Dévotion – Bach à voix basse

Johann Sebastian Bach (1685-1750)

Am Abend aber desselbigen Sabbats, BWV 42

  • Sinfonia

Vergnügte Ruh, beliebte Seelenlust, BWV 170

  • Aria (alto) : « Vergnügte Ruh »

Ich freue mich in dir, BWV 133

  • Aria (alto) : « Getrost! es faßt ein heil’ger Leib »

Ich will den Kreuzstab gerne tragen, BWV 56

  • Aria (bass): « Ich will den Kreuzstab gerne tragen »

Am Abend aber desselbigen Sabbats, BWV 42

  • Aria (Bass): « Jesus ist ein Schild der Seinen »(A major)

Geist und Seele wird verwirret, BWV 35

  • Aria (alto): « Gott hat alles wohlgemacht ! » (F major)

Gottes Zeit ist die allerbeste Zeit, BWV 106

  • Aria (alto & bass duo): « In deine Hände befehl ich meinen Geist » (B minor)

Ich habe genug, BWV 82

  • Aria (alto): « Ich habe genug » (C minor)

Leon Košavić baryton

Nathalie Stutzmann contralto et direction

Orfeo 55

Anne Camillo, Nicola Cleary, Ching Yun Tu, Emmanuelle Dauvin violon I

Thelma Handy, Laura Corolla, Naoko Aoki violon II

Jean-Philippe Gandit, François Martigné alto

Alice Coquart, Jean-Lou Loger violoncelle

Severiano Paoli contrebasse

Yanina Yacubsohn, Isabelle Gratius hautbois

Alexandre Salles basson

Jonas Nordberg théorbe

Chloé Sévère clavecin et orgue

Biographies

Leon Kosavic baryton

Leon Kosavic est né en 1991 et débute la pratique du chant à l’âge de 12 ans. Il est diplômé de l’Académie de musique de Zagreb dans la classe de Giorgio Surian. Il est en résidence à la Chapelle musicale Reine Elisabeth où il suit les cours de José van Dam.

En 2011, il remporte le premier prix du concours national croate pour les étudiants et fait ses débuts dans Carmen dans le rôle de Moralés. La même année, sa carrière professionnelle connaît un tournant en intégrant le théâtre national de Croatie où il interprète Papageno (La Flûte enchantée) et plus récemment le rôle titre de Don Giovanni.

En 2014, Leon Kosavic fait ses débuts au Concert Hall Vatroslav Lisinski à Zagreb dans le rôle d’Orfeo (Orfeo et Euridice). La même année, il chante avec The Sinfonia Finlandia Jyväskylä dans La Passion de Bach (Pilate). Par la suite, il donne un concert de gala au Dubrovnik Summer Festival aux côtés de l’orchestre philharmonique slovène sous la baguette d’Uros Lajovic.

En 2015, Leon apparaît dans Don Pasquale en tant que Docteur Malatesta à l’opéra national de Finlande à Helsinki. Fin 2015, il est récompensé pour son interprétation de Don Giovanni lors de la cérémonie des Croatian Theatre Arts’ Awards dans la catégorie de la meilleure performance pour un artiste de moins de 30 ans.

Plus récemment, Leon a chanté avec le Croatian Radiotelevision Symphony Orchestra ainsi qu’avec le Bergen Philharmonic Orchestra dans la Messe en ut mineur de Mozart, dirigée par Nathalie Stutzmann. Il s’est aussi produit à Liverpool avec le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra où il a interprété La Passion selon Saint Mathieu de Bach, également dirigée par Nathalie Stutzmann. En 2017, il recontre un vif succès dans le rôle de Figaro dans Le Barbier de Séville de Rossini à Helsinki et à l’opéra de Wallonie à Liège, puis dans le rôle titre de Don Giovanni à Stuttgart. Il se produit ensuite à Zagreb, Rotterdam, Lausanne et Londres.

Leon a déjà remporté de nombreux prix prestigieux pour son jeune âge, citons le 3e prix au concours international de chant Mirjam Helin (Helsinki), le premier prix au concours Emmerich Smola (Pays-Bas) et le 3e prix du concours Stanislaw Moniuszko (Pologne). Il se qualifie en 2015 pour la finale du prestigieux concours international Reine Sonja en Norvège.

On le retrouvera prochainement dans le rôle de Ruggiero dans La Juive d’Halévy à Antwerpen (Belgique).


Nathalie Stutzmann contralto et direction

Chef Principal du Kristiansand Symfoniorkester en Norvège

Chef Principal Invité du RTÉ National Symphony Orchestra of Ireland de Dublin

Artiste Associé Principal de l’Orquestra Sinfônica do Estado de São Paulo

Fondatrice et Directrice Musicale d’Orfeo 55

Nathalie is the real thing. So much love, intensity and sheer technique. We need more conductors like her.
Sir Simon Rattle, décembre 2012

Nathalie Stutzmann compte parmi les personnalités musicales les plus marquantes de notre époque. Contralto mythique, elle est aujourd’hui célébrée comme l’une des grandes révélations de la direction d’orchestre. « Une chef qui a tout pour elle » (Le Figaro), à la « direction fougueuse et précise, sensible et contrastée » (Le Monde), avec « un souffle épique, une architecture, une maestria exceptionnelle » (Opéra Magazine).

Chef symphonique, la saison 2018/2019 marque ses débuts en tant que Directrice musicale du Kristiansand Symfoniorkester en Norvège. Elle retrouvera prochainement le Philadelphia Orchestra, le Rotterdams Philharmonisch Orkest, le Royal Liverpool Philharmonic, le Göteborgs Symfoniker ou encore le National Symphony Orchestra Washington. Elle fera également des débuts attendus avec le London Symphony Orchestra et le Seattle Symphony orchestra.

Chef lyrique, après ses succès unanimes dans le Tannhäuser de Wagner à l’opéra de Monte-Carlo puis le Mefistofele de Boito aux Chorégies d’Orange en 2018, elle dirigera la saison prochaine les opéras La Dame de pique de Tchaikovsky et Iphigenie en Tauride de Gluck.

Proclamée « meilleure contralto du monde » (BR Klassik), Nathalie Stutzmann chante depuis ses débuts avec les plus grandes formations internationales et les plus grands chefs d’orchestres. Grande récitaliste, spécialiste du lied allemand et de la mélodie française, elle a donné plus de 300 récitals avec la pianiste suédoise Inger Södergren.

Elle concentre désormais son répertoire vocal aux récitals vocaux avec piano, et aux récitals avec son ensemble Orfeo 55, en résidence à l’opéra orchestre national de Montpellier. Depuis sa création, elle continue à explorer Vivaldi et Bach (Vivaldi Prima Donna album, Bach Une Cantate imaginaire, Deutsche Grammophon), Händel (Heroes from the shadows, Warner Classics) et les grands compositeurs baroques italiens (Quella Fiamma, paru chez Warner Classics en 2017) couronnée par de nombreuses récompenses.

On pourra la retrouver avec Orfeo 55 en concert cette saison à la Philharmonie de Paris, à l’opéra de Montpellier, à l’Arsenal de Metz, à l’Elbphilharmonie de Hambourg ou encore au Schleswig-Holstein Musik Festival de Meldorf.

Nathalie Stutzmann a une formation de pianiste et bassoniste. Pour le chant, elle a reçu l’enseignement de sa mère, Christiane Stutzmann, avant d’étudier à l’école d’art lyrique de l’Opéra de Paris auprès de Michel Sénéchal et de Hans Hotter. Elle a été formée à la direction d’orchestre par Jorma Panula et a pour mentors Sir Simon Rattle et Seiji Ozawa. Elle est Officier des Arts et des Lettres et Chevalier de l’Ordre National du Mérite, Officier du Mérite Culturel de Monte-Carlo.

Nathalie Stutzmann est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec son ensemble Orfeo 55.


Orfeo 55

 Dès sa création en 2009, Orfeo 55, une formation unique au répertoire original et éclectique, s’est produit dans le monde entier sous la direction énergique et inspirée de sa chef et chanteuse Nathalie Stutzmann.

A la tête d’Orfeo 55, Nathalie Stutzmann interprète les plus belles pages de musique baroque de compositeurs tels que Vivaldi, Bach et Händel sur instruments d’époque et explore, sur instruments modernes, les chefs d’œuvre pour orchestre de chambre de Richard Strauss et Arnold Schoenberg. Très vite, la critique remarque : « le son rond puissant et souple à la fois, la rythmique organique et les phrasés enivrants »

La voix, que ce soit celle du contralto de Nathalie Stutzmann ou celle de ses invité(e)s, est au cœur du projet artistique et chaque programme en est le reflet : Prima Donna (Vivaldi), Une Cantate Imaginaire (Bach) (Deutsche Grammophon), Heroes from the Shadows (Händel – Diapason d’Or, Melὀmano de Oro, Editor’s Choice de Gramophone), Quella Fiamma, un recueil d’Arie Antiche, restitués dans leur orchestration originale pour ERATO/Warner Classics et bientôt un très attendu Contraltos, mettant en valeur la relation privilégiée du compositeur et de son interprète dans l’Italie du XVIIème siècle.

Orfeo 55 a été invité par les plus grands festivals en Europe comme Salzbourg, Verbier, Hallé, Lausanne (Bach) et les salles prestigieuses telles que Concertgebouw d’Amsterdam, Victoria Hall de Genève, Wigmore Hall de Londres, Palau de la Musica de Valencia, etc… et s’est produit en France, à Paris – Théâtre des Champs-Elysées, La Seine Musicale et Cité de la Musique -, Lyon, Toulouse, Bordeaux, Strasbourg, Monte-Carlo, Metz, lieu de leur première résidence et Montpellier dont la résidence de trois ans culminera avec une production de Sersé de Haendel en mars 2020. Orfeo 55 a récemment effectué sa première tournée en Asie (Japon, Hong Kong, Chine) et prépare une année 2019 riche en nouveaux programmes :

De grands solistes répondent régulièrement à l’invitation de Nathalie Stutzmann, lui témoignant une confiance artistique indéfectible, parmi lesquels Magdalena Kožená, Philippe Jaroussky, Renaud Capuçon, Sonya Yonchev, Camilla Tilling et Siobhan Stagg.

Orfeo 55 est soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication depuis 2016. Il reçoit également le soutien de l’opéra de Monte Carlo et de l’Association Eurydice 55. Nathalie Stutzmann est Artiste-Associé de la Fondation Singer-Polignac.

Baudelairiana

Claude Debussy (1862-1918)

Nocturnes (1897-99)

  • Nuages*

Richard Wagner (1813-1883)

Wesendonck-Lieder** sur des poèmes de Mathilde Wesendonck

  • Der Engel
  • Stehe still !
  • Im Treibhaus – Studie zu Tristan und Isolde
  • Schmerzen
  • Träume – Studie zu Tristan und Isolde ***
  • Vorspiel und Liebestod*

Tristan und Isolde WWV 90

Claude Debussy

La Mer* (1903-05)

  • De l’aube à midi sur la mer
  • Jeux de vagues
  • Dialogue du vent et de la mer

*arrangement pour orchestre de chambre par Clément Mao – Takacs

**orchestration originale de Clément Mao – Takacs

*** orchestration originale de Richard Wagner

Marie-Laure Garnier soprano

Secession Orchestra

Julie Huguet, Tristan Bronchart flûte

Quentin d’Haussy hautbois

Victor Grindel cor anglais

Joe Christophe, Maxime Jaouen clarinette

Jérémie Da Conceicao, Vivian Angelloz basson

Julien Desplanque, Mickael Ourliac cor

Marc Calentier, Simon Douguet trompette

Romain Durand trombone

Frédéric Marillier tuba

Vincent Buffin, Jehanne Drai harpe

César Carcopino, Virgile Quilliot, Virgile Herbepin percussions

Jacques Comby célesta

Mila Tsankova, Karen Jeauffreau, Alexandre Pascal, Marie Friez violon

François Martigné, Marina Capstick alto

Ella Jarrige, Alexis Derouin violoncelle

Alexandre Baile, Pierre Raphaël Halter contrebasse

Clément Mao-Takacs direction

© FSP JFT

Biographies

Marie-Laure Garnier soprano

Nommée Révélation classique de l’Adami en 2013, Marie-Laure Garnier débute son parcours artistique par la flûte traversière, le piano, l’orgue et la percussion en Guyane. Elle poursuit ses études au Conservatoire de région de Paris puis entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris en 2009 dans la classe de chant de Malcolm Walker. Elle bénéficie également de l’enseignement d’Anne Le Bozec, Susan Manoff, Jeff Cohen, Stephan Genz, Claire Désert et Ami Flammer, et travaille avec Olivier Reboul et Karolos Zouganelis. En 2016, elle obtient le diplôme d’Artiste interprète ainsi qu’un Master de musique de chambre.

Marie-Laure Garnier est lauréate du Concours international de chant de Mâcon en 2014, et de la Fondation Cziffra en 2015. Elle remporte le Prix de la mélodie française du Concours Nadia et Lili Boulanger en 2017 aux côtés de la pianiste Célia Oneto Bensaid avec qui elle forme le Duo Nitescence .

Marie-Laure est invitée à donner des récitals en France notamment au Théâtre des Champs Élysées, à la Philharmonie de Paris, à la Maison de la Radio, au Petit Palais, aux Invalides, aux Théâtre des Bouffes du Nord ainsi que dans des festivals tels les Folles journées de Nantes, La Chaise Dieu, Anglet et le Festival des Voix Romanes. À l’étranger, on l’entend au Palazzo Contarini Polignac à Venise, à l’Orangerie du Manoir de Skebo en Suède, à la Schumann Haus en Allemagne, ou encore au Théâtre du Bolchoï à Moscou. Elle incarne les rôles de La Cantatrice dans Reigen de Boesmans, Tosca dans l’œuvre de Puccini, Gerhilde dans La Walkyrie de Wagner. Elle chantera le rôle d’Ygraine dans Ariane et Barbe Bleue de Dukas en avril 2019 au Capitole de Toulouse.

Marie-Laure a créé des œuvres contemporaines composées par Giacinto Scelsi, Nicolas Bacri, Benoît Menut, Fabien Touchard et Camille Pépin.

Outre son amour de la scène, Marie-Laure Garnier s’attache à la transmission et utilise le chant comme vecteur de lien social. Elle intervient dans des établissements scolaires en partenariat avec le programme de la Philharmonie de Paris. Elle a par ailleurs fondé un chœur de Gospel avec lequel elle propose des concerts caritatifs.

Marie-Laure Garnier bénéficie de la Bourse Jeunes Talents 2018 attribuée par la société Colas. Elle a été nommée « Jeune Talent d’Outremer 2018 ».


Clément Mao-Takacs direction

Clément Mao-Takacs est l’une des étoiles montantes de la nouvelle génération de chefs d’orchestre.

Diplômé du CNSMDP ainsi que de l’Accademia Chigiana de Sienne, il est lauréat du Festival de Bayreuth et a reçu le Prix « Jeune Talent » 2008 décerné par la Fondation del Duca (Institut de France / Académie des Beaux-Arts). En 2013, il est le premier chef d’orchestre à devenir lauréat de la Fondation Cziffra.

Sa carrière de chef d’orchestre commence très jeune puisqu’à l’âge de 15 ans, il dirige son premier concert à la Salle Gaveau (Paris). Il devient l’assistant de Janos Komives (Opéra National de Budapest, 2002 ; enregistrements et concerts en France 2002-2005) puis du directeur musical de l’Opéra de Rome, Gianluigi Gelmetti (2003-2008) ; parallèlement, il reprend en France la direction de l’orchestre Sérénade 2004-2010.

Depuis les années 2010, il a été le chef invité de Norwegian Radio Orchestra, Stavanger Symphony, Oslo Philharmonic, Odense Symphony, Orchestre des Pays de La Loire, Orchestre Symphonique de Bretagne, Festival Orchestra of Sofia, Avanti! Chamber Orchestra Finland, ICE Ensemble New York et Bit 20 Bergen, la Camerata Strumentale « Città di Prato », les orchestres du CNSMDP, le Festival Orchestra de Sofia, les ensembles Aquilon et Initium,… Il a fait ses débuts avec l’Orchestre de Paris en mai 2018, dirigeant cinq concerts au pied levé.

En 2011, il crée Secession Orchestra, qu’il dirige artistiquement et musicalement.

Sa maîtrise technique, sa connaissance étendue du répertoire et son exigence sont unanimement reconnues et appréciées aussi bien dans la musique classique que contemporaine : il est le dédicataire et le créateur de nombreuses pièces (Bargielski, Ballereau, Komives, Feldman, Sikorski, Svensson, Letouvet, Adams, Saariaho, Tarnanen, Stubbe-Tejbjaerg, Motsch, Mu-Xuan Lin, Vincze, Ashton, Lang, Sciarrino, Koskinen…). Spécialiste de la musique de Kaija Saariaho, il a dirigé les créations de la version de chambre de La Passion de Simone aux festivals Melos-Ethos (Slovaquie), Codes (Pologne), Njord Biennale (Copenhague), Saint-Denis ainsi qu’à La Comédie – Scène Nationale de Clermont-Ferrand (France), à Bergen (Norvège), à New-York (USA).

Il a dirigé la pièce iconique Lichtbogen et la création danoise du concerto Notes on Light et a également donné à plusieurs reprises de nombreuses pièces de la compositrice (Festival Novalis, BOZAR Opening Night, FIAF) ; en 2017, il a créé lors du festival Présences (Radio-France) la version de chambre de Quatre Instants, qui lui est dédié. Il prépare un enregistrement de ces œuvres avec Secession Orchestra.

Le répertoire lyrique est important pour cet amoureux de la littérature et de l’art dramatique, qui conçoit l’opéra comme le lieu d’intenses collaborations. Sa rencontre avec Peter Sellars est déterminante et il entretient des liens d’amitiés avec plusieurs acteurs et metteurs en scènes (Olivier Py, Charles Berling, Michel Fau, Brigitte Fossey, Antoine Duléry, Julie Depardieu…) aux univers variés au premier rang desquels il faut citer Aleksi Barrière avec lequel il a créé et codirige la compagnie La Chambre aux échos.

Il a enregistré la pièce Adieu de Stockhausen (Crystal Classics), ainsi que le disque Timpani consacré à Jacques Ibert qui a reçu 5 « Diapasons » par le magazine homonyme.

Il poursuit aussi une carrière de pianiste, soliste et chambriste. Partenaire de nombreux instrumentistes et artistes lyriques, il vient de terminer la tournée Rising Star dans les plus grandes salles d’Europe avec la soprano Omo Bello.

Également compositeur, il écrit principalement pour la voix comme pour l’orchestre ; il réalise également de nombreuses orchestrations et arrangements.

Il possède un DEA de littérature comparée, achève deux doctorats en arts du spectacle et littérature comparée, et publie régulièrement textes et articles.

Il est également conseiller artistique pour plusieurs festivals ; il fonde et dirige notamment deux festivals, l’un en Bretagne (TERRAQUE) et l’autre à Paris (Intervalles).


Secession Orchestra

Secession Orchestra est une formation d’élite à géométrie variable, composée d’une soixantaine de musiciens.

Placé sous la direction musicale et artistique de Clément Mao – Takacs, cet orchestre au répertoire large (de Monteverdi à Saariaho) privilégie le répertoire des 20ème et 21ème siècles. Bien que s’inscrivant tout particulièrement dans l’héritage de la Neue Musik (Liszt, Wagner) et dans la constellation de la Sécession viennoise (Mahler, Schönberg, Berg, Webern, Zemlinsky) et européenne (Debussy, Bartók, Ravel, Strauss, Kodaly, Falla, Chausson, Smetana, Dvorak, Grieg…), l’ensemble ne se prive pas d’aller à la recherche de compositeurs moins connus – tels Dett, Gagnon, Mompou, Crumb, Crawford-Seeger, Revueltas, Schulhoff – et plonge volontiers dans le passé pour livrer des interprétations radicales du répertoire romantique et classique.

Un lien très fort l’unit à la musique de son temps, puisque chaque saison voit une floraison de créations et des liens durables avec des compositeurs de notre temps parmi lesquels on peut citer Saariaho, Adams, Motsch ou Koskinen.

Ses qualités le conduisent à être sollicité par de grands festivals et salles de concerts, en France comme à l’international : Lisztomanias (Châteauroux), Tons Voisins (Albi), Centre Européen de Musique (Bougival), Chopin-Sand (Nohant), MÉTIS et Saint-Denis, Classique au Vert, Floréal (Épinal), Rencontres musicales de Calenzana (Corse), CIMA (Porto Ercole, Italie), Opening night au BOZAR (Bruxelles), Maestri et Bambini (Montercarlo di Lucca, Italie), NOVALIS (Croatie)…

Après six saisons très riches, il s’est imposé comme l’un des jeunes ensembles les plus en vue. Multipliant les collaborations et les passerelles entre les arts, il se produit régulièrement en compagnie d’autres artistes (Thomas Hampson, Renaud Capuçon, Marion Lebègue, Edwin Fardini, Elsa Dreisig, Stéphane Degout, Jonas Vitaud, François Dumont, Jean-François Heisser…) et comédiens (Charles Berling, Didier Sandre, Antoine Duléry, Claude Jamain, Laurence Cordier, Julie Depardieu, Renan Carteaux, Brigitte Fossey, Michel Fau…). Il collabore avec la compagnie La Chambre aux échos pour les spectacles Tu ne dois pas garder la nuit en toi (musiques de Wagner et Mahler, 2013), Violences (Henze et Koskinen), Graal Théâtres et La Passion de Simone (musiques de Kaija Saariaho). 

Considérant tout acte culturel comme un acte social, il choisit de repenser la forme du concert classique à travers des programmes-concepts, et de réinventer le lien entre musiciens et publics au cœur de la cité : sa recherche de l’excellence, son attention à la transmission et sa volonté d’aller au-devant de tous les publics (du jeune public au public en situation de handicap ou souffrant de pathologies lourdes, personnes en soins palliatifs) incarnent sa démarche fondée sur l’éthique. Il est notamment en résidence à l’hôpital Bretonneau (Paris) depuis 2015.

Depuis 2014, il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac, ainsi qu’à la Fondation Royaumont depuis 2017/ Médiathèque musicale Mahler (jusqu’en 2019).

De 2014 à 2016, il a été en résidence au Festival de Saint-Denis et à la mairie du 8ème arrondissement de Paris.

Depuis sa création, l’orchestre reçoit également le soutien de son cercle de mécènes ainsi que celui de la Fondation La Poste. Il bénéficie du soutien de l’ADAMI, de la SPEDIDAM et de la DAC de Paris.

© OLG/CLP - 2025