Musique de chambre en Europe centrale #2 : la modernité tchèque – 16 mars 2023

conçu et présenté par Benoît Duteurtre

Programme musical composé d’extraits de 

Leoš Janáček (1854-1928)

Danse morave n°1 « Ej, Danaj ! » pour piano (1892)

Dans les brumes pour piano (1911-1912)

1. Andante

Quatuor à cordes n°2 Lettres intimes (1928)

2e mouvement : Adagio

Concertino pour piano, deux violons, alto, clarinette, cor et basson

Moderato

Piu mosso

Con moto

Allegro

Bohuslav Martinů (1890-1959)

Sonate pour deux violons et piano H.213 (1931)

1er mouvement : Allegro poco moderato

Études et Polkas H. 308 premier livre

Quatuor pour violon, alto, violoncelle et piano H. 287

Finale : Allegretto poco moderato

Erwin Schulhoff (1894-1942)

Ironies pour piano quatre mains

VI : Tempo di Fox

Milan Kundera (1929-2023)

Andantino pour piano

Ainsi que la diffusion de documents sonores et audiovisuels

Amaury Viduvier clarinette

Nicolas Ramez cor

Rafael Angster basson

Quatuor Hermès

Omer Bouchez, Elise Liu violon

Lou Chang alto

Yan Levionnois violoncelle

Jonas Vitaud, Arthur Hinnewinkel piano

Biographies

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né en 1960 à Sainte-Adresse. Arrière-petit-fils du président René Coty, il grandit au Havre où il commence, adolescent, à se passionner pour la poésie et la musique moderne. En 1977, il entreprend des études de musicologie puis s’installe à Paris. Tout en écrivant beaucoup, il fréquente les milieux de la musique contemporaine, du jazz, et participe comme pianiste à plusieurs spectacles.

Encouragé par Samuel Beckett, il publie en 1982 son premier texte dans la revue Minuit, puis en 1985 son premier roman chez Grasset, avant d’entamer chez Gallimard – dans « l’Infini « puis dans la collection blanche – une série de fictions souvent satiriques sur la France contemporaine : Tout doit disparaîtreDrôle de tempsGaieté parisienneLes Malentendus et Le Voyage en France qui reçoit en 2001 le prix Médicis… Ses goûts littéraires et sa perception du monde le rapprochent d’illustres aînés comme Milan Kundera (qui écrit un avant-propos pour Drôle de temps), Jean-Jacques Sempé (qui dessine les couvertures de ses « Folio »), et d’auteurs de sa génération, en particulier Michel Houellebecq. Il publie également dans la presse littéraire et musicale.

Dans les années 2000, Benoît Duteurtre aborde l’anticipation avec des romans comme Service Clientèle et La Petite Fille et la cigarette (Fayard) – bientôt traduits dans de très nombreux pays. Suivront dans la même veine, chez Fayard et Gallimard, Le Retour du général, L’Ordinateur du Paradis et Dénoncez-vous les uns les autres.

Il entreprend également un cycle de romans autobiographiques : Les Pieds dans l’eau (2008, prix des Écrivains du Sud), L’Été 76 (2011), puis Livre pour adultes (2016)et Ma vie extraordinaire (2021), dans lesquels il mêle souvenirs et fiction. On y retrouve ses paysages familiers : Étretat, Le Havre, Paris, New York, les Hautes Vosges. Ces ouvrages, parus chez Gallimard, figurent dans les sélections des principaux prix littéraires et Benoît Duteurtre obtient, en 2017, le grand prix de littérature Henri Gal, décerné par l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre.

Depuis son essai Requiem pour une avant-garde (1995, Les Belles Lettres), Benoît Duteurtre a contribué aux débats sur la musique contemporaine, puis soutenu de nombreux compositeurs à travers l’association Musique Nouvelle en Liberté qu’il a fondée avec Marcel Landowski. Mais il adore également la musique légère, la chanson et l’opérette qui, depuis 1999, font le succès de son émission Étonnez-moi Benoît, chaque samedisur France Musique. On lui doit plusieurs documentaires et un spectacle chanté, Le Fantôme de l’Opéra-Comique, créé en 2004 salle Favart. Conseiller de la Fondation Singer Polignac, il y présente régulièrement des soirées musicales.

Parmi ses publications, on peut mentionner encore des recueils de chroniques comme Ma belle époque (Bartillat), Polémiques et Pourquoi je préfère rester chez moi (Fayard) ; mais aussi deux récits à caractère historique : Ballets roses (Grasset) et La mort de Fernand Ochsé (Fayard). Passionné par la France du début du XXe siècle, il achève en 2022 un Dictionnaire amoureux de la Belle époque et des Années folles (Plon).

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans MarianneLe Figaro littéraireClassicaL’Atelier du roman. Repris pour la plupart en collection « Folio », ses romans ont donné lieu à des traductions dans une vingtaine de langues. Il est membre de l’académie Alphonse Allais et commandeur des Arts et des Lettres.


Amaury Viduvier clarinette

Amaury Viduvier est lauréat du 1er Grand Prix du Concours international de musique de Berlin 2018, 2ème prix du concours Debussy 2014 et Révélation classique de l’ADAMI 2015. 

Issu d’une famille d’artistes, Amaury Viduvier fait ses premiers pas de clarinettiste à l’âge de huit ans, suivant les traces de son père. Les choses s’enchaînent rapidement pour le jeune élève qui va remporter son premier concours à l’âge de douze ans et d’autres ne tarderont pas à suivre (Bellan, UFAM…). Il reçoit le Premier Grand prix du concours européen de musique en Picardie en 2008. 

Après de brillantes études au CRR de Paris dans la classe de Franck Amet où il obtient un premier prix de perfectionnement, Amaury est reçu premier nommé en 2010 au CNSM de Paris dans la classe de Pascal Moragues et Jean-François Verdier. Il est alors âgé de 19 ans. 

Les succès s’enchaînent pour Amaury qui remporte en 2012 le concours « Yamaha Young Foundation of Europe ». Il va ensuite être invité à se produire en tant que soliste à la Philharmonie de Berlin, aux Chorégies d’Orange, au Théâtre des Bouffes du Nord, Salle Cortot, CASS de Londres, aux côtés d’artistes renommés tels Antoine Tamestit, Renaud Capuçon, Nicholas Angelich, Alexandre Kantorow… Il est également l’invité régulier d’émissions sur France Musique. 

La musique de chambre tenant une grande place dans sa vie d’artiste, Amaury fonde un quintette à vent en 2014, l’Ensemble Ouranos, avec lequel il remporte le 1er Prix du Concours international de musique de chambre de Lyon en 2017 ainsi que le 1er Prix du Concours international Carl Nielsen deux ans plus tard. L’ensemble a enregistré deux disques pour le label NoMadMusic. 

Il est également Clarinette solo de l’Orchestre de la Garde Républicaine.

Amaury Viduvier est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac au sein de l’Ensemble Ouranos.


Rafael Angster basson

Né en 1992, Rafael Angster commence le basson à l’âge de 8 ans au Conservatoire de Strasbourg auprès de Jean-Christophe Dassonville. A 18 ans, il intègre la classe de Gilbert Audin au Conservatoire National supérieur de musique de Paris, établissement dans lequel il obtient son Diplôme en 2015 avec les félicitations du jury. Il y a également poursuivi un cursus d’improvisation générative, discipline expérimentale à la frontière entre le jazz et la musique contemporaine, dans laquelle il obtient également son Prix avec la plus haute mention.

Il a eu, au cours de ses années d’apprentissage, l’occasion de se perfectionner auprès de bassonistes renommés tels que Laurent Lefèvre, Frank Morelli et Daniele Damiano.

Pendant ses jeunes années, Rafael remporte à plusieurs reprises le Concours National des Jeunes Bassonistes, et en 2012, il gagne le 2ème prix et le prix de la meilleure interprétation de l’œuvre contemporaine au Ve Concours international de basson K.M. von Weber à Wroclaw (Pologne). Finaliste du concours de l’International Double Reed Society en 2018, il est également nommé l’année suivante Révélation classique de l’Adami.

Rafael occupe depuis 2016 le poste de Premier basson solo à l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg.

Ayant à coeur de partager sa passion pour la musique de chambre avec le public, Rafael est membre fondateur de l’Ensemble Ouranos, avec lequel il remporte le Premier Prix et le Prix du Public au Concours international de musique de chambre de Lyon en 2017, ainsi que le premier prix du Concours international Carl Nielsen à Copenhague en 2019.

En tant que soliste ou chambriste, il a collaboré avec de nombreux artistes français de premier plan et s’est produit en concert dans des salles prestigieuses en France et à l’étranger, telles que le Théâtre des Champs-Elysées, le Théâtre des Bouffes du Nord, le Théâtre de la Fenice à Venise, et le Panthéon de Rome.

Rafael joue un basson français modèle Prestige de la marque Buffet Crampon et bénéficie par ailleurs du soutien du fabricant français depuis des années.

Rafael Angster est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac au sein de l’Ensemble Ouranos.


Nicolas Ramez cor

Né en 1994 de parents musiciens, Nicolas Ramez commence l’apprentissage de la musique par le piano, dès l’âge de 5 ans. Deux ans plus tard, il entre au Conservatoire à Rayonnement Régional de Nantes dans la classe de cor de François Mérand, tout en continuant la pratique du piano. A l’âge de 16 ans, il est admis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, dans la classe d’André Cazalet. Il y obtient en 2014 sa Licence puis son master en 2016.
Très tôt, Nicolas se distingue dans sa discipline principale et gagne à l’âge de 11 ans le premier prix du Concours Wassermassons. En 2011, il obtient également le second prix au Concours international de Brno et en 2016 remporte le 3ème prix au Concours international de l’ARD de Munich.
En 2016, il occupe le poste de premier cor solo au sein de l’Orchestre de Chambre de Paris avant de devenir cor solo de l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg en 2021.Il continue également de s’investir dans divers projets notamment avec l’Ensemble Ouranos, quintette à vent, avec lequel il s’est distingué en 2017 au Concours international de musique de chambre de Lyon en remportant le premier prix ainsi qu’en 2019 avec le premier prix et le prix de la meilleure interprétation de l’oeuvre commandée au Concours international de musique de chambre Carl Nielsen de Copenhague. L’ensemble a enregistré deux disques pour le label NoMadMusic.
Nicolas a intégré le programme génération SPEDIDAM en 2016 et a été nommé révélations classiques de l’ADAMI en 2017 avant d’être nommé aux victoires de la musique classique en 2018 dans la catégorie « révélation soliste instrumental ».

Nicolas Ramez est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac au sein de l’Ensemble Ouranos.


Quatuor Hermès

Les membres du Quatuor Hermès, en référence au fameux messager de la mythologie grecque, puisent leur force musicale dans leurs voyages aux quatre coins du monde. Le Carnegie Hall à New York, la Cité Interdite à Pékin ou encore le Wigmore Hall à Londres font ainsi partie des salles qui les ont le plus marqués. Le quatuor est également présent dans les grands festivals tels que les Folles Journées de Nantes et Tokyo, le festival Radio-France de Montpellier, les festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, la Roque d’Anthéron, Mecklenburg-Vorpommern, Mantova Chamber Music festival, le printemps des Alizés au Maroc, Wonderfeel festival…

La formation originale du groupe voit le jour en 2008 entre les murs du CNSMD de Lyon où les musiciens étudient avec les membres du Quatuor Ravel. Ils s’enrichissent ensuite auprès de personnalités marquantes comme le Quatuor Ysaÿe, le Quatuor Artemis, Eberhard Feltz, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec qui les membres travaillent encore régulièrement aujourd’hui. Ouverts à tous les répertoires, ils ont partagé la scène avec des musiciens émérites comme Yo-Yo Ma, Nicholas Angelich, Gregor Sigl, Pavel Kolesnikov, Kim Kashkashian, Anne Gastinel ou encore les quatuors Ébène et Auryn.

Lauréat de nombreux premiers prix, notamment au concours de Genève ainsi qu’aux Young Concert Artists Auditions de New York, le Quatuor Hermès est également soutenu par la Fondation Banque Populaire et a été en résidence à la Chapelle Reine Elisabeth à Bruxelles de 2012 à 2016.

Sa collaboration proche et privilégiée avec le label La Dolce Volta a donné naissance à une intégrale des quatuors de Schumann ainsi qu’à un album consacré à Ravel, Debussy et Dutilleux, qui lui ont tous deux valu de multiples récompenses dans la presse. Son dernier enregistrement de quatuors de Schubert a par ailleurs remporté le Choc du magazine Classica ainsi qu’un Trophée Radio Classique, et a été nommé CD de la semaine de la radio bavaroise Br-Klassik.

Depuis 2018, le quatuor a élargi son horizon musical par sa rencontre avec l’accordéoniste Félicien Brut et le contrebassiste Édouard Macarez, avec qui il décident de créer le Pari des Bretelles, un projet enregistré pour Mirare en 2019, avant une deuxième collaboration en 2020, rendant hommage à Beethoven au travers de neuf créations.

Elise Liu joue un violon de Carlo Tononi de 1730 prêté par M. Piganiol, à l’initiative de l’association Talents & Violon’celles.


Jonas Vitaud piano

Né en 1980, Jonas Vitaud commence le piano à 6 ans et l’orgue à 11 ans. Formé par Brigitte Engerer, Jean Koerner et Christian Ivaldi, il obtient au Conservatoire National Supérieur de Paris quatre premiers prix (piano, musique de chambre, accompagnement au piano, harmonie).

Lauréat de plusieurs concours internationaux tant en soliste qu’en chambriste (Lyon, ARD de Munich, Trieste, Beethoven de Vienne), Jonas Vitaud se produit dans de prestigieux festivals : Roque d’Anthéron, Lille Piano(s) Festival, Piano aux Jacobins, Pâques à Deauville, Folle journée de Nantes Tokyo Ekaterinburg et Varsovie, Festival de la Chaise Dieu, Festival Chopin de Bagatelle, Richard Strauss Festival en Allemagne, Automne Musical de Caserta en Italie, iDans d’Istanbul, Summer Festival de Dubrovnik, French May à Hong Kong, Phillips collection à Washington…

Il joue dans toute l’Europe mais aussi en Russie, Iran, Chine, Turquie, Japon, Etats-Unis…

Jonas Vitaud se produit avec des orchestres comme celui de Mulhouse, Cannes, Toulouse, l’Orchestre des Pays de Savoie, l’Orchestre Philharmonique de Moravie, le Sinfonia Varsovia, l’Orchestre de la Radio de Munich, l’Orchestre Symphonique de la Radio de Prague…

Il réserve une place privilégiée à la musique de chambre et joue avec des artistes tels les sopranos Karine Deshayes, Sumi Hwang et Yumiko Tanimura, les violoncellistes Victor Julien-Laferrière et Christian-Pierre La Marca, l’altiste Adrien La Marca, le pianiste Adam Laloum, le clarinettiste Raphaël Sévère, la violoniste Mi-Sa Yang, le Quatuor Zaïde…

Passionné par les musiques actuelles, Jonas Vitaud a travaillé avec des maîtres de la création comme Henri Dutilleux, Thierry Escaich, György Kurtag, Philippe Hersant, Yann Robin… Ces rencontres, notamment au festival Musique sur Ciel de Cordes, ont été une occasion de se confronter à la variété des courants musicaux actuels et de développer son imaginaire musical.

Jonas a enregistré plusieurs disques pour le label Mirare : un album solo dédié à l’année 1802 de Beethoven (Choc Classica) en 2021, un disque consacré aux sonates de Mozart avec la violoniste Mi-Sa Yang en 2019, un double-album consacré aux jeunes années de Debussy en 2018, ainsi que Les Saisons dédié à Tchaïkovsky (5 Diapason) en 2016. Citons également la parution d’un disque avec le violoncelliste Victor Julien-Ferrière (Alpha Classics, 2019) et un disque solo consacré à Dutilleux et Franz Liszt encensé par les critiques (NoMadMusic, 2016) grâce auquel il reçoit le Grand Prix soliste instrumental de l’Académie Charles Cros. Il donne de nombreux hommages à Henri Dutilleux durant l’année de son centenaire en 2016 à l’Opéra de Limoges, l’Opéra de Vichy, Scènes Nationales de Douai et Arras, Londres…

Jonas Vitaud enseigne au CNSM de Paris depuis 2013. Il est professeur assistant dans la classe de piano de Marie-Josèphe Jude. Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2008 et est devenu artiste associé en 2013.


Arthur Hinnewinkel piano

Né aux États-Unis en 2000, Arthur Hinnewinkel commence ses études de piano à Singapour. Après avoir étudié auprès d’Anne-Lise Gastaldi au CRR de Paris d’où il sort avec les Félicitations du Jury, il intègre à 15 ans le CNSMDP chez Hortense Cartier-Bresson, avec qui il vient tout juste de terminer son Master. C’est ici qu’il rencontre Itamar Golan, Claire Désert, Maria Belooussova, François Salque, Gary Hoffman et Ivry Gitliss, personnalités qui éveilleront chez Arthur des perspectives musicales nouvelles, allant de la construction mathématique de la justesse à la nature métaphysique du son. Arthur se passionne pour un répertoire allant du 17ème
siècle aux contemporains du 21e, mais aussi pour le Jazz et les musiques Indiennes et d’Asie du Sud-Est, qu’il a découvert au cours de voyages qui lui ont donné goût à la diversité culturelle de notre monde.
Arthur se produit régulièrement, dans des festivals (Festival de Wissembourg par exemple), mais aussi en récital au Teatro di Marcello à Rome, et développe aussi son activité de musique de chambre dans diverses formations, notamment en sonate pour Violon et Piano et en Trio. Musicien curieux, il aime allier les arts en créant notamment des projets avec des danseurs.

Lors de la saison 2021-2022, on a notamment pu l’entendre au Musée Guimet à Paris dans le cadre de la saison Les Pianissimes et à l’Août musical de Deauville.

La musique de chambre en Europe Centrale, le romantisme tchèque – 17 novembre 2022

Concert-commenté conçu et présenté par Benoît Duteurtre

Programme musical

Jan Ladislav Dussek (1760-1812)

Sonate pour piano à quatre mains opus 67 n° 1 – rondo

Sonate pour piano opus 9 n° 1 – premier mouvement 

Bedřich Smetana (1824-1884)

Polka poétique n° 3 pour piano* 

Souvenirs de bohème n° 1 pour piano*

Quatuor à cordes n° 1 en mi mineur : « De ma vie » – mouvement 1

Antonín Dvořák (1841-1904)

Danses slaves pour piano quatre mains opus 72 n°2

Trio pour piano et cordes n° 4 en mi mineur Dumky 90 – Allegro et Lento

Zdeněk Fibich (1850-1900)

Poème opus 41 pour violon piano*

Antonín Dvořák 

Quintette avec piano n° 2, opus 81 – finale 

ainsi que la diffusion d’archives sonores et audiovisuelles 

Quatuor Hermès

Omer Bouchez, Elise Liu violon

Lou Chang alto

Yan Levionnois violoncelle

Philippe Hattat, Arthur Hinnewinkel* piano

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né en 1960. Il a grandi au Havre où il a commencé, très jeune, à écrire de la prose et de la poésie, avant d’entreprendre des études de musicologie. Son goût pour l’art moderne l’a conduit à étudier auprès de grands compositeurs comme Ligeti, puis à fréquenter les milieux du free jazz et à participer comme pianiste à de nombreux spectacles.

Dans le même temps, encouragé par Samuel Beckett, il a publié en 1982 son premier texte dans la revue Minuit, puis en 1985 son premier roman chez Grasset, avant d’entamer, chez Gallimard, une série de fictions souvent satiriques sur la France contemporaine : Tout doit disparaîtreDrôle de tempsGaieté parisienneLes Malentendus… Ses goûts littéraires et sa vision du monde l’ont alors rapproché d’illustres aînés comme Milan Kundera ou Jean Jacques Sempé, et d’auteurs de sa génération comme Michel Houellebecq.

Depuis son essai Requiem pour une avant-garde, Benoît Duteurtre a contribué au débat sur la musique contemporaine et a soutenu de nombreux compositeurs à travers l’association Musique Nouvelle en Liberté. Il cultive également depuis ses jeunes années une passion pour la musique légère, la chanson et l’opérette qui s’est épanouie, depuis 1999, dans les programmes de son émission Étonnez-moi Benoît, chaque samedi matin sur France Musique. On lui doit en outre plusieurs documentaires sur l’opérette et un spectacle créé en 2004 à l’Opéra Comique

Dans les années 2000, Benoît Duteurtre a abordé de nouveaux genres littéraires comme l’anticipation, avec La Petite Fille et la cigarette, traduit dans le monde entier, mais aussi l’autobiographie avec des ouvrages comme Les Pieds dans l’eauL’Été 76 ou Livre pour adultes. Il a été couronné en 2001 par le prix Médicis, en 2017 par l’Académie Française pour l’ensemble de son œuvre. Conseiller musical de la fondation Singer-Polignac, il écrit dans L’Atelier du romanClassicaMarianneLe Figaro littéraire et Le Monde diplomatique.


Quatuor Hermès

Le Quatuor Hermès, en référence au fameux messager de la mythologie grecque, puise sa force musicale par son rôle de passeur entre le texte du compositeur et la sensibilité du public. Les musiciens établissent également cette identité par leurs voyages aux quatre coins du monde. Le Carnegie Hall à New York, la Cité Interdite à Pékin ou encore le Wigmore Hall à Londres font ainsi partie des salles qui les ont le plus marqués. Le quatuor est également présent dans les grands festivals tels que les Folles Journées de Nantes et Tokyo, le festival Radio-France de Montpellier, les festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, la Roque d’Anthéron, Mecklenburg-Vorpommern, Mantova Chamber Music festival, le printemps des Alizés au Maroc, Wonderfeel festival…

La formation originale du groupe voit le jour en 2008 entre les murs du CNSMD de Lyon où ils étudient avec les membres du quatuor Ravel. Ils s’enrichissent ensuite auprès de personnalités marquantes comme le quatuor Ysaÿe, le quatuor Artemis, Eberhard Feltz, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec qui ses membres travaillent encore régulièrement aujourd’hui. Ouverts à tous les répertoires, ils sont amenés régulièrement à partager la scène avec des musiciens émérites comme Yo-Yo Ma, Nicholas Angelich, Gregor Sigl, Pavel Kolesnikov, Kim Kashkashian, Anne Gastinel ou encore les quatuors Ébène et Auryn.

Lauréat de nombreux premiers prix, notamment au concours de Genève ainsi qu’aux Young Concert Artists Auditions de New York, il est également soutenu par la fondation Banque Populaire. Il a été quatuor en résidence à la Chapelle Reine Elisabeth à Bruxelles de 2012 à 2016 et est depuis 2019 quatuor associé à la Fondation Singer-Polignac à Paris.

Leur collaboration proche et privilégiée avec le label La Dolce Volta a donné naissance à leur intégrale des quatuors de Schumann ainsi qu’à un album consacré à Ravel, Debussy et Dutilleux, qui leur ont tous deux valu de multiples récompenses dans la presse. Leur dernier enregistrement de quatuors de Schubert a par ailleurs remporté le Choc du magazine Classica ainsi qu’un Trophée Radio Classique, et a été nommé CD de la semaine de la radio bavaroise Br-Klassik.

Depuis 2018, le quatuor élargit son horizon musical par sa rencontre avec l’accordéoniste Félicien Brut et le contrebassiste Édouard Macarez, avec qui ils décident de créer le Pari des Bretelles, un projet enregistré pour Mirare en 2019, avant une deuxième collaboration en 2020, rendant hommage à Beethoven au travers de neuf créations.

Elise Liu joue un violon de Carlo Tononi de 1730 prêté par Mr. Piganiol, à l’initiative de l’association Talents & Violon’celles.


Philippe Hattat piano

Né en 1993, Philippe Hattat entame ses études musicales à l’âge de huit ans au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre, dès 2003, au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris en classe de piano (avec Chantal Fraysse puis Emmanuel Mercier), puis en 2006 en classe d’accompagnement (avec Ariane Jacob, Jean-Marie Cottet et Philippe Biros). Durant cette période, il fut également un disciple de Jean-Marc Luisada qui lui ouvrit de nombreuses voies nouvelles d’interprétation. En septembre 2011, il intègre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris les classes de piano de Jean-François Heisser et d’accompagnement de Jean-Frédéric Neuburger et a depuis obtenu 8 premiers prix dans cette institution (en piano, accompagnement, écriture et orchestration).

Son expérience sur la scène est déjà considérable. Il s’est produit dans des festivals de toutes sortes, en tant que soliste (Les Nuits musicales de Pise, Musique au moulin à Moulin d’Andé, Musique et Terroir à Caunes-Minervois, Le Brulhois musical, Heure musicale au Marais à Paris, Piano en Valois à Angoulême, Festival Chopin à Paris, Festival de l’Orangerie de Sceaux, festival du Palazzetto Bru Zane 2016 à Paris, Musica da Casa Menotti à Spoleto [Italie] ; festival Sonograms à Sofia [Bulgarie] ; Festival International de Piano de la Roque d’Anthéron, Terres de Paroles, Festival de Musique de Sully & du Loiret , festival Encuentros à Buenos Aires [Argentine], etc.), également en tant que chambriste (Journées Ravel de Monfort-l’Amaury, Musiques sur Ciel de Cordes-sur-Ciel, Moments musicaux de Chalosse, Printemps de l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean-de-Luz, Gümüşlük Klasik Müzik Festivali en Turquie, Festival de Pâques et Août Musical de Deauville, Messiaen au pays de la Meije, etc.), mais aussi en tant que soliste avec orchestre (Les Estivales en Puisaye-Forterre avec l’Orchestre de chambre tchèque Camerata bohemia [direction : Rémi Gousseau] ; concerts avec l’Orchestre Bel’Arte [direction : Richard Boudarham]) et clavier d’orchestre (Folles Journées de Nantes 2013 avec l’Orchestre Poitou-Charentes [direction : Jean-François Heisser] ; 32ème festival Aspect des Musiques d’Aujourd’hui à Caen avec l’ensemble Multilatérale [direction : Kanako Abe]…). Il est sollicité pour l’accompagnement vocal, que ce soit avec chœur ou avec chanteurs solistes. Il fut également chef de chant pour l’opéra Les contes de la lune vague après la pluie de Xavier Dayer (coproduction entre la Fondation Royaumont, l’ensemble Linea, l’Opéra de Rouen et l’Opéra Comique). En juillet 2017, il participa à la 4e Académie Internationale d’été de Musique Contemporaine, organisée par l’Ensemble Linea, en tant que professeur de piano.

Egalement compositeur, il suit l’enseignement en composition et orchestration de Michel Merlet à Levallois-Perret de 2005 à 2011. Il pratique le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens, ainsi que le violoncelle entre 2004 et 2014. Il intègre en octobre 2014 la classe d’Improvisation à l’Orgue de Pierre Pincemaille au CRR de Saint-Maur-des-Fossés, et obtient son prix dans cette discipline en juin 2016. Très impliqué par la création contemporaine, il a dernièrement participé à plusieurs premières mondiales, comme celles des cycles Imago Mundi (avec le baryton Jacques L’Oiseleur des Longchamps en mai 2016) et Hölderlin-Lieder (avec le baryton-basse Vincent Le Texier en mai 2017) d’Olivier Greif, ainsi que la création mondiale partielle des Etudes pour piano de Philippe Manoury, avec Jean-Frédéric Neuburger durant l’édition 2016 du Festival Berlioz à La Côte-Saint-André (création complète en septembre 2019 à la Scala de Paris), ou encore Urphänomen II.b pour piano et électronique de Sasha J. Blondeau (création au Festival Présences 2020 à la Maison de la Radio). Attaché tant au grand répertoire qu’à la création contemporaine ou à la redécouverte de compositeurs moins connus (Déodat de Séverac, Durosoir, Kœchlin, Medtner, etc), son horizon musical s’est élargi à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et des musiques traditionnelles extra-européennes (gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, étude des chansons traditionnelles zoroastriennes avec le linguiste Chams Bernard, etc).

Il est lauréat du Concours international de piano Claude Bonneton de Sète 2010 (1er prix et prix du public), du Concours International Giorgio Cambissa 2016, et du Concours International de Piano d’Orléans 2016 (Prix Ricardo Viñes, Prix Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon – Yvonne Bonnaud pour sa pièce Causa Pulchritudinis). Il en est membre du jury dans l’édition ‘Brin d’herbe’ en juillet 2021.

En 2020, il intègre le Trio Messiaen, composé de ses amis et camarades du Conservatoire le violoniste David Petrlik et le violoncelliste Volodia van Keulen, se produisant ainsi à la Salle Molière de Lyon, à l’Auditorium du Louvre, au Palazzetto Bru Zane à Venise, au festival Messiaen au Pays de la Meije, à l’opéra de Clermont-Ferrand, au Wigmore Hall de Londres…

Plusieurs enregistrements sont à son actif, consacrés à des compositeurs d’aujourd’hui. Le disque Olivier Greif, Les Chants de l’âme, sorti en janvier 2020 chez B Records (collection Deauville Live), auquel il participe avec Marie-Laure Garnier, Clémentine Decouture, Paco Garcia et Yan Levionnois, est salué par la critique (Choc de Classica 2020). En septembre de la même année sort le disque En Blanc et Noir qu’il a enregistré chez Triton avec le pianiste Orlando Bass et la violoniste Rachel Koblyakov, monographie consacrée au compositeur Patrick Loiseleur. Deux autres disques sont sortis en 2021 : Fabien Touchard. Littoral chez Hortus, et Danse des morts. Olivier Greif (chez B Records, Deauville Live), qui est Choc de Classica 2021 et Diapason d’Or. Fin avril 2022 un disque monographique George Crumb. Black Angels. Music for a Summer Evening (Makrokosmos III) (B Records, Deauville Live) avec Théo Fouchenneret, le Trio Xenakis et le Quatuor Hanson, est lui aussi Choc de Classica.

Outre ses activités musicales, et pour satisfaire sa curiosité, il s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir, avec une prédilection certaine pour les sciences traitant du langage, comme la phonétique, la linguistique comparative et l’étymologie, dont première publication scientifique en 2019.

Philippe Hattat est en résidence à la Fondation Singer-Polignac en tant que soliste depuis 2016.


Arthur Hinnewinkel piano

Né aux États-Unis en 2000, Arthur Hinnewinkel commence ses études de piano à Singapour. Après avoir étudié auprès d’Anne-Lise Gastaldi au CRR de Paris d’où il sort avec les Félicitations du Jury, il intègre à 15 ans le CNSMDP chez Hortense Cartier-Bresson, avec qui il vient tout juste de terminer son Master. C’est ici qu’il rencontre Itamar Golan, Claire Désert, Maria Belooussova, François Salque, Gary Hoffman et Ivry Gitliss, personnalités qui éveilleront chez Arthur des perspectives musicales nouvelles, allant de la construction mathématique de la justesse à la nature métaphysique du son. Arthur se passionne pour un répertoire allant du 17ème
siècle aux contemporains du 21e, mais aussi pour le Jazz et les musiques Indiennes et d’Asie du Sud-Est, qu’il a découvert au cours de voyages qui lui ont donné goût à la diversité culturelle de notre monde.
Arthur se produit régulièrement, dans des festivals (Festival de Wissembourg par exemple), mais aussi en récital au Teatro di Marcello à Rome, et développe aussi son activité de musique de chambre dans diverses formations, notamment en sonate pour Violon et Piano et en Trio. Musicien curieux, il aime allier les arts en créant notamment des projets avec des danseurs.

Lors de la saison 2021-2022, on a notamment pu l’entendre au Musée Guimet à Paris dans le cadre de la saison Les Pianissimes et à l’Août musical de Deauville.

« RENDEZ-VOUS A PARIS » – David Kadouch & le Quatuor Hermès

Clara Schumann (1819-1896)

Nocturne en fa majeur opus 6 n° 2

Robert Schumann (1810-1856)

Quatuor avec piano en mi bémol majeur opus 47

  • Sostenuto assai – Allegro ma non troppo
  • Scherzo : Molto vivace
  • Andante cantabile
  • Finale : Vivace

Quintette pour piano et cordes en mi bémol majeur opus 44

  • Allegro brillante
  • In modo d’una marcia. Un poco largamente
  • Scherzo : Molto vivace
  • Allegro ma non troppo

David Kadouch piano

Quatuor Hermès

Omer Bouchez, Elise Liu violon

Lou Chang alto

Yan Levionnois violoncelle

en partenariat avec

Soutenez l’Institut Pasteur et participez à la lutte contre la pandémie de Covid-19 en donnant ici

Biographies

David Kadouch piano

Né en 1985, David Kadouch se forme auprès de Odile Poisson au C.N.R. de Nice, de Jacques Rouvier au CNSM de Paris, de Dmitri Bashkirov à l’Ecole Reina Sofia de Madrid et se perfectionne auprès de Murray Perahia, Maurizio Pollini, Maria-Joao Pires, Daniel Barenboim, Vitaly Margulis, Itzhak Perlman, Elisso Virsaladze et Emanuel Krasovsly. A 13 ans, il joue au Metropolitan Hall de New York, à 14 ans au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou,» en 2005, il est l’invité des Académies de Salzburg et de Verbier (Prix d’Honneur en 2009), puis finaliste du «Leeds International Piano Competition » en 2009. Depuis 2007, il est lauréat de l’ADAMI, de la Fondation Natexis Banques Populaires et également « Révélation Jeune Talent » des Victoires de la Musique 2010 puis « Young Artist of the Year » aux Classical Music Awards 2011.

David Kadouch est invité dans de nombreux festivals comme le Festival de musique contemporaine de Lucerne sous la direction de Pierre Boulez, Klavier-Festival Ruhr, Gstaad, Montreux, Verbier, Jérusalem, Aix-en-Provence, Colmar, Deauville, la Roque d’Anthéron, Montpellier, Saint-Denis, Piano aux Jacobins à Toulouse et en Chine. Il se produit en musique de chambre avec Renaud et Gautier Capuçon, Edgar Moreau, Nikolaj Znaider, Antoine Tamestit, Frans Helmerson, Sol Gabetta, Patricia Kopatchinskaja, Michel Dalberto, ainsi que les Quatuors Ebène, Modigliani, Quiroga et Ardeo.

Il se produit également avec l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich et David Zinman, le BBC Symphony Orchestra et Marc Minkowski, l’Orchestre Philharmonique de Radio France et Myung-Whun Chung, l’Orchestre National de France et Daniele Gatti, l’Orchestre National de Lille et l’Orchestre de la Fondation Gulbenkian avec Jean-Claude Casadesus, l’Orchestre de Strasbourg et Marc Albrecht, le Halle Orchestra et Robin Ticciati, Israël Philharmonic ou encore le Hong-Kong Sinfonietta.

Parmi les points forts de la saison 2017/2018 : il se produit avec l’Orchestre Insula et Laurence Equilbey, le Hong-Kong Sinfonietta, l’Orchestre National de Montpellier, l’Orchestre Philharmonique de Marseille, le BBC Scottish Symphony Orchestra et Matthias Pintscher. Il se produit également mais en récital seul à Evanston, Biel, Bruxelles aussi en duo avec Edgar Moreau à Vienne, Londres, Amsterdam, Toulouse, Lyon, Heilbronn…

David Kadouch a enregistré le 5ème Concerto de Beethoven (Naxos), l’intégrale des Préludes de Chostakovitch (TransartLive), un disque Schumann avec le Quatuor Ardeo (Decca/Universal), un disque de musique russe, un récital consacré à Bach, Janacek, Schumann et Bartok (Mirare) ainsi qu’un récital en duo avec Edgar Moreau autour de Franck, Strohl, Poulenc, de la Tombelle (Warner – Erato).

Dernière parution : Révolution (Mirare, 2019)


Quatuor Hermès

Le quatuor Hermès, en référence au fameux messager de la mythologie grecque, puise sa force musicale par son rôle de passeur entre le texte du compositeur et la sensibilité du public. Les musiciens établissent également cette identité par leurs voyages aux quatre coins du monde. Le Carnegie Hall à New York, la Cité Interdite à Pékin ou encore le Wigmore Hall à Londres font ainsi partie des salles qui les ont le plus marqués. Le quatuor est également présent dans les grands festivals tels que les Folles Journées de Nantes et Tokyo, le festival Radio-France de Montpellier, les festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, la Roque d’Anthéron, Mecklenburg-Vorpommern, Mantova Chamber Music festival, le printemps des Alizés au Maroc, Wonderfeel festival…

La formation originale du groupe voit le jour en 2008 entre les murs du CNSMD de Lyon où ils étudient avec les membres du quatuor Ravel. Ils s’enrichissent ensuite auprès de personnalités marquantes comme le quatuor Ysaÿe, le quatuor Artemis, Eberhard Feltz, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec lequel ses membres travaillent encore régulièrement aujourd’hui. Ouverts à tous les répertoires, ils sont amenés régulièrement à partager la scène avec des musiciens émérites comme Yo-Yo Ma, Nicholas Angelich, Gregor Sigl, Pavel Kolesnikov, Kim Kashkashian, Anne Gastinel ou encore les quatuors Ébène et Auryn.

Lauréat de nombreux premiers prix, notamment au concours de Genève ainsi qu’aux Young Concert Artists Auditions de New York, il est également soutenu par la fondation Banque Populaire. Il a été quatuor en résidence à la Chapelle Reine Elisabeth à Bruxelles de 2012 à 2016 et est depuis 2019 quatuor associé à la Fondation Singer-Polignac à Paris.

Leur collaboration proche et privilégiée avec le label La Dolce Volta a donné naissance à leur intégrale des quatuors de Schumann ainsi qu’à un album consacré à Ravel, Debussy et Dutilleux, qui leur ont tous deux valu de multiples récompenses dans la presse. Leur dernier enregistrement du quintette de Brahms avec le pianiste Geoffroy Couteau a par ailleurs remporté le Choc de l’année 2019 du magazine Classica.

Depuis 2018, le quatuor élargit son horizon musical et rencontre l’accordéoniste Félicien Brut et le contrebassiste Édouard Macarez avec qui ils décident de créer le Pari des Bretelles. Ils ont sorti en 2019 leur premier enregistrement pour Mirare.

Elise Liu joue un violon David Tecchler 1726 prêté par le Fonds Instrumental Français.

Depuis août 2016, Omer Bouchez joue un violon de Joseph Gagliano 1796 prêté par Mécénat Musical Société Générale.

Génies précoces

Georges Enesco (1881-1955)

Octuor à cordes en ut majeur opus 7

  • Très modéré
  • Plus animé
  • Très fougueux
  • Finale. Mouvement de valse bien rythmé

Felix Mendelssohn (1809-1847)

Octuor à cordes en mi bémol majeur opus 20

  • Allegro moderato ma con fuoco
  • Andante
  • Scherzo. Allegro leggierissimo
  • Presto

Quatuor Ardeo

Carole Petitdemange, Mi-Sa Yang violon

Yuko Hara alto

Joëlle Martinez violoncelle

Quatuor Hermès

Omer Bouchez, Elise Liu violon

Lou Chang alto

Anthony Kondo violoncelle

Biographies

Quatuor Ardeo

Si Ardeo – en latin je brûle – est le nom de ce quatuor, c’est aussi la devise avec laquelle les quatre jeunes femmes abordent leurs répertoires. Constitué en 2001 au sein du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, le quatuor Ardeo fait aujourd’hui partie des formations françaises les plus renommées.

Une parfaite entente artistique, un esprit d’harmonie et une grande complicité donne naissance à un parcours couronné de plusieurs prix aux concours internationaux. Nommé “Rising Stars” en 2014, le quatuor se produit sur les plus prestigieuses salles européennes: Philharmonies de Cologne, de Paris et de Luxembourg, Concertgebouw d’Amsterdam, Konzerthaus de Vienne et de Dortmund, Laeiszthalle de Hambourg, Konserthus de Stockholm, Megaron d’Athènes, Auditori de Barcelone, Casa da Musica de Porto, Palace of Arts de Budapest, Barbican Centre de Londres, Festspielhaus de Baden Baden, Cité de la musique, Salle Cortot, centre Georges Pompidou, Arsenal de Metz… ainsi que dans de nombreux festivals: festival de Radio France de Montpellier, Folles journées de Nantes ainsi qu’en région et au Japon, Santander, Kuhmo…

En résidence à la Fondation Singer-Polignac de 2008 à 2016, le quatuor Ardeo a aussi, dès 2005 et pendant plus de dix ans, participé aux formations professionnelles et aux actions culturelles de l’association ProQuartet.


Quatuor Hermès

La florissante carrière du quatuor Hermès comprend des tournées aux quatre coins de l’Europe, en Asie (Chine, Japon, Taiwan), aux Etats-Unis et en Amérique du sud, ainsi qu’au Maroc, en Egypte au Kazakhstan et aux Emirats arabes unis. Les quatre musiciens jouent fréquemment dans de grands festivals français et étrangers comme celui de la Roque d’Anthéron, les Flâneries musicales de Reims, le festival de Radio France et Montpellier, le festival du Périgord Noir, le festival de Colmar, le festival de L’Orangerie de Sceaux, le festival de Pâques de Deauville ; au Cheltenham Music Festival, Mecklenburg-Vorpommern festival, Krzyzòwa Music Festival, Mantova Chamber Music festival…

Régulièrement invité aux Etats-Unis, le quatuor s’y produit dans de prestigieuses salles comme au Kennedy Center de Washington ou au Carnegie Hall de New York.

Son parcours est jalonné de rencontres déterminantes : les quatuors Ravel, Ysaÿe et Artemis avec lesquels les quatre musiciens se sont formés et ont développé une pensée musicale commune ; puis des personnalités marquantes comme Eberhard Feltz à Berlin, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration, avec lequel ils travaillent régulièrement aujourd’hui.

Le quatuor Hermès a reçu de nombreux prix : « Révélation Musicale de l‘Année » du Prix de la Critique 2014-15, le « Nordmetall Ensemble Preis 2013 » du festival Mecklenburg-Vorpommern. Il est également Premier Prix du Concours international de Genève 2011, Premier Prix au concours FNAPEC 2010, Premier Prix du Concours international de musique de chambre de Lyon 2009, et Premier Prix aux YCA International Auditions à New York.

Les quatre musiciens étaient en résidence de la Chapelle Reine Elisabeth de 2012 à 2016, et sont soutenus depuis 2015 par la fondation d’entreprise Banque Populaire.

Les disques du quatuor Hermès ont tous été récompensés par la critique française et internationale. Après une intégrale des quatuors de Robert Schumann très remarquée (notamment récompensée par un Choc de l’année 2015 du magazine Classica), le dernier opus – paru en janvier 2018 et consacré aux quatuors de Ravel, Debussy et Dutilleux – a reçu un Choc de Classica, ffff de Télérama et 5 diapasons, ainsi que des récompenses en Allemagne et aux Pays-Bas.

Elise Liu joue un violon David Tecchler prêté par le Fonds instrumental français.

Depuis août 2016, Omer Bouchez joue un violon de Joseph Gagliano 1796 prêté par Mécénat musical Société Générale.

Le quatuor Hermès est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2013.


L’étrange monsieur Ravel

conçue et présentée par Benoît Duteurtre
avec la participation de Manuel Cornejo

auteur de Maurice Ravel, l’intégrale : correspondance, écrits et entretiens, Le Passeur

Programme

Maurice Ravel (1875-1937)

  • Jeux d’eau
  • Quatuor à cordes
  • Miroirs
  • Valses nobles et sentimentales
  • Ma mère l’Oye
  • Trio avec piano
  • Le Tombeau de Couperin
  • Sonate pour violon et piano

Omer Bouchez violon

Anthony Kondo violoncelle

Quatuor Hermès

Philippe Hattat, Victor Metral piano

Biographies

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né à Sainte-Adresse, près du Havre. Il a grandi non loin des écrivains qu’il aime : Flaubert, Maupassant ou Alphonse Allais. Passionné de musique, il a d’abord gagné sa vie en jouant du piano.

Son premier texte est paru dans la revue Minuit en 1982. De Tout doit disparaître (1992) à Gaieté parisienne en passant par Drôle de temps et Les Malentendus, ses romans racontent avec humour la France contemporaine. En 2001, il obtient le Prix Médicis pour Le Voyage en France. Ses livres plus récents s’aventurent parfois aux frontières du réel : Service clientèle, La Cité heureuse et La Petite fille et la cigarette (2005), ont été traduits dans plus de vingt langues. Les Pieds dans l’eau (2008), puis Ballets Roses (2009) et Livre pour adultes (2016) explorent une veine plus autobiographique. La plupart de ces ouvrages sont parus chez Gallimard ou chez Fayard.

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans Marianne, Le Figaro Littéraire, L’Atelier du Roman. Ses chroniques ont été rassemblées dans Ma Belle Epoque (2007). Il a suscité une vive polémique par son essai Requiem pour une avant-garde (1995), avant de fonder avec Marcel Landowski l’association Musique Nouvelle en Liberté qui soutient les jeunes compositeurs. On lui doit également une histoire de L’opérette en France et des documentaires pour la télévision. Depuis dix ans, il anime sur France Musique une émission au succès jamais démenti : Étonnez-moi Benoît.

Au théâtre, Benoît Duteurtre est l’auteur de Viva l’opéra comique qui a connu un vif succès salle Favart en 2004. Il a également signé l’adaptation de Véronique présentée en 2008 au Châtelet. Une nouvelle édition de L’Opérette en France est parue chez Fayard fin 2009.


Quatuor Hermès

La florissante carrière du quatuor Hermès comprend des tournées aux quatre coins de l’Europe, en Asie (Chine, Japon, Taiwan), aux Etats-Unis et en Amérique du Sud, ainsi qu’au Maroc, en Egypte au Kazakhstan ou aux Emirats Arabes Unis. Les quatre musiciens sont fréquemment invités dans de grands festivals français et étrangers comme celui de la Roque d’Anthéron, les Flâneries Musicales de Reims, le festival de Radio France et Montpellier, le festival du Périgord Noir, le festival de Colmar, le festival de L’Orangerie de Sceaux, le festival de Pâques de Deauville ; au Cheltenham Music Festival, Mecklenburg-Vorpommern festival, Krzyzòwa Music Festival, Mantova Chamber Music festival…

Régulièrement invité aux Etats-Unis, le quatuor s’y produit dans de prestigieuses salles comme au Kennedy Center de Washington ou au Carnegie Hall de New York.

Son parcours est jalonné de rencontres déterminantes : les quatuors Ravel, Ysaÿe, et Artemis avec lesquels les quatre musiciens se sont formés et ont développé une pensée musicale commune ; puis des personnalités marquantes comme Eberhard Feltz à Berlin, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration, avec lequel ils travaillent régulièrement aujourd’hui.

Le quatuor Hermès a reçu de nombreux prix : « Révélation Musicale de l‘Année » du Prix de la Critique 2014-15, le « Nordmetall Ensemble Preis 2013 » du festival Mecklenburg-Vorpommern. Il est également Premier Prix du Concours International de Genève 2011, Premier Prix au concours FNAPEC 2010, Premier Prix du Concours international de musique de chambre de Lyon 2009, et Premier Prix aux YCA International Auditions à New York.

Les quatre musiciens étaient en résidence de la Chapelle Reine Elisabeth de 2012 à 2016, et sont soutenus depuis 2015 par la fondation d’entreprise Banque Populaire.

Les disques du quatuor Hermès ont tous été récompensés par la critique française et internationale. Après une intégrale des quatuors de Robert Schumann très remarquée (notamment récompensée par un Choc de l’année 2015 du magazine Classica), le dernier opus – paru en janvier 2018 et consacré aux quatuors de Ravel, Debussy et Dutilleux – a reçu un Choc de Classica, ffff de Télérama et 5 diapasons, ainsi que des récompenses en Allemagne et aux Pays-Bas.

Elise Liu joue un violon David Tecchler prêté par le Fonds instrumental français.

Depuis août 2016, Omer Bouchez joue un violon de Joseph Gagliano 1796 prêté par Mécénat musical Société Générale.

Le quatuor Hermès est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2013.


Philippe Hattat piano

Né en 1993, Philippe Hattat entame ses études musicales à l’âge de huit ans au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre dès 2003, au Conservatoire à rayonnement régional de Paris en classe de piano, puis en 2006 en classe d’accompagnement (avec Ariane Jacob, Jean-Marie Cottet et Philippe Biros) et passe parallèlement un baccalauréat littéraire. Il est parallèlement l’un des « disciples » de Jean-Marc Luisada qui lui ouvre de nombreuses voies d’interprétation. En 2011, il entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de piano de Jean-François Heisser et dans celle d’accompagnement de Jean-Frédéric Neuburger. En 2013, il suit le cursus supérieur d’écriture et obtient le prix d’harmonie avec Jean-François Zygel, le prix de contrepoint avec Pierre Pincemaille et le prix d’écriture XXe-XXIe avec Alain Mabit. En 2014 il entre en Master de musique de chambre dans la classe d’Itamar Golan, en trio avec François Pineau-Benois (violon) et Nil Kocamangil (violoncelle).

Philippe Hattat s’est produit dans de nombreux festivals en tant que soliste : Les Nuits musicales de Pise Musique au moulin (Moulin d’Andé) ; Musique et Terroir à Caunes-Minervois Le Brulhois musical ; l’Heure musicale au Marais (Paris) ; Festival Chopin (Paris) ; l’Orangerie de Sceaux ; Festival du Palazzetto Bru Zane (Paris) ; Musica da Casa Menotti (Spoleto, Italie) et La Roque d’Anthéron. En tant que chambriste, il participe aux Journées Ravel de Monfort-l’Amaury ; Musiques sur Ciel de Cordes-sur-Ciel ; Moments musicaux de Chalosse Printemps de l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean-de-Luz ; Gümüşlük Klasik Müzik Festivali en Turquie. Avec l’orchestre de chambre tchèque Camerata bohemia (direction Rémi Gousseau) et l’orchestre Bel’Arte (direction Richard Boudarham), il participe en tant que soliste aux Estivales en Puisaye-Forterre. En tant que clavier d’orchestre, il participe aux Folles Journées de Nantes 2013 avec l’orchestre Poitou-Charentes (direction : Jean-François Heisser) ainsi qu’au 32ème festival Aspect des Musiques d’Aujourd’hui (Caen) avec l’ensemble Multilatérale (direction Kanako Abe). 

Compositeur, Philippe Hattat a suivi l’enseignement de Michel Merlet à Levallois-Perret (2005- 2011) en composition et orchestration. Il pratique le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens. Il joue également du violoncelle. En octobre 2014 il entre dans la classe d’improvisation à l’orgue de Pierre Pincemaille au Conservatoire à rayonnement régional de Saint-Maur-des-Fossés et obtient son prix dans cette même discipline en juin 2016. Très impliqué dans la création contemporaine, il a dernièrement participé à deux premières mondiales : le cycle de mélodies Imago Mundi d’Olivier Greif avec le baryton L’Oiseleur des Longchamps en mai 2016 puis la création mondiale partielle des Études pour piano de Philippe Manoury, avec Jean-Frédéric Neuburger au Festival Berlioz (2016). Attaché tant au répertoire qu’à la création contemporaine où à la redécouverte de compositeurs moins connus (Séverac, Durosoir, etc), son horizon musical s’est élargi à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et des musiques traditionnelles extra-européennes (pratique du gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, etc).

Philippe Hattat est lauréat du concours international de piano Claude Bonneton de Sète (2010 ; 1er prix et prix du public), du concours international de piano d’Orléans (2016 ; Prix Mention Spéciale Ricardo Viñes, Prix Mention Spéciale Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon – Yvonne Bonnaud), et du Concours international Giorgio Cambissa (2016).

Outre ses activités musicales et pour satisfaire son ouverture d’esprit et son insatiable curiosité, il s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir (sciences physiques, géologie, philosophie, archéologie, anthropologie, etc.), avec une prédilection certaine pour la linguistique comparative et les origines du langage.

Philippe Hattat est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2017.


Victor Metral piano

Victor commence l’apprentissage du piano avec Janine Collet, une élève d’Alfred Cortot, puis Sandra Chamoux au Conservatoire de Grenoble. Il rentre ensuite au Conservatoire national supérieur de musique de Paris où il travaille avec Claire-Marie Le Guay, Bruno Rigutto, Anne Queffélec et Michel Dalberto. 

Titulaire de trois Masters (piano, musique de chambre et accompagnement vocal), il poursuit son parcours au Conservatoire de Paris afin d’obtenir son diplôme d’artiste interprète dans la classe de Michel Dalberto et en accompagnement vocal dans la classe d’Anne Le Bozec et Emmanuel Olivier.

Il se perfectionne avec de grands artistes tels que Aldo Ciccolini, Alfred Brendel, Menahem Pressler, Jean-Claude Pennetier et Ivry Gitlis. Il rencontre sur sa route d’autres grands musiciens avec qui il joue régulièrement comme Renaud Capuçon, Florent Pujuila, Manuel Vioque-Judde, Lilian Meurin, le quatuor Elmire, Camille Berthollet, Krzysztof Chorzelski du Belcea Quartet, Mariella Haubs.

Avec Lilian Meurin, un des euphoniumistes les plus doués de sa génération, il enregistre un disque, Poèmes, sorti pour le label Indésens.

Il a aussi la chance de travailler avec de grands compositeurs tels que Eric Tanguy, Philippe Hersant et Michel Petrossian.

Victor passe régulièrement sur les ondes en soliste ou avec le trio Metral qu’il forme avec sa soeur et son frère avec qui il a notamment participé sur France Musique à l’émission Classic Club de Lionel Esparza et Génération jeunes interprètes de Gaëlle Le Gallic.

Il est lauréat du concours Steinway & Sons, du concours Madeleine de Valmalète et a remporté le Premier Grand Prix du Concours FLAME en 2006. Il obtient le Premier Prix du 6e Concours de piano Teresa Llacuna et le Prix spécial du jury. Il reçoit un prix spécial Liszt au concours Claude Kahn à Paris. Avec le trio Métral, il remporte en 2017 le Premier Prix du Concours Joseph Haydn à Vienne ainsi que les deux Prix spéciaux ( meilleure interprétation des trios de Haydn et le Prix du public) à la suite de quoi les trois musiciens sont invités à se produire en 2017 au Konzerthaus et au Musikverein à Vienne et, en 2018, au Royal Albert Hall à Londres.

Victor s’est déjà produit dans de nombreux festivals tels Musée en musique à Grenoble avec Jean-François Zygel, au festival Pablo Casals à Prades, au festival de Bel Air à Chambéry avec Renaud Capuçon, au festival de la Ballue en Bretagne avec les solistes de l’Opéra de Paris, au festival de Fénétrange en Lorraine, au festival Jeunes Talents à Paris, à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth en Belgique et pour les Concerts de Poche. Il a également joué à l’Auditorium du musée d’Orsay, à la Philharmonie de Paris, au festival de la Roque d’Anthéron et aux Folles journées de Nantes.

Le trio Metral a enregistré les deux trios de Mendelssohn pour le label Aparté (février 2019).

Victor est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le trio Metral.

Gabriel Fauré, la mélodie et la musique de chambre #2 : l’accomplissement

causerie conçue et présentée par Benoît Duteurtre

Programme musical

Gabriel Fauré (1845-1924)

Berceuse pour violon et piano opus 16

Nocturne n° 11 pour piano opus 104 n° 1

Sonate n° 2 pour violon et piano en mi mineur opus 108

  • Finale : allegro non troppo

Sonate n° 1 pour violoncelle et piano en ré mineur opus 109

Archive audiovisuelle – extrait

Marguerite Long et nous émission de 1966 présentée par Claude Santelli

Archive sonore – extrait

L’Horizon chimérique pour chant et piano opus 118 sur des poèmes de Jean de la Ville de Mirmont « Je me suis embarqué » – Gérard Souzay baryton, Jean-Michel Damase piano – enregistré en 1946

Gabriel Fauré

Quintette n° 2 pour piano et cordes en ut mineur opus 115

  • Scherzo : allegro vivo

Archive sonore – extrait

Gabriel Fauré au piano joue son Prélude en sol mineur opus 103 n° 3, rouleau de 1913 reporté sur un Steinway de 1910

Gabriel Fauré

Trio pour piano, violon et violoncelle en ré mineur opus 120

  • Allegro ma non troppo

Quatuor à cordes en mi mineur opus 121

  • Andante

Quintette n° 1 pour piano et cordes en ré mineur opus 89

  • Finale : allegretto moderato

Quatuor Hermès

Omer Bouchez, Elise Liuviolon

Lou Chang alto

Anthony Kondo violoncelle

Simon Zaoui, Philippe Hattat piano

Biographies

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né à Sainte-Adresse, près du Havre. Il a grandi non loin des écrivains qu’il aime : Flaubert, Maupassant ou Alphonse Allais. Passionné de musique, il a d’abord gagné sa vie en jouant du piano.

Son premier texte est paru dans la revue Minuit en 1982. De Tout doit disparaître (1992) à Gaieté parisienne en passant par Drôle de temps et Les Malentendus, ses romans racontent avec humour la France contemporaine. En 2001, il obtient le Prix Médicis pour Le Voyage en France. Ses livres plus récents s’aventurent parfois aux frontières du réel : Service clientèle, La Cité heureuse et La Petite fille et la cigarette (2005), ont été traduits dans plus de vingt langues. Les Pieds dans l’eau (2008), puis Ballets Roses (2009) et Livre pour adultes (2016) explorent une veine plus autobiographique. La plupart de ces ouvrages sont parus chez Gallimard ou chez Fayard.

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans Marianne, Le Figaro Littéraire, L’Atelier du Roman. Ses chroniques ont été rassemblées dans Ma Belle Epoque (2007). Il a suscité une vive polémique par son essai Requiem pour une avant-garde (1995), avant de fonder avec Marcel Landowski l’association Musique Nouvelle en Liberté qui soutient les jeunes compositeurs. On lui doit également une histoire de L’opérette en France et des documentaires pour la télévision. Depuis dix ans, il anime sur France Musique une émission au succès jamais démenti : Étonnez-moi Benoît.

Au théâtre, Benoît Duteurtre est l’auteur de Viva l’opéra comique qui a connu un vif succès salle Favart en 2004. Il a également signé l’adaptation de Véronique présentée en 2008 au Châtelet. Une nouvelle édition de L’Opérette en France est parue chez Fayard fin 2009.


Simon Zaoui piano

Simon Zaoui a travaillé sous l’œil attentif d’Emile Naoumoff – dernier disciple de Nadia Boulanger – puis au Conservatoire à rayonnement régional de Boulogne-Billancourt avec Marie-Paule Siruguet, Hortense Cartier-Bresson et Xavier Gagnepain. Il y obtient un premier prix de piano ainsi que trois premiers prix de musique de chambre. Puis il est l’élève d’Alain Planès et d’Emmanuel Strosser au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP), de Patrick Cohen pour le pianoforte et de Jeff Cohen pour l’accompagnement vocal.

Il a obtenu des mentions Très Bien aux récitals du Prix de piano et de musique de chambre.

Admis en cycle de perfectionnement au CNSMDP dans la classe de Claire Désert, il part ensuite travailler avec Tuija Hakkila à l’Académie Sibelius d’Helsinki. Il se perfectionne également auprès d’Aldo Ciccolini, Robert Levin et Menahem Pressler et reçoit les conseils de Pierre-Laurent Aimard, Jean-Claude Pennetier et Christian Ivaldi.

Il a remporté le premier prix et le « prix Fauré » du Concours international de piano de Brest ainsi que le deuxième prix du concours international de piano Jean Françaix, ainsi que le deuxième prix et le prix spécial « musique française » au concours international de musique de chambre de Guérande en duo avec la violoniste Sarah Nemtanu. Il a également reçu le soutien du mécénat musical Société Générale et de la fondation Meyer.

Les dernières parutions discographiques de Simon Zaoui sont consacrées à la musique de Gabriel Fauré, dont il est un fervent interprète :

Un double disque pour le Label Aparté, Gabriel Fauré – Horizons – avec le violoniste Pierre Fouchenneretle violoncelliste Raphaël Merlin et le ténor David Lefort, ses partenaires de prédilection – qui comprend les quatre Sonates pour instrument et piano, le trio, les trois derniers Nocturnes ainsi que le cycle de mélodies L’Horizon Chimérique de Gabriel Fauré.

La Bonne Chanson, avec le ténor David Lefort, autour du cycle de mélodies sur des poèmes de Verlaine mis en musique par Fauré ainsi des oeuvres d’élèves de Fauré qui ont également mis en musique la Bonne Chanson : Charles Koechlin et Nadia Boulangerainsi qu’une commande de trois mélodies à Emile Naoumoff. (Label Hortus, 2016, faisant suite à un premier disque paru en 2011 consacré au cycle de mélodies Biondina de Charles Gounod).

Inspirations, autour de la musique française du XXeme siècle pour bois et piano avec le hautboïste Frédéric Tardy, le bassoniste Julien Hardy et le clarinettiste Nicolas Baldeyrou (Poulenc, Schmitt, Françaix, Planel, Jolivet. Label Klarthe, sorti en 2015)

Au théâtre, il a collaboré en tant qu’arrangeur et interprète au spectacle de James Thierrée, La Grenouille avait raison, en tournée mondiale depuis avril 2016.

En 2015 il participe en tant qu’interprète à la création de l’opéra pour enfants Peau d’âne, de Graciane Finzi, en tournée française pour les saisons 2016 et 2017.

Il a participé en tant qu’acteur et interprète au spectacle pour enfants, La petite fée aux allumettes, mis en scène par Christiane Cohendy, en tournée française entre 2011et 2013.

Simon Zaoui est invité à se produire en soliste et en musique de chambre au Japon, au Brésil, dans le Maghreb et le Machrek, en Israël, en Europe, ainsi que dans les plus grandes salles et festivals français parmi lesquels : le festival de La Roque d’Anthéron, Piano aux Jacobins à Toulouse, les Serres d’Auteuil, la Folle Journée de Nantes, le festival des Arcs, le théâtre du Châtelet, la Cité de la Musique , la salle Olivier Messiaen de Radio- France…

Il collabore régulièrement comme clavieriste avec l’orchestre de Paris (tournée en Asie avec Petrouchka de Stravinsky, élue “meilleure série de concerts en 2011” par le magazine spécialisé Ongaku No Tomo), ainsi qu’avec l’orchestre de chambre de Paris et le Chamber Orchestra of Europe

Simon Zaoui est directeur artistique du cycle musical de la Chapelle de Kersaint- Landunvez (29) et professeur titulaire de piano au conservatoire de Vincennes (94).


Philippe Hattat piano

Né en 1993, Philippe Hattat entame ses études musicales à l’âge de huit ans au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre dès 2003, au Conservatoire à rayonnement régional de Paris en classe de piano, puis en 2006 en classe d’accompagnement (avec Ariane Jacob, Jean-Marie Cottet et Philippe Biros) et passe parallèlement un baccalauréat littéraire. Il est parallèlement l’un des « disciples » de Jean-Marc Luisada qui lui ouvre de nombreuses voies d’interprétation. En 2011, il entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de piano de Jean-François Heisser et dans celle d’accompagnement de Jean-Frédéric Neuburger. En 2013, il suit le cursus supérieur d’écriture et obtient le prix d’harmonie avec Jean-François Zygel, le prix de contrepoint avec Pierre Pincemaille et le prix d’écriture XXe-XXIe avec Alain Mabit. En 2014 il entre en Master de musique de chambre dans la classe d’Itamar Golan, en trio avec François Pineau-Benois (violon) et Nil Kocamangil (violoncelle).

Philippe Hattat s’est produit dans de nombreux festivals en tant que soliste : Les Nuits musicales de Pise Musique au moulin (Moulin d’Andé) ; Musique et Terroir à Caunes-Minervois Le Brulhois musical ; l’Heure musicale au Marais (Paris) ; Festival Chopin (Paris) ; l’Orangerie de Sceaux ; Festival du Palazzetto Bru Zane (Paris) ; Musica da Casa Menotti (Spoleto, Italie) et La Roque d’Anthéron. En tant que chambriste, il participe aux Journées Ravel de Monfort-l’Amaury ; Musiques sur Ciel de Cordes-sur-Ciel ; Moments musicaux de Chalosse Printemps de l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean-de-Luz ; Gümüşlük Klasik Müzik Festivali en Turquie. Avec l’orchestre de chambre tchèque Camerata bohemia (direction Rémi Gousseau) et l’orchestre Bel’Arte (direction Richard Boudarham), il participe en tant que soliste aux Estivales en Puisaye-Forterre. En tant que clavier d’orchestre, il participe aux Folles Journées de Nantes 2013 avec l’orchestre Poitou-Charentes (direction : Jean-François Heisser) ainsi qu’au 32ème festival Aspect des Musiques d’Aujourd’hui (Caen) avec l’ensemble Multilatérale (direction Kanako Abe). 

Compositeur, Philippe Hattat a suivi l’enseignement de Michel Merlet à Levallois-Perret (2005- 2011) en composition et orchestration. Il pratique le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens. Il joue également du violoncelle. En octobre 2014 il entre dans la classe d’improvisation à l’orgue de Pierre Pincemaille au Conservatoire à rayonnement régional de Saint-Maur-des-Fossés et obtient son prix dans cette même discipline en juin 2016. Très impliqué dans la création contemporaine, il a dernièrement participé à deux premières mondiales : le cycle de mélodies Imago Mundi d’Olivier Greif avec le baryton L’Oiseleur des Longchamps en mai 2016 puis la création mondiale partielle des Études pour piano de Philippe Manoury, avec Jean-Frédéric Neuburger au Festival Berlioz (2016). Attaché tant au répertoire qu’à la création contemporaine où à la redécouverte de compositeurs moins connus (Séverac, Durosoir, etc), son horizon musical s’est élargi à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et des musiques traditionnelles extra-européennes (pratique du gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, etc).

Philippe Hattat est lauréat du concours international de piano Claude Bonneton de Sète (2010 ; 1er prix et prix du public), du concours international de piano d’Orléans (2016 ; Prix Mention Spéciale Ricardo Viñes, Prix Mention Spéciale Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon – Yvonne Bonnaud), et du Concours international Giorgio Cambissa (2016).

Outre ses activités musicales et pour satisfaire son ouverture d’esprit et son insatiable curiosité, il s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir (sciences physiques, géologie, philosophie, archéologie, anthropologie, etc.), avec une prédilection certaine pour la linguistique comparative et les origines du langage.


Quatuor Hermès

La très florissante carrière du quatuor Hermès comprend des tournées aux quatre coins de l’Europe, en Asie (Chine, Japon, Taiwan), aux Etats-Unis et en Amérique du Sud, ainsi qu’au Maroc, en Egypte au Kazakhstan ou aux Emirats Arabes Unis. Ils sont fréquemment invités dans de grands festivals français et étrangers comme les Flâneries Musicales de Reims, le festival de Radio France et Montpellier, le festival du Périgord Noir, le festival de Colmar, le festival de L’Orangerie de Sceaux, le festival de Pâques de Deauville ; au Cheltenham Music Festival, Mecklenburg-Vorpommern festival, Krzyzowa Music Festival, Mantova Chamber Music festival…

Régulièrement invité aux Etats-Unis, le quatuor s’y produit dans de prestigieuses salles comme au Kennedy Center de Washington ou au Carnegie’s Zankel Hall à New York.

Le parcours des musiciens est jalonné de rencontres déterminantes : les quatuors Ravel, Ysaÿe, et Artemis auprès desquels ils se sont formés et ont développé une pensée musicale commune ; puis des personnalités marquantes comme Eberhard Feltz à Berlin, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec lequel ils travaillent régulièrement aujourd’hui.

Le quatuor Hermès a reçu de nombreux prix prestigieux : « Révélation Musicale de l‘Année » du prix de la critique 2014-15, le « Nordmetall Ensemble Preis 2013 » du festival Mecklenburg-Vorpommen. Il est également 1er Prix du Concours international de Genève 2011, 1er Prix au concours FNAPEC 2010, 1er Prix du Concours international de musique de chambre de Lyon 2009, et 1er Prix aux YCA international auditions à New York.

Les quatre musiciens étaient artistes en résidence de la Chapelle Reine Elisabeth de 2012 à 2016, et sont soutenus depuis 2015 par la fondation d’entreprise Banque Populaire.

Le disque du quatuor Hermès consacré aux trois quatuors opus 41 de Robert Schumann (paru chez La Dolce Volta), a suscité l’enthousiasme du public et de la presse qui lui a décerné d’élogieuses critiques et récompenses, dont un Choc de l’année 2015 du magazine Classica, un ffff du magazine Télérama, et la recommandation de The Strad Magazine.

Un nouvel enregistrement sur le même label, consacré aux quatuors de Debussy, Ravel et Dutilleux est sorti en 2018.

Elise Liu joue un violon David Tecchler prêté par le Fonds instrumental français.

Depuis août 2016, Omer Bouchez joue un violon de Joseph Gagliano 1796 prêté par Mécénat musical Société Générale.

Le quatuor est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2013.

Quatuor Hermès

© Lyodoh Kaneko

En résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2013, artiste associé depuis 2019

  • Omer Bouchez violon
  • Elise Liu  violon
  • Yung-Hsin Chang alto
  • Yan Levionnois violoncelle

Le quatuor Hermès, en référence au fameux messager de la mythologie grecque, puise sa force musicale par son rôle de passeur entre le texte du compositeur et la sensibilité du public. Les musiciens établissent également cette identité par leurs voyages aux quatre coins du monde. Le Carnegie Hall à New York, la Cité Interdite à Pékin ou encore le Wigmore Hall à Londres font ainsi partie des salles qui les ont le plus marqués. Le quatuor est également présent dans les grands festivals tels que les Folles Journées de Nantes et Tokyo, le festival Radio-France de Montpellier, les festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, la Roque d’Anthéron, Mecklenburg-Vorpommern, Mantova Chamber Music festival, le printemps des Alizés au Maroc, Wonderfeel festival…

La formation originale du groupe voit le jour en 2008 entre les murs du CNSMD de Lyon où ils étudient avec les membres du quatuor Ravel. Ils s’enrichissent ensuite auprès de personnalités marquantes comme le quatuor Ysaÿe, le quatuor Artemis, Eberhard Feltz, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec lequel ses membres travaillent encore régulièrement aujourd’hui. Ouverts à tous les répertoires, ils sont amenés régulièrement à partager la scène avec des musiciens émérites comme Yo-Yo Ma, Nicholas Angelich, Gregor Sigl, Pavel Kolesnikov, Kim Kashkashian, Anne Gastinel ou encore les quatuors Ébène et Auryn.

Lauréat de nombreux premiers prix, notamment au concours de Genève ainsi qu’aux Young Concert Artists Auditions de New York, il est également soutenu par la fondation Banque Populaire. Il a été quatuor en résidence à la Chapelle Reine Elisabeth à Bruxelles de 2012 à 2016 et est depuis 2019 quatuor associé à la Fondation Singer-Polignac à Paris.

Leur collaboration proche et privilégiée avec le label La Dolce Volta a donné naissance à leur intégrale des quatuors de Schumann ainsi qu’à un album consacré à Ravel, Debussy et Dutilleux, qui leur ont tous deux valu de multiples récompenses dans la presse. Leur dernier enregistrement du quintette de Brahms avec le pianiste Geoffroy Couteau a par ailleurs remporté le Choc de l’année 2019 du magazine Classica.

Depuis 2018, le quatuor élargit son horizon musical par sa rencontre avec l’accordéoniste Félicien Brut et le contrebassiste Édouard Macarez, avec qui ils décident de créer le Pari des Bretelles, un projet enregistré pour Mirare en 2019, avant une deuxième collaboration en 2020, rendant hommage à Beethoven au travers de neuf créations.

Elise Liu joue un violon de Carlo Tononi de 1730 prêté par M. Piganiol, à l’initiative de l’association Talents & Violon’celles.


Discographie sélective


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