Trio Xenakis

  • Rodolphe Théry percussions
  • Adélaïde Ferrière percussions
  • Emmanuel Jacquet percussions

Photos © Zoé Ducourneau

Artiste résident depuis juillet 2018

Le trio Xenakis, composé des percussionnistes Adélaïde Ferrière, Emmanuel Jacquet et Rodolphe Théry, interprète le répertoire à travers les chefs-d’oeuvre de la musique contemporaine en mettant à l’honneur la diversité infinie du timbre propre à la percussion.

Diplômés du CNSMDP, les trois musiciens vouent une passion commune au travail de la musique de chambre et à la découverte de ce répertoire, tour à tour mélodique et percussif, résolument éclectique. Leur entrée résidence à la Fondation Singer Polignac, en 2018, leur permet d’approfondir leur maitrise du répertoire.

Rendant hommage à Iannis Xenakis (1922-2001), l’un des premiers compositeurs à mettre en lumière l’instrument sous un jour solistique et chambriste, alliant complexité mathématique et virtuosité rythmique. Le trio explore les oeuvres du siècle dernier en suivant l’évolution de l’esthétique musicale, tout en étant très impliqué dans la création contemporaine. 

Au cours de la saison 2018/2019, on a pu les entendre au Festival de Pâques de Deauville, ainsi que dans l’émission Génération France Musique à la Maison de la Radio à Paris.

Dernièrement, le trio était membre de la production d’Electre/Oreste d’Euripide, mis en scène par Ivo van Hove à la Comédie Française, pour des représentations d’octobre 2019 à février 2020.


Clapping Music

Nebojša Jovan Živković (né en 1962)

Trio per uno opus 27

  • Premier mouvement

Steve Reich (né en 1936)

Clapping music (1972)

Thierry de Mey (né en 1956)

Musique de tables (1987)

John Cage (1912-1992)

Amores (1943)

François Vallet (né en 1995)

Idées noires (création mondiale)

Nicolas Fox (né en 1988)

No Changes (création mondiale)

Othman Louati (né en 1988)

Nocturnes (création mondiale)

Elliott Carter

Eight pieces for four timpani (1949-1966)

  • March

Iannis Xenakis (1922-2001)

Okho (1989)

Trio Xenakis

Rodolphe Théry

Adélaïde Ferrière

Emmanuel Jacquet percussions

avec le soutien de Bergerault France

Biographie

Le trio Xenakis a pour principale vocation l’exploration des chefs-d’œuvre de la musique contemporaine mettant en valeur les multiples facettes de la percussion.

Formés principalement au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, ces trois percussionnistes vouent une passion commune au travail de la musique de chambre impliquant l’instrumentarium infini et spectaculaire de la percussion au XXème siècle.

Rendant hommage à Iannis Xenakis, l’un des premiers compositeurs à mettre en lumière la percussion sous un jour soliste avec une complexité rythmique jamais encore envisagée, cet ensemble explore aussi les œuvres du dernier siècle dans toutes ses évolution esthétiques jusqu’ à la création la plus contemporaine.

Révélation instrumentale des Victoires de la musique en 2017, Adélaide Ferrière, comme ses deux partenaires du trio a collaboré avec les plus importantes phalanges orchestrales françaises et européennes et sous la direction des plus grands chefs.

Les cent ans de Leonard Bernstein

18h–20h – rencontre

animée par Benoît Duteurtre et illustrée par des extraits de films et d’œuvres de Leonard Bernstein (1918-1990)

  • avec
    • Renaud Machart, écrivain et journaliste au Monde, auteur de Leonard Bernstein (Actes Sud)
    • Ivan A. Alexandre, metteur en scène et chroniqueur à Diapason
    • Patrick Niedo, Journaliste, auteur de Hello, Broadway ! (Les éditions Ipanema)

Archives et documents rassemblés et présentés par Christian Labrande


20h30 – concert de saison

Arnold Schoenberg (1874-1951)

Brettl-Lieder pour voix et piano (1901)

  •  Jedem das Seine
  • Gigerlette

Gustav Mahler (1860-1911)

Des Knaben Wunderhorn pour voix et piano

  • Das Irdische Leben

Leonard Bernstein (1918-1990)

West Side Story pour voix et piano

  • I feel pretty

Trouble in Tahiti pour voix et piano

  • What a movie

Igor Stravinski (1882-1971)

Concerto pour deux pianos

Quatro variazioni

  • Variazione I
  •  Variazione II
  •  Variazione III
  •  Variazione IV

Leonard Bernstein

Seven Anniversaries pour piano

  • For Paul Bowles

Paul Bowles (1910-1999)

Night waltz pour deux pianos

Leonard Bernstein

Seven Anniversaries pour piano

  • For Aaron Copland

Aaron Copland (1900-1990)

Dansa de Jalisco pour deux pianos

Danzón Cubano pour deux pianos

Leonard Bernstein

West side story pour deux pianos et percussions

Irina de Baghy mezzo-soprano

Adélaïde Ferrière, Emmanuel Jacquet percussions

Philippe Hattat, Théo Fouchenneret piano

Biographies

Irina de Baghy mezzo-soprano

Irina de Baghy débute sa carrière de chanteuse au Canada en jouant dans des comédies musicales puis elle s’intéresse au jazz avant de se tourner vers l’art lyrique qu’elle étudie à la Bishop’s University de Lennoxville (Québec). Sur la scène lyrique, Irina a notamment interprété le rôle de Ragonde dans Le Comte Ory de Rossini à l’opéra de Malmö ainsi que le rôle d’Arsace dans Semiramide de Rossini au Royal Danish Opera. En France, elle est Rita dans la Zarzuela de Thomas Bréton et participe à la création de Rêve de Carnaval de Thierry Pécou à l’opéra de Reims. Irina a incarné Carmen dans l’opéra éponyme et Suzuki dans Madame Butterfly de Puccini à l’opéra de Fribourg (Suisse) et au festival de Saint-Céré. Elle a participé à la production de La petite Renarde rusée de Janáček à l’opéra de Reims et à l’opéra de Liège avant de chanter La Cambiale di Matrimonio de Rossini à l’opéra de Bastia.

On l’a récemment entendue aux côtés de Secession Orchestra (direction Clément Mao-Takacs) et du quatuor Girard au festival de Pâques de Deauville. Avec l’orchestre de Normandie, elle retrouve le théâtre musical pour un programme de numéros de Broadway et a interprété les Old American Songs de Copland.

En parallèle de son travail d’opéra et de récital, Irina continue à soutenir et à mettre en avant les œuvres de ses collègues contemporains. Elle a créé et joué le rôle de Marilyn dans l’opéra Shanti-Intra de Ming Jung Woo dirigé par Dominique My. Elle a également interprété les Voix Marines de Thierry Pécou avec l’orchestre national de Lorraine sous la direction de Yannis Pouspourikas et a enregistré la Symphonie du Jaguar de Pécou avec l’orchestre philharmonique de Radio France dirigé par François-Xavier Roth.

Irina a remporté le premier prix de chant de l’ADAMI et le concours international de chant-piano Nadia et Lili Boulanger.


Trio Xenakis

Le trio Xénakis a pour principale vocation l’exploration des chefs-d’ œuvre de la musique contemporaine mettant en valeur les multiples facettes de la percussion.

Formés principalement au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, ces trois percussionnistes vouent une passion commune au travail de la musique de chambre impliquant l’instrumentarium infini et spectaculaire de la percussion au XXème siècle.

Rendant hommage à Iannis Xénakis, l’un des premiers compositeurs à mettre en lumière la percussion sous un jour soliste avec une complexité rythmique jamais encore envisagée, cet ensemble explore aussi les œuvres du dernier siècle dans toutes ses évolution esthétiques jusqu’ à la création la plus contemporaine.

Révélation instrumentale des Victoires de la musique en 2017, Adélaide Ferrière, comme ses deux partenaires du trio a collaboré avec les plus importantes phalanges orchestrales françaises et européennes et sous la direction des plus grands chefs.


Philippe Hattat piano

Philippe Hattat entame ses études musicales au Conservatoire de Levallois-Perret. Il entre en 2003 au Conservatoire à rayonnement régional de Paris en classe de piano puis en 2006 en classe d’accompagnement et passe parallèlement un baccalauréat littéraire.

Depuis septembre 2011, il suit plusieurs classes du Conservatoire national supérieur de musique de Paris : piano avec Jean-François Heisser, accompagnement avec Jean-Frédéric Neuburger puis cursus supérieur d’écriture et en 2014 cursus de musique de chambre dans la classe d’Itamar

Golan. Il suit également l’enseignement de composition et orchestration de Michel Merlet. Il a pratiqué le violoncelle entre 2004 et 2014 et le clavecin et l’orgue depuis 2008 avec Benjamin Steens. Il rejoint en octobre 2014 la classe d’improvisation à l’orgue de Pierre Pincemaille au conservatoire à rayonnement régional de Saint-Maur-des-Fossés, et obtient son prix dans cette discipline en juin 2016. Très impliqué dans la création contemporaine, il a dernièrement participé à plusieurs premières mondiales des cycle Imago Mundi et Hölderlin-Lieder d’Olivier Greif, ainsi que la création mondiale partielle des Etudes pour piano de Philippe Manoury avec Jean-Frédéric Neuburger durant l’édition d’août 2016 du Festival Berlioz. Son horizon musical s’étend à l’étude et la pratique de la musique médiévale (chant grégorien, polyphonies vocales improvisées) et aux musiques traditionnelles extra-européennes (pratique du gamelan de Java central, étude des polyphonies vocales géorgiennes avec l’ethnomusicologue Simha Arom, étude des chansons traditionnelles zoroastriennes, etc.). Il est lauréat du Concours international de piano Claude Bonneton de Sète 2010 (1er prix et prix du public), du Concours international de Piano d’Orléans 2016 (Prix mention spéciale Ricardo Viñes, Prix mention spéciale Alberto Ginastera, et Prix de composition André Chevillon Yvonne Bonnaud) et du Concours international Giorgio Cambissa 2016. Philippe Hattat s’intéresse à de nombreux autres domaines du savoir (sciences physiques, géologie, philosophie, archéologie, anthropologie, etc.), avec une prédilection pour la linguistique comparative et l’étymologie.

Il est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


Théo Fouchenneret piano

Théo Fouchenneret commence ses études musicales au Conservatoire à rayonnement régional de Nice à l’âge de 5 ans dans la classe de Christine Gastaud. À treize ans, il obtient son prix de piano mention très bien à l’unanimité. Il entre alors au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe d’Alain Planès, puis dans celle d’Hortense Cartier-Bresson. Il obtient son master mention très bien, est admis en 3e cycle et suit également l’enseignement de la classe d’accompagnement. En octobre 2013, il remporte le premier prix du Concours International Gabriel Fauré.

Théo s’est produit dans des salles prestigieuses en France (UNESCO, opéra de Nice, opéra de Dijon…) et à l’étranger (Toppan Hall à Tokyo, Izumi Hall à Osaka, Munetsugu Hall à Nagoya, National Concert Hall à Taïwan…).Aujourd’hui invité par de nombreux festivals (Festival de Deauville, Rencontres musicales de Bélaye, Festival de La Roque d’Anthéron, Cully Classique…), il partage la scène avec des musiciens tels Raphaël Sévère, Victor Julien-Laferrière, Tatsuki Narita, Nicolas Bône, Roland Pidoux, Romain Descharmes, Éric Picard, Christophe Morin.

Il est l’un des membres fondateurs de l’ensemble Messiaen, créé en 2014 avec Raphaël Sévère (clarinette), David Petrlik (violon) et Volodia Van Keulen (violoncelle).

L’ensemble Messiaen est en résidence à la Fondation Singer-Polignac.

L’Histoire du soldat

Igor Stravinski (1882-1971)

Trois pièces pour clarinette seule (1919)

Suite italienne

Igor Stravinski / Charles Ferdinand Ramuz (1878-1947)

L’Histoire du soldat pour clarinette, basson, cornet à piston, trombone, violon, contrebasse et percussions

Marche du Soldat

Musique de la première scène : Petits airs au bord du ruisseau

Musique de la deuxième scène : Pastorale

Musique de la troisième scène : Petits airs au bord du ruisseau (reprise)

Marche du Soldat (reprise)

Marche Royale

Petit concert

Trois danses : Tango, Valse, Ragtime

Danse du Diable

Petit choral

Couplets du Diable

Grand choral

Marche triomphale du Diable

Didier Sandre Le Lecteur

Maxime Coggio Le Soldat

Gabriel Acremant Le Diable

Seung-Hwan Lee clarinette

Marceau Lefèvre basson

Henri Deléger cornet à piston

Jules Boittin trombone

Adélaïde Ferrière percussions

David Petrlik violon

To-Yen Yu contrebasse

Quentin Hindley direction

Biographies

Didier Sandre le lecteur

Louis Laine, dans l’Échange de Paul Claudel fut le premier rôle de Didier Sandre en 1968. Après un détour vers le théâtre pour enfants et l’animation culturelle avec Catherine Dasté, il joue notamment sous la direction de Bernard Sobel, Jorge Lavelli, Jean-Pierre Vincent, Maurice Béjart, Giorgio Strehler, Patrice Chéreau, Luc Bondy, Antoine Vitez, Jacques Lassalle, Christian Schiaretti. En 1987, le Syndicat de la critique lui a décerné son prix du meilleur acteur et en 1996 il reçoit le Molière du meilleur acteur pour Un Mari idéal d’Oscar Wilde.

Didier Sandre a été le lauréat du prix du Brigadier 2012-2013 pour son interprétation du rôle de Stefan Zweig dans Collaboration de Ronald Harwood.

Il a rejoint la troupe de la Comédie française en 2013. Il a joué cette saison salle Richelieu dans Tartuffe, Cyrano et Bergerac, Roméo et Juliette, Les Damnés, Le petit Maître corrigé, les Fourberies de Scapin.

Au cinéma, il a tourné sous la direction de Pascale Ferrand, Éric Rohmer, Abraham Segal, Lucas Belvaux, Agnès Jaoui, Carlos Saboga et Catherine Corsini.

Parmi de nombreux téléfilms, citons Saint-Germain ou la Négociation de Gérard Corbiau, Le sang noir de Peter Kassovitz. Il interprétait Louis XIV dans L’Allée du Roi, et le Baron de Charlus dans A la recherche du temps perdu films réalisés pour la télévision par Nina Companeez.

Didier Sandre travaille régulièrement avec des musiciens dans des programmes qui associent musique littérature et poésie. Il est chevalier de la Légion d’honneur, des Arts et Lettres et de l’Ordre National du Mérite. Il a joué de nombreuses fois l’Histoire du soldat, notamment sous la direction de Pierre Boulez.


Maxime Coggio le soldat

Maxime Coggio découvre le théâtre au lycée Molière aux côtés d’Yves Steinmetz et poursuit sa formation au studio-théâtre d’Asnières puis au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris. Il joue dans le film de Camille de Casabianca, L’Harmonie familiale. A la télévision on le voit dans Comme chez Soi de Lorenzo Gabriel et dans Le Roi, l’écureuil et la couleuvre de Laurent Heynemann. Au théâtre il interprète Les Glaciers grondants de David Lescot, mis en scène par l’auteur, l’Abattage rituel de Gorge Mastromas dans une mise en scène de Maia Sandoz et Noces de Betia de Ruzante dans une mise en scène de René Loyon.


Gabriel Acremant le diable

Gabriel commence le théâtre au sein de l’Atelier international de Théâtre Blanche Salant et Paul Weaver puis au Centre des arts de la scène. En 2013 il monte sa compagnie avec Arnaud Pontois-Blachère. En 2014, il entre au conservatoire supérieur d’art dramatique de Paris dans les classes de Sandy Ouvrier, Didier Sandre et Nada Strancar. Il y travaillera notamment Tchekhov, Jean-Luc Lagarce, Shakespeare, Racine, ainsi qu’un spectacle de clown avec Yvo Mentens de danse avec Caroline Marcadet. Il y rencontre François Cervantes dans le cadre de la création Claire, Anton et eux.

En 2015 il pratage la mise en scène de Partage de midi de Paul Claudel avec Pauline Hubert. Il participe également à la création du festival Les Effusions, festival pluridisciplinaire du collectif les Bourlingueurs avec lequel il travaille toujours.


Seung-Hwan Lee clarinette

Seung-Hwan Lee est né à Séoul où il commence ses études de clarinette à l’âge de neuf ans. Il étudie à l’École des arts de Yewon et obient sa licence auprès de l’université nationale des Arts (Korea National University of Arts ) avec Jerry Chae.
En 2015, il est admis à l’unanimité au Conservatoire national supérieur fr musique de Paris dans la classe de Pascal Moragues.
Il a été sélectionné en tant que “Rising Artist” et a été l’invité de la fondation Yamaha et de la fondation Hamamatsu au Japon.
Seung-Hwan Lee est lauréat de plusieurs concours internationaux : Best Performance Award du 16e festival international de Hamamatsu au Japon, 2e prix du concours de musique de Korea Herald, 1er grand prix du concours national de Séoul et 2e prix du 40e concours de musique de Joongang.
Il a participé aux masterclasses de Laszlo Kuti, Wenzel Fuchs, Florent Héau, Claude Faucomprez, Dominique Vidal et Alexandre Chabod.
Il prépare actuellement sa licence au Conservatoire national supérieur de musique de Paris avec Pascal Moragues et Jerôme Compte et il fait partie de l’orchestre Ostinato.


Marceau Lefèvre basson

Marceau Lefèvre est diplômé du Conservatoire national supérieur de musique de Paris où il a bénéficié de l’enseignement de Laurent Lefèvre et Fany Maselli.

Marceau s’est produit en tant que basson solo avec le Schleswig-Holstein Festival Orchestra, le Gustav Mahler Jugendorchester, le Verbier Festival Orchestra, le Rheinische Philharmonie Koblenz, l’orchestre de l’Académie Karajan Berlin, le Bayer Philharmoniker, le Kölner Kammerorchester, l’orchestre philharmonique de Rotterdam, le City of Birmingham Symphony Orchestra, l’orchestre du Konzerthaus de Berlin, l’orchestre de l’opéra de Hambourg, le Verbier Festival Chamber Orchestra et le le Scharoun Ensemble, ensemble de musique de chambre des musiciens de l’Orchestre philharmonique de Berlin.

 Chambriste, on a pu l’entendre lors de La Folle Journée de Tokyo, les Moments musicaux de la Baule ou encore le Festival Next Generation à Bad Ragaz.

Marceau est lauréat du Concours international Aeolus de Düsseldorf, du Wiener Klassik à Baden en Autriche et du Concours Léopold Bellan.

En 2014, son 1er prix au Concours international Hülsta Woodwinds Competition de Münster en Allemagne lui permet d’enregistrer son premier disque Arundo avec la pianiste Kimiko Imani (Classicclips).

Depuis septembre 2015, Marceau se produit régulièrement avec l’orchestre philharmonique de Berlin en tant que membre de la célèbre Académie Herbert von Karajan grâce à laquelle il complète sa formation auprès de Stefan Schweigert, basson solo de l’orchestre depuis trente ans.

En septembre 2017, Marceau a rejoint le Brussels Philharmonic en tant que basson solo.


Henri Deléger cornet à piston

Après avoir débuté la trompette à l’âge de sept ans, Henri Deléger obtient en 2005 un prix d’excellence du conservatoire de Rueil-Malmaison dans la classe d’Éric Aubier. Parallèlement à des études de musicologie à l’université Paris-Sorbonne, il entre dans la classe de Clément Garrec au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dont il sortira diplômé d’un Master d’interprète en 2010. Il se perfectionne alors auprès de Frits Damrow à la Zürcher Hochschule der Künste à Zurich.

Demi-finaliste du concours international Maurice André en 2006, 1er prix du concours de la Stockhausen Stiftung für Muzik en 2013, Henri Deléger joue régulièrement en soliste en tant que membre de l’ensemble Le Balcon et se produit dans de nombreux festivals en France et à l’étranger. Il a eu également l’occasion de se produire au sein de l’orchestre de l’Opéra de Paris, de l’opéra de Zürich, de l’orchestre de Paris sous la direction de Pierre Boulez, Valery Gergiev, Daniele Gatti, Gustavo Dudamel ou Christoph von Dohnanyi. Il collabore avec le groupe anglais de musique pop-éléctronique Gorillaz et enregistre à leurs côtés l’album Monkey Journey to the West.

Très investi dans la mise en avant du répertoire récent et de la création, Henri Deléger incarnera en novembre 2018 le rôle principal de Michaël dans la création française de l’opéra de Karlheinz Stockhausen Donnerstag aus Licht avec l’ensemble Le Balcon.

Titulaire du certificat d’aptitude de professeur d’enseignement artistique, Henri Deléger est co-fondateur et président de l’association Le Tréteau qui œuvre pour l’accès de tous à la pratique artistique.


Jules Boittin trombone

Jules Boittin a deux formations : classique et jazz. Il jongle entre ses cours au Conservatoire et sa participation active dans des groupes tels Farows ou Pulse *session*, avec lequel il se produit au Pannonica.. Après avoir suivi les cours du conservatoire de Nantes, Jules Boittin entre en troisième année conservatoire à rayonnement régional de Paris et obient le diplôme national supérieur de musicien professionnel (DNSPM) qui lui permet d’être à la fois professeur et instrumentiste.

Parallèlement à ses études classiques, Jules Boittin est très influencé par de grandes icônes du jazz tels Coltrane, Miles Davis, Anderson ou Jay Jay Johnson (lui aussi tromboniste).


Adélaïde Ferrière percussions

Adélaïde Ferrière est la première percussionniste à avoir été désignée “Révélation soliste instrumentale” lors des Victoires de la musique (2017).
Adélaïde a commencé l’apprentissage de la musique par le piano et la percussion au conservatoire de Dijon avant d’entrer à l’âge de quinze ans au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Elle y obtient son Master avec les félicitations du jury en 2017 ainsi que le Diplôme d’artiste interprète. En 2016 elle suit les cours de Samuel Walton au Royal College of Music de Londres.
Adélaïde est lauréate du concours de Boulogne-Billancourt (1er Prix), du concours international du Festival musical d’automne de jeunes interprètes (FMAJI, 1er prix, prix du Public, prix de la meilleure interprétation contemporaine), du concours international des jeunes solistes de Lille (2e Prix), du Tromp International Percussion Competition des Pays-Bas (Prix Annelie) ou encore du Grand Prize Virtuoso International Competition de Salzbourg (1er Prix). Elle est aussi lauréate de la fondation Safran pour la musique en 2017 ainsi que de l’Adami.
La jeune artiste s’est produite en soliste sur la scène de la Philharmonie de Paris, l’Auditorium de Radio-France, L’Opéra de Paris, La Seine Musicale, La Cité de la Musique à Paris, l’Auditorium de Dijon Scène Nationale, au Mozarteum de Salzbourg, à la Sala de São Paulo au Brésil, au Muziekgebouw d’Eindhoven aux Pays-Bas, à la National Portrait Gallery de Londres, à la Philharmonie du Luxembourg et avec des orchestres tels que le Lithuanian Chamber Orchestra, l’orchestre symphonique des Jeunes Colombiens, L’orchestre Démos, l’orchestre Pasdeloup, L’orchestre de Chambre Occitania, l’orchestre Lutétia, l’ensemble les Bagatelles, la Symphonie de Poche, le Paris Percussion Group.

Adélaïde a collaboré à diverses créations mondiales tels le Concerto pour Percussion de Jean-Jacques Di-Tucci au Festival Musical d’Automne des Jeunes Interprètes, l’Oratorio Cris de Thierry Escaich, Raphsodie Monstre d ‘Alexandros Markeas à la Maison de la Radio lors du Festival Présences ou encore le Concerto pour percussion d’Alexandre Ouzounoff.

Elle est soutenue par Southern Percussion UK, Black Swamp Percussions aux USA, Resta-Jay Percussions France.


David Petrlik violon

David Petrlik débute le violon à six ans auprès d’Andrej Porcelan et poursuit sa formation au conservatoire de Clermont-Ferrand dans la classe d’Hélène Friberg-Chenot. Admis à quatorze ans à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique et de Paris dans la classe de Boris Garlitsky et d’Igor Volochine, il poursuit également une formation de musique de chambre dans les classes d’Itamar Golan, Claire Désert, François Salque et Marc Coppey. En 2015, il obtient son master avec les félicitations et poursuit sa formation dans le cycle d’excellence « Konzertexamen » à l’université des arts d’Essen. La même année, il est invité à l’International Music Academy (Suisse) où il côtoie des musiciens tels Pamela Franck, Nobuko Imaï, Sadao Harada et Seiji Ozawa, son fondateur.
David Petrlik remporte le 1er prix des concours internationaux Kocian (Répuplique Tchèque) et Flame (France). Il est lauréat du concours Jasha Heifetz (Lituanie) et Ginette Neveu (France) où il remporte à deux reprises le prix du public, ainsi que du concours Rodolfo Lipizer (Italie). David est aussi le lauréat de la bourse Huguet-Bourgeois de la fondation de France et a été nommé « Génération Spedidam ». En 2016, il remporte le prix André Boisseaux qui lui permet d’enregistrer son premier disque Modernités françaises avec le pianiste Itamar Golan (Soupir éditions) paru en septembre 2017.
David a été l’invité de nombreux festivals tels la Roque d’Anthéron, le Bratislava Music Festival, le festival de Pâques et l’Août musical de Deauville, la Chaise-Dieu, le Printemps des Alizés etc. ll suit les conseils de Vadim Repin, Léonidas Kavakos, Pinchas Zukerman, Vadim Gluzman, du trio Wanderer et Christian Ivaldi à l’occasion de différentes masterclasses. Il a joué en musique de chambre auprès de Jean-Frédéric Neuburger, Jérôme Ducros, Marc Coppey, Eric le Sage, Boris Garlitsky, Adam Laloum, Emmanuel Strosser, Jonas Vitaud, Amaury Coeytaux, Pierre Fouchenneret, Victor Julien-Laferrière, Yan Levionnois, Adrien et Christian-Pierre La Marca, Thomas Hoppe, Vassily Sinaïsky, Guillaume Bellom, etc.
David joue un violon Guarnerius « ex Schubert » de 1702 prêté par la fondation Villa Musica Rheinland-Pfalz (Allemagne).
Il a fondé avec Raphaël Sévère, Volodia van Keulen et Théo Fouchenneret l’ensemble Messiaen en résidence à la Fondation Singer-Polignac.


To-Yen Yu contrebasse

To-Yen débute la contrebasse à l’âge de 8 ans. C’est en 2013 qu’il décide de venir en France pour évoluer dans la musique. Il passe le concours du Conservatoire de Boulogne-Billancourt et y intègre la classe de Daniel Marillier. Il obtient son Diplôme des études musicales avec mention Très Bien deux ans plus tard. En 2015 il entre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris à l’unanimité et débute ses études dans la classe de Jean-Paul Celea et celle de Nicolas Crosse depuis 2016.

En tant que chambriste, il a notamment partagé la scène avec Nobuko Imai et a interprété le concerto de Koussevitzky avec l’orchestre de l’Université nationale des arts de Tainan sous la direction de Wen-Pin Chien.

En France, To-Yen obtient sa place dans l’orchestre français des jeunes en 2014 (chef d’attaque en 2015) et depuis lors il se produit régulièrement avec des orchestres prestigieux tels que l’orchestre philharmonique de Radio France et l’orchestre national du capitole de Toulouse, avec qui il se produit, entre autres, à la Philharmonie de Paris, à la Maison de la Radio, au Grand Théâtre d’Aix-en-Provence. En avril 2015, il a joué en solo pour la création de Herbier 6 d’Alain Louvier.

En 2016, il remporte le 2e prix du concours de cordes d’Epernay. Il est également nommé « new star » de la compagnie artistique New Art.

To-Yen intègre en février 2018 l’académie de l’orchestre de Paris et jouera sous la direction de Daniel Harding à partir de 2019.


Théo Fouchenneret piano

Théo Fouchenneret débute ses études au Conservatoire à rayonnement régional de Nice à l’âge de cinq ans dans la classe de Christine Gastaud. À treize ans, il obtient son prix de piano mention très bien à l’unanimité. Il entre alors au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe d’Alain Planès puis dans celle d’Hortense Cartier-Bresson où il obtient son master mention très bien. Il a récemment été admis en 3e cycle supérieur pour le diplôme d’artiste interprète et suit l’enseignement de Yann Ollivo dans la classe d’accompagnement.

Théo s’est déjà produit dans de nombreuses salles en France (UNESCO, opéra de Nice, opéra de Dijon) et à l’étranger (Toppan Hall à Tokyo, Izumi Hall à Osaka, Munetsugu Hall à Nagoya, National Concert Hall à Taïwan). Il est régulièrement invité dans des émissions de télévision et de radio (France 3, France Musique, Mezzo). En octobre 2013, il remporte le 1er prix du concours international Gabriel Fauré. Il est l’un des membres fondateurs de l’ensemble Messiaen avec Raphaël Sévère (clarinette), David Petrlik (violon) et Volodia Van Keulen (violoncelle).

Aujourd’hui invité par de nombreux festivals (festival de Deauville, Rencontres musicales de Bélaye, festival de la Roque d’Anthéron, Cully Classique), il partage la scène avec des musiciens tels Victor Julien-Laferrière, Tatsuki Narita, Nicolas Bône, Roland Pidoux, Romain Descharmes, Éric Picard, Christophe Morin.

Théo est en résidence à la Fondation Singer-Polignac avec l’ensemble Messiaen. 


Quentin Hindley direction

Quentin Hindley partage ses premières expériences devant l’orchestre avec le chef Jean-Marc Cochereau ce qui détermine son envie de diriger. Ainsi il passe onze ans au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, où il obtient trois premiers prix (alto, analyse musicale et orchestration) avant de recevoir celui de direction d’orchestre en 2012. Il est aussitôt engagé pour trois saisons comme chef résident de l’orchestre national de Lyon auprès du chef américain Leonard Slatkin. En 2014 il est invité à diriger l’orchestre avec le soliste Alexandre Tharaud et se voit confier l’ouverture de la prestigieuse Biennale de la danse à l’opéra de Lyon.

Quentin Hindley a reçu parallèlement les enseignements de Pierre Boulez, Paavo et Neeme Järvi, Susanna Mälkki, Paolo Arrivabeni, Jorma Panula et Michail Jurowski. Grâce à son expérience d’altiste au sein de l’orchestre de l’Opéra national de Paris, il perfectionne le répertoire lyrique auprès des plus grands interprètes.

Quentin Hindley travaille également avec les compositeurs de son temps tels Tristan Murail, Bruno Mantovani, Hugues Dufourt, ou encore Thierry Escaich. Il a monté La Légende du Roi Dragon de Arthur Lavandier à l’opéra de Lille, avec l’Ensemble le Balcon.

Assistant de Sir Simon Rattle au Festival d’Aix-en-Provence en juillet 2015, il a participé à la création de l’opéra de Jonathan Dove Le Monstre du Labyrinthe. Il a été invité à diriger cette œuvre en 2016 à l’opéra de Lille, en 2017 à la Fondation Gulbenkian de Lisbonne et en 2018 à la Philharmonie de Paris avec l’orchestre de chambre de Paris.

En France, Quentin a dirigé l’orchestre national du Capitole de Toulouse, l’orchestre Lamoureux, l’orchestre symphonique de Bretagne, l’orchestre Symphonique de Mulhouse, l’orchestre philharmonique de Marseille, l’orchestre régional de Normandie, l’orchestre philharmonique de Strasbourg, l’orchestre national d’Île-de-France, l’orchestre de Pau-Pays-de-Béarn, l’orchestre d’Auvergne, l’orchestre régional Avignon-Provence, l’orchestre de Cannes-PACA, l’Orchestre de l’opéra de Toulon et l’orchestre de Picardie pour un concert exceptionnel avec Pretty Yende au Théâtre des Champs-Elysées (juin 2017). A l’étranger, Quentin a été l’invité du Sinfonietta de Berlin, de l’orchestre de chambre de Lausanne, l’orchestre de la HEMU de Fribourg, le RTÉ de la radio de Dublin, l’orchestre de l’académie de musique de Zagreb, l’orchestre de l’académie de musique de Ljubljana, le Janáček Philharmonic Orchestra en République Tchèque et l’orchestre symphonique de Miskolc en Hongrie, à la tête duquel il dirige le Requiem de Mozart au théâtre des Champs-Elysées en février 2018.

Fortement impliqué dans des projets sociaux et interculturels en France et à l’étranger, Quentin Hindley a dirigé les Académies de jeunes à l’orchestre national de Lyon pendant trois ans. Il collabore régulièrement avec l’orchestre des lauréats du Conservatoire national supérieur de Paris, le projet DEMOS de la Philharmonie de Paris, et travaille depuis cinq saisons avec l’orchestre des jeunes de la Méditerranée, en collaboration avec les musiciens du London Symphony Orchestra.

© OLG/CLP - 2025