Martenot et électronique qui sera créée par Nathalie Forget au Centquatre-Paris, une nouvelle partition pour Trio Catch au Bludenzer Tage zeitgemäßer Musik et une nouvelle partition pour l’International Contemporary Ensemble (ICE) en Suisse.
Pour la saison prochaine (2024/25), une nouvelle composition est programmée pour le Festival Présences à la Maison de la Radio.


Ensemble Noun

en résidence depuis 2024

Noun est un jeune ensemble dynamique fondé par Sasha Verner, chanteuse lyrique et productrice de spectacles.
Noun est une lettre hébraïque et phénicienne et un dieu égyptien. Elle symbolise le poisson et l’océan primordial duquel émerge toute chose. L’ensemble Noun explore cet univers de l’ombre, du mystère, joue avec l’émergence et le rapport à la découverte.
Noun est un ensemble de chambre à géométrie variable. Nous explorons principalement le répertoire du 19ème siècle à nos jours. Nous proposons des concerts et des installations sonores. Nous aimons mélanger les époques au sein d’un même concert, marquant notre volonté d’abolir les frontières entre les styles. Noun accorde une place toute particulière à la création, accueillant des compositrices et compositeurs en résidence afin de développer ensemble des projets. Nous sommes également en recherche de lieux atypiques et undergrounds comme le Consulat ou la Galerie Studio Rens Lipsius afin de développer et conquérir un public plus large.
Sur cette dynamique, nous avons créé les Concerts allongés notamment lors de la Nuit des Châteaux et à l’Espace Quartier Latin, durant lesquels le public est allongé sur des couettes avec des mobiles suspendus, cela afin de proposer une autre perspective d’écoute de la musique live.
Nous avons créé Si tu ne m’aimes pas je t’aime, mais si je t’aime…Prends garde à toi, à la Coupole de Combs-la-Ville, à l’occasion du Mois Molière 2023, ou à L’Imprimerie de Nemours (une salle underground au public très éclectique) un concert mêlant lecture d’extraits littéraires des airs choisis et extraits d’opéra. Présenté de manière légère, ludique et humoristique, notre public non averti a été conquis par cette approche moins conventionnelle.
Particulièrement attachée à la cause des violences faites aux femmes, en tant qu’ancienne victime de violences conjugales et intra-familiales, Sasha Verner a créé le festival Ce que peuvent les femmes au sein duquel se trouve la production Carmen 2.1, adaptation de l’opéra de Bizet (arrangements de Fernando Fiszbein) pour dénoncer les violences faites aux femmes et joué à la Coupole de Combs-la-Ville.
Sur l’impulsion du compositeur Pedro García Velásquez, nous avons crée le cycle Extrasymphonique, qui lie la musique traditionnelle à la musique contemporaine, explorant leurs liens ou leurs différences avec la pensée musicale extra-européenne. Ces concerts sont particulièrement destinés à être joués dans des lieux atypiques comme Le Consulat, favorisant la connexion avec un public très différent de celui des salles de concert classiques. Pour ce cycle, des commandes sont passées à des compositrices et compositeurs.
La saison prochaine, nous produirons deux nouveaux concerts dont l’un avec une commande à la compositrice Imsu Choi.


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