Dans l’intimité des salons

Anton Reicha (1770-1836)

Grande Symphonie de salon n°1 en si bémol majeur

  • Adagio
  • Adagio
  • Minuetto: Allegro
  • Finale: Allegro Vivace

Ludwig van Beethoven (1770-1827)

Septuor pour vents et cordes en mi bémol majeur opus 20

  • Adagio – Allegro con brio
  • Adagio cantabile
  • Tempo di minuetto – trio
  • Tema con variazioni. Andante
  • Scherzo. Allegro molto e vivace
  • Andante con moto alla marcia – Presto

Le Concert de la Loge

Julien Chauvin, Anne Camillo violon

Pierre-Eric Nimylowycz alto

Jérôme Huille violoncelle

Michele Zeoli contrebasse

Antoine Torunczyk hautbois

Toni Salar-Verdu clarinette

Javier Zafra basson

Nicolas Chedmail cor

Biographies

Julien Chauvin violon et direction

Julien Chauvin a étudié avec Vera Beths au Conservatoire royal de La Haye, ainsi qu’avec Wilbert Hazelzet, Jaap ter Linden et Anner Bylsma pour l’interprétation des œuvres des périodes baroque et classique.

En 2003, il est lauréat du Concours international de musique ancienne de Bruges et se produit ensuite en soliste en Géorgie, en Amérique du Sud, en Afrique du Sud tout en jouant au sein des principaux ensembles européens avant de former Le Cercle de l’Harmonie, qu’il dirige avec Jérémie Rhorer pendant 10 ans.

Concrétisant son souhait de redonner vie à une formation célèbre du xviiie siècle, Julien Chauvin fonde en 2015 un nouvel orchestre sur instruments anciens : Le Concert de la Loge. L’ambition de cette re-création s’affiche notamment dans l’exploration de pages oubliées du répertoire français, mais également de nouvelles formes de direction, l’ensemble étant dirigé du violon, ainsi que de formats de concerts encourageant la spontanéité et l’imagination du public.

Parallèlement, il poursuit sa collaboration avec le Quatuor Cambini-Paris créé en 2007.

Julien Chauvin assure la direction musicale de productions lyriques telles que le spectacle Era la notte mis en scène par Juliette Deschamps avec Anna Caterina Antonacci, Le Saphir de David, Atys de Piccinni, Phèdre de Lemoyne et Cendrillon d’Isouard dans des productions du Palazzetto Bru Zane mises en scène par Marc Paquien, Armida de Haydn mis en scène par Mariame Clément et Le Cid de Sacchini mis en scène par Sandrine Anglade.

Questionnant les pratiques de direction des opéras de l’époque, il a récemment dirigé depuis le violon L’Enlèvement au sérail de Mozart mis en scène par Christophe Rulhes.

Il est également invité à diriger du violon l’orchestre Esterházy Hofkapelle, l’orchestre régional d’Avignon-Provence, l’Orkiestra Historyczna de Katowice, le Folger Consort à Washington, Les Violons du Roy et le Kammerorchester Basel.

La discographie de Julien Chauvin comprend des œuvres concertantes de Haydn, Beethoven et Berlioz pour les labels Eloquentia et Ambroisie-Naïve, et il entame en 2016 l’enregistrement de l’intégrale des Symphonies parisiennes de Haydn avec le Concert de la Loge pour le label Aparté.

Il se produit régulièrement avec Jean-François Heisser, Alain Planès, Christophe Coin et Olivier Baumont, avec lequel il enregistre au château de Versailles le disque À Madame pour le label Aparté.

En 2017-2018, il est associé à l’Institut d’études avancées de Paris dans le cadre d’un partenariat visant à faire dialoguer la musique et la recherche en sciences humaines et sociales.

Parallèlement à ses activités de concertiste, Julien Chauvin se consacre également à la pédagogie dans le cadre de sessions d’orchestre ou de master classes au Conservatoire national de musique et de danse de Paris ainsi qu’à celui de Lyon, à l’École normale de Paris ou encore avec l’Orchestre français des jeunes.


Le Concert de la Loge

En janvier 2015, le violoniste Julien Chauvin fonde un nouvel ensemble sur instruments anciens avec l’ambition de faire revivre un chaînon essentiel de l’histoire musicale française : Le Concert de la Loge Olympique.

Créé en 1783 par le comte d’Ogny, cet orchestre était alors considéré comme l’un des meilleurs d’Europe et il resta célèbre pour sa commande des Symphonies parisiennes à Joseph Haydn, lesquelles furent exécutées dans la salle des Cent-Suisses du palais des Tuileries.

À l’époque, la grande majorité des musiciens étaient francs-maçons et de nombreuses sociétés de concerts étaient liées à des loges maçonniques, à l’instar de celle de l’Olympique de la Parfaite Estime.

De nos jours, formation à géométrie variable, l’ensemble propose des programmes de musiques de chambre, symphonique ou lyrique, dirigés du violon ou de la baguette, et défend un large répertoire, allant de la musique baroque jusqu’à celle du tournant du début du XXe siècle.

Le projet de cette recréation est aussi d’explorer de nouvelles formes de concerts, en renouant avec la spontanéité et les usages de la fin du XVIIIe siècle qui mêlaient différents genres et artistes lors d’une même soirée, ou en concevant des passerelles avec d’autres disciplines artistiques.

Depuis sa refondation, l’ensemble s’est produit en tournée sur de nombreuses scènes lyriques avec les opéras Armida de Haydn, mis en scène par Mariame Clément, Le Cid de Sacchini, mis en scène par Sandrine Anglade, et Phèdre de Lemoyne, mis en scène par Marc Paquien. L’orchestre s’associe également à des solistes reconnus comme Karina Gauvin, Sandrine Piau, Philippe Jaroussky (tournée en Europe et en Amérique du Sud) ou Justin Taylor dans le cadre de collaborations régulières.

Au disque, l’ensemble a entrepris l’enregistrement de l’intégrale des Symphonies parisiennes de Haydn en proposant chaque saison un programme construit au format de l’époque avec un artiste invité. Les trois premiers volumes, « Haydn-La Reine » avec Sandrine Piau, « Haydn-La Poule » avec Justin Taylor et « Haydn-L’Ours » qui vient de paraître, ont été salués par la critique (Diamant d’Opéra Magazine, Choc Classica, Le Monde, ffff Télérama, Grand Prix Charles Cros…).

Le Comité national olympique sportif français s’étant opposé à l’usage de l’adjectif « olympique » par l’ensemble, ce dernier est contraint en juin 2016 d’amputer son nom historique pour devenir « Le Concert de la Loge ».

L’ensemble bénéficie du soutien du ministère de la Culture et de la Communication, de la Ville de Paris, de la Région Île-de-France, de la Caisse des dépôts (mécène principal), de la Fondation Orange, de la Caisse d’épargne Île-de-France, de la Banque de France, du Fonds de dotation Françoise Kahn-Hamm et des mécènes membres du Club Olympe. Il est en résidence au conservatoire Jean-Baptiste Lully de Puteaux et est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac. À partir de la saison 2018/2019, Le Concert de la Loge sera également en résidence pour trois ans à la Cité musicale-Metz.

Dévotion – Bach à voix basse

Johann Sebastian Bach (1685-1750)

Am Abend aber desselbigen Sabbats, BWV 42

  • Sinfonia

Vergnügte Ruh, beliebte Seelenlust, BWV 170

  • Aria (alto) : « Vergnügte Ruh »

Ich freue mich in dir, BWV 133

  • Aria (alto) : « Getrost! es faßt ein heil’ger Leib »

Ich will den Kreuzstab gerne tragen, BWV 56

  • Aria (bass): « Ich will den Kreuzstab gerne tragen »

Am Abend aber desselbigen Sabbats, BWV 42

  • Aria (Bass): « Jesus ist ein Schild der Seinen »(A major)

Geist und Seele wird verwirret, BWV 35

  • Aria (alto): « Gott hat alles wohlgemacht ! » (F major)

Gottes Zeit ist die allerbeste Zeit, BWV 106

  • Aria (alto & bass duo): « In deine Hände befehl ich meinen Geist » (B minor)

Ich habe genug, BWV 82

  • Aria (alto): « Ich habe genug » (C minor)

Leon Košavić baryton

Nathalie Stutzmann contralto et direction

Orfeo 55

Anne Camillo, Nicola Cleary, Ching Yun Tu, Emmanuelle Dauvin violon I

Thelma Handy, Laura Corolla, Naoko Aoki violon II

Jean-Philippe Gandit, François Martigné alto

Alice Coquart, Jean-Lou Loger violoncelle

Severiano Paoli contrebasse

Yanina Yacubsohn, Isabelle Gratius hautbois

Alexandre Salles basson

Jonas Nordberg théorbe

Chloé Sévère clavecin et orgue

Biographies

Leon Kosavic baryton

Leon Kosavic est né en 1991 et débute la pratique du chant à l’âge de 12 ans. Il est diplômé de l’Académie de musique de Zagreb dans la classe de Giorgio Surian. Il est en résidence à la Chapelle musicale Reine Elisabeth où il suit les cours de José van Dam.

En 2011, il remporte le premier prix du concours national croate pour les étudiants et fait ses débuts dans Carmen dans le rôle de Moralés. La même année, sa carrière professionnelle connaît un tournant en intégrant le théâtre national de Croatie où il interprète Papageno (La Flûte enchantée) et plus récemment le rôle titre de Don Giovanni.

En 2014, Leon Kosavic fait ses débuts au Concert Hall Vatroslav Lisinski à Zagreb dans le rôle d’Orfeo (Orfeo et Euridice). La même année, il chante avec The Sinfonia Finlandia Jyväskylä dans La Passion de Bach (Pilate). Par la suite, il donne un concert de gala au Dubrovnik Summer Festival aux côtés de l’orchestre philharmonique slovène sous la baguette d’Uros Lajovic.

En 2015, Leon apparaît dans Don Pasquale en tant que Docteur Malatesta à l’opéra national de Finlande à Helsinki. Fin 2015, il est récompensé pour son interprétation de Don Giovanni lors de la cérémonie des Croatian Theatre Arts’ Awards dans la catégorie de la meilleure performance pour un artiste de moins de 30 ans.

Plus récemment, Leon a chanté avec le Croatian Radiotelevision Symphony Orchestra ainsi qu’avec le Bergen Philharmonic Orchestra dans la Messe en ut mineur de Mozart, dirigée par Nathalie Stutzmann. Il s’est aussi produit à Liverpool avec le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra où il a interprété La Passion selon Saint Mathieu de Bach, également dirigée par Nathalie Stutzmann. En 2017, il recontre un vif succès dans le rôle de Figaro dans Le Barbier de Séville de Rossini à Helsinki et à l’opéra de Wallonie à Liège, puis dans le rôle titre de Don Giovanni à Stuttgart. Il se produit ensuite à Zagreb, Rotterdam, Lausanne et Londres.

Leon a déjà remporté de nombreux prix prestigieux pour son jeune âge, citons le 3e prix au concours international de chant Mirjam Helin (Helsinki), le premier prix au concours Emmerich Smola (Pays-Bas) et le 3e prix du concours Stanislaw Moniuszko (Pologne). Il se qualifie en 2015 pour la finale du prestigieux concours international Reine Sonja en Norvège.

On le retrouvera prochainement dans le rôle de Ruggiero dans La Juive d’Halévy à Antwerpen (Belgique).


Nathalie Stutzmann contralto et direction

Chef Principal du Kristiansand Symfoniorkester en Norvège

Chef Principal Invité du RTÉ National Symphony Orchestra of Ireland de Dublin

Artiste Associé Principal de l’Orquestra Sinfônica do Estado de São Paulo

Fondatrice et Directrice Musicale d’Orfeo 55

Nathalie is the real thing. So much love, intensity and sheer technique. We need more conductors like her.
Sir Simon Rattle, décembre 2012

Nathalie Stutzmann compte parmi les personnalités musicales les plus marquantes de notre époque. Contralto mythique, elle est aujourd’hui célébrée comme l’une des grandes révélations de la direction d’orchestre. « Une chef qui a tout pour elle » (Le Figaro), à la « direction fougueuse et précise, sensible et contrastée » (Le Monde), avec « un souffle épique, une architecture, une maestria exceptionnelle » (Opéra Magazine).

Chef symphonique, la saison 2018/2019 marque ses débuts en tant que Directrice musicale du Kristiansand Symfoniorkester en Norvège. Elle retrouvera prochainement le Philadelphia Orchestra, le Rotterdams Philharmonisch Orkest, le Royal Liverpool Philharmonic, le Göteborgs Symfoniker ou encore le National Symphony Orchestra Washington. Elle fera également des débuts attendus avec le London Symphony Orchestra et le Seattle Symphony orchestra.

Chef lyrique, après ses succès unanimes dans le Tannhäuser de Wagner à l’opéra de Monte-Carlo puis le Mefistofele de Boito aux Chorégies d’Orange en 2018, elle dirigera la saison prochaine les opéras La Dame de pique de Tchaikovsky et Iphigenie en Tauride de Gluck.

Proclamée « meilleure contralto du monde » (BR Klassik), Nathalie Stutzmann chante depuis ses débuts avec les plus grandes formations internationales et les plus grands chefs d’orchestres. Grande récitaliste, spécialiste du lied allemand et de la mélodie française, elle a donné plus de 300 récitals avec la pianiste suédoise Inger Södergren.

Elle concentre désormais son répertoire vocal aux récitals vocaux avec piano, et aux récitals avec son ensemble Orfeo 55, en résidence à l’opéra orchestre national de Montpellier. Depuis sa création, elle continue à explorer Vivaldi et Bach (Vivaldi Prima Donna album, Bach Une Cantate imaginaire, Deutsche Grammophon), Händel (Heroes from the shadows, Warner Classics) et les grands compositeurs baroques italiens (Quella Fiamma, paru chez Warner Classics en 2017) couronnée par de nombreuses récompenses.

On pourra la retrouver avec Orfeo 55 en concert cette saison à la Philharmonie de Paris, à l’opéra de Montpellier, à l’Arsenal de Metz, à l’Elbphilharmonie de Hambourg ou encore au Schleswig-Holstein Musik Festival de Meldorf.

Nathalie Stutzmann a une formation de pianiste et bassoniste. Pour le chant, elle a reçu l’enseignement de sa mère, Christiane Stutzmann, avant d’étudier à l’école d’art lyrique de l’Opéra de Paris auprès de Michel Sénéchal et de Hans Hotter. Elle a été formée à la direction d’orchestre par Jorma Panula et a pour mentors Sir Simon Rattle et Seiji Ozawa. Elle est Officier des Arts et des Lettres et Chevalier de l’Ordre National du Mérite, Officier du Mérite Culturel de Monte-Carlo.

Nathalie Stutzmann est artiste associé en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec son ensemble Orfeo 55.


Orfeo 55

 Dès sa création en 2009, Orfeo 55, une formation unique au répertoire original et éclectique, s’est produit dans le monde entier sous la direction énergique et inspirée de sa chef et chanteuse Nathalie Stutzmann.

A la tête d’Orfeo 55, Nathalie Stutzmann interprète les plus belles pages de musique baroque de compositeurs tels que Vivaldi, Bach et Händel sur instruments d’époque et explore, sur instruments modernes, les chefs d’œuvre pour orchestre de chambre de Richard Strauss et Arnold Schoenberg. Très vite, la critique remarque : « le son rond puissant et souple à la fois, la rythmique organique et les phrasés enivrants »

La voix, que ce soit celle du contralto de Nathalie Stutzmann ou celle de ses invité(e)s, est au cœur du projet artistique et chaque programme en est le reflet : Prima Donna (Vivaldi), Une Cantate Imaginaire (Bach) (Deutsche Grammophon), Heroes from the Shadows (Händel – Diapason d’Or, Melὀmano de Oro, Editor’s Choice de Gramophone), Quella Fiamma, un recueil d’Arie Antiche, restitués dans leur orchestration originale pour ERATO/Warner Classics et bientôt un très attendu Contraltos, mettant en valeur la relation privilégiée du compositeur et de son interprète dans l’Italie du XVIIème siècle.

Orfeo 55 a été invité par les plus grands festivals en Europe comme Salzbourg, Verbier, Hallé, Lausanne (Bach) et les salles prestigieuses telles que Concertgebouw d’Amsterdam, Victoria Hall de Genève, Wigmore Hall de Londres, Palau de la Musica de Valencia, etc… et s’est produit en France, à Paris – Théâtre des Champs-Elysées, La Seine Musicale et Cité de la Musique -, Lyon, Toulouse, Bordeaux, Strasbourg, Monte-Carlo, Metz, lieu de leur première résidence et Montpellier dont la résidence de trois ans culminera avec une production de Sersé de Haendel en mars 2020. Orfeo 55 a récemment effectué sa première tournée en Asie (Japon, Hong Kong, Chine) et prépare une année 2019 riche en nouveaux programmes :

De grands solistes répondent régulièrement à l’invitation de Nathalie Stutzmann, lui témoignant une confiance artistique indéfectible, parmi lesquels Magdalena Kožená, Philippe Jaroussky, Renaud Capuçon, Sonya Yonchev, Camilla Tilling et Siobhan Stagg.

Orfeo 55 est soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication depuis 2016. Il reçoit également le soutien de l’opéra de Monte Carlo et de l’Association Eurydice 55. Nathalie Stutzmann est Artiste-Associé de la Fondation Singer-Polignac.

Vivaldi et la Sérénissime – hors les murs

Antonio Vivaldi (1678-1741)

Credo pour choeur et orchestre RV 591

Concerto ripieno en do majeur PV 27

Motet pour soprano et orchestre « In furore Iustissimae » RV 626

L’Estro Armonico Concerto en la mineur opus 3 n° 8 pour deux violons et cordes RV 522

Gloria pour choeur et orchestre RV 589

Danaé Monnié soprano

Le Concert de la Loge

Orchestre

Julien Chauvin, Anne Camillo, Lucien Pagnon, Anaïs Perrin violon I

Solenne Guilbert, Nathalie Cannistraro, Karine Crocquenoy, Laurence Martinaud violon II

Marie Legendre, Maria Mosconi alto

Hendrike Ter Brugge, Pierre-Augustin Lay violoncelle

Gautier Blondel contrebasse

Laura Duthuillé hautbois

Nicolas Isabelle trompette

Frédéric Rivoal clavecin et orgue

Choeur

Clémence Carry, Anne-Claire Baconnais, Maud Gnidzaz,

Anne-Marie Jacquin, Cécile Pierrot soprano

Aurore Bouston, Camille Merckx, Laura Muller, Lorraine Tisserant alto

Kaëlig Boché, Pierre Antoine Chaumien, Arnaud Le Dû, Stéphane Robert ténor

Simon Bailly, Laurent Bourdeaux, Julien Clément, Benoît Descamps basse

Julien Chauvin direction

Biographies

Danaé Monnié soprano

Danaé commence ses études de chant lyrique au conservatoire à rayonnement régional de Bordeaux dans la classe de Sharon Coste. Elle obtient son diplôme d’études musicales en 2015.

Parallèlement, elle fait partie des chœurs de l’opéra national de Bordeaux. Demi-finaliste du concours international de musique sacrée de Rome en 2013, elle est finaliste du concours des amis du Grand théâtre en 2014, et est admissible au Conservatoire national supérieur de musique de Paris en 2014. Elle entre au Centre de musique baroque de Versailles en 2015 et obtient le prix d’excellence en juin 2017. Passionnée de musique baroque, elle rejoint l’ensemble Mascherina en 2017.

Danaé travaille la musique de chambre baroque avec Kévin Manent et Aurélien Delage, et participe aux masterclasses de Damien Guillon. Elle s’intéresse néanmoins aux autres répertoires : musique sacrée, mélodie française et opéra.

Lors d’une tournée en Corée, elle interprète successivement les rôles d’Ancilla puis Judith dans Judith Sivae Bethulia de Charpentier en mai 2016.

En juin 2016, elle est invitée par l’opéra de Bordeaux pour se produire dans le cadre d’un récital.

Elle obtient en 2017, le diplôme d’études musicales de chant baroque mention excellent au Centre de musique baroque de Versailles où le violoniste et chef d’orchestre Julien Chauvin, membre du jury, la remarque et décide de l’engager pour une tournée de concerts avec son orchestre Le Concert de la Loge.


Le Concert de la loge

En janvier 2015, le violoniste Julien Chauvin fonde un nouvel ensemble sur instruments anciens avec l’ambition de faire revivre un chaînon de l’histoire musicale française : Le Concert de la Loge Olympique.

Cet orchestre, créé en 1783, est resté célèbre pour sa commande des Symphonies parisiennes à Joseph Haydn, qui aurait été réalisée par l’inter­médiaire du Chevalier de Saint-George.

Le Concert de la Loge Olympique était considéré comme l’un des meilleurs orchestres d’Europe, et il donna ses premiers concerts à l’Hôtel de Bullion, puis aux Palais des Tuileries, grâce à la protection de Marie-Antoinette.

À l’époque, la grande majorité des musiciens étaient francs-maçons et de nombreuses sociétés de concerts étaient liées à des loges maçonniques. Des valeurs comme l’harmonie sociale et l’égalité par le mérite, trouvaient alors dans la musique, un terrain idéal où s’incarner et s’illustrer dans de nouveaux genres comme celui de la symphonie concertante.

De nos jours, ce nouvel orchestre à géométrie variable est construit sur un modèle inédit en France qui fait une large place à l’invitation de grands solistes et de chefs d’orchestre.

Il propose des programmes de musiques de chambre, symphonique ou lyrique, dirigés du violon ou de la baguette et défend un large répertoire, allant de la musique baroque jusqu’au tournant du début du XXe siècle.

Le projet de cette recréation est aussi d’explorer de nouvelles formes de concerts, qu’elles s’inspirent des usages de la fin du XVIIIe siècle (mêlant différents genres et artistes lors d’une même soirée), ou conçoivent des passe­relles avec d’autres disciplines artistiques.

Dans le prolongement d’une démarche menée depuis plus de dix ans par Julien Chauvin en faveur de la musique française, l’ensemble s’emploie à redécouvrir et recréer des œuvres oubliées de notre répertoire en partenariat avec le Centre de Musique Baroque de Versailles et le Palazzetto Bru Zane.

Le Comité National Olympique Sportif Français s’étant opposé à l’usage de l’adjectif « olympique », l’ensemble est contraint en juin 2016 d’amputer son nom historique pour devenir « Le Concert de la Loge ».

Le Concert de la Loge s’est déjà produit en tournée sur de nombreuses scènes lyriques françaises avec l’opéra Armida de Haydn mis en scène par Mariame Clément, mais également en concert aux côtés des artistes Karina Gauvin, Sandrine Piau, Edwin Crossley-Mercer, Eduarda, Melo, Jean Rondeau et Justin Taylor. Parmi les projets à venir, on retiendra notamment : une tournée avec le contre-ténor Philippe Jaroussky en Europe et en Amérique du Sud, l’opéra Le Cid de Sacchini, mis en scène par Sandrine Anglade en tournée en France et l’opéra Phèdre de Lemoyne dans une mise en scène de Marc Paquien à l’Opéra de Caen et au Théâtre des Bouffes du Nord.

Au disque, l’ensemble commence l’intégrale des Symphonies Parisiennes de Haydn en proposant chaque saison un programme construit au format de l’époque avec un artiste invité. Le premier enregistrement La Reine paru chez Aparté en octobre 2016 avec Sandrine Piau a été salué par la critique (Diamant d’Opéra Magazine, Grand Prix Charles Cros…). Le deuxième, La Poule, enregistré avec le pianofortiste Justin Taylor, est également paru chez Aparté en octobre 2017.

L’ensemble bénéficie du soutien du ministère de la Culture et de la Communication, de la Caisse des Dépôts (mécène principal), de la Fondation Orange, de la Caisse d’Epargne Ile-de-France, de la Banque de France et du Fonds de dotation F. Kahn-Hamm. Il est en résidence au Conservatoire Jean-Baptiste Lully de Puteaux et est artiste associé en résidence à la Fondation Singer Polignac.


Julien Chauvin violon et direction

Julien Chauvin, premier Prix du Concours Général à Paris en 1997, a étudié avec Vera Beths au Conservatoire Royal de La Haye, ainsi qu’avec Wilbert Hazelzet, Jaap ter Linden et Anner Bylsma pour l’interprétation des œuvres des périodes baroque et classique.

En 2003, il est lauréat du Concours International de musique ancienne de Bruges et se produit depuis en soliste en Géorgie, en Amérique du sud, en Afrique du sud, aux festivals de Pâques de Deauville ainsi qu’au Concertgebouw d’Ams­terdam. Sa formation l’amène à jouer au sein d’ensembles baroques tels que Concerto Köln, Les Musiciens du Louvre, le Concert d’Astrée, l’Ensemble baroque de Limoges.

Il interprète également les répertoires roman­tique et moderne, en étroite collaboration avec Steve Reich, György Kurtág, Thierry Escaich, Thomas Adès et Philippe Hersant. Il se produit en compagnie de Renaud Capuçon, Jérôme Pernoo, Jérôme Ducros, Bertrand Chamayou, Jean-François Heisser, Christophe Coin, Patrick Cohen ou Alain Planès.

Après dix années passées au sein de l’ensemble Le Cercle de l’Harmonie qu’il dirigeait avec le chef d’orchestre Jérémie Rhorer, Julien Chauvin fonde en 2015 un nouvel orchestre : Le Concert de la Loge. Parallèlement, il poursuit sa collaboration avec le Quatuor Cambini-Paris créé en 2007.

Julien Chauvin assure la direction musicale de productions lyriques telles que le spectacle Era la notte mis en scène par Juliette Deschamps avec Anna Caterina Antonacci, Le Saphir de Félicien David et Atys de Piccini dans des productions du Palazzetto Bru Zane. Il dirige également Le Concert de la Loge dans plusieurs productions d’opéras dans des mises en scène de Mariame Clément (Armida de Haydn), Marc Paquien (Phèdre de Lemoyne) ou Sandrine Anglade (Le Cid de Sacchini).

Il est également invité à diriger du violon : l’orchestre Esterházy Hofkapelle, l’Orchestre régional d’Avignon Provence, l’Orkiestra Historyczna de Katowice et l’Orchestre Français des Jeunes.

Récemment, Julien Chauvin a commencé à développer ses activités en Amérique du Nord, avec le Folger Consort à Washington, mais aussi avec l’orchestre symphonique de Québec.

Il se produit régulièrement en récital avec Olivier Baumont et enregistre à ses côtés au château de Versailles le disque « À Madame » pour le label Aparté. 

Sa discographie avec le Cercle de l’Harmonie, comprend des œuvres concertantes de Haydn, Beethoven et Berlioz pour les labels Eloquentia et Ambroi­sie-Naïve, et il entame en 2016 l’intégrale des Symphonies Parisiennes de Haydn avec le Concert de la Loge pour le label Aparté.

Depuis septembre 2017, il est artiste résident à l’Institut d’Études Avancées de Paris à l’Hôtel de Lauzun.


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