Transfigurations viennoises – 15 mai 2025 20h

Photo : Stéphane Lavoue

Avant-propos

Notre résidence à la Fondation Singer-Polignac touche à sa fin et c’est avec une émotion certaine que nous clôturons ce chapitre de notre aventure lors de ce dernier concert. 

Nous avons imaginé ce programme entièrement viennois comme un reflet de notre résidence, ponctuée par d’innombrables répétitions, découvertes, rencontres amicales et musicales. Nous débuterons avec deux choses essentielles à notre ensemble : Joseph Haydn et les blagues. C’est ainsi que nous ouvrirons ce concert avec son Quatuor opus 33 n°2, dit « La Blague ». Truffé de surprises mais aussi et surtout avec sa conclusion malicieusement inattendue, ce quatuor s’amuse à tromper l’auditeur et convoque une émotion rare en musique, le rire ! 

Nous poursuivons avec une grande découverte du quatuor ces derniers mois, Erich Wolfgang Korngold. Nous sommes des amoureux de bandes-originales de films et dans son Quatuor n°3 opus. 34, on retrouve ce lien direct entre musique de concert et musique de film.  Korngold, compositeur phare de l’âge d’or hollywoodien, offre dans ce quatuor une écriture opulente et lyrique, héritée de son expérience cinématographique. On y perçoit  même des citations de ses partitions pour les films d’Errol Flynn comme « The Sea Hawk » pour les plus connaisseurs. 

Enfin, pour clôturer ce concert, nous souhaitions inviter deux amis, membres du Quatuor Hanson, Gabrielle et Simon qui se joignent à nous pour l’une de nos œuvres préférées, la « Nuit Transfigurée » de Schoenberg. Œuvre de jeunesse ultra passionnée (elle inspirera d’ailleurs Korngold dans nombre de ses pièces), elle illustre en musique la transformation d’un amour tourmenté en une réconciliation lumineuse, marquée par une richesse harmonique et une puissance expressive inégalées, tout ce qu’on aime ! 

Nous vous souhaitons un très beau concert et à bientôt pour la suite de nos aventures.

Quatuor Agate

Programme

Joseph Haydn (1732-1809)

Quatuor à cordes en mi bémol majeur « La Plaisanterie »  opus 33 n°2  Hob.III.38

  • Allegro moderato
  • Scherzo : allegro
  • Largo e sostenuto
  • Finale : presto

Erich Wolfgang Korngold (1897-1957)

Quatuor à cordes n°3 opus 34

  • Allegro moderato
  • Scherzo. Allegro molto – Trio. L’istesso tempo
  • Sostenuto. Like a Folk Tune
  • Finale. Allegro

Arnold Schoenberg (1874-1951)

La Nuit Transfigurée pour sextuor à cordes opus 4

Quatuor Agate

Adrien Jurkovic, Thomas Descamps violon

Raphaël Pagnon alto

Simon Iachemet violoncelle

Gabrielle Lafait alto

Simon Dechambre violoncelle


© Kaupo Kikkas

Quatuor Agate

Formé en 2016, le Quatuor Agate trouve son nom dans l’une des plus belles pages de la musique de chambre, le Deuxième Sextuor de Johannes Brahms que ce dernier a dédié à son second amour, Agathe von Siebold.

Sept ans plus tard, cette fascination pour Brahms se concrétise enfin par l’enregistrement de son premier album, consacré à l’intégrale des Quatuors à cordes qui parait le 23 février 2024 chez Appassionato, le label.

Quelques semaines après la naissance du quatuor, Adrien, Thomas, Raphaël and Simon s’embarquaient déjà dans une première aventure, la création du festival CorsiClassic qui se déroule désormais tous les ans à Ajaccio en Corse dont la mission est d’apporter la musique de chambre à tous les publics.

Le Quatuor Agate se distingue depuis plusieurs années dans des concours et festivals internationaux (Prix de la meilleure interprétation contemporaine lors de la BANFF International String Quartet Competition 2022, Prix du Public à la Steels-Wilsing Competition 2020, Verbier Festival 2019) et remporte en 2021 les prestigieuses auditions de la Young Classical Artists Trust (YCAT) à Londres.

Présent sur la scène internationale,  le quatuor fait ses débuts au Wigmore Hall de Londres, au Concertgebouw d’Amsterdam, à l’Alte Oper de Francfort,  au Prinzregententheater de Munich, au Konzerthaus de Berlin, à la TauberPhilharmonie Weikersheim, à la Brucknerhaus de Linz ou encore au Verbier Festival, au Festival de Salon-de-Provence, au Festival de Radio France, à la Musikfest Parisienne, au Mecklenburg-Vorpommern Festival, au Lammermuir Festival (Ecosse) entre autres…

Le Quatuor Agate est nommé ECHO Rising Star 2024 et embarque dans une tournée des plus grandes salles européennes lors de la saison 2024/2025, notamment à la Philharmonie de Paris, la Philharmonie de Cologne et le Konzerthaus de Dortmund. Parmi les autres moments forts de cette saison, citons leurs débuts au Rosendal Chamber Music Festival de Leif Ove Andsnes en Norvège et leur retour au Wigmore Hall à Londres.

Le quatuor collabore régulièrement avec de nombreux musiciens et ensembles brillants tels que Emmanuel Pahud, Enrico Pace, Éric Le Sage, Frank Braley, Alexander Sitkovetsky, Marc Danel, Gabriel Le Magadure, Pierre Fouchenneret, le Kronos Quartet, le Quatuor Ebène, le Quatuor Modigliani, le Quatuor de Jérusalem…

Il enregistre avec Frank Braley et Gabriel Le Magadure le Concert de Chausson pour Appassionato, le label qui sort le 1er mars 2024.
En parallèle, il enregistre à Chicago un album avec le ténor américain Eric Ferring pour le label Delos qui paraît à l’automne 2023.

Le Quatuor est actuellement grand résident ProQuartet à Paris et artiste associé au La Brèche Festival.
Il est soutenu par la Günther-Caspar Stiftung ainsi que par la Fondation Banque Populaire.
Le Quatuor Agate a étudié à la Hochschule für Musik Hanns Eisler à Berlin avec Eberhard Feltz, à Paris auprès de Mathieu Herzog et enfin avec le Quatuor Ebène à la Hochschule für Musik de Munich.

Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2018.

© Bernard Martinez

Gabrielle Lafait alto

Gabrielle Lafait débute son apprentissage de l’alto au Conservatoire de Reims auprès de Maud Gastinel. En 2010, elle est admise au Conservatoire national supérieur de Paris dans la classe de Sabine Toutain où elle est diplômée d’un Master d’alto et de quatuor à cordes.

Passionnée de musique de chambre, elle s’investit dans de nombreux projets artistiques. Elle fonde le Duo Svadistana avec Emeline Concé (ancienne membre du Quatuor Akilone) avec qui elle a à cœur de transmettre et partager la musique dans des lieux éclectiques. Les deux femmes choisissent d’amener la culture là où on ne l’attend pas et où son accès peut être difficile, explorant le répertoire du duo violon/alto de l’époque baroque jusqu’à la musique de nos jours, en passant aussi par toute la richesse du folklore de la musique d’Europe de l’Est où elles ont chacune des origines.

La formation de prédilection de Gabrielle reste toutefois le quatuor à cordes. Au sein du Quatuor Hanson, elle remporte de nombreux prix internationaux aux concours de Genève, Lyon et Vienne en Autriche. Les quatre musiciens se produisent dans les salles les plus prestigieuses telles que la Philharmonie de Paris, le Wigmore Hall, le Victoria Hall, la Philharmonie de Tel Aviv. Artistes en résidence à Radio France, ils sont aussi soutenus par la Fondation Banque Populaire. Le quatuor enregistre son premier double disque  consacré à la musique de Joseph Haydn qui est récompensé du Diapason d’Or de l’année 2020, du Choc de Classica. Leurs albums suivants sont tous salués par la presse internationale : TTTT de Télérama, BBC choice, ainsi que des critiques dans The  Strad, Ongaku Geijutsu, the Classic Review, etc…

Gabrielle a été en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le Quatuor Hanson de 2015 à 2022.

© Bernard Martinez

Simon Dechambre violoncelle

Musicien curieux , Simon Dechambre suit sa formation instrumentale au CNSM de
Paris auprès de Roland Pidoux et Xavier Phillips. En 2013, il rencontre Anton Hanson, Jules Dussap et Gabrielle Lafait et ils décident ensemble d’explorer le répertoire du quatuor à cordes en fondant le Quatuor Hanson.
À leurs côtés, il s’épanouit en tant que musicien et chambriste grâce aux conseils de personnalités comme Hatto Beyerle, le Quatuor Ébène, Mathieu Herzog, Johannes Meissl, ou Rainer Schmidt. Lauréats de plusieurs concours internationaux (Concours de Genève, Concours de Lyon, Concours Haydn de Vienne), Simon Dechambre et ses partenaires se produisent régulièrement en compagnie d’artistes de renom dans des festivals et salles prestigieuses telles que la Philhamonie de Paris, le Victoria Hall, le Théâtre des Champs Elysées, l’Auditori de Barcelona, etc.
Les trois disques du Quatuor Hanson ( All Shall Not Die / Not All Cats Are Grey / Crumb : Thirteen Images of the Dark Land ) ont été largement salués par la critique et récompensés notamment d’un Diapason d’Or de l’année et d’un Choc de Classica en 2020, puis d’un Deutsche Schallplattenkritik Award en 2022.
De la musique baroque jusqu’au jazz en collaboration avec Sylvain Rifflet (Refocus), en passant par la musique contemporaine, Simon Dechambre a à cœur de s’épanouir dans tout ce que la musique peut offrir. Il étend ainsi ses horizons musicaux par le biais de différents langages, de différentes rencontres et d’une multitude de découvertes.

Simon Dechambre joue un violoncelle de Stefano Scarampella et un archet d’Edwin Clément prêtés par la fondation Boubo Music.

Simon a été en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le Quatuor Hanson de 2015 à 2022.

Les cent ans de Leonard Bernstein

18h–20h – rencontre

animée par Benoît Duteurtre et illustrée par des extraits de films et d’œuvres de Leonard Bernstein (1918-1990)

  • avec
    • Renaud Machart, écrivain et journaliste au Monde, auteur de Leonard Bernstein (Actes Sud)
    • Ivan A. Alexandre, metteur en scène et chroniqueur à Diapason
    • Patrick Niedo, Journaliste, auteur de Hello, Broadway ! (Les éditions Ipanema)

Archives et documents rassemblés et présentés par Christian Labrande


20h30 – concert de saison

Arnold Schoenberg (1874-1951)

Brettl-Lieder pour voix et piano (1901)

  •  Jedem das Seine
  • Gigerlette

Gustav Mahler (1860-1911)

Des Knaben Wunderhorn pour voix et piano

  • Das Irdische Leben

Leonard Bernstein (1918-1990)

West Side Story pour voix et piano

  • I feel pretty

Trouble in Tahiti pour voix et piano

  • What a movie

Igor Stravinski (1882-1971)

Concerto pour deux pianos

Quatro variazioni

  • Variazione I
  •  Variazione II
  •  Variazione III
  •  Variazione IV

Leonard Bernstein

Seven Anniversaries pour piano

  • For Paul Bowles

Paul Bowles (1910-1999)

Night waltz pour deux pianos

Leonard Bernstein

Seven Anniversaries pour piano

  • For Aaron Copland

Aaron Copland (1900-1990)

Dansa de Jalisco pour deux pianos

Danzón Cubano pour deux pianos

Leonard Bernstein

West side story pour deux pianos et percussions

Irina de Baghy mezzo-soprano

Adélaïde Ferrière, Emmanuel Jacquet percussions

Philippe Hattat, Théo Fouchenneret piano

Biographies

Irina de Baghy mezzo-soprano

Irina de Baghy débute sa carrière de chanteuse au Canada en jouant dans des comédies musicales puis elle s’intéresse au jazz avant de se tourner vers l’art lyrique qu’elle étudie à la Bishop’s University de Lennoxville (Québec). Sur la scène lyrique, Irina a notamment interprété le rôle de Ragonde dans Le Comte Ory de Rossini à l’opéra de Malmö ainsi que le rôle d’Arsace dans Semiramide de Rossini au Royal Danish Opera. En France, elle est Rita dans la Zarzuela de Thomas Bréton et participe à la création de Rêve de Carnaval de Thierry Pécou à l’opéra de Reims. Irina a incarné Carmen dans l’opéra éponyme et Suzuki dans Madame Butterfly de Puccini à l’opéra de Fribourg (Suisse) et au festival de Saint-Céré. Elle a participé à la production de La petite Renarde rusée de Janáček à l’opéra de Reims et à l’opéra de Liège avant de chanter La Cambiale di Matrimonio de Rossini à l’opéra de Bastia.

On l’a récemment entendue aux côtés de Secession Orchestra (direction Clément Mao-Takacs) et du quatuor Girard au festival de Pâques de Deauville. Avec l’orchestre de Normandie, elle retrouve le théâtre musical pour un programme de numéros de Broadway et a interprété les Old American Songs de Copland.

En parallèle de son travail d’opéra et de récital, Irina continue à soutenir et à mettre en avant les œuvres de ses collègues contemporains. Elle a créé et joué le rôle de Marilyn dans l’opéra Shanti-Intra de Ming Jung Woo dirigé par Dominique My. Elle a également interprété les Voix Marines de Thierry Pécou avec l’orchestre national de Lorraine sous la direction de Yannis Pouspourikas et a enregistré la Symphonie du Jaguar de Pécou avec l’orchestre philharmonique de Radio France dirigé par François-Xavier Roth.

Irina a remporté le premier prix de chant de l’ADAMI et le concours international de chant-piano Nadia et Lili Boulanger.


Trio Xenakis

Le trio Xénakis a pour principale vocation l’exploration des chefs-d’ œuvre de la musique contemporaine mettant en valeur les multiples facettes de la percussion.

Formés principalement au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, ces trois percussionnistes vouent une passion commune au travail de la musique de chambre impliquant l’instrumentarium infini et spectaculaire de la percussion au XXème siècle.

Rendant hommage à Iannis Xénakis, l’un des premiers compositeurs à mettre en lumière la percussion sous un jour soliste avec une complexité rythmique jamais encore envisagée, cet ensemble explore aussi les œuvres du dernier siècle dans toutes ses évolution esthétiques jusqu’ à la création la plus contemporaine.

Révélation instrumentale des Victoires de la musique en 2017, Adélaide Ferrière, comme ses deux partenaires du trio a collaboré avec les plus importantes phalanges orchestrales françaises et européennes et sous la direction des plus grands chefs.


Philippe Hattat piano

Philippe Hattat entame ses études musicales au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre en 2003 au Conservatoire à rayonnement régional de Paris en classe de piano puis en 2006 en classe d’accompagnement et passe parallèlement un baccalauréat littéraire.

Depuis septembre 2011, il suit plusieurs classes du Conservatoire national supérieur de musique de Paris : piano avec Jean-François Heisser, accompagnement avec Jean-Frédéric Neuburger puis cursus supérieur d’écriture et en 2014 cursus de musique de chambre dans la classe d’Itamar

Golan. Il suit également l’enseignement de composition et orchestration de Michel Merlet. Il a pratiqué le violoncelle entre 2004 et 2014 et le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens. Il rejoint en octobre 2014 la classe d’improvisation à l’orgue de Pierre Pincemaille au conservatoire à rayonnement régional de Saint-Maur-des-Fossés, et obtient son prix dans cette discipline en juin 2016. Très impliqué dans la création contemporaine, il a dernièrement participé à plusieurs premières mondiales des cycle Imago Mundi et Hölderlin-Lieder d’Olivier Greif, ainsi que la création mondiale partielle des Etudes pour piano de Philippe Manoury avec Jean-Frédéric Neuburger durant l’édition d’août 2016 du Festival Berlioz. Son horizon musical s’étend à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et aux musiques traditionnelles extra-européennes (pratique du gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, étude des chansons traditionnelles zoroastriennes, etc.). Il est lauréat du Concours international de piano Claude Bonneton de Sète 2010 (1er prix et prix du public), du Concours international de Piano d’Orléans 2016 (Prix mention spéciale Ricardo Viñes, Prix mention spéciale Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon Yvonne Bonnaud) et du Concours international Giorgio Cambissa 2016. Philippe Hattat s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir (sciences physiques, géologie, philosophie, archéologie, anthropologie, etc.), avec une prédilection pour la linguistique comparative et l’étymologie.

Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Théo Fouchenneret piano

Théo Fouchenneret commence ses études musicales au Conservatoire à rayonnement régional de Nice à l’âge de 5 ans dans la classe de Christine Gastaud. À treize ans, il obtient son prix de piano mention très bien à l’unanimité. Il entre alors au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe d’Alain Planès, puis dans celle d’Hortense Cartier-Bresson. Il obtient son master mention très bien, est admis en 3e cycle et suit également l’enseignement de la classe d’accompagnement. En octobre 2013, il remporte le premier prix du Concours International Gabriel Fauré.

Théo s’est produit dans des salles prestigieuses en France (UNESCO, opéra de Nice, opéra de Dijon…) et à l’étranger (Toppan Hall à Tokyo, Izumi Hall à Osaka, Munetsugu Hall à Nagoya, National Concert Hall à Taïwan…).Aujourd’hui invité par de nombreux festivals (Festival de Deauville, Rencontres musicales de Bélaye, Festival de La Roque d’Anthéron, Cully Classique…), il partage la scène avec des musiciens tels Raphaël Sévère, Victor Julien-Laferrière, Tatsuki Narita, Nicolas Bône, Roland Pidoux, Romain Descharmes, Éric Picard, Christophe Morin.

Il est l’un des membres fondateurs de l’ensemble Messiaen, créé en 2014 avec Raphaël Sévère (clarinette), David Petrlik (violon) et Volodia Van Keulen (violoncelle).

L’ensemble Messiaen est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

Concert hors les murs – Secession orchestra

Concert à l’église protestante réformée de l’oratoire du Louvre – 145 rue Saint Honoré 75001 Paris

Gustav Mahler (1860-1911)

Ablösung im Sommer*

Erinnerung**

Alban Berg (1885-1935)

Stücke opus 5***

Richard Wagner (1813-1883)

Elégie**

Gustav Mahler

Symphonie N°5

  • Adagietto

Arnold Schönberg (1874-1951)

6 Stücke opus 19**

Gustav Mahler

Rückert-Lieder*

Anton Webern (1883-1945)

5 pièces opus 10

Alexander von Zemlinsky (1871-1942)

Fantasien übert Gedichte von Richard Dehmel**

  • Stimmer des Abends
  • Waldseligkeit
  • Liebe
  • Käferlied

*arrangement de Clément Mao-Takacs – **orchestration originale de Clément Mao-Takacs – ***orchestration pour ensemble de Klaus Simon

Irina de Baghy mezzo-soprano

Secession Orchestra

Julien Vern flûte

Quentin d’Haussy hautbois, cor anglais, hautbois d’amour

Anne-Sophie Lobbé, Maxime Jaouen clarinette

Jérémie Da Conceicao, Audran Bournel Bosson basson

Harmonie Moreau, Emile Carlioz cor

Marc Calentier trompette

Romain Durand trombone

Jacques Comby piano et célesta

Vincent Buffin harpe

César Carcopino, Hui-lin Liu percussions

Glen Rouxel, Mila Tzankova, Anaïs Flor, Cyprien Brod, Aliisa Neige Barrière, Clément Wurm,

Ægine Seigneurin, Jérôme Merlet violon

Vladimir Percevic, Cécile Marsaudon, Ivan Cerveau, Seungyu Kim alto

Caroline Sypniewski, Dima Tsypkin, Paul Colomb, Rémi Carlon violoncelle

Xavier Serri, Alexandre Baile contrebasse

Clément Mao-Takacs direction


© FSP CLP

Biographies

Irina de Baghy mezzo-soprano

C’est à l’âge de six ans que la jeune mezzo-soprano canadienne Irina de Baghy débute sa carrière de chanteuse dans des comédies musicales au Canada avant de suivre les masterclasses de grands artistes de jazz renommés comme Sheila Jordon ou Jay Clayton. En 1999 Irina de Baghy se découvre une vraie passion pour l’art lyrique lors de ses études à la Bishop’s University de Lennoxville (Québec) dont elle obtient le Bachelor of Arts. Tout au long de sa formation elle s’est vu décerner de nombreux prix, parmi lesquels The Friends of Music Award (1999-2000), The Howard Brown Prize in Music (2000-2001 et 2001-2002), ainsi que le prix universitaire Top Graduating Student (2002-2003).

Sur la scène lyrique Irina de Baghy vient de jouer le rôle de Ragonde dans Le Comte Ory de Rossini à l’opéra de Malmö en Suède ainsi que le rôle d’Arsace dans Semiramide de Rossini au Royal Danish Opera à Copenhague. En France, elle a dernièrement tenu de rôle de Rita dans la Zarzuela de Thomas Bréton, La Verbena de la Paloma et participé à la création de Thierry Pécou de Rêve de Carnaval à l’opéra de Reims. Elle a incarné Carmen avec beaucoup de succès ainsi que le rôle de Suzuki dans Madame Butterfly de Puccini à l’opéra de Fribourg en Suisse et au Festival de Saint-Céré. Elle a aussi participé à la production de La petite Renarde rusée de Janáček à l’opéra de Reims et à l’opéra de Liège, avant de chanter La Cambiale di Matrimonio de Rossini à l’opéra de Bastia.

Irina de Baghy a remporté le premier prix de chant de l’ADAMI et le concours international de chant-piano Nadia et Lili Boulanger.


Clément Mao-Takacs direction

Diplômé du Conservatoire national supérieur de musique de Paris ainsi que de l’Accademia Chigiana de Sienne, Clément Mao-Takacs est lauréat du Festival de Bayreuth et a reçu le prix « Jeune Talent » 2008 décerné par la Fondation del Duca (Institut de France / Académie des Beaux-Arts). En 2013, il est le premier chef d’orchestre à devenir lauréat de la Fondation Cziffra. Sa carrière de chef commence très jeune puisque c’est à l’âge de quinze ans qu’il dirige son premier concert à la salle Gaveau (Paris). Il devient l’assistant de Janos Komives à l’Opéra national de Budapest (2002) ainsi que pour plusieurs productions et enregistrements en France. Il est ensuite engagé par le directeur musical de l’Opéra de Rome, Gianluigi Gelmetti, dont il sera l’assistant durant cinq années (2003-2008). Il a été invité par la Camerata Strumentale « Città di Prato », l’ensemble à vents du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, le festival Orchestra de Sofia, les ensembles Aquilon et Initium. Parallèlement, il reprend la direction musicale (2004-2010) de l’Orchestre Sérénade.

En 2011, il fonde Secession Orchestra, dont il assure la direction musicale et artistique.

Clément Mao-Takacs est le dédicataire et le créateur d’œuvres de Bargielski, Ballereau, Komives, Feldman, Sikorski, Svensson, Letouvet, Adams, Saariaho. Très proche de la musique de Kaija Saariaho, il a dirigé les créations de la version de chambre de La Passion de Simone aux festivals Melos-Ethos (Bratislava – Slovaquie), Codes (Lublin – Pologne), à Saint-Denis (basilique) et Clermont-Ferrand (La Comédie – Scène nationale). Il en a dirigé, en avril 2015 à Rome, la création italienne, ainsi que la danoise, à Copenhague en 2016.

Le répertoire lyrique est important pour cet amoureux de la littérature et de l’art dramatique. Sa rencontre avec Peter Sellars est déterminante et il entretient des liens d’amitiés avec acteurs et metteurs en scènes aux univers variés parmi lesquels Aleksi Barrière avec lequel il a créé et codirige la compagnie La Chambre aux échos.

Clément Mao-Takacs a enregistré la pièce Adieu de Stockhausen (Crystal Classics), ainsi qu’un disque consacré à Jacques Ibert (Timpani) qui a reçu cinq diapasons par le magazine éponyme.

Clément Mao–Takacs poursuit aussi une carrière de pianiste, soliste et chambriste. Partenaire de nombreux instrumentistes et artistes lyriques, il a accompagné la soprano Omo Bello dans le cadre de la tournée européenne Rising Star 2014/2015.

Compositeur, Clément Mao–Takacs écrit principalement pour voix et pour orchestre. Il réalise également de nombreuses orchestrations. Titulaire d’un DEA de littérature comparée, il parachève un doctorat en arts du spectacle et publie régulièrement textes et articles.


Secession Orchestra

Secession Orchestra est une formation d’élite composée d’une quarantaine de musiciens. Placé sous la direction musicale et artistique de Clément Mao-Takacs, cet orchestre privilégie le répertoire des XXe et XXIe siècles, travaillant avec les compositeurs de son temps, multipliant les collaborations et les passerelles entre les arts.

Salué par la critique comme par le public pour son excellence, Secession Orchestra propose depuis plusieurs années une programmation ambitieuse et exigeante : à partir des figures tutélaires de Debussy et Mahler, les musiciens interprètent Bartók, Kodály, Berg, Schönberg, Webern, Reger, Ravel, Falla, Mompou, Chabrier, Holmès, Viardot, Komives, Adams, mais aussi Liszt, Wagner et Mozart.

Secession Orchestra s’est produit en France et en Europe aux festivals Lisztomanias, aux Tons Voisins, Maestri & Bambini, Bougival, Nohant, CIMA, Floréal et aux Rencontres musicales de Calenzana. Presque systématiquement réinvité, Secession Orchestra a été en 2015 l’hôte de nombreux festivals : Deauville, Métis (Saint-Denis), Épau, Classique au vert, Novalis (Croatie). Depuis 2013, Secession Orchestra collabore régulièrement avec la compagnie de théâtre musical La Chambre aux échos et crée en Europe la version de chambre d’un opéra de Kaija Saariaho La Passion de Simone au festival Melos-Ethos (Bratislava, Slovaquie), Codes (Lublin, Pologne), à Clermont-Ferrand et au festival de Saint-Denis.

Secession Orchestra travaille régulièrement avec des solistes de renom – tels Renaud Capuçon, Gérard Caussé, Jean-François Heisser, Denis Pascal – et de nombreux artistes lyriques. Les concerts-lectures sont une autre de ses spécialités : soigneusement conçus et pour des comédiens tels Charles Berling, Michel Fau, Brigitte Fossey, Antoine Duléry, Didier Sandre, Laurence Cordier ou Renan Carteaux.

Considérant tout acte culturel comme un acte social, Secession Orchestra choisit de repenser la forme du concert classique à travers des programmes-concepts, de réinventer le lien entre musiciens et public au cœur de la cité, et de s’impliquer activement dans la formation du public de demain à travers de nombreux projets à caractère didactique et pédagogique, dont les Musicales de Bretonneau, qui se déroulent en hôpital, des concerts et ateliers en établissements scolaires ou en collaboration avec des institutions (Philharmonie de Paris) et l’Université Populaire en partenariat avec la Mairie du 18e arrondissement de Paris.

Secession Orchestra reçoit le soutien de la Fondation La Poste et de son cercle de mécènes privés.

Secession Orchestra est depuis 2014 en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

Secession Orchestra – Autour de la 5e symphonie de Mahler

Gustav Mahler (1860-1911)

Ablösung im Sommer*

Erinnerung**

Richard Wagner (1813-1883)

Elégie**

Gustav Mahler

Symphonie N°5

  • Adagietto

Arnold Schönberg (1874-1951)

6 Stücke opus 19**

Gustav Mahler

Rückert-Lieder*

Alexander von Zemlinsky (1871-1942)

Fantasien übert Gedichte von Richard Dehmel**

  • Stimmer des Abends
  • Waldseligkeit
  • Liebe
  • Käferlied

*arrangement de Clément Mao-Takacs – **orchestration originale de Clément Mao-Takacs

Irina de Baghy mezzo-soprano

Secession Orchestra

Tristan Bronchard flûte

Quentin d’Haussy hautbois, cor anglais, hautbois d’amour

Anne-Sophie Lobbé, Maxime Jaouen clarinette

Jérémie Da Conceicao, Audran Bournel Bosson basson

Harmonie Moreau, Emile Carlioz cor

Marc Calentier trompette

Romain Durand trombone

Jacques Comby piano et célesta

Marion Lénart harpe

César Carcopino, Hui-lin Liu percussions

Glen Rouxel, Mila Tzankova, Anaïs Flor, Cyprien Brod, Aliisa Neige Barrière, Clément Wurm,

Ægine Seigneurin, Jérôme Merlet violon

Vladimir Percevic, Cécile Marsaudon, Ivan Cerveau, Seungyu Kim alto

Caroline Sypniewski, Dima Tsypkin, Paul Colomb, Rémi Carlon violoncelle

Xavier Serri, Alexandre Baile contrebasse

Clément Mao-Takacs direction


Biographies

Irina de Baghy mezzo-soprano

C’est à l’âge de six ans que la jeune mezzo-soprano canadienne Irina de Baghy débute sa carrière de chanteuse dans des comédies musicales au Canada avant de suivre les masterclasses de grands artistes de jazz renommés comme Sheila Jordon ou Jay Clayton. En 1999 Irina de Baghy se découvre une vraie passion pour l’art lyrique lors de ses études à la Bishop’s University de Lennoxville (Québec) dont elle obtient le Bachelor of Arts. Tout au long de sa formation elle s’est vu décerner de nombreux prix, parmi lesquels The Friends of Music Award (1999-2000), The Howard Brown Prize in Music (2000-2001 et 2001-2002), ainsi que le prix universitaire Top Graduating Student (2002-2003).

Sur la scène lyrique Irina de Baghy vient de jouer le rôle de Ragonde dans Le Comte Ory de Rossini à l’opéra de Malmö en Suède ainsi que le rôle d’Arsace dans Semiramide de Rossini au Royal Danish Opera à Copenhague. En France, elle a dernièrement tenu de rôle de Rita dans la Zarzuela de Thomas Bréton, La Verbena de la Paloma et participé à la création de Thierry Pécou de Rêve de Carnaval à l’opéra de Reims. Elle a incarné Carmen avec beaucoup de succès ainsi que le rôle de Suzuki dans Madame Butterfly de Puccini à l’opéra de Fribourg en Suisse et au Festival de Saint-Céré. Elle a aussi participé à la production de La petite Renarde rusée de Janáček à l’opéra de Reims et à l’opéra de Liège, avant de chanter La Cambiale di Matrimonio de Rossini à l’opéra de Bastia.

Irina de Baghy a remporté le premier prix de chant de l’ADAMI et le concours international de chant-piano Nadia et Lili Boulanger.


Clément Mao-Takacs direction

Diplômé du Conservatoire national supérieur de musique de Paris ainsi que de l’Accademia Chigiana de Sienne, Clément Mao-Takacs est lauréat du Festival de Bayreuth et a reçu le prix « Jeune Talent » 2008 décerné par la Fondation del Duca (Institut de France / Académie des Beaux-Arts). En 2013, il est le premier chef d’orchestre à devenir lauréat de la Fondation Cziffra. Sa carrière de chef commence très jeune puisque c’est à l’âge de quinze ans qu’il dirige son premier concert à la salle Gaveau (Paris). Il devient l’assistant de Janos Komives à l’Opéra national de Budapest (2002) ainsi que pour plusieurs productions et enregistrements en France. Il est ensuite engagé par le directeur musical de l’Opéra de Rome, Gianluigi Gelmetti, dont il sera l’assistant durant cinq années (2003-2008). Il a été invité par la Camerata Strumentale « Città di Prato », l’ensemble à vents du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, le festival Orchestra de Sofia, les ensembles Aquilon et Initium. Parallèlement, il reprend la direction musicale (2004-2010) de l’Orchestre Sérénade.

En 2011, il fonde Secession Orchestra, dont il assure la direction musicale et artistique.

Clément Mao-Takacs est le dédicataire et le créateur d’œuvres de Bargielski, Ballereau, Komives, Feldman, Sikorski, Svensson, Letouvet, Adams, Saariaho. Très proche de la musique de Kaija Saariaho, il a dirigé les créations de la version de chambre de La Passion de Simone aux festivals Melos-Ethos (Bratislava – Slovaquie), Codes (Lublin – Pologne), à Saint-Denis (basilique) et Clermont-Ferrand (La Comédie – Scène nationale). Il en a dirigé, en avril 2015 à Rome, la création italienne, ainsi que la danoise, à Copenhague en 2016.

Le répertoire lyrique est important pour cet amoureux de la littérature et de l’art dramatique. Sa rencontre avec Peter Sellars est déterminante et il entretient des liens d’amitiés avec acteurs et metteurs en scènes aux univers variés parmi lesquels Aleksi Barrière avec lequel il a créé et codirige la compagnie La Chambre aux échos.

Clément Mao-Takacs a enregistré la pièce Adieu de Stockhausen (Crystal Classics), ainsi qu’un disque consacré à Jacques Ibert (Timpani) qui a reçu cinq diapasons par le magazine éponyme.

Clément Mao–Takacs poursuit aussi une carrière de pianiste, soliste et chambriste. Partenaire de nombreux instrumentistes et artistes lyriques, il a accompagné la soprano Omo Bello dans le cadre de la tournée européenne Rising Star 2014/2015.

Compositeur, Clément Mao–Takacs écrit principalement pour voix et pour orchestre. Il réalise également de nombreuses orchestrations. Titulaire d’un DEA de littérature comparée, il parachève un doctorat en arts du spectacle et publie régulièrement textes et articles.


Secession Orchestra

Secession Orchestra est une formation d’élite composée d’une quarantaine de musiciens. Placé sous la direction musicale et artistique de Clément Mao-Takacs, cet orchestre privilégie le répertoire des XXe et XXIe siècles, travaillant avec les compositeurs de son temps, multipliant les collaborations et les passerelles entre les arts.

Salué par la critique comme par le public pour son excellence, Secession Orchestra propose depuis plusieurs années une programmation ambitieuse et exigeante : à partir des figures tutélaires de Debussy et Mahler, les musiciens interprètent Bartók, Kodály, Berg, Schönberg, Webern, Reger, Ravel, Falla, Mompou, Chabrier, Holmès, Viardot, Komives, Adams, mais aussi Liszt, Wagner et Mozart.

Secession Orchestra s’est produit en France et en Europe aux festivals Lisztomanias, aux Tons Voisins, Maestri & Bambini, Bougival, Nohant, CIMA, Floréal et aux Rencontres musicales de Calenzana. Presque systématiquement réinvité, Secession Orchestra a été en 2015 l’hôte de nombreux festivals : Deauville, Métis (Saint-Denis), Épau, Classique au vert, Novalis (Croatie). Depuis 2013, Secession Orchestra collabore régulièrement avec la compagnie de théâtre musical La Chambre aux échos et crée en Europe la version de chambre d’un opéra de Kaija Saariaho La Passion de Simone au festival Melos-Ethos (Bratislava, Slovaquie), Codes (Lublin, Pologne), à Clermont-Ferrand et au festival de Saint-Denis.

Secession Orchestra travaille régulièrement avec des solistes de renom – tels Renaud Capuçon, Gérard Caussé, Jean-François Heisser, Denis Pascal – et de nombreux artistes lyriques. Les concerts-lectures sont une autre de ses spécialités : soigneusement conçus et pour des comédiens tels Charles Berling, Michel Fau, Brigitte Fossey, Antoine Duléry, Didier Sandre, Laurence Cordier ou Renan Carteaux.

Considérant tout acte culturel comme un acte social, Secession Orchestra choisit de repenser la forme du concert classique à travers des programmes-concepts, de réinventer le lien entre musiciens et public au cœur de la cité, et de s’impliquer activement dans la formation du public de demain à travers de nombreux projets à caractère didactique et pédagogique, dont les Musicales de Bretonneau, qui se déroulent en hôpital, des concerts et ateliers en établissements scolaires ou en collaboration avec des institutions (Philharmonie de Paris) et l’Université Populaire en partenariat avec la Mairie du 18e arrondissement de Paris.

Secession Orchestra reçoit le soutien de la Fondation La Poste et de son cercle de mécènes privés.

Secession Orchestra est depuis 2014 en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

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