Génies précoces

Georges Enesco (1881-1955)

Octuor à cordes en ut majeur opus 7

  • Très modéré
  • Plus animé
  • Très fougueux
  • Finale. Mouvement de valse bien rythmé

Felix Mendelssohn (1809-1847)

Octuor à cordes en mi bémol majeur opus 20

  • Allegro moderato ma con fuoco
  • Andante
  • Scherzo. Allegro leggierissimo
  • Presto

Quatuor Ardeo

Carole Petitdemange, Mi-Sa Yang violon

Yuko Hara alto

Joëlle Martinez violoncelle

Quatuor Hermès

Omer Bouchez, Elise Liu violon

Lou Chang alto

Anthony Kondo violoncelle

Biographies

Quatuor Ardeo

Si Ardeo – en latin je brûle – est le nom de ce quatuor, c’est aussi la devise avec laquelle les quatre jeunes femmes abordent leurs répertoires. Constitué en 2001 au sein du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, le quatuor Ardeo fait aujourd’hui partie des formations françaises les plus renommées.

Une parfaite entente artistique, un esprit d’harmonie et une grande complicité donne naissance à un parcours couronné de plusieurs prix aux concours internationaux. Nommé “Rising Stars” en 2014, le quatuor se produit sur les plus prestigieuses salles européennes: Philharmonies de Cologne, de Paris et de Luxembourg, Concertgebouw d’Amsterdam, Konzerthaus de Vienne et de Dortmund, Laeiszthalle de Hambourg, Konserthus de Stockholm, Megaron d’Athènes, Auditori de Barcelone, Casa da Musica de Porto, Palace of Arts de Budapest, Barbican Centre de Londres, Festspielhaus de Baden Baden, Cité de la musique, Salle Cortot, centre Georges Pompidou, Arsenal de Metz… ainsi que dans de nombreux festivals: festival de Radio France de Montpellier, Folles journées de Nantes ainsi qu’en région et au Japon, Santander, Kuhmo…

En résidence à la Fondation Singer-Polignac de 2008 à 2016, le quatuor Ardeo a aussi, dès 2005 et pendant plus de dix ans, participé aux formations professionnelles et aux actions culturelles de l’association ProQuartet.


Quatuor Hermès

La florissante carrière du quatuor Hermès comprend des tournées aux quatre coins de l’Europe, en Asie (Chine, Japon, Taiwan), aux Etats-Unis et en Amérique du sud, ainsi qu’au Maroc, en Egypte au Kazakhstan et aux Emirats arabes unis. Les quatre musiciens jouent fréquemment dans de grands festivals français et étrangers comme celui de la Roque d’Anthéron, les Flâneries musicales de Reims, le festival de Radio France et Montpellier, le festival du Périgord Noir, le festival de Colmar, le festival de L’Orangerie de Sceaux, le festival de Pâques de Deauville ; au Cheltenham Music Festival, Mecklenburg-Vorpommern festival, Krzyzòwa Music Festival, Mantova Chamber Music festival…

Régulièrement invité aux Etats-Unis, le quatuor s’y produit dans de prestigieuses salles comme au Kennedy Center de Washington ou au Carnegie Hall de New York.

Son parcours est jalonné de rencontres déterminantes : les quatuors Ravel, Ysaÿe et Artemis avec lesquels les quatre musiciens se sont formés et ont développé une pensée musicale commune ; puis des personnalités marquantes comme Eberhard Feltz à Berlin, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration, avec lequel ils travaillent régulièrement aujourd’hui.

Le quatuor Hermès a reçu de nombreux prix : « Révélation Musicale de l‘Année » du Prix de la Critique 2014-15, le « Nordmetall Ensemble Preis 2013 » du festival Mecklenburg-Vorpommern. Il est également Premier Prix du Concours international de Genève 2011, Premier Prix au concours FNAPEC 2010, Premier Prix du Concours international de musique de chambre de Lyon 2009, et Premier Prix aux YCA International Auditions à New York.

Les quatre musiciens étaient en résidence de la Chapelle Reine Elisabeth de 2012 à 2016, et sont soutenus depuis 2015 par la fondation d’entreprise Banque Populaire.

Les disques du quatuor Hermès ont tous été récompensés par la critique française et internationale. Après une intégrale des quatuors de Robert Schumann très remarquée (notamment récompensée par un Choc de l’année 2015 du magazine Classica), le dernier opus – paru en janvier 2018 et consacré aux quatuors de Ravel, Debussy et Dutilleux – a reçu un Choc de Classica, ffff de Télérama et 5 diapasons, ainsi que des récompenses en Allemagne et aux Pays-Bas.

Elise Liu joue un violon David Tecchler prêté par le Fonds instrumental français.

Depuis août 2016, Omer Bouchez joue un violon de Joseph Gagliano 1796 prêté par Mécénat musical Société Générale.

Le quatuor Hermès est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2013.


Gabriel Fauré, la mélodie et la musique de chambre #2 : l’accomplissement

causerie conçue et présentée par Benoît Duteurtre

Programme musical

Gabriel Fauré (1845-1924)

Berceuse pour violon et piano opus 16

Nocturne n° 11 pour piano opus 104 n° 1

Sonate n° 2 pour violon et piano en mi mineur opus 108

  • Finale : allegro non troppo

Sonate n° 1 pour violoncelle et piano en ré mineur opus 109

Archive audiovisuelle – extrait

Marguerite Long et nous émission de 1966 présentée par Claude Santelli

Archive sonore – extrait

L’Horizon chimérique pour chant et piano opus 118 sur des poèmes de Jean de la Ville de Mirmont « Je me suis embarqué » – Gérard Souzay baryton, Jean-Michel Damase piano – enregistré en 1946

Gabriel Fauré

Quintette n° 2 pour piano et cordes en ut mineur opus 115

  • Scherzo : allegro vivo

Archive sonore – extrait

Gabriel Fauré au piano joue son Prélude en sol mineur opus 103 n° 3, rouleau de 1913 reporté sur un Steinway de 1910

Gabriel Fauré

Trio pour piano, violon et violoncelle en ré mineur opus 120

  • Allegro ma non troppo

Quatuor à cordes en mi mineur opus 121

  • Andante

Quintette n° 1 pour piano et cordes en ré mineur opus 89

  • Finale : allegretto moderato

Quatuor Hermès

Omer Bouchez, Elise Liuviolon

Lou Chang alto

Anthony Kondo violoncelle

Simon Zaoui, Philippe Hattat piano

Biographies

Benoît Duteurtre

Benoît Duteurtre est né à Sainte-Adresse, près du Havre. Il a grandi non loin des écrivains qu’il aime : Flaubert, Maupassant ou Alphonse Allais. Passionné de musique, il a d’abord gagné sa vie en jouant du piano.

Son premier texte est paru dans la revue Minuit en 1982. De Tout doit disparaître (1992) à Gaieté parisienne en passant par Drôle de temps et Les Malentendus, ses romans racontent avec humour la France contemporaine. En 2001, il obtient le Prix Médicis pour Le Voyage en France. Ses livres plus récents s’aventurent parfois aux frontières du réel : Service clientèle, La Cité heureuse et La Petite fille et la cigarette (2005), ont été traduits dans plus de vingt langues. Les Pieds dans l’eau (2008), puis Ballets Roses (2009) et Livre pour adultes (2016) explorent une veine plus autobiographique. La plupart de ces ouvrages sont parus chez Gallimard ou chez Fayard.

Benoît Duteurtre écrit régulièrement dans Marianne, Le Figaro Littéraire, L’Atelier du Roman. Ses chroniques ont été rassemblées dans Ma Belle Epoque (2007). Il a suscité une vive polémique par son essai Requiem pour une avant-garde (1995), avant de fonder avec Marcel Landowski l’association Musique Nouvelle en Liberté qui soutient les jeunes compositeurs. On lui doit également une histoire de L’opérette en France et des documentaires pour la télévision. Depuis dix ans, il anime sur France Musique une émission au succès jamais démenti : Étonnez-moi Benoît.

Au théâtre, Benoît Duteurtre est l’auteur de Viva l’opéra comique qui a connu un vif succès salle Favart en 2004. Il a également signé l’adaptation de Véronique présentée en 2008 au Châtelet. Une nouvelle édition de L’Opérette en France est parue chez Fayard fin 2009.


Simon Zaoui piano

Simon Zaoui a travaillé sous l’œil attentif d’Emile Naoumoff – dernier disciple de Nadia Boulanger – puis au Conservatoire à rayonnement régional de Boulogne-Billancourt avec Marie-Paule Siruguet, Hortense Cartier-Bresson et Xavier Gagnepain. Il y obtient un premier prix de piano ainsi que trois premiers prix de musique de chambre. Puis il est l’élève d’Alain Planès et d’Emmanuel Strosser au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP), de Patrick Cohen pour le pianoforte et de Jeff Cohen pour l’accompagnement vocal.

Il a obtenu des mentions Très Bien aux récitals du Prix de piano et de musique de chambre.

Admis en cycle de perfectionnement au CNSMDP dans la classe de Claire Désert, il part ensuite travailler avec Tuija Hakkila à l’Académie Sibelius d’Helsinki. Il se perfectionne également auprès d’Aldo Ciccolini, Robert Levin et Menahem Pressler et reçoit les conseils de Pierre-Laurent Aimard, Jean-Claude Pennetier et Christian Ivaldi.

Il a remporté le premier prix et le « prix Fauré » du Concours international de piano de Brest ainsi que le deuxième prix du concours international de piano Jean Françaix, ainsi que le deuxième prix et le prix spécial « musique française » au concours international de musique de chambre de Guérande en duo avec la violoniste Sarah Nemtanu. Il a également reçu le soutien du mécénat musical Société Générale et de la fondation Meyer.

Les dernières parutions discographiques de Simon Zaoui sont consacrées à la musique de Gabriel Fauré, dont il est un fervent interprète :

Un double disque pour le Label Aparté, Gabriel Fauré – Horizons – avec le violoniste Pierre Fouchenneretle violoncelliste Raphaël Merlin et le ténor David Lefort, ses partenaires de prédilection – qui comprend les quatre Sonates pour instrument et piano, le trio, les trois derniers Nocturnes ainsi que le cycle de mélodies L’Horizon Chimérique de Gabriel Fauré.

La Bonne Chanson, avec le ténor David Lefort, autour du cycle de mélodies sur des poèmes de Verlaine mis en musique par Fauré ainsi des oeuvres d’élèves de Fauré qui ont également mis en musique la Bonne Chanson : Charles Koechlin et Nadia Boulangerainsi qu’une commande de trois mélodies à Emile Naoumoff. (Label Hortus, 2016, faisant suite à un premier disque paru en 2011 consacré au cycle de mélodies Biondina de Charles Gounod).

Inspirations, autour de la musique française du XXeme siècle pour bois et piano avec le hautboïste Frédéric Tardy, le bassoniste Julien Hardy et le clarinettiste Nicolas Baldeyrou (Poulenc, Schmitt, Françaix, Planel, Jolivet. Label Klarthe, sorti en 2015)

Au théâtre, il a collaboré en tant qu’arrangeur et interprète au spectacle de James Thierrée, La Grenouille avait raison, en tournée mondiale depuis avril 2016.

En 2015 il participe en tant qu’interprète à la création de l’opéra pour enfants Peau d’âne, de Graciane Finzi, en tournée française pour les saisons 2016 et 2017.

Il a participé en tant qu’acteur et interprète au spectacle pour enfants, La petite fée aux allumettes, mis en scène par Christiane Cohendy, en tournée française entre 2011et 2013.

Simon Zaoui est invité à se produire en soliste et en musique de chambre au Japon, au Brésil, dans le Maghreb et le Machrek, en Israël, en Europe, ainsi que dans les plus grandes salles et festivals français parmi lesquels : le festival de La Roque d’Anthéron, Piano aux Jacobins à Toulouse, les Serres d’Auteuil, la Folle Journée de Nantes, le festival des Arcs, le théâtre du Châtelet, la Cité de la Musique , la salle Olivier Messiaen de Radio- France…

Il collabore régulièrement comme clavieriste avec l’orchestre de Paris (tournée en Asie avec Petrouchka de Stravinsky, élue “meilleure série de concerts en 2011” par le magazine spécialisé Ongaku No Tomo), ainsi qu’avec l’orchestre de chambre de Paris et le Chamber Orchestra of Europe

Simon Zaoui est directeur artistique du cycle musical de la Chapelle de Kersaint- Landunvez (29) et professeur titulaire de piano au conservatoire de Vincennes (94).


Philippe Hattat piano

Né en 1993, Philippe Hattat entame ses études musicales à l’âge de huit ans au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre dès 2003, au Conservatoire à rayonnement régional de Paris en classe de piano, puis en 2006 en classe d’accompagnement (avec Ariane Jacob, Jean-Marie Cottet et Philippe Biros) et passe parallèlement un baccalauréat littéraire. Il est parallèlement l’un des « disciples » de Jean-Marc Luisada qui lui ouvre de nombreuses voies d’interprétation. En 2011, il entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de piano de Jean-François Heisser et dans celle d’accompagnement de Jean-Frédéric Neuburger. En 2013, il suit le cursus supérieur d’écriture et obtient le prix d’harmonie avec Jean-François Zygel, le prix de contrepoint avec Pierre Pincemaille et le prix d’écriture XXe-XXIe avec Alain Mabit. En 2014 il entre en Master de musique de chambre dans la classe d’Itamar Golan, en trio avec François Pineau-Benois (violon) et Nil Kocamangil (violoncelle).

Philippe Hattat s’est produit dans de nombreux festivals en tant que soliste : Les Nuits musicales de Pise Musique au moulin (Moulin d’Andé) ; Musique et Terroir à Caunes-Minervois Le Brulhois musical ; l’Heure musicale au Marais (Paris) ; Festival Chopin (Paris) ; l’Orangerie de Sceaux ; Festival du Palazzetto Bru Zane (Paris) ; Musica da Casa Menotti (Spoleto, Italie) et La Roque d’Anthéron. En tant que chambriste, il participe aux Journées Ravel de Monfort-l’Amaury ; Musiques sur Ciel de Cordes-sur-Ciel ; Moments musicaux de Chalosse Printemps de l’Académie Maurice Ravel de Saint-Jean-de-Luz ; Gümüşlük Klasik Müzik Festivali en Turquie. Avec l’orchestre de chambre tchèque Camerata bohemia (direction Rémi Gousseau) et l’orchestre Bel’Arte (direction Richard Boudarham), il participe en tant que soliste aux Estivales en Puisaye-Forterre. En tant que clavier d’orchestre, il participe aux Folles Journées de Nantes 2013 avec l’orchestre Poitou-Charentes (direction : Jean-François Heisser) ainsi qu’au 32ème festival Aspect des Musiques d’Aujourd’hui (Caen) avec l’ensemble Multilatérale (direction Kanako Abe). 

Compositeur, Philippe Hattat a suivi l’enseignement de Michel Merlet à Levallois-Perret (2005- 2011) en composition et orchestration. Il pratique le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens. Il joue également du violoncelle. En octobre 2014 il entre dans la classe d’improvisation à l’orgue de Pierre Pincemaille au Conservatoire à rayonnement régional de Saint-Maur-des-Fossés et obtient son prix dans cette même discipline en juin 2016. Très impliqué dans la création contemporaine, il a dernièrement participé à deux premières mondiales : le cycle de mélodies Imago Mundi d’Olivier Greif avec le baryton L’Oiseleur des Longchamps en mai 2016 puis la création mondiale partielle des Études pour piano de Philippe Manoury, avec Jean-Frédéric Neuburger au Festival Berlioz (2016). Attaché tant au répertoire qu’à la création contemporaine où à la redécouverte de compositeurs moins connus (Séverac, Durosoir, etc), son horizon musical s’est élargi à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et des musiques traditionnelles extra-européennes (pratique du gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, etc).

Philippe Hattat est lauréat du concours international de piano Claude Bonneton de Sète (2010 ; 1er prix et prix du public), du concours international de piano d’Orléans (2016 ; Prix Mention Spéciale Ricardo Viñes, Prix Mention Spéciale Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon – Yvonne Bonnaud), et du Concours international Giorgio Cambissa (2016).

Outre ses activités musicales et pour satisfaire son ouverture d’esprit et son insatiable curiosité, il s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir (sciences physiques, géologie, philosophie, archéologie, anthropologie, etc.), avec une prédilection certaine pour la linguistique comparative et les origines du langage.


Quatuor Hermès

La très florissante carrière du quatuor Hermès comprend des tournées aux quatre coins de l’Europe, en Asie (Chine, Japon, Taiwan), aux Etats-Unis et en Amérique du Sud, ainsi qu’au Maroc, en Egypte au Kazakhstan ou aux Emirats Arabes Unis. Ils sont fréquemment invités dans de grands festivals français et étrangers comme les Flâneries Musicales de Reims, le festival de Radio France et Montpellier, le festival du Périgord Noir, le festival de Colmar, le festival de L’Orangerie de Sceaux, le festival de Pâques de Deauville ; au Cheltenham Music Festival, Mecklenburg-Vorpommern festival, Krzyzowa Music Festival, Mantova Chamber Music festival…

Régulièrement invité aux Etats-Unis, le quatuor s’y produit dans de prestigieuses salles comme au Kennedy Center de Washington ou au Carnegie’s Zankel Hall à New York.

Le parcours des musiciens est jalonné de rencontres déterminantes : les quatuors Ravel, Ysaÿe, et Artemis auprès desquels ils se sont formés et ont développé une pensée musicale commune ; puis des personnalités marquantes comme Eberhard Feltz à Berlin, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec lequel ils travaillent régulièrement aujourd’hui.

Le quatuor Hermès a reçu de nombreux prix prestigieux : « Révélation Musicale de l‘Année » du prix de la critique 2014-15, le « Nordmetall Ensemble Preis 2013 » du festival Mecklenburg-Vorpommen. Il est également 1er Prix du Concours international de Genève 2011, 1er Prix au concours FNAPEC 2010, 1er Prix du Concours international de musique de chambre de Lyon 2009, et 1er Prix aux YCA international auditions à New York.

Les quatre musiciens étaient artistes en résidence de la Chapelle Reine Elisabeth de 2012 à 2016, et sont soutenus depuis 2015 par la fondation d’entreprise Banque Populaire.

Le disque du quatuor Hermès consacré aux trois quatuors opus 41 de Robert Schumann (paru chez La Dolce Volta), a suscité l’enthousiasme du public et de la presse qui lui a décerné d’élogieuses critiques et récompenses, dont un Choc de l’année 2015 du magazine Classica, un ffff du magazine Télérama, et la recommandation de The Strad Magazine.

Un nouvel enregistrement sur le même label, consacré aux quatuors de Debussy, Ravel et Dutilleux est sorti en 2018.

Elise Liu joue un violon David Tecchler prêté par le Fonds instrumental français.

Depuis août 2016, Omer Bouchez joue un violon de Joseph Gagliano 1796 prêté par Mécénat musical Société Générale.

Le quatuor est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2013.

Fraternité romantique

César Franck (1822-1890)

Sonate pour violon et piano en la majeur

Allegro ben moderato

Allegro

Recitativo fantasia. Ben moderato

Allegro poco mosso

Johannes Brahms (1833-1897)

Sextuor à cordes n° 1 en si bémol majeur opus 18

Allegro ma non troppo

Andante ma moderato

Scherzo (allegro molto)

Poco allegretto & grazioso

Biographies

Augustin Dumay violon

La critique internationale compare Augustin Dumay aux grands violonistes du XXe siècle, et souligne sa place particulière de «grand classique-styliste», confirmée par ses enregistrements incontournables pour Deutsche Grammophon : l’intégrale des sonates de Beethoven avec Maria João Pires « à classer sûrement aux côtés de Grumiaux-Haskil, Menuhin-Kempff, ou Perlman-Ashkenazy » (International Piano), les trios de Brahms où « l’héritage de Milstein dans le jeu de Dumay est admirablement évident » (Gramophone), ou encore les concertos de Mozart avec la Camerata Salzburg, « sans exagération l’un des plus beaux enregistrements des concertos pour violon de Mozart jamais réalisés » (Classic CD), où il « confirme qu’il est un merveilleux interprète mozartien, comme le furent jadis Stern ou Grumiaux » (Classica).

Augustin Dumay prend ses premières leçons de violon à l’âge de cinq ans, après avoir assisté à un concert de Nathan Milstein. À dix ans, il entre au Conservatoire de Paris. Récompensé du premier prix à l’âge de treize ans, il donne l’année suivante son premier concert au Théâtre des Champs-Élysées et se produit au Festival de Montreux devant Joseph Szigeti et Henryk Szeryng. Ce dernier propose alors au jeune violoniste de le remplacer pour une tournée en Amérique du Sud. À son retour, Augustin Dumay travaille à Paris avec Nathan Milstein, qui dira de lui : « Je pense qu’il prendra sa place parmi les grands violonistes de l’an 2000 ». Il travaillera ensuite à Bruxelles avec Arthur Grumiaux pendant cinq ans.

Très rapidement, il devient connu du grand public en France, mais sa carrière internationale prend un véritable essor grâce à sa rencontre avec Herbert von Karajan. Ce dernier, l’ayant entendu par hasard au cours d’une séance d’enregistrement dans un studio où il venait lui-même travailler, l’invite immédiatement à jouer avec l’orchestre philharmonique de Berlin. Il enregistre ensuite pour EMI les concertos de Mendelssohn, Tchaïkovski, Saint-Saëns et Lalo. Parallèlement à sa carrière de violoniste, il a développé au cours des dix dernières années une intense activité de chef d’orchestre. Il est régulièrement invité à diriger des orchestres tels l’English Chamber Orchestra, le New Jersey Symphony Orchestra ou le Sinfonia Varsovia. Il occupe depuis 2003 le poste de directeur musical de l’orchestre royal de chambre de Wallonie, et a été nommé en 2011 directeur musical du Kansai Philharmonic Orchestra (Osaka, Japon).

Depuis 2004, Augustin Dumay est Maître en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (Bruxelles), où il enseigne à des jeunes violonistes de très haut niveau, la plupart lauréats de grands concours internationaux. Sa discographie – une quarantaine d’enregistrements, la plupart récompensés par des prix prestigieux (Gramophone Awards, Audiophile Audition, Preis der deutschen Schallplattenkritik, Grand Prix du Disque, The Record Academy Award) – est disponible chez Warner, Deutsche Grammophon et Onyx Classics.

Après deux enregistrements à la tête du Kansai Philharmonic Orchestra et deux CD avec le pianiste Louis Lortie – Franck & Strauss Violin Sonatas, par « l’un des grands violonistes d’aujourd’hui » (The Strad) et Brahms Sonatas, « un immense bonheur » (La Presse, Montréal), Augustin Dumay revient aux concertos : il a récemment enregistré le Concerto de Beethoven avec le Sinfonia Varsovia et le Concerto n° 2 de Bartók avec l’orchestre symphonique de Montréal et Kent Nagano.

Son prochain CD, à paraître en 2018, sera consacré au Concerto de Mendelssohn avec l’Orpheus Chamber Orchestra.

Augustin Dumay est artiste associé à la Fondation Singer-Polignac.


Shuichi Okada violon

Né en 1995 à Bordeaux, Shuichi Okada débute l’étude du violon à l’âge de cinq ans. Après avoir commencé ses études au Conservatoire de Bordeaux avec Stéphane Rougier, il est admis au Conservatoire national supérieur de musique de Paris à l’unanimité à l’âge de quinze ans, dans la classe de Roland Daugareil, Suzanne Gessner et Christophe Poiget.

Passionné par la musique de chambre, il intègre la prestigieuse classe du quatuor Ysaÿe et a la chance de travailler avec des professeurs tels que Claire Désert, François Salque, Jérôme Pernoo ou encore le trio Wanderer. Il participe souvent à des master-classes, notamment avec Mihaela Martin, Pavel Vernikov, Patrice Fontanarosa, Donk Suk Kang, Sarah Nemtanu, Stephan Picard…

Shuichi est sélectionné pour participer à de prestigieuses académies, comme l’Académie SeijiOzawa (Suisse), l’Académie Carl Flesch (où il obtient le Prix Stennebrüggen ainsi que le Prix Ginette Neveu), ou le festival Santander.

Il est lauréat du 2e prix au Concours international Postacchini, du 1er prix au Concours international Ginette Neveu, 1er prix et Prix de la personnalité la plus remarquable au Concours international de Mirecourt, et il devient plus récemment lauréat du Concours Lipizer (Italie) et du Concours Fritz Kreisler (Autriche).

En 2015, il obtient le deuxième prix au Concours Markneukirchen, et reçoit le Prix Prince of Hessen lors des master-classes à la Kronberg Academy. Cela lui donne l’opportunité de jouer avec des orchestres tels que l’orchestre lyrique d’Avignon, l’orchestre de la Hochschule de Weimar, l’orchestre symphonique de Nancy, l’orchestre du DFO, l’orchestre de chambre Nouvelle Europe, l’orchestre philharmonique de Baden-Baden, le Philharmonique de Vogtland, l’orchestre de Normandie…

Shuichi est régulièrement invité à des festivals comme le festival Les vacances de Mr Haydn, le festival de la Roque d’Anthéron dans le cadre des ensembles en résidence, le festival de la Vézère, les Moments musicaux de La Baule, le festival de Pâques de Deauville, le festival de Giverny, le festival Musique à Guéthary, festival du Palazetto Bru Zane, où il s’est produit avec des artistes tels que Jerôme Pernoo, Jerôme Ducros, Michel Strauss, Raphael Pidoux, Jean-Claude Vanden Eyden, Peter Frankl, Philippe Jaroussky, Mathieu Herzog, Antoine Tamestit, Claire Désert, Lise Berthaud, Philippe Bernold, Pierre Fouchenneret, Itamar Golan, Jean-Claude Pennetier…

Il a eu l’occasion de jouer dans de grandes salles en tant que soliste ou en musique de chambre à la Salle Pleyel, au Théâtre des Champs-Élysées, à la Salle Cortot, la Victoria Hall de Genève, la Grande salle du Konzerthaus de Vienne, la Grande salle de la Philharmonie de Paris, la Fondation Louis Vuitton…

Shuichi participe au projet de l’enregistrement de l’intégrale de Brahms (B Records) avec notamment Pierre Fouchenneret, Lise Berthaud, Marie Chilemme, François Salque et Yan Levionnois. Il vient d’enregistrer son premier disque avec le pianiste Clément Lefebvre qui paraîtra courant 2018 chez le label Mirare. Il joue un magnifique violon italien de Sanctus Seraphin (1735) prêté par la Fondation Zilber. Shuichi reçoit le soutien de la fondation Safran ainsi que la fondation l’or du Rhin. 

Depuis septembre 2016, il est en résidence à la Fondation Singer Polignac avec le trio Cantor.


Lou Chang alto

L’altiste taïwanaise Lou Chang commence sa formation musicale à l’âge de cinq ans. Elle découvre l’alto vers douze ans et est immédiatement attirée par son timbre. Après quelques années seulement, elle est acceptée à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de Lyon dans la classe de Tasso Adamopoulos. Elle reçoit son diplôme en 2009 avec les félicitations du jury. Lou Chang poursuit ensuite ses études à l’Université des Arts de Berlin, sous la direction de Hartmut Rohde. En 2008, elle fonde la Quatuor Hermès avec trois collègues et reçoit les conseils inestimables du Quatuor Ravel, du Quatuor Ysaÿe, du Quatuor Artemis, d’Eberhard Feltz, d’Alfred Brendel et de bien d’autres. Après avoir remporté de multiples prix, y compris le premier prix du Concours de Genève et les Young Concert Artists à New York, le Quatuor Hermès apparaît régulièrement sur les plus grandes scènes internationales. Depuis décembre 2014, Lou Chang se perfectionne à la Chapelle musicale Reine Élisabeth de Bruxelles sous la direction de Miguel da Silva. Elle joue un alto de Carles Jacquot (Paris) prêté par un collectionneur privé.

Lou Chang est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le quatuor Hermès.


Manuel Vioque-Judde alto

Manuel Vioque-Judde est récompensé successivement aux deux plus prestigieux concours d’alto, remportant en 2014 le 2e prix du Concours Primrose de Los Angeles, puis en 2016 le 2e prix du Concours Tertis de l’Île de Man. Il est invité par de nombreux orchestres en France, en Allemagne, en Italie, en République Tchèque, aux États-Unis, au Venezuela. En 2015 son premier CD Viola Reflections paru dans la collection Jeune Soliste de la Fondation Meyer est salué par la critique comme un « fantastique enregistrement de musique anglaise ».

Son éducation musicale commence avec la pratique intensive du chant à la Maîtrise de Radio France. Il poursuit ses études au Conservatoire national supérieur de Paris dans la classe de Jean Sulem tout en bénéficiant des conseils des plus grands altistes contemporains Antoine Tamestit, Nobuko Imai, Tatjana Masurenko, Tabea Zimmermann et Lawrence Power.

Depuis 5 ans, il est membre de la Seiji Ozawa International Academy of Switzerland. Il a reçu le soutien de l’ADAMI, et est lauréat 2016 de la Fondation Banque Populaire.

Manuel Vioque-Judde joue sur un alto du luthier Stephan von Baehr.


Anthony Kondo violoncelle

Anthony Kondo débute le violoncelle à l’âge de cinq ans. Immergé très jeune dans la musique, c’est au sein de sa famille, son père violoncelliste et sa mère violoniste, qu’il va développer sa passion et son talent pour son instrument.

Après avoir obtenu plusieurs premiers prix dans les conservatoires nationaux de région de Lyon, Rueil-Malmaison et Saint-Maur, il est admis au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon dans la classe d’Anne Gastinel.

Son parcours au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon est jalonné de rencontres humaines et musicales fortes, qui le conduisent à développer un goût et une sensibilité particuliers pour la musique de chambre.

Il y rencontre notamment ses futurs partenaires de scène et forme avec eux le quatuor Hermès avec lequel il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Simon Dechambre violoncelle

Né en 1991, Simon Dechambre a une formation de violoncelliste diversifiée. Il fréquente plusieurs conservatoires (CRR d’Avignon, CRD d’Aix en Provence, CRR de Reims et de Lille) avant d’entrer au CRR de Paris dans la classe d’Hélène Dautry en 2008.

Il aura la chance de suivre les cours de professeurs tels que Marc Didier Thirault et Francois Baduel. En parallèle, il approfondit son enseignement avec Jerôme Pernoo, Raphaël Pidoux, Raphaël Perraud et Marcel Bardon. En 2011, il est admis au conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Roland Pidoux et Xavier Phillips.

Au-delà de sa formation de soliste, Simon Dechambre tient à ouvrir ses horizons musicaux. Membre du quatuor Vivace depuis 2007 et du trio Euterpe depuis 2011, il travaille avec Marc Coppey en classe de musique de chambre au conservatoire national supérieur de musique de Paris et se produit ponctuellement en quatuor avec piano ou trio à cordes. Il est également membre du quatuor Hanson depuis 2013.

Plus jeune, il a participé à l’orchestre des jeunes de la Méditerranée et il accorde aujourd’hui une place toute particulière à l’orchestre dans son apprentissage en s’investissant dans la création de plusieurs ensembles instrumentaux tels que les formations Carminis et Gendron (où il a pu se produire en soliste) ou l’ensemble Jean-louis Florentz (ensemble de violoncelles).

Simon est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec le quatuor Hanson.


Théo Fouchenneret piano

Théo Fouchenneret débute ses études musicales au conservatoire à rayonnement régional de Nice à l’âge de cinq ans dans la classe de Christine Gastaud. À treize ans, il obtient son prix de piano mention très bien à l’unanimité. Il entre alors au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe d’Alain Planès puis dans celle d’Hortense Cartier-Bresson. Après avoir obtrenu son master mention très bien, il est admis en 3e cycle supérieur pour le diplôme d’artiste interprète et suit l’enseignement de Yann Ollivo dans la classe d’accompagnement.

Théo s’est déjà produit dans de nombreuses salles en France et à l’étranger (Toppan Hall à Tokyo, Izumi Hall à Osaka, Munetsugu Hall à Nagoya, National Concert Hall à Taïwan). En octobre 2013, il remporte le 1er prix du concours international Gabriel Fauré. Il est l’un des membres fondateurs de l’ensemble Messiaen avec Raphaël Sévère, David Petrlik et Volodia van Keulena avec qui il remporte à l’unanimité le 1er prix du Concours international de musique de chambre de Lyon 2018 Aujourd’hui invité par de nombreux festivals (festival de Deauville, Rencontres musicales de Bélaye, festival de la Roque d’Anthéron, Cully Classique), il partage la scène avec des musiciens tels Victor Julien-Laferrière, Tatsuki Narita, Nicolas Bône, Roland Pidoux, Romain Descharmes, Éric Picard, Christophe Morin.

Théo est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec l’ensemble Messiaen.

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