Sonate pour violon et piano no 2 en fa mineur opus 6
Assez mouvementé
Tranquillement
Vif
Maurice Ravel (1875-1937)
Sonate posthume M.12
Gabriel Fauré (1845-1924)
Sonate pour violon et piano en la majeur opus 13
Allegro molto
Andante
Scherzo : Allegro vivo
Finale : Allegro quasi presto
Duo Arborescence
Iris Scialom violon
Antonin Bonnet piano
Duo Arborescence
« Le Duo Arborescence imprime un merveilleux frisson poétique à la musique. » (Alain Cochard, Concertclassic) Fondé en janvier 2021 par Iris Scialom et Antonin Bonnet, le Duo Arborescence est régulièrement invité à se produire en France et en Europe sur des scènes prestigieuses telles que le Festival de la Roque d’Anthéron, La Folle Journée de Nantes, le Petit Palais, la Cour d’Honneur et le Musée des Archives Nationales, la Sala Casella à Rome, et le Forum International de Tokyo. Le Duo a étudié en Cursus de Master de musique de chambre au CNSM de Paris dans les classes de Claire Désert et François Salque. Les deux musiciens ont obtenu leur diplôme avec la mention très bien à l’unanimité avec les félicitations du jury. Tous deux individuellement lauréats de prestigieux concours internationaux, Iris et Antonin ont remporté ensemble le 2e Prix au Concours International Premio Annarosa Taddei à Rome (novembre 2021) ainsi que le 2e Prix au Concours International Stasys Vainiūnas à Vilnius (avril 2022). Par ailleurs, ils sont attachés au partage de la musique avec tous les types de public, ils jouent régulièrement dans des EHPAD et des centres médicaux-sociaux. Le premier album Arborescence, consacré à Fauré, Ravel et Enesco, est paru en septembre 2025 sous le label Scala Music, avec le précieux soutien de l’Académie Musicale de Villecroze.
Le Duo Arborescence est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2024.
Iris Scialom violon
Gagnante du Prix des Violin Masters de Monte-Carlo – Prince Rainier III, nommée dans la catégorie Révélation Soliste Instrumental aux Victoires de la musique classique 2025, Talent ADAMI 2024, lauréate de la Fondation Banque Populaire et de l’Académie de Villecroze, Iris Scialom a été invitée à l’Opéra de Tours pour le concerto de Sibélius et le 5e Concerto de Mozart en 2022. Elle a également été invitée par l’Opéra de Rouen pour le 4e Concerto de Mozart sous la direction de Victor Jacob en septembre 2023 lors d’une tournée qu’elle a partagée avec Tedi Papavrami et a joué le conerto de Brahms à la Salle Gaveau en mai 2024. Elle s’est produite de nombreuses fois en soliste dans l’Auditorium de la Seine Musicale, notamment avec l’orchestre Appassionato, ainsi qu’avec l’orchestre de chambre de Stuttgart à Kronberg, le Polish Chamber Orchestra et l’Orchestre de Chambre de Nouvelle-Aquitaine.
Iris participe également au projet « Archipel des murmures – Vera vita viva ! » de l’ensemble Les Illuminations, porté par la violoncelliste Aurélie Allexandre d’Albronn, qui a été créé lors du Festival Un Temps pour Elles en juin 2025 et donné depuis au Festival Singer-Polignac, au Lavoir Moderne Parisien, au Musée d’art et d’histoire de Genève et au Théâtre El Duende d’Ivry-sur-Seine.
Au cours de cette saison 2025-2026, Iris se produira aux Sommets Musicaux de Gstaad en récital avec Antonin Bonnet le 31 janvier, le 28 mars en soliste avec l’Orchestre de Chambre de Nouvelle-Aquitaine à Royan et le 6 avril en musique de chambre au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence avec Yulianna Avdeeva, Héloïse Houzé et Krzysztof Michalski.
Iris joue un violon Giovanni Battista Guadagnini de 1773.
Antonin Bonnet piano
« Un interprète dont la personnalité rayonnante et un propos musical aussi étayé que direct séduisent immanquablement » Alain Cochard, Concertclassic
Né en 2001 le jour de la Fête de la Musique, Antonin Bonnet s’est produit sur de nombreuses grandes scènes françaises telles que le Festival de La Roque d’Anthéron, le Festival de La Chaise-Dieu, La Folle Journée de Nantes, l’Auditorium de La Seine Musicale, les Archives Nationales et la Salle Cortot. À l’étranger, on a pu l’entendre à Vienne, Rome, Munich, Tokyo, Budapest, Vilnius, Barcelone, Gstaad, Belgrade, Ljubljana ou encore La Chaux-de-Fonds. Ses interprétations ont été diffusées sur France Musique, BR-Klassik et RTS Espace 2.
Lauréat de plusieurs concours internationaux de piano et de musique de chambre —notamment Carles & Sofia, Piano Campus, Premio Annarosa Taddei, et Stasys Vainiūnas — il s’est distingué par la diversité et la sensibilité de son jeu ainsi que par son engagement sur scène. Parmi ses récentes apparitions en soliste, on compte le Concerto pour piano de Schumann avec l’Orchestre de Picardie et le Concerto pour piano n°2 de Chopin avec l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire. Il a également collaboré avec l’Orchestre Appassionato et d’autres ensembles. Admis à l’unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSMDP) à l’âge de 16 ans, il y obtient sa licence et son master dans la classe de Denis Pascal, et poursuit actuellement un Diplôme d’Artiste Interprète au sein du même établissement. Il a auparavant étudié auprès de Frédérique Lagarde, puis de Romain Descharmes au CRR de Paris, où il reçoit son prix avec les félicitations du jury. Souhaitant enrichir sa compréhension stylistique, il se forme au pianoforte auprès de Daria Fadeeva au CNSMDP, et participe au cycle Les sons et couleurs de Chopin animé par Yves Henry. Il est invité à plusieurs académies de renom, dont l’Académie musicale de Villecroze (2019, 2022, 2024), l’Encuentro de Música y Academia de Santander (2023), et la French Connection Academy (2025) dont il est lauréat, travaillant aux côtés de musiciens tels que Philippe Cassard, Bernard d’Ascoli, Blandine Dumay, Philippe Giusiano, Stanislav Ioudenitch, Avedis Kouyoumdjian et le Trio Wanderer. En 2022–2023, il a intégré la promotion Debussy de l’Académie Philippe Jaroussky, où il a bénéficié des conseils de Cédric Tiberghien. Chambriste recherché, il s’est produit aux côtésde Lise Berthaud, Olivier Charlier, Pierre Fouchenneret, Calogero Palermo, Nemanja Radulovic et François Salque. Il forme un duo régulier avec la violoniste Iris Scialom et le violoncelliste Krzysztof Michalski.
Lettre qui accompagne la partition de C’est l’extase, 1891 :
“Vous verrez que, comme pour Clymène j’ai essayé une forme que je crois nouvelle, du moins je n’en connais pas de semblable; et c’est bien le moins que j’essaie de créer du nouveau quand je travaille pour vous qui êtes la personne du monde qui ressemble le moins aux autres.”
Lettre à Marguerite de Baugnies au sujet de Winnaretta qui l’accueille à Venise :
“Il n’existe pas davantage pour exprimer toute mon admiration et presque un peu plus (aïe) que m’inspire notre adorable hôtesse !”
6 janvier 1896 :
“Tâchez que je vous voie souvent, votre esprit me fait du bien, même quand vous vous moquez de moi ! Et vous me donnez le désir de travailler.”
Nectoux J-M, Gabriel Fauré, les voix du clair-obscur, Flammarion 1990
Isadora Duncan (1877-1927)
One dark afternoon there was a knock at the studio door. A woman stood there. She was of such imposing stature and such powerful personality that her entrance seemed to be announced by one of those Wagnerian motifs, deep and strong, and bearing portents of coming events and, indeed, the motif then announced has run through my life ever since, bringing in its vibrations stormy, tragic happenings.
« I am the Princess de Polignac, » she said, « a friend of the Countess Greffuhle. When I saw you dance, your art interested me, and particularly my husband, who is a composer. »
She had a handsome face, somewhat marred by a too heavy and protruding lower jaw and a masterful chin. It might have been the face of a Roman Emperor, except that an expression of cold aloofness protected the otherwise voluptuous promise of her eyes and features. When she spoke, her voice had also a hard, metallic twang which was mystifying as coming from her, whom one would have expected to have richer, deeper tones. I afterwards divined that these cold looks and the tone of her voice were really a mask to hide, in spite of her princely position, a condition of extreme and sensitive shyness.
Duncan Isadora, My Life, Gollancz, 1968
Colette (1873-1954)
La Princesse Edmond de Polignac ne paraissait qu’en robe montante. Le caractère d’indestructibilité qui accorde son regard d’un bleu définitif à son menton de conquérant, je l’admirais, intimidée, d’un peu loin. Son mari ne se séparait pas d’un châle de vigogne, beige clair, qui tantôt drapait ses épaules frileuses, tantôt réchauffait ses genoux. Il était charmant, d’esprit jeune, et ressemblait à un grand oiseau ironique.
« Un Salon en 1900 », Journal à rebours, Flammarion, 1939
Marguerite de Saint-Marceaux (1850-1930)
15 juin 1913
Winnie parle avec esprit des potins mondains, même de ceux qui la regardent, elle trompe par son calme la renommée qu’elle s’est acquise. Elle peut mépriser le plus grand nombre qui, l’accusant des mœurs les plus dépravées, s’écrase dans ses salons.
5 avril 1916
Promenade à Saint Cloud avec Winnie. C’est une femme charmante, intelligente, sensible.
Journal 1894-1927, édité sous la direction de Myriam Chimènes, Fayard, 2007
Albert Flament (1877-1956)
Le teint frais, les cheveux argentés, la taille haute, la démarche plutôt lente et que dément un regard direct et gris-vert ou gris-bleu, dont le brillant révèle l’activité infatigable et les sources du rêve, jamais taries. C’est ce dosage heureux de nécessités créées, de contraintes à l’exactitude, cette suite d’échéances délibérément accumulées, comme avec l’espoir d’oublier l’inexorable et de ne jamais lui laisser la faculté de s’insinuer entre deux minutes que l’on craindrait inemployées, qui fait le charme particulier de la princesse Edmond de Polignac. Une sorte de mystère se crée autour de sa Solitude, cependant toujours environnée d’amis et traversée de nobles et artistes préoccupations.
Dans les tendances les plus classiques comme les plus nouvelles, il n’est pas événement musical auquel elle n’ait pris part, et elle traverse l’Europe pour y assister, comme nos mères se seraient rendues de l’Étoile à la Bastille, avec un cheval.
Ce soir, assis auprès d’elle, tandis que plus de quarante musiciens de l’Association des Concerts Lamoureux, conduits par Eugène Bigot, exécutent dans la grande salle de l’avenue Henri-Martin, un Concerto de Henri Sauguet, après une Ouverture de Germaine Tailleferre, j’observe, sous les dehors que certains déclarent impénétrables, quelle sensibilité dissimule cette Américaine, d’ailleurs née en Angleterre, et qui se rendit pour la première fois en Amérique il y a quelques années seulement, et peut-être pour n’y plus retourner jamais.
Car cette « étrangère » de naissance a plus fait pour les artistes français et aima les uns et les autres d’un coeur plus compréhensif et généreux que bien des indigènes, qui proclament leur sang breton ou valois, ne le firent jamais. Tout ceci dit en passant, même si, d’aventure, la charmante et soucieuse princesse s’en trouvait offensée, car un certain bon goût, qui exige qu’on ne parle jamais que de ce qui touche une personnalité, risque de ne rendre justice qu’à voix basse, entre six ou huit oreilles, et dans un petit coin.
Promenade à Saint Cloud avec Winnie. C’est une femme charmante, intelligente, sensible.
La Revue de Paris, 1er avril 1937
Nadia Boulanger (1887-1979)
Elle s’intéressait réellement à la beauté et à la production de la beauté. Alors, tout naturellement, elle commandait des œuvres. Elle suscitait, elle entendait parler de quelqu’un, elle le faisait venir. Elle entendait parler d’une œuvre, elle écoutait, elle commandait. Elle fut l’un des derniers grands mécènes de l’histoire.
Lettres inédites, B.N Paris
Doda Conrad (1887-1979)
Nadia Boulanger eut le privilège d’avoir, elle aussi, la protection d’un mécène dont le prestige a dominé toute la première moitié du XXe siècle : la princesse Edmond de Polignac, que j’ai bien connue. Sans elle, Fauré, Ravel, Erik Satie, mais aussi Stravinsky, Manuel de Falla, n’auraient pas vu leurs débuts si courageusement soutenus. (…) Après une soirée où j’avais chanté chez elle, elle m’invita à passer un week-end à la campagne, dans sa petite maison de Jouy-en-Josas où elle allait se reposer du vendredi au lundi. “J’adore faire de la musique et j’adore Schubert ! Si ça vous fait plaisir, venez faire de la musique avec moi et apportez du Schubert !” L’idée de me trouver dans l’intimité de la légendaire princesse ne pouvait que m’enchanter : privilège doublé d’une surprise ! Le lendemain matin, elle me téléphonait : “Que faites-vous le week-end prochain ?” Sans attendre ma réponse, elle annonça d’autorité : “Je vous prendrai vendredi à cinq heures. Soyez sur le trottoir de l’avenue Mozart avec votre valise et du Schubert !”
A l’heure dite, la grosse Packard se rangeait le long du trottoir. (…) La princesse, dans un coin, les yeux fermés, ne réagit pas à mon arrivée. Son air renfrogné me donnait l’impression d’être un intrus qu’elle regrettait d’avoir invité ! J’essayai d’amener la conversation : l’orage qui menaçait, que sais-je ! Elle semblait de plus en plus excédée par ma présence. J’allais demander au chauffeur de m’arrêter avant la dernière station de métro lorsque des éclairs, un tonnerre et une pluie diluvienne de la fin du monde se déchaînèrent. La princesse se mit à hurler. (…) Nous nous précipitâmes dans un café “Conrad, commandez quelque chose !”. Elle semblait avoir perdu tout contrôle de ses nerfs. A chaque éclair, à chaque coup de tonnerre, elle était agitée de soubresauts incontrôlés. Quand les éléments furent apaisés et que le ciel eut retrouvé sa sérénité, la princesse de Polignac redevint princesse. Comme si rien ne s’était passé, ses bonnes manières et son sourire réapparurent. J’ai su plus tard qu’elle pouvait avoir de véritables attaques de furie à l’approche d’un orage !
(…) Ce soir-là nous dînâmes en tête-à-tête. Nous passâmes au salon. La princesse déchiffrait bien, et nous nous mîmes à explorer toute l’étendue des lieder mis en musique par Schubert. Elle était ravie. Cette femme de près de soixante-dix ans devenait une jeune fille timide dès qu’elle faisait de la musique ! Il y avait quelque chose de touchant dans l’attitude si modeste de celle qui avait vécu dans la compagnie des plus grands artistes de son temps ! (…) la confiance qu’elle m’accordait, au plan musical, semblait celle d’un enfant ! C’est tout juste si elle ne battait pas des mains lorsqu’elle découvrait quelque musique inconnue.
Enfant, Winnaretta Singer étudie le piano et plus tard, l’orgue et la peinture auprès de Félix Barrias. Elle connaît ses premiers émois musicaux à l’adolescence en assistant aux soirées musicales qu’organisent sa mère Isabelle Eugénie Boyer et son deuxième époux, Victor Reubsaet, duc de Camposelice, dans leur hôtel particulier avenue Kléber à Paris.
Comme la plupart des hôtels de ce style à l’époque, celui-ci contenait de nombreux salons de réception de grandes dimensions, certains meublés en style Louis XVI ou Empire, alors à la mode, d’autres à la Sarah Bernhardt. La pièce principale, la plus spacieuse – le « Grand Salon » de ma mère -, devint rapidement le centre de réunions musicales et artistiques, et je ne peux oublier que c’est là que j’ai ressenti pour la première fois ce qu’était la grande musique classique.
Dès mon plus jeune âge, je fus donc sans cesse bercée par les plus grandes œuvres de Beethoven, de Mozart ou de Schubert, notamment par les derniers quatuors de Beethoven, 10 à 17, qui étaient alors considérés comme totalement incompréhensibles. Le 14e quatuor m’impressionnait particulièrement et je me souviens qu’à mon quatorzième anniversaire, bien que l’on m’ait proposé une petite montre de Boucheron ou un éventail peint par Chaplin, le célèbre portraitiste, je choisis comme cadeau ou « surprise d’anniversaire » une exécution de mon œuvre favorite de Beethoven : ce quatuor-là.
Winnaretta Singer
Adolescente, elle rencontre Gabriel Fauré lors de vacances familiales en Normandie. C’est le début d’une grande amitié entre le compositeur et la jeune femme qui l’admire.
Au cours des années 1880, la jeune Winnaretta fréquente les salons musicaux de la haute société comme celui de Madame de Poilly et celui de Madame Aubernon. Mais c’est au sein du salon de Marguerite de Saint-Marceaux et celui de Madeleine Lemaire qu’elle rencontre les personnalités les plus remarquables : André Messager, Claude Debussy, Maurice Ravel, Emmanuel Chabrier, Vincent d’Indy, Colette, Pierre Loüys, Ernest Chausson, John Singer Sargent, Claude Monet et Reynaldo Hahn.
Après l’acquisition de sa propriété en 1887, Winnaretta Singer épouse le prince Louis de Scey-Montbéliard en juillet 1887. Ce nouveau titre lui permet d’être mieux acceptée dans la haute société parisienne. En mai 1888, Winnaretta organise sa première soirée musicale dans son chalet/atelier, réunissant Gwendoline de Chabrier, Clair de lune de Fauré, ainsi que des œuvres de D’Indy et Chausson. Emmanuel Chabrier sera très reconnaissant envers la princesse pour son aide précieuse. En effet, son opéra Gwendoline a été refusé par l’Opéra de Paris en 1886 et n’avait encore jamais été joué dans la capitale.
MATHEY Paul (1844-1929), Winnaretta Singer, huile sur toile, 1886, hôtel de la Fondation Singer-Polignac
Au début des années 1890, la princesse de Scey-Montbéliard entame des travaux dans son atelier d’artiste afin de le transformer en véritable hall de musique capable de recevoir 200 personnes grâce aux balcons et coursives. Même si ses récentes activités d’hôtesse sont tournées vers la musique, c’est pourtant auprès d’un sculpteur qu’elle passe sa première commande. Afin de décorer son futur atelier, elle demande à l’artiste Jean Carriès de réaliser une porte monumentale. Malheureusement, ce projet ne verra jamais le jour.
Après un séjour à Venise en 1891 avec, entre autres, Gabriel Fauré, celui-ci lui compose un cycle de mélodies, les Cinq mélodies de Venise qui seront interprétées lors de l’inauguration de l’Atelier le 6 janvier 1892.
Les concerts de l’Atelier de la rue Cortambert (1892-1901)
Après l’annulation de son mariage avec le prince de Scey-Montbéliard prononcée en 1892, Winnaretta Singer épouse le prince Edmond de Polignac en décembre 1893. Amateur d’art et compositeur, son nouvel époux partage ses passions. Au fil des années, le désormais « salon des Polignac » gagne en notoriété et devient une véritable référence dans le tout Paris. Alliant souvent œuvres baroques et œuvres modernes, les programmes sont éclectiques. Il n’est pas rare que l’hôtesse de maison elle-même tienne les parties d’orgue ou de piano lors des concerts.
Ce salon refléte l’activité artistique florissante de son temps. Il est un des centres les plus importants de l’activité musicale parisienne. Une douzaine de fois par an, les artistes et les aristocrates s’y réunissent pour un somptueux dîner et un évènement musical exceptionnel. La princesse devient pour tous “Tante Winnie” et se fait un honneur de maintenir un niveau d’excellence que ses amis sont invités à partager, non pour leur rang social ou leur fortune, mais pour leurs talents ou, plus important, leur amour pour la musique. C’est ainsi que l’on croise aristocrates, riches industriels, membres du gouvernement français, mais aussi, bien sûr, des auteurs comme Proust, Colette, Cocteau, Paul Valéry.
Le salon des Polignac se déplace également à Venise, dans le Palazzo Contarini que la princesse a acheté. Plusieurs pianos sont acquis et des concerts y sont organisés.
“C’est dire que les séances de musique du hall de musique de la rue Cortambert, toujours admirables point de vue musical, où l’on entendait tantôt des exécutions parfaites de musique ancienne telles « Dardanus », tantôt des interprétations originales et ferventes de toutes les dernières mélodies de Fauré, de la sonate de Fauré, des danses de Brahms, étaient aussi comme on dit dans le langage des chroniqueurs mondains “d’une suprême élégance”. Souvent données dans la journée, ces fêtes étincelaient des mille lueurs que les rayons du soleil, à travers le prisme des vitrages, allumaient dans l’atelier. […] Quelles heures charmantes ! Le soleil éclairait le plus beau tableau de Claude Monet que je sache : Un champ de tulipes près de Harlem.”
Le Salon de la princesse Edmond de Polignac, Horatio (Marcel Proust) Le Figaro, 6 septembre 1903
Le salon de la princesse Edmond de Polignac après 1901
À la mort du prince en 1901, Winnaretta fait une pause dans ses activités musicales pendant de longs mois. Le nouvel hôtel qu’elle a fait construire entre 1903 et 1905 à l’emplacement du précédent lui offre de nouveaux salons de réception et particulièrement un salon de musique permettant d’accueillir un effectif de musiciens plus important lorsque son atelier devient trop étroit. Afin de commémorer la mémoire de son défunt mari, Winnaretta programme certaines de ses œuvres au cours de ses concerts.
La princesse aime aussi associer son nom à de jeunes compositeurs modernes en leur commandant des œuvres. C’est ainsi qu’Erik Satie compose Socrate en 1916, que Manuel de Falla, un jeune compositeur espagnol en pleine ascension, crée une œuvre originale Les Tréteaux de maître Pierre en 1923, que Germaine Tailleferre écrit son Concerto pour piano et orchestre en 1923 et que Darius Milhaud écrit son premier opéra de chambre Les Malheurs d’Orphée en 1924.
Elle est également un des grands soutiens français du jeune Igor Stravinsky. En plus de lui commander Renard en 1915, elle organise chez elle à plusieurs reprises des auditions privées de ses œuvres, dont l’avant-première des Noces le 10 juin 1923 dans le salon de musique de l’hôtel, soit trois jours avant la création parisienne au Théâtre de la Gaîté-Lyrique pour les Ballets russes. Les parties pour piano sont interprétées par Georges Auric, Edouard Flament, Hélène Léon et Marcelle Meyer. Pour la remercier, le compositeur lui dédie sa Sonate pour piano en 1924.
Programme dédicacé par toute l’équipe artistique lors de la première de « El Retablo de Maese Pedro » commandé à Manuel de Falla, donné le 25 juin 1923 dans le Salon de musique.
En 1924, elle commande un concerto pour piano à Jean Wiener. Le jeune et éclectique « imprésario-pianiste-chef-jazz-musicien” lui écrit un exubérant pastiche intitulé Concerto franco-américain, qu’il joue dans son salon en octobre.
La claveciniste Wanda Landowska, les organistes Maurice Duruflé, Marcel Dupré, les pianistes Blanche Selva, Arthur Rubinstein, Horowitz, Clara Haskil, Dinu Lipatti, Alfred Cortot, Jacques Février, les Ballets russes, Nadia Boulanger, Igor Markevitch, Francis Poulenc, Igor Stravinsky, tout ce que Paris compte alors de compositeurs et d’interprètes prestigieux passe par le salon de Winnaretta. On n’en finirait pas non plus d’énumérer les chanteurs, à commencer par Marie-Blanche de Polignac bien sûr, Jane Bathori, Irène Kédroff, le ténor Hugues Cuénod et la basse Doda Conrad.
Cette amie, affectueusement aimée et toujours regrettée, était un maître en l’art de la générosité bien appliquée. Sa vie durant, elle n’a cessé de vivre dans l’atmosphère de la musique. “La musique, m’a-t-elle dit, m’a fait connaître des êtres jeunes et merveilleux”. Parmi mes souvenirs d’avant-guerre, il en est peu de plus vivaces que ces soirées de l’avenue Henri Martin (qui n’était pas encore l’avenue Georges-Mandel) et où, dans le grand salon peuplé des femmes les plus élégantes et des esprits les plus distingués de Paris, on découvrait chaque fois un nouveau chef-d’oeuvre dû à son initiative créatrice. Elle se rendait compte, avec un sens incomparable de la musique, de ce que l’on pouvait attendre de tel ou tel compositeur.
Gaston Palewski ( 1901-1984) La Nouvelle Revue des Deux Mondes, 1982
Les conditions de la princesse
Lorsque la princesse commande une pièce à un compositeur, elle en établit les conditions suivantes :
la première audition de la pièce doit être donnée dans son salon,
elle doit être la dédicataire,
elle doit recevoir le manuscrit signé de la main du compositeur,
le compositeur doit fournir une version pour piano ou pour piano et voix afin que d’autres auditions informelles de la pièce puissent se tenir dans son salon,
le choix des chanteurs et des instrumentistes incombe au compositeur pour la première,
la princesse rémunère les artistes lors de la première,
le compositeur reçoit une partie de l’argent de la commande en avance et la totalité après réception du manuscrit signé,
le compositeur est libre de faire éditer sa pièce mais, au cours des six mois qui suivent la première dans son salon, elle ne peut pas être jouée ailleurs sans l’accord de la princesse.
Nadia Boulanger
Au début des années 30, la princesse commande deux pièces à Igor Markevitch (Partita en 1930 et Hymnes en 1934) alors élève de Nadia Boulanger. Les deux femmes s’étaient déjà rencontrées auparavant puisque Nadia avait déjà joué sur l’orgue de Winnaretta dans son atelier lors du concert du 11 novembre 1917. Mais leur amitié s’est réellement développée à partir de 1932 lorsque la princesse commence à assister de façon assidue aux cours du mercredi de la rue Ballu. La correspondance entre les deux musiciennes s’intensifie et Nadia Boulanger finit par donner des leçons privées d’orgue à Winnaretta. Elles assistent ensemble à des concerts et des dîners. La princesse sollicite également l’avis de Nadia sur certains sujets attraits à ses activités de mécène musicale puis, elle lui demande de diriger un des concerts qu’elle programme dans son salon le 30 juin 1933. Des cantates de Bach et le Concerto en ré mineur de Vivaldi, arrangé pour orgue et orchestre à cordes par Nadia, sont interprétés entre autres par Maria Modrakowska et Marie-Blanche de Polignac au chant et Winnaretta Singer à l’orgue.
Cette relation de confiance qui s’instaure rapidement entre la princesse et la musicienne contribue au développement de la carrière de Nadia Boulanger et lui permet de créer son propre ensemble vocal et instrumental. De nombreux concerts sont organisés chez la princesse, permettant à ce nouvel ensemble de se produire devant un public restreint avant de se présenter sur les grandes scènes parisiennes. Le succès est tel, qu’une tournée londonienne est prévue en novembre 1936 dont la princesse couvre une partie des frais. C’est aussi au contact des Polignac que Nadia fera la connaissance de Pierre de Monaco et sera ensuite nommée maître de chapelle de la principauté.
A la même période, Nadia Boulanger présente un autre de ses élèves à la princesse : le jeune pianiste Jean Françaix qui compose la Sérénade pour douze instruments en 1934 et Le Diable boiteux en 1937 à la demande de la mécène. Winnaretta Singer confie à Nadia la direction artistique de tous les concerts donnés dans son hôtel.
Les dernières activités musicales de la princesse
Winnaretta Singer commande deux œuvres à Francis Poulenc : un Concerto pour deux pianos et orchestre en 1932 et un Concerto pour orgue, orchestre à cordes et timbales en 1938.
Elle fait partie du comité fondateur de La Sérénade, une société de concerts créée en 1931 à l’initiative de la violoniste marquise Yvonne Giraud de Casa Fuerte, qui organise le premier grand concert parisien public de Nadia Boulanger et son ensemble à la Salle Gaveau en 1934.
Le 21 mars 1933, un concert est organisé à la Salle Pleyel à Paris (voir programme), sous les auspices de la Société Philharmonique et de l’École Normale de Musique, en hommage à la princesse Edmond de Polignac avec un programme intégralement composé d’œuvres dont elle est la commanditaire ou la dédicataire. Darius Milhaud, Francis Poulenc, Jacques Février, Igor Markevitch et Maurice Ravel sont présents sur scène et interprètent ou dirigent leurs œuvres.
À quelque heure que vous pénétriez dans l’hôtel de l’avenue Henri Martin, — s’il s’agissait de Rome, nous dirions palais — instrumentistes et choristes répètent cantate ou concerto, un compositeur mène le train, tandis que seule dans un fauteuil, la princesse écoute et surveille. Rien ne saurait lui échapper dans le petit ou le grand. Elle ne dit mot. Elle n’interrompt point. Mais, tout à la fin, elle récapitule. Le sourire erre sur les dents serrées. Les yeux expriment le chagrin qu’elle ressent à formuler quelque observation, ils marquent des restrictions sur ce qu’elle dit, mais qu’elle dit quand même, en paraissant le dire à regret, et en ajoutant « Il me semble que » ou: —« Moi, voilà ce que je ferais, à votre place. »
Albert Flament (1877-1956) La Revue de Paris, 1er avril 1937
Au cours des années 1930, plus d’une trentaine de concerts sont organisés par la princesse, se déroulant soit dans son atelier, dans son salon de musique ou bien dans ses résidences secondaires comme le Palazzo Contarini-Polignac à Venise ou sa maison à Jouy-en-Josas.
Le dernier concert qu’elle accueille au sein de son hôtel particulier parisien se déroule le 3 juillet 1939 au cours duquel la pianiste Clara Haskil, sa dernière protégée, est une des interprètes. Plus tard cette année-là, un des frères de la princesse meurt à Londres. Elle s’y rend pour les funérailles et en profite pour rendre visite à quelques amis. Le début de la Seconde Guerre mondiale contraint Winnaretta à prolonger son séjour anglais. Elle ne reviendra plus jamais en France. Depuis Londres, elle écrit à ses proches restés en France. Elle se lance également dans l’organisation d’œuvres de bienfaisance pour récolter des fonds afin d’aider la Croix Rouge.
Sources
Brooks Jeanice, “Nadia Boulanger and the Salon of the Princesse de Polignac” in Journal of the American Musicological Society, 1993, 46 (3), p. 415–468
Flament Albert, “Tableaux de Paris” in La Revue de Paris, 1er avril 1937, p.704-708
Kahan Sylvia, Winnaretta Singer-Polignac, princesse, mécène et musicienne, Les Presses du Réel, 2018
Lazzaro, Federico, « 1932. La Société Triton et l’“École de Paris” », dans Nouvelle histoire de la musique en France (1870-1950), sous la direction de l’équipe « Musique en France aux XIXe et XXe siècles : discours et idéologies », http://emf.oicrm.org/nhmf-1932, mis en ligne le 12 mars 2020.
Palewski Gaston, “Propos” in La Nouvelle Revue des Deux mondes, mai 1962, p380
Proust Marcel, “Le Salon de la princesse Edmond de Polignac” in Le Figaro, 6 septembre 1903
Singer Winnaretta, Souvenirs, Fondation Singer-Polignac, 2000 (traduction de l’article « Memoirs of the late Princesse Edmond de Polignac » paru dans Horizon, vol.XII n°68, août 1945, p.110-141)
Artiste composite, Benoît Rameau navigue parmi les genres musicaux. Après des études de saxophone, de piano et de direction de choeur, c’est vers la voix lyrique qu’il se tourne, en parallèle à une licence de musicologie. Il intègre l’atelier lyrique d’Opera Fuoco, l’Académie musicale Philippe Jaroussky, et est diplômé d’un Master du CNSMDP.
Ses dernières saisons sont marquées par plusieurs créations dont Narcisse de J. Stephenson et M. Pellissier ; Zylan ne chantera plus de D. Soh avec l’Opéra de Lyon. On a pu également l’entendre dans du répertoire plus traditionnel avec récemment un Pelléas et Mélisande de Debussy à l’Opéra de Lyon, salué par la critique, mais également dans le rôle de Filippo dans l’Infedelta delusa de J.Haydn avec la Petite Bande de S. Kujiken, Solon dans Croesus de R. Keiser avec l’Ensemble Diderot, le Sänger dans Von Heute auf Morgen de Schönberg et celui de Jacques dans Les Trois Baisers du Diable d’Offenbach avec Musica Nigella, Rodrigue dans Chimène de Sacchini avec l’ARCAL ; Eisenstein dans Die Fledermaus de J. Strauss, mis en scène par N. Raab ; Basilio /Don Curzio dans Le Nozze di Figaro de Mozart, et Monostatos dans La Flûte Enchantée de Mozart. Il explore également la comédie musicale en interprétant Bill dans Kiss me Kate de Cole Porter ou Charley dans Lady in the Dark de Kurt Weill. En concert, il a été soliste dans la dixième symphonie de Henry/Beethoven à la Philharmonie de Paris, avec l’orchestre et le choeur de Radio France et soliste dans Pulcinella de Stravinsky avec le Chamber Orchestra of Europe, sous la direction de Matthias Pintscher. Il est également membre des Arts Florissants, avec qui il collabore régulièrement depuis plusieurs années.
Cependant, c’est surtout sa passion pour la musique de chambre qui l’accompagne depuis ses débuts. Lauréat de quatre prix au concours de mélodies de Gordes en 2021, il est également candidat du prestigieux Hugo Wolf Wettbewerb et finaliste du non moins prestigieux concours Nadia & Lili Boulanger en duo avec Johan Barnoin avec qui il se produit régulièrement en concert. En 2023, il remporte le 1er Prix de Mélodie au Concours de Marmande, ainsi que le Prix Présence Compositrice et le Prix Lyrichorégra 20 – Québec.
Ses prochaines saisons apporteront quelques nouveautés au répertoire. En 23/24, il chantera dans la création Les Ailes de désir d’Othman Louati avec la CoOpérative, en tournée dans toute la France et sera Gonzalve dans L’Heure Espagnole de Maurice Ravel à l’Opéra Comique.
Trio Zeliha
Le Trio Zeliha voit le jour en 2018, fruit de la complicité artistique entre la violoniste Manon Galy, le violoncelliste Maxime Quennesson et le pianiste Jorge Gonzalez Buajasan. En 2019, le trio est lauréat du concours FNAPEC et l’année suivante ils remportent le 1er Prix « Luigi Boccherini » au Concours International Virtuoso & Belcanto (Italie). En 2021, Jorge Gonzalez Buajasan et Manon Galy remportent en formation sonate le 1er Prix, le Prix du public, le Prix Sacem, le Prix Belle Saison, le Prix de la fondation Bullukian ainsi que le Prix des collégiens au Concours International de Musique de Chambre de Lyon.
Individuellement, les trois musiciens sont également lauréats de nombreux concours internationaux (Clara Haskil – Vevey, KlavierOlymp – BadKissingen… pour Jorge / Jascha Heifetz – Vilnius, Ginette Neveu – Avignon, Marie Cantagrill – St-Girons… pour Manon / Barsbash Bach – USA, Woluwe-St-Pierre – Belgique, Louis Rosor – France… pour Maxime).
Manon est également nommée Révélation des Victoires de la Musique classique 2022.
Animé par une fougue et un même élan passionné, soucieux de servir le répertoire le plus diversifié, le Trio Zeliha se produit régulièrement dans des cadres prestigieux tels que les festivals de La Roque d’Anthéron, Radio France Montpellier, les Rencontres Musicales d’Evian, les Sommets Musicaux de Gstaad, les Folles journées de Nantes, l’Auditorium Reinier III de Monte-Carlo, les Rencontres de violoncelle de Bélaye entre autres.
En 2022 le trio a fait ses débuts avec l’Orchestre National des Pays de la Loire (ONPL) au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence dans le triple concerto de Beethoven, et il entamera une nouvelle tournée avec l’Orchestre de chambre de Lausanne en 2023/2024, sous la direction de Renaud Capuçon.
Il compte parmis ses partenaires réguliers de musique de chambre Renaud Capuçon, l’altiste Violaine Despeyroux et le Quatuor Modigliani.
Le Trio Zeliha a enregistré son premier disque chez Mirare avec un programme consacré aux premiers trios de Mendelssohn, Arensky et Shostakovich. Paru en novembre 2020, il a déjà reçu les éloges d’Alfred Brendel et Menahem Pressler qui parle d’un « enregistrement exceptionnel, non seulement pour son exquise musicalité mais aussi pour les qualités techniques de chacun d’eux. Cela fait chaud au coeur d’entendre un groupe si jeune atteindre une telle profondeur musicale; avec eux il est évident que la musique prime sur tout ». En janvier 2021, le disque est élu « Editor’s Choice January 2021 » par le magazine Gramophone et salué par les critiques de The Strad, Diapason (5 diapasons), Classica (Coup de Coeur/ 5 étoiles) entre autres.
Après avoir travaillé avec Claire Désert et le Trio Wanderer, les musiciens sont actuellement artistes en résidence à la Chapelle Royale Reine Elisabeth de Waterloo (classe de Corina Belcea et Miguel Da Silva), et se perfectionnent également auprès de François Salque en Master de musique de chambre au CNSM de Paris. Le trio reçoit parallèlement les conseils de grandes personnalités musicales comme Renaud Capuçon, Emmanuel Strosser, Lise Berthaud, Luc-Marie Aguera, Olivier Charlier, Hortense Cartier-Bresson ou les quatuors Ebène et Modigliani.
Le Trio Zeliha est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2022.
Arthur Hinnewinkel piano
Né aux États-Unis en 2000, Arthur Hinnewinkel commence le piano à l’âge de 7 ans à Singapour. En France, il rentre au Conservatoire Régional de Rueil chez Chantal Riou puis au Conservatoire Régional de Paris chez Anne-Lise Gastaldi, période où il remporte ses premiers prix de concours (Concours Flame, Claude Kahn, Île-de-France) avant d’être admis à l’âge de 15 ans au Conservatoire National Supérieur de Paris pour se perfectionner dans la classe d’Hortense Cartier-Bresson et de Fernando Rossano.
C’est ici qu’il rencontre Itamar Golan, Claire Désert, Maria Belooussova, François Salque, Gary Hoffman, personnalités qui éveilleront chez Arthur des perspectives musicales nouvelles.
Arthur se produit dans les grands festivals français en soliste ou chambriste (Festival de la Roque d’Anthéron, Festival de Pâques et d’Août musical à Deauville, Festival de Wissembourg, Festival Chopin à Bagatelle, Festival Musique à La Prée), mais aussi en en amateur de peinture et d’histoire au musée Guimet, au musée de la Vie Romantique, dans les ruines du Teatro di Marcello à Rome ou à la Fondation Singer-Polignac à Paris.
Arthur se passionne pour un répertoire allant du 17ème siècle au contemporain du 21e, mais aussi pour les musiques indiennes et d’Asie du Sud-Est, qu’il a découvertes au cours de voyages qui lui ont donné goût à la diversité culturelle de notre monde. Musicien curieux, il aime allier les arts en créant notamment des projets avec des danseurs.
En 2023, il obtient le PRIX MODERN TIMES au Concours Clara Haskil récompensant la meilleure interprétation de la pièce « Iridescence-Glace », commandée à la jeune compositrice française Camille Pépin.
Arthur Hinnewinkel est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2021.
Sonate pour violon et piano N° 1 en la majeur opus 13
César Franck (1822-1890)
Sonate pour violon et piano en la majeur FWV 8
Renaud Capuçon violon
Guillaume Bellom piano
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Biographies
Renaud Capuçon violon
Né à Chambéry en 1976, Renaud Capuçon étudie au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris avec Gérard Poulet et Veda Reynolds, puis avec Thomas Brandis à Berlin et Isaac Stern. En 1998 Claudio Abbado le choisit comme Konzertmeister du Gustav Mahler Jugendorchester ce qui lui permet de parfaire son éducation musicale avec Pierre Boulez, Seiji Ozawa, Daniel Barenboim et Franz Welser-Moest. En 2000 il est nommé «Rising Star» et «Nouveau talent de l’Année» aux Victoires de la Musique puis «Soliste instrumental de l’année» en 2005. En 2006, Prix Georges Enesco décerné par la Sacem.
Renaud Capuçon collabore avec les plus grands chefs et les orchestres les plus prestigieux : Philharmonique de Berlin avec Bernard Haitink, David Robertson, Matthias Pintscher, DSO Berlin avec Robin Ticciati, Leipzig Gewandhaus Orchester avec Kurt Masur, Staatskapelle de Dresde avec Daniel Harding, WDR Cologne avec Jukka Pekka Saraste, Bamberg Symphony avec Jonathan Nott, Berlin Staatskapelle avec Antonio Papano, Wiener Symphoniker avec Philippe Jordan, Orchestre de Paris avec Wolfgang Sawallish Christoph Eschenbach, Paavo Jarvi et Daniel Harding, Orchestre National de France avec Daniele Gatti et Valéry Gergiev, Orchestre Philharmonique de Radio France avec Myung-Whun Chung, Chamber Orchestra of Europe avec Semyon Bychkov et Yannick Nezet-Séguin, Philharmonia Orchestra avec Juraj Valculha, Royal Philharmonic Orchestra avec Charles Dutoit, Orchestre Mariinsky de Saint-Petersburg avec Valery Gergiev, Orchestre Symphonique Académique de Moscou avec Vladimir Yurowsky, Rotterdam Philharmonic avec Yannick Nézet-Séguin, Tonhalle Zurich Orchestra avec Lionel Bringuier, Orchestre de la Suisse Romande, Symphonique de Lucerne avec James Gaffigan, Swedish Radio Orchestra avec Daniel Harding, Oslo Philharmonic avec J.P.Saraste, Santa Cecilia Orchestra Rome avec Semyon Bychkov, RAI Turin avec Juraj Valculha, New York Philharmonic et Philadelphia Orchestra avec Charles Dutoit et Tugan Sokhiev, Chicago Symphony Orchestra avec Bernard Haitink, Boston Symphony avec Christoph von Dohnanyi, Andris Nelsons et Alain Altinoglu, Los Angeles Philharmonic avec Gustavo Dudamel, Andris Nelsons, Daniel Harding et Lionel Bringuier, Seoul Philharmonic avec Myung-Whun Chung, NHK Symphony avec Stéphane Denève, Singapour Symphony avec Gustavo Dudamel, Hong-Kong Philharmonic avec Jaap Van Zweden, Isreal Philharmonic.
Points forts de la saison 2017/18 : tournée européenne avec la Camerata Salzburg avec l’intégrale des 5 concertos pour violon de Mozart, Berlin Staatsoper et London Symphony Orchestra avec François-Xavier Roth, Vienna Philharmonic avec Robin Ticciati, Vienna Symphony et Stockholm Philharmonic avec Alain Altinoglu, Los Angeles Philharmonic avec Matthias Pintscher, Seoul Philharmonic avec Thierry Fischer, Orchestre National de France et Scottish Chamber Orchestra avec Emmanuel Krivine, Orchestre Philharmonique de Radio France et Royal Flemish Philharmonic avec Lahav Shani.
Passionné de musique de chambre, il collabore avec Martha Argerich, Nicholas Angelich, Kit Armstrong, Khatia Buniatishvili, Frank Braley, Guillaume Bellom, Yefim Bronfman, Hélène Grimaud, Khatia et Marielle Labèque, Maria Joao Pires, Jean-Yves Thibaudet, Gérard Caussé, Yuri Bashmet, Myung-Whun Chung, Yo Yo Ma, Mischa Maisky, Truls Mork, Michael Pletnev, et son frère Gautier dans les plus grands festivals : Aix en Provence, Saint-Denis, La Roque d’Anthéron, Menton, Colmar, Hollywood Bowl, Tanglewood, Gstaad, Lucerne, Lugano, Verbier, Salzburg, Rheingau, Bucarest Festival Enescu, Amsterdam, Granada…
Discographie chez Erato : avec Martha Argerich Trios Haydn/Mendelssohn et Triple de Beethoven, Berlioz/Saint-Saëns/Milhaud/Ravel avec la Deutsche Kammerphilharmonie/Daniel Harding, L’Arbre des Songes/Dutilleux avec le Philharmonique de Radio France/M.-W. Chung Mendelssohn/Schumann avec le Mahler Chamber Orchestra/Daniel Harding, Mozart avec le Scottish Chamber Orchestra, Louis Langrée et Antoine Tamestit, la musique de chambre de Schubert, Ravel, Saint-Saëns, ainsi que Brahms sonates, trios et quatuor de Brahms avec Nicholas Angelich, son frère Gautier et Gérard Caussé, les concertos de Beethoven/Korngold avec le Rotterdam Philharmonic et Yannick Nézet-Seguin, l’Intégrale des Sonates de Beethoven avec Frank Braley et l’intégrale Fauré avec N. Angelich, G. Capuçon, M. Dalberto, G. Caussé et le Quatuor Ebène. Après les concertos de Brahms et Berg avec le Philharmonique de Vienne et Daniel Harding, Saint-Saëns avec le Philharmonique de Radio France et Lionel Bringuier, ainsi que l’Histoire de Babar – Poulenc/Debussy/Ridout avec Laurence Ferrari et Jérôme Ducros, son premier Best of Violon Roi, un coffret de 3 CD retraçant son parcours et un récital avec Khatia Buniatishvili (Frank – Grieg – Dvorak). Dernières parutions : un disque réunissant la Symphonie espagnole de Lalo, le premier concerto de Bruch et les airs bohémiens de Sarasate et un disque avec des concertos contemporains Rihm/Dusapin/Montovani nominé pour le meilleur enregistrement aux Victoires de la musique et Echo Prize 2017 et un disque de sonates et trios de Debussy sorti en octobre 2017 avec Bertrand Chamayou, Gérard Caussé, Emmanuel Pahud, Marie-Pierre Langlamet et Edgar Moreau.
Renaud Capuçon joue le Guarneri del Gesù « Panette » (1737) qui a appartenu à Isaac Stern.
Il est promu « Chevalier dans l’Ordre National du Mérite » en juin 2011 et « Chevalier de la Légion d’honneur » en mars 2016. Il est le fondateur et directeur artistique du Festival de Pâques d’Aix-en-Provence et du Festival Les Sommets Musicaux de Gstaad, ainsi que professeur de violon à la Haute Ecole de Musique de Lausanne. En février 2018 il fonde un nouvel ensemble à cordes : Lausanne Soloists.
Renaud Capuçon est artiste associé de la Fondation depuis 2011.
Guillaume Bellom a un parcours atypique, menant des études de violon parallèlement au piano, depuis le conservatoire de Besançon jusqu’au CNSM de Paris. C’est au contact de personnalités musicales marquantes, telles que Nicholas Angelich et Hortense Cartier-Bresson, qu’il développe pleinement son activité de pianiste. Finaliste et prix Modern Times de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine lors du concours Clara Haskil en 2015, il se révèle lors de cet événement dédié à la pianiste roumaine, elle-même violoniste à ses heures.
La même année, il remporte le premier prix du concours international d’Épinal et devient lauréat de la fondation L’Or du Rhin, avant de remporter le prix Thierry Scherz des Sommets Musicaux de Gstaad l’année suivante. Le grand public le découvre lors des Victoires de la Musique 2017, où il est nommé dans la catégorie “révélation soliste instrumental”.
Il s’est produit en soliste avec l’orchestre de chambre de Lausanne, la Camerata du Léman, l’orchestre national de Lorraine, sous la direction de Jacques Mercier et Christian Zacharias. Par ailleurs, son grand intérêt pour la musique de chambre et sa maîtrise d’un vaste répertoire font de lui un partenaire musical convoité. Il joue régulièrement dans le cadre du festival de Pâques d’Aix-en-Provence, du festival international de piano de la Roque d’Anthéron, de Piano aux Jacobins, des festivals de Pâques et de l’Août musical de Deauville, du festival des Arcs, du Bel-Air Claviers festival, du Palazzetto Bru Zane à Venise, ou encore du Centre de musique de chambre de Paris à la salle Cortot, avec des artistes tels que Renaud Capuçon, Amaury Coeytaux, Nicolas Dautricourt, Philippe Cassard, Paul Meyer, Yan Levionnois, Victor Julien-Laferrière ou encore Antoine Tamestit.
Sa discographie comporte notamment deux albums dédiés aux oeuvres pour quatre mains de Schubert (récompensé par un “ffff” Télérama) et Mozart, enregistrés avec Ismaël Margain pour le label Aparté, un disque en sonate avec le violoncelliste Yan Levionnois paru en 2017 pour Fondamenta (recompensé par un “ffff” Télérama), un disque en solo paru chez Claves la même année consacré à Schubert, Haydn et Debussy et un disque À deux pianos avec Ismaël Margain pour la collection “Deauville Live” de B Records.
Guillaume Bellom est en résidence à la Fondation depuis 2012 et artiste associé depuis 2018.
Fondé en 2009, le quatuor Zaïde a remporté une impressionnante série de prix dans des concours internationaux : premier prix à l’unanimité du concours Charles Hennen 2010, premier prix du concours international de musique de chambre de Pékin BMJC 2011, premier prix du concours de musique de chambre Haydn à Vienne en 2012. Il est aussi lauréat du concours de quatuors de Banff (Canada) en 2010, de l’ARD de Munich en 2012, prix de la Presse au concours international de Bordeaux en 2010. Les musiciennes sont également lauréates HSBC en 2010, et sélectionnées pour participer au programme Rising Star ECHO en 2015. Le quatuor remercie le Mécénat musical de la Société générale pour son précieux soutien à ses débuts. Le quatuor Zaïde a reçu les précieux conseils de Hatto Beyerle, Johannes Meissl, Gabor Takacs-Nagy, Gordan Nicolic et Goran Gribajecvic, qu’il considère comme ses mentors. Aujourd’hui, les membres du quatuor aiment transmettre leur passion et propose régulièrement des masterclasses dans les villes où elles vont se produire en concert.
Les quatre musiciennes se sont déjà produites au Wigmore hall de Londres, à la Tonhalle de Zürich, aux philharmonies de Berlin, Cologne, Essen, Dortmund, Düsseldorf, Paris et Luxembourg, au Bozar de Bruxelles, aux Contcertgebouw d’Amsterdam, de Bruges et de Gent, au Théâtre des Champs Elysées, au Théâtre de la Ville, aux Bouffes du Nord, à l’auditorium du musée d’Orsay, au KKL de Lucerne, au Concerthuset de Stockholm, au Mupa de Budapest, au Müsikverein et au Konzerthaus de Vienne, au Barbican hall de Londres, au Festspiehaus de Baden Baden, au Jordan Hall de Boston, au Merkin Hall de New York, au Domaine Forget de Québec, au Théatro Colon de Bogota, au Sesc de San Paulo, à l’auditorium de la Cité interdite de Pékin, au Xi’an concert hall, au Teong Yeong concert hall, au centre culturel de Hong Kong, et font régulièrement des tournées en France et à l’international. Depuis 2018 les musiciennes assurent la direction artistique du festival international de quatuors à cordes du Lubéron. Depuis 2013, le quatuor tisse une étroite collaboration avec le label NoMadMusic chez qui sont signés trois albums, tous vivement salués par la critique, notamment 4F Telerama pour l’album Haydn (2015) et un choc Classica pour l’album Franck-Chausson (2017). Les musiciennes du quatuor collaborent avec des artistes tels que Abdel Raman El Bacha, Béatrice Rana, Alexander Lonquich, Eric lesage, Bertrand Chamayou, Adam Laloum, Jonas Vitaud, David Kadouch, Da Sol Kim, Lise de la Salle, Nicolas Alsteadt, Jérôme Pernoo, Edgar Moreau, Yovan Markoviic, Bruno Philippe, Sung Won Yang, Camille Thomas, Julian Steckel, François Salque, Michel Portal, Nicolas Baldeyrou, Raphaël Sévère, Tommaso Lonquich, Dyonnisis Grammenos, Lise Berthaud, Miguel Da Silva, Antoine Tammestit, Karine Deshayes, Catherine Trottman, Andrea Hill, les quatuors Voce, Zemlinsky, Kuss, Doric, Auryn. La formation met un point d’honneur à ne pas se spécialiser dans un répertoire spécifique, convaincue que la musique d’hier éclaire l’actualité et qu’on ne peut comprendre la musique du passé sans habiter celle d’aujourd’hui. La création d’œuvres nouvelles est un des centres d’intérêt du quatuor qui a eu notamment l’immense honneur de jouer pour la première fois des œuvres de Francesca Verunelli, Marco Momi et Bryce Dessner. Aller à la rencontre d’autres styles de musique est également au goût des quatre artistes qui ont collaboré cette dernière année avec les jazzmen Yaron Herman et Marion Rampal, les rappeurs Fianso, Chilla et Lord Esperanza, les chanteurs Camélia Jordana et Bénabar. Charlotte Maclet joue un violon de Testor
Leslie Boulin Raulet joue un violon école de Tononi prêté par le Fond instrumental français Sarah Chenaf joue un alto anonyme italien du XVIIeme siècle Juliette Salmona joue un violoncelle de Claude Augustin Miremont prêté par l’association des Amis du violoncelle
Le quatuor Zaïde est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.
Ismaël Margain piano
Ismaël Margain est né en 1992 à Sarlat où il entame sa formation musicale (piano, flûte, saxophone, jazz et écriture) jusqu’à son admission à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique et de Paris. Il y travaille avec Jacques Rouvier, Nicholas Angelich, puis Roger Muraro.
Lauréat du concours international « Génération SPEDIDAM 2011 » sa version du concerto n° 4 de Beethoven, primée par Aldo Ciccolini, l’amène à se produire au Touquet International Music Masters 2012 dans le concerto en sol de Maurice Ravel. Mais c’est au concours international Long-Thibaud 2012 que le grand public découvre Ismaël: accompagné par l’orchestre philharmonique de Radio France avec lequel il joue le concerto n° 23 de Wolfgang Amadeus Mozart et obtient le prix du public et le 3e grand prix Marguerite Long.
Il est invité aux festivals de Pâques et Août à Deauville, Chopin à Paris, au Bel-Air Claviers Festival, Pablo Casals de Prades, aux Vacances de Monsieur Haydn, à Piano aux Jacobins à Toulouse. En 2014 il joue les deux concertos de Ravel avec l’orchestre philharmonique de Nice.
Il remporte le 1er prix au concours de la Société des Arts à Genève en 2012, puis il se produit en Allemagne au Klavier Festival Ruhr, en Suisse et en Bulgarie dans le 2e concerto de Chopin, et part en tournée en Amérique Latine et aux Etats-Unis pour une série de récitals, concertos et masterclasses.
Ismaël Margain est lauréat du prix de la Yamaha Music Foundation of Europe lauréat de la Fondation Banque Populaire. Il forme un duo de piano avec Guillaume Bellom avec lequel il a enregistré deux disques à quatre mains consacrés à Schubert et Mozart (Aparté) puis Deux pianos pour le label B Records en 2018. Pour ce même label sont également parus un disque consacré à Mendelssohn enregistré en 2014 à Deauville ainsi que son premier disque solo consacré à Schubert également enregistré en live à Deauville paru en mars 2017.
Ismaël est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012.
Premier prix du Concours international de Genève en novembre 2018, Théo Fouchenneret a étudié au conservatoire à rayonnement régional de Nice, sa ville natale, dans la classe de Christine Gastaud. Il obtient les plus hautes distinctions au CNSM de Paris auprès de professeurs tels qu’Alain Planès, Hortense Cartier-Bresson et Jean-Frédéric Neuburger.
En 2013, il remporte le 1er prix au Concours international de piano Gabriel Fauré qui lui donne l’occasion d’aborder un répertoire qui lui est cher. L’année 2018 marque un tournant dans la carrière du jeune pianiste. Quelques mois avant de triompher au Concours international de Genève, il remporte le 1er prix ainsi que cinq prix spéciaux au Concours international de musique de chambre de Lyon avec le Trio Messiaen, qu’il forme avec David Petrlik (violon) et Volodia Van Keulen (violoncelle). Si Théo est régulièrement l’invité des émissions de radio et de télévision, c’est bien sûr la scène qui porte ses principales interprétations. Déjà de nombreuses salles françaises l’ont applaudi (fondation Louis Vuitton, Opéra de Nice, Opéra de Dijon…) et son talent s’exporte jusqu’à l’étranger (Sala Verdi à Milan, Université Antonine à Beyrouth, Philharmonie de Xi’an, Toppan Hall à Tokyo, Izumi Hall à Osaka, Munetsugu Hall à Nagoya, National Concert Hall à Taïpei…). Aujourd’hui invité par de nombreux festivals (festivals de Deauville, festival de la Roque d’Anthéron, Folle Journée de Nantes, Cully Classique, Klavier Ruhr Festival…), il partage la scène avec les musiciens les plus doués de sa génération.
Théo sort un premier CD en 2013 chez Sonare Art Office, comprenant la Sonate de Franck et la Deuxième sonate de Fauré aux côtés du violoniste Tatsuki Narita. En 2015, c’est avec la violoncelliste Astrig Siranossian qu’il partage un enregistrement chez Claves Records. Plus récemment, le premier CD du Trio Messiaen avec le clarinettiste Raphael Sévère est paru en 2018 aux éditions Mirare et se consacre tout naturellement au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen, ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès.
Théo Fouchenneret est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le Trio Messiaen.
Carmen, opéra-comique en quatre actes sur un livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy, d’après la nouvelle de Prosper Mérimée (1845)
Habanera ou séguédille pour soprano et piano
Gabriel Fauré (1845-1924)
Dolly opus 56
Le pas Espagnol pour piano à 4 mains
Jacques Offenbach (1819-1890)
La Périchole (1868), opéra-bouffe en deux actes sur un livret de Ludovic Halévy et Henri Meilhac d’après la comédie de Prosper Mérimée Le carrosse du Saint-Sacrement (1828)
“Le conquérant dit à la jeune indienne” (acte 1) pour soprano, ténor et piano
Les Brigands (1869), opéra-bouffe en trois actes sur un livret de Ludovic Halévy et Henri Meilhac
air de Gloria Cassis (acte 2) : “Jadis vous n’aviez qu’une patrie” pour ténor et piano
Camille Saint-Saëns (1835-1921)
Havanaise pour violon et piano opus 83
Claude Debussy (1862-1918)
Estampes (1903)
La Soirée dans Grenade pour piano
Francis Poulenc (1899-1963)
Toréador pour soprano et piano (1918)
Emmanuel Chabrier (1841-1894)
España pour piano à quatre mains (1883)
ainsi que des documents sonores et audiovisuels
Pauline Sabatier mezzo-soprano
Rémy Mathieu ténor
David Petrlik violon
Guillaume Bellom, Ismaël Margain piano
Biographies
Benoît Duteurtre
Benoît Duteurtre est né à Sainte-Adresse, près du Havre. Il a grandi non loin des écrivains qu’il aime : Flaubert, Maupassant ou Alphonse Allais. Passionné de musique, il a d’abord gagné sa vie en jouant du piano.
Son premier texte est paru dans la revue Minuit en 1982. De Tout doit disparaître (1992) à Gaieté parisienne en passant par Drôle de temps et Les Malentendus, ses romans racontent avec humour la France contemporaine. En 2001, il obtient le Prix Médicis pour Le Voyage en France. Ses livres plus récents s’aventurent parfois aux frontières du réel : Service clientèle, La Cité heureuse etLa Petite fille et la cigarette (2005), ont été traduits dans plus de vingt langues. Les Pieds dans l’eau (2008), puis Ballets Roses (2009) et Livre pour adultes (2016) explorent une veine plus autobiographique. La plupart de ces ouvrages sont parus chez Gallimard ou chez Fayard.
Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans Marianne, Le Figaro Littéraire, L’Atelier du Roman. Ses chroniques ont été rassemblées dans Ma Belle Epoque (2007). Il a suscité une vive polémique par son essai Requiem pour une avant-garde (1995), avant de fonder avec Marcel Landowski l’association Musique Nouvelle en Liberté qui soutient les jeunes compositeurs. On lui doit également une histoire de L’opérette en France et des documentaires pour la télévision. Depuis dix ans, il anime sur France Musique une émission au succès jamais démenti : Étonnez-moi Benoît.
Au théâtre, Benoît Duteurtre est l’auteur de Viva l’opéra comique qui a connu un vif succès salle Favart en 2004. Il a également signé l’adaptation de Véronique présentée en 2008 au Châtelet. Une nouvelle édition de L’Opérette en France est parue chez Fayard fin 2009.
Pauline Sabatier mezzo-soprano
Pauline Sabatier commence sa formation au sein de la "Maîtrise de l’Opéra de Lyon" et étudie parallèlement le piano et la danse contemporaine. En 2002, elle intègre la classe de Gary Magby au sein de la Haute Ecole de Musique de Lausanne dont elle sort diplômée en 2007. Elle se perfectionne en "Master-Class" à Lausanne, Verbier et Royaumont auprès de Christa Ludwig, Edda Moser, Françoise Pollet, Michel Sénéchal, Thomas Quasthoff et Roger Vignoles. Pauline est lauréate des bourses Mosetti et Niccati-de-Luze. En 2007, elle est invitée à intégrer pour deux saisons l’Opéra-Studio de "l’Opéra National du Rhin". Elle y abordera les rôles de Rosine, Mélisande, Concepcion, Béatrice, Chérubin ou Dorabella.
En 2009, l’ADAMI décerne à Pauline Sabatier le prix "Révélation Jeune Artiste Lyrique" et en 2010 est également prime au concours de chant de Béziers. Son vaste répertoire lyrique comprend aussi bien Mozart (Noces de Figaro), Massenet (Thaïs), Debussy (Martyre de Sant-Sébastien), Offenbach (La vie parisienne), Rossini (La Cambiale di Matrimonio), Verdi (Traviata), Chabrier (Une éducation manquée) que la musique sacrée de Bach, Mozart et Duruflé.
Pauline Sabatier a chanté notamment sous la direction de chefs tells que: Jean-Claude Malgoire, Marc Minkowski, Michel Tabachnik, Paolo Arrivabeni, Gabrielle Ferro, Kaspar Zehnder, Jean-Yves Ossonce, Michael Schønwandt, Benjamin Levy et Emmanuel Joel-Hornak, dans des mises en scène d’Elsa Rooke, Bernard Pisani, Jérome Savary, Arnaud Bernard, Philippe Arlaud, Jean-Philippe Clarac, Olivier Deloeuil, François de Carpentries, Alexandra Lacroix, Nadinne Duffaut, Omar Porras et Jean-Paul Scarpitta.
Rémy Mathieu ténor
Originaire de Nice, Rémy Mathieu débute le chant à l’âge de 7 ans et entre dans la maîtrise des Petits Chanteurs de Monaco. Il y restera 11 ans. Il fait ses études au Conservatoire de Nice puis au Conservatoire National Supérieur de Musique (CNSMD) de Lyonoù il intègre à 18 ans la classe de Françoise Pollet et Hélène Lucas. Dans le cadre du programme d’échange ERASMUS, il travaille une année avec le ténor Francesco Araiza à Stuttgart . Il obtient son master en 2013. Au cours de son cursus, il participe à de nombreuses masterclasses avec Alain Garichot, Christan Immler, Udo Reinemann, Françoise Leroux, Rosemary Joshua, Jean Paul Fouchécourt ou encore Thomas Moser et Félicity Lott.
Rémy Mathieu fait ses premiers pas comme soliste en juillet 2010 avec l’ensemble Justinana dans Renard de Stravinsky (Coq). Il se produit par la suite dans West side story de Leonard Bernstein avec les Solistes de Bernard Tétu dans le rôle de Tony. Il participe à de nombreux concerts autour des Passions et des Cantates de Bach.
En septembre 2012 , encore étudiant au CNSMD il intègre le studio de l’opéra de Lyon. La même année, il chante dans la Cambiale del Matrimonio de Rossini (Eduardo) à l’opéra de Versailles. Suivra dans le cadre du studio de Lyon le rôle de Moustique dans La petite Renarde Rusée de Léos Janaek à l’opéra de Lyon. Encore étudiant, Olivier Py l’engage sur la production de Claude, de Thierry Escaich /Robert Badinter, une première mondiale à l’opéra de Lyon où il sera remarqué par la presse et les professionnels. A la suite de cet opéra et de la rencontre avec Thierry Escaich, ils montent un programme de concert qu’ils interprètent lors du festival de musique et du livre de Deauville. Raymond Duffaud le sélectionne pour participer au Tremplin 2013 des jeunes Talents à l’opéra d’Avignon. La même année, il est nommé Révélation classique de l’ADAMI.
Il est également invité pour le rôle de Monostatos dans La Flûte enchantée signée Pierrick Sorin, puis il participe au Dialogue des Carmélites de Christophe Honoré à l’opéra de Lyon . L’opéra de Lyon et EMI l’engagent pour donner la réplique à Joyce Di Donato lors de l’enregistrement de son nouvel album. Fin 2013, il est le Laerte dans Hamlet d’Ambroise Thomas au théâtre de la Monnaie à Bruxelles dans une nouvelle production d’Olivier Py sous la direction de Marc Minkovski.
Début février 2014, il interprète le rôle Martin dans Tenderland d’Aaron Copland dans le cadre du studio de l’opéra de Lyon. Il participe également à l’académie du festival d’Aix en Provence pour la Résidence Mozart. L’année 2014 est également ponctuée par plusieurs concerts notamment à l’opéra de Limoges avec les lauréats du concours Paris Opéra compétition, aux Invalides et Radio France. Il se produit aussi à l’opéra de Marseille dans la version concertante de Moise et Pharaon sous la direction musicale de Paolo Arrivabeni. En 2015 il chante la partie de ténor solo dans la Petite messe solennelle de Rossini (Invalides Paris), le rôle du Comte Albert dans la Ville mort de Korngold à l’opéra de Nantes et Nancy, le rôle d’ Oebale dans Apollon et Hyacinthe de Mozart (Hostel Dieu Lyon), la messe en ut mineur de Mozart avec l’orchestre régional Avignon-Provence. Il est Roland dans les Chevaliers de la table ronde (opéras de Bordeaux, Nantes, Massy, Toulon, Venise) Ses projets futurs : Laerte dans Hamlet et Piquillo dans La Périchole (opéra de Marseille), Guiseppe dans Traviata et le messager dans Aida (Chorégies d’Orange) Ferrando dans Cosi fan tutte (opéra de Massy) Siebel dans Faust (Opéra d’Avignon).
David Petrlik violon
En 2015, il obtient son master au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSM) de Paris avec les félicitations et poursuit sa formation dans le cycle d’excellence « Konzertexamen » à l’université des Arts de Essen. La même année, il participe à la Seiji Osawa International Music Academy de quatuor à cordes en Suisse, où il côtoie et joue avec des musiciens tels que Pamela Franck, Nobuko Imaï, Sadao Harada et Seiji Ozawa, son fondateur.
L’année 2016 est une étape importante dans sa jeune carrière : David est sélectionné par Gidon Kremer pour participer au programme « Chamber music connects the world » et joue avec Steven Isserlis, Christian Tetzlaff et Gidon Kremer.
Parallèlement à ses études, David remporte des premiers prix aux concours internationaux Kocian (Répuplique Tchèque), Flame (Paris), il est lauréat du concours Jasha Heifetz (Lituanie), Ginette Neveu (France), avec, à deux reprises, le prix du public, ainsi que du concours Lipizer (Italie), où il obtient le prix spécial pour la pièce virtuose. En 2017, David est lauréat du concours Felix Mendelssohn à Berlin et du prix « André Hoffmann » pour la meilleure interprétation de la pièce de M. Toshio Hosokawa avec Alexandre Kantorow au festival Les Sommets Musicaux de Gstaad. David est aussi le lauréat de la Fondation Safran, de l’Adami et de la bourse Huguet-Bourgeois de la Fondation de France. Il vient récemment d’être nommé « Génération Spedidam ».
Ces différentes distinctions lui permettent de se produire lors de récitals dans plusieurs pays européens et en tant que soliste avec le Prague Radio Symphony Orchestra, le Kremerata Baltica, l’orchestre philarmonique classique de Bonn, le Staatorchester Rheinische Philharmonie, le Mannheim Chamber Orchestra, l’orchestre d’Auvergne, le Moravian Philharmonic Orchestra Olomouc, l’orchestre philarmonique de Pardubice, l’orchestre philarmonique du Maroc, le Kaunas City Symphony Orchestra, l’orchestre lyrique du théâtre d’Avignon et l’orchestre de Caen… David s’est produit en tant que concertiste dans les plus prestigieuses salles de concerts et festivals comme la Grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris, l’Auditorium du Louvre à Paris, l’Auditorium de La Seine Musicale à Paris, le Victoria Hall à Genève, le Smetana Hall à Prague, la Fondation Louis Vuitton à Paris, le National Philarmonic Hall à Vilnius, le Peterhouse Theatre à Cambridge, le Beethoven Hall à Bonn, lefFestival de la Roque d’Anthéron, le Bratislava Music Festival, le festival de Pâques et l’Août musical de Deauville, le festival de la Chaise-Dieu, le Ffestival Printemps des Alizé et le festival du Périgord Noir.
Ayant à cœur un désir de qualité et d’expressivité il suit les conseils avisés de Vadim Repin, Léonidas Kavakos, Pinchas Zukerman, Vadim Gluzman, le trio Wanderer et Christian Ivaldi à l’occasion de différentes masterclasses.
Il a joué également en musique de chambre avec des musiciens tels que Nicholas Angelich, Gidon Kremer, Philippe Jaroussky, Steven Isserlis, Christian Tetzlaff, Karine Deshayes, Jean-Frédéric Neuburger, Itamar Golan, Marc Coppey, Claire Désert, Eric Le Sage, Boris Garlitsky, Emmanuel Strosser, François Salque, Jonas Vitaud, Raphaël Sévère, Amaury Coeytaux, Guillaume Bellom, Vassily Sinaïsky, Laurent Martin and Thomas Hoppe…
En 2016, David reçoit le prix André Boisseaux qui lui permet d’enregistrer son premier disque avec Itamar Golan au piano, ce disque paraîtra au Label Soupir en septembre 2017 avec un programme de musique française composé de C. Debussy, O. Messiaen, P. Boulez et M. Ravel.
David est également le violoniste du trio Messiaen, aux côtés de Volodia van Keulen et Théo Fouchenneret. Le trio a remporté en 2018 le 1er Prix du Concours international de musique de chambre de Lyon, ainsi que 5 prix spéciaux, permettant aux jeunes musiciens d’enregistrer un disque consacré au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen et aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès, paru en 2018 pour le label Mirare.
David est en résidence à la fondation allemande Villa Musica Rheinland-Pfalz qui lui prête l’instrument qu’il joue actuellement : un violon de Petrus Guarnerius de 1702 ex Schubert.
Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Messiaen.
Ismaël Margain piano
Ismaël Margain est né en 1992 à Sarlat où il entame sa formation musicale (piano, flûte, saxophone, jazz et écriture) jusqu’à son admission à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique et de Paris. Il y travaille avec Jacques Rouvier, Nicholas Angelich, puis Roger Muraro.
Lauréat du concours international « Génération SPEDIDAM 2011 » sa version du concerto n° 4 de Beethoven, primée par Aldo Ciccolini, l’amène à se produire au Touquet International Music Masters 2012 dans le concerto en sol de Maurice Ravel. Mais c’est au concours international Long-Thibaud 2012 que le grand public découvre Ismaël: accompagné par l’orchestre philharmonique de Radio France avec lequel il joue le concerto n° 23 de Wolfgang Amadeus Mozart et obtient le prix du public et le 3e grand prix Marguerite Long.
Il est invité aux festivals de Pâques et Août à Deauville, Chopin à Paris, au Bel-Air Claviers Festival, Pablo Casals de Prades, aux Vacances de Monsieur Haydn, à Piano aux Jacobins à Toulouse. En 2014 il joue les deux concertos de Ravel avec l’orchestre philharmonique de Nice.
Il remporte le 1er prix au concours de la Société des Arts à Genève en 2012, puis il se produit en Allemagne au Klavier Festival Ruhr, en Suisse et en Bulgarie dans le 2e concerto de Chopin, et part en tournée en Amérique Latine et aux Etats-Unis pour une série de récitals, concertos et masterclasses.
Ismaël Margain est artiste résident de la fondation Singer-Polignac, lauréat du prix de la Yamaha Music Foundation of Europe lauréat de la Fondation Banque Populaire. Il forme un duo de piano avec Guillaume Bellom avec lequel il a enregistré deux disques à quatre mains consacrés à Schubert et Mozart (Aparté) puis Deux pianos pour le label B Records en 2018. Pour ce même label sont également parus un disque consacré à Mendelssohn enregistré en 2014 à Deauville ainsi que son premier disque solo consacré à Schubert également enregistré en live à Deauville paru en mars 2017.
Ismaël est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012.
Guillaume Bellom piano
Guillaume Bellom a un parcours atypique, menant des études de violon parallèlement au piano, depuis le conservatoire de Besançon jusqu’au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. C’est au contact de personnalités musicales marquantes, telles que Nicholas Angelich et Hortense Cartier-Bresson, qu’il développe pleinement son activité de pianiste.
Finaliste et prix “Modern Times” de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine lors du concours Clara Haskil en 2015, il se révèle lors de cet événement dédié à la pianiste roumaine, elle-même violoniste à ses heures. La même année, il remporte le premier prix du concours international d’Épinal et devient lauréat de la fondation L’Or du Rhin, avant de remporter le prix Thierry Scherz des Sommets musicaux de Gstaad l’année suivante. Le grand public le découvre lors des Victoires de la Musique 2017, où il est nommé dans la catégorie “révélation soliste instrumental”.
Guillaume s’est produit en soliste avec l’orchestre de chambre de Lausanne, la Camerata du Léman, l’orchestre national de Lorraine, sous la direction de Jacques Mercier et Christian Zacharias. Par ailleurs, il joue régulièrement dans le cadre du festival de Pâques d’Aix-en-Provence, du festival international de piano de la Roque d’Anthéron, de Piano aux Jacobins, des festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, du festival des Arcs, des Vacances de Monsieur Haydn, du Palazzetto Bru Zane à Venise, ou encore du Centre de Musique de Chambre de Paris à la salle Cortot, avec des artistes tels Renaud Capuçon, Amaury Coeytaux, Nicolas Dautricourt, Philippe Cassard, Paul Meyer, Yan Levionnois, Victor Julien-Laferrière ou encore Antoine Tamestit.
Sa discographie comporte deux albums dédiés aux œuvres pour quatre mains de Schubert (ffff Télérama) et Mozart, enregistrés avec Ismaël Margain pour le label Aparté, ainsi que Deux pianos pour le label B Records en 2018, un disque en sonate avec le violoncelliste Yan Levionnois, paru en 2017 pour Fondamenta, et un disque en solo paru chez Claves la même année, consacré à Schubert, Haydn et Debussy.
Guillaume est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012.
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