Hommage à Benoît Duteurtre – 14 novembre 2024

© Francesca Mantovani

© Francesca Mantovani

Benoît Duteurtre 1960-2024

Parallèlement à ses débuts à la radio en 1996, Benoît Duteurtre présentait, le 7 mars de la même année, son tout premier concert à la Fondation Singer-Polignac. Ce concert était consacré à la musique jouée dans le salon de la Princesse de Polignac, marquant ainsi le début d’une longue et riche collaboration avec la fondation. Au fil des ans, Benoît a su imposer son talent d’orateur et sa vaste culture musicale, devenant une figure incontournable de nos soirées musicales. À partir de 2010, il a pris la tête d’un cycle de concerts-commentés, offrant au public une exploration aussi érudite que passionnée des grandes figures de la musique.

Ses concerts-commentés, abordant des thématiques variées comme Les salons parisiens de Frédéric Chopin, Sacha Guitry et la musique, Le Groupe des Six, La musique contemporaine et plus récemment La musique russe, ont toujours plu au public qui appréciait particulièrement le dynamisme, l’humour et la passion qui émanaient de ses présentations, reflétant à merveille l’amour que Benoît portait à la musique.

Personne n’aurait pu imaginer que son concert-commenté du 13 juin 2024 serait son dernier. Cette soirée, dédiée à la musique créée dans le salon Singer-Polignac, faisait écho à son tout premier concert donné en ces lieux, 28 ans plus tôt. Benoît avait exprimé sa profonde joie de pouvoir revisiter un sujet qui lui tenait tant à cœur.

Ce concert hommage du 14 novembre réunira des instrumentistes qui ont souvent collaboré avec Benoît. Ils interpréteront avec émotion des œuvres qu’il affectionnait particulièrement. Seront également présentes des chanteuses des Frivolités Parisiennes, un ensemble qu’il soutenait et encourageait depuis de nombreuses années.

La Fondation Singer-Polignac, son président, les membres de son conseil d’administration, ses artistes associés, ainsi que ses équipes souhaitent saluer une dernière fois la mémoire de Benoît Duteurtre, dont l’enthousiasme et l’amour pour la musique résonneront encore longtemps au sein de nos murs.

Programme

Extraits d’oeuvres de Claude Debussy, Gabriel Fauré, Reynaldo Hahn, André Messager, Jacques Offenbach, Maurice Yvain…

Les Frivolités Parisiennes

Roxane Chalard soprano

Marion Vergez-Pascal mezzo-soprano

Chloé Ducray harpe

Amaury Viduvier clarinette

Guillaume Bellom piano

Ismaël Margain piano

Guillaume Vincent piano

Les grandes créations du salon Singer-Polignac : les années folles – 13 juin 2024

CONÇU ET PRÉSENTÉ PAR BENOÎT DUTEURTRE

Igor Stravinsky (1882-1971)

  • Sonate pour piano (1924), premier mouvement
  • Renard

Germaine Tailleferre (1892-1983)

  • Concerto pour piano et douze instruments « Adagio »

Francis Poulenc (1899-1963)

  • Sonate pour cor, trompette et trombone FP. 33a

Paul Hindemith (1895-1963)

  • Kleine Kammermusik opus 24 n°2 « Finale »

Jean Françaix (1912-1997)

  • Sérénade pour petit orchestre

Ainsi que la diffusion de documents sonores et audiovisuels

Interprètes

  • Les Apaches
    • Matthieu Justine ténor
    • Yoann Le Lan ténor 
    • Thibault de Damas basse
    • Nathanaël Tavernier basse
    • Marie Laforge flûte
    • Adrien Nicolas hautbois
    • Orane Pellon clarinette
    • Audran Bournel Bosson basson
    • Colin Peigné cor I
    • Corentin Billet cor II
    • Arthur Escriva, trompette
    • Lucas Ounissi, trombone
    • Magdalena Sypniewski, violon I
    • Aino Akiyama, violon II 
    • Jean Sautereau, alto
    • Jérémie Billet, violoncelle
    • Cécile-Laure Kouassi, contrebasse
    • Philippe Hattat, piano
    • Calum Saunière et Nadia Bendjaballah, percussions
    • Julien Masmondet direction


© Odile Motelet

Les Apaches

Les Apaches ! sont un ensemble musical aux projets pluridisciplinaires créé et dirigé par le chef d’orchestre Julien Masmondet. L’ensemble est spécialisé dans les répertoires musicaux des XXe et XXIe siècles, et collabore étroitement avec des compositeurs d’aujourd’hui auxquels il passe de nombreuses commandes. Pour chaque projet, l’ensemble s’associe à des créateurs d’univers artistiques complémentaires (vidéastes, chorégraphes, scénographes, metteurs en scène, écrivains, poètes, danseurs et free-runners).

Leur identité sonore se construit au travers des défis qu’ils aiment se lancer dans des répertoires éclectiques. Ce qui les lie et ce qui soude les énergies : une profonde envie de bousculer les habitudes culturelles, de révolutionner la pensée du public sur la musique classique et la musique d’aujourd’hui.

Les Apaches ! souhaitent faire entendre et découvrir la musique d’aujourd’hui autrement en inventant de nouveaux formats et en investissant de nouveaux lieux de représentation. La saison 2022-23 a été marqué par ces nouvelles explorations, avec :

• Street Art, un projet qui mêle musique minimaliste et free-run, en s’adaptant à son lieu de diffusion : un théâtre à l’italienne, des halls de collèges, et bientôt la Nef du Musée d’Orsay.

• Ça vous dérange ? une expérience immersive musicale et visuelle, créée en réalité virtuelle. Elle a pour but d’être diffusée auprès de tous les publics, en milieu rural notamment, aussi bien dans des institutions culturelles que dans des médiathèques et des halls de lieux publics.

Ils créent avec leur temps et se font ambassadeurs, commanditaires et interprètes de la musique d’aujourd’hui. Leur dernier disque La Tragédie de Salomé, qui ressuscite un chef- d’oeuvre du début du XXe siècle, a reçu de nombreuses récompenses (Diapason d’Or, Choc Classica, FFFF Télérama). L’ensemble convie également les nouvelles technologies au sein de ses projets afin de toucher un public sans limites d’âge, de géographie, de parcours culturel.

Les Apaches repoussent constamment les limites de ce qu’un ensemble indépendant peut être. Vivre et partager la musique d’aujourd’hui autrement !

L’ensemble est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2019.

Les Apaches ! sont aidés au conventionnement par la DRAC Nouvelle-Aquitaine, et au développement des équipes artistiques par le Conseil Départemental du Val-de-Marne (94). Il reçoit le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations – Mécène principal. Il est soutenu au projet par le CNM, la Maison de la Musique Contemporaine, la SACEM, la Spedidam, l’ADAMI.

L’Ensemble Les Apaches est artiste en résidence de la Fondation Singer-Polignac (Paris) et partenaire de la classe de direction d’orchestre de l’École Normale de Musique de Paris – Alfred Cortot. Les Apaches sont adhérents de Futurs Composés.


© Mathias Benguigui

Julien Masmondet direction

Chef d’orchestre audacieux et artiste curieux, Julien Masmondet est constamment à la recherche de nouvelles expériences artistiques. Il est régulièrement l’invité d’orchestres prestigieux en France et à l’étranger (Paris, Bordeaux, Lyon, Québec, Vienne, Moscou, Riga, Prague, Lausanne, Liège, Naples, Vérone). Son expérience en tant que chef assistant de l’Orchestre de Paris auprès de Paavo Järvi lui a permis de se produire régulièrement dans des salles de renommées internationales et d’élargir son répertoire au contact de chefs comme Herbert Blomstedt, Louis Langrée, Christoph von Dohnanyi, David Zinman, et Bertrand de Billy.

Tout aussi apprécié dans le répertoire symphonique que dans le domaine lyrique, Julien Masmondet est salué pour sa musicalité instinctive, son énergie et sa faculté d’inspirer les musiciens dans un large répertoire. Reconnu comme un interprète audacieux de la musique de notre temps et comme un chef aventureux, il commande et crée régulièrement des oeuvres de compositeurs d’aujourd’hui tout en imaginant des formats de concerts innovants et en investissant des lieux insolites à la conquête de nouveaux publics.

Dans cette dynamique créative, Julien Masmondet fonde en 2018 l’ensemble Les Apaches ! avec lequel il établit un dialogue constant entre la création d’aujourd’hui et les oeuvres du passé et enrichit chaque projet de croisements artistiques. Il collabore régulièrement avec des vidéastes, metteurs en scène, comédiens, chorégraphes, artistes de réalité virtuelle et écrivains sur des spectacles singuliers en partenariat avec l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, le Musée d’Orsay ou le Théâtre du Châtelet à Paris ainsi que lors de résidences à la Fondation Singer Polignac, l’Abbaye aux Dames de Saintes ou à la Fondation Royaumont.

Il a enregistré plusieurs disques pour des labels comme Sony Music, Warner Classics, Aparté Music, Claves records, à la tête de l’Orchestre National de France, l’Orchestre de Chambre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo et du Czech National Symphony Orchestra. Julien Masmondet a récemment enregistré avec Les Apaches la version originale de La Tragédie de Salomé de Florent Schmitt chez B Records qui a reçu de nombreuses récompenses (Diapason d’or, Choc Classica, The Times…).

Julien Masmondet enseigne à l’École Normale de Musique-Alfred Cortot à Paris, où il s’est formé auprès de Dominique Rouits et où il perpétue l’école française de direction d’orchestre héritée de Charles Munch, Jean Fournet et Pierre Dervaux. Il intervient également au CNSMD de Lyon pour des sessions de direction d’orchestre ainsi qu’à l’étranger pour des master-classes autour de la musique française.


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Les grandes créations du salon Singer-Polignac #2 : La Belle époque – 14 mars 2024

Conçu et présenté par Benoît Duteurtre

Programme

Maurice Ravel (1875-1937)

  • Pavane pour une Infante défunte (tr. pour violon et piano de Kochanski)
  • Sonatine M.40
    • Modéré

Isaac Albéniz (1860-1909)

  • Iberia, cahier n°2
    • Triana

Reynaldo Hahn (1874-1947)

  • Le Ruban dénoué pour deux pianos
    • Décrets indolents du hasard
    • Les soirs d’Albi

Erik Satie (1866-1925)

  • Socrate pour baryton et piano
    • Portrait de Socrate

Darius Milhaud (1892-1974)

  • Sonate pour violon et piano opus 40
    • Finale : très vif

Henri Sauguet (1901-1989)

  • Les Jeux de l’amour et du hasard pour deux pianos
    • Sérénade

Claude Debussy (1862-1918)

  • En blanc et noir pour deux pianos

Interprètes

  • Bastien Rimondi ténor
  • David Petrlik violon
  • Gabriel Durliat, Gaspard Thomas piano

Ainsi que la diffusion de documents sonores et audiovisuels

Biographies

Bastien Rimondi ténor

Parallèlement à des études de piano au Conservatoire de Narbonne, Bastien Rimondi suit, enfant, un cursus de Maîtrise. À 15 ans il fait la rencontre de Michel Wolkowitsky auprès duquel il perfectionne sa technique vocale et son art du chant dans le cadre de l’Atelier lyrique de l’Abbaye de Sylvanès.

Après 3 ans d’études au CRR de Toulouse dans la classe de Jacques Schwarz, il entre en 2017 au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris chez Frédéric Gindraux où il obtiendra son Master mention Très bien en 2021. Sur la saison 2021-2022, Bastien intègre la promotion Tchaïkovsky de l’Académie Jaroussky.

Dans des répertoires variés allant du Baroque au Contemporain, Bastien aborde sur scène des rôles tels Ferrando dans Cosi fan tutte de Mozart, Almaviva dans Le Barbier de Séville de Rossini, Théière, Arithmétique et Reinette dans L’Enfant et les Sortilèges de Ravel, Monsieur de Crotignac dans Le Peintre Parisien de Cimarosa, Dorvil dans L’échelle de Soie de Rossini, Le médecin dans La Chute de la maison Usher de Debussy, L’Innocent dans Boris Godounov de Moussorgski ou encore Piquillo dans La Périchole d’Offenbach.

Dernièrement on a pu l’entendre dans le rôle de Charles de Noailles dans Ressusciter la Rose création musicale de Raphaël Lucas à l’occasion du Centenaire de la villa Noailles ainsi que dans l’Évangéliste de la Passion selon Saint Jean de Bach avec les Arts Florissants en tournée en Asie.

Cette saison il se produira entre autres en récital au Teatro de la maestranza de Séville ainsi qu’à l’Opéra Garnier dans Médée de Charpentier avec les Arts Florissants.

Depuis 2015, il forme avec le pianiste Timothée Hudrisier le duo Florestan. Ils se produisent dans de nombreux concerts et festivals en France et sont lauréats du Concours international de la mélodie de Gordes et du Concours international de la mélodie française de Toulouse (1er Prix)


© Amaury Viduvier

David Petrlik violon

Après des études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il obtient un master avec les plus hautes distinctions, David Petrlik continue son cursus dans la classe de Boris Garlitsky au sein du Diplôme d’Artiste Interprète, et intègre le cycle d’excellence « Konzertexamen » à l’Université des Arts de Essen puis en 2020, le cursus Master Soliste à la Haute Ecole de Musique de Lausanne avec Renaud Capuçon, et enfin en 2021 le Stauffer Academy Crémone Konzertmeister.
Parallèlement à ses études, David remporte les concours Jasha Heifetz, Ginette Neveu et Felix Mendelssohn, ainsi qu’un prix spécial à Rodolfo Lipizer. Ces nombreuses distinctions lui permettent de se produire dans les plus prestigieuses salles de concerts en France et à l’étranger, ainsi que dans des festivals de grande renommée.
Avec le Trio Messiaen, qu’il a co-fondé en 2014, il remporte le 1er Prix ainsi que cinq prix spéciaux au Concours International de Musique de Chambre de Lyon 2018. La même année, le trio se produit à la Philharmonie de Paris avec le Trio op.100 de Schubert.
David enregistre un premier disque Modernités française avec Itamar Golan au Label Soupir en 2017. En 2018, le disque du Trio Messiaen sous le Label Mirare est récompensé du Diapason d’or, Choc Classica, et sélectionné par France Musique et Le Monde.
David intègre au début de l’année 2023 le Quatuor Elmire en tant que 1er violon et remporte avec cette formation le 2nd prix ainsi que le prix spécial du très prestigieux Concours International de Genève.
David joue sur un violon de Jean-Baptiste Vuillaume gracieusement prêté par le luthier et expert Christophe Destannes.

Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Messiaen et du Quatuor Elmire.


Gabriel Durliat piano

« Un grand pianiste et un formidable musicien à suivre » – Philippe Cassard, France Musique.

Né à Bourges en 2001, Gabriel Durliat compte parmi les musiciens les plus brillants et complets de sa génération.

Lauréat du Concours Général des lycées (1er Prix d’histoire de la musique), il entre la même année, à l’âge de 16 ans, au Conservatoire de Paris où il est l’élève d’Hortense Cartier-Bresson, Thierry Escaich, Jean-Frédéric Neuburger et Guillaume Connesson. Il y obtient les Prix de piano, d’harmonie et d’accompagnement au piano – tous trois à l’unanimité avec les félicitations du jury – ainsi que les Prix de contrepoint et fugue.

Il est admis en septembre 2022 en 3e cycle – Diplôme d’Artiste Interprète tout en se perfectionnant auprès de Cédric Tiberghien au sein de l’Académie Jaroussky.

Parallèlement à son activité de pianiste, Gabriel Durliat est en juin 2022 l’un des six musiciens sélectionnés pour étudier à la Malko International Academy for Young Conductors de Copenhague organisée par le Danish National Symphony Orchestra. Il bénéficie dans ce cadre des conseils de chefs d’orchestre de premier plan tels que Fabio Luisi, Herbert Blomstedt ou Johannes Schlaefli. Il est en octobre 2023 chef assistant de l’Ensemble Intercontemporain pour une production des Espaces Acoustiques de Gérard Grisey à la Philharmonie de Paris.

Après avoir été le premier Français à remporter le concours international Piano Campus en février 2022, Gabriel Durliat remporte en mai 2023 le 2e prix à la Hans von Bülow International Conducting from the Piano Competition de Meiningen (Allemagne), rare concours consacré à la direction depuis le piano.

Gabriel Durliat se produit régulièrement avec orchestre, en récital et en musique de chambre et répond à l’invitation de programmations prestigieuses telles que le Festival International de Piano de la Roque d’Anthéron, le Festival d’Auvers-sur-Oise, le Festival de Deauville, les Journées Ravel de Montfort-l’Amaury…

Son premier disque solo, associant la musique de Bach à celle de Fauré, paraîtra en 2024 pour le label Scala Music.


Gaspard Thomas piano

Né en 1997, Gaspard THOMAS a remporté de nombreuses récompenses en concours internationaux : Premier Prix au concours France-Amériques 2019 ainsi qu’un Second prix et 7 prix spéciaux au concours Piano Campus 2019 à Pontoise ; il reçoit en 2023 le Troisième Prix et deux prix spéciaux au Concours Szymanowski de Katowice en Pologne. Il est par ailleurs lauréat de l’Académie Musicale Philippe Jaroussky, de l’Académie de Villecroze, des fondations Banque Populaire et Safran.
Gaspard se produit régulièrement en soliste et a notamment joué avec l’Orchestre Appassionato dirigé par Mathieu Herzog et l’Orchestre Opéra Éclaté sous la baguette de Victor Jacob. En 2023 et 2024, il joue avec l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire sous la direction de Lucie eguay, ainsi que l’Orchestre Philharmonique de la Radio Polonaise et José-Maria Florencio à Katowice.
Il est artiste invité dans plusieurs festivals en France tels que le Festival de la Roque d’Anthéron, le Festival de Deauville, les Lisztomanias, les Pianissimes, le Festival Chopin de Nohant, Piano en Saintonge, le Festival de Saint-Céré. On a pu entendre Gaspard notamment à l’Auditorium de Radio France, à l’Auditorium de la Seine Musicale, à l’Orangerie de Bagatelle, au musée Guimet, au showroom parisien Steinway & Sons, à l’Ambassade de Pologne et l’Institut Liszt à Paris. Il participe également au 20e Festival des Nuits Caraïbes en Guadeloupe ainsi qu’à une tournée de concerts dans l’État de New York aux États-Unis grâce à l’association Orphée Musique.
Chambriste très apprécié, il se produit très régulièrement avec la violoniste et compositrice Élise BERTRAND (Sommets Musicaux de Gstaad en Suisse, tournée de l’AJAM en Alsace, récital à la Bibliothèque Nationale de France). Il partage également la scène avec la violoncelliste Stéphanie Huang au Palais des Beaux-Arts à Bruxelles, à la Sala Verdi de Milan, aux Musicales de Gadagne en France.
Formé aux conservatoires de Poitiers, Bordeaux et Saint-Maur-des-Fossés, Gaspard est diplômé d’un Master de Piano au CNSMDP mention Très Bien à l’unanimité dans la classe de Claire Désert et a pu travailler lors de masterclasses avec des artistes tels que Sir András Sschiff, Bertrand Chamayou, David Kadouch, Bernard d’Ascoli, Hortense Cartier-Bresson. Son parcours au CNSMDP s’enrichit de la rencontre de personnalités telles que Thierry Escaich, Fabien Waksman, Anne Le Bozec, Marc-André Dalbavie.
Également ouvert à la création, il compose « Poème » pour un orchestre de 96 pianistes, pièce créée à la Philharmonie de Paris en 2019.

Gaspard Thomas est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2021.


Les grandes créations du salon Singer-Polignac : les wagnériens – 16 novembre 2023

Programme musical

Jean-Sébastien Bach (1685-1750) / Charles Gounod (1818-1893)

Prélude et fugue n°1 pour piano CG587

Gabriel Fauré (1845-1924)

  • Mélodies de Venise pour voix et piano
  • Clair de lune opus 46 n°2 pour voix et piano
  • Sicilienne pour piano et violoncelle (Pelléas et Mélissande)
  • Trio pour piano, violon et violoncelle opus 120 « Allegro vivo »

Emmanuel Chabrier (1841-1894)

  • Souvenirs de Munich pour piano à quatre mains
  • Balade des gros dindons pour voix et piano
  • Pièce pittoresque pour piano

Vincent d’Indy (1851-1931)

  • Trio pour piano, violon et violoncelle opus 29 « Divertissement »

Edmond de Polignac (1834-1901)

  • Lamento pour voix et piano

Avec la participation de

Benoît Rameau ténor

Trio Zeliha

Arthur Hinnewinkel piano

Ainsi que la diffusion de documents sonores et audiovisuels

Biographies

© Olivier Lalane

Benoît Rameau ténor

Artiste composite, Benoît Rameau navigue parmi les genres musicaux. Après des études de saxophone, de piano et de direction de choeur, c’est vers la voix lyrique qu’il se tourne, en parallèle à une licence de musicologie. Il intègre l’atelier lyrique d’Opera Fuoco, l’Académie musicale Philippe Jaroussky, et est diplômé d’un Master du CNSMDP.

Ses dernières saisons sont marquées par plusieurs créations dont Narcisse de J. Stephenson et M. Pellissier ; Zylan ne chantera plus de D. Soh avec l’Opéra de Lyon. On a pu également l’entendre dans du répertoire plus traditionnel avec récemment un Pelléas et Mélisande de Debussy à l’Opéra de Lyon, salué par la critique, mais également dans le rôle de Filippo dans l’Infedelta delusa de J.Haydn avec la Petite Bande de S. Kujiken, Solon dans Croesus de R. Keiser avec l’Ensemble Diderot, le Sänger dans Von Heute auf Morgen de Schönberg et celui de Jacques dans Les Trois Baisers du Diable d’Offenbach avec Musica Nigella, Rodrigue dans Chimène de Sacchini avec l’ARCAL ; Eisenstein dans Die Fledermaus de J. Strauss, mis en scène par N. Raab ; Basilio /Don Curzio dans Le Nozze di Figaro de Mozart, et Monostatos dans La Flûte Enchantée de Mozart. Il explore également la comédie musicale en interprétant Bill dans Kiss me Kate de Cole Porter ou Charley dans Lady in the Dark de Kurt Weill.
En concert, il a été soliste dans la dixième symphonie de Henry/Beethoven à la Philharmonie de Paris, avec l’orchestre et le choeur de Radio France et soliste dans Pulcinella de Stravinsky avec le Chamber Orchestra of Europe, sous la direction de Matthias Pintscher. Il est également membre des Arts Florissants, avec qui il collabore régulièrement depuis plusieurs années.

Cependant, c’est surtout sa passion pour la musique de chambre qui l’accompagne depuis ses débuts. Lauréat de quatre prix au concours de mélodies de Gordes en 2021, il est également candidat du prestigieux Hugo Wolf Wettbewerb et finaliste du non moins prestigieux concours Nadia & Lili Boulanger en duo avec Johan Barnoin avec qui il se produit régulièrement en concert. En 2023, il remporte le 1er Prix de Mélodie au Concours de Marmande, ainsi que le Prix Présence Compositrice et le Prix Lyrichorégra 20 – Québec.

Ses prochaines saisons apporteront quelques nouveautés au répertoire. En 23/24, il chantera dans la création Les Ailes de désir d’Othman Louati avec la CoOpérative, en tournée dans toute la France et sera Gonzalve dans L’Heure Espagnole de Maurice Ravel à l’Opéra Comique.


Trio Zeliha

Le Trio Zeliha voit le jour en 2018, fruit de la complicité artistique entre la violoniste Manon Galy, le violoncelliste Maxime Quennesson et le pianiste Jorge Gonzalez Buajasan. En 2019, le trio est lauréat du concours FNAPEC et l’année suivante ils remportent le 1er Prix « Luigi Boccherini » au Concours International Virtuoso & Belcanto (Italie). En 2021, Jorge Gonzalez Buajasan et Manon Galy remportent en formation sonate le 1er Prix, le Prix du public, le Prix Sacem, le Prix Belle Saison, le Prix de la fondation Bullukian ainsi que le Prix des collégiens au Concours International de Musique de Chambre de Lyon.

Individuellement, les trois musiciens sont également lauréats de nombreux concours internationaux (Clara Haskil – Vevey, KlavierOlymp – BadKissingen… pour Jorge / Jascha Heifetz – Vilnius, Ginette Neveu – Avignon, Marie Cantagrill – St-Girons… pour Manon / Barsbash Bach – USA, Woluwe-St-Pierre – Belgique, Louis Rosor – France… pour Maxime).

Manon est également nommée Révélation des Victoires de la Musique classique 2022.

Animé par une fougue et un même élan passionné, soucieux de servir le répertoire le plus diversifié, le Trio Zeliha se produit régulièrement dans des cadres prestigieux tels que les festivals de La Roque d’Anthéron, Radio France Montpellier, les Rencontres Musicales d’Evian, les Sommets Musicaux de Gstaad, les Folles journées de Nantes, l’Auditorium Reinier III de Monte-Carlo, les Rencontres de violoncelle de Bélaye entre autres.

En 2022 le trio a fait ses débuts avec l’Orchestre National des Pays de la Loire (ONPL) au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence dans le triple concerto de Beethoven, et il entamera une nouvelle tournée avec l’Orchestre de chambre de Lausanne en 2023/2024, sous la direction de Renaud Capuçon.

Il compte parmis ses partenaires réguliers de musique de chambre Renaud Capuçon, l’altiste Violaine Despeyroux et le Quatuor Modigliani.

Le Trio Zeliha a enregistré son premier disque chez Mirare avec un programme consacré aux premiers trios de Mendelssohn, Arensky et Shostakovich. Paru en novembre 2020, il a déjà reçu les éloges d’Alfred Brendel et Menahem Pressler qui parle d’un « enregistrement exceptionnel, non seulement pour son exquise musicalité mais aussi pour les qualités techniques de chacun d’eux. Cela fait chaud au coeur d’entendre un groupe si jeune atteindre une telle profondeur musicale; avec eux il est évident que la musique prime sur tout ». En janvier 2021, le disque est élu « Editor’s Choice January 2021 » par le magazine Gramophone et salué par les critiques de The Strad, Diapason (5 diapasons), Classica (Coup de Coeur/ 5 étoiles) entre autres.

Après avoir travaillé avec Claire Désert et le Trio Wanderer, les musiciens sont actuellement artistes en résidence à la Chapelle Royale Reine Elisabeth de Waterloo (classe de Corina Belcea et Miguel Da Silva), et se perfectionnent également auprès de François Salque en Master de musique de chambre au CNSM de Paris. Le trio reçoit parallèlement les conseils de grandes personnalités musicales comme Renaud Capuçon, Emmanuel Strosser, Lise Berthaud, Luc-Marie Aguera, Olivier Charlier, Hortense Cartier-Bresson ou les quatuors Ebène et Modigliani.

Le Trio Zeliha est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2022.


Arthur Hinnewinkel piano

Né aux États-Unis en 2000, Arthur Hinnewinkel commence le piano à l’âge de 7 ans à Singapour. En France, il rentre au Conservatoire Régional de Rueil chez Chantal Riou puis au Conservatoire Régional de Paris chez Anne-Lise Gastaldi, période où il remporte ses premiers prix de concours (Concours Flame, Claude Kahn, Île-de-France) avant d’être admis à l’âge de 15 ans au Conservatoire National Supérieur de Paris pour se perfectionner dans la classe d’Hortense Cartier-Bresson et de Fernando Rossano.

C’est ici qu’il rencontre Itamar Golan, Claire Désert, Maria Belooussova, François Salque, Gary Hoffman, personnalités qui éveilleront chez Arthur des perspectives musicales nouvelles. 

Arthur se produit dans les grands festivals français en soliste ou chambriste (Festival de la Roque d’Anthéron, Festival de Pâques et d’Août musical à Deauville, Festival de Wissembourg, Festival Chopin à Bagatelle, Festival Musique à La Prée), mais aussi en en amateur de peinture et d’histoire au musée Guimet, au musée de la Vie Romantique, dans les ruines du Teatro di Marcello à Rome ou à la Fondation Singer-Polignac à Paris.

Arthur se passionne pour un répertoire allant du 17ème siècle au contemporain du 21e, mais aussi pour les musiques indiennes et d’Asie du Sud-Est, qu’il a découvertes au cours de voyages qui lui ont donné goût à la diversité culturelle de notre monde.
Musicien curieux, il aime allier les arts en créant notamment des projets avec des danseurs.

En 2023, il obtient le PRIX MODERN TIMES au Concours Clara Haskil récompensant la meilleure interprétation de la pièce « Iridescence-Glace », commandée à la jeune compositrice française Camille Pépin.

Arthur Hinnewinkel est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2021.

Musique de chambre en Europe centrale #3 : Polonais et Hongrois – 15 juin 2023

conçu et présenté par Benoît Duteurtre

Programme musical

Franz Schubert (1797-1828)

Mélodie hongroise en si mineur pour piano D 817

Frédéric Chopin (1810-1849)

Introduction et Polonaise brillante pour piano et violoncelle, en ut majeur opus 3 

Trio pour piano, violon et violoncelle en sol mineur opus 8

finale, allegretto

Franz Liszt (1811-1886)

Epithalam, S 129, pour violon et piano

La lugubre gondole, S 134 pour violoncelle et piano

Karol Szymanowski (1882-1937)

Mythes, op.30 pour violon et piano

n°3 : Dryades et Pan 

Béla Bartók (1881-1945)

Contrastes pour clarinette, violon et piano Sz 111

n°2 « Piheno »

n°3 « Sebes

Raphaël Sévère clarinette

Shuichi Okada violon

Maxime Quennesson violoncelle

Guillaume Vincent piano

ainsi que la diffusion de documents sonores et audiovisuels

Biographies

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né en 1960 à Sainte-Adresse. Arrière-petit-fils du président René Coty, il grandit au Havre où il commence, adolescent, à se passionner pour la poésie et la musique moderne. En 1977, il entreprend des études de musicologie puis s’installe à Paris. Tout en écrivant beaucoup, il fréquente les milieux de la musique contemporaine, du jazz, et participe comme pianiste à plusieurs spectacles.

Encouragé par Samuel Beckett, il publie en 1982 son premier texte dans la revue Minuit, puis en 1985 son premier roman chez Grasset, avant d’entamer chez Gallimard – dans « l’Infini « puis dans la collection blanche – une série de fictions souvent satiriques sur la France contemporaine : Tout doit disparaîtreDrôle de tempsGaieté parisienneLes Malentendus et Le Voyage en France qui reçoit en 2001 le prix Médicis… Ses goûts littéraires et sa perception du monde le rapprochent d’illustres aînés comme Milan Kundera (qui écrit un avant-propos pour Drôle de temps), Jean-Jacques Sempé (qui dessine les couvertures de ses « Folio »), et d’auteurs de sa génération, en particulier Michel Houellebecq. Il publie également dans la presse littéraire et musicale.

Dans les années 2000, Benoît Duteurtre aborde l’anticipation avec des romans comme Service Clientèle et La Petite Fille et la cigarette (Fayard) – bientôt traduits dans de très nombreux pays. Suivront dans la même veine, chez Fayard et Gallimard, Le Retour du général, L’Ordinateur du Paradis et Dénoncez-vous les uns les autres.

Il entreprend également un cycle de romans autobiographiques : Les Pieds dans l’eau (2008, prix des Écrivains du Sud), L’Été 76 (2011), puis Livre pour adultes (2016)et Ma vie extraordinaire (2021), dans lesquels il mêle souvenirs et fiction. On y retrouve ses paysages familiers : Étretat, Le Havre, Paris, New York, les Hautes Vosges. Ces ouvrages, parus chez Gallimard, figurent dans les sélections des principaux prix littéraires et Benoît Duteurtre obtient, en 2017, le grand prix de littérature Henri Gal, décerné par l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre.

Depuis son essai Requiem pour une avant-garde (1995, Les Belles Lettres), Benoît Duteurtre a contribué aux débats sur la musique contemporaine, puis soutenu de nombreux compositeurs à travers l’association Musique Nouvelle en Liberté qu’il a fondée avec Marcel Landowski. Mais il adore également la musique légère, la chanson et l’opérette qui, depuis 1999, font le succès de son émission Étonnez-moi Benoît, chaque samedisur France Musique. On lui doit plusieurs documentaires et un spectacle chanté, Le Fantôme de l’Opéra-Comique, créé en 2004 salle Favart. Conseiller de la Fondation Singer Polignac, il y présente régulièrement des soirées musicales.

Parmi ses publications, on peut mentionner encore des recueils de chroniques comme Ma belle époque (Bartillat), Polémiques et Pourquoi je préfère rester chez moi (Fayard) ; mais aussi deux récits à caractère historique : Ballets roses (Grasset) et La mort de Fernand Ochsé (Fayard). Passionné par la France du début du XXe siècle, il achève en 2022 un Dictionnaire amoureux de la Belle époque et des Années folles (Plon).

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans MarianneLe Figaro littéraireClassicaL’Atelier du roman. Repris pour la plupart en collection « Folio », ses romans ont donné lieu à des traductions dans une vingtaine de langues. Il est membre de l’académie Alphonse Allais et commandeur des Arts et des Lettres.


Raphaël Sévère clarinette

Vainqueur du concours de Tokyo à l’âge de 12 ans, nommé aux Victoires de la Musique « Révélation soliste instrumental » à 15 ans, Raphaël Sévère remporte en novembre 2013 le prestigieux concours des Young Concerts Artists de New York qui lui décerne le 1er Prix ainsi que huit des dix Prix spéciaux. 

Raphaël s’est produit en soliste avec le Deutsche Sinfonieorchester à la Philharmonie de Berlin, l’Orchestra of St. Luke au Alice Tully Hall de New York, l’Orchestre de chambre de Paris au festival de Saint-Denis, l’Orchestre National de Russie au festival de Colmar, le London Philharmonic Orchestra, le Konzerthausorchester de Berlin, les Orchestres Nationaux du Capitole de Toulouse, de Bordeaux-Aquitaine, des Pays de la Loire, de Lille, de Strasbourg, de l’Ile de France. 

En récital, il est présent au Théâtre des Champs Elysées, Kennedy Center de Washington et Merkin Concert Hall de New York, Gardner Museum de Boston et de Vancouver, Auditorium du Louvre, KKL de Lucerne, Rheingau Musik Festival, Mecklenburg-Vorpommern Festspiele, Fondazione La Società dei Concerti di Milano, French May de Hong-Kong, Festival de la Grange de Meslay, Salle Molière à Lyon, Grand Théâtre d’Aix en Provence, Festival de Radio France Montpellier, Folles Journées de Nantes, de Varsovie, de Tokyo. 

En musique de chambre, il a pour partenaires les quatuors Ebène, Modigliani, Prazák, Van Kuijk, les trios Wanderer, les Esprits et Messiaen, également Martha Argerich, Boris Berezovsky, Adam Laloum, Jean-Frédéric Neuburger, Gidon Kremer, David Grimal, Gérard Caussé, Antoine Tamestit, Gary Hoffman, Xavier Philips, Victor Julien-Laferrière, François Salque… 

Attiré depuis toujours par la création et lui-même compositeur, il crée en 2016 sa première pièce Obscurs pour clarinette et guitare à la salle Cortot avec Antoine Morinière, éditée par L’empreinte mélodique. En 2019, il compose Sept Miniatures pour piano seul (création en février 2019) et Entre chien et Loup pour guitare seule (création à Vienne en été 2019). En 2020, il créera son premier concerto pour clarinette et orchestre, commande de l’Orchestre de Bretagne.

Ses disques ont été distingués entre autres par Diapason (Diapason d’Or), Classica (Choc), Télérama (évènement FFFF).

En 2017 parait un album consacré au 1er Concerto pour clarinette de Carl Maria von Weber enregistré à la Philharmonie de Berlin avec le Deutsches Sinfonieorchester sous la direction d’Aziz Shokhakimov, couplé à deux œuvres du même compositeur avec le pianiste Jean-Frédéric Neuburger (Mirare).

Complice de toujours avec le Trio Messiaen, ils font paraître en 2018 un album consacré au Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen ainsi qu’aux Court Studies from the Tempest de Thomas Adès (Mirare).

Raphaël est en résidence à la Fondation Singer-Polignac en tant que soliste depuis 2020.


Shuichi Okada violon

Né en 1995 à Bordeaux, Shuichi Okada débute l’étude du violon à l’âge de cinq ans. Shuichi est admis au Conservatoire de Paris à l’unanimité à l’âge de quinze ans dans la classe de Roland Daugareil, Suzanne Gessner et Christophe Poiget. Passionné par la musique de chambre, il intègre la prestigieuse classe du Quatuor Ysaÿe et a la chance de travailler avec des professeurs tels que Claire Désert, François Salque, Jérôme Pernoo ou encore le Trio Wanderer. Il participe souvent à des master-classes, notamment avec Mihaela Martin, Pavel Vernikov, Patrice Fontanarosa, Donk Suk Kang, Sarah Nemtanu, Stephan Picard. Il est membre du trio à cordes Arnold.

Shuichi est sélectionné pour participer à de prestigieuses académies telles que l’Académie Seiji Ozawa (Suisse), l’Académie Carl Flesch (où il obtient le Prix Stennebrüggen ainsi que le Prix Ginette Neveu) ou le Festival de Santander. Il est lauréat de nombreux concours : 2ème prix au Concours international Postacchini, 1er prix au Concours international Ginette Neveu, 1er prix et Prix de la personnalité la plus remarquable au Concours international de Mirecourt et devient plus récemment lauréat du Concours Lipizer (Gorizia) et du Concours Fritz Kreisler (Vienne).

Shuichi est régulièrement invité à des festivals, comme le Festival Les vacances de Mr Haydn, le Festival de la Roque d’Anthéron dans le cadre des ensembles en résidence, le Festival de la Vézère, les Moments musicaux de La Baule, le Festival de Pâques de Deauville, le Festival de Giverny, le Festival Musique à Guéthary, Festival du Palazetto Bru Zane, où il s’est produit avec des artistes tels que Jérôme Pernoo, Jérôme Ducros, Michel Strauss, Raphaël Pidoux, Jean-Claude Vanden Eyden, Peter Frankl, Philippe Jaroussky, Mathieu Herzog, Antoine Tamestit, Claire Désert, Lise Berthaud, Philippe Bernold, Pierre Fouchenneret, Itamar Golan, Jean-Claude Pennetier. Avec Jean-Paul Gasparian (piano) et Gauthier Broutin (violoncelle), il forme le trio Cantor, en résidence à la fondation Singer-Polignac depuis septembre 2016.

En musique de chambre, deux CDs paraîtront l’année prochaine : les deux sextuors de Brahms chez B-Records avec Pierre Fouchenneret, Lise Berthaud, Marie Chilemme, François Salque et Yan Levionnois ainsi que l’octuor de Schubert. Il joue un violon italien de Sanctus Séraphin (1735) prêté par la Fondation Zilber.

Shuichi est soutenu par les fondations Safran et Or du Rhin. Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Arnold depuis 2019.


Maxime Quennesson violoncelle

C’est à seulement six ans que Maxime Quennesson débute son apprentissage du violoncelle. En 2011, il entre au Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) de Paris dans la classe d’Hélène Dautry avant de poursuivre sa formation en 2014 au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSMD) de Paris dans la classe de Michel Strauss et Guillaume Paoletti. Maxime y obtient son Master en 2019, mention « très bien » avec les félicitations du jury. La même année, il entre à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth sous la direction de Gary Hoffman et Jeroen Reuling.
Membre fondateur du Trio Zeliha, Maxime est lauréat de nombreux concours internationaux, parmi lesquels Barbash Bach, Louis Rosoor, Edmond Baert, PMC, Flame … En 2021, il est demi-finaliste du concours de Genève. En 2022, il remporte le 3ème prix au concours Trio di Trieste, Italie, (avec Kojiro Okada), et 2ème prix du International Bucchet International Cello Competition, à Bruxelles.
Il s’est produit en soliste, avec orchestre (Orchestre du Concert de la Loge, Stuttgart Kammerorchester, Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, Belgian National Orchestra, Orchestre national des Pays de la Loire…) et en récital (Festival Radio France Montpellier-Occitanie, les Folles Journées, la Roque d’Anthéron, Rencontres Musicales d’Evian, Sommets Musicaux de Gstaad, Festival de Pâques d’Aix-en-Provence et de Deauville…)
Maxime joue sur un violoncelle fabriqué par Jean-Baptiste Vuillaume (1863), généreusement mis à disposition par Bruno Delepelaire, et est soutenu par SAFRAN, l’ADAMI et l’Or du Rhin, et intègre la Fondation Banque Populaire en 2022.

Maxime Quennesson est en résidence à la Fondation Singer-Polignac au sein du Trio Zeliha depuis 2022.

Guillaume Vincent piano

Guillaume Vincent naît en octobre 1991 à Annecy. Il commence à étudier le piano à l’âge de 7 ans. Il donne ses premiers récitals et ses premiers concerts avec orchestre dès 10 ans. Son talent est très vite remarqué par François-René Duchable, qui l’amène à se présenter au Conservatoire de Paris qu’il intègre à 13 ans dans la classe de Jacques Rouvier et Prisca Benoit. Trois ans plus tard, il y obtient son Prix de piano à l’unanimité du jury et son diplôme de formation supérieure. Il y poursuit ensuite sa formation auprès de Jean-François Heisser et Marie-Josèphe Jude en piano et avec Yves Henry en harmonie. Il reçoit son diplôme de Master de piano ainsi que son Prix d’harmonie à 18 ans. En juin 2011, il obtient son diplôme de 3e Cycle d’artiste-interprète. Depuis septembre 2018, Guillaume est élève à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth de Belgique dans la classe de Louie Lortie.


Guillaume Vincent est lauréat de nombreux prix : Prix Drouet-Bourgois, Premier Prix au concours de Leipzig « Young Concert Artists », Prix de l’Académie Ravel et Prix des Mélomanes Côte Sud à Saint-Jean-de-Luz, Troisième Grand Prix au concours Marguerite Long – Jacques Thibaud, Prix de la SACEM, Prix de la Fondation Lacroix, et Prix de l’Orchestre National de France, Premier Prix du concours Adelia Alieva et Révélation classique de l’ADAMI, Prix Jeunes Talents, Prix de la Fondation Safran pour la Musique, lauréat de la Fondation d’entreprise de la Banque Populaire. En 2014 il est nommé dans la catégorie « Révélation soliste instrumental » aux Victoires de la musique classique.

Il se produit en soliste sur les scènes les plus prestigieuses comme le Suntory Hall à Tokyo, le Barbican Hall à Londres, le Théâtre des Champs-Élysées, la Salle Pleyel et la Salle Gaveau à Paris, le Palace of Arts à Budapest, le Qatar Opera House à Doha, le Simón Bolívar Hall à Caracas ou encore St Martins-in-the-Fields à Londres. En outre, il multiplie les collaborations avec des orchestres tels que l’Orchestre de la Radio de Francfort, l’Orchestre philharmonique de Budapest, l’Ensemble orchestral de Kanazawa, l’Orchestre philharmonique de Kanagawa, l’Orchestre national de Bordeaux, l’Orchestre Lamoureux, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, le BBC Symphony Orchestra, l’Orchestre philharmonique du Qatar et l’Orchestre symphonique Simón Bolívar. Ces rencontres lui permettent de travailler avec d’éminents chefs d’orchestre dont Marc Minkowski, Tugan Sokhiev, Seikyo Kim, Fayçal Karoui, Olari Elts, Joshua Dos Santos, Arie Van Beek, et Joshua Weilerstein.

Il est régulièrement invité par de nombreux festivals en France pour se produire en solo et en musique de chambre. Citons notamment le Lille Pianos Festival, le Festival Piano Jacobins à Toulouse, le Festival Chopin à Paris, le Festival Pianos en Valois à Angoulême, le Festival de Pâques et l’Août musical à Deauville, le Festival international Piano Classique à Biarritz, le Festival les Grands Crus Musicaux et l’Esprit du Piano à Bordeaux, le Printemps musical de Saint-Cosme, le Nohant Festival Chopin, la Folle Journée de Nantes, le Festival de la Roque d’Anthéron…

Parmi ses nombreux partenaires de musique de chambre, on peut nommer Augustin Dumay, Renaud Capuçon, Alexandra Soumm, Déborah Nemtanu, Antoine Tamestit, Lise Berthaud, Adrien La Marca, Edgar Moreau, Yan Levionnois, Jean-François Heisser, David Kadouch, Jonas Vitaud, Adam Laloum, Paul Meyer, Michel Lethiec, Sabine Devieilhe, Caroline Casadesus, les quatuors Ardeo, Zaïde, Varèse et Hanson, l’Ensemble Initium et le choeur Aedes.

Outre ses nombreuses collaborations discographiques notamment avec Warner, Guillaume Vincent enregistre deux projets solos pour le label Naïve : un double disque avec les Préludes de Rachmaninov paru en novembre 2012 et Black Liszt en décembre 2019, autour d’œuvres méconnues de Franz Liszt.

En décembre 2019, il crée le spectacle La Traversée avec la comédienne Valentine Jongen à la Ferme du Biéreau en Belgique, en coproduction avec Le Volcan – Scène nationale du Havre où Guillaume est artiste associé depuis 2019. 

Guillaume Vincent est artiste associé de la Fondation Singer-Polignac depuis 2019.

Musique de chambre en Europe centrale #2 : la modernité tchèque – 16 mars 2023

conçu et présenté par Benoît Duteurtre

Programme musical composé d’extraits de 

Leoš Janáček (1854-1928)

Danse morave n°1 « Ej, Danaj ! » pour piano (1892)

Dans les brumes pour piano (1911-1912)

1. Andante

Quatuor à cordes n°2 Lettres intimes (1928)

2e mouvement : Adagio

Concertino pour piano, deux violons, alto, clarinette, cor et basson

Moderato

Piu mosso

Con moto

Allegro

Bohuslav Martinů (1890-1959)

Sonate pour deux violons et piano H.213 (1931)

1er mouvement : Allegro poco moderato

Études et Polkas H. 308 premier livre

Quatuor pour violon, alto, violoncelle et piano H. 287

Finale : Allegretto poco moderato

Erwin Schulhoff (1894-1942)

Ironies pour piano quatre mains

VI : Tempo di Fox

Milan Kundera (1929-2023)

Andantino pour piano

Ainsi que la diffusion de documents sonores et audiovisuels

Amaury Viduvier clarinette

Nicolas Ramez cor

Rafael Angster basson

Quatuor Hermès

Omer Bouchez, Elise Liu violon

Lou Chang alto

Yan Levionnois violoncelle

Jonas Vitaud, Arthur Hinnewinkel piano

Biographies

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né en 1960 à Sainte-Adresse. Arrière-petit-fils du président René Coty, il grandit au Havre où il commence, adolescent, à se passionner pour la poésie et la musique moderne. En 1977, il entreprend des études de musicologie puis s’installe à Paris. Tout en écrivant beaucoup, il fréquente les milieux de la musique contemporaine, du jazz, et participe comme pianiste à plusieurs spectacles.

Encouragé par Samuel Beckett, il publie en 1982 son premier texte dans la revue Minuit, puis en 1985 son premier roman chez Grasset, avant d’entamer chez Gallimard – dans « l’Infini « puis dans la collection blanche – une série de fictions souvent satiriques sur la France contemporaine : Tout doit disparaîtreDrôle de tempsGaieté parisienneLes Malentendus et Le Voyage en France qui reçoit en 2001 le prix Médicis… Ses goûts littéraires et sa perception du monde le rapprochent d’illustres aînés comme Milan Kundera (qui écrit un avant-propos pour Drôle de temps), Jean-Jacques Sempé (qui dessine les couvertures de ses « Folio »), et d’auteurs de sa génération, en particulier Michel Houellebecq. Il publie également dans la presse littéraire et musicale.

Dans les années 2000, Benoît Duteurtre aborde l’anticipation avec des romans comme Service Clientèle et La Petite Fille et la cigarette (Fayard) – bientôt traduits dans de très nombreux pays. Suivront dans la même veine, chez Fayard et Gallimard, Le Retour du général, L’Ordinateur du Paradis et Dénoncez-vous les uns les autres.

Il entreprend également un cycle de romans autobiographiques : Les Pieds dans l’eau (2008, prix des Écrivains du Sud), L’Été 76 (2011), puis Livre pour adultes (2016)et Ma vie extraordinaire (2021), dans lesquels il mêle souvenirs et fiction. On y retrouve ses paysages familiers : Étretat, Le Havre, Paris, New York, les Hautes Vosges. Ces ouvrages, parus chez Gallimard, figurent dans les sélections des principaux prix littéraires et Benoît Duteurtre obtient, en 2017, le grand prix de littérature Henri Gal, décerné par l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre.

Depuis son essai Requiem pour une avant-garde (1995, Les Belles Lettres), Benoît Duteurtre a contribué aux débats sur la musique contemporaine, puis soutenu de nombreux compositeurs à travers l’association Musique Nouvelle en Liberté qu’il a fondée avec Marcel Landowski. Mais il adore également la musique légère, la chanson et l’opérette qui, depuis 1999, font le succès de son émission Étonnez-moi Benoît, chaque samedisur France Musique. On lui doit plusieurs documentaires et un spectacle chanté, Le Fantôme de l’Opéra-Comique, créé en 2004 salle Favart. Conseiller de la Fondation Singer Polignac, il y présente régulièrement des soirées musicales.

Parmi ses publications, on peut mentionner encore des recueils de chroniques comme Ma belle époque (Bartillat), Polémiques et Pourquoi je préfère rester chez moi (Fayard) ; mais aussi deux récits à caractère historique : Ballets roses (Grasset) et La mort de Fernand Ochsé (Fayard). Passionné par la France du début du XXe siècle, il achève en 2022 un Dictionnaire amoureux de la Belle époque et des Années folles (Plon).

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans MarianneLe Figaro littéraireClassicaL’Atelier du roman. Repris pour la plupart en collection « Folio », ses romans ont donné lieu à des traductions dans une vingtaine de langues. Il est membre de l’académie Alphonse Allais et commandeur des Arts et des Lettres.


Amaury Viduvier clarinette

Amaury Viduvier est lauréat du 1er Grand Prix du Concours international de musique de Berlin 2018, 2ème prix du concours Debussy 2014 et Révélation classique de l’ADAMI 2015. 

Issu d’une famille d’artistes, Amaury Viduvier fait ses premiers pas de clarinettiste à l’âge de huit ans, suivant les traces de son père. Les choses s’enchaînent rapidement pour le jeune élève qui va remporter son premier concours à l’âge de douze ans et d’autres ne tarderont pas à suivre (Bellan, UFAM…). Il reçoit le Premier Grand prix du concours européen de musique en Picardie en 2008. 

Après de brillantes études au CRR de Paris dans la classe de Franck Amet où il obtient un premier prix de perfectionnement, Amaury est reçu premier nommé en 2010 au CNSM de Paris dans la classe de Pascal Moragues et Jean-François Verdier. Il est alors âgé de 19 ans. 

Les succès s’enchaînent pour Amaury qui remporte en 2012 le concours « Yamaha Young Foundation of Europe ». Il va ensuite être invité à se produire en tant que soliste à la Philharmonie de Berlin, aux Chorégies d’Orange, au Théâtre des Bouffes du Nord, Salle Cortot, CASS de Londres, aux côtés d’artistes renommés tels Antoine Tamestit, Renaud Capuçon, Nicholas Angelich, Alexandre Kantorow… Il est également l’invité régulier d’émissions sur France Musique. 

La musique de chambre tenant une grande place dans sa vie d’artiste, Amaury fonde un quintette à vent en 2014, l’Ensemble Ouranos, avec lequel il remporte le 1er Prix du Concours international de musique de chambre de Lyon en 2017 ainsi que le 1er Prix du Concours international Carl Nielsen deux ans plus tard. L’ensemble a enregistré deux disques pour le label NoMadMusic. 

Il est également Clarinette solo de l’Orchestre de la Garde Républicaine.

Amaury Viduvier est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac au sein de l’Ensemble Ouranos.


Rafael Angster basson

Né en 1992, Rafael Angster commence le basson à l’âge de 8 ans au Conservatoire de Strasbourg auprès de Jean-Christophe Dassonville. A 18 ans, il intègre la classe de Gilbert Audin au Conservatoire National supérieur de musique de Paris, établissement dans lequel il obtient son Diplôme en 2015 avec les félicitations du jury. Il y a également poursuivi un cursus d’improvisation générative, discipline expérimentale à la frontière entre le jazz et la musique contemporaine, dans laquelle il obtient également son Prix avec la plus haute mention.

Il a eu, au cours de ses années d’apprentissage, l’occasion de se perfectionner auprès de bassonistes renommés tels que Laurent Lefèvre, Frank Morelli et Daniele Damiano.

Pendant ses jeunes années, Rafael remporte à plusieurs reprises le Concours National des Jeunes Bassonistes, et en 2012, il gagne le 2ème prix et le prix de la meilleure interprétation de l’œuvre contemporaine au Ve Concours international de basson K.M. von Weber à Wroclaw (Pologne). Finaliste du concours de l’International Double Reed Society en 2018, il est également nommé l’année suivante Révélation classique de l’Adami.

Rafael occupe depuis 2016 le poste de Premier basson solo à l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg.

Ayant à coeur de partager sa passion pour la musique de chambre avec le public, Rafael est membre fondateur de l’Ensemble Ouranos, avec lequel il remporte le Premier Prix et le Prix du Public au Concours international de musique de chambre de Lyon en 2017, ainsi que le premier prix du Concours international Carl Nielsen à Copenhague en 2019.

En tant que soliste ou chambriste, il a collaboré avec de nombreux artistes français de premier plan et s’est produit en concert dans des salles prestigieuses en France et à l’étranger, telles que le Théâtre des Champs-Elysées, le Théâtre des Bouffes du Nord, le Théâtre de la Fenice à Venise, et le Panthéon de Rome.

Rafael joue un basson français modèle Prestige de la marque Buffet Crampon et bénéficie par ailleurs du soutien du fabricant français depuis des années.

Rafael Angster est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac au sein de l’Ensemble Ouranos.


Nicolas Ramez cor

Né en 1994 de parents musiciens, Nicolas Ramez commence l’apprentissage de la musique par le piano, dès l’âge de 5 ans. Deux ans plus tard, il entre au Conservatoire à Rayonnement Régional de Nantes dans la classe de cor de François Mérand, tout en continuant la pratique du piano. A l’âge de 16 ans, il est admis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, dans la classe d’André Cazalet. Il y obtient en 2014 sa Licence puis son master en 2016.
Très tôt, Nicolas se distingue dans sa discipline principale et gagne à l’âge de 11 ans le premier prix du Concours Wassermassons. En 2011, il obtient également le second prix au Concours international de Brno et en 2016 remporte le 3ème prix au Concours international de l’ARD de Munich.
En 2016, il occupe le poste de premier cor solo au sein de l’Orchestre de Chambre de Paris avant de devenir cor solo de l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg en 2021.Il continue également de s’investir dans divers projets notamment avec l’Ensemble Ouranos, quintette à vent, avec lequel il s’est distingué en 2017 au Concours international de musique de chambre de Lyon en remportant le premier prix ainsi qu’en 2019 avec le premier prix et le prix de la meilleure interprétation de l’oeuvre commandée au Concours international de musique de chambre Carl Nielsen de Copenhague. L’ensemble a enregistré deux disques pour le label NoMadMusic.
Nicolas a intégré le programme génération SPEDIDAM en 2016 et a été nommé révélations classiques de l’ADAMI en 2017 avant d’être nommé aux victoires de la musique classique en 2018 dans la catégorie « révélation soliste instrumental ».

Nicolas Ramez est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac au sein de l’Ensemble Ouranos.


Quatuor Hermès

Les membres du Quatuor Hermès, en référence au fameux messager de la mythologie grecque, puisent leur force musicale dans leurs voyages aux quatre coins du monde. Le Carnegie Hall à New York, la Cité Interdite à Pékin ou encore le Wigmore Hall à Londres font ainsi partie des salles qui les ont le plus marqués. Le quatuor est également présent dans les grands festivals tels que les Folles Journées de Nantes et Tokyo, le festival Radio-France de Montpellier, les festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, la Roque d’Anthéron, Mecklenburg-Vorpommern, Mantova Chamber Music festival, le printemps des Alizés au Maroc, Wonderfeel festival…

La formation originale du groupe voit le jour en 2008 entre les murs du CNSMD de Lyon où les musiciens étudient avec les membres du Quatuor Ravel. Ils s’enrichissent ensuite auprès de personnalités marquantes comme le Quatuor Ysaÿe, le Quatuor Artemis, Eberhard Feltz, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec qui les membres travaillent encore régulièrement aujourd’hui. Ouverts à tous les répertoires, ils ont partagé la scène avec des musiciens émérites comme Yo-Yo Ma, Nicholas Angelich, Gregor Sigl, Pavel Kolesnikov, Kim Kashkashian, Anne Gastinel ou encore les quatuors Ébène et Auryn.

Lauréat de nombreux premiers prix, notamment au concours de Genève ainsi qu’aux Young Concert Artists Auditions de New York, le Quatuor Hermès est également soutenu par la Fondation Banque Populaire et a été en résidence à la Chapelle Reine Elisabeth à Bruxelles de 2012 à 2016.

Sa collaboration proche et privilégiée avec le label La Dolce Volta a donné naissance à une intégrale des quatuors de Schumann ainsi qu’à un album consacré à Ravel, Debussy et Dutilleux, qui lui ont tous deux valu de multiples récompenses dans la presse. Son dernier enregistrement de quatuors de Schubert a par ailleurs remporté le Choc du magazine Classica ainsi qu’un Trophée Radio Classique, et a été nommé CD de la semaine de la radio bavaroise Br-Klassik.

Depuis 2018, le quatuor a élargi son horizon musical par sa rencontre avec l’accordéoniste Félicien Brut et le contrebassiste Édouard Macarez, avec qui il décident de créer le Pari des Bretelles, un projet enregistré pour Mirare en 2019, avant une deuxième collaboration en 2020, rendant hommage à Beethoven au travers de neuf créations.

Elise Liu joue un violon de Carlo Tononi de 1730 prêté par M. Piganiol, à l’initiative de l’association Talents & Violon’celles.


Jonas Vitaud piano

Né en 1980, Jonas Vitaud commence le piano à 6 ans et l’orgue à 11 ans. Formé par Brigitte Engerer, Jean Koerner et Christian Ivaldi, il obtient au Conservatoire National Supérieur de Paris quatre premiers prix (piano, musique de chambre, accompagnement au piano, harmonie).

Lauréat de plusieurs concours internationaux tant en soliste qu’en chambriste (Lyon, ARD de Munich, Trieste, Beethoven de Vienne), Jonas Vitaud se produit dans de prestigieux festivals : Roque d’Anthéron, Lille Piano(s) Festival, Piano aux Jacobins, Pâques à Deauville, Folle journée de Nantes Tokyo Ekaterinburg et Varsovie, Festival de la Chaise Dieu, Festival Chopin de Bagatelle, Richard Strauss Festival en Allemagne, Automne Musical de Caserta en Italie, iDans d’Istanbul, Summer Festival de Dubrovnik, French May à Hong Kong, Phillips collection à Washington…

Il joue dans toute l’Europe mais aussi en Russie, Iran, Chine, Turquie, Japon, Etats-Unis…

Jonas Vitaud se produit avec des orchestres comme celui de Mulhouse, Cannes, Toulouse, l’Orchestre des Pays de Savoie, l’Orchestre Philharmonique de Moravie, le Sinfonia Varsovia, l’Orchestre de la Radio de Munich, l’Orchestre Symphonique de la Radio de Prague…

Il réserve une place privilégiée à la musique de chambre et joue avec des artistes tels les sopranos Karine Deshayes, Sumi Hwang et Yumiko Tanimura, les violoncellistes Victor Julien-Laferrière et Christian-Pierre La Marca, l’altiste Adrien La Marca, le pianiste Adam Laloum, le clarinettiste Raphaël Sévère, la violoniste Mi-Sa Yang, le Quatuor Zaïde…

Passionné par les musiques actuelles, Jonas Vitaud a travaillé avec des maîtres de la création comme Henri Dutilleux, Thierry Escaich, György Kurtag, Philippe Hersant, Yann Robin… Ces rencontres, notamment au festival Musique sur Ciel de Cordes, ont été une occasion de se confronter à la variété des courants musicaux actuels et de développer son imaginaire musical.

Jonas a enregistré plusieurs disques pour le label Mirare : un album solo dédié à l’année 1802 de Beethoven (Choc Classica) en 2021, un disque consacré aux sonates de Mozart avec la violoniste Mi-Sa Yang en 2019, un double-album consacré aux jeunes années de Debussy en 2018, ainsi que Les Saisons dédié à Tchaïkovsky (5 Diapason) en 2016. Citons également la parution d’un disque avec le violoncelliste Victor Julien-Ferrière (Alpha Classics, 2019) et un disque solo consacré à Dutilleux et Franz Liszt encensé par les critiques (NoMadMusic, 2016) grâce auquel il reçoit le Grand Prix soliste instrumental de l’Académie Charles Cros. Il donne de nombreux hommages à Henri Dutilleux durant l’année de son centenaire en 2016 à l’Opéra de Limoges, l’Opéra de Vichy, Scènes Nationales de Douai et Arras, Londres…

Jonas Vitaud enseigne au CNSM de Paris depuis 2013. Il est professeur assistant dans la classe de piano de Marie-Josèphe Jude. Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2008 et est devenu artiste associé en 2013.


Arthur Hinnewinkel piano

Né aux États-Unis en 2000, Arthur Hinnewinkel commence ses études de piano à Singapour. Après avoir étudié auprès d’Anne-Lise Gastaldi au CRR de Paris d’où il sort avec les Félicitations du Jury, il intègre à 15 ans le CNSMDP chez Hortense Cartier-Bresson, avec qui il vient tout juste de terminer son Master. C’est ici qu’il rencontre Itamar Golan, Claire Désert, Maria Belooussova, François Salque, Gary Hoffman et Ivry Gitliss, personnalités qui éveilleront chez Arthur des perspectives musicales nouvelles, allant de la construction mathématique de la justesse à la nature métaphysique du son. Arthur se passionne pour un répertoire allant du 17ème
siècle aux contemporains du 21e, mais aussi pour le Jazz et les musiques Indiennes et d’Asie du Sud-Est, qu’il a découvert au cours de voyages qui lui ont donné goût à la diversité culturelle de notre monde.
Arthur se produit régulièrement, dans des festivals (Festival de Wissembourg par exemple), mais aussi en récital au Teatro di Marcello à Rome, et développe aussi son activité de musique de chambre dans diverses formations, notamment en sonate pour Violon et Piano et en Trio. Musicien curieux, il aime allier les arts en créant notamment des projets avec des danseurs.

Lors de la saison 2021-2022, on a notamment pu l’entendre au Musée Guimet à Paris dans le cadre de la saison Les Pianissimes et à l’Août musical de Deauville.

La musique de chambre en Europe Centrale, le romantisme tchèque – 17 novembre 2022

Concert-commenté conçu et présenté par Benoît Duteurtre

Programme musical

Jan Ladislav Dussek (1760-1812)

Sonate pour piano à quatre mains opus 67 n° 1 – rondo

Sonate pour piano opus 9 n° 1 – premier mouvement 

Bedřich Smetana (1824-1884)

Polka poétique n° 3 pour piano* 

Souvenirs de bohème n° 1 pour piano*

Quatuor à cordes n° 1 en mi mineur : « De ma vie » – mouvement 1

Antonín Dvořák (1841-1904)

Danses slaves pour piano quatre mains opus 72 n°2

Trio pour piano et cordes n° 4 en mi mineur Dumky 90 – Allegro et Lento

Zdeněk Fibich (1850-1900)

Poème opus 41 pour violon piano*

Antonín Dvořák 

Quintette avec piano n° 2, opus 81 – finale 

ainsi que la diffusion d’archives sonores et audiovisuelles 

Quatuor Hermès

Omer Bouchez, Elise Liu violon

Lou Chang alto

Yan Levionnois violoncelle

Philippe Hattat, Arthur Hinnewinkel* piano

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né en 1960. Il a grandi au Havre où il a commencé, très jeune, à écrire de la prose et de la poésie, avant d’entreprendre des études de musicologie. Son goût pour l’art moderne l’a conduit à étudier auprès de grands compositeurs comme Ligeti, puis à fréquenter les milieux du free jazz et à participer comme pianiste à de nombreux spectacles.

Dans le même temps, encouragé par Samuel Beckett, il a publié en 1982 son premier texte dans la revue Minuit, puis en 1985 son premier roman chez Grasset, avant d’entamer, chez Gallimard, une série de fictions souvent satiriques sur la France contemporaine : Tout doit disparaîtreDrôle de tempsGaieté parisienneLes Malentendus… Ses goûts littéraires et sa vision du monde l’ont alors rapproché d’illustres aînés comme Milan Kundera ou Jean Jacques Sempé, et d’auteurs de sa génération comme Michel Houellebecq.

Depuis son essai Requiem pour une avant-garde, Benoît Duteurtre a contribué au débat sur la musique contemporaine et a soutenu de nombreux compositeurs à travers l’association Musique Nouvelle en Liberté. Il cultive également depuis ses jeunes années une passion pour la musique légère, la chanson et l’opérette qui s’est épanouie, depuis 1999, dans les programmes de son émission Étonnez-moi Benoît, chaque samedi matin sur France Musique. On lui doit en outre plusieurs documentaires sur l’opérette et un spectacle créé en 2004 à l’Opéra Comique

Dans les années 2000, Benoît Duteurtre a abordé de nouveaux genres littéraires comme l’anticipation, avec La Petite Fille et la cigarette, traduit dans le monde entier, mais aussi l’autobiographie avec des ouvrages comme Les Pieds dans l’eauL’Été 76 ou Livre pour adultes. Il a été couronné en 2001 par le prix Médicis, en 2017 par l’Académie Française pour l’ensemble de son œuvre. Conseiller musical de la fondation Singer-Polignac, il écrit dans L’Atelier du romanClassicaMarianneLe Figaro littéraire et Le Monde diplomatique.


Quatuor Hermès

Le Quatuor Hermès, en référence au fameux messager de la mythologie grecque, puise sa force musicale par son rôle de passeur entre le texte du compositeur et la sensibilité du public. Les musiciens établissent également cette identité par leurs voyages aux quatre coins du monde. Le Carnegie Hall à New York, la Cité Interdite à Pékin ou encore le Wigmore Hall à Londres font ainsi partie des salles qui les ont le plus marqués. Le quatuor est également présent dans les grands festivals tels que les Folles Journées de Nantes et Tokyo, le festival Radio-France de Montpellier, les festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, la Roque d’Anthéron, Mecklenburg-Vorpommern, Mantova Chamber Music festival, le printemps des Alizés au Maroc, Wonderfeel festival…

La formation originale du groupe voit le jour en 2008 entre les murs du CNSMD de Lyon où ils étudient avec les membres du quatuor Ravel. Ils s’enrichissent ensuite auprès de personnalités marquantes comme le quatuor Ysaÿe, le quatuor Artemis, Eberhard Feltz, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec qui ses membres travaillent encore régulièrement aujourd’hui. Ouverts à tous les répertoires, ils sont amenés régulièrement à partager la scène avec des musiciens émérites comme Yo-Yo Ma, Nicholas Angelich, Gregor Sigl, Pavel Kolesnikov, Kim Kashkashian, Anne Gastinel ou encore les quatuors Ébène et Auryn.

Lauréat de nombreux premiers prix, notamment au concours de Genève ainsi qu’aux Young Concert Artists Auditions de New York, il est également soutenu par la fondation Banque Populaire. Il a été quatuor en résidence à la Chapelle Reine Elisabeth à Bruxelles de 2012 à 2016 et est depuis 2019 quatuor associé à la Fondation Singer-Polignac à Paris.

Leur collaboration proche et privilégiée avec le label La Dolce Volta a donné naissance à leur intégrale des quatuors de Schumann ainsi qu’à un album consacré à Ravel, Debussy et Dutilleux, qui leur ont tous deux valu de multiples récompenses dans la presse. Leur dernier enregistrement de quatuors de Schubert a par ailleurs remporté le Choc du magazine Classica ainsi qu’un Trophée Radio Classique, et a été nommé CD de la semaine de la radio bavaroise Br-Klassik.

Depuis 2018, le quatuor élargit son horizon musical par sa rencontre avec l’accordéoniste Félicien Brut et le contrebassiste Édouard Macarez, avec qui ils décident de créer le Pari des Bretelles, un projet enregistré pour Mirare en 2019, avant une deuxième collaboration en 2020, rendant hommage à Beethoven au travers de neuf créations.

Elise Liu joue un violon de Carlo Tononi de 1730 prêté par Mr. Piganiol, à l’initiative de l’association Talents & Violon’celles.


Philippe Hattat piano

Né en 1993, Philippe Hattat entame ses études musicales à l’âge de huit ans au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre, dès 2003, au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris en classe de piano (avec Chantal Fraysse puis Emmanuel Mercier), puis en 2006 en classe d’accompagnement (avec Ariane Jacob, Jean-Marie Cottet et Philippe Biros). Durant cette période, il fut également un disciple de Jean-Marc Luisada qui lui ouvrit de nombreuses voies nouvelles d’interprétation. En septembre 2011, il intègre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris les classes de piano de Jean-François Heisser et d’accompagnement de Jean-Frédéric Neuburger et a depuis obtenu 8 premiers prix dans cette institution (en piano, accompagnement, écriture et orchestration).

Son expérience sur la scène est déjà considérable. Il s’est produit dans des festivals de toutes sortes, en tant que soliste (Les Nuits musicales de Pise, Musique au moulin à Moulin d’Andé, Musique et Terroir à Caunes-Minervois, Le Brulhois musical, Heure musicale au Marais à Paris, Piano en Valois à Angoulême, Festival Chopin à Paris, Festival de l’Orangerie de Sceaux, festival du Palazzetto Bru Zane 2016 à Paris, Musica da Casa Menotti à Spoleto [Italie] ; festival Sonograms à Sofia [Bulgarie] ; Festival International de Piano de la Roque d’Anthéron, Terres de Paroles, Festival de Musique de Sully & du Loiret , festival Encuentros à Buenos Aires [Argentine], etc.), également en tant que chambriste (Journées Ravel de Monfort-l’Amaury, Musiques sur Ciel de Cordes-sur-Ciel, Moments musicaux de Chalosse, Printemps de l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean-de-Luz, Gümüşlük Klasik Müzik Festivali en Turquie, Festival de Pâques et Août Musical de Deauville, Messiaen au pays de la Meije, etc.), mais aussi en tant que soliste avec orchestre (Les Estivales en Puisaye-Forterre avec l’Orchestre de chambre tchèque Camerata bohemia [direction : Rémi Gousseau] ; concerts avec l’Orchestre Bel’Arte [direction : Richard Boudarham]) et clavier d’orchestre (Folles Journées de Nantes 2013 avec l’Orchestre Poitou-Charentes [direction : Jean-François Heisser] ; 32ème festival Aspect des Musiques d’Aujourd’hui à Caen avec l’ensemble Multilatérale [direction : Kanako Abe]…). Il est sollicité pour l’accompagnement vocal, que ce soit avec chœur ou avec chanteurs solistes. Il fut également chef de chant pour l’opéra Les contes de la lune vague après la pluie de Xavier Dayer (coproduction entre la Fondation Royaumont, l’ensemble Linea, l’Opéra de Rouen et l’Opéra Comique). En juillet 2017, il participa à la 4e Académie Internationale d’été de Musique Contemporaine, organisée par l’Ensemble Linea, en tant que professeur de piano.

Egalement compositeur, il suit l’enseignement en composition et orchestration de Michel Merlet à Levallois-Perret de 2005 à 2011. Il pratique le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens, ainsi que le violoncelle entre 2004 et 2014. Il intègre en octobre 2014 la classe d’Improvisation à l’Orgue de Pierre Pincemaille au CRR de Saint-Maur-des-Fossés, et obtient son prix dans cette discipline en juin 2016. Très impliqué par la création contemporaine, il a dernièrement participé à plusieurs premières mondiales, comme celles des cycles Imago Mundi (avec le baryton Jacques L’Oiseleur des Longchamps en mai 2016) et Hölderlin-Lieder (avec le baryton-basse Vincent Le Texier en mai 2017) d’Olivier Greif, ainsi que la création mondiale partielle des Etudes pour piano de Philippe Manoury, avec Jean-Frédéric Neuburger durant l’édition 2016 du Festival Berlioz à La Côte-Saint-André (création complète en septembre 2019 à la Scala de Paris), ou encore Urphänomen II.b pour piano et électronique de Sasha J. Blondeau (création au Festival Présences 2020 à la Maison de la Radio). Attaché tant au grand répertoire qu’à la création contemporaine ou à la redécouverte de compositeurs moins connus (Déodat de Séverac, Durosoir, Kœchlin, Medtner, etc), son horizon musical s’est élargi à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et des musiques traditionnelles extra-européennes (gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, étude des chansons traditionnelles zoroastriennes avec le linguiste Chams Bernard, etc).

Il est lauréat du Concours international de piano Claude Bonneton de Sète 2010 (1er prix et prix du public), du Concours International Giorgio Cambissa 2016, et du Concours International de Piano d’Orléans 2016 (Prix Ricardo Viñes, Prix Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon – Yvonne Bonnaud pour sa pièce Causa Pulchritudinis). Il en est membre du jury dans l’édition ‘Brin d’herbe’ en juillet 2021.

En 2020, il intègre le Trio Messiaen, composé de ses amis et camarades du Conservatoire le violoniste David Petrlik et le violoncelliste Volodia van Keulen, se produisant ainsi à la Salle Molière de Lyon, à l’Auditorium du Louvre, au Palazzetto Bru Zane à Venise, au festival Messiaen au Pays de la Meije, à l’opéra de Clermont-Ferrand, au Wigmore Hall de Londres…

Plusieurs enregistrements sont à son actif, consacrés à des compositeurs d’aujourd’hui. Le disque Olivier Greif, Les Chants de l’âme, sorti en janvier 2020 chez B Records (collection Deauville Live), auquel il participe avec Marie-Laure Garnier, Clémentine Decouture, Paco Garcia et Yan Levionnois, est salué par la critique (Choc de Classica 2020). En septembre de la même année sort le disque En Blanc et Noir qu’il a enregistré chez Triton avec le pianiste Orlando Bass et la violoniste Rachel Koblyakov, monographie consacrée au compositeur Patrick Loiseleur. Deux autres disques sont sortis en 2021 : Fabien Touchard. Littoral chez Hortus, et Danse des morts. Olivier Greif (chez B Records, Deauville Live), qui est Choc de Classica 2021 et Diapason d’Or. Fin avril 2022 un disque monographique George Crumb. Black Angels. Music for a Summer Evening (Makrokosmos III) (B Records, Deauville Live) avec Théo Fouchenneret, le Trio Xenakis et le Quatuor Hanson, est lui aussi Choc de Classica.

Outre ses activités musicales, et pour satisfaire sa curiosité, il s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir, avec une prédilection certaine pour les sciences traitant du langage, comme la phonétique, la linguistique comparative et l’étymologie, dont première publication scientifique en 2019.

Philippe Hattat est en résidence à la Fondation Singer-Polignac en tant que soliste depuis 2016.


Arthur Hinnewinkel piano

Né aux États-Unis en 2000, Arthur Hinnewinkel commence ses études de piano à Singapour. Après avoir étudié auprès d’Anne-Lise Gastaldi au CRR de Paris d’où il sort avec les Félicitations du Jury, il intègre à 15 ans le CNSMDP chez Hortense Cartier-Bresson, avec qui il vient tout juste de terminer son Master. C’est ici qu’il rencontre Itamar Golan, Claire Désert, Maria Belooussova, François Salque, Gary Hoffman et Ivry Gitliss, personnalités qui éveilleront chez Arthur des perspectives musicales nouvelles, allant de la construction mathématique de la justesse à la nature métaphysique du son. Arthur se passionne pour un répertoire allant du 17ème
siècle aux contemporains du 21e, mais aussi pour le Jazz et les musiques Indiennes et d’Asie du Sud-Est, qu’il a découvert au cours de voyages qui lui ont donné goût à la diversité culturelle de notre monde.
Arthur se produit régulièrement, dans des festivals (Festival de Wissembourg par exemple), mais aussi en récital au Teatro di Marcello à Rome, et développe aussi son activité de musique de chambre dans diverses formations, notamment en sonate pour Violon et Piano et en Trio. Musicien curieux, il aime allier les arts en créant notamment des projets avec des danseurs.

Lors de la saison 2021-2022, on a notamment pu l’entendre au Musée Guimet à Paris dans le cadre de la saison Les Pianissimes et à l’Août musical de Deauville.

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