Récital de Gaspard Thomas – 18 septembre 2025

Frédéric Chopin (1810-1849)

Polonaise-fantaisie opus 61

Mazurka en mi majeur opus 6 n°3

Karol Szymanowski (1882-1937)

Mazurka en si bémol majeur opus 50 n°4 

Frédéric Chopin

Mazurka en do dièse mineur opus 30 n°4 

Karol Szymanowski

Mazurka en la mineur opus 50 n°11 

Frédéric Chopin

Mazurka en do majeur opus 56 n°2  

Karol Szymanowski

Mazurka en si bémol majeur opus 50 n°6

Frédéric Chopin

Mazurka en fa mineur opus 68 n°4

Karol Szymanowski

Mazurka opus 62 n°2  

Métopes opus 29

1. L’île des sirènes

2. Calypso

3. Nausicaa 

Variations en si bémol mineur opus 3

Radosław Kazmierczak

Gaspard Thomas piano

Né en 1997, Gaspard Thomas a remporté un Premier Prix au concours France-Amériques 2019 ainsi qu’un Second prix et 7 prix spéciaux au concours Piano Campus 2019 ; il reçoit en 2023 le Troisième Prix et deux prix spéciaux au Concours Szymanowski de Katowice en Pologne. Il est par ailleurs lauréat des académies Philippe Jaroussky et de Villecroze, des fondations Banque Populaire et Safran. Il est nommé parmi les Talents Adami Classique 2024.

Il se perfectionne actuellement auprès de Benedetto Lupo à l’Accademia Santa Cecilia de Rome. 

Gaspard Thomas se produit régulièrement en soliste et a notamment joué avec l’Orchestre Appassionato dirigé par Mathieu Herzog et l’Orchestre Opéra Éclaté sous la baguette de Victor JACOB. En 2023 et 2024, il joue avec l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire sous la direction de Lucie Leguay, ainsi que l’Orchestre Philharmonique de la Radio Polonaise et José-Maria Florêncio à Katowice.

Il est invité dans plusieurs festivals en France : Août musical de Deauville, Festival Chopin à Paris, Festival Chopin de Nohant, Lisztomanias, Pianissimes, Piano en Saintonge, Festival de Saint-Céré. On a pu l’entendre notamment à l’Auditorium de Radio France, à l’Auditorium de la Seine Musicale, à l’Orangerie de Bagatelle, au musée Guimet, au showroom parisien Steinway & Sons, à l’Ambassade de Pologne et l’Institut Liszt à Paris. Il participe également au 20e Festival des Nuits Caraïbes en Guadeloupe et se produit aux États-Unis (Ambassade de France à Washington D.C., Consulat français de New York, Doctorow Center of the Arts de Hunter) grâce à la French American Piano Society et l’association Orphée Musique.

Chambriste très apprécié, Gaspard forme un duo avec la violoniste-compositrice Élise Bertrand (Sommets Musicaux de Gstaad en Suisse, Festival de Colmar, tournée de l’AJAM en Alsace, Schubertiade de Sceaux, récital à la Bibliothèque Nationale de France, Festival du Vexin). En formation élargie au trio, leur duo partage la scène avec les violoncellistes Jérémy Garbarg et Hermine Horiot (Palazzetto Bru Zane de Venise, Concerts de Vollore, Rougemont en Suisse, Château de Grignan).

Il est diplômé d’un Master de Piano au CNSMDP mention Très Bien à l’unanimité dans la classe de Claire Désert et a pu travailler lors de masterclasses ou académies avec des artistes tels que Sir András Schiff, Bertrand Chamayou, Bruno Rigutto, David Kadouch, Bernard d’Ascoli, François-Frédéric Guy, Hortense Cartier-Bresson. Ayant notamment étudié dans le même établissement la musique de chambre, l‘accompagnement, l’écriture et l’orchestration, son parcours musical s’enrichit de la rencontre avec des personnalités telles que Thierry Escaich, Fabien Waksman, Anne Le Bozec, Marc-André Dalbavie, Jean‑Frédéric Neuburger, François Salque, Emmanuelle Bertrand.

Également ouvert à la création, il compose en 2019 « Poème », pièce pour 96 pianistes qui a été créée lors d’un concert à la Philharmonie de Paris.

Il s’est formé auparavant aux conservatoires de Poitiers, Bordeaux et Saint-Maur-des-Fossés (94).

Gaspard Thomas est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2021.

Musique de chambre en Europe centrale #3 : Polonais et Hongrois – 15 juin 2023

conçu et présenté par Benoît Duteurtre

Programme musical

Franz Schubert (1797-1828)

Mélodie hongroise en si mineur pour piano D 817

Frédéric Chopin (1810-1849)

Introduction et Polonaise brillante pour piano et violoncelle, en ut majeur opus 3 

Trio pour piano, violon et violoncelle en sol mineur opus 8

finale, allegretto

Franz Liszt (1811-1886)

Epithalam, S 129, pour violon et piano

La lugubre gondole, S 134 pour violoncelle et piano

Karol Szymanowski (1882-1937)

Mythes, op.30 pour violon et piano

n°3 : Dryades et Pan 

Béla Bartók (1881-1945)

Contrastes pour clarinette, violon et piano Sz 111

n°2 « Piheno »

n°3 « Sebes

Raphaël Sévère clarinette

Shuichi Okada violon

Maxime Quennesson violoncelle

Guillaume Vincent piano

ainsi que la diffusion de documents sonores et audiovisuels

Biographies

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né en 1960 à Sainte-Adresse. Arrière-petit-fils du président René Coty, il grandit au Havre où il commence, adolescent, à se passionner pour la poésie et la musique moderne. En 1977, il entreprend des études de musicologie puis s’installe à Paris. Tout en écrivant beaucoup, il fréquente les milieux de la musique contemporaine, du jazz, et participe comme pianiste à plusieurs spectacles.

Encouragé par Samuel Beckett, il publie en 1982 son premier texte dans la revue Minuit, puis en 1985 son premier roman chez Grasset, avant d’entamer chez Gallimard – dans « l’Infini « puis dans la collection blanche – une série de fictions souvent satiriques sur la France contemporaine : Tout doit disparaîtreDrôle de tempsGaieté parisienneLes Malentendus et Le Voyage en France qui reçoit en 2001 le prix Médicis… Ses goûts littéraires et sa perception du monde le rapprochent d’illustres aînés comme Milan Kundera (qui écrit un avant-propos pour Drôle de temps), Jean-Jacques Sempé (qui dessine les couvertures de ses « Folio »), et d’auteurs de sa génération, en particulier Michel Houellebecq. Il publie également dans la presse littéraire et musicale.

Dans les années 2000, Benoît Duteurtre aborde l’anticipation avec des romans comme Service Clientèle et La Petite Fille et la cigarette (Fayard) – bientôt traduits dans de très nombreux pays. Suivront dans la même veine, chez Fayard et Gallimard, Le Retour du général, L’Ordinateur du Paradis et Dénoncez-vous les uns les autres.

Il entreprend également un cycle de romans autobiographiques : Les Pieds dans l’eau (2008, prix des Écrivains du Sud), L’Été 76 (2011), puis Livre pour adultes (2016)et Ma vie extraordinaire (2021), dans lesquels il mêle souvenirs et fiction. On y retrouve ses paysages familiers : Étretat, Le Havre, Paris, New York, les Hautes Vosges. Ces ouvrages, parus chez Gallimard, figurent dans les sélections des principaux prix littéraires et Benoît Duteurtre obtient, en 2017, le grand prix de littérature Henri Gal, décerné par l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre.

Depuis son essai Requiem pour une avant-garde (1995, Les Belles Lettres), Benoît Duteurtre a contribué aux débats sur la musique contemporaine, puis soutenu de nombreux compositeurs à travers l’association Musique Nouvelle en Liberté qu’il a fondée avec Marcel Landowski. Mais il adore également la musique légère, la chanson et l’opérette qui, depuis 1999, font le succès de son émission Étonnez-moi Benoît, chaque samedisur France Musique. On lui doit plusieurs documentaires et un spectacle chanté, Le Fantôme de l’Opéra-Comique, créé en 2004 salle Favart. Conseiller de la Fondation Singer Polignac, il y présente régulièrement des soirées musicales.

Parmi ses publications, on peut mentionner encore des recueils de chroniques comme Ma belle époque (Bartillat), Polémiques et Pourquoi je préfère rester chez moi (Fayard) ; mais aussi deux récits à caractère historique : Ballets roses (Grasset) et La mort de Fernand Ochsé (Fayard). Passionné par la France du début du XXe siècle, il achève en 2022 un Dictionnaire amoureux de la Belle époque et des Années folles (Plon).

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans MarianneLe Figaro littéraireClassicaL’Atelier du roman. Repris pour la plupart en collection « Folio », ses romans ont donné lieu à des traductions dans une vingtaine de langues. Il est membre de l’académie Alphonse Allais et commandeur des Arts et des Lettres.


Raphaël Sévère clarinette

Vainqueur du concours de Tokyo à l’âge de 12 ans, nommé aux Victoires de la Musique « Révélation soliste instrumental » à 15 ans, Raphaël Sévère remporte en novembre 2013 le prestigieux concours des Young Concerts Artists de New York qui lui décerne le 1er Prix ainsi que huit des dix Prix spéciaux. 

Raphaël s’est produit en soliste avec le Deutsche Sinfonieorchester à la Philharmonie de Berlin, l’Orchestra of St. Luke au Alice Tully Hall de New York, l’Orchestre de chambre de Paris au festival de Saint-Denis, l’Orchestre National de Russie au festival de Colmar, le London Philharmonic Orchestra, le Konzerthausorchester de Berlin, les Orchestres Nationaux du Capitole de Toulouse, de Bordeaux-Aquitaine, des Pays de la Loire, de Lille, de Strasbourg, de l’Ile de France. 

En récital, il est présent au Théâtre des Champs Elysées, Kennedy Center de Washington et Merkin Concert Hall de New York, Gardner Museum de Boston et de Vancouver, Auditorium du Louvre, KKL de Lucerne, Rheingau Musik Festival, Mecklenburg-Vorpommern Festspiele, Fondazione La Società dei Concerti di Milano, French May de Hong-Kong, Festival de la Grange de Meslay, Salle Molière à Lyon, Grand Théâtre d’Aix en Provence, Festival de Radio France Montpellier, Folles Journées de Nantes, de Varsovie, de Tokyo. 

En musique de chambre, il a pour partenaires les quatuors Ebène, Modigliani, Prazák, Van Kuijk, les trios Wanderer, les Esprits et Messiaen, également Martha Argerich, Boris Berezovsky, Adam Laloum, Jean-Frédéric Neuburger, Gidon Kremer, David Grimal, Gérard Caussé, Antoine Tamestit, Gary Hoffman, Xavier Philips, Victor Julien-Laferrière, François Salque… 

Attiré depuis toujours par la création et lui-même compositeur, il crée en 2016 sa première pièce Obscurs pour clarinette et guitare à la salle Cortot avec Antoine Morinière, éditée par L’empreinte mélodique. En 2019, il compose Sept Miniatures pour piano seul (création en février 2019) et Entre chien et Loup pour guitare seule (création à Vienne en été 2019). En 2020, il créera son premier concerto pour clarinette et orchestre, commande de l’Orchestre de Bretagne.

Ses disques ont été distingués entre autres par Diapason (Diapason d’Or), Classica (Choc), Télérama (évènement FFFF).

En 2017 parait un album consacré au 1er Concerto pour clarinette de Carl Maria von Weber enregistré à la Philharmonie de Berlin avec le Deutsches Sinfonieorchester sous la direction d’Aziz Shokhakimov, couplé à deux œuvres du même compositeur avec le pianiste Jean-Frédéric Neuburger (Mirare).

Complice de toujours avec le Trio Messiaen, ils font paraître en 2018 un album consacré au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès (Mirare).

Raphaël est en résidence à la Fondation Singer-Polignac en tant que soliste depuis 2020.


Shuichi Okada violon

Né en 1995 à Bordeaux, Shuichi Okada débute l’étude du violon à l’âge de cinq ans. Shuichi est admis au Conservatoire de Paris à l’unanimité à l’âge de quinze ans dans la classe de Roland Daugareil, Suzanne Gessner et Christophe Poiget. Passionné par la musique de chambre, il intègre la prestigieuse classe du Quatuor Ysaÿe et a la chance de travailler avec des professeurs tels que Claire Désert, François Salque, Jérôme Pernoo ou encore le Trio Wanderer. Il participe souvent à des master-classes, notamment avec Mihaela Martin, Pavel Vernikov, Patrice Fontanarosa, Donk Suk Kang, Sarah Nemtanu, Stephan Picard. Il est membre du trio à cordes Arnold.

Shuichi est sélectionné pour participer à de prestigieuses académies telles que l’Académie Seiji Ozawa (Suisse), l’Académie Carl Flesch (où il obtient le Prix Stennebrüggen ainsi que le Prix Ginette Neveu) ou le Festival de Santander. Il est lauréat de nombreux concours : 2ème prix au Concours international Postacchini, 1er prix au Concours international Ginette Neveu, 1er prix et Prix de la personnalité la plus remarquable au Concours international de Mirecourt et devient plus récemment lauréat du Concours Lipizer (Gorizia) et du Concours Fritz Kreisler (Vienne).

Shuichi est régulièrement invité à des festivals, comme le Festival Les vacances de Mr Haydn, le Festival de la Roque d’Anthéron dans le cadre des ensembles en résidence, le Festival de la Vézère, les Moments musicaux de La Baule, le Festival de Pâques de Deauville, le Festival de Giverny, le Festival Musique à Guéthary, Festival du Palazetto Bru Zane, où il s’est produit avec des artistes tels que Jérôme Pernoo, Jérôme Ducros, Michel Strauss, Raphaël Pidoux, Jean-Claude Vanden Eyden, Peter Frankl, Philippe Jaroussky, Mathieu Herzog, Antoine Tamestit, Claire Désert, Lise Berthaud, Philippe Bernold, Pierre Fouchenneret, Itamar Golan, Jean-Claude Pennetier. Avec Jean-Paul Gasparian (piano) et Gauthier Broutin (violoncelle), il forme le trio Cantor, en résidence à la fondation Singer-Polignac depuis septembre 2016.

En musique de chambre, deux CDs paraîtront l’année prochaine : les deux sextuors de Brahms chez B-Records avec Pierre Fouchenneret, Lise Berthaud, Marie Chilemme, François Salque et Yan Levionnois ainsi que l’octuor de Schubert. Il joue un violon italien de Sanctus Séraphin (1735) prêté par la Fondation Zilber.

Shuichi est soutenu par les fondations Safran et Or du Rhin. Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Arnold depuis 2019.


Maxime Quennesson violoncelle

C’est à seulement six ans que Maxime Quennesson débute son apprentissage du violoncelle. En 2011, il entre au Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) de Paris dans la classe d’Hélène Dautry avant de poursuivre sa formation en 2014 au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSMD) de Paris dans la classe de Michel Strauss et Guillaume Paoletti. Maxime y obtient son Master en 2019, mention « très bien » avec les félicitations du jury. La même année, il entre à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth sous la direction de Gary Hoffman et Jeroen Reuling.
Membre fondateur du Trio Zeliha, Maxime est lauréat de nombreux concours internationaux, parmi lesquels Barbash Bach, Louis Rosoor, Edmond Baert, PMC, Flame … En 2021, il est demi-finaliste du concours de Genève. En 2022, il remporte le 3ème prix au concours Trio di Trieste, Italie, (avec Kojiro Okada), et 2ème prix du International Bucchet International Cello Competition, à Bruxelles.
Il s’est produit en soliste, avec orchestre (Orchestre du Concert de la Loge, Stuttgart Kammerorchester, Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, Belgian National Orchestra, Orchestre national des Pays de la Loire…) et en récital (Festival Radio France Montpellier-Occitanie, les Folles Journées, la Roque d’Anthéron, Rencontres Musicales d’Evian, Sommets Musicaux de Gstaad, Festival de Pâques d’Aix-en-Provence et de Deauville…)
Maxime joue sur un violoncelle fabriqué par Jean-Baptiste Vuillaume (1863), généreusement mis à disposition par Bruno Delepelaire, et est soutenu par SAFRAN, l’ADAMI et l’Or du Rhin, et intègre la Fondation Banque Populaire en 2022.

Maxime Quennesson est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Zeliha depuis 2022.

Guillaume Vincent piano

Guillaume Vincent naît en octobre 1991 à Annecy. Il commence à étudier le piano à l’âge de 7 ans. Il donne ses premiers récitals et ses premiers concerts avec orchestre dès 10 ans. Son talent est très vite remarqué par François-René Duchable, qui l’amène à se présenter au Conservatoire de Paris qu’il intègre à 13 ans dans la classe de Jacques Rouvier et Prisca Benoit. Trois ans plus tard, il y obtient son Prix de piano à l’unanimité du jury et son diplôme de formation supérieure. Il y poursuit ensuite sa formation auprès de Jean-François Heisser et Marie-Josèphe Jude en piano et avec Yves Henry en harmonie. Il reçoit son diplôme de Master de piano ainsi que son Prix d’harmonie à 18 ans. En juin 2011, il obtient son diplôme de 3e Cycle d’artiste-interprète. Depuis septembre 2018, Guillaume est élève à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth de Belgique dans la classe de Louie Lortie.


Guillaume Vincent est lauréat de nombreux prix : Prix Drouet-Bourgois, Premier Prix au concours de Leipzig « Young Concert Artists », Prix de l’Académie Ravel et Prix des Mélomanes Côte Sud à Saint-Jean-de-Luz, Troisième Grand Prix au concours Marguerite Long – Jacques Thibaud, Prix de la SACEM, Prix de la Fondation Lacroix, et Prix de l’Orchestre National de France, Premier Prix du concours Adelia Alieva et Révélation classique de l’ADAMI, Prix Jeunes Talents, Prix de la Fondation Safran pour la Musique, lauréat de la Fondation d’entreprise de la Banque Populaire. En 2014 il est nommé dans la catégorie « Révélation soliste instrumental » aux Victoires de la musique classique.

Il se produit en soliste sur les scènes les plus prestigieuses comme le Suntory Hall à Tokyo, le Barbican Hall à Londres, le Théâtre des Champs-Élysées, la Salle Pleyel et la Salle Gaveau à Paris, le Palace of Arts à Budapest, le Qatar Opera House à Doha, le Simón Bolívar Hall à Caracas ou encore St Martins-in-the-Fields à Londres. En outre, il multiplie les collaborations avec des orchestres tels que l’Orchestre de la Radio de Francfort, l’Orchestre philharmonique de Budapest, l’Ensemble orchestral de Kanazawa, l’Orchestre philharmonique de Kanagawa, l’Orchestre national de Bordeaux, l’Orchestre Lamoureux, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, le BBC Symphony Orchestra, l’Orchestre philharmonique du Qatar et l’Orchestre symphonique Simón Bolívar. Ces rencontres lui permettent de travailler avec d’éminents chefs d’orchestre dont Marc Minkowski, Tugan Sokhiev, Seikyo Kim, Fayçal Karoui, Olari Elts, Joshua Dos Santos, Arie Van Beek, et Joshua Weilerstein.

Il est régulièrement invité par de nombreux festivals en France pour se produire en solo et en musique de chambre. Citons notamment le Lille Pianos Festival, le Festival Piano Jacobins à Toulouse, le Festival Chopin à Paris, le Festival Pianos en Valois à Angoulême, le Festival de Pâques et l’Août musical à Deauville, le Festival international Piano Classique à Biarritz, le Festival les Grands Crus Musicaux et l’Esprit du Piano à Bordeaux, le Printemps musical de Saint-Cosme, le Nohant Festival Chopin, la Folle Journée de Nantes, le Festival de la Roque d’Anthéron…

Parmi ses nombreux partenaires de musique de chambre, on peut nommer Augustin Dumay, Renaud Capuçon, Alexandra Soumm, Déborah Nemtanu, Antoine Tamestit, Lise Berthaud, Adrien La Marca, Edgar Moreau, Yan Levionnois, Jean-François Heisser, David Kadouch, Jonas Vitaud, Adam Laloum, Paul Meyer, Michel Lethiec, Sabine Devieilhe, Caroline Casadesus, les quatuors Ardeo, Zaïde, Varèse et Hanson, l’Ensemble Initium et le choeur Aedes.

Outre ses nombreuses collaborations discographiques notamment avec Warner, Guillaume Vincent enregistre deux projets solos pour le label Naïve : un double disque avec les Préludes de Rachmaninov paru en novembre 2012 et Black Liszt en décembre 2019, autour d’œuvres méconnues de Franz Liszt.

En décembre 2019, il crée le spectacle La Traversée avec la comédienne Valentine Jongen à la Ferme du Biéreau en Belgique, en coproduction avec Le Volcan – Scène nationale du Havre où Guillaume est artiste associé depuis 2019. 

Guillaume Vincent est artiste associé de la Fondation Singer-Polignac depuis 2019.

« RENDEZ-VOUS A PARIS » – Sol Gabetta et Bertrand Chamayou

Claude Debussy (1862-1918)

Sonate pour violoncelle et piano

La Terrasse des audiences du Clair de Lune (Prélude extrait du 2e livre)

Franz Liszt (1811-1886)

Jeux d’eau de la Villa d’Este

Frédéric Chopin (1810-1849)/ Franz Liszt

Chants polonais n°5 et 6

Frédéric Chopin

Sonate pour violoncelle et piano

Sol Gabetta violoncelle

Bertrand Chamayou piano

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Amaury Viduvier, Léa Hennino, Yan Levionnois, Guillaume Bellom

Max Bruch (1838-1920)

Pièces pour alto, clarinette et piano opus 83

Andante

Allegro con moto

Andante con moto

Allegro agitato

Johannes Brahms (1833-1897)

Sonate pour clarinette et piano n° 1 opus 120 n° 1

Allegro appassionato

Andante un poco adagio

Allegretto grazioso

Vivace

Frédéric Chopin (1810-1849)

Trio pour piano, alto et violoncelle opus 8

Allegro con fuoco

Scherzo. Vivace – Trio

Adagio. Sostenuto

Finale. Allegretto

Amaury Viduvier clarinette

Léa Hennino alto

Yan Levionnois violoncelle

Guillaume Bellom piano

Biographies

Amaury Viduvier clarinette

Amaury Viduvier est issu d’une famille d’artistes. Son père clarinettiste l’initie à son art dès l’âge de huit ans. Il donne ses premiers concerts et remporte les concours Bellan et UFAM à l’âge de douze ans. Il intègre ensuite le conservatoire du XIIe arrondissement de Paris puis le Conservatoire à rayonnement régional de Paris dans la classe de Richard Vieille et Franck Amet. Il remporte en 2008 le premier grand prix du concours européen de musique en Picardie. Il est reçu en 2010 premier nommé à l’unanimité du jury au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Il obtient la même année un premier prix de perfectionnement à l’unanimité avec félicitations du jury au Conservatoire de Paris. Il est alors nommé clarinette solo de l’orchestre de la Cité internationale ainsi que de l’ensemble Francilien et est régulièrement invité à jouer au sein des orchestres parisiens comme l’orchestre de Paris, l’orchestre national d’’Ile-de-France, l’orchestre Pasdeloup. Il se produit également lors de récitals ou avec différentes formations de musique de chambre. Il est depuis 2012 clarinettiste à l’académie internationale Gyorgy Sebök ainsi que de la garde républicaine. Amaury a récemment remporté le premier prix du Concours international de Berlin dans la catégorie des instruments à vent.

En 2014, il fonde l’ensemble Ouranos aux côtés de Mathilde Calderini, Rafael Angster, Philibert Perrine et Nicolas Ramez, qui remporte le premier prix, le prix du public, le prix de la Fondation Bullukian ainsi que le prix des internautes au Concours international de musique de chambre de Lyon en 2017. Leur premier disque, paru en 2018 pour le label NoMadMusic, est salué par les critiques internationales.

Amaury Viduvier est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec l’ensemble Ouranos.


Léa Hennino alto

Léa Hennino rentre au CRR de Paris à l’âge de 9 ans et obtient en 2008 un DEM avec les félicitations du jury dans la classe de Carole Dauphin. Lauréate du CNSMD de Paris (licence en 2011, master en 2013) où elle étudie auprès de Sabine Toutain et Christophe Gaugué, Léa travaille également un an avec l’altiste japonaise Nobuko Imai à Genève (Erasmus). Elle se perfectionne ensuite auprès de l’altiste anglais Lawrence Power à Zürich pendant deux ans (2014-2016).

La jeune musicienne s’est produite sur de grandes scènes internationales aux côtés d’artistes tels que le quatuor Modigliani, Eric Le Sage, Emmanuel Pahud, Paul Meyer, Nicolas Dautricourt, Clara Jumi-Kang, Zvi Plesser, Adam Laloum, Thorleif Tedeen, Anna Fedorova, Francois Salque, David Kadoush, Alexandra Soumm, Edgar Moreau, Alina Pogotskina, Alena Baeva, Nicholas Angelich, Gauthier Capucon, Jérôme Pernoo, Lars Anders Tomter, Nelson Goerner, Marc Coppey, Anne Queffelec, Martin Beaver, Itamar Golan, Denis Pascal…

En 2014, elle prend part à une tournée européenne de l’intégrale des quintettes de Mozart au côté de Renaud Capucon, Alina Ibragimova, Hanna Weinmeister, Gérard Caussé et Clemens Hagen.

Léa est régulièrement invitée par différents ensembles comme les Dissonances, I Giardini, Le Balcon. Elle prend également part à la troupe du Centre de musique de chambre de Paris menée par Jérôme Pernoo pour deux saisons consécutives.

En 2016, elle interprète le concerto rhapsodie de Martinü avec le Hradec Kralové Philharmonic Orchestra en République Tchèque et est invitée par l’Armenian Philharmonic Orchestra pour la saison 2017/2018. Léa a également fait ses débuts dans la symphonie concertante de Mozart avec l’orchestre de chambre de Toulouse et a tenu la partie soliste au côté de Sebastien Hurtaud dans le Don Quichotte de Strauss avec l’orchestre de Picardie début 2019.

Sélectionnée pour participer à de prestigieuses académies internationales comme Krzyzowa Music for Europe (Pologne), Kronberg Cello Plus (Allemagne), Ravinia Steans Music Institut (USA), Verbier Festival Academy (Suisse), IMS Prussia Cove (Angleterre), Aurora Chamber Music (Suède), Encuentro de Santander (Espagne), elle se produit dans diverses formations lors de concerts et masterclasses avec notamment Tabea Zimmermann, Antoine Tamestit, Kim Kashkashian, Lars Anders Tomter, Thomas Rieble, Veronika Hagen, Pamela Frank, Miriam Fried, Ferenc Rados, Gabor Takacs-Nagy, Hatto Beyerle…

Enrichie de ces nombreuses rencontres, Léa remporte des prix lors de concours en France, Allemagne, Luxembourg et devient également lauréate de la Yamaha Music Fondation of Europe, de la Fondation Meyer et de l’Adami.

Elle est désormais académiste et ambassadrice de Dakapp, application de cours en ligne.

Léa joue un alto de Charles Coquet fait pour elle en 2014 à Paris.


Yan Levionnois violoncelle

Premier Prix des concours internationaux “André Navarra” et “In Memoriam Rostropovitch”, Yan Levionnois est également lauréat du premier concours Reine Elisabeth consacré au violoncelle et du dernier concours Rostropovitch, où il a notamment obtenu le prix de la “personnalité la plus remarquable”, et a été nommé aux Victoires de la musique classique 2011. Il est d’autre part lauréat des fondations d’entreprise Banque Populaire et Safran et révélation classique de l’Adami 2013.

Il s’est produit en soliste avec notamment le London Philharmonic Orchestra, l’Orchestre national de France, le Sinfonia Varsovia et l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, sous la direction de Daniele Gatti, Dimitry Sitkovetsky, Jean-Jacques Kantorow ou encore Heinrich Schiff, et compte parmi ses partenaires de musique de chambre des personnalités telles que David Grimal, Antoine Tamestit, Renaud et Gautier Capuçon, Nicholas Angelich, David Guerrier, Emmanuel Pahud et le quatuor Ébène. Musicien éclectique, il joue régulièrement avec l’accordéoniste de jazz Richard Galliano, et participe en tant que chef de pupitre à l’ensemble sans chef Les Dissonances, abordant avec eux le grand répertoire orchestral, des symphonies de Beethoven aux œuvres de Ravel ou Debussy.

Sa discographie a été unanimement saluée par la presse et le public depuis son premier CD Cello Solo, sorti en 2013 chez Fondamenta. Notons également, entre autres, un disque de sonates avec le pianiste Guillaume Bellom et Pierrots Lunaires, un disque de duos avec la violoniste Mélanie Clapiès, tous deux parus chez le même label, ainsi qu’un enregistrement live à Lugano du Trio Élégiaque n°2 de Rachmaninov, paru chez EMI dans le coffret Martha Argerich & Friends 2011.

Attaché à la création contemporaine et aux rencontres avec les compositeurs, il a travaillé avec Jonathan Harvey, Bruno Mantovani ou encore Éric Tanguy. Il a, de plus, commandé une pièce à Kryštof Mařatka pour le disque Cello Solo, et a créé le Concerto pour violoncelle et orchestre d’harmonie de Richard Dubugnon, une collaboration qui a fait l’objet du film Ce qu’il faut de silences, réalisé par Thierry Augé.

Passionné par la poésie d’Arthur Rimbaud, il a conçu Illuminations, un spectacle mêlant les poèmes du recueil éponyme aux Suites pour violoncelle seul de Benjamin Britten, et dans lequel il assure également le rôle de récitant.

Yan a débuté le violoncelle avec son père, puis a étudié notamment à Paris avec Marc Coppey et Philippe Muller, à Oslo avec Truls Mørk, et à New York avec Timothy Eddy, où il a également suivi des cours de philosophie à la Columbia University.

Il a eu la chance de participer à la création de son violoncelle, réalisé par Patrick Robin, et joue un archet fait pour lui par Yannick Le Canu.

Yan Levionnois est artiste associé, en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Guillaume Bellom piano

Guillaume Bellom a un parcours atypique, menant des études de violon parallèlement au piano, depuis le conservatoire de Besançon jusqu’au conservatoire national supérieur de musique de Paris. C’est au contact de personnalités musicales marquantes, telles que Nicholas Angelich et Hortense Cartier-Bresson, qu’il développe pleinement son activité de pianiste. Finaliste et prix Modern Times de la meilleure interprétation de la pièce contemporaine lors du concours Clara Haskil en 2015, il se révèle lors de cet événement dédié à la pianiste roumaine, elle-même violoniste à ses heures.

La même année, il remporte le premier prix du concours international d’Épinal et devient lauréat de la fondation L’Or du Rhin, avant de remporter le prix Thierry Scherz des Sommets Musicaux de Gstaad l’année suivante. Le grand public le découvre lors des Victoires de la musique 2017, où il est nommé dans la catégorie “révélation soliste instrumental”.

Il s’est produit en soliste avec l’orchestre de chambre de Lausanne, la Camerata du Léman, l’orchestre national de Lorraine, sous la direction de Jacques Mercier et Christian Zacharias. Par ailleurs, son grand intérêt pour la musique de chambre et sa maîtrise d’un vaste répertoire font de lui un partenaire musical convoité. Il joue régulièrement dans le cadre du festival de Pâques d’Aix-en-Provence, du festival international de piano de la Roque d’Anthéron, de Piano aux Jacobins, des festivals de Pâques et de l’Août musical de Deauville, du festival des Arcs, du Bel-Air Claviers festival, du Palazzetto Bru Zane à Venise, ou encore du Centre de musique de chambre de Paris à la salle Cortot, avec des artistes tels que Renaud Capuçon, Amaury Coeytaux, Nicolas Dautricourt, Philippe Cassard, Paul Meyer, Yan Levionnois, Victor Julien-Laferrière ou encore Antoine Tamestit.

Sa discographie comporte trois albums enregistrés avec Ismaël Margain : le premier, dédié aux œuvres pour quatre mains de Schubert (ffff Télérama), le deuxième consacré à Mozart, tous deux pour le label Aparté, ainsi que Deux pianos pour le label B Records en 2018. En 2017 sont parus un disque en sonate avec le violoncelliste Yan Levionnois (Fondamenta) et un disque en solo (Claves) consacré à Schubert, Haydn et Debussy. Aux côtés du quatuor Girard, Guillaume a enregistré un disque Saint-Saëns, paru au printemps 2019 pour le label B Records dans la collection Fondation Singer-Polignac live.

Guillaume Bellom est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

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